Chronologie
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Annonces du staff
Mika Wilde
Septième Année
Onglet 1
Age : 17
Profession/Niveau : 7ème année et attrapeur pour les Pies de Montrose
Race : Humain
Statut : Sang Mêlé
Baguette : Manuka, Moustache de Fléreur, 26,5 cm, moyenne et flexible.
Patronus : Wallaby
Epouvantard : Un incendie
Gallions : 2600
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#11063 - Ven 5 Mai - 15:24
Hybrid Runes ☽ • ☾ Ses lèvres aussi finirent par trouver les miennes, tout comme ses bras qui s’enroulèrent autour de moi, m’emprisonnant dans sa chaleur alors que je craignais devoir le perdre, d’une façon ou d’une autre. Mon coeur battait fort contre son torse, mais il sembla se tordre lorsqu’il me demanda d’arrêter. Arrêter quoi ? Pourquoi ? Je ne savais pas, je ne comprenais pas, mais ses lèvres contre les miennes me perturbaient, tout comme son souffle. De quoi était-il désolé ? Pourquoi ? Je ne comprenais pas, je ne comprenais rien, je savais simplement que je devais rester là. Ce que je fis, incapable de bouger, ou de donner un sens à tout ça. Glissant mes mains sur son visage, je caressais sa peau avec douceur, tendresse, sans savoir ce que je pouvais faire d’autre, sans savoir ce qu’il m’autoriserait à faire surtout. Qu’y avait-il de si difficile en cet instant ? Pourquoi avait-il besoin de s’excuser ? Immobile, je cherchais des réponses invisible dans ses yeux, dans son regard, mais je n’y voyais qu’un combat. Un combat que j’avais peur d’avoir lancé, initié, démarré sans même le réaliser. Alors après un instant, après un baiser toujours aussi chaste de ma part, je finis par lui demander, inquiet, « Pourquoi tu t’excuses ? », car j’avais l’intime conviction que c’était lié, qu’au fond, sa souffrance, ne pouvait venir que de là, que de ces raisons. Sans doute cela était égoïste encore, mais je devais comprendre, essayer au moins, pour son bien, pour ne pas faire d’erreur. Pour ne pas commettre un impair qui pourrait le blesser à outre mesure. « Je partirais pas, Dal… », ajoutais-je, « Je n’ai jamais abandonné un ami… Je ne vais certainement pas le faire avec toi, quand tu es… », quand il était quoi ? C’était quoi ? Je savais dans le fond qu’il n’était plus un ami, que nous avions franchit une étape, mais avais-je conscience de cette place que je voulais lui donner ? En avais-je le droit ? Confus, je battais un instant des cils, comme pour chercher, pour essayer de définir réellement ce que je voulais de lui, mais j’avais l’impression qu’il y avait déjà une différence entre ce que je ressentais et ce que je pourrais faire. Ce que je me sentais capable de réaliser. Je n’y connaissais rien, je ne savais pas comment fonctionnait… L’amour. En était-ce même ? Outre mes parents, mes amis, je n’avais jamais aimé quelqu’un différemment, mais lui, quand je le regardais, est-ce que j’avais vraiment l’impression d’avoir le même type de sentiment ? Non. C’était ça qui pulsait en moi, ça qui me déstabilisait au point que j’en perde mes mots, au point que je sois irrémédiablement attiré par lui, par l’envie de juste être à ses côtés et… C’était nouveau, je ne savais pas quoi lui donner, pas quoi lui offrir, pas quoi attendre. J’avais peur dans un sens, peur de ce que je ne connaissais pas, mais il me rendait puissant, même dans ma crainte, il me nourrissait. « J’y connais rien… » avouais-je finalement en me pinçant les lèvres. J’étais en combat interne, mon instinct me poussant à juste perdre mon souffle dans le sien quand ma raison voulait panser ses blessures. Quand elle voulait lui offrir un cocon stable, sécurisé, pour ne pas le voir malheureux. Je voulais juste lui offrir ça. De là joie. Du bonheur. Un conflit qui se lisait assez facilement dans mon regard et que ses mots n’arrangeaient pas. Car est-ce que j’étais aussi devenu différent pour lui ? Est-ce qu’il ressentait le même tourbillon, la même chaleur ? Est-ce que ce que j’avais cru deviner était aussi là en lui ? J’étais tellement hors du temps sur ça, tellement novice que je me retrouvais sans doute à m’interroger sur des stupidités à douter sur des choses dont je n’étais même pas certain de vouloir des réponses. Car est-ce que j’étais prêt à les avoir ? À les comprendre ? Quand en réalité, la seule chose que je voulais été déjà dans mes bras. J’étais désolé dans un sens d’être si peu assuré, d’hésiter dans mes gestes et de ne pas savoir quoi faire. Je sais qu’il y avait souvent de grandes évidences, mais moi, j’avais surtout peur du sens de chaque chose. J’avançais dans un monde inconnu, mais si c’était pour lui, être aveugle ne me semblait pas si difficile. ☽ • ☾ ft. Groupe 8_________________ |
Hyun-Ki Jeon
Etudiant
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Profession/Niveau : Bachelor 1 en Musicologie
Clubs : Chorale
Sport de Combat
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Race : Humain
Statut : Sang Pur
Don : Aucun
Baguette : Bois de poirier, Écaille de Salamandre, Flexible, 30 cm
Patronus : Un wallaby
Epouvantard : L'image de Mika mourant devant lui
Gallions : 1193
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#11070 - Ven 5 Mai - 18:36
Let the sun come in ft. Mika Wilde Le 9 avril 2023 J’étais censé le rassurer. J’étais censé être le roc dont il avait besoin de soir, après avoir eu peur. J’étais censé être solide et me montrer digne. Mais il n’en était plus rien. Je m’accrochais désormais à ses lèvres comme une bouffée d’air, refusant de lâcher ce qui me semblait être ma seule façon de me sentir bien, de me sentir heureux. Je n’étais digne de rien. Je l’entraînais vers une chose qui ne devait pas en être. - Parce que… Il voulait des explications. Mais étais-je même capable de les lui donner ? Je savais pourquoi je m’excusais, bien sûr, mais tout me semblait sans intérêt, du moins pour lui. Et j’étais égoïste. Lâche. Faible. - Parce que, me forçais-je, je n’ai pas le droit. Je n’ai pas le droit de te voir comme ça. Je n’ai pas le droit de t’entraîner dans mes travers… Mais… Comment lui dire qu’il était devenu essentiel en si peu de temps ? N’allais-je pas passé pour un fou alors même que je m’en qualifiai moi-même ? Dans tous les cas je ne voulais pas qu’il parte. Je ne voulais plus faire sans cette chaleur si nouvelle qu’il m’avait fait découvrir en quelques heures seulement. Comme la dernière pièce d’un puzzle trop longtemps oubliée, pour la première fois de ma vie, je m’étais senti vivre, trouvant raison et sérénité alors qu’il se trouvait entre mes bras. Ses lèvres, elles, venaient de m’apporter la clé de cette porte qu’il avait ainsi fermé, cette porte de ma rationalité et de mon devoir. Mais il ne partirait pas. Il n’avait jamais abandonné un ami. Il ne m’abandonnerait donc pas moi qui était… Qui était quoi ? Qu’étions-nous ? Je ne m’étais pas posé la question. Tout allait trop vite pour que j’y réfléchisse. Que voyais-je en lui ? Un ami. C’était certain. Mon seul ami, peut-être, presque. Mon meilleur ami, donc. Il en avait pris la place. Mais ce n’était pas tout. Ce ne serait jamais assez pour le définir à cet instant. Je n’avais, après tout, pas besoin de mot. Cela était plus rassurant que de ne rien dire. Il était Mika, mon soleil, Hae. Cela me suffisait. Cela me suffirait toujours. Mes bras, doucement, se refermèrent davantage contre lui alors que je vins enfouir mon visage dans son cou. J’avais besoin de sa chaleur, de son odeur. Les rôles s’étaient comme inversé alors que mes plus grandes peurs semblaient prendre vie sous la forme de l’homme que j’avais attendu toute ma vie. Ce genre de pensée était naïve, niaise même. Je n’en avais rien à faire. A cet instant, il était mon tout, ma seule raison d’être moi. Serrant les dents, je tentai ainsi de résister à cette envie qu’avait mon corps de pleurer, de relâcher cette pression qui m’avait construit durant près de dix-sept ans. Resté de la sorte, silencieusement, je ne relevai la tête qu’à ses mots. Il n’y connaissait rien. C’était peut-être mieux. L’observant, entrapercevant le conflit qui faisait rage en lui, faisant écho à ma propre bataille sans que la cause ne soit la même, je glissai ma main dans son dos, sous son haut. Il n’y avait rien de tendancieux. Rien qui ne puisse pousser à autre chose qu’à sa peau sous mes doigts que je caressai alors, dans le simple et unique désir de le rassurer. - Moi non plus. Finis-je par admettre. Je me l’étais toujours interdit, j’avais fui pour éviter cette finalité qui m’avait rattrapé. Comment, alors, savoir ce que je devais faire, ce que je ne devais pas faire, ce qu’il désirait ou même ce que je voulais ? Non. Cela, je le savais. Je le voulais. Lui seul. Mais il semblait perdu… Si perdu qu’un instant, je baissai les yeux, songeur avant de les relever vers lui pour poser, à nouveau, mon front contre le sien. Je devais être sa lune. Son astre solide que lui seul pouvait faire briller. - J’ai besoin de toi… Soufflai-je à mi-voix en fermant les yeux, tentant de rassembler mes pensées. Je voudrais… Je devrais te dire que je ne veux pas mais… J’ai besoin de toi. J’ai l’impression que… D’avoir respiré pour la première fois quand tu m’as… Quand tu as… J’ai… Cette simple pensée me troublait. Trop pour que je puisse trouver mes mots alors que mes lèvres semblaient vouloir trouver, instinctivement, celles du sorcier, retenu par ma simple et pourtant si douloureuse volonté. - Je… Je veux être ce que tu veux que je sois, Hae… Je veux juste être dans ta vie… S’il te plait… Etait-ce trop demandé ? Je pourrais être ce qu’il désire, sa lune, puis quand il n’en voudrait plus, un meuble, comme j’avais presque trop l’habitude d’être. Je voulais seulement être près de lui et respirer, ne plus fuir, exister. Juste un peu. Juste le temps qu’il serait là. Juste pour ne pas disparaître. |
Mika Wilde
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#11071 - Ven 5 Mai - 19:50
Hybrid Runes ☽ • ☾ Parce que ? Parce qu’il n’avait pas le droit ? Car il n’avait pas à m’entraîner dans ses travers ? Mais quel travers ? J’avouais ne pas avoir fait le raccourcis tout de suite, ne pas avoir fait le lien, du moins j’en avais un, mais si c’était ça… C’était injuste pour lui d’avoir été élevé dans cette idée, « Car je suis un homme ? » demandais-je toutefois avant d’avouer, « Car c’est pas un travers pour moi… C’est… Un droit. », un droit dans mon monde de moldu, un droit dans ma réalité, mais dans la sienne ? Dans la sienne est-ce qu’il y avait seulement une place à ça ? Je vivais dans mon monde, j’étais naïf, mais je n’avais jamais cru qu’il n’y avait qu’une composition à l’amour… Mais est-ce que c’était ça ? Ainsi que nous étions ? Je n’en savais rien, je savais simplement que je ne partirais pas, car je n’abandonnerais pas un ami, alors je n’allais pas commencer avec lui qui était… Quoi ? Qu’était-il ? Pour l’heure j’avais surtout l’impression qu’il était aussi perdu que moi, qu’il se réfugiait dans mes bras et que je ne pouvais rien faire. J’étais juste moi, moi face à un océan visiblement hostile à son bonheur, à son droit le plus basique à vivre. Personne ne l’avait aimé pour le laisser ainsi, pour lui refuser chaque besoin élémentaire. Alors peut-être qu’il me manquait bien des choses, dont la réponse à ce que je voulais qu’il soit, mais ce que je voulais faire pour lui, ça, je le savais. Je ne l’abandonnerais pas, quelque soit le nom qu’il faudrait nous donner, ou pas. Il avait le droit au respect. Un frisson, brutale, inattendu, traversa mon corps, me paralysant un instant lorsque je sentis ses doigts se glisser sous le tissu de mon t-shirt. C’était nouveau ça, c’était… Brulant. Rougissant sans que je puisse réellement lutter, je fus heureusement ramené sur terre par sa voix, par cette réalité la notre. Il se passait trop de choses dont je n’avais pas l’habitude, trop de choses qui me secouaient pourtant avec lui, me déstabilisant. Je ne connaissais rien à tout ça, pas plus que lui. Est-ce que ça me rassurait ? Dans un sens oui, car si je voulais être là pour lui, j’avais encore besoin de mettre un nom sur tout ça et je n’étais pas certain de pouvoir être tout ce qu’il voudrait, pas si vite, pas en étant dans le brouillard. « Je préfère… » avouais-je alors que je reposais mon front contre le sien, me laissant aller alors qu’il avouait avoir besoin de moi. Un besoin allant contre sa volonté, contre ce qu’il devrait dire, mais un besoin quand même, de moi, de respirer, car il venait de reprendre son souffle quand… Quand je l’avais embrassé ? C’était ça ? Sentant ses lèvres me chercher sans jamais dépasser la limite, j’avais l’impression de comprendre, enfin de saisir. Un devoir face au désir. Une interdiction… Car j’étais un homme ? Il voulait être ce que je voulais qu’il soit, il voulait être dans ma vie et… Il me suppliait ? Mon coeur se serra, brusquement, me faisant oublier tout ce qu’il pouvait y avoir autour de nous, tout ce qu’il faudrait… Brisant à nouveau la distance, mes lèvres retrouvèrent les siennes alors que mes bras s’enroulaient autour de sa nuque pour le serrer, pour le garder contre moi. J’avais mal, mal pour lui, mal qu’il doive me demander le droit, l’autorisation d’être dans ma vie alors qu’il faudrait se presser pour le garder avec soi tant il était pression. Entrouvrant légèrement les lèvres, je laissais mes émotions parler alors que ce baiser muait légèrement en quelque chose de moins innocent. C’était toujours sans volonté de plus, simplement, ce baiser mûrissait, appuyait un peu plus cette réalité, celle que je voulais le protéger, je voulais lui donner ce qu’il méritait. Un baiser qui l’autorisait à tout, enfin à tout ce que je pouvais accepter, à ce que mon innocence pouvait permettre, ce qui incluait sa présence. Libérant ses lèvres quand je finis par peiner à reprendre mon souffle, je murmurais contre ce dernier, mon front de nouveau appuyé sur le sien, « Ne me réclame pas ça s’il te plait… Ne demande pas ce que tu aurais du avoir le droit d’avoir… », de l’amour, de l’attention, une existence. « Je te prends déjà depuis le début, tout entier… Je veux pas que tu sois ce que je veux Dal… Je veux être avec toi, comme depuis le premier jour… Je veux pas d’une version différente de toi, juste toi, celui que tu voudras me donner… », caressant un instant ses cheveux, mes mains glissaient des sa nuques à ses épaules avant que je ne me recule légèrement sans pour autant me défaire de sa prise. « J’ai aucun droit sur toi, aucun droit de te demander de changer… Ça serait injuste pour toi d’attendre ton bonheur, de vouloir te rendre heureux et juste vouloir te changer pour te garder… C’est… C’est déjà pas juste et… Je veux juste être avec toi, qui que tu sois… Car j’aime celui que tu es Hyun-Ki, t’es… T’es déjà dans ma vie… Et ça changera pas ! » assurais-je, même si ma méconnaissance de ça, de ce que cette soirée impliquait était évidente. « Je sais juste pas… Ce qu’on est censé faire et… J’ai… J’ai jamais embrassé personne… Je… Enfin… J’ai jamais eu de… J’ai jamais eu envie de le faire et… Enfin… C’est… La première fois… Et… », je m’embourbais, très clairement. Mes joues étaient rouges, comme le bout de mes oreilles et j’avais baissé les yeux, ayant peur de ce que mon cerveau pourrait dire qui ne serait pas correcte, « Je… Je sais pas ce qu’on est censé faire maintenant surtout Dal… Je sais juste que je veux pas… Enfin que j’aimerais pas que ça s’efface… », j’avais recommencé à m’emballer dans un sens, mais sur un sujet loin d’être maîtrisé, tout comme ce que je voulais. Je voulais juste son bonheur. ☽ • ☾ ft. Groupe 8_________________ |
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#11100 - Ven 5 Mai - 23:35
Let the sun come in ft. Mika Wilde Le 9 avril 2023 Doucement, j’hochai la tête. Sans répondre véritablement. C’était en partie pour cela, oui. Il était un homme. Ajouté d’un sang mêlé. Tout ce que mes parents refuseraient en bloc sans que je ne puisse même espérer un jour plaider ma cause. - Pas chez moi. Murmurai-je alors, presque douloureusement. Pas dans ma famille, dans ma vie, dans mon éducation. C’était incompatible avec ce que l’on attendait de moi, avec la bienséance même qui m’avait été inculquée. En cédant à cette pulsion, à ces envies devenues besoins à son contact, j’avais cédé au risque de me faire renier, de voir ma famille me tourner le dos. Mais il n’avait pas besoin de le savoir ou que j’en rajoute. Tout était déjà suffisamment… Difficile. Tout, sauf cette aisance que son contact m’apprenait. Je n’avais pas l’habitude des contacts. Quels qu’ils soient. Mais son contact, son seul contact, lui, me semblait inné, comme instinctif. Ainsi le prouvèrent mes doigts qui se glissèrent sous son haut, caressant la peau de son dos. J’aimais cette sensation. C’était définitif. Et les rougeurs qui vinrent s’installer sur ses joues ne firent qu’affirmer cela. Je n’y connaissais rien, autant que lui, mais j’aimais cela. Malgré moi. Toujours malgré moi. J’avais besoin de lui. Contre ma volonté, contre celle de toute ma famille certainement, j’avais appris à avoir besoin de lui. Mais parce que j’avais besoin, parce que je savais ou plutôt j’étais convaincu que cela ne devait pas être, que cela ne pourrait pas être et que cette contre nature finirait par cesser, contre mon gré, malgré tout, malgré ce qu’il disait… J’avais ressenti ce besoin, celui de lui demander, de le supplier de me garder près de lui. J’acceptais d’être ce qu’il désirerait. Un ami, un meuble, plus… Mais je voulais rester, je voulais respirer. Je m’attendais à bien des réponses, à bien des réflexions. Mais je ne m’attendais pas à cela, quand bien même je pouvais en avoir envie. Ses lèvres retrouvèrent finalement le chemin des miennes, m’arrachant un soupir de sérénité alors que ses bras s’enroulaient autour de mon cou. Je retrouvai mon souffle, ma sensation de liberté dans ce baiser. Un baiser qui devint différent… Trop pour que je puisse y résister. Instinctivement, j’y répondis alors. Ma main plaquée contre son dos, désirant seulement le garder contre moi, contre mon corps entier, je lui offris ce que je pouvais, mes lèvres, ma chaleur. Une chaleur qui, soudain, se trouvait être différente, tout autant que ce baiser, d’ailleurs. Elle se concentrait… Bas. Plus bas que mon cœur… Et… Les joues teintées d’un rose significatif, l’arrêt de ce baiser, à défaut de me soulager, me permit au moins de penser à autre chose. Son front contre le mien, ma main le retenant toujours trop près de moi, je fronçai doucement les sourcils. Ses mots me brisaient autant qu’ils me consolidaient. Un paradoxe auquel je n’arrivais pas à échapper alors que je l’observais, que je l’écoutais sans geste ni parole. Je n’arrivais pas à définir les sentiments que m’apportaient ses paroles. Était-ce du soulagement ? De la peur ? De l’a… Non. Pas ça… Sentant ses caresses dans mes cheveux descendre jusqu’à ma nuque, mon corps entier se couvrit, de nouveau, de frissons. Mes lèvres, entrouvertes, je l’observais, presqu’hagard. Si… De l’amour. C’en devenait évident, trop pour mon corps ou mon esprit. Et il n’arrangea rien, continuant de parler jusqu’à m’arracher une larme roulant sur ma joue. Je me sentais… Entier. J’existais. Il m’offrait une chose inestimable, qu’il ne pouvait pas imaginer. La seule chose qui pouvait me faire rendre les armes, ces dernières que je tenais encore malgré tout. Des armes alors enterrée par son trouble de plus en plus visible qui venait me heurter par leur simplicité autant que par leur naïveté. Une naïveté que je partageais, certes, quoiqu’il me semble peut-être encore moins avancé sur cela. A son contraire, j’en avais déjà eu envie. Pas de la sorte. Pas de manière à ne pas pouvoir résister. Mais je savais ce que cela faisait… Je pensais savoir. Quittant son haut pour glisser mes mains autour de son visage, je soufflai doucement lorsqu’il eut fini de parler. J’avais l’impression que nos rôles s’inversaient à chaque instant, comme si nous arrivions à nous compléter sans commune mesure. - Hae… Lui murmurai-je. Ca ne s’effacera pas. Je n’y arriverais pas, je ne pourrais pas faire comme si rien ne s’était passé. Pas sans fuir à nouveau. Et on fera… Qu’est-ce que l’on pouvait faire ? Qu’est-ce que l’on devait faire ? Je n’avais pas la réponse à ces questions. Quand bien même je désirais le soulager, l’aider à comprendre, à avancer, j’en étais incapable. Un instant, d’ailleurs, me sentis-je de nouveau faible et lâche, avant que je ne tente, pour lui, de reprendre le contrôle, ou plutôt le non-contrôle. C’était mal. Dans mon monde. Mais sa douleur était telle que je me refusais à le faire souffrir par ces mots, par mes pensées. Je préférais encore céder, me flageller seul plutôt que lui faire subir mes pensées. J’avais besoin de lui quoique cela puisse être… Alors qu’est-ce que cela changerait que je le dise ou non ? - On fera petit à petit... Finis-je par prononcer. Comme tu en as envie. Car il restait le plus important à mes yeux. Comme tu le ressens. Après tout, tout avait été jusque là instinctif, comme mes lèvres qui reprirent possession de celle de Mika, tentant de lui transmettre tout ces sentiments qu’ils provoquaient en moi. - Ne t’inquiète pas… C’était la dernière chose que je voulais. Il méritait la douceur, le bonheur, la sérénité. Tout ce qu'il m'apportait, en somme. Rien d'autre. |
Mika Wilde
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#11103 - Sam 6 Mai - 1:02
Hybrid Runes ☽ • ☾ Je n’aimais pas son monde, non pas en tant que tel, mais car il avait pu lui prendre sa vie, sa joie, son bonheur et le fait qu’il pleure, qu’une larme s’échappe de ses yeux à mesure que je parlais, que je refusais de le changer, ma me fit mal. Car si c’était douloureux, c’était qu’il n’avait jamais eu à faire à la tolérance et si ça le soulageait… Alors ça revenait au même et je n’arrivais pas à l’imaginer comme tel. C’était injuste, injuste pour lui, pour sa vie, pour son bonheur, mais je ne pouvais rien faire de plus que l’accepter, que lui ouvrir toutes les portes, même celle que je n’avais jamais ouverte et qui m’impressionnait autant qu’elle m’angoissait. Glissant mes mains sur les siennes, je serrais légèrement ses doigts lorsqu’il m’assura que ça n’effacera rien, qu’on ferait les choses petit à petit, à mon envie, à mon rythme. Mais lui dans l’histoire ? Étais-je à ce point si petit ? Si jeune dans ce monde ? Cela dit, deux ans de différence, à notre âge, dans notre monde, ça pouvait changer bien des choses et il serait stupide de l’ignorer. Il avait peut-être plus de recule sur les choses, sur le monde, même si nous partions presque du même niveau. Hochant la tête, j’allais lui souffler ma reconnaissance lorsqu’il toucha à nouveau mes lèvres des siennes volant une partie de mon âme, de mon coeur à mesure que nos souffles se perdaient. J’étais bien, à ce moment, sous l’assaut de ses sentiments qu’ils n’osaient dire, tout comme moi sans doute, car même si le fait d’embrasser quelqu’un aurait du déclencher une vérité, j’étais jeune, ignorant et encore trop effrayé par certains mots que je ne pouvais balancer à la légère. J’étais naïf, mais j’évoluais dans un monde adulte, un monde que je comprenais plus ou moins bien, mais où je savais qu’il n’était pas intelligent de parler trop vite. « Merci… » soufflais-je avant de sourire contre ses lèvres et de mettre un peu de distance entre nous, me pinçant un instant les lèvres avant de dire, pas franchement sûr de moi, « Mais ça devra être aussi comme tu le ressens, je veux dire… Y’a pas que moi, y’a toi et on part de zéro toi et moi, alors… On le fera comme on le ressent, ensemble, en tenant compte de l’autre ! », même si j’avais des doutes sur sa capacité à le faire, à accepter de se mettre au premier plan, mais, « Penses aussi à toi, t’as autant de droit que moi… », je ne voulais pas d’une balance déséquilibrée dans cette relation, dans ce que nous étions sans que je puisse encore le nommer. Je ne voulais pas passer avant lui, même si c’était rassurant de savoir qu’il ne se passerait rien que je ne veuille pas, mais… L’inverse était sans doute possible, voir même réel. Glissant à nouveau contre lui, je nichais ma tête dans son cou, à l’abris du monde, non sans lier mes doigts aux siens. La journée était éprouvante, mon coeur et mon esprit retournés, mes joues toujours brûlantes à son contact, mais j’étais bien, j’étais exactement là où je devais être, « Je veux effacer personne pour exister, surtout pas toi… », on l’avait déjà assez forcé à le faire comme ça, même si cette pensée, je la gardais pour moi. Comme je gardais encore le sens que je voulais donner à tout ça, car… Même si c’était évident, même si il n’était pas un mirage, si il n’était pas une ombre, il venait d’ouvrir brusquement une porte dans mon coeur, et j’avais besoin de ce temps, même infime, pour accepter tout ce qu’il pourrait y avoir comme changement. Il n’était plus un ami, enfin si, car je refusais qu’il cède cette place, qu’il la perde. On pouvait être plusieurs choses, mais un petit ami ? Un amoureux ? C’était nouveau, c’était un pas en avant qui bien qu’il me galvanise, m’effrayait encore. Je savais déjà que je voulais pouvoir avancer avec lui, que ses lèvres avaient un goût différent, que son parfum savait tourner en moi pour emplir mes poumons. Oui, je savais aussi que son contact, quand il était plus poussé, provoquait en moi une chose explosive et destructrice. Je savais déjà bien des choses, il me restait à simplement accepter que je sortais de l’enfance, réellement, pour lui, pour lui offrir le meilleur et pour me compléter au travers de son âme. ☽ • ☾ ft. Groupe 8_________________ |
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#11141 - Sam 6 Mai - 16:22
Let the sun come in ft. Mika Wilde Le 9 avril 2023 Je n’avais plus envie de réfléchir ou même de comprendre les choses. J’avais seulement envie de me sentir bien, serein, en sécurité. Et là, près de lui, c’était exactement ce que je ressentais. Un sentiment dont je ne voulais, pour rien au monde, voir la fin. Et pour éviter cette fin, pour qu’il ne prenne pas peur, pour qu’il ne puisse pas se lasser, j’étais prêt à tout. A devenir ce qu’il voudrait et surtout à faire ce qu’il voudrait. Je ne savais pas où ce chemin pourrait réellement mener. Le devoir et cette chappe de plomb ne serait jamais loin, malgré tout. Mais je voulais tout de même essayer, avancer. Juste avec lui. Pour continuer à connaître ce qu’il me faisait découvrir. Alors, et pour gouter encore à cette légèreté, mes lèvres s’unirent à nouveau aux siennes afin de lui offrir ce que je possédais. Bien peu de choses, à vrai dire, d’après moi. Il était un homme, un sang mêlé. Jamais je ne pourrais lui offrir ce qu’il méritait. Mais je refusais de penser à cela. Pas maintenant. Pas lorsque mes bras l’entouraient, désirant le protéger de tout le mal que j’étais. Et il me remercia. Pourquoi ? C’était à moi de le remercier. Comprenait-il au moins combien en un mois, un seul mois, trente très court jours, il m’avait appris bien plus qu’en des années ? Comprenait-il qu’il était la première personne que je ne fuyais pas malgré tout ? Qu’il était la première personne à faire attention à qui j’étais ? Le laissant remettre un peu de distance entre nous, je déposai ainsi mon regard sur lui. Si je paraissais toujours aussi froid et distant, mes yeux ne mentaient pas sur le changement qu’il avait déclenché en moi, sur le déclic qui s’était opéré par la force des choses passées durant cette soirée. Il voulait que je pense à moi, autant qu’à lui. Un instant, je baissai les yeux. Dire que je ne le voulais pas été faux, évidemment. Que l’on prenne conscience de mon existence, de ce que je pouvais vouloir, de mes désirs autant que de mes peurs avaient toujours été presqu’un rêve face à des adultes qui avaient toujours préféré me faire obéir que prendre en compte que je ne voulais rien de ce qu’ils « m’offraient », quand bien même je me pliais à leur volonté sans rechignement aucun, quand bien même je serais toujours le bon fils obéissant que j’avais pu être. Mais… Je ne savais pas comment faire sans craindre de prendre trop de place, de l’écraser car après tout, c’était bien pour cela que l’on ne m’avait jamais vraiment pris en compte. Je ne devais pas prendre la place de ceux qui le méritaient - D’accord… Soufflai-je malgré tout, peu convaincu et bien peu confiant quant à ce sujet. Mais puisqu’il le voulait… J’essaierais. Le laissant de nouveau glisser contre moi, je refermai l’un de mes bras autour de lui afin de serrer sa main dans la mienne, comme une ancre qui me maintenant dans notre réalité, douce et sereine, à l’abri de mes peurs et de mes doutes. Posant mes lèvres sur sa tempe, la tête tournée vers lui, j’hochai doucement cette dernière. Il ne voulait pas m’effacer… Et il ne savait pas combien imaginer qu’il ne le veuille pas, imaginer que j’existe aux yeux de quelqu’un autrement que comme une marchandise me faisait du bien. - Je resterais là. Lui murmurai-je sans bouger. Là, comme j’étais, comme il me voyait, comme je voulais être. Le serrant d’avantage, je fermai doucement les yeux. - Tu devrais dormir… Repris-je à mi-voix, apaisé comme je ne l’avais jamais été. Je ne bougerais pas. Je n’en avais plus envie, plus la force ni le courage. Je voulais juste… Rester là. Et lui rendre ce qu’il m’offrait. Mon bonheur, ma joie, mon soleil. - Hae ? Repris-je malgré tout une dernière fois. Ne me remercie plus… S’il te plait. Parce que je trouvais cela inutile, faux et hors de tout propos. Et qu’un soleil n’aurait jamais à s’excuser d’illuminer la vie des autres. Jamais. |
Mika Wilde
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#11147 - Sam 6 Mai - 18:09
Hybrid Runes ☽ • ☾ Fermant les yeux au contact de ses lèvres, je m’étais déjà un peu plus recroqueviller, comme si mon corps venait réclamer son du, comme si la nécessité c’était faites plus importante. Il resterait là, il ne partirait pas. Hochant la tête contre son coup, je relevais légèrement cette dernière lorsqu’il m’appela, me demandant de ne plus le remercier. Ouvrant la bouche pour protester, j’eus rapidement l’impression que c’était inutile, que je n’aurais pas gain de cause ce soir. « D’accord. », soufflais-je avant de fermer les yeux, guider par sa chaleur et son souffle et… De m’écrouler bien plus rapidement que je l’aurais cru. Mon corps s’était fait lourd, terriblement, quoi que c’était relatif vu mon poids. Sombrant sans lutter, je ne sus combien de temps j’avais fini par dormir, mais c’est le froid qui m’avait réveiller, un frisson plus important qu’un autre. Balayant la pièce pour essayer de retrouver un peu de sens dans cette nuit, dans mes pensés, je peinais à garder les yeux ouverts, à réunir assez de force pour rester connecter à ce qui m’entourait. Contre moi, Hyun-Ki, endormit, du moins je crois. Ce qui était à son contact ne craignait pas le froid, au contraire, malheureusement, ce n’était pas tout mon corps qui pouvait en bénéficier, alors après un effort qui me sembla intense, je pivotais pour le faire basculer le plus en douceur possible. Ce qui ne fut pas un franc succès au vu de mon degré de fatigue et d’incompétence. Il était plus lourd que moi et… Je l’avais réveillé… « Pardon… » soufflais-je d’une voix rauque. « J’ai froid… Je voulais juste plus avoir froid… » ajoutais-je dans une logique absolue qui ne pouvait être remise en cause. J’avais juste pas assez de neurones active pour prononcer des choses plus intelligente. M’allongeant donc contre lui, je collais le plus possible son corps, comme pour m’assurer que sa chaleur réussisse à me parvenir non sans avoir réajusté la cape sur nous le temps d’y arriver. C’était mieux, bien mieux et… Je finis par sombrer à nouveau, complètement contre lui, emmêlé même à ce niveau. Mais j’avais chaud, j’étais à ma place, entièrement. Une place que je gardais jusqu’au levé du soleil, jusqu’aux premières lueurs et leurs rayons frappant les fenêtres pour enfin commencer à réchauffer l’espace. Me sortant de ce nouveau coma, j’entrais lentement en mouvement, réalisant dans les bras de qui j’étais, me souvenant peu-à-peu de ce qui s’était passé cette lui, le mauvais, comme le bon, surtout le bon. Alors, avant de peut-être me risquer à quelque chose d’interdit, je soufflais contre la peau de son cou, « C’était réel… Cette nuit ? », la voix toujours aussi rauque, en grande partie car je n’avais pas encore complètement émergé, je voulais être sûr que je n’ai rien inventé, je voulais être sur que ce que j’avais imaginé n’était peut-être pas un fantasme, celui d’un esprit ayant peut-être beaucoup trop mûri. Si c’était vrai, alors il y aurait de grave, mais si c’était mal, alors j’aurais eu pour lui des intentions qu’il me faudrait taire et… J’étais pas franchement doué pour ça. Pour garder les choses pour moi. ☽ • ☾ ft. Groupe 8_________________ |
Hyun-Ki Jeon
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#11155 - Sam 6 Mai - 19:21
Let the sun come in ft. Mika Wilde Le 9 avril 2023 Au moins n’avait-il pas pris beaucoup de temps pour s’endormir. Les événements de cette soirée avaient, en effet, eu raison de moi. Réveillé au beau milieu de la nuit, troublé et davantage encore ensuite, mon corps ne réclamait bientôt plus qu’une chose : du sommeil. Mais ce ne fut, comme promis, que lorsque je sentis la respiration de Mika s’apaiser qu’enfin je me permis de m’endormir, profondément. Mais la nuit n’allait certainement pas s’arrêter là et c’est difficilement, après avoir senti un léger choc, que j’ouvris de nouveau les yeux pour observer autour de moi, sourcils froncés de fatigue. Mika était là… Il avait bougé. Parce qu’il avait froid. Une raison valable. Bien sûr. Et qui ne m’étonnait pas, à vrai dire. Son corps m’avait apporté bien assez de chaleur pour que je ne ressente pas le froid, mais maintenant qu’il avait bougé… Je ressentais un manque, un froid qui tendait à me réveiller encore un peu plus. Un froid qui, heureusement, ne dura pas assez pour m’éveiller entièrement, le sorcier se couchant contre moi, la cape nous recouvrant. Instinctivement, mon bras passa autour de lui, comme pour le garder un peu plus, comme dans un rêve dont je refusais de voir la fin. Et à nouveau, lorsqu’il fut endormi seulement, je me rendormis. Simplement. Sereinement. La nuit se termina finalement. Une nuit courte, trop courte pour moi alors même que je n’étais pas un gros dormeur. Doucement éveillé par les rayons du soleil qui baignait le vestiaire, j’ouvris les yeux, lentement. Où étais-je ? Ah. Oui… Les bruits dans le dortoir… Nous étions venus nous réfugier dans les vestiaires. Rainy, d’ailleurs, avait trouvé refuge contre Mika… Mika… Clignant des yeux, je ne bougeai pas. Il semblait encore endormi contre moi. Les souvenirs de la nuit me revenaient en tête… Troublé, perturbé par tout ce qui avait pu se passer, une crainte venait se loger dans ma gorge, dans mon ventre, sous la forme d’une boule douloureuse. Je n’avais pas rêvé. J’en étais sûr mais… La nuit passée allait-elle tout changer ?... Il ne fallut pas longtemps pour que je sente le sorcier s’éveiller entre mes bras toujours refermés autour de lui. Ce fut sa voix qui me fit, enfin, bouger, doucement. Était-ce réel… Deux choix s’offraient à moi. La raison, qui me pousserait à lui mentir, à feindre de ne pas comprendre pour le laisser reprendre sa vie normale. Ou cette irrationalité qui me poussait à baisser la tête vers lui. Une irrationnalité qui me poussa à ne pas répondre ou seulement par un baiser. Un seul et chaste baiser que je vins lui voler, comme la seule chose qui me permettrait de lui donner une réponse, paradoxalement. Ce n’était peut-être pas la chose à faire. Peut être une énorme erreur que je lui imposais mais… C’était la seule chose que je pouvais. - Tu n’as pas eu trop froid ? Demandai-je finalement, libérant ses lèvres pour poser les miennes contre son front sans même le délivrer de mes bras de peur qu’il ne s’échappe. |
Mika Wilde
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#11162 - Sam 6 Mai - 20:35
Hybrid Runes ☽ • ☾ Est-ce que j’avais rêvé ? Est-ce que cette nuit avait été réelle ? Oui… Ce fut du moins ce que je compris lorsque ses lèvres vinrent kidnapper chastement les miennes, m’arrachant un frisson au passage. C’était réel… Et ça me rassurait au point que j’affichais un sourire stupide, large et que je dus mettre m’étirer à la façon d’un chat pour chasser cette vague de bonheur. Enfin chasser, c’était surtout un signe, celui d’un trop plein d’émotion. Ce n’était toujours pas parfaitement clair, mais j’en voulais plus, je voulais mettre un mot sur ce qu’il venait de me donner pour pouvoir le chérir, le protéger. « Un peu… Mais ça allait dans tes bras… », soufflais-je en fermant les yeux lorsqu’il déposa ses lèvres sur mon front. J’étais dans ses bras, les miens étaient contre ma poitrine, du moins jusqu’à ce que je ne les glisse autour de sa taille pour épouser son torse alors que mes lèvres parsemées son cou de baiser léger. « Ça va ? » demandais-je avec douceur et légèreté dans la voix, même si on pouvait y sentir une ombre, celle des raisons de notre présence ici et du fait qu’il faudrait peut-être rentrer et faire exploser notre bulle, celle qui me rassurait définitivement trop pour que je veuille que ça change pour le moment… Et puis mes lèvres remontèrent sur la ligne de sa mâchoire, instinctivement, jusqu’à retrouver les siennes, jusqu’à ce que je lui vole son souffle, que je lui donne le mien. Ma fatigue se dissipant d’elle-même à mesure que mon coeur battait de plus en plus fort dans ma poitrine jusqu’à ce que je finisse par manquer d’air. Ce que j’ignorais encore hier me semblait terriblement naturel avec lui, terriblement bon et important aujourd’hui. Était-ce normal ? Je n’allais pas vraiment me poser la question, d’autant que j’avais d’autres réponses à trouver avant, d’autres perceptions à saisir. « Est-ce qu’on peut rester encore un peu là ? » demandais-je finalement, caressant sa peau de mon nez pour venir nicher mon visage dans son cou, à nouveau. « J’ai pas envie d’y retourner, pas tout de suite… », pas envie de découvrir les raisons de notre fuite, de reprendre contact avec la réalité. C’était pas tant que j’avais peur que ce qu’il se passait ici explose, car il avait répondu, je n’avais pas rêvé et je lui faisais confiance, je savais qu’il ne me manipulerait pas, mais si on y retournait, je verrais sans doute les gens que j’avais fuit par peur, je verrais sans doute des choses qui assombriraient ma joie et… J’étais quelqu’un d’heureux, quelqu’un qui voulait juste faire le plein, celui de son être avant de devoir affronter le reste. Est-ce que je savais déjà que ce qui venait de se produire ne devrait rester qu’entre nous ? Oui. Instinctivement j’avais compris le prix, car il avait eu à le payer toute sa vie et que je n’étais pas en droit de décider pour lui. Je savais que c’était sous la lumière de la lune qu’on aurait une place et je n’étais pas dérangé par ça, d’autant que je n’étais pas encore pleinement conscient de mes sentiments, de ce que je voulais de lui, de ce que je pourrais prétendre. Alors, j’avais compris, oui. Et ça ne changeait rien. ☽ • ☾ ft. Groupe 8_________________ |
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#11167 - Sam 6 Mai - 21:22
Let the sun come in ft. Mika Wilde Le 9 avril 2023 A la vue de son sourire, mes lèvres s’étirèrent légèrement. C’était plus fort que moi. J’aimais le voir sourire. C’était un fait qui avait toujours existé. Presque depuis le premier jour où j’avais rencontré son soleil. Aujourd’hui ne faisait ainsi que le confirmer. Au moins n’avait-il pas eu trop froid. Tant mieux. J’avais pu lui servir à cela. Cela m’allait donc. Mon souffle apaisé, mon cœur, lui, battait dans ma poitrine alors qu’il venait glisser ses bras autour de moi, plus près encore qu’il ne l’avait été, que ses lèvres se glissaient dans mon cou, faisant parcourir mon corps d’une sensation particulièrement étrange, chaude et si agréable. L’appuyant légèrement plus contre moi à sa question, je soufflai d’aise, presque malgré moi. - Oui… Murmurai-je. Oui. J’allais bien. Loin de tous les nuages qui noircissait ma vie. J’allais bien ici et maintenant, près de lui, dans ses bras. Il ne pourrait en être autrement. - Parce que tu souris. Lui soufflai-je alors avant qu’il ne me vole mon souffle, mon esprit. J’étais perdu. Je n’arrivais plus à réfléchir convenablement. Ses baisers faisaient naître en moi un sentiment encore différent de celui de la veille. Je luttai, encore, pourtant contre lui, contre moi. Mais rien n’y faisait. Je me perdais dans ses bras, contre ses lèvres avec toute l’envie que je pouvais avoir. Cette envie d’être à lui, qu’il soit à moi, d’exister dans ses yeux. Une envie qui se matérialisa par mes lèvres s’entrouvrant légèrement, lui offrant davantage encore, mon cœur autant que mon désir de rester là, ici et maintenant. Un désir qu’il semblât partager, me demander si nous pouvions rester là. Il nous faudrait pourtant rentrer, bientôt. Mais moi non plus, je n’avais pas envie d’y retourner, de retourner à la réalité de Poudlard, de nos obligations et de me séparer de lui. Je n’étais pas prêt, pas encore, à quitter ma lumière. - Oui… Soufflai-je avant que mes mains ne s’activent à nouveau. L’une se glissa dans ses cheveux, gardant son visage près de moi, dans mon cou, tandis que l’autre reprenait une place que je n’avais que trop peu exploré, dans son dos, sous son t-shirt. Là, caressant sa peau du bout de mes doigts, je soufflai alors. - Je n’ai pas envie que ça s’arrête… Admis-je à mi-voix, conscient que tout aurait une fin malgré notre refus mutuel de bouger. Je me sens bien… Baissant le regard vers lui, libérant sa tête, je soufflai alors, lui volant un énième baiser avant que mes lèvres n’imitent les siennes, venant se poser dans son cou. Simplement. - Tu sens bon… Avais-je au moins conscience de ce que je disais ? Pas vraiment. Encore légèrement vaseux de la nuit, troublé de la veille, de ce matin, de ses lèvres et de cette peau que je caressais, je ne faisais que dire ce qui me passait par la tête. Un fait rare qui n’apportait pas forcément du bon. Ce n’était pas convenable, mais qu’est-ce qui pouvait l’être lorsqu’il était dans mes bras ? |
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#11181 - Sam 6 Mai - 23:34
Hybrid Runes ☽ • ☾ Il allait bien… Car je souriais… Ce simple fait fit s’agrandir ce dernier, comme si c’était encore possible. J’arrivais à le rendre heureux, à faire quelque chose pour son bonheur et ça me remplissait de joie. Retrouvant ses lèvres dans un baiser plus intense, je lui cédais autant de terrain que lui, découvrant sa passion au travers de la mienne, bien que cela soit sans doute maladroit. Je m’en fichais, je voulais simplement de ça, de lui, d’encore un peu de temps avec lui, loin de tout… Ce qu’il m’accorda. À nouveau un sourire, à nouveau l’envie de rester contre son corps, de profiter de ses mains sur mes cheveux, de ces frissons qu’il m’arrachait sans que je n’en comprenne le sens. J’aimais simplement ça, le fait d’être ensemble, de partager les mêmes pensées, d’être à l’abris, avec lui. C’était étrange d’en arriver là, de découvrir ça ainsi. Quoi que c’était sans doute normal. Beaucoup diraient même que j’étais en retard, qu’à 16 ans, j’aurais déjà dû avoir mes premiers émois, mais… C’était toujours une question de rencontre non ? D’une personne préciser à un moment donné et… J’étais bien, comme lui, frissonnant malgré moi lorsqu’il glissait à nouveau ses doigts sur ma peau, lorsqu’il avouait ne pas vouloir que ça s’arrête. Nous nous complétions, mais au delà de ça, il me faisait réagir bien plus violemment que je l’aurais cru, que je pouvais le croire en fait. Répondant à nouveau à ses lèvres, je me surpris à tendre le cou lorsqu’il glissa ses lèvres le long de ma mâchoire, lorsqu’il embrassa mon cou, soufflant quelques mots que j’eus du mal à percevoir. La raison ? À l’instant où il posséda ma gorge, un choc électrique traversa mon corps, me faisant légèrement me cambrer alors que l’air sortait plus violemment et bruyamment de ma gorge. Une plainte, non, pas vraiment, plus un son que je n’avais jamais émis, qui trahit la vague qu’il venait de provoquer en moi et qui me laissa à nouveau rouge, légèrement tremblant. Que s’était-il passé au juste ? Quelle était réellement cette sensation et pourquoi elle brulait autant dans mes veines. Si je devais le décrire, je dirais que c’était comme une absence durant laquelle mon cerveau avait explosé, une absence me faisant m’accrocher à lui alors que mon bassin retrouvait une distance plus raisonnable avec le sien. « Je… Je… » soufflais-je le coeur battant, gêné par cette réaction que je n’avais jamais connue et par ce qu’elle continuait à provoquer en moi. « Pardon… », ajoutais-je les joues carmin, le cou un peu moins offert, comme le reste. Était-ce normal ? Je n’avais aucun désire, si ce n’est celui de le rendre heureux, alors c’était quoi ça ? Pourquoi avais-je… Gémit ? Pourquoi m’étais-je montré aussi sensible, aussi vite, sur une zone dont j’ignorais en réalité l’importance ? « Je sais pas pourquoi j’ai… Je sais pas pourquoi j’ai fait ça… » assurais-je alors. J’étais gêné, mal assuré et pourtant je ne bougeais pas d’un millimètre, je ne bougeais pas de lui, de son contact, je cherchais juste à comprendre ce qui avait pu se passer. ☽ • ☾ ft. Groupe 8_________________ |
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#11197 - Dim 7 Mai - 12:05
Dernière édition par Hyun-Ki Jeon le Dim 7 Mai - 13:44, édité 1 fois
Let the sun come in ft. Mika Wilde Le 9 avril 2023 L’instinct était une chose spéciale, une chose qu’il ne fallait pas sous-estimer. Sans vraiment réfléchir ni à mes mots, ni à mes gestes, m’évitant ainsi certainement un recul certain par rationalité, j’avais été trouvé ses lèvres, descendant les miennes jusqu’à sa mâchoire, jusqu’à son cou. Je ne cherchais rien, pas vraiment. Je voulais seulement le faire frissonner comme il avait pu me le faire, profiter de l’avoir encore un peu, juste pour moi, pour mon bonheur. Avais-je alors pensé que mon instinct se ferait plus pressant ? Que le sien réagirait ? Non. Pas vraiment. Mais tout, en lui, provoqua une vague dévastatrice en moi. Rien ne m’avait échappé. Ni ce cou qu’il m’offrait. Ni ce gémissement. Ni même son bassin plus proche, trop proche, du mien. Il m’avait fallut une demi seconde pour réagir. La chaleur s’était alors rependue dans mon corps, me faisant soupirer d’aise. Un peu trop. Plus silencieusement et pourtant tout aussi chaudement. Une sensation étrange que je connaissais mais que j’avais toujours essayé d’ignorer. Une sensation qui me prenait désormais à la gorge. Conscient que je n’avais pas calculé cela, que je ne m’y étais pas préparé. Conscient que j’avais entre les bras un homme bien plus novice que je ne l’étais, je m’étais alors stoppé, difficilement. Je… J’avais envie de l’entendre. Encore une fois. Comme ça. Cette chaleur qu’il avait fait naître en moi ne connaissait rien d’égale. Je désirais la retrouver. Encore une fois. Mais… Le souffle plus court, les yeux posés sur lui, je l’observai. Il n’allait pas « bien ». Ses joues rouges autant que ses bégaiements m’indiquaient que je ne devais pas recommencer, que j’avais été trop loin sans réellement comprendre où était la limite que j’avais pu franchir, n’imaginant pas réellement l’effet qu’avait pu avoir ce baiser. Soudain, plus qu’une vague d’envie, de plaisir, je regrettai. Baissant les yeux sur lui, je ne savais pas réellement quoi faire. Quoi faire pour le rassurer, pour retrouver son sourire. - Ne t’excuse pas. Murmurai-je, sourcils légèrement froncés. C’est… C’était normal, du moins de ce que je pouvais en savoir. Mais je ne pouvais pas lui dire sans risquer d’admettre que cela m’avait plu, que ce qui le gênait actuellement m’avait grisé au point que mon esprit, un instant, s’était embrumé. - C’est ma faute. Soufflai-je alors sans même me reculer, la force de me défaire de son étreinte me manquant. Je suis désolé. Je n’aurais pas dû te… faire ça. Les mots étaient difficiles. Comme s’ils rendaient les choses, les évènements plus réels, je n’arrivais pas à prononcer ce qui était pourtant une réalité. Embrasser. Câliner. Etreindre. Je n’arrivais pas à le dire, pas sans avoir peur des conséquences, quand bien même il n’y en aurait pas plus que toutes les limites que j’avais pu franchir ce soir. - Je ne recommencerais plus… Et pourtant, j’en avais envie. Bien plus que cela. Sa voix, son corps près du mien… La simple pensée de cette réaction me compliquait la tâche de contenance et de bienséance. Mais je le respectais, je ne voulais que son bonheur. Et il me semblait si mal que… Que jamais je ne forcerais les barrières de son être. Quand bien même j’en aurais envie. J’étais là pour lui. Pas l’inverse. - Pardon… Murmurai-je alors de nouveau, posant mon front contre le sien. Ca n’arrivera plus… _________________ I don't know how I should say it You make me feel a feeling that I've never felt before That only makes me want it more 'Cause I'm nobody's but yours |
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#11201 - Dim 7 Mai - 13:01
Hybrid Runes ☽ • ☾ Perdu, clairement, je sentais pourtant quelque chose d’évident, de douloureux, à nouveau. Lorsqu’il s’excusa, souligna qu’il n’aurait pas du me faire ça, une partie de mon âme rua, se débattit. Je… Je voulais qu’il le fasse. Je voulais qu’il recommence, je savais simplement pas pourquoi j’avais agis comme ça. Je ne savais simplement pas si c’était normal, si j’avais le droit ou si c’était… L’inconnu, enfin non, l’incompréhension me faisait peur, mais pas ce qu’il venait de faire… « Recommence ! » soufflais-je un peu précipitamment alors qu’il affirmait que ça n’arriverait plus. Rougissant à nouveau, je posais mes mains sur ses joues, reculant son visage pour le regarder et… En fait je ne sais pas si j’essayais de le rassurer alors que j’étais moi-même dans le brouillard, mais… « Je… J’ai jamais eu ce genre de réaction et… Je comprends simplement pas comment tes lèvres sur mon cou ont pu… », rougissant à nouveau, le coeur battant, j’avais baissé les yeux, un instant, mal à l’aise, mais pas par rapport à lui, ce qu’il venait de faire, mais par rapport au fait que je devais parler d’une chose qui me dépassait encore… « Je sais juste pas si c’est normal… » avouais-je alors humectant rapidement mes lèvres avant de continuer, « Mais… Quoi que ce soit… J’ai aimé… C’est juste que… Je sais pas si c’est normal et vu que j’ai jamais… » déglutissant, je savais pas comment dire les choses, j’essayais, mais c’était pas convaincant, « J’ai jamais embrassé personne, on m’a jamais embrassé, ni touché et… Quand tu le fais… Quand tu me touches ou tu m’embrasses, j’ai l’impression d’avoir les veines en feu, d’avoir le coeur qui explose et je sais pas si c’est moi qui suis bizarre ou si c’est normal de ressentir ça quand… Enfin quand quelqu’un à qui tu tiens à ce genre d’attention avec toi… », après je n’étais pas stupide, mais… « Je sais comment ça fonctionne, presque, enfin j’ai vu des films et je vois les gens dans les couloirs, mais… J’ai jamais entendu personne avoir ce genre de réaction… Enfin je crois et peut-être que c’est juste que j’ai jamais fait attention, mais je veux pas… Je veux pas mal réagir à quelque chose et que tu… Enfin… », pour un contact, mon corps s’était secoué pour lui, pour l’épouser, pour avoir plus. Je sais que dans le cours des choses, il y aurait bien plus, que ça serait réel, mais… J’avais juste aucune idée de comment, quand et pourquoi maintenant. « Si je ne voulais pas je l’aurais dit… Je connais le consentement, en travaillant avec des adultes, je sais dire non, je sais ce qu’il peut se passer et comment éviter qu’il se passe quelque chose que je ne veux pas… Alors ne t’excuses pas… Je… Je voulais ça, même si je ne connais pas… Je voulais… Je veux. », j’étais pas fragile, enfin si, mais il ne me forcerait pas, c’était ce que je voulais qu’il comprenne. ☽ • ☾ ft. Groupe 8_________________ |
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#11205 - Dim 7 Mai - 14:15
Let the sun come in ft. Mika Wilde Le 9 avril 2023 Son souffle m’atteignit. Bien plus que de raison. Je m’en voulais de l’avoir gêné, je m’en voulais de l’avoir mis mal à l’aise, ne réfléchissant ni à la normalité des choses, ni à ce qu’il pouvait désirer. Je m’en voulais. Et cela avait été déclencheur de peur. Mais il voulait que je recommence. Resté figé, je le laissai prendre mon visage entre ses mains pour l’observer, surpris, perturbé. Je voulais recommencer. Mais il semblait si peu à l’aise, si mal… Mes yeux fixés dans les siens, les lèvres entrouvertes, je ne pouvais que l’écouter, incapable de peser le pour, le contre, mes envies, mon esprit. Il ne savait pas. Il avait aimé mais… Ne savait pas si c’était normal. C’était seulement… Cela ? Clignant des yeux un instant, je l’observai, intensément, sans relâche. Bien sûr… Perdu dans mes propres démons, je n’y avais pas réfléchi. J’avais si peur de faire mal, de lui faire mal. - Des films ? Répétai-je comme si cette simple ignorance m’avait plus marqué que le reste. C’était pourtant faux. Tout était plus important que ça. Le soulagement qu’il apportait à mon cœur comme l’embrasement qu’il offrait à mon esprit. Je ne le forcerais pas. Quoique je fasse, quoique je puisse craindre, il saurait dire non. Dire que la peur s’envola serait faux. Je ne savais pas vraiment comment m’y prendre, quoi dire, quoi faire ou quoi penser. Sauf une chose. Je voulais qu’il recommence. Cette idée n’avait pas quitté mon esprit. Pas une seule seconde n’avait pu s’écouler sans que je ne pense à sa réaction. Mes yeux toujours dans les siens, je glissai une main jusqu’à sa joue, caressant sa peau d’une tendresse dont je n’avais fait preuve avec personne jusqu’aujourd’hui. Il le méritait. Il méritait l’attention, la douceur et la tendresse. Pas parce qu’il m’apportait quelque chose. Encore moins parce qu’il m’offrait ce que je désirais. Mais seulement pour ce qu’il était. Un tout. Et, doucement, un sourire, léger, faible, vint étirer mes lèvres. Un sourire doux qui semblait lui être réservé depuis le début. - C’est normal. Lui soufflai-je. Quand tu… Quand tu es avec quelqu’un que tu aimes… Différemment. Difficile de mettre des mots sur quelque chose que je découvrais encore, que j’apprenais à son contact. La seule différence entre nous était peut-être ainsi que je savais. Je reconnaissais les choses, je ne savais juste pas exactement comment les provoquer. Du moins… De la sorte. D’une sorte que je désirais recommencer au point que je me glissai bientôt au-dessus de lui. Guidé par mon seul instinct, je me perdis dans son regard, le surplombant de mon corps. Il était beau. C’était un fait certain. Il me semblait d’ailleurs encore plus beau aujourd’hui. Mais ce n’était pas cela qui m’attirait. Pas seulement. Bien loin de là. Alors, un nouveau léger sourire sur le visage, je vins l’embrasser, à nouveau, maladroitement, peut être toujours, mais désirant lui prouver que tout était normal. Que s’il le désirait… Il l’aurait. Et à nouveau, je déviai mes baisers le long de sa mâchoire, jusqu’à son cou que je pris en otage. Maintenu d’un bras solide, je glissai mes doigts sur sa taille, au-dessus de son t-shirt. C’était peut-être là le dernier rempart de contenance qu’il pouvait me rester. Une contenance relative tant la peau qui m’était offerte me brûlait jusqu’au fin fond de mon âme. Ce n’est que lorsque je sentis cette barrière s’étioler, que mon corps se mit à trembler sous les efforts de retenue que je lui imposais, que je me redressai. Le regard perdu, le souffle court, je l’observai. - C’est normal… Répétai-je dans un souffle. _________________ I don't know how I should say it You make me feel a feeling that I've never felt before That only makes me want it more 'Cause I'm nobody's but yours |
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#11207 - Dim 7 Mai - 14:48
Hybrid Runes ☽ • ☾ « C’est des histoires animé avec du son. » soufflais-je en étant pas franchement le plus préoccupé par ça, par cette réalité. Là pour le moment, j’étais perdu dans mes questions, mes doutes. Par si c’était normal ou pas, par… C’était normal. Quand on était avec quelqu’un qu’on aimait différemment, c’était normal. J’avais donc rien fait de bizarre ? D’anormal ? J’avais le droit d’exploser sous son contact ? Visiblement, car il se glissa au dessus et moi et instinctivement, je me laissais m’allonger contre le matelas, lui entre mes jambes alors que la chaleur montait à nouveau. Il me regardait et je me sentais fébrile, fragile sous ses yeux, du moins jusqu’à ce qu’il ne sourit et que ses lèvres retrouvent les miennes. Nous n’étions pas parfaits, pas entièrement l’écho de l’autre, mais j’aimais ça, enfin j’apprenais que j’aimais ça, son contact, sa passion que je devinais et qui dévia rapidement sur la ligne de ma mâchoire, puis mon cou, ma gorge. Lui offrant à nouveau toute la latitude dont il pouvait avoir besoin, ma tête ne tarda pas à basculer en arrière alors que mon souffle se saccadé, que je peinais à nouveau à me muer dans le silence. Cette sensation, nouvelle, continuait à me contrôler, à répondre à ses gestes. Ses doigts sur ma peau me brulaient, me faisaient me tendre, cambrer, lentement, pour qu’il fasse plus. Pourtant je tremblais, non pas de peur, mais d’une émotion nouvelle, qui le réclamait à moi. Et puis le froid et un grognement de frustration sortie de mes lèvres. Là encore, je portais une main à ma bouche, comme étonné par cette plainte que je venais d’avoir. Comment un simple contact pouvait à ce point tout changer et pourquoi le fait qu’il soit loin soit si… Dérangeant ? C’était normal… Normal que je veuille qu’il revienne ? Normal que la brulure de ses doigts ayant disparu de ma peau me dérange ? « Pourquoi tu recules ? » demandais-je alors avant de le faire légèrement. Me redressant sans venir le recoller, mes doigts touchaient toujours ce qu’il avait effleuré… J’en voulais vraiment plus ? De cet état second dans lequel il était ? De cette chaleur dans mon ventre ? Alors sans comprendre vraiment pourquoi, je glissais mes deux mains sous la naissance de mon pull et de mon tshirt, faisant remonter brusquement les deux pour les jeter un peu plus loin. Mon corps semblait lui plaire et si je n’avais aucun attrait sur ça, si je ne savais pas vraiment comment en user, ou comment lui rendre intéressant, j’avais eu comme ce besoin, celui de le laisser tendre à plus, celui de me laisser bruler davantage encore avant de re glisser mes mains sur son visage pour l’embrasser, pour prendre son souffle, quoi qu’il se passe et le faire revenir à moi. Je n’osais pas encore le toucher, sans doute car ça impliquait un dépassement plus important de ma part, ou que je ne savais pas comment faire. Après tout lui arrivait à me faire imploser en un baiser, mais moi ? Que pouvais-je faire ? Je n’en savais, je n’osais pas et à la place, je finis par épouser à nouveau le matelas froid, mes lèvres toujours accrochés aux siennes, mon corps cherchant un peu plus de sa chaleur. Je faisais… Je faisais ce que mon instinct me demandait de faire pour lui, pour le rendre heureux, pour le faire se libérer un peu plus. ☽ • ☾ ft. Groupe 8_________________ |
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#11213 - Dim 7 Mai - 15:31
Let the sun come in ft. Mika Wilde Le 9 avril 2023 J’aimais chaque sensation. De sa peau. De ses lèvres. Ou même de son regard. Je ne savais rien et pourtant, là, maintenant, j’avais cette impression de tout connaître, d’être capable de tout. A mon tour, je me demandai s’il était normal de ressentir de telles choses pour une seule personne qui nous était pourtant interdite. Si je ne me trompais pas. Si je n’étais juste pas fou. Mais aucune réponse à ces questions ne me satisfaisait, pour la simple et bonne raison que je n’avais aucune réponse. Mon esprit, perdu contre sa gorge qu’il me laissait alors ne me laissait aucun répit, aucun moment de réflexion. Je me laissai aller, guidé par mon instinct, par mes envies. Seule une perle de raison, une dernière barrière faite de bric et de broc s’élevait encore, m’empêchant de perdre la tête entièrement. Pourtant, ma main glissait encore sur lui, autant que mes lèvres découvraient sa peau. Pour beaucoup, sûrement, ce ne serait rien, pas grand-chose face à l’étendue que je connaissais. Pour moi, c’était déjà comme le bout d’un monde. Un monde que je stoppai malgré tout, sentant ma barrière fragile s’écrouler lentement. Et je me reculai, presque frustré de ce qui me semblait néanmoins être la meilleure chose à faire, la seule pour le sauvegarder autant que pour me sauvegarder. Une décision qu’il ne sembla pas partager… Brisant encore un peu plus mes volontés, mes barricades que je tentais désespérément de remonter. - Parce que… Comment lui expliquer cela ? Comment lui expliquer que je me refusais d’aller plus loin parce que j’avais peur, parce que je craignais de lui faire du mal, de me perdre contre sa peau ? Il savait dire non. Bien sûr mais… Il n’y avait pas de mais, pas vraiment. Seulement cette peur résiduelle qui était inscrite en moi. Une peur qui, bientôt, se figea. Je ne l’avais pas quitté des yeux, incapable de me détacher réellement de lui. Il allait pourtant bientôt falloir rentrer, je le savais sans connaître l’heure. Mais… Pas maintenant, pas de tout de suite. Pas lorsqu’il se sépara de son haut. Resté immobile, je l’observai, mes yeux se voilant face à son corps. Depuis quand le désirai-je ? Depuis quand son corps m’appelait-il ? J’avais, bien sûr, toujours été gêné lorsqu’il se changeait dans la chambre, face à moi. Mais jamais encore, il ne m’avait appelé de la sorte, jamais je ne l’avais réclamé. Jamais je n’y avais fait attention. Qu’est-ce qui avait donc changé aujourd’hui ? Son baiser me donna la réponse. Lui. Ce qu’il représentait. Ce n’était pas que je ne l’avais jamais désiré. C’était que je me refusais à toute idée, à toute envie. Que cela soit pour lui ou pour son corps. Un refus qui avait explosé en mille morceaux dans la nuit. Un refus qui s’était mué en un désir pour tout ce qu’il était. Mais que devais-je faire désormais ? Répondant à ses baisers, plus passionnément, plus malhabilement peut-être aussi du fait de cette tension qu’il avait su provoquer, je craignais que mon instinct ne dépasse l’entendement, que je me laisse moi-même dépasser par les événements. Et sûrement fut-ce le cas, en quelque sorte. Quittant ses lèvres l’espace d’un instant, d’une seule seconde, je me dégageai instinctivement de mon t-shirt, devenu brûlant, avant que mes lèvres ne descendent sur sa mâchoire, sa gorge… Jusqu’à son torse que je couvris alors d’attention. C’était plus fort que moi, son corps m’appelait, sa peau me réclamait et mon esprit entier semblait tourner vers lui. Concentrant la chaleur de plus en plus, je sentais malgré tout que je perdais pieds, que cette découverte était presque trop pour un seul esprit encore perdu, encore effrayé. Mais je n’arrivais pas à cesser. Encore un peu. Toujours plus… Il me fallut plus que toute mon âme pour remonter jusqu’à ses lèvres, pour l’entourer de mes bras et lui faire épouser mon corps, ma peau contre la sienne. Le froid qui nous entourait ne m’atteignait même plus. J’avais chaud. Bien trop pour mon propre bien. Je commençais à me sentir à l’étroit, trop pour ce qu’il m’était possible d’accepter, de lui partager. Je n’en avais pas envie. Pas comme ça, pas maintenant. Je n’étais pas prêt et je sentais pourtant cette pulsion naître en moi. - Hae… Murmurai-je au creux de son oreille dans l’espoir qu’il soit raisonnable, presque plus que je ne l’étais. Je n’arrive pas à… A réfléchir… Pourtant, réfléchir était ce que j’étais en train de faire, retenant mon instinct, mes envies jusqu’à enfouir ma tête dans son cou, humant son odeur, tentant de reprendre une respiration régulière. C’était dur… Mais il était hors de question que je me laisse aller davantage. J’en avais déjà bien trop fait. _________________ I don't know how I should say it You make me feel a feeling that I've never felt before That only makes me want it more 'Cause I'm nobody's but yours |
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#11216 - Dim 7 Mai - 16:47
Hybrid Runes ☽ • ☾ Il répondit à mes lèvres avant de les quitter pour me pousser hors de mon corps. Pour retirer son propre haut, pour couvrir le haut de mon corps d’attention. Plus d’une fois, ma respiration se coupa, mes dents accrochant mes lèvres alors qu’enfin, mes mains se posaient sur son corps, sur ses épaules, ses omoplates alors qu’il jouait avec ma peau. Mes soupirs trahissaient ce que mon corps avait déjà bien comprit, ce qu’il réussissait à me faire et l’avant gout exquis d’une suite. Cambré, essoufflé et brulant, je retrouvais ses lèvres, son souffle, mais je découvrais aussi la chaleur de son torse, le délié de ses muscles qu’il me faisait épouser. Je ne savais pas dire, je n’avais aucune idée de si ce que je sentais était beau, particulier ou pas. Je ne savais pas placer son corps, car si en mouvement et pour infuser ses sentiments dans mon sang il me plaisait, je n’avais aucun attrait pour ce dernier. Je savais simplement que son contact m’électrisait et que lentement, je glissais mes mains de ses épaules à ses flancs. Timidement, malhabilement. Et puis quelque chose d’autre se démarqua, une sensation, une pression, non pas chez moi, mais une empreinte plus marqué sur son corps, sous son bassin. Reprenant ma respiration lorsqu’il murmura mon surnom, il avoua ne pas réussir à réfléchir et moi non plus. Car je le sentais, je le devinais, il… Il était sexuellement éveillé et… Est-ce que ça me faisait peur ? Non car il ne ferait rien sans mon accord, j’en avais une conviction certaines. Mais est-ce que provoquer ça chez quelqu’un m’impressionnait ? Oui. Je n’avais pas conscience de ce que je pouvais faire, pas conscience que je pourrais ainsi l’éprouver. Comment… Comment il pouvait ainsi réagir à quelqu’un d’aussi malhabile ? Sans doute pour les mêmes raisons que moi. L’autre. Au moins il ne mentait pas, au moins sa chaleur était réelle… Me cambrant légèrement au rythme de son souffle sur ma peau, « Moi non plus Dal… » murmurais-je finalement en inclinant la tête vers son oreille. Avoir des sentiments pour quelqu’un c’était donc ça ? Se laisser consumer par l’autre ça ressemblait à ça ? « Mais j’ai pas besoin de réfléchir… Je suis bien dans tes bras… Je suis à ma place… » assurais-je en posant une main sur son visage pour retrouver ses lèvres dans un baiser chaste, « J’en avais jamais eu besoin avant toi Dal… » soufflais-je contre ses lèvres avant de lui capturer à nouveau, « Mais ne t’arrêtes plus jamais… », m’accrochant à nouveau à sa nuque, je me fichais bien du temps, de ce qui était normal ou non. Non. Pour le moment je découvrais un nouveau monde intensément, je découvrais de nouvelle chose et je voulais tout ressentir, je voulais tout voir avec lui. Juste pour l’imprimer dans mon âme, juste car il faisait attention, qu’il m’offrait tout sauf un jugement. Je voulais être son tout. Comment c'était possible au final ? ☽ • ☾ ft. Groupe 8_________________ |
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#11221 - Dim 7 Mai - 18:18
Let the sun come in ft. Mika Wilde Le 9 avril 2023 Je ne réfléchissais plus. Guidé par mon instinct, par mon corps qui se mouvait sans que je n’aie à le guider réellement, j’apprenais son corps, ce qu’il m’offrait, ses lèvres et son souffle, profitant de chaque sensation, de chaque mouvement. Son souffle m’animait, ses soupirs me perturbaient, tout en lui était devenu l’important, ce qui faisait ma sérénité autant que ma folie. Je n’avais pas le droit. Je le savais. Et pourtant cette idée s’était enfouie loin de mes premières pensées, ensevelies sous l’envie qu’il provoquait, sous les désir qui ne faisait que croître en moi. Et justement. Ce désir ne cessait d’augmenter. Je connaissais mon corps. Je connaissais mes réactions. Ce terrain était inconnu, les faits, eux, l’étaient bien moins. Et il m’éveilla. Trop vite, trop douloureusement. Il m’éveillait comme personne ne m’avait jamais éveillé. Bien sûr, j’avais déjà ressenti du désir, bien rapidement enfoui, oublié, comme une honte que je ressentais dès lors que mes pensées s’obscurcissaient. Une honte qui n’arrivait, ce matin, pas à franchir la barrière de ma conscience, trop concentrée sur Mika. Si concentrée que je ne pus empêcher mon corps de réagir à son contact bien trop naturel. Me forçant à quitter son torse pour ses lèvres, je l’entraînais entre mes bras, avouant mon incapacité certaine à faire preuve de la moindre réflexion. Preuve en était… Je ne m’étais pas reculé. Malgré tout. Blotti dans son cou, je tentai de reprendre conscience de ce qu’il se passait, de notre réalité alors qu’il me confiait ne pas plus réussir à réfléchir. Des paroles que je peinais à entendre alors qu’il se cambrait légèrement mais trop pour mon corps collé au sien. Accélérant ma respiration, ce fut trop pour ma conscience qui, malgré mes lèvres pincées, m’obligea à… A gémir… Avant que je ne me recule, tentant d’être discret, pour ne pas l’effrayer, pour ne pas le gêner, quand bien même n’avais-je pu étouffer ce souffle trop bruyant pour en être réellement un. Sa voix, à nouveau, me heurta. Il n’avait pas besoin de réfléchir. Là où je tentais encore d’être rationnel, lui se sentait simplement bien dans mes bras, à sa place… Le laissant m’embrasser, je fronçai doucement les sourcils. Il n’en avait jamais eu besoin avant moi… Cela faisait écho à mes pensées, écho à ce que je ressentais alors que sa demande me faisait souffler, encore, avant que je ne vienne le serrer contre moi, mouvant mon bassin de sorte à ce qu’il ne puisse rien sentir. Mes bras l’entourant, je me nourrissais de son âme, de son parfum, le serrant comme jamais je n’avais jamais serré personne, comme si rien ne pourrait jamais nous séparer, quand bien même c’était faux, quand bien même c’était une utopie, je voulais y croire. Encore un peu. - Plus jamais… Murmurai-je autant à lui qu’à moi-même. J’ai… Besoin de toi. Besoin de son souffle qui devenait le mien, de son sourire, de son soleil, de tout ce qu’il était aujourd’hui comme demain. J’avais besoin de vivre, de ressentir. Et il était le seul à pouvoir me faire respirer. Le seul que je désirais pour cela. Me reculant légèrement, la tête posée sur le matelas, je l’observai alors, posant ma main sur sa joue, jaugeant son visage, son regard. - Je… Je n’avais jamais fait ça. Finis-je par admettre. Je n’ai jamais… Enfin moi non plus… Tu es… Le premier… Que… Qui me… Fronçant les sourcils en fermant les yeux, je soupirai. Mais il faut que je réfléchisse… Que je ne… Que je ne me laisse pas aller… Admis-je, difficilement, presque douloureusement tant mes réflexions pouvaient réussir à freiner tout ce dont j’avais besoin. Si je me laisse aller… Je… Comment lui dire que je refusais de lui infliger quoique ce soit, quand bien même il s’agissait de mon propre plaisir si intime. Jamais. Pas comme ça. Posant mon front contre le sien, je soufflai alors, mes mains caressant distraitement son dos, comme pour me maintenir encore un peu dans cette bulle, près de lui. - Il va falloir qu’on y aille… Avais-je murmuré malgré tout, effrayé par la tournure que prenait cette discussion. _________________ I don't know how I should say it You make me feel a feeling that I've never felt before That only makes me want it more 'Cause I'm nobody's but yours |
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#11229 - Dim 7 Mai - 20:25
Hybrid Runes ☽ • ☾ Avais-je conscience qu’on multipliait les déclarations ? Pas vraiment, car ça me semblait naturel, trop peut-être. Qu’importe, ça m’allait de l’entendre ainsi, ça m’allait aussi d’entendre s’échapper de ses lèvres les même sons que moi. Même si chez lui, ça trahissait plus de choses. Il n’avait jamais fait ça, j’étais le premier, même si il me semblait si avançait. Mais il devait réfléchir, ne pas se laisser aller et… Est-ce que ça avait un rapport avec ce qu’il se passait pour lui ? Me redressant, je retournais maladroitement notre position, m’asseyant sur ses cuisses alors qu’un instant je le regardais, à moitié nu. C’était horrible de se dire qu’il était là sous mes yeux, que je le voyais, mais que je n’arrivais peut-être pas à me détacher assez de son esprit pour profiter de ce que j’avais sous les yeux… Et en parlant de ça, je m’étais volontairement pas assis sur son bassin, sachant ce qui s’y passer et après un regard, je relevais les yeux vers lui, gêné « Je... Je suis désolé si c'est encore trop nouveau pour moi et je suis désolé de pas savoir comment te.... Enfin... Tu vois... T'aider avec... Mais un jour je saurais et... Et je crois que ça sera moins frustrant pour toi... », difficile pour moi de parler de comment on devait s’occuper de ça, de parler de comment soulager son corps. Le mien ne ressentait pas pareil, certes il s’éveillait, mais, sexuellement, je restais trop inconscient. Et puis, j’avais déjà besoin de savoir ce qui se passait dans ma tête alors penser à ça… C’était trop tôt pour moi et surtout, je ne comprenais pas vraiment ce qui pouvait lui faire ça. L’attirance jouait, mais, j’étais attirant ? J’étais mignon, mais dans le genre innocent, pas dans le genre beau… J’avais pas l’impression d’avoir le corps d’un adulte quand je voyais les autres, genre rien que Mara me semblait bien plus adulte, défini. Moi… Posant une main sur mon ventre, je touchais mes abdominaux, me demandant si ce genre de chose pouvait jouer, si c’était ça qu’on aimait chez un homme. Posant alors la main sur son torse je voyais bien les muscles sur son corps, je les sentais et si j’aimais le toucher, c’était surtout cette sensation de chaleur qui me grisait. Pas ce que je touchais à proprement parlé… « Je… Je te plais physiquement ? » demandais-je, découvrant les limites, ce monde, ce fonctionnement qui me semblait encore si différent… « Je veux dire, ça ajoute vraiment quelque chose ? C’est important ? », car j’arrivais pas à me dire que son corps puisse être plus intéressant que son esprit, que son bonheur. Et j’avais encore du mal à me dire qu’un simple physique puisse embraser quelqu’un. Une porte s’était ouverte, mais il en restait encore beaucoup d’autres et je n’étais pas encore en possession de toutes les clés… Mais à mes yeux j’étais surtout un poids plume aux cheveux décoloré et aux taches de rousseurs. Même ma peau avait fini par blanchir ici, perdant semaine après semaine le hâle de mon soleil natale. « J’essaie de comprendre comment je peux… Provoquer de l’inconfort alors que j’ai pas l’impression d’être… Enfin je suis normal quoi… C’est peut-être dû au moment ? Comme les frissons que tu me provoques et le… Le bien être quand t’embrasse mon cou… C’est pour un truc comme ça ? Enfin… On dirait que j’ai huit ans… », je me désespérais un peu à ne pas savoir appeler un chat un chat, mais, j’essayais de comprendre, j’essayais de savoir comment ne pas le frustrer. ☽ • ☾ ft. Groupe 8_________________ |
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#11233 - Dim 7 Mai - 22:57
Hybrid Runes ft. Mika Wilde Le 4 mai 2023 Je l’avais laissé s’installer sur mes cuisses, gêné qu’il puisse s’apercevoir de ce qu’il se passait en moi. Gêné qu’il puisse… Qu’il sache. Il avait remarqué… Il… Il avait… Senti que… Que je… Baissant les yeux un instant, presqu’honteux d’une chose que je n’avais pas voulu, pas réellement, pas de moi-même, je fronçai doucement les sourcils en l’entendant. Il s’excusait ? Il… Mais…Pourquoi ? Enfin… Il ne devait pas… Mes pensées pulsaient en moi, sans que je n’arrive à terminer une idée ou une phrase. J’étais gênée, affreusement, par ce qu’il se passait. Mais l’idée qu’il puisse avoir envie de… Enfin… Un jour était… Grisante, difficilement traduisible en moi alors que je préférai chasser cela de mon esprit, pour le moment tout du moins. Le pire fut peut-être lorsque je compris que le physique ne représentait rien pour lui. En un sens, je partageais son idée. Je n’étais prêt à rien, du moins pas à cela. Je le savais, je le sentais mais… Je ne le voyais pas comme lui pouvait me voir. Et en cela… Je serrai les dents. Etais-je réellement un monstre ? Une chose que l’on cache comme pouvait dire mes parents ? Était-ce si peu naturel ? Ou était-ce simplement son innocence que j’allais lui prendre, lui enlever ? Que j’étais entrain de lui enlever… Il avait vu… Perturbé, je n’arrivais pas à répondre, à expliciter ce qui était important, pour moi. Son corps l’était, pourtant, tout autant que son esprit. Il n’y avait qu’à observer le regard que je posais sur lui pour le savoir, pour en être sûr. Resté encore un peu silencieux, ne faisant que l’écouter, je tentai de reprendre mes esprits, me redressant davantage afin d’embrasser le haut de son torse, simplement, tendrement. Parler de tout cela n’arrangeait rien à mon état. Réservé voire même secret sur ce genre de choses, je n’en avais jamais parlé avec qui que ce soit. Mais Mika avait besoin de comprendre… Il… Voulait comprendre. Alors, doucement, mes mains passant dans son dos, je soufflai. - Tu me plais… Beaucoup. Affirmai-je, les joues rosiers par ces mots, malgré moi. Et… Ca… C’est… C’est important pour certains. Pas… Pas pour tout le monde mais… Pour moi ça l’est… Enfin… Ce n’est pas le plus important mais… Je… J’aime te voir comme ça… Tu… Prenant une légère inspiration, je tentai à nouveau de reprendre contenance, alors que je perdais mes mots avant même de pouvoir les prononcer. J’avais envie de lui expliquer, envie de lui montrer ce que je pouvais ressentir à cet instant, ce que je voyais en lui, ce qu’il me faisait ressentir mais… Je craignais tant de l’entraîner sur ce chemin qui ne devait pas être… Difficile de faire la part des choses, de savoir ce qui était bien, ce qui ne l’était… Difficile de trouver les mots les plus justes pour une discussions dont je connaissais à peine les tenants et aboutissants. - Ce n’est pas de l’inconfort. Précisai-je malgré tout. C’est… Bon. Trop bon… Le moment n’aide pas beaucoup mais… C’est dû à toi… Avant tout… Parce que tout le monde ne faisait pas un effet tel que celui-ci, tout le monde n’attirait pas mes baisers et mon corps entier. Je ne faisais que répondre à ses bras et à mes envies le concernant, lui et seulement lui. Alors, comme rassemblant tout mon courage, je glissai ma main dans sa nuque, caressant lentement cette dernière. - Tu m’apportes tout ça… Terminai-je. Les frissons, le bien être… Mais… C’est juste… Encore plus… Et… Enfin non ce n’est pas qu’on dirait que tu as huit ans… C’est juste que… Qu’il ne connaissait pas, qu’il n’avait jamais eu envie de connaître certainement et je ne pouvais pas le blâmer pour cela, évidemment. Au contraire, cela faisait naître en moi l’envie de lui montrer, de lui montrer ce qu’il était possible de ressentir… Chastement, mes lèvres se posèrent sur les siennes. - Si un jour tu… Tu as envie… Enfin… Je… Nous… C’était terriblement difficile de s’exprimer, de lui dire ce qu’il en était, que si un jour il le désirait j’essaierais de lui montrer, de le guider mais que je ne voudrais jamais en rien le forcer ou même l’encourager dans ce sens… Un paradoxe qui me semblait impossible à résoudre à cet instant. - Je serais toujours là… C’était peut-être la seule conclusion que je trouvais à tout cela. QU’il le veuille ou qu’il ne veuille pas. Je préférais encore mille fois rester de la sorte que de le perdre, quoiqu’il puisse en être… Pas maintenant que j’avais trouvé mon soleil… Un nuage valait bien une nuit éternelle. _________________ I don't know how I should say it You make me feel a feeling that I've never felt before That only makes me want it more 'Cause I'm nobody's but yours |
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#11236 - Lun 8 Mai - 0:09
Hybrid Runes ☽ • ☾ Le baiser sur mon torse fait basculer ma tête en arrière un instant, comme si ses lèvres avaient le don de m’envoyait loin de tout, au même titre que ses mains dans mon dos. Reportant mon attention sur lui lorsque sa voix brisait le silence, il avouait que je lui plaisais. Si je ne savais pas trop quoi en faire si ce n’est comprendre que je n’étais peut-être pas si banale pour lui, ce fut le rougissement de ses joues qui attrapa mon coeur. C’était important pour lui que je lui plaise, mais c’était pas le plus important. Même si il aimait me voir… Comment ? Fronçant légèrement les yeux alors que mes mains s’étaient posé sur ses épaules, j’essayais de comprendre, sans y arriver. Reprenant ses explications, il expliquait que ce n’était pas de l’inconfort, que c’était bon, trop, mais c’était de mon fait. Et est-ce que je pouvais faire quelque chose ? J’avais envie d’éviter de le provoquer, quoi qu’il semblait aimer et… Frissonnant au passage de sa main dans ma nuque, il se remit à hésiter. Je lui apportais du bien être, des frissons, mais aussi plus et… Après avoir capturé mes lèvres, il évoqua le futur, ce que j’aurais envie et le fait de ne pas partir… Glissant mes jambes autour de son bassin, je m’y enroulais, m’approchant à nouveau de lui en ignorant que le contact de nos bassins puisse poser problème avant d’épouser son torse et de retrouver ses lèvres. Un baiser doux, empreint de cette réalité, celle que je tenais à lui, qu’il n’était pas rien et… « Je sais déjà que c’est avec toi que j’ai envie de découvrir tout ça. Que c’est avec toi que je veux aller le plus loin et que je veux apprendre… » assurais-je avec une assurance douce, avec sérénité. Je n’y connaissais rien, mais je savais le sentir quand il n’était plus maitre, angoisser sans doute… « J’ai déjà envie de toi, peut-être pas de cette façon… Mais j’ai déjà envie de ces contacts, j’aime ta chaleur, le fait que tes contacts m’irradient. J’aime ça, vraiment… » et je ne voulais pas être un poids non plus, manquer à tout. Je ne voulais pas que mon inexpérience soit un poids avec lui. Je voulais juste pouvoir profiter de lui. Du temps ensemble. « Et si je te plais, je suis content, car ça veut dire que je pourrais être avec toi, apprendre a découvrir ton corps, à savoir comment te faire plaisir et ce qui me plaira le plus chez toi… Et c’est important pour moi d’apprendre à t’aimer au delà de ton âme, de ta personnalité… », bon j’étais pas certain de sens de chaque chose, pas certains que ce soit juste, mais l’intention était là. Retrouvant ses lèvres, je mordais un instant sa lèvre inférieure tout en décollant nos torses, pour glisser mes mains de ses épaules à son buste, laissant sa peau se dérouler sous mes doigts, laissant le délier de ses muscles s’imprimer en moi. J’ignorais ce qui pourrait me plaire chez lui, mais si son corps était le reflet de son âme, alors je ne pourrais que l’aimer… « Laisses moi apprendre à t’aimer et je te suivrais jusqu’au bout du monde… » soufflais-je en posant mon front sur le sien. J'avais déjà une valeur pour lui, je devais juste la saisir, même si c'était un peu effrayant. ☽ • ☾ ft. Groupe 8_________________ |
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#11239 - Lun 8 Mai - 0:51
Hybrid Runes ft. Mika Wilde Le 4 mai 2023 La seule sensation de ses mains sur les épaules me faisait frissonner. Paradoxalement à sa chaleur, mon corps semblait frémir, par simple désir. Il ne m’aidait pas à réfléchir. Autant que je ne m’aidais, d’ailleurs, pas, glissant mes mains sur lui, sur sa peau que je découvrais. Mais je tentai de lui expliquer, de lui faire comprendre ce que tout cela était, qu’il me plaisait, vraiment et que l’inconfort qu’il imaginait était tout sauf désagréable. Juste… Impossible. Pas maintenant. Pas comme ça. Pas pour venir briser son innocence et peut être même sa vie, après tout. Mais même ses pensées ne m’empêchèrent pas de glisser mes mains jusque dans sa nuque. Je n’arrivais pas à ne pas le vouloir. Je n’arrivais pas à m’empêcher de le désirer. Plus maintenant. Je n’en avais plus envie. J’avais lutté toute ma vie et maintenant… Face à lui, à un soleil, mon soleil, je n’y arrivais plus… Le laissant s’approcher de nouveau de moi, épousant mon torse, s’appuyant sur mon bassin alors que je tentai de penser à tout sauf à ce que je pouvais ressentir à cet instant, je répondis à son baiser. Malgré tout. Difficilement. Et à cette difficulté s’ajouta celle de l’imagination. Il avait envie de découvrir tout cela avec moi. Il voulait avancer et apprendre avec moi… Il semblait si sûr, si serein face à ces affirmations… Mes yeux dans les siens, perdu, troublé par ce qui ne faisait que m’embraser à nouveau, je ne mis que quelques secondes pour l’embrasser, à nouveau, passionnément. Ma main appuyée dans le bas de son dos, le serrant encore contre moi, provoquant, malgré moi, une nouvelle vague puissante de désir qui entravait mon corps, resserrant à nouveau ce pantalon sur moi sans que je ne puisse m’en défaire, sans, presque, que j’y fasse réellement attention tant mes pensées se concentraient sur les gestes du sorcier. Je n’avais pas de mot pour lui répondre, pas quand mes propres mots peinaient déjà sortir de mes lèvres. Mais cela, je pouvais encore lui offrir, lui démontrer que j’en avais envie. Que j’attendrais. Que je l’aiderais. Il avait envie de moi. Que cela ne soit pas de la même façon que moi – quoique cela soit tout relatif – ne m’importait peu et embrasa mon cœur autant que mon corps. Encore. Comment ne pouvait-il pas avoir conscience de l’effet qu’il provoquait ? Pour autant, je finis malgré tout par secouer la tête, doucement. J’avais envie, évidemment, qu’il apprenne de mon corps. Quand bien même cela n’était pas respectueux, digne ou honorable. Mais… Il y avait autre chose que je désirais. Une chose qu’il n’avait pas cité. - Et… C’est important pour moi de t’aimer de la même façon. Lui soufflai-je. Je désirais tout sauf d’un amour égoïste. Ma vie entière serait déjà bien assez égoïste envers lui… Je ne pouvais pas, ne voulais pas ajouter mes propres gestes à cela. - Je veux… Je veux t’apprendre. Repris-je. Entièrement… Que cela soit de personnalité, de goût, de vie ou de corps. Je voulais l’apprendre, le dessiner, l’aimer comme il le méritait. Oh. Je n’étais certainement pas assez confiant pour lui affirmer que je saurais le faire. A vrai dire, je ne savais même pas ce qui pouvait nous attendre, quelle pouvait être la suite ni ce que nous devions faire désormais. Je n’avais même pas de mot pour nous décrire, pas de mot pour décrire ce que je ressentais ou ce qui nous liait. Seulement… La sérénité. Et c’était le plus important. Quand bien même mon désir peinait à être contenu, rien ne surpassait cette sérénité. Quoique cela puisse être relatif… En témoigna le soupir un peu trop audible lorsqu’il vint mordre ma lèvre inférieure, caressant mon corps de ses mains. Et ce qui me sembla sonner comme une déclaration n’eut alors aucun mal à m’atteindre, violemment, tendrement. Figé quelques courts instants, un léger sourire étira mes lèvres alors que ma main se portait à sa joue. - C’est réciproque. Lui murmurai-je. Ça l’était. Dans mon cœur. A cet instant, plus rien d’autre ne devait exister que lui. Je savais pourtant que tout cela était impossible, pas au grand jour, pas sans condition. Mais je n’avais pas envie d’y penser. Pas maintenant… _________________ I don't know how I should say it You make me feel a feeling that I've never felt before That only makes me want it more 'Cause I'm nobody's but yours |
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#11244 - Lun 8 Mai - 7:40
Hybrid Runes ☽ • ☾ « Je doute pas de toi… Ni de ce que tu pourrais ressentir… » assurais-je en le sentant si fébrile contre moi, sous moi. Était-ce ça le pouvoir ? Celui du sexe ? Était-il réellement possible de faire d’une personne son reflet, de la sentir bruler ainsi ? J’avais du mal à l’imaginer, du mal à me dire que ce soit réellement possible malgré l’évidence en cet instant. La seule chose dont j’étais sûr, c’était que l’entendre me dire qu’il voulait m’apprendre m’arracha un frisson. Tout comme son soupire lorsque je touchai un peu plus, lorsque j’essayais de m’approprier son corps, d’en comprendre chaque délié pour l’aimer. Je voulais simplement du temps, du temps pour saisir ce monde dont j’ignorais le protocole, du temps pour réussir à le comprendre, à lui répondre avec autant de chaleur que lui. Mais je savais que si il me laissait ce temps, alors je pourrais le suivre, où qu’il aille. Souriant à mes mots, il fit naître le mien en écho, fermant les yeux au contact de sa main sur ma joue alors qu’il affirmait que c’était réciproque. À quel moment mon avancé dans l’inconnue devait-être aussi apaisante ? À quel moment ces déclarations devaient me rassurer ? « Alors… Rien n’ira mal… » assurais-je en ouvrant les yeux, mon bonheur pulsant littéralement hors de mon corps tant j’étais heureux d’être avec lui. Tant il m’avait donné en une nuit. Retrouvant ses lèvres pour une dernière envolée, il fallut se rendre à l’évidence que la bulle devait exploser, qu’on devait rentrer, à un moment, quoi qu’on veuille, quoi qu’il se passe. Un retour à la réalité violent qui au lieu de nous priver d’intimité le temps de quelques heures, le fit pour plus d’une journée. Une journée hors de notre dortoir, le temps d’effacer les dégâts, de penser les blessures. Une journée durant laquelle nous avions été défendus. Inconscient, nous l’avions sans doute était, mais nous nous étions mis à l’abris et c’était le plus important. Le retour à notre maison, dans notre chambre fut plus morne que je l’aurais cru. En grande partie à cause des conséquences, des réponses manquant toujours cruellement pour justifier que des personnes aient pu ainsi exploser. Pour ma part, j’avais refusé de me rendre au club pour le weekend, trop choqué pour avoir les pensées à ça malgré l’arrivée de mes parents à l’école pour s’assurer que tout allait bien. Oui. Mais je ne pouvais pas m’éloigner d’ici, car lui ne le ferait pas. Ses parents n’avaient pas considérés important de lui offrir un environnement stable, compréhensif et aimant durant sa vie, ils n’allaient pas lui offrir de refuge aujourd’hui. Et puis, aussi bien avais-je pu être en serrant mes parents dans mes bras, ils n’étaient pas lui et sans comprendre vraiment pourquoi, c’était de lui dont j’avais besoin. Lui que je n’avais pu étreindre, lui avec qui j’avais eu le même comportement que la veille, avant que je ne l’embrasse pour la première fois. Je ne regrettais rien, je ne reculais pas. Je savais tout simplement. Je savais instinctivement que seule cette pudeur devait se jouer. Colocataire, ami, mais rien de plus au grand jour. Est-ce que c’était dérangeant ? Pas tant, d’autant plus que je n’étais pas encore à l’aise sur le fond, sur ce que cela faisait de nous. Et puis, Hyun-Ki avait un prix, comme toute chose précieuse dans ce monde. Alors porter ce masque, histoire de quelques heures, ce n’était pas si cher payé. Du moins j’avais eu l’impression, car lorsque l’on fut autorisé à revenir dans nos chambres, lorsque l’on put remonter, je fus soulagé d’entendre la porte se fermer derrière nous, soulagé de voir Rainy courir sur le sol, soulagé de savoir que la bulle pouvait reprendre forme. M’avançant vers lui presque naturellement, j’avais glissé mes mains autour de son torse pour le prendre dans mes bras, pour chérir cet instant, ces retrouvailles alors que nous ne nous étions pas vraiment quittés, que nous avions simplement choisit, inconsciemment, de garder cette nuit entre nous. Tendant le cou pour embrasser le sien, je sentis presque aussitôt le sentiment de sécurité m’étreindre, glisser dans mes veines et se tendre en protection autour de moi. C’était nouveau, sans doute indescriptible. Mais c’était ce qu’il provoquait en moi, un sentiment inégalable de sécurité. « C’était interminable… » me plaignais-je à moitié avant se me cacher à moitié dans son cou. ☽ • ☾ ft. Groupe 8_________________ |
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#11304 - Mar 9 Mai - 8:41
Hybrid Runes ft. Mika Wilde Le 4 mai 2023 Rien n’irait mal… Je l’espérais. A défaut de pouvoir en être sûr, de ne pas m’inquiéter et de réussir à réellement me laisser porter, je l’espérais. Sincèrement. Et cela allait me servir pour la journée car il fallut quitter cet endroit, ce havre de paix que nous avions créé. Je n’en avais pas envie, évidemment. Je désirais rester là, encore, dans ses bras, serein mais… Il nous était tout simplement impossible de tarder plus longtemps. Alors, un dernier baiser échangé, nous reprîmes la route du château difficilement alors qu’il me brûlait de pouvoir garder un contact avec lui, de prendre sa main pour me réchauffer le cœur, à nouveau. La journée se passa. Difficilement. Solitaire. Evidemment, mes parents n’étaient pas venus. Il ne m’était même pas venu à l'esprit que le message puisse s'être perdu. Je les connaissais. Jamais il ne se serait déplacés pour cela. Pas pour s'assurer que leur fils allait bien. Ils savaient que j'étais en vie, cela devait leur suffire. Je comprenais, en un sens. Je n'était pas une priorité, pas une fin en soi. L'important était que je ne fasse rien de déshonorable. Un traumatisme, si tant était qu'il en soit un à leurs yeux autant qu'au mien, habitué à détourner le regard, n'était pas déshonorable. Pas tant que je restais digne face au reste. Mais le restai-je vraiment ? Au souvenir de tout ce qui avait pu se passer cette nuit et ce matin, je n'en étais pas convaincu. Et... Mieux valait, ainsi, que mes parents restent loin de moi. Loin de tout ce qu'il s'était passé. Être seul valait mieux que baisser le regard face à eux. Je n'étais pas convaincu que je réussirais à leur faire face. Pas lorsque j'avais fui pour éviter cela. Pas lorsque j'avais cédé aussi facilement à ce qui faisait de moi un monstre contre-nature. Pourtant, je ne regrettais rien. Bien au contraire. La simple pensée des lèvres de Mika sur les miennes entraînait une chaleur significative, cette envie de recommencer. Encore. Et la journée passa alors. Loin de lui, loin de tout le monde. J'avais trouvé refuge dans un coin de la bibliothèque dès que les parents de Mika arrivèrent, espérant, à l'instar de mes parents, qu'aucun de mes cousins ne chercherait à venir me trouver, ne ferait attention à moi. Sûrement avaient-ils mieux à gérer, de toutes les manières, mais malgré cela, malgré ce que je pensais être une vérité, je préférais me cacher. Ne pas les affronter. Eux non plus. Je devais le cacher, garder mes nuits loin des visions publiques, mais en étais-je au moins capable ? Sans parler de choix, arriverais-je réellement à mener cette double de vie dont m'avait parlé Min-Ho ? Rien n'était moins sûr et le soir arrivant, lors que nous fûmes enfin autorisé à rejoindre nos dortoirs, accentua cette impression, me prouvant combien la journée avait été morne, triste, sans même parler des dégâts provoqués par la nuit. J'avais eu besoin de lui, un besoin que je n'avais pas pu satisfaire. Rainy déposé au sol, retrouvant ses habitudes à la vitesse de l'éclair, se roulant en boule sous le lit de Mika, devenu son nouveau coin de jeu, je levai les yeux vers mon colocataire. Que devais-je faire ? L'étreindre comme j'en avais envie ? L'embrasser comme j'en rêvais ? A nouveau, il fut ma réponse. Le serrant dans mes bras, entre lesquels il s'était de lui même glissé, mon corps ne mit longtemps à réagir à ses lèvres dans mon cou, frissonnant, se couvrant d'un sentiment de légèreté et de sécurité. J'étais où je devais être. C'était le plus important. Et il avait raison. Cela avait été interminable. Bien trop pour ma propre conscience. - Tu m'as manqué... Lui soufflai-je, posant mon menton sur sa tête. Nous n'avions pourtant été séparés que quelques heures. Mais pour une fois, pour la première fois, la solitude m'avait frappé, réellement. Et ce n'était pas voir les parents d'autres élèves qui m'avaient attristé, non. Cela, j'en avais trop l'habitude. C'était bien l'absence de Mika qui avait refroidit mon coeur autant que mon âme. - Tu as pu voir tes parents ? M'enquis-je toujours à mi-voix, refusant de me séparer de lui car si ce n'était pas important pour moi de voir les miens et tout du moins habituel, ce n'était pas pareil pour lui, pas la même façon de voir la famille. Mais plus que des mots, mes lèvres, doucement, vinrent chercher les siennes, presqu'instinctivement, m'arrachant un soupir de soulagement. Tout était réel, et entre les murs de cette chambre, je me sentais mieux que je ne l'avais jamais été. Je n'étais plus seul... - Est-ce que... Murmurai-je ainsi contre ses lèvres. Est-ce que tu aurais quelque chose à manger ?... J'avais honte, il était vrai. A nouveau, je n'avais pas mangé, j'avais fui cette grande salle, craignant d'y rencontrer mes cousins, sauté le repas du soir, préféré ne pas manger alors même que mon ventre criait famine plutôt que de risquer toute confrontation, même imaginaire. _________________ I don't know how I should say it You make me feel a feeling that I've never felt before That only makes me want it more 'Cause I'm nobody's but yours |
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#11311 - Mar 9 Mai - 12:04
Hybrid Runes ☽ • ☾ « Moi aussi… Je voulais juste qu’on puisse retourner dans nos dortoirs…. », même si ça m’avait fait du bien de revoir mes parents, de reprendre le fil de ma vie, un instant. Et en parlant d’eux, il me posa la question, ce qui me fit hocher la tête et resserrer un peu ma prise sur lui. « Oui, ils étaient en Écosse, ils ont juste eu à remonter jusqu’ici… Mon père était impressionner par le château, c’était marrant… » soufflais-je dans un rire, « Je rentrerais pas avec eux cette semaine, j’étais pas prévu, je voulais pas les forcer à rester à la maison et je leur ai dit que j’allais bien, du coup ils vont rentrer, mais je dois les prévenir si jamais y’a un soucis… », ce qui n’arriverait pas, ou ce que je ne voulais pas arriver… Pour le moment je voulais surtout être avec lui. Et continuer à me stabiliser dans ses bras, contre ses lèvres qu’il venait de glisser contre les miennes, arrachant presque aussitôt un spasme à mon corps tant il m’était vitale. Et puis une question, une hésitation, qui me fit sourire contre ses lèvres. Est-ce que j’avais quelque chose à manger ? « Tu crois qu’un jour je pourrais ne rien avoir ? » demandais-je dans un sourire avant de l’embrasser plus chastement. Reculant alors, je frissonnais en quittant ses bras avant de retrouver ma table de chevet et d’en sortir tout un tas de truc. Mais surtout, je sortis une sacoche, dans laquelle j’avais caché d’autres chose du jour même. Donnant un bout de pomme à Rainy qui m’avait fait confiance pour ne pas bouger du lit, j’attrapais le tout pour venir le déposer sur son lit et le laisser prendre ce qu’il voulait. Revenant à mon lit je me changeais rapidement pour retrouver autre chose que mon uniforme, quelque chose de plus simple aussi, sans doute, pour trainer dans la chambre. Passant donc un t-shirt et un pull à capuche, j’abandonnais mon pantalon pour un jogging plus large avant de revenir vers lui, contre lui, pour glisser ma mains dans sa main libre, pour simplement reprendre contact, pour sentir sa chaleur et n’avoir rien d’autre à penser que ça. Je voulais continuer, juste, effacer que ce temps sans lui, à devoir faire semblant, avait été long. Qui aurait cru que je puisse m’attacher ainsi, en si peu de temps. Qui aurait cru aussi qu’après une simple nuit, mon esprit puisse commencer à changer, que je puisse avoir envie de contact, même si ce n’était sans doute pas de la même façon que d’autre, que lui. Il me donnait envie de découvrir des choses, ou de le sentir soupirer sous mes lèvres. Savoir que je lui apportais, qu’au moins une personne réussissait à lui offrir enfin quelque chose de positif, c’était transcendant, un sentiment nouveau dont je ne saurais me passer. M’installant à côté de lui, je posais mon menton sur son épaule, laissant son odeur rejoindre mes poumons et m’emplir d’une sérénité nouvelle. De là à dire qu’il me rendait calme ? Non, au contraire. Mais ces moments sans lui, à rester ce que j’avais deviné devoir être, c’était plus long que je ne l’aurais cru. ☽ • ☾ ft. Groupe 8_________________ |
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