Après avoir quitté le Ministère, transplanant directement vers la berge, je ne peux que constater les dégâts… Que ce soit le château qui s’effondre, ne devenant qu’une ruine. Ma première inquiétude est de scruter le ciel car si le château n’est plus protégé par la magie, si il n’est plus dissimulé, cela veut dire qu’un maudit véhicule volant moldu pourrait se pointer pour voir ce qu’il se passe. Heureusement que la tempête nous protège de ce malheur, en tout cas c’est ce que je souhaite, sinon je plains le travail à venir des oubliators.  Mon regard se pose ensuite sur les cadavres qui viennent tout droit du château, des gamins qui ont perdu la vie dans cette catastrophe et malgré tout mon cœur se serre un peu. Par les burnes de Merlin, je prie tous les dieux de ce monde que ma Petite Kelpy au caramel se porte bien, qu’elle n’ait pas la moindre égratignure.

Bon, un rapide coup d’œil sur le pont de glace, sur les tours qui s’effondrent, sur les cadavres qui se répandent et la vie qui s’entend au loin, pas le temps de réfléchir ou de commencer à vérifier parmi les morts, il me faut foncer vers les vivants en espérant y trouver ma Petite Vouivre au sirop d’érable. Et avec un peu de chance, je verrai peut-être la mort d’un Walker en bonus. Qui sait, juste un petit plus pour ma vengeance personnelle… Peut-être pas Jay pour éviter que ma Petite Veaudelune à la violette soit triste, mais sa sœur ce serait pas mal. Allez, je ne regarde pas ceux présents, en tout cas pas pour le moment car il faut d’abord avancer pour rejoindre ceux qui ont déjà de l’avance et voir sur place ce que je peux faire pour aider, où qui je peux utiliser pour progresser. Après tout, rien de mal à profiter de ceux présents si ca me permet de sauver la seule qui compte dans cette école maudite.

Fini de penser, je fonce vers l’avant, ralentissant une fois sur la partie glissante et sortant ma baguette pour tenter de repousser tout ce qui cherche à nous tomber dessus où tomber sur le pont autant pour progresser que me rendre utile, venant me concentrer d’abord sur ces différentes menaces avant de penser à trouver les vivants. Parce que bon, si on se fait écraser avant on ne sera pas d’une grande utilité je pense. J’ai même pas remarqué Blake sur le coup, mais bon avec ce bordel digne d’un marché au puce moldu, difficile de faire attention à tous les visages présents.

Je reste un instant un peu bête quand je vois les personnes présentes sembler se prendre un instant le chou sur des futilités alors que bon sang nos gosses sont en danger et que Poudlard ressemble de plus en plus à un château de carte sur une table sur laquelle un Crabbe ivre serait tombée. D’ailleurs en parlant de chute c’est Pepete qui en fait une belle parmi les morts et l’eau glacée… Bon même si je ne le porte pas spécialement dans mon cœur, en parti car il devrait apprendre à la fermer certaines fois au lieu de lancer de petites provocations, cela reste une forme de confrère et des bras pouvant être utiles dans la « merde » actuelle. " Nous avons besoin de toutes les paires de bras présentes. " Lachai-je à voix haute, non point pour faire une remarque à la petite bande qui semblaient avoir un regard aussi glacial envers Pepete que le sort utilisé pour avancer mais bien pour rappeler qu’il serait bon de mettre de coté nos conflits d’intérêts pour prioriser nos gosses.

" Exsiccatio celeris " Un sortilege rapidement pour tenter de sécher un maximum Pepete avant de continuer. Pas de temps à perdre pour le réchauffer ou autre, mais au moins avec les vêtements secs il devrait moins souffrir du froid et pourrait se montrer plus efficace pour la suite qu’en claquant des dents. " Allez on a des gamins à sauver. ". Si ils veulent se lancer des piques, des sarcasmes, des coups de poing même, qu’ils le fassent plus tard, quand tout ceci sera terminé.

Reprenant donc mon avancée, venant soutenir les autres avec un Glacius pour tenter de renforcer le chemin de glace, ne préférant pas poser mon regard sur les cadavres, ne voulant pas voir celui de ma Petite Sphynx au miel d’acacia, m’accrochant à l’idée qu’elle est là, non loin devant nous.

HRP: