Sweet Home

C’était pas mal, même si il n’avait pas imaginé ça aussi grand. En Europe c’était des jardins, mais ici, il y avait d’autre bâtiment, souvent en fonction des rôles, des positions, mais surtout, c’était coloré. Il était vrai que face à ce qu’il y avait en Angleterre, ce qu’il y avait ici ne pouvait qu’être différent, plus vif. Il avait d’ailleurs pu s’en rendre compte avec les tenues traditionnelle. Après, si il aimait ici, il aimerait le prochaine, même si il y avait l’ancienne ville en plus. « Les palais sont fait comme ça, mais tu as une vrai ville Féodale en plus, c’est intéressant aussi, ça montre bien les différentes échelle entre ce que la noblesse avait face au peuple. », mais j’aimais bien qu’il puisse être emballé, que ça le marque.

Soulignant qu’il allait devoir en apprendre un peu sur ma langue pour survivre au nouvel an dans ma famille, il parlait rapidement de magie, ce qui me fit rire avant qu’il ne souligne que ça serait en effet étrange. « Soit je te traduit, soit tu fais semblant en patinant en anglais… Ça patinera en Coréen aussi normalement. », enfin après, je n’avais jamais eu à en utiliser un, alors je n’en avais pas trop d’idée. « Je t’apprendrais des mots utiles au moins. » assurais-je avant de l’embrasser dans un coup de vent pour reprendre ma route.

Je ne pouvais pas me permettre de faire ce que je voulais ici, je devais au moins respecter mon pays, ma culture. Maintenant est-ce qu’il avait aimé ? Est-ce que c’était mieux qu’en Angleterre ? Il était Anglais, difficile de lui en vouloir d’aimer les trucs gris et sombre, mais il aimait aussi la Coréen, même si pour lui, on avait volé les changement de la garde. Riant à ses mots, je le provoquais d’un haussement de sourcils, « Qui dit que c’est nécessairement vous les premiers sur ce point ?! », continuant la visite, j’avais commencé à lui apprendre quelques mots, des choses simples, mais qu’il pourrait retenir. De toute façon, il n’avait pas à écrire, juste à comprendre, et à savoir répéter.

Quittant le Palais pour le deuxième, je lui avais laissé écouter la visite, profiter des jardins jusqu’à finir dans la vieille ville au style complètement typique et ses boutiques de souvenirs artisanaux. Le soleil était en train de se coucher, lentement, la luminosité baissait, me laissant plus de marche de manœuvre pour glisser une main sur son bras, pour quelques gestes, toujours timide. « Tu veux des souvenirs ? », demandais-je alors qu’on s’approchait lentement des échoppes, « Il y a des portes bonheurs aussi ! Tu voudrais quoi pour la nouvelle année ? » demandais-je avec entrain avant de le tirer avec moi vers l’un d’entre eux, « Il y a des Obok, c’est pour la réputation et la carrière professionnelle, la richesse, la longévité, la bonne santé et une mort paisible et digne. », inclinant légèrement la tête, je corrigeais, « Bon, ne meurs pas, mais tu vois l’idée ! », désignant alors des pendentif plus différent, j’expliquais, « Il y a des Maedup aussi, ça veut dire noeud, il y en a pour certaines valeurs, en pendentif, c’est pour les femmes, mais comme ça c’est pour tout le monde. », j’allais peut-être en prendre pour ma famille, mais je voulais aussi qu’il en prenne un, juste car il allait en avoir besoin sans doute en cette nouvelle année, quand il devrait faire face. C'était pas un sort, mais plus quelque chose de spirituel, quelque chose qui avec mon éducation, avait parfois plus de force.

ft. Keith

Sweet Home

Je lui apprendrais donc le minimum pour qu’il puisse s’en sortir, pour qu’il comprenne au moins certains sens, je savais que le rester serait impossible, pas en aussi peu de temps, mais qu’il marque un effort serait bien pour eux, rassurant.  « Non, pas plus que ma mère était Vélane. », soufflais-je en réponse avant qu’il ne demande ce qu’il devrait dire si jamais on lui demander ce qu’il faisait. Il pensait à tout, je me serais retrouvé comme un con personnellement, je n’y aurais pas pensé. « Dommage qu’on soit en publique, mais t’es pas idiot toi… », c’était en partie pour ça que j’en étais fou, « Tu es en dernière année de secondaire avec moi, mais tu t’orientes vers des études de droit que tu feras à Oxford, la meilleure école d’Angleterre pour ça. Et tu sais que je suis le programme Coréen pour intégrer les cours à distance de l’université de Séoul. C’est ta 13ème année d’étude, ou la dernière année de Key stage 5 et tu étudies à Londres.  », même si techniquement, on était d’accord, ils ne pousseraient pas jusque là. « Tu peux dire que ton père est juge et qu’il a déjà travaillé avec le mien, il suivra et ça leur plaira que ta famille ait une bonne situation. Tu dois juste retirer la magie. Par exemple, on a aussi dans une école avec un uniforme et privée. », là où ça changerait c’était sur la suite. « Les matière obligatoires sont l’Anglais, les Mathématiques et les sciences, donc de la physique et de la biologie. Après tu as deux spécialisation, les sciences et les lettres, on est en lettre, donc on a de la communication, de l’histoire, de la géographie, de l’art, des langues étrangère et de l’éducation physique et civique en plus… », et c’était sans doute la le plus difficile, « Il faudra que tu refuses de répondre à mes cousins si jamais, je suis le même programme qu’eux avec la Corée, mais pas toi, donc t’avance pas, je viendrais te sauver. », mais normalement, il y aurait d’autres questions avant, « Et on prépare notre diplôme de fin d’étude, c’est le A Levels, on a déjà du passer le premier niveau l’année dernière et tu dois avoir eu au minimum C, ça va de E à A qui est la meilleure note… Ah et on a plus Géographie et Histoire depuis 4 ans, ça s’arrête au Stage 3. », me pinçant les lèvres, je lui demandais, « C’est clair ? », car apprendre le fonctionnement d’un monde étranger ne pourrait qu’être difficile pour lui.

Le laissant digérer, on avant continué sur le deuxième palais avant de finir dans l’ancienne ville pour visiter et découvrir aussi certaines particularité de notre culture. Les Maedup. Il voulait en ramener à Damian, mais aussi pour ma famille, car il venait les mains vide et il n’aimait pas ça. « Ils apprécieront. Si jamais, la réussite professionnelle et la réputation en premier. », car je ne me faisais pas d’illusion sur ça. « Et je vais faire semblant d’être désolé pour ça. », riant de bon coeur, je cherchais alors à savoir ce que je pouvais lui souhaiter pour cette année et il me retourna la question. « De la réussite, de l’amour, de la tranquillité… Même si l’amour je m’en occupe et que la réussite j’ai pas de doute… Ça reste important à désirer, enfin pas désirer, car on ne désire pas, c’est mal, mais c’est important de s’assurer d’avoir ces grâces avec nous. », l’inutile ne l’était jamais.

Continuant à lui expliquer, je m’arrêtais devant une femme, âgé, à qui je présentais mes respects avant de m’intéresser à ce qu’il y avait, quittant Keith des yeux quelques secondes pour lui prendre un Obok déjà et peaufiner le reste. J’avais été attiré par trop de chose et après dix minutes à retourner les problèmes, j’avais fini par me décider et payer, « Et c’était pas une boutique de fringue… D’ailleurs attend, y’a V des BTS qui a posté une photo, j’adore son outfit, ça t’irait trop bien ! » assurais-je en sortant mon portable, mon sac glissant vers mon coude avant de le détailler un peu, « T’as vu quelque chose ? Je dois venir traduire ? », baissant mes yeux sur mon téléphone, je lançais instagram pour lui sortir la photo en question pour lui montrer, « Je te verrais bien avec ce style, t’aime le classique, donc je vais pas changer, mais ce genre de truc c’est hot, du coup faut que je cherche pour trouver un peu ses tenus, mais c’est un peu plus moderne, mais ça reste habillé et chic, c’est une version Coréen de tes vieux pulls… », lui montrant d’autre photo aussi bien habillé, je m’arrêtais sur différent style, tous particulièrement bon et collant à ce qu’il était. Mais je m’étais encore emballé non ? « Je me suis perdu tout seul dans ma tête non ? » demandais-je un peu penaud, « Mais t’avais dit oui pour les boutiques et ça ferme tard à Seoul… », ajoutais-je avec un grand sourire qu’il pouvait deviner même à travers le masque.

ft. Keith

Sweet Home

Bon, j’en avais peut-être trop dit et surtout trop d’un coup. J’allais devoir lui répéter ce soir de toute évidence, mais ce n’était pas grave, il fallait qu’il assimile, je n’allais pas abandonner, ni trop forcer d’un coup. Le conseillant donc sur ce qu’il faudrait qu’il achète avant tout, je ne pouvais en revanche pas trop m’en vouloir de lui avoir fait ça. Il était bien mieux ici et j’avais besoin de ces moments à ses côtés avant d’affronter l’orage, quel qu’il soit. « Je suis vraiment dévasté, tu n’as pas idée ! » soufflais-je alors qu’il n’y croyait pas non plus. Pour ma part, je lui souhaitais des choses dont je ne pouvais pas douter, mais que je préférais lui éviter, si possible. Il méritait le meilleur, au point que plus d’une fois, j’avais l’impression de ne pas être cet homme pour lui, de ne pas le mériter. Enfin, je devais surtout apprendre à son contact, devenir vraiment meilleur, pour lui, pour qu’il soit heureux.

Le laissant donc faire son petit tour, je m’étais perdu sur mon téléphone au point que j’avais peut-être manqué quelque chose, mais c’était bon, il s’en était sorti, ce qui me laissait carte blanche pour me disperser dans mes pensées. Surtout concernant ce relooking que je lui avais promis. « Je les dénigre pas, je dis juste que si j’ai déjà envie de te les arracher, avec son style à lui tu ne seras pas au bout de tes peine Jagiya… », bien sur j’avais parlé un peu moins fort, surtout pour le dernier mot, inutile d’attirer l’attention sur notre relation.

Ce qui devait attirer mon attention en revanche, c’était le fait que je m’étais encore perdu, mais il avait l’habitude. Je l’aimais… Il le savait ? Visiblement, car il me supportait, confirmant qu’il l’avait bien dit, mais qu’il ne comprenait pas vraiment ce que je disais quand je parlais de vêtement et…

Avait-il une idée de ce qu’il venait de me dire ? Non, pas le moins du monde. Mais clairement c’était loin d’être tombé dans l’oreille d’un sourd et dès ce soir, il aurait déjà quelques vêtements de plus à sa garde-robe, très clairement. Me pinçant les lèvres à cette idée, je ne précipitais toutefois pas la fin de notre visite, profitant du reste de la ville et des quelques maisons ouvertes en témoignage d’une vie passé. J’en profitais même pour lui apprendre quelques mots importants, en même temps. C’était ludique, du moins jusqu’à ce qu’on arrive dans le centre déjà plus animé, moins historique et surtout… Le piège venait de se refermer sur lui alors que je glissais ma main sur la sienne, sans y emmêler nos doigts pour l’attirer dans une boutique que je connaissais, même si elle était souvent trop classique pour moi. Ça lui irait très bien sans le dénaturer. Saluant la vendeuse à l’entrée, je la remerciais pour sa proposition de nous aider sans pour autant l’accepter. Non à la place, je conduisais Keith dans une des cabines au fond du magasin pour l’y asseoir le temps de partir une première fois à la pêche. Revenant régulièrement pour vérifier si des couleurs lui allaient bien au teint, je prenais les tailles à l’oeil, sachant très bien que je viserais à peu près juste de toute façon. Je connaissais son corps par coeur, autant m’en servir.

Déposant mes premières trouvailles sur le portant de la cabine, je retirais mon manteau pour ne pas mourir de chaud avant de fermer le rideau et de baisser mon masque pour l’embrasser. J’en avais autant envie que pour lui donner du courage cela dit. « Je te mets les tenus dans l’ordre d’essayage… », soufflais-je contre ses lèvres, complètement excité avant de déposer un nouveau baiser et de me reculer. J’organisais des ensembles, 4 pour le moment. Ça me permettrait de savoir ce qui lui allait déjà le mieux, « Je t’aime ! » ajoutais-je avant de sortir pour m’asseoir sur le siège devant la cabine et de sourire à la vendeuse qui me demandait si tout allait bien. Sourire qui se figea un instant lorsque je la vis hésiter… J’allais remettre mon masque moi… Je n'étais pas transparent.

ft. Keith

Sweet Home

Il… « Je t’aime, mais parfois… Heureusement que t’es beau au naturel… » soufflais-je dans un rire qui trahissait quand même que son désintérêt de la mode était une insulte. Je l’aimais, mais je ne pouvais pas m’y perdre trop longtemps. En revanche, vu ce qui l’attendait, il n’était pas très sûr de m’aimer ? Vraiment ? « T’oserais pas me quitter pour ça ? Si toi ça te plaît de me voir habillé comme ça, imagine combien je vais aimer te voir avec autre chose que tes fringues délavées… », sur ce point, Damian gagnait haut la main, je ne pouvais pas le nier.

Le laissant donc dans la cabine, j’avais fait l’erreur de ne pas remettre mon masque tout de suite, mais bon, ça irait, sans doute… Le regardant donc sortir, il donnait déjà son avis, il n’aimait pas le pantalon… Il était vrai que quelque chose clochait, mais difficile de savoir quoi pour le moment et… Fronçant légèrement les sourcils à sa question, j’eus un léger regard en arrière.

« Oui. », soufflais-je en me demandant si c’était si évident que ça pour qu’il le remarque directement. Enfin bref on était là pour une chose, je n’allais pas en faire une fixation sinon la fille pourrait se mettre à croire que c’était vrai. Me levant donc, je regardais un peu plus le pantalon qui n’était en soit pas un problème, pas avec la bonne paire, en revanche, j’avais un doute sur la coupe, elle lui allait bien, mais pas avec ce haut… Tendant le bras dans la cabine je prenais un pull pour lui enfiler, avant d’incliner la tête et préciser, « Il faudra le mettre avec un haut cintré. », « Tu me donneras le pull et le pantalon, on garde les deux pour le moment, par contre le haut non. », le renvoyant dans la cabine, je le laissais enchaîner les essayages, non sans allait chercher d’autres choses assez souvent pour compléter et pour augmenter le nombre de tenue initiale.

Ce qui ne me plaisait pas en revanche c’est que j’entendais bien la femme faire des allusions, donner le nom, le prénom, ou le surnom de la personne qu’elle pensait que j’étais. L’idée c’était de ne surtout pas réagir, car ça lui ferait croire à coup sur qu’elle avait raison, ce que je ne voulais pas. D’autant qu’en fouillant certains rayons, j’avais remarqué qu’elle n’était plus seule, qu’elles étaient déjà deux, à me sourire, à insister grandement pour que je n’hésite pas à me mettre plus à l’aise. Est-ce que je les avais suspectés d’avoir volontairement monté le chauffage ? Oui, mais je restais calme, je préférais mille fois finir de le rhabiller lui et m’offrir le luxe de lui retirer tout ça plus tard que de céder à leur fantasme. « C’est pas mal ça… », soufflais-je en m’approchant. Le jeu des matières était pas mal, mais bon, il ne l’avait pas mise correctement. Glissant mes mains sur sa taille, je faisais passer son haut dans son pantalon alors qu’on pouvait très clairement entendre un gloussement dans mon dos. Soupirant, je replaçais la veste correctement, « Ça c’est nickel, tu te trouves comment ? », demandais-je car c’était quand même important, surtout vu ce qu’on allait ramener à la maison en fait. Adieu le style de bibliothécaire, enfin… Cela dit il lui faudrait deux ou trois paires de chaussure pour aller avec ça, noir et fauve classique et quelque chose d’un peu plus moderne, sans doute en noir. Ah et au moins deux manteaux…

ft. Keith

Sweet Home

Je voyais assez facilement que ça n’allait pas, pas les vêtements, mais lui, l’ambiance le dérangeait et je pouvais comprendre, alors il fallait partir et on allait donc faire ça si il confirmait que c’était bon pour lui. S’approchant de moi, il soulevait ma casquette pour embrasser mon front, ce qui provoqua quelques chuchotements derrière nous. Il marquait son territoire, mais j’essayais de rester à ma place, de ne rien alimenter, dans les deux sens. Il aimait bien, par contre les vendeuses l’agaçaient, mais il ne pouvait en effet pas leur jeter un truc dessus, « Je sais et évite… », replaçant ma casquette, je le repoussais chastement jusqu’à la cabine, la refermant pour baisser mon masque et glisser une main sur sa joue pour en caresser la peau.

Trouvant ses lèvres dans un baiser qui n’était pas brulant, mais juste la définition exacte de mes sentiments pour lui. Je l’aimais, il devait se le rappeler, tout comme il devait se rappeler que j’étais entièrement à lui. Je n’avais pas d’autres façon de le faire ici, pas d’autre façon d’essayer de l’apaiser. « Je t’aime, et je suis ton petit ami… », le sien, juste à lui. Volant une dernière fois ses lèvres, je reprenais un peu contenance avant de prendre ce qu’on avait choisi et de lui indiquer, « Je vais reprendre ceux-là en rayon, dépose les juste sur le portant en sortant, et rejoints moi. », je ne pouvais pas rester trop longtemps ici sans que ce soit dangereux. Remontant donc mon masque, je prenais mon manteau pour le repasser dehors, récupérant ce qui lui allait en rayon et me diriger vers la caisse, vers elles.

Elle avait très bien vu, ou cru voir ce qu’il en retournait exactement. Elle essayait de me faire parler, d’avoir des informations et surtout, au vu du montant, elle me présenta presque aussitôt le TPE. Ce que je refusais, hors de question de payer avec une carte, elles pourraient croire que Mara Yoon était un nom d’emprunt et ça serait pire. Sortant donc des billets, je pouvais lire la déception sur leur visage. La même lorsque je refusais de remplir quelque chose pour une carte de fidélité. Remarquant un petit groupe de quelques filles se former dehors, comme par hasard, je finis soulagé de voir Keith arriver et presque aussitôt je lui fis signe de me suivre pour sortir, les nombreux sacs à la main. « Faut qu’on trouve un endroit tranquille pour que je range les sacs dans mon manteau… J’ai agrandi les poches intérieures… » et par endroit tranquille, ça impliquait loin des filles. « On les sème, et on va manger ? Je te dois bien ça après la séance que tu as accepté sans râler ! », je ne voulais pas me concentrer sur elle, juste sur ce qu’il venait de faire pour moi.

De toute façon je devais détourner son attention, le faire revenir sur le présent, sur moi, sur le fait qu’il n’avait pas à s’énerver car il n’y avait rien d’autre autour de nous, « On cherchera des chaussures et un manteau plus tard, ou demain, à Busan aussi y’a des trucs sympas ! », et puis il avait déjà pas mal joué le jeu, je n’allais pas le noyer. Juste… Ouais, juste j’allais quand même le rhabiller entièrement avant d’aller voir ma famille, même si tout le monde s’en foutait en soit. « Faudra quand même qu’on revienne, on n’aura pas le temps de tout faire, clairement !  » soufflais-je assez enjoué malgré le fait qu’un regard en arrière me rappelle que non, on n’était toujours pas tranquille.

ft. Keith

Sweet Home

« Et encore, là ça va… » soufflais-je en sachant très bien qu’il y aurait pu avoir bien pire. Et qu’il vivait bien pire, « T’as pas conscience de la facilité des moldus à être des fans extrêmes, encore pire quand elles croient avoir une relation privilégiée. », c’était sans doute ça le plus grand problème, qu’on croit à une relation fictive. Il nous faudrait un coin tranquille pour y échapper et pouvoir ranger tout ça, ce qui semblait bien impossible, tout comme manger en l’état actuel des choses et… Fronçant les sourcils en voyant la borne à incendie exploser à moitié, j’eus pas vraiment le temps de comprendre que je me retrouvais dans des toilettes verrouillées et… Tranquille ? Soupirant alors qu’il brisait le silence, demandant à ce que je n’oublie plus mon masque.

Me pinçant les lèvres, je baissais un instant les yeux, sachant que c’était loin d’être agréable pour lui, qu’il devait prendre sur lui pour rester calme, « Désolé. » faisant disparaitre les sacs dans ma poche alors qu’il reprenait, il voulait plaindre mon sosie, ce qui clairement était le cas, « Il a été discret dernièrement, les gens sont dans l’attentes, surtout que le service militaire approche, alors ça doit empirer. », mais de toute façon les idoles n’avaient pas de vie.

Sortant ma baguette, j’insonorisais les lieux avant de baisser mon masque et de venir le rejoindre, glissant mes mains autour de sa taille avant de cacher mon visage dans son cou. « Mais je ferais attention, je vais changer de vêtement déjà, pour que les photos et les descriptions ne correspondent plus. », d’autres couleurs, d’autres coupe pourraient suffire à me faire passer pour un autre si je n’oubliais pas le masque. Le regard ne suffirait pas, enfin sauf pour les extras, mais elles chercheraient un type de mec, impossible de se dire que je me baladais avec des vêtements de rechange, surtout si en sortant, il n’y avait plus de sac. Dégageant mon visage, j’eus un sourire désolé avant de frôler son nez du mien, « Seul bon point, vu qu’on a dû se cacher, je peux t’embrasser tranquillement Jagiya… », l’embrassant alors avec douceur et amour, j’essayais de calmer la colère qui pouvait s’agiter en lui, même si soyons honnêtes, il était bien plus calme qu’à Paris.

À force il allait peut-être rassurer à l’idée que quoi qu’il puisse y avoir autour de nous, rien ne pourrait jamais me faire dévier de lui et personne d’autre n’aurait ce qu’il pouvait obtenir de moi. Enfin même si c’était pas exactement ça, mais bon, ça s’arrangeait peut-être. Je ne voulais pas qu’il passe un mauvais moment et ça me donner une idée, « On va aller manger dans un vieux restaurant tenu par des vieux, aucune chance qu’on me reconnaisse et en plus c’est bon ! Ça sera juste un peu loin et avant te faudra au moins un manteau. » soufflais-je contre ses lèvres avant de l’embrasser plus chastement et de réfléchir un instant avant de reculer et de retirer mon manteau et mon pull. Le pantalon pouvait rester, le t-shirt et les chaussures aussi, j’aurais juste à leur changer la couleur. Invoquant un autre manteau, je faisais le transfert de la poche étendue avant d’y rentrer mes anciennes affaires et de faire venir un autre pull, « J’achèterais un autre pull je crois, l’accords est pas fou… » me plaignais-je alors, mais tant pis, on ferait avec. « Tu nous libères ? » demandais-je après un nouveau baiser chaste et rapide.

ft. Keith

Sweet Home

Pas comme si je le faisais exprès ? Dans un sens, j’avais tellement cherché à être beau, tellement cherché à être physiquement parfait que peut-être que je l’étais un peu, mais pas assez pour me compliquer la vie. « Fais ça et tu crées l’apocalypse… », car des clones seraient sans doute la pire chose à faire, enfin pour le coeur de ces pauvres filles. Elles n’y étaient pour rien, enfin pas vraiment. M’excusant alors, j’avais mes idées pour nous en débarrasser, ou du moins pour avoir l’air moins suspect dehors. Et ça pouvait suffire, du moins je l’espérais.

Trouvant un peu de positif dans la situation, il soulignait qu’on avait déjà eu trop à le faire à l’école, ce qui n’était pas vrai, mais il y avait une différence pourtant, « Sauf qu’à Poudlard, on était sage… » soufflais-je en l’embrassant. Inutiles de faire un dessin, très clairement, ces vacances avaient été l’apothéose sur bien des points. Cela dit, j’allais l’entraîner à un endroit où on ne risquait rien, ce qui lui allait, il commençait à avoir faim. Vraiment étonnant… Souriant alors que j’amenais de quoi me changer, il osa sous entendre que j’allais faire une faute de goût et devoir survivre avec. Le regardant avec un sourcil haussé, « J’ai dit que l’accord n’était pas fou… À quel moment tu as cru que c’était une faute de goût ? », m’offusquant faussement, je me retournais pour me changer dans un rire qui trahissait que je ne me prenais pas vraiment la tête.

On ferait vraiment avec. Me retournant pour un dernier baiser chaste, je fronçais un peu les sourcils en sentant ses mains s’accrocher sur ma nuque pour m’embrasser avec moins d’innocence avant de me dire de réfléchir à ce que je disais. Deux choses, la première, j’avais dit quoi ? La seconde, il comptait vraiment fuir là ? Me penchant pour attraper son poignet, je le fis refermer la porte avant d’utiliser la baguette que j’avais dans la main pour une succession de sort dont j’avais bien trop l’habitude. « Tu penses fuir après ça ? », soufflais-je avant de l’attirer à moi pour l’embrasser avec bien moins de délicatesse. Jusqu’à présent on avait toujours fait ça dans des endroits tranquilles, confortable… Il était temps d’apprendre pour les mois à venir, « Retiens bien… Ça va te servir à Poudlard. » assurais-je dans un sourire avant de nous embraser, de le laisser faire de moi ce qu’il voulait tant qu’à la fin je perdais mon âme contre lui.

Moins de précaution, plus de passion. Quoi qu’il fasse, je ne saurais jamais résister, jamais retenir la moindre exaltation. Me brisant, fébrile, les bras contre la surface froide du carrelage, il me fallut quelques secondes pour retrouver ma conscience, mon nom, mon existence et finalement ses lèvres dans un geste tendre, contrastant avec l’empressement de notre danse. Remettant de l’ordre dans mes vêtements, je nous rendais de nouveau décent, recoiffant Keith d’une main légèrement tremblante qui trahissait l’épuisement qui me menaçait. « On va manger… », soufflais-je dans un sourire avant de l’embrasser et replacer mon masque.

Le changement de vêtement avait au moins permis de nous laisser filer sans attirer l’attention jusqu’à une autre ruelle. S’éloignant du centre, l’on finit par rejoindre ces rues qui nous offriraient autant de tranquillité et avec elles de quoi manger. Rentrant dans la première échoppe, je nous installais au loin, commandant en Coréen ce qui pourrait plaire le plus à Keith en me basant sur ce qu’il avait préféré à la maison. « On révise pour demain ? Ou on mange et après on parle ?! », soufflais-je alors qu’on nous apportait déjà le repas. Une petite mamie. M’inclinant pour la remercier, je finis quand même par taper dans quelque chose, bien trop affamé pour mon bien.  

ft. Keith

Sweet Home

L’endroit lui plaisait, il était joli et épuré. Ce qui m’arracha un sourire, idiot, comme souvent. J’aimais qu’il aime mon pays, ma culture. J’aimais qu’il trouve de l’intérêt à tout ça car ça voulait dire que j’avais le droit de faire, de vivre avec cette dernière devant lui. Cherchant à savoir ce qu’il voudrait qu’on revoie, j’avoue sans honte qu’à l’arrivée de la nourriture, pour une fois, ce fut moi qui m’y jetais et il le remarqua, préférant que je mange avant d’en parler. « Je vais finir par croire que rien te va ! Quand je ne mange pas tu râles, quand je mange, tu râles ! », bon c’était pour le principe, car j’aimais qu’il fasse attention à moi. J’aimais qu’il me porte cette attention. J’étais assez important pour lui et ça me rassurait chaque jour un peu plus.

Finissant trop rapidement, je glissais une jambe entre les siennes alors qu’il ramenait le sujet de demain sur la table. Le protocole, les différences… « Hum… Avant on va revoir les règles de savoir vivre, du moins le principal… » soufflais-je en réfléchissant à tout, « Tu sais déjà pour les chaussures, mais vraiment, n’oublies jamais de les retirer avant de rentrer dans la maison, on s’assoit beaucoup par terre, c’est pas poli… Après tu sais aussi pour s’incliner, mais genre, là faut pas oublier et faut appuyer autant que possible. C’est important, je ne déconne même pas. Tu t’inclines pas que pour montrer ton respect, mais tu le fais directement avec des gens que tu ne connais pas, ou devant des étudiants plus âgé, comme mes cousins, ou des femmes mûres. Tu t’inclines pour saluer, pour remercier, pour t’excuser, pour demander quelque chose et tu t’inclines plus ou moins en fonction de ta relation. Plus tu courbes, plus c’est important ou tu fais face à quelqu’un d’important. », me pinçant les lèvres je continuais de réfléchir, de me creuser pour trouver ce qui pourrait l’aider, mais c’était long, il y avait beaucoup de choses à penser.

« On n’aura pas le problème de l’alcool, mais dans le doute, tu ne te serres jamais toi-même, tu ne sers jamais à une main, tu te tournes pour ne pas faire face à un ainé quand tu bois, tu ne refuses pas de boire. Mais si tu ne veux pas boire, ou reboire, ne finis pas ton verre, on ne ressert pas si il en reste. Et tu t’inclines quand on te ressert. Pour manger, tu remercies avant le repas, tu dois dire, "Jal Meokkesseumnida" en gros tu dis que tu vas bien manger et à la fin du repas, tu dis, "Jal Meogeosseumnida" pour remercier et dire que tu as aimé le repas… Même si c’est faux. Mais n’oublie pas, avant et après, surtout avec des ainés. Et aussi, tu vas voir, il y aura plein de petits plats, ou de chose différente à manger, tu risques que d’avoir ton bol de riz à toi. Le reste ça se partage et si jamais on sort avec mes cousins, je te donnerais de l’argent, car il faut commander des choses qu’on peut partager et si tu te lèves pour payer, faut payer pour tout le monde. », réfléchissant, j’avais l’impression qu’il aurait beaucoup à apprendre en peu de temps, mais il y avait tellement de choses auxquelles je n’avais pas pensé… « Pas de pourboire aussi, en Corée, on propose quelque chose d’excellence par devoir, si tu nous redonnes de l’argent pour un travail, ça veut dire que tu considères qu’on mérite quelque chose et donc qu’on est pas bien traité ou payé. », ce qui était pire, « Et si tu donnes un cadeau, ou si tu en reçois un, tu donnes et tu prends à deux mains en t’inclinant. Sinon c’est une offense. », aucune idée de si tout allait passer, heureusement que Keith est intelligent et apprends vite.

« On doit attendre que l’aîné commence à manger, pour le faire aussi, dans le pire des cas, attends que je fasse un mouvement à table pour ça. Tu dois aussi te proposer pour aider à porter, ou faire quelque chose de contraignant. Il est même assez bien vu que tu n’attends pas l’autorisation pour soulager un ainé d’une tache…. Ah et pas de nom en rouge, ça porte malheur. Et ne plante pas tes baguettes dans le riz. Et surtout, ne contre ne dit pas un aîné, même s’il dit quelque chose d’horrible, tu ne dois pas le contre dire, pas lui montrer qu’il a tort en publique. », mais on était même pas à sa question de base. « Ça va pour le moment ? », demandais-je un peu désolé. Pour le reste, je pris encore un moment pour lui expliquer les choses, comment appeler telle ou telle personnes, les différences d’appellation, de langage surtout, tout un tas de chose qui fit que même moi, à un moment, je fis un peu assommer.

« J’aurais dû y penser avant… », finis-je par avouer en me levant pour payer et lui faire signe de me suivre dehors. J’avais remis mon camouflage, cachant ce qui pourrait trahir ce que je n’étais pas. « Après en vrai, si tu retiens déjà que la moitié et que tu fais l’effort d’essayer, je crois qu’ils sauront comprendre que c’est pas ta culture et que tu fais déjà attention. En vrai je me stresse pour rien. Faut juste retenir que les ainés sont roi. Qu’on leur doit le respect. », une fois qu’il avait saisi ça, ça irait, « Mais… Ils savent que je suis gay, ils l’ont déjà accepté, disons que le sujet le plus difficile est déjà accepté… Donc tu n’auras rien à ce niveau-là, attends-toi simplement à ce qu’on "critique" plus qu’on ne parle des réussites. En Corée, on n’encourage pas en disant ce qui est bien, mais on pointe ce qui n’est pas parfait comme signe d’encouragement. En gros, moins ils auront de critique, plus tu peux considérer qu’ils sont fiers de toi. », ce qui serait le plus difficile et qui me fit m’arrêter devant lui alors que je glissais mes doigts entre les siens, un peu effrayé à l’idée qu’il puisse… Mal vivre ça. « C’est une autre mentalité… Essaie de ne pas… Mal le prendre, je ne veux pas que tu en souffres, ni que ça t’énerve… », car je savais très bien comment lui était, je savais qu’il était aussi important de croire en l’autre et sur ça, « J’ai les deux cultures, j’accepte les deux façons de faire, ils ne me blesseront pas en pointant certaines évidences. », il ne devait donc pas attaquer.

ft. Keith

Sweet Home

« Pour une fois que c’est une priorité ! » soufflais-je dans un rire avant de redevenir sérieux pour parler de mes traditions, de la Corée, de ce qu’il devait savoir et… Ca faisait beaucoup… Beaucoup avec un handicape pour les baguettes… « Dans un sens ça va régler un problème, j’aurais qu’à te servir et tu mangeras normalement. », enfin avec une fourchette quoi. Mais est-ce qu’il avait retenu quelque chose à défaut d’avoir tout assimilé ? Oui, clairement, l’Angleterre n’était rien face à nous, mais visiblement ça allait.

Quittant le restaurant, j’inclinais légèrement la tête alors qu’il soulignait qu’il avait plus l’habitude que moi m’interagir dans ce genre de monde. C’était vrai, il n’avait pas le choix dans un sens. « Ce monde je le connais par coeur, j’ai survécu dedans en étant gay, en étant un bon fils, avec des bons résultats à l’école moldu, en étant un bon Coréen. Tu sais évoluer, mais lui je suis censé le maitriser. Je veux pas te tendre de piège en oubliant LE truc. ». Je voulais qu’il soit aimé autant que je pouvais le faire. Mais il allait se heurté à la façon qu’avait mon pays de faire. De communiquer et je ne pourrais rien contre ça. « Mais ici tu peux toujours faire mieux. », ce que je partageais souvent au vu de la pression que j’avais su me mettre.

« Merci… » murmurais-je alors qu’il m’assurait qu’il ferait un effort. Après, oui, il ne comprendrait sans doute pas ce qu’ils disaient sans magie, donc ça serait sans doute plus facile pour lui, il était vrai. Une chance pour une fois, que la langue soit un bon frein. Concernant l’anglais… « Mes cousins, un peu, mais mes grand parents et les autres, j’en doute, du moins ça serait que des brides… Donc on traduira. » et puis un contact, inattendu, qui me fit sursauter alors qu’il me demandait de ne pas m’en faire, que ça se passerait bien. « J’ai envie qu’ils voient à quel point tu es unique… » soufflais-je dans un sourire en glissant discrètement ma main dans la sienne pour la serrer. « T’es le premier qu’ils rencontrent, j’aimerais que tout se passe bien et… En vrai c’est surtout que j’ai jamais présenté personne. Je sais pas comment ça va se passer… », ça avait été avec mon père, mais mon père m’aimait, j’étais son fils, il pouvait sans doute me passer plus de caprices que les autres.

Mais eux ? C’était une grande surprise… « On rentre ou tu veux visiter encore un peu ? » lui demandais-je, ne sachant moi-même pas si je voulais me reposer ou arriver à demain pour que le plus dur soit fait, pour que nous puissions mettre derrière nous cette angoisse à l’idée qu’on ne nous accepte pas. Enfin qu’il ne l’accepte pas. J’avais bien conscience que le fait qu’il soit étranger, mais qu’il fasse des efforts saurait les rassurer. Qu’ils ne le jugent pas en tant que Coréen, mais bien en tant qu’Européen.

ft. Keith

Sweet Home

Ca irait, il saurait s’en sortir et au pire il sourirait comme un idiot. C’était une solution, pas forcément la mieux, mais en réalité tant qu’il essayerait ça irait. Enfin… En Corée il fallait toujours se dépasser, ce qui forcément allait se heurter à lui. Faire mieux, mais ne pas s’épuiser, connaître ses limites étant bien aussi. « Différences de culture… Tu fais bien ? Fais mieux. », mais je savais que c’était en rapport avec une chose et si j’avais levé le pied grâce à la surveillance du professeur Mancini.

Mais je n’avais pas envie qu’on passe à coté de celui qu’il était, je ne voulais pas qu’on le prenne pour un autre alors certes tant que moi je savais c’était bien, mais quand même. Il était le premier que je ramenais, celui que je ne voulais pas qu’on voit autrement que comme celui que j’aimais et peut-être certes que je devais arrêter de stesser, son geste envers moi me le fit comprendre, mais… Oui, il avait l’habitude de faire le parfait sang pur… Alors je devais lui faire confiance. « J’aimerais quand même qu’ils voient autre chose qu’une belle plante… » assurais-je avant de lui demander ce qu’il voulait faire à présent, conscient que pour ma part j’étais relativement épuisé.

Il préférait qu’on rentre avant de déclencher une autre émeute, ce qui me fit rire. Mais il était vraiment fatigué, ce que je pouvais comprendre. Alors sans lutter, je le guidais vers une allée isolée, pas franchement motivé à l’idée de rentré à pied. Nous poussant dans un renfoncement, je me nichais contre lui avant de le serrer et de nous faire transplaner à l’appartement. Dans l’entrée, ou je pus abandonner mes chaussures avant d’aller m’écrouler sur le canapé. J’étais rincé, aussi. « On prendra le temps, un peu plus, plus tard… », lui assurais-je en passant une main sur mon visage pour occulter la lumière. Mais pour l’heure, les transplanage, l’activité et le décalage horaire m’avaient tué.

ft. Keith