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Amara Mancini-Nott
Amara Mancini-Nott
Professeur
Onglet 1
Age : 42
Profession/Niveau : Chanteuse, incantadora. Professeur de musicologie à Poudlard, actuellement en arrêt maladie de longue durée.
Race : Humain
Statut : Sang Pur
Don : Fourchelangue
Baguette : Mélèse (Parfait pour ceux ayant des talents cachés), écaille de Salamandre, 29 centimètres, flexible.
Patronus : Un jararaca, symbole de puissance et de protection, dont la force est souvent sous-estimée au premier abord
Epouvantard : Un pantin de bois
Gallions : 542
Gif : https://64.media.tumblr.com/8012b5342d4ea8a55e6e5e5efbfb8496/59fb013f2082abd2-1f/s640x960/0e676acc40949dfaeaa85aaf27f36cf5bdaddd46.gifv
Date d'inscription : 05/06/2024
Messages : 38
Onglet 2
Onglet 3
#18795 -





 Theodore Nott & Amara Mancini Nott 
22 juin, Ombrie, Italie



È molto più di un compleanno



Les jours se faisaient de plus en plus lumineux dans la famille Mancini-Nott, tout particulièrement depuis ce tout premier réveil d’Amara, début avril. Oh ça n’avait pas non plus été un coup de baguette magique. En mars, on avait informé Theodore d’une reprise d’activité cérébrale, en outre : un espoir de réveil. Les médecins avaient alors demandé à la famille d’apporter de quoi stimuler l’ouïe et l’odorat d’Amara pour adoucir son réveil. Ses fleurs préférées furent déposées à proximité, ses musiques favorites furent jouées. Il avait fallu attendre la dernière semaine de mars pour que finalement elle ouvre les yeux. Un simple réveil furtif, dont elle ne gardait aucun souvenir. Puis quelques réveils tout aussi courts s’étaient enchaînés, sans qu’Amara ne puisse vraiment communiquer. Il y avait eu un réveil, un réveil très court, mais durant lequel elle avait tenté de communiquer… En fourchelang. Inutile de préciser l'incompréhension totale du personnel médical qui avait mis en garde Theodore contre le risque de séquelles neurologiques telles que la parole était endommagée au point qu’elle ne semblait plus que capable de produire des sifflements. Mais… pour la famille, c’était une bouffée d’espoir. Amara utilisait la langue par laquelle elle avait grandi, pensé, évolué. Et puis quelques jours après, vint ce réveil d’avril où elle pu enfin répondre à une question simple, avec de vrais mots : “quel était son prénom ?”. “Amara Yaxley” avait-elle dit avant de retomber dans l’obscurité. Les souvenirs n’étaient pas encore là au complet, mais les mots étaient bien de retour.

Jusqu’à… Jusqu’à ce réveil d’avril qui changea tout. Un réveil plus long, juste assez pour qu’elle réalise où elle était. Ou du moins, assez long pour qu’elle ne comprenne pas où elle était. Des machines inconnues, des sons inconnus, d’étranges tuyaux partout qui couraient jusque dans sa gorge, des fils, un aiguille dans son bras ? Amara qui ne connaissait rien au monde moldu s’était trouvée dans un cauchemar. Elle avait tenté d’arracher ces fils étranges, et elle avait appelé au secours un prénom en particulier. Deux syllabes qu'elle avait hurlé. Deux syllabes qui lui étaient instinctivement venues pour se sentir en sécurité : “Théo”. Ce réveil, pourtant traumatisant pour elle, avait été rempli d’excellents signes pour tout le monde: Amara était réveillée, alerte, et ses souvenirs revenaient rapidement. Et ensuite, jamais Amara n’avait été de retour dans un état de semi coma. Les premiers jours, seule la famille proche était autorisée à lui rendre visite. Puis peu à peu, la liste de visiteurs s’était agrandie. Il avait fallu la ménager, limiter les chocs. À vrai dire, ça avait été plutôt inutile, puisqu’elle en avait eu de nombreux. Le premier était Theodore. Theo qui avait dû porter le poids du monde sur ses épaules. Peu importe son masque, elle le voyait. Elle le voyait à chaque regard, à chaque geste, à chaque ride d’expression son visage. Il avait porté leur famille. Il avait connu le bonheur, puis l’horreur du jour au lendemain. Il n’avait pas été le seul à souffrir de son absence… elle connaissait Ottavia. Quant à Matteo… Matteo l’avait oubliée. Pouvait-on imaginer une telle tristesse pour Amara que de se sentir étrangère de celui à qui on pense avoir donné la vie deux mois plus tôt ? Le jour de son réveil, elle se l’était promis, elle se battrait pour rentrer, pour redevenir mère et épouse.

Mais jour après jour, tout cela ne devenait qu’un souvenir, qu’un morceau du passé. Amara avait vécu sa convalescence à domicile en Ombrie, auprès des enfants. Elle avait insisté pour quitter l’hôpital extrêmement tôt, convaincant son entourage de soins à domicile. Elle avait insisté pour que les enfants la rejoignent dès son premier jour au domaine. Pouvait-on vraiment tenter de convaincre une Amara qui a en tête de retrouver ses têtes blondes ? Non. Pouvait-on tout autant convaincre Ottavia de garder quelques distances avec sa mère pour la laisser se reposer ? Pas moins. Mais Amara s’était battue. Jour après jour, elle s’était battue telle une diablesse, se dépassant bien plus qu’il ne le fallait. Elle avait fait appel à une volonté de fer et une force qu’elle n’aurait jamais soupçonné avoir. Ou peut-être si… Theo l’avait vue en elle il y a bien longtemps, cette force. Jour après jour, chaque fois que Théodore rentrait, la maison était plus calme, retrouvait sa paix d’avant. Amara avait pleinement retrouvé son rôle de mère, ne laissant plus aucun détail lui échapper. Un petit train-train quotidien s’était installé, se faisant plus complet au fil du temps.

Mais retrouver l’équilibre familial ne suffisait pas aux yeux de celle qui était redevenue matriarche de ce foyer. Theodore restait son mari, le seul homme qu’elle avait aimé et qu’elle aimait. Un Theodore dont Amara essayait de prendre soin. Il avait tenu cette famille à bout de bras pendant trop longtemps, négligeant son propre bien, négligeant des choses qui lui avaient autrefois été primordiales, telles qu’Aurora. Jour après jour, Amara tentait d’inverser les rôles. Dans cette optique, elle préparait quelque chose, quelque chose de bien spécial pour cet homme qui tenait probablement la place la plus importante de son cœur.

Samedi 22 juin. Ca n’était pas un jour hasardeux. C’était son anniversaire et même si Theodore n’attachait que peu d’importance au jour de sa naissance, c’était le jour qu’il avait choisir, exactement un an plus tôt, pour faire d’elle celle qui serait son épouse et pour faire d’elle une femme libre. Cette date n’était donc pas une simple date. Cette date avait été le début de tous leurs espoirs, et il était temps de les reprendre.

Amara avait laissé Theodore travaillé toute la journée. Les examens scolaires approchant, elle savait qu’il avait beaucoup de responsabilités envers l'école et ça aurait été mentir que de dire qu’elle n’en avait pas un peu profité pour préparer son coup. Tout le monde était d’ailleurs dans la confidence. Du golem, à la petite Ottavia. Cette surprise serait une surprise familiale.

- Atlas, va le chercher, ordonna-t-elle. Il est temps.

Et le golem s’en alla, partant quérir son maître pour l’informer que “Madame l’attendait pour le dîner”. Elle n’avait rien laissé paraître. Si elle avait joué l’indifférence complète, cela aurait été suspect. Non, dès le matin, elle l’avait réveillé avec un tendre baiser, lui souhaitant un bon anniversaire. Dès le petit déjeuner, elle lui avait apporté son café en lui affirmant qu’en dépit des propositions, elle avait préféré tenir ce jour en petit comité, simple, et sans tralala, parce qu’après tout ça, ils méritaient une soirée en famille, sans aucune ombre sur le tableau et sans aucun faux-semblant.

Et Atlas savait quoi faire. Il savait qu’il devait mener Theodore sur la terrasse. Cette terrasse où il avait mené Amara, yeux bandés, la toute première fois. Sauf que cette-fois ci, un orchestre bien particulier se trouvait, concrétisé par un piano et une harpe. Au pied de cet orchestre se trouvait le petit Matteo, assis par terre, avec son doudou et Aurora qu'Amara avait d'ailleurs tenté de convaincre de jouer du triangle. Il semblait apprécier et tapait dans ses petites mains en gazouillant sans grand sens du rythme, seulement un amusement qui semblait véritable. Une petite Ottavia, assise au piano en compagnie de Bella, sa sœur aînée. Toutes les deux vêtues de robes grises irisées. Bella jouait et Ottavia l’accompagnait, d’un bout du clavier, touchant de manière rythmique quelques touches qu’on lui avait apprises. Les deux jouaient donc à quatre mains, une mélodie qu’Amara accompagnait. vêtue d’une longue robe azur aux reflets irisés. Une robe… qu’elle savait qu’il reconnaîtrait. Cette robe, c’était la robe qu’elle portait, le soir du Bal de Noël. Alors bien-sûr, elle n’avait plus la corpulence de ses jeunes années, il avait fallu la retravailler dans une robe plus mature, plus adulte et plus… “Amaraienne”, mais le tissu demeurait. Ce petit orchestre maison jouait une mélodie que Theodore connaissait : la chanson du bal. Celle qu’il avait fait jouer un an plus tôt sur cette même terrasse.

Elle laissa ainsi Theodore assister à cette petite prestation, un sourire sur le visage en venant soutenir son regard. Puis, saisissant sa baguette, elle ensorcela la harpe pour que cette dernière continue de jouer sans elle. La Sicilienne se leva et s’approcha de Theodore avant de s’incliner face à lui avec grâce et élégance, comme on le lui avait enseigné à BeauxBatons, avant toute danse. Un salut qu’elle avait travaillé, révisé en secret et dont ses muscles ne montraient pas de raideur.

- Me ferais-tu l’honneur de cette danse ? demanda-t-elle, un sourire venant illuminer son visage.

Puis, elle s’approcha d’un pas, pour se mettre en position. Elle avait révisé la valse, en compagnie de son frère, jusqu’à ce que ses muscles reproduisent les mouvements de cette danse à la perfection sans être ternis par les séquelles d’un long coma.

- Croyais-tu que je laisserais passer l’occasion de t'honorer, amore mio ? vint-elle souffler à son oreille, prête à danser. Cette année, c’est à mon tour de te surprendre.

Elle savait que le bal était un des plus beau souvenir de Théo. S’en était un des siens aussi, il avait été sa première véritable amitié sincère. Mais en ce jour, elle voulait lui offrir de nouveau un de ses meilleurs souvenirs…. Avec ce qu’ils avaient construits de mieux : leur famille.


••• aardbei


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