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#172 -


Une discutions père fille

feat Maelya Mackelled



Janvier 2022 :

En septembre, nous avons annoncé à nos filles que nous divorcions. Si l’une l’a bien pris, la deuxième non. Maelya ne le vit pas spécialement bien. J’ai eu des écho de mes collègues comme quoi ses notes baissent, et même si je suis en colère contre sa mère, nous tentons de faire bloc quand il s’agit de l’éducation de nos filles. Il se trouve que ce matin, j’ai eu un hibou comme quoi elle devient arrogante. Je ne me suis pas gêné pour lui ouvrir les yeux sur son comportement et le fait qu’elle achète littéralement l’amour de notre fille. Vous vous doutez que c’est parti en dispute encore une fois. Bref, une fois les cours terminés, j’ai attendu Maelya à la fin du cours de potion que j’avais avec elle. Je lui ai demandé de me suivre au parc pour discuter. Elle a râlé forcément, mais elle a accepté.
J’ai donc récupéré quelques gourmandises dans mon bureau et direction le parc à ses côtés. Par chance malgré le froid hivernal, il y a un soleil chaleureux. Je m’assois alors contre un arbre et je fais signe à ma fille de venir. J’attends qu’elle soit assise et au lieu de lui rentrer dedans pour savoir ce qu’il ne va pas, je me montre pédagogue.

« Ça été ta journée ? »

J’écoute sa réponse, je lui réponds si elle me retourne la question, puis je continus sur ma lancée.

« On n’a jamais pris le temps de parler de notre famille. Je sais que le divorce n’est pas une bonne situation pour ta sœur et toi. Tu veux qu’on en parle ? »

Doucement, je passe ma main dans son dos comme je le fais toujours et j’attends qu’elle réponde. Je ne me gênerais pas pour lui rappeler que j’avais participé à sa création et de ce fait, je la connais par cœur. Il est donc inutile qu’elle me mente. Je vois bien qu’un truc ne va pas. Je lui tends une pochette chocogrenouille et j’ajoute.

« Et je suppose que lancer un sort d’immobilisation sur un de tes camarades signifie que tu vas bien ? Tu peux être arrogante, mais je ne t’ai encore jamais vue aller aussi loin. Tu m’en veux d’avoir quitté ta mère, c’est ça ? »

J’espère que ce n’est pas le cas. Car je ne vois pas ce que j’aurais pu faire d’autres. Je suis gentil, à l’écoute. Mais j’ai aussi un ego et une fierté. Je ne suis pas un homme que l’on trompe de la sorte. Surtout avec tout ce que j’ai sacrifié pour ma famille. Il était hors de question que je ferme les yeux sur ce genre de trahison.
Je me passe la main dans les cheveux en écoutant ma fille. Je ne parle pas tout de suite, je veux analyser ses paroles et comprendre son ressenti.



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#182 -
Si j’avais su qu’après le cours de potion mon père me prendrait au piège pour une discussion, je me serais portée malade.  Ca pue quand il veut me parler. Je suis sûre qu’il va encore me faire la morale. Il le fait tout le temps. Le parc est sûrement juste pour endormir ma méfiance.

Je vais donc ranger toutes mes affaires dans le dortoir. Je n’en ai pas besoin pour me faire enguirlander par le vieux. Je garde seulement ma baguette. Je ressors  ensuite du bâtiment et me rends au parc pour rejoindre mon père. Je l’aperçois au loin me faire signe, le rejoins et m’assieds à ses côtés. Je le fixe, l’air interrogateur sur le visage. C’est quoi cette embrouille ? Depuis quand il commence la prise de tête en prenant des nouvelles de ma journée ?

- Euh… Ouais ça a été et la tienne ?

Bizarre. D’abord il me demande comme a été ma journée et ensuite il me parle de ce divorce à la con. Elle est où l’engueulade ? Et la punition ? Pourquoi il est aussi gentil d’un seul coup ?

- T’es à l’article de la mort, c’est ça ? On vient de t’annoncer une maladie incurable ?

Je ne compr… AH ! Je le savais ! Elle est là la prise de tête. Je me disais bien que ce n’était pas normal. Je soupire un coup et m’adosse contre l’arbre. Je croise ensuite les bras tout en affichant une moue ennuyée.

- Ca va, c‘était juste un petit sort de rien du tout sur un crétin à qui on a oublié de greffer un cerveau, on ne va pas en faire tout un fromage !

C’est toujours pareil. À croire que ce stupide divorce l’a fait changer. Avant il était cool avec moi et maintenant je suis limite devenue sa bête noire. Chaque fois qu’on se croise, chaque fois je me prends une critique. Mon regard se pose ailleurs sur le paysage.

- Je t’en veux pas de l’avoir quittée. C’est normal de larguer une personne qui nous trompe.

Je ferais sûrement pareil si j’avais un petit-ami et que je découvrais qu’il me trompait. Ou même un ami. Toute trahison mérite l’abandon de la personne. Ce n’est vraiment pas le divorce qui m’emmerde en soit. C’est juste le fait que tout a changé depuis leur séparation. Lui il me déteste et me réprimande au moindre petit écart de conduite que je fais.

- C’est juste les conséquences que j’aime pas. Tu ne m’offres plus rien et me fais la morale à chaque fois que j’fais un truc, ça ne me donne pas trop envie d’être joyeuse. Puis c’est pas de ma faute si cette école est remplie de sorciers avec l’intelligence d’une moule. Moi j’leur laisse juste le choix entre me faire chier et en subir le retour de flamme ou être dans mon équipe.

Enfin… Être dans mon équipe, c’est vite dit. La plupart de mes « alliés » sont juste mes larbins ou mes marionnettes que je manipule afin d’atteindre un but. Leur sort m’importe que trop peu. C’est seulement leur utilité qui m’intéresse.

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#195 -


Une discutions père fille

feat Maelya Mackelled


Maelya n’est pas la plus simple de mes filles. Elle a son caractère et je la soupçonne d’être un peu manipulatrice même si je n’irais jamais l’accepter. Mes collègues me l’ont déjà fait comprendre et je n’ai pas accepté la remarque même si elle est véridique.
Je décide donc d’être un peu plus pédagogue avec elle et forcément elle s’en rend compte et commence déjà à me montrer son arrogance. Une maladie incurable ? Souhaite t’elle que je me mettre après sa peau comme je le faisais avant ? Je doute qu’elle apprécie et en y réfléchissant, je suis prés à parier que cela ne nous aidera pas coté relationnel.
Je lui parle alors de cette histoire de sort qu’elle a jeté sur un de ses camarades. Comme je l’avais prédit, elle prend cela à la légère encore une fois. Mais je reste calme, hors de question que je m’énerve tout de suite.

Je suis quand même soulagé d’apprendre qu’elle ne m’en veut pas et pire qu’elle me comprend. Remarque, j’aurais pu fermer les yeux sur les infidélités de ma femme et faire de même. Seulement, j’aimais cette femme et me faire trahir de la sorte, je ne le supporte pas. Si mes sentiments pour elle n’avaient pas été aussi fort, peut-être que j’aurais mieux accepté la chose. Mais d’un autre côté, je ne lui aurais pas fait d’enfant.

Maelya met alors un point sur quelque chose. Je ne lui offre plus rien. J’avais oublié ce petit détail. Ma fille est une matérialiste et en soit, je n’étais pas celui qui lui offrait le plus de chose. Je soupire et je lui explique en espérant qu’elle comprenne.

« Je suis bien moins riche que ta mère et sache que depuis que tu es gosse, ce n’est pas moi qui t’offre les choses, mais elle. Moi, je suis juste l’horrible père qui faisait les remontrances en rentrant du boulot. »

Je lui tend un paquet de chocogrenouille et je l’écoute parler alors que je pose l’arrière de ma tête contre l’arbre en soupirant. C’est à moi de prendre la parole.

« Moi, je me bats pour que tu aies un bel avenir. Comment veux-tu être supérieure aux autres sans éducation ? Si tu veux des cadeaux, mérite-les. Tiens-toi à carreau jusqu’aux prochaines vacances et je t’offre un truc… Vas-y dit moi quoi. »

Je n’étais pas fan du chantage, mais je connais assez ma fille pour savoir qu’elle est capable de jouer les anges si en échange elle récupère ce qu’elle souhaite depuis toujours et si jamais ça coûte une fortune, j’allais devoir mettre de côté jusqu’aux prochaines vacances.

Je croque dans un bonbon en l’écoutant me répondre. Je suis curieux de savoir ce qu’elle va me demander. J’en profiterais d’ailleurs pour les informer que cet été, on part tous les trois en vacances pendant un mois. Il va juste falloir se mettre d’accord sur le pays.



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#480 -
Mon père qui ne commence pas une discussion en me prenant la tête, ce n’est pas normal. D'habitude il ne commence pas par me demander comment s’est passée ma journée. Il me fait la morale et puis basta. Alors pourquoi cette fois ça change ? Remarque, le changement ne dure pas car peu après m’avoir posée sa question et que j’y aie répondu, il me prend la tête. Tout ça pour une histoire de sort jeté sur un autre élève. Ca va, il s’en est sorti et en plus il le méritait. En plus ce n’était rien de bien méchant. J’aurais pu faire pire qu’un simple sort de mutisme qui dure un mois. Il débite tellement de stupidités à la minute que j’ai estimé ce sort approprié contre lui.

Et lorsqu’il me questionne à nouveau, c’est au sujet de son divorce. Il a l’air de croire que mon changement d’attitude est dû à de la vengeance contre lui. En vérité, non. Ma mère a merdé, elle en assume les conséquences. C’est normal d’être larguée après une tromperie. J’aurais fait pareil. Je n’apprécie juste pas le fait de ne plus être gâtée, de ne me prendre que des critiques de la part de mon père et que je ne puisse plus recevoir autant de cadeaux qu’avant. Il n’y a que ma mère qui m’en offre maintenant. Lui il ne fait que me réprimander au moindre petit écart. Je prends le paquet puis le pose au sol entre nous deux.

- Ouais ben les remontrances sont inutiles. M’enfin de toute façon j’me suis habituée à ne recevoir que des critiques de ta part alors un peu plus ou un peu moins…

Je sais aussi que Clarisse est sa préférée vu qu’elle est plus sage que moi. Ce n’est pas difficile à voir ce genre de détail. Par contre il vient réellement de sous-entendre que je ne suis pas supérieure aux autres et que je ne mérite pas de cadeaux ? Bon pour les cadeaux peut-être, et je dis bien peut-être, qu’il a raison. Mais pour le reste…

- Mais j’suis déjà supérieure aux autres ! La preuve, plusieurs élèves sont à mes pieds et j’ai d’excellentes notes !

Bon certaines notes sont moins bonnes que d’autres mais c’est surtout parce que la matière ne m’intéresse pas. Qui aurait envie de s’investir et de participer à quelque chose qui lui évoque plus d’ennui que de plaisir ?

- J’veux juste une nouvelle tenue…

Evidemment il doit bien se douter que je ne veux pas de vêtement bon marché. Je laisse ça aux autres abrutis trop pauvres pour s’acheter ne serait-ce qu’une dignité. Hors de question que je porte des guenilles. Je ne m’abaisserai jamais à ça. Bref je dois donc rester sage jusqu’aux vacances pour avoir mon cadeau ? Okay. Enfin… je ne dis pas que je ne manipulerai pas quelques crétins pour obtenir d’autres trucs d’ici-là. Et bien quoi ? Manipuler ce n’est pas une bêtise. Je ne fais rien de mal. Je profite juste du demi neurone des autres pour qu’ils fassent les conneries à ma place. Ils sont faits pour se salir les mains, autant les rendre utile.

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#495 -


Une discutions père fille

feat Maelya Mackelled




Comme à son habitude, Maelya joue l’arrogante. Enfin, je doute qu’elle comprenne que c’est ce qu’elle fait. Mais en ce qui me concerne, je la vois comme telle. Surtout quand elle me balance en pleine figure que je ne lui fait que des critiques. C’est vrai que je gronde moins Clarisse, mais peut-être aussi parce qu’elle fait moins de bêtise que sa sœur.
Lorsqu’on parle de supériorité, je fronce les sourcils. Si je suis fier de savoir que les gens sont aux pieds de ma fille ? Non. La supériorité ne s’acquière pas de la sorte. Si elle veut être supérieur aux autres, il lui faut de la culture, il faut qu’elle puisse leur faire fermer la bouche sans avoir à utiliser son nom de famille qui parfois calme plus d’un élève.

Bref, je lui propose un deal, je lui offre ce qu’elle veut en échange de sa promesse de bien se tenir jusqu’aux prochaines vacances. Soit avril, il me semble. Elle m’annonce alors qu’elle veut une tenue. La connaissant, je vais devoir lui offrir une tenue qui coûte cher et rapidement la voix de mon banquier me dit que je vais devoir économiser. Certes, je ne suis pas malheureux, j’ai assez d’argent pour vivre confortablement, avoir une maison et quelques plaisirs. Mais si je dois offrir une tenue à Maelya, ça va me faire un sacré troue. J’allais donc devoir calmer mes sorties pendant deux mois pour économiser. Je soupire doucement et je réponds.

« Très bien. Mais le moindre point perdu à cause de toi et la tenue sera refusée »

Je reste au prés d’elle et je fixe devant moi. Je sens sa colère. Pas une colère qu’elle contrôle, je sens surtout un truc enfoui au fond d’elle. J’aimerais savoir ce qu’elle me reproche. Alors je me dis que lui demander clairement serait plus simple.

« Tu veux me dire ce qui t’agace ? Je ne suis pas aveugle Lya…Je sais que des distances s’installent entre nous deux et ça, je le refuse. Je t’aime, tu sais ? Tu es ma fille et je veux que tu comprennes bien cela. »

Je t’aime, un mot que je dis rarement et qui est pourtant sincère à ce moment-là. Je veux aider ma fille, pas seulement pour qu’elle arrête ses bêtises non, mais surtout pour la voir heureuse. Doucement, je passe ma phalange sur sa joue sous une forme de caresse et je murmure.

« Je ne t’ai pas vue sourire depuis longtemps…Ce petit sourire espiègle quand tu me voyais rentrer à la maison avant que tu ne sois à Poudlard »




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#538 -
Je n’arrive pas à croire que mon père ne me pense pas supérieure aux autres. J’ai d’excellentes notes, peut-être même les meilleures parmi s les Serpentards. En tout cas, je fais partie des meilleurs élèves de cette école et j’ai plusieurs abrutis notoires à mes pieds. Il me suffit d’un ordre et ils obéissent ! Je fais même attention à mes tenues et j’étudie dur pour atteindre un niveau d’excellence incomparable. Il lui faut quoi de plus pour admettre que je vaux mieux que toute cette bande de dégénérés congénitaux ?!

Il me propose finalement un deal. J’ai la nette impression de me faire entuber mais bon si je peux obtenir une nouvelle tenue, autant voir ce qu’il veut. Je dois rester sage. Autant être honnête, je ne le serai qu’en apparence car si moi je ne ferai rien par moi-même, je compte bien utiliser les autres à mes fins. Ils feront le sale boulot pour moi et se feront punir à ma place.

- Hé je ne fais pas que perdre des points. J’en gagne aussi quand les mous du bulbe ne les font pas disparaître peu après !

Sérieusement je ne suis pas gâtée avec les autre élèves de Serpentard. Ce sont tous des incapables. Personne ne m’arrive à la cheville.

- Je n’ai pas envie de dire ce qui m’énerve.

Je ne compte même plus le nombre de fois où j’ai tenté de lui parler, de lui dire ce qui me frustrait et où il a suffi qu’il me dise une parole pour m’en dissuader. Après toutes ces tentatives infructueuses, j’ai fini par abandonner.

- Tu ne m’as pas vue sourire depuis longtemps, hein ? C’est bien la preuve que t’es aveugle. Je souris tous les jours, tout le temps, presque à toute heure.

Bon, certes je ne le fais pas pendant les cours parce que ce n’est pas vraiment les moments qui me mettent le plus en joie, peu importe la matière. Et puis je me concentre pour obtenir les meilleures notes alors la bonne humeur n’est pas ma priorité. Sauf qu’en dehors des cours je souris beaucoup. Beaucoup de personnes peuvent l’attester. J’admets néanmoins que ces sourires ne sont pas tous réels. Une partie d’entre eux n’est qu’une façade.

Je rassemble les jambes contre moi et tends une main pour commencer à arracher quelques brins d’herbes. Mon regard est fixé sur le sol, attentif à ma petite destruction de la nature.

- Et toi… Qu’est-ce qu’il faut que j’fasse encore pour que tu reconnaisses que j’suis bien supérieure aux autres ? J’obtiens ce que j’veux de la part de certains crétins, j’ai quelques rivaux, les autres se contentent de m’éviter comme la peste et j’fais partie des meilleurs étudiants de cette école. J’suis même sûrement dans le top 3. Alors qu’est-ce qu’il manque encore pour que t’admettes que j’suis mieux que les autres ?

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Une discutions père fille

feat Maelya Mackelled




Vous avez déjà tenté de dresser un Hippogriffe ? Cette créature majestueuse, admirable et splendide ? Il faut se plier devant elle, la flatter pour avoir sa confiance. Bah ma fille, c’est pareil. Elle est majestueuse, belle et admirable, mais si je dis un mot de travers, à coup sûr, elle va m’en vouloir et là, j’aurais un dragon sous le nez. Alors je marche sur des œufs avec elle.
Le fait que je lui fasse comprendre que mettre des gens à ses pieds ne fait pas d’elle un être supérieur aux autres ne semble pas lui plaire. Mais par chance nous changeons de sujet. Elle sait que j’ai fait partie des fidèles de Voldemort. Et je suis donc le mieux placé pour savoir que cet homme à mit du monde à ses pieds et qu’il aura fallu d’un simple adolescent pour le mettre à terre. Pour le moment, Maelya est la dominatrice de Serpentard, mais un jour plus fort qu’elle arrivera et là elle tombera de son trône. Ça lui fera mal, car la chute sera rude.
Je lui parle alors de son sourire que je ne vois plus. Mais elle ne comprend pas. Je ne parle pas de son sourire à l’école, mais plutôt de celui qu’elle avait pour moi avant. Je ne saurais dire pourquoi nous nous sommes éloignés à ce point. Peut-être que c’est moi avec le divorce et le fait que mon ex-femme gâte mes filles alors que je ne le peux pas. D’un côté, c’est la réalité. Maelya préfère cent fois l’argent à ce que je peux lui proposer. Des potions, des balades en nature, boire un jus au chaudron baveur…

Je le regarde faire, elle arrache l’herbe. Son envie de destruction est lié à sa colère… Mais elle se décide à me parler.
Alors c’est donc ça ? Elle est parfaite à mes yeux, même si je le dit rarement. Je pose l’arrière de ma tête contre l’arbre et je soupire.

« C’est donc ça le souci ? »

Je tourne la tête pour apercevoir son visage concentré sur l’herbe. Doucement, je prends sa main afin qu’elle laisse en paix l’herbe de notre parc. Je suis perfectionnisme, je veux ce qu’il y a de mieux pour mes enfants. Et je le suis aussi avec certains élèves, c’est ce qui a fait ma réputation. Je serre un peu sa main et je prends la parole.

« Je ne veux que ton bien Maelya. Je le sais que tu es la supérieure des Serpentard, je ne suis pas aveugle. Je connais tes notes. Mais je n’ai pas envie de te voir chuter. Un jour, quelqu’un débarquera et sera meilleur que toi. Voilà pourquoi je te pousse à ne jamais l’oublier »

Je porte sa main à mes lèvres et je lui explique.

« Tu connais mon passé et celui de ta mère. Il était un dieu chez les Sorcier et pourtant, un simple adolescent à réussis à l’anéantir. Il est hors de question qu’un, abruti notoire fasse tomber mon trésor de son trône de Serpent. Tu comprends ? »

Est-ce que je m’exprimais bien ? Allait-elle le prendre pour agression ? Ce n’est pas une critique, mais ce que je ressens même si je suis maladroit. Puis une idée me vint.

"Je voulais attendre votre majorité à toi et ta sœur, mais… Je pense que tu as la maturité pour cela. »

Je relâche sa main et je lui explique.

« Douée comme tu es, tu sais ce qu’est l’Occlumentie ? »

J’attends sa réponse et je lui propose.

« Que dirais-tu de passer des heures en plus avec moi le soir après les cours pour apprendre à fermer ton esprit ? Beaucoup de mages connaissent la Legimencie. Fermer ton esprit à ces gens ferrait de toi un adversaire redoutable. »





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Je savais qu’il serait aveugle sur au moins un point. Il dit qu’il ne me voit plus sourire. Pourtant je souris pratiquement tout le temps. Par forcément de vrais sourires mais ils sont présents sur mes lèvres. Ils font partie de mes expressions. Ils sont là même pour faire bonne figure. Comment pourrais-je avoir envie de d’avoir une expression vraie alors que d’un côté ma mère me donne tout ce que je veux et de l’autre, mon père me critique le 95 % du temps ? Bien sûr que je mérite certaines remarques parce que je suis très loin d’être toute blanche mais il y en a aussi que je ne mérite pas de recevoir.

Je me mets finalement à arracher l’herbe, recroquevillée dans mon coin pendant que j’essaie de comprendre ce que je dois faire pour que mon père admette que je sois bien meilleure que les autres. Parce que pour moi, si je le suis alors il doit être fier de moi. Ce n’est pourtant pas le cas. Il ne l’est pas alors que je suis sans doute la meilleure Serpentard. Peut-être même la personne la plus douée, toutes maisons confondues. Bien sûr que d’autres personnes sont fortes et c’est bien pour ça qu’elles sont toutes devenues mes rivales au point que je sois prête à n’importe quoi pour les descendre.

- Ca l’est en partie…

Oui. En partie. Pas totalement. Il sait que j’ai toujours du mal à me confier complètement alors il ne doit pas s’attendre à ce que je lui balance tout comme ça sur un plateau d’argent. Il m’empêche finalement de raccourcir les brins d’herbe à la main et reprend la parole tandis que mon regard se pose sur lui. IL se fout de moi ? Il n’y a pas cinq minutes, il me faisait bien comprendre que je n’ai pas un bel avenir et que je ne suis pas supérieure aux autres. Et maintenant il me dit que je le suis ? Bon passons ce détail, de toute façon je ne vais plus chercher à ce qu’il l’admette au final. Trop chiant et peut-être même impossible.

- Voldemort s’est fait battre parce que ce n’était qu’un abruti qui a cru que la baguette de Dumbledore lui obéirait alors qu’elle avait choisi un autre maître.

Ou un truc de ce genre. Mais ça restait un crétin. De plus, contrairement à la plupart des gens, moi je n'ai pas peur de prononcer son nom et de l'insulter. Il est mort de toute façon alors qu'est-ce qu'il pourrait bien faire depuis sa tombe inexistante ? Absolument rien.

- Et puis il a perdu aussi parce qu’il n’a rien fait pour être réellement supérieur à son adversaire. Il a toujours laissé ses sbires faire le travail à sa place tandis qu’Harry Potter ne cessait de progresser. Et puis il a eu de l'aide aussi pour occuper les autres parce que sinon c'est lui qui aurait perdu. Alors forcément pendant que les sbires se salissaient les mains, l’ado s’améliorait et Voldemort régressait. Moi j’compte pas rester là à ne rien faire. J’ai bien l’intention de continuer à progresser et à affûter mes techniques. J’ferai pas la même erreur que ce crétin.

Je ne dis pas que je deviendrai une grande sorcière maléfique qui tuera tout le monde sur son passage. Juste que je n’ai pas l’intention de laisser qui que ce soit devenir plus puissant que moi. Je mettrai tout en œuvre pour creuser l’écart de puissance entre les autres et moi. Mon attention revient sur mon père alors qu’il reprend la parole. Attendre la majorité de Clarisse et moi ? Il me lâche la main et me questionne sur mes connaissances concernant l’occlumancie.

- Ben oui, c’est le fait de bloquer son esprit contre les legilimens.

Il me propose vraiment de passer plus de temps avec lui ? En plus pour m’apprendre une nouvelle technique de défense ? Il y a tant de mages que ça qui peuvent utiliser le sort de legilimancie ? Si c’est le cas, et si je peux être encore plus puissante, ça m’intéresse carrément !

- On commence quand ?!!

Je le fixe avec une détermination qui m’est habituelle lorsqu’un but intéressant se présente à moi. Si je pouvais avoir des flammes dans les yeux pour prouver à quel point ce sujet a éveillé mon intérêt, il serait bien présent. En plus ça me permettra de rendre mes mensonges encore plus crédibles.

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#618 -


Une discutions père fille

feat Maelya Mackelled



Les parents parfaits n’existent pas. Malheureusement, nous ne sommes pas tous amour et joie et au vu de mon passé, je ne suis sûrement pas le meilleur des pères. Mais je fais de mon mieux pour leur offrir une vie des plus respectable. Certes, je pose des limites, je ne suis jamais satisfait, mais à côté mes filles sont les meilleurs car je les pousse. Mais voir Maelya recroquevillé de la sorte, je sens une douleur dans mon cœur de père. J’apprend donc que ce qu’elle vient de dire n’est qu’une partie du souci. Je soupire doucement et j’espère en savoir plus.
Je parle donc de mon passé à ma fille, encore… Et sa réponse me fait sourire. Un simple mauvais calcul aura eu raison du plus grand sorcier de tous les temps.
Maelya me parle alors de son avis sur l’ancien chef des ténèbres et je dois avouer qu’une sourire fier s’affiche sur mon visage. Elle est bien plus mature que ça sœur et je sais que si un jour un autre Voldemort débarque, notre famille sera là. Nous avons bon être discret et gentil, nous restons tout de même des suprémacistes.
Je me dis alors que peut-être, il est temps pour elle d’apprendre d’autres choses que ce que l’école peut lui enseigner. J’ai quelques bases en Legimencie, très peut, mais assez pour l’attaquer en lui apprenant l’Occlumentie où là par contre j’excelle dans l’art.

Je lui propose donc de passer du temps avec moi après les cours afin que je lui enseigne cette pratique de défense. Je remarque alors son excitation et un grand sourire s’affiche sur mon visage. Elle me demande quand on peut commencer.

Je réfléchis un peu et je lui propose.

« Que dirais-tu déjà de lire quelques livres sur le sujet ? Et d’ici un mois, on commence. »

J’attends sa réponse, puis je lui fais signe d’approcher. Je lui agrippe le poignet et je l’attire à moi pour la serrer contre moi en murmurant.

« Je suis fier de toi sache le… Même si je ne le dis jamais »

Je l’écoute parler si elle le souhaite, puis je me lève et je l’aide à se lever en lui expliquant.

« On va passer dans mon bureau j’ai un livre. Plus vite, tu vas le lire, plus vite, on commencera. La théorie est importante. Mes bases en Legimencie seront suffisantes pour que tu apprennes. »

Sur le chemin pour retourner au château, je reste à l’écoute de ma fille. Je réfléchie en même temps à comment m’organiser pour pouvoir lui donner des cours. Je n’ai pas spécialement envie que cela se sache et soyons honnête, si Maelya garde cela secret, cela ne la rendra que plus forte encore. Un effet de surprise.
Je lui raconte d’ailleurs en marchant comment une fois quand j’étais à Poudlard, j’avais réussi à bloquer mon esprit alors qu’un professeur voulait abuser de ses pouvoirs sur moi. Il en a été surpris et n’a plus jamais recommencé.

Une fois dans mon bureau, je fouille dans mon armoire et je lui tends un vieux grimoire sur l’Occlumentie. Je lui dis alors.

« Si on te demande…Tu veux faire un devoir sur les dons des sorciers. Si personne ne sait que tu étudie la pratique ça sera un avantage pour toi »

Je pose doucement mes lèvres sur son front et je vais lui rédiger un papier d’autorisation pour être dans les couloirs que je lui donne.

« Si le concierge te cherche, je t’ai autorisé. »

Je laisse alors Maelya retourner à son dortoir.




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