Un apprentissage tout en douceur

Les jours m’ont paru interminables… Ce n’est pas dans mes habitudes mais je dois admettre que la jeune femme a envahi mes pensées sans que je ne le vois venir. Sans que je puisse l’empêcher. Souvent, quand mes pensées s’égarent. Je me suis surpris à la chercher du regard au détour d’un couloir, dans la salle commune ou au repas. Sans forcément l’approcher mais juste… Croiser son regard. Cela fait bien longtemps qu’une femme ne m’a pas obsédé à ce point. Je pense même que c’est la première fois et cela m’effraie. Parce que ce n’est vraiment pas le moment. La pire période de ma vie. Je n’aime pas mentir et je sais que je ne vais pas avoir le choix, lui laissant penser que je suis trop bien pour elle, selon ses dires, promis à in avenir brillant, alors que tout peut s’écrouler du jour au lendemain sans que je ne puisse l’empêcher. Et si elle sait un jour… C’est moi qui ne serait plus assez bien pour elle, risquant de l’entraîner dans une existence de chien errant. La société n’est pas tolérante avec les loups-garous. Je ne l’étais pas avant d’être moi-même mordu. La question se pose alors de savoir si l’attaque était un accident ou préméditée. D’un autre côté, il est possible de prendre de la potion tue-loup. Pas forcément accessible à tous cependant. C’est peut-être là le problème. Si je n’étais pas venu à Poudlard, comment aurais-je géré la première pleine lune ? Je ne pense pas que Mahoutokoro se serait embarrassé d’un étudiant potentiellement dangereux… Toutes ces pensées me tiennent longtemps éveillé. Comme le fait de faire une énorme connerie à fréquenter Adelaï. Même en ami… Qui essaie-je de leurrer ? Elle ? Parce que moi, je ne me fais aucune illusion. Elle me plaît. Et accepter de passer du temps avec elle n’est qu’une meilleure façon de flirter avec l’interdit.

Puisque c’est le week-end, je me débarrasse de l’uniforme propre à cette école, bien différent de celui de mon ancien établissement. Là-bas, le moindre faux pas est affiché sur la couleur même de nos tenues. Le règlement est bien plus strict. Tout est bien plus sévère en réalité, ce qui me déstabilise énormément ici. J’enfile un jean et des baskets, ainsi qu’une chemise noire très simple. Il n’est pas question de sortir de toute façon alors… Je me rends au lieu de rendez-vous, cherchant inconsciemment l’odeur de mûre et de bleuet dont je suis devenu complètement accroc. Adelaï sort de sa cachette avec un sourire qui me réchauffe le cœur. En fait… J’ai l’impression de sortir d’une longue nuit quand je suis près d’elle. Que le monde retrouve un peu de ses couleurs. Quand elle vient me voir en chat, je ne me prive pas pour la caresser, découvrant les zones plus sensibles. Et je me sens moins idiot de lui parler maintenant que je sais qu’elle comprend. Parfois en anglais, parfois en coréen.

Aujourd’hui… Mon regard avise ses longues jambes avant d’être happés par ses yeux azur. « Bonjour. » Cela semble presque trop conventionnel. « Beaucoup de révisions, mais ça va. » Je hausse une épaule, avant de remarquer la porte qui apparaît. Alors c’est ça la fameuse salle sur demande. Pratique. Je baisse les yeux sur sa main qui s’empare de la mienne tandis qu’elle me tire à l’intérieur. Où on sera certains de ne pas être dérangés… Très mauvaise idée… Je le sais et pourtant, je saute à pieds joints dedans. Je me dis que j’ai assez de volonté pour ne pas céder. Qu’elle cherche juste de l’amitié. Une présence réconfortante. Rien de plus. Je n’ai pas à me méprendre sur ses intentions, surtout alors qu’elle sort d’une déception amoureuse. Je m’arrête tout de même devant l’intérieur. La décoration. Mon cœur se serre face à ce sentiment de familiarité. « C’est toi qui as imaginé ça ? Ca marche comme ça ici ? » Je ne connais pas cette salle. Mais… Je suis soufflé et un sourire plus sincère étire mes lèvres alors que mon regard brille : « C’est pas mal du tout. Assez fidèle… » Donc, je pourrais imaginer chez moi et le lui montrer à un moment ? Ce serait intéressant. Réconfortant et douloureux également. « C’est parfait, Adelaï. J’apprécie l’attention. » Je commence à m’installer, le plus neutre possible… Quand elle retire son pull. Et là, toutes mes résolutions semblent se faire la malle. Elle a un corps à se damner… Et j’ai tout loisir d’observer… Ses courbes sont bien différentes de celles de mes ex. J’aime les européennes pour ça. Elle tout particulièrement. Je détourne pudiquement le regard, particulièrement concentré sur la table basse. Assis en tailleur sur le sol, elle me rejoint, studieuse. Mes yeux suivent cette plume et je me demande comment elle réagirait si j’en jouais sur son corps et… STOP. « Tu peux tenir une discussion simple ? » J’ai parlé dans ma langue afin de voir un peu comment elle se débrouille dans un premier temps.

ft. Adelai

Un apprentissage tout en douceur

Fascinant. Je me demande si les possibilités sont infinies. Ou si cela se cantonne à un intérieur. Enfin, peu importe, ce n’est pas vraiment le sujet du jour de toute façon, mais je me sens à l’aise dans cet intérieur. C’est bien plus impersonnel qu’à la maison bien sûr. Il y a une histoire dans la demeure familiale, les murs en portent encore les échos. Mais je ne suis pas pressé d’y retourner, pas après ce qu’il s’y est passé. La voilà souillée à jamais par les évènements tragiques et violents qui s’y sont déroulés. J’ai presque envie de lui dire que je lui montrerais mon pays un jour, mais c’est une promesse un peu ambitieuse encore. Bien sûr je pourrais l’emmener comme une amie, en vacances, mais… Ce serait déplacé, non ? Je me contente donc de hocher la tête et sourire légèrement pour souligner que oui, cela me plaît. Je m’assois sur le sol, familier de cette façon de faire. Adelaï, peut-être moins, tandis qu’elle se met à l’aise et me fait avoir un coup de chaud. Ne pas voir autre chose qu’une amie… Elle ne me drague pas…

Je note la délicatesse de son cou alors qu’elle le dégage en s’attachant les cheveux. Pourquoi est-ce que tous ses gestes exsudent la sensualité ? Ou c’est moi qui ai les idées mal placées ? Je commence à mieux comprendre sa réputation… Sensuelle par candeur, mais qui repousse les hommes qui n’ont pas compris le message. Aguicheuse sans en avoir conscience. Je retrousse les manches de ma chemise sur mes avant bras, essayant de me concentrer un peu sur ma mission, puis lui demande un peu où elle en est dans son apprentissage. « Ah, je vois… C’est sans doute déstabilisant. » D’avoir trois expressions différentes pour dire la même chose selon la personne à qui tu t’adresses. Et le respect n’est pas le même chez moi et ici. « Non, il est charmant. » Je réponds doucement, avant de me rendre compte de ce que je viens de dire. Un compliment encore. Mais en effet, son accent très très mignon. Ses hésitations aussi. « Tu es trop sévère avec toi-même. » J’ai un rire quand sa plume vient me chatouiller le nez, éternuant eu passage alors que cela l’amuse. Ne pas être distrayante… Ce n’est pas la plume le problème. « Ca va être difficile. » Je marmonne pour moi-même.

Et je… bug, quand elle me demande si elle est bonne. « Pardon ? » J’ai un moment de flottement quand même, avant de comprendre que c’est un raté dans son langage. Je passe mes mains sur mon visage pour masquer un fou rire nerveux. Je suis complètement tendu en cet instant. Pas parce que je suis stressé, mais parce que je dois vraiment prendre sur moi pour rester correct et ne pas montrer mon intérêt pour elle. Je la reprends avec sérieux sur le terme employé, essayant de ne pas trahir combien sa phrase avait un sens très… pervers, pour moi. Je note alors qu’elle joue avec sa jupe et mon regard se détourne aussitôt alors que je sens de nouveau que je commence à rougir. « Tu préfères qu’on s’assoit sur des chaises ? » Je peux comprendre que le sol ne soit pas très confortable pour elle. Ni pratique. Et je prends grand soin de ne pas la regarder. Il est beau ce décor, incroyable le soucis du détail.

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« Tant mieux, sinon, ça ne servirait à rien que je t’aide à apprendre. » Je réplique avec une pointe d’espièglerie, lui rappelant la raison de notre présence ici tous les deux. Même si nous avons peut-être tendance à l’oublier, surtout quand mon cerveau manque d’irrigation entre sa façon de se dévêtir ou ses phrases mal utilisées qui ne m’aident pas du tout à rester stoïque. Je me gratte la gorge quand elle m’encourage à la corriger si elle se trompe. Misère… « Je vais peut-être devoir avoir une discussion avec ton ami Mara, je me demande ce qu’il t’apprend… » Non parce que là… utiliser tous les termes de travers quand même… C’est à se demander si il ne l’a pas un peu taquinée, ou si elle a intercepté des conversations à double sens. Je remarque qu’elle réarrange sa jupe et détourne le regard. Ce n’était peut-être pas une bonne idée au final. Je crois que je ne pourrais pas être juste ami avec elle. Si encore, elle était juste jolie mais… Tout son corps m’appelle et le moindre de ses gestes m’impacte alors qu’ils sont sans doute innocent et que j’interprète tout de travers. J’ai de la volonté, mais pas à ce point…

Elle semble rejeter ma proposition de s’installer sur des chaises et se lève pour mieux venir s’installer… sur moi. Je me fige complètement, soudain livide alors que ses fesses me caressent. Puis c’est l’incendie. Je rougis violemment, dans son dos, heureusement, mais surtout, ce contact me fait perdre complètement tout contrôle et mon corps le trahit sous ses légers frottements. Je me concentre sur sa nuque dégagée. Ce qui n’a aucun effet, sinon, celui de me donner simplement envie de poser mes lèvres sur cette nuque. J’approche mon visage de son dos, mon souffle venant caresser la peau délicate de son cou. Au moment où je m’apprête à céder, elle reprend la parole, me ramenant un peu à la réalité. Je me tortille aussi sous elle, pour éviter qu’elle ne sente l’effet que sa position et sa proximité ont sur moi, sans vraiment de succès je crois.

Mon regard accroche le sien alors qu’elle a tourné la tête pour m’interpeler. Impossible de rester impassible, alors que j’ai les joues en feu. Nouveau raclement de gorge alors que je me penche davantage et saisis sa main au prix d’un effort surhumain. Ma tête est proche de la sienne et mon souffle chaud caresse son oreille en cet instant. Ma respiration est un peu trop rapide et forte alors que je ne fais aucun effort. Je ne vais jamais tenir à ce rythme. Et ça fait combien de temps qu’on est là ? Dix minutes ? « Tu manques juste d’assurance dans tes traits. » Je guide sa main. Ma voix est bien plus grave que d’ordinaire, un peu éraillée. Son parfum m’enveloppe complètement, me faisant perdre pied. Son dos est collé à mon torse, mon visage à quelques centimètres à peine du sien. A trop m’approcher du soleil je vais me brûler les ailes… Mais que la chute est tentante alors qu’elle balaie les cendres qui englobent mon cœur depuis la mort de mon frère, depuis ma malédiction. Alors que je redécouvre ce que c’est de juste vivre.

Un apprentissage tout en douceur

Jusque là, j’avais des doutes concernant son propre sentiment à mon égard. Mais quand elle laisse échapper un petit bruit adorable, avant de s’en excuser, cramoisie, un lent sourire étire mes lèvres, ravi de constater que je ne suis pas le seul en souffrance en cet instant. Sauf que je sais pourquoi, contrairement à elle. Bon, bien sûr, mon sourire se fige quand elle demande avec innocence si quelque chose me gêne. Ah… Elle a senti. Elle est face à moi, toute proche, brûlante… « Tu ne sais vraiment pas pourquoi ? » C’est vraiment possible d’être aussi innocente ? Elle n’a jamais connu le désir ? Elle a 17 ans… Elle est jeune, certes, mais… ah, je ne dois pas oublier qu’elle dit s’être préservée jusqu’à maintenant… Je ne comprends pas comment c’est possible qu’une fille aussi attirante puisse être aussi candide sur… le sexe. « Moi non plus je n’arrive pas à me contenir… » Ma main se pose sur sa joue, et mon pouce caresse sa lèvre avec douceur. « Je suis désolé… » Elle ne comprendra sûrement pas pourquoi, mais je pose mes lèvres sur les siennes, avec moins de douceur que je ne l’aurais souhaité, complètement consumé. Je suis désolé de ne pas être capable de résister. Je suis désolé de t’entraîner dans une possible histoire qui n’ira nulle part. Mais en cet instant, j’ai un soupir de soulagement alors que je peux enfin goûter ces lèvres qui me semblent si savoureuses depuis notre première rencontre. L’incendie devient brasier, mais qu’importe… Cela apaise un peu ma soif de cette délicieuse ingénue.

Je cesse pourtant de l’embrasser. Je ne lui ai pas demandé son avis. J’ai pris, sans lui laisser le choix. Alors qu’elle a l’air de ne rien savoir de ce qu’il se passe dans son corps. J’ai très envie de continuer, mais, il y a possiblement quelques petites choses à éclaircir avant. Même si je ne suis pas vraiment d’humeur à discuter. Je sais juste que ce baiser n’est qu’un avant goût, qui, loin de vraiment m’apaiser, me donne surtout envie d’aller plus loin… Ce n’est pas une simple lubie. Oui, Adelaï m’obsède depuis des jours. Et j’ai rêvé, espéré, et redouté, ce moment, depuis. Mais en plus du feu qu’elle allume en moi… Elle éveille d’autres sentiments qui me semblaient morts avec mon petit frère, avec mon avenir… Je me saisis de sa main et la pose sur mon torse, là où mon cœur bat furieusement. « Je ne comprends pas que tu n’ai jamais ressenti le désir… C’est ça la fièvre. » Je suis repassé en anglais, parce que je n’ai pas très envie que ce soit difficile pour elle de me comprendre à un moment aussi… important. Ce n’est déjà pas une situation facile. Expliquer à une jeune femme la sexualité… mais qu’ont fait ses parents ? Ou ses amies ? « Pour être honnête, je ressens ça depuis que je t’ai trouvée… » Sous sa forme humaine, bien évidemment. Je murmure contre son oreille, l’effleurant de mes lèvres, ayant bien noté que cela lui faisait beaucoup d’effet : « Tu n’as vraiment pas conscience de ton charme… »

ft. Adelai

Un apprentissage tout en douceur

Au moins, elle ne me repousse pas. Je ne suis pas sûr que je l’aurais laissée faire cela dit. Ou que je l’aurais remarquée. Mais sa main qui glisse sur ma nuque m’invite à continuer, naturellement. Loin d’être passive, Adelaï me rend le baiser avec passion. Si elle est vierge et inexpérimentée, cela ne se ressent pas vraiment en cet instant. Mais je dois tout de même y mettre fin, temporairement du moins, pour éclaircir quelques points. Ou au moins m’assurer que tout va bien pour elle, malgré le désir brûlant qui m’engloutit. Un désir qu’elle ressent elle aussi, sans savoir mettre les mots dessus. J’ai un sourire en coin quand elle me demande comment j’ai réussi à tenir. « Je me le demande. » Et ce n’est même pas si ironique que ça. Je dirais bien que j’ai sans doute davantage l’habitude qu’elle, mais, je ne suis pas sûr de m’être embrasé aussi intensément auparavant. Avec Adelaï, c’est… rapide. Beaucoup trop. Intense aussi. Passionnel. Est-ce que je dois mettre ça sur le compte de ma nouvelle nature, qui me rend plus sauvage et moins rationnel ? Ce ne serait pas totalement idiot de penser ainsi… Mais je pense que c’est un tout… Moi, elle, le moment… Le destin ? C’est naïf de penser ainsi, alors que je sais que tout ça n’est qu’un agréable moment à passer avec elle, mais que cela ne mènera nulle part au final. Pourtant… Tant pis… Je me sens vibrer avec elle, pour la première fois depuis des mois.

Et pour ma plus grande joie, elle m’embrasse à son tour, sa langue se faisant joueuse, tandis que ses mains se glisse sous ma chemise. Je me contracte à ce contact chaud et intime… Que Dieu ou n’importe qui me vienne en aide. Je la veux. Je la désire si fort que c’en est douloureux… Elle m’offre une accalmie en nichant son visage contre mon cou, m’expliquant que ses oreilles sont sensibles. « Je sais… » Evidemment que ce n’était pas innocent… Mais quel plaisir de l’entendre me parler de son ressenti. Et elle me fait part de son envie de façon suppliante, criante, s’emparant de ma main pour la glisser sur sa hanche. Je soupire à ses suppliques. « Tu es sûre ? » J’ai un petit sourire. « Je ne pense pas réussir à m’arrêter… » Elle est prévenue. « Néanmoins, si… si ça ne va pas, dis le moi. » Un murmure rauque. J’espère qu’elle a suffisamment confiance en moi pour ne pas… simplement subir. Mes lèvres viennent se saisir de son cou, ma langue joue avec le lobe de son oreille. Mes mains se glissent sous ses fesses, alors que je la soulève pour l’asseoir sur la table, me moquant complètement des parchemins qui s’y trouvent étalés. Je me redresse à mon tour, venant poser un genou entre ses jambes, la poussant doucement sur le dos, tandis que ma main glisse sous son débardeur. Je n’oublie pas ce qu’elle a déjà pu me dire, tandis que je m’amuse à faire des cercles avec mon pouce, sur son ventre, pour autant, ma bouche s’affaire sur ses lèvres pleines et gonflées de désir. J’ai envie de me fondre en elle… Mais je me contiens. J’ai envie de lui laisser un souvenir impérissable avant tout. Que ce moment soit le plus parfait possible, malgré ce jean beaucoup trop serré et mon entrejambe douloureuse.

ft. Adelai

Un apprentissage tout en douceur

Sa réponse balaie totalement mes derniers scrupules. Si elle est sûre d’elle et qu’elle pense n’avoir aucun regret… Après, au vu de sa situation, il est clair qu’elle n’a plus vraiment besoin de se préserver pour qui que ce soit… Même si une petite voix, ma conscience sans doute, me hurle que je m’engage sur un chemin sinueux et difficile en faisant cela, en liant mon destin au sien. Mais pour une fois, je balaie la raison, les obligations, et même la malédiction. Je change de position, pas vraiment confortable quand elle est ainsi sur moi et pars à la découverte de ce corps divin. Je l’ai bien remarqué, même si, sous l’uniforme, je n’ai fait que deviner ses courbes vertigineuses. Mais là… Tout est juste parfait. Je ne suis pas habitué à autant de volupté chez une femme, ni autant de naturelle, au demeurant. Pour moi, Adelaï est exotique. Et ses yeux… je pourrais m’y noyer, surtout en voyant comment elle me regarde, avec ce voile qui les assombrit grâce au désir. Ses lèvres entrouvertes, qui n’attendent que les miennes.

ft. Adelai

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