succession of misfortunes

Il était difficile d’ignorer qu’une relation censé être basé sur du confort, puisse ainsi évoluer. Mais après la mort d’Alix, elle avait été là, apprenant une vérité que seules deux autres personnes connaissaient. Une vérité que j’avais su pouvoir lui confier au pire moment peut-être, mais je m’étais reposé sur elle d’une façon inattendu jusqu’à ce qu’elle ne vive la trahison, une trahison que j’avais ressentie à une moindre échelle et qui avait pu la mettre à terre avant que le coup de grâce n’arrive avec ce coma d’Amara. Elle n’allait pas bien et je n’avais pas eu à me poser vraiment la question. Mon soutien n’engageait rien avec elle, pas une preuve de plus que celle d’une affection mature et d’une présence face à la tempête.

Pas d’emballement, pas de précipitation.

Ainsi, après la fin des cours, j’avais rejoint Pré-Au-Lard pour transplaner en Italie et récupérer quelque chose que j’espérais être en mesure de lui faire plaisir avant de revenir au village pour rejoindre son logement. Sans prétention, sans certitude, je souhaitais autant effacer une semaine qui avait mal commencé que la soutenir d’une façon ou d’une autre. Toquant alors à sa porte, j’avais attendu qu’elle ouvre pour rentrer sans vraiment me faire prier. Ignorant le fait qu’elle aurait pu être avec quelqu’un pour simplement rejoindre sa cuisine et poser une bouteille de vin sur le plan de travail ainsi que les deux boites en cartons propre au packaging très peu réfléchit des Moldus pour conserver et transporter de la nourriture déjà préparé.

« J’ai été nous chercher quelque chose à Milan et une bouteille de vin blanc pour accompagner. », soufflais-je, en me retournant, regardant l’heure pour sortir deux verres à vin que je remplis avant de lui en tendre un. « Je me suis dis que ça ne serait pas sans te faire plaisir. », pas sans l’aider à peut-être aussi aller mieux.

ft. Sienna

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Pourquoi le sort s'acharne-t-il de cette façon sur ma famille ? Sommes-nous en train de payer le poids de nos erreurs, de nos péchés ? Un retour de karma violent et imprévu ? Mais pourquoi sont-ce les membres les plus vertueux, ceux qui ont voulu s'en sortir, qui se retrouvent ainsi balayés ? Dois-je craindre à mon tour pour mon futur ? Existe-t-il un sort qui peut ainsi maudire les membres dissidents ? Amara a pourtant fait tout ce qu'on pouvait attendre d'elle... Elle a épousé un homme infâme, elle lui a fait des enfants... Et quand, enfin, la libération est venue... La vie l'a fauchée. Dans le coma... C'est injuste... Paie-t-elle le prix fort de sa libération ? Enfin veuve quand le vieux Yaxley a passé l'arme à gauche, enfin libre d'aimer qui elle voulait, de porter l'enfant du dernier en date... Ce n'est pas juste.

Je suis allée la voir. Rien n'a changé. Elle est là, dans son lit, pâle, vide... Aucun médicomage n'a le pouvoir de contrer les lois de la nature, de la ramener, de la réveiller. Elle est stable et... c'est tout. Pas d'amélioration, pas de dégradation... J'ai pris sa main, fraîche, je lui ai parlé, mais aucune réaction... Ses pauvres filles sont ainsi délaissées, livrées à elles-même. Je m'inquiète surtout pour la petite Ottavia... Et Matteo... Cet enfant qui doit être mon filleul... Je me rappelle si bien de cette discussion entre nous, au fil de nos rapprochements, quand elle m'a confiée souhaiter que j'intègre davantage sa petite famille en le prenant sous mon aile.

Je regrette de ne pas avoir approché Amara avant... D'avoir été intimidée par cette femme qui a endossé son rôle sans sourciller, sans se rebeller, quand j'ai fui et que j'ai décidé de voler de mes propres ailes, en dilettante... J'avais peur de son jugement. Alors qu'elle m'enviait ma liberté. Je ne l'ai su que trop tard malheureusement...

Je finis par quitter sa chambre et rentrer chez moi.

Une soirée déprimante, seule... Je refuse d'imposer cette humeur morose aux autres. Mais je me sens tellement seule... Toutes les personnes proches de moi ne sont plus vraiment là. Je ne m'étais jamais sentie aussi isolée... Même en quittant la chère Italie pour émigrer ici, fuyant un mariage arrangé qui m'aurait conduit à la mort. J'ai un moment de surprise quand on frappe à la porte. J'hésite une seconde à me changer. Je porte un legging gris et un pull large blanc... Pratique, confortable. Les cheveux sont relevées en un chignon pratique et lâche. Je ne suis même plus maquillée. J'ai tout enlevé en rentrant, espérant chasser l'odeur de l'hôpital sous la douche. Sans succès. Pas davantage que la morosité. Finalement, je vais ouvrir, sans faire plus attention à mon apparence.

Dés que la porte s'ouvre, je plonge dans le regard sombre qui me fait face. « Marcus ? » Nous n'avions pas rendez-vous ce soir, ou ma mémoire me fait défaut ? La confusion doit se voir sur mon visage alors que je le laisse entrer et referme la porte derrière lui. Il n'a pas les mains vides. Je me demande vraiment si je n'ai rien oublié. « Merci... Mais... J'ai oublié qu'on avait rendez-vous ? » Je me sens un peu idiote pour le coup, dans cette tenue. Je suis toujours pimpante quand je vois Marcus. C'est la moindre des choses. Il me tend alors un verre que je saisis, avec un petit sourire triste. « Tu tombes bien... » Je le regarde un instant, avant de juste glisser ma main libre sur sa joue et saisir son menton pour l'embrasser. L'envie de juste m laisser aller dans ses bras et tout déballer et forte.

Mais a fierté l'est davantage encore pour le moment.  

ft. Marcus

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L’étonnement ne fut pas surprenant. Nous ne devions pas nous voir, j’arrivais chargé et sans vraiment d’explication alors que je fondais dans sa cuisine pour préparer ce qu’il y avait à préparer, en silence. « Non. » soufflais-je donc à sa question sur un hypothétique rendez-vous oublié. Servant le vin qu’elle accueillit avec un sourire triste qui me rappelait combien les choses n’allaient pas dans sa vie actuellement, elle m’assura que je tombais bien. Glissant alors sa main sur mon visage avant de s’accrocher à mon menton pour m’embrasser, ce qui était loin de me déplaire cela dit, même si je sentais bien qu’il y avait des choses l’étouffant à cet instant. « Je tombe toujours bien. » assurais-je avec un peu plus de retenu avant de lui rendre sa caresse avant de la soulever pour l’asseoir sur le plan de travail alors que je prenais appui sur son vis-à-vis.

« Et pas besoin d’être legilimens pour savoir ce qu’il y a dans ta tête. » assurais-je alors, posant un regard calme sur elle. « Je crois que contrairement à moi, tu n’es pas le genre à vivre dans l’ombre, ni a être seule. Et contrairement à moi, tu n’es plus aussi entouré. », je n’y allais pas par quatre chemins, vraiment pas. C’était inutile, autant être claire. Si j’avais su me relever de ma perte, je doutais que ce soit aussi facile pour elle. « Alors laisses moi être un peu plus urbain que je le suis en temps normal et être présent… », buvant une gorgée de vin, je m’approchais à nouveau, posant une main à côté d’elle avant de baisser les yeux sur les deux boites, « Et je n’ai pas la moindre idée de ce que j’ai pris, j’ai juste retenu l’adresse que tu avais donnée et j’ai laissé le gérant faire le reste. », relevant les yeux vers elle, je repris, « Tu veux parler ou tu attends que je t’ai à l’usure ? Aucun élève n’a jamais gagné contre moi. ».

ft. Sienna

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Bon au moins, je n'étais pas suffisamment perdue dans mes états d'âme au point d'oublier ce qui m'entourait, même si cela aurait pu arriver. Au point d'oublier un rendez-vous avec Marcus ? Non... Quoique le cœur n'était pas forcément à faire des galipettes en ce moment et c'était un peu la base de notre relation, même si nous discutions davantage maintenant. Difficile de mettre des mots sur ce qui nous liait réellement. Du respect, de l'affection, du sexe, bien entendu. Nous étions deux adultes qui trouvions notre compte chez l'autre. Qu'importe ce que nous cherchions finalement. Et ce soir, j'ignorais de quoi j'avais besoin jusqu'à ce qu'il arrive à l’improviste avec des plats de chez moi, réveillant la douce et réconfortante nostalgie de mon pays. Et sa présence calme était également réconfortante. Je lui volai un baiser, avant de sourire face à sa vantardise assumée. « Je ne te connais pas encore suffisamment pour l'affirmer avec certitude... Mais tu commences bien. » J'ai alors un petit oh de surprise alors qu'il se saisit de moi pour m'asseoir sur le plan de travail pour se retrouver bien en face de moi.

Bien sûr, il n'est pas là que pour venir passer du bon temps ou manger. Je grimace quand il souligne des évidences me concernant. On dirait qu'il m'a plutôt bien cernée en quelques mois finalement. « Tu veux vraiment entendre mes états d'âme ? » Cela va plomber la soirée à coups sûrs. Et est-ce que je me sens prête à lui dire tout ce que j'ai sur le cœur, tout ce qui boucle dans ma tête depuis des semaines, cette impression d'avoir été utilisée, trahie, de ne jamais avoir connu la personne que j'admirais le plus, de perdre celle à laquelle je m'étais raccrochée et ouverte ? J'ai quand même un semblant de rire quand il me rétorque ne pas savoir ce qu'on lui a donné pour le dîner. Heureusement qu'il n'y a rien de vraiment étrange dans la cuisine italienne où il aurait pu avoir quelques surprises.

Je bois une grande gorgée de vin avant de la reposer à côté de moi et de le regarder bien en face. « Si je ne dis rien, tu resteras avec moi plus longtemps jusqu'à ce que je parle ? Je ne perds pas vraiment au change. Et je te rappelle que je ne suis pas ton élève. » Heureusement, cela serait vraiment trop étrange... Je replie une jambe contre moi, mon pied prenant appui sur le rebord du plan de travail, tandis que je pose mes coudes sur mon genou, le regard plus vide. « Qu'est-ce que tu veux que je te dise ? Que je n'arrive pas à croire que j'ai pu si mal connaître la personne qui a fait partie de toute ma vie ? Que j'ai pu me tromper à ce point à son sujet ? Qu'il m'a abandonnée après tout ce temps sans un mot, sans une excuse ? J'ai tourné le dos à ma famille il y a si longtemps... Cela n'a pas été facile tu sais... Même si j'étais malheureuse, si j'étais une monnaie d'échange, ils sont mon sang... Couper avec eux a été difficile. Être traitée d'ingrate, de catin, quand on est à l'aube de l'âge adulte, c'est dégradant, humiliant. Mais j'avais mon cousin, qui ne m'a jamais vue comme un objet, qui a compris mon besoin de voler de mes propres ailes pour ne pas dépérir sous le joug d'un mari violent qui aurait fini par me tuer, sous le regard indifférent de mon père, de mon frère... Sous celui, éteint, de ma mère. Je les ai quitté, j'ai tout quitté, pour briser mes chaînes... Je n'avais que lui ici. Et tout cela n'a été qu'un mensonge ? Une illusion ? Est-ce que le vice coule dans les veines de ma famille et on n'y peut rien ? » Mon regard se pare de larmes retenues alors que ma voix s'éraille, tandis que je détourne les yeux. « Et Amara... Je l'ai méjugée si longtemps, pensant qu'elle me voyait comme une moins que rien elle aussi, quand elle avait rempli son devoir si brillamment, quitte à en être malheureuse... Mais j'ai découvert une femme adorable, aimante avec ses proches, qui m'admirait au contraire... Une sœur choisie par le cœur... Et elle aussi, elle m'a abandonnée. » Je sais que ce n'est pas sa faute, mais l'impression est là. « Alors tu as raison... je ne sais pas être seule, et je n'ai plus personne... » Une larme coule, que j'essuie d'un revers de la main.  

ft. Marcus

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« Alors on va faire en sorte de continuer. » soufflais-je avec calme avant de la faire s’asseoir sur le plan de travaille et chercher à la faire parler. Il était évident au vu de la situation, comme au vu de sa tête qu’elle n’était pas en état, qu’elle souffrait. Alors comme deux adultes, il fallait aussi que l’on puisse échanger, d’autant plus avec ce qu’elle avait déjà fait pour moi à la mort d’Alix. Cela dit allais-je rester si elle ne disait rien ? Car elle ne jugeait pas y perdre au change et elle n’était pas non plus mon élève. « Je te laisserais rédiger mon mot d’absence si tu insistes. », mais ça ne changerait rien au fait qu’elle devait parler. Elle était sociable, elle avait toujours été entourée.

Pourtant ce n’était pas tant la solitude qui la pesé, mais bien le fait d’avoir été trompé par quelqu’un, le fait d’avoir été abandonné sans un mot. Elle avait eu à vivre une fuite difficile, mais avait été avec quelqu’un ne la voyant pas ainsi. Elle n’avait que lui et devait vivre avec le fait que ce soit une illusion à présent. Que le vice faisait partie de sa famille sans qu’il puisse y avoir la moindre échappatoire. « Quel que soit ses intentions, il n’en demeure qu’il t’a fait échappé a une réalité. », c’était déjà ça, quelque chose qu’on ne pouvait nier ou repousser.

Quant à Amara ? Mon regard s’assombrit, conscient de ce qu’elle pensait, son sentiment, ne serait que d’autant plus réel avec ce que j’allais devoir lui confier. « Loin de moi l’envie de porter préjudice à des personnes ne pouvant s’expliquer, mais Amara n’a jamais été ce qu’on pourrait qualifier d’adorable. Elle ne vivait que pour ses enfants, pour les protéger et la vie lui a offert une voie des plus sombre qu’elle aura choisi de suivre jusqu’au bout. », je ne berçais pas les gens d’illusion, ce n’était pas dans ma nature, même si ça pouvait faire mal comme ici. « Les gens agissent souvent par intérêt personnel. Et la famille n’y a pas sa place. », pour autant, saurait-elle se relever ?

« Tu as pu t’accrocher à un mirage, ta vie et tes peines t’ont conduit à choisir la vie, la lumière. Quand bien même cela peut s’avérer difficile, je pense qu’il te sera plus bénéfique de penser à présent à ce que tu peux gagner en vivant pour toi. Ils n’ont été que des étapes. » ce qui pouvait être particulièrement difficile à saisir et peut-être un peu trop terre-à-terre, j’en avais conscience, pour autant, avais-je tort ? « Tu échappes peut-être au pire, même si ce n’est peut-être pas le plus évident à concevoir maintenant. », mais soyons pragmatiques, l’un était un traître ayant manipulé sans vergogne des innocents pour un objectif que l’on ne saisira sans doute jamais et l’autre avait toujours été dans l’ombre, ne cherchant pas à s’en sortir par une mentalité que je pouvais pourtant partager, mais qui avait ses limites. Des limites qu’elle n’avait semble-t-il jamais envisagées.

ft. Sienna

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Il arrive à m'arracher un sourire malgré la détresse qui me serrait le cœur. Je serais ravie de pouvoir le garder plus longtemps avec moi, même si le mot d'excuse risquait de faire jaser. « Tes collègues risqueraient de t'en parler longtemps... » Surtout au vu du motif de l'absence. Enfin, c'est bien de plaisanter, mais il est venu exprès pour m'aider à me sentir un peu mieux en me faisant parler, je suppose que je peux compter sur une oreille attentive de sa part. Parce qu'en vérité... je n'ai plus personne à qui parler... Ce qui me renvoie davantage encore à ma solitude. Et à la trahison. Alors je m'ouvre à Marcus. Comme des vannes de robinets qu'on ouvre soudainement et qui refusent de se fermer. Je lui confie ce que j'ai sur le cœur, ce que je ressens. Même si c'est naïf, infantile. En cet instant, je ne suis plus la femme fatale qui l'a séduit par un soir de réveillon. Je suis une jeune femme perdue, dénuée d'artifices.

Et il est pourtant là, m'écoutant avec patience.

Il me fait remarquer, à juste titre, que sans Amos, je n'aurais pas pu m'enfuir. Que je peux au moins lui être reconnaissante pour ça. C'est vrai... Même s'il y a eu tromperie, j'ai au moins pu échapper à un sort qui m'aurait conduit à la mort, sans aucun doute. Peut-être qu'Amos a été sincère la majeure partie de sa vie, pour laisser les ténèbres obscurcir son jugement sur la fin ? J'aime penser que le jeune garçon dont j'étais si proche était vraiment quelqu'un de bien, mais que ce sont les aléas de la vie qui l'ont fait sombrer et commettre l'irréparable.

Par contre, son expression change quand j'évoque Amara. Et il me dépeint un portrait plus sombre de ma cousine. Plus proche de ce qu'on attend d'une femme mariée à Yaxley depuis des années, qui du étouffer sa personnalité pour coller à ce qui plairait à ce vieux taré. Je ne peux pas lui en vouloir d'avoir fait ce qu'il fallait pour ça. Il est normal qu'elle ai reporté tout son amour sur ses enfants mais... Je fronce les sourcils quand il parle d'une voie sombre jusqu'au bout. Qu'est-ce qu'il entend par là ? Je n'ose pas pousser jusqu'au bout le raisonnement, mais pourtant... L'idée s'insinue dans mon esprit et refuse de me lâcher. Aurait-elle suivi la voie de son mari ? Je reste interdite en le dévisageant. « Attends... J'ai peur de comprendre... Elle embrassait les idées des néo-mangemorts ? » J'avais très envie qu'il me détrompe. Que j'ai mal compris. Mais j'étais quasi sûre d'avoir trouvé la réponse.

Il me rassure cependant sur la voie que j'ai emprunté, loin des mensonges, des ténèbres, des obligations, fuyant une famille qui ne me correspondait pas pour quelque chose de plus lumineux. Un faible sourire vient se peindre sur mon visage où quelques larmes coulent. Vivre que pour moi. Mais c'est déjà ce que je faisais. J'avais juste des appuis solides pour ne pas faiblir dans cette quête constante de liberté, alors que ma condition même aurait du m'en empêcher. « Ils ont fait de moi celle que je suis. Cela je ne peux l'oublier. » Simplement, ils m'ont quitté avant e m'entraîner avec eux dans leur chute on dirait.

ft. Marcus

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« Ou je recevrais une médaille pour agir enfin en humain. » soulignais-je tant j’étais de ceux qui restaient naturellement en retrait, de ceux qui n’exprimaient jamais rien pour une bonne raison, pour le danger que ça représentait. Mais il y avait des gens pour qui j’acceptais de m’ouvrir. Même si c’était toujours plus simple d’écouter, ce que je fis finalement avec elle.

Elle était détruite, mais même si elle était déstabilisée, détruite, il n’en restait que même avec ça, elle avait pu s’en sortir et si j’avais à présent en horreur l’ex professeur de sortilège, je devais garder pour lui le fait qu’il l’avait quand même fait fuir. Et dans la nuit de sa vie actuellement, une relative bonne chose n’était pas à rejeter. Pourtant il y a une chose que je ne peux pas lui laisser faire, c’est penser qu’Amara était exempt de défaut, une victime. Non, il y avait plus à gagner en restant loin que proche d’elle. Amara avait sombré, bien plus loin et si il lui fallut un moment pour comprendre, elle finit par poser une question.

Une question qui me fit soupirer et me soutenir un peu plus contre le plan de travaille. « Si ce n’était que les idées… Elle a cherché à me recruter. Si je ne l’ai pas trahi c’est simplement car j’ai toujours su certains détails de sa vie, comme les premières années de mariage sous imperium. Mais oui. Amara a finit par basculer et dans un sens, son incapacité à revenir à l’école m’ôte une épine du pied. Pour la sécurité de Poudlard je n’aurais pas pu continuer à tenir ses agissements secrets. », j’en disais plus, me mettant moi-même en bascule, mais personne n’était réellement sans défaut dans ce monde, plus maintenant.

Pour autant on ne pouvait pas condamner une famille en entier. Elle avait choisi un chemin lumineux, elle n’était pas ce que son nom pouvait indiquer et son sourire, triste, trahis la douleur de ses sentiments avant même que les larmes ne viennent. « C’est le forgerons qui forge l’arme, mais ce n’est pas lui qui la rend célèbre… Ou si tu préfères, la baguette de sureau, une relique crée par la mort, mais tu veux retenir le fait qu’elle a passé une majeure partie de sa vie entre les mains de mage noir, ou qu’elle permit à un Directeur de faire de Poudlard une école sans violence ? », alors il fallait voir les choses autrement, « Je dis toujours une chose à mes élèves. Au début de ta scolarité, tu as été placé dans une maison pour tes aptitudes, mais charge à toi de te complaire dans un des traits, ou prouver qu’il n’y a rien de défini. Si tu décides de voir les Serpentard comme les méchants de ton histoire et les Gryffondor comme les héros, tu louperas une grande partie de ta vie en ignorant que ce que tu prends pour de la fourberie, est en réalité de la ruse, de la fierté, de l’ambition et de la noblesse, tout comme l’héroïque Gryffondor est en réalité un symbole de courage, de force et de bravoure, que les Sedaigle ne sont pas que des rats de bibliothèque… Ils sont intelligents, oui, sage, mais ils ont surtout une réelle créativité et originalité que tu illustres parfaitement. Et les Poufsouffle, ça serait sans doute péjoratif de se limiter à justes amicaux, leur loyauté et amour de la justice en fait des Aurors d’exception, travailleur et droit. Alors oui, ils ont fait de toi celle que tu es, pour autant, est-ce qu’une définition et un nom vont te limiter ? Tu peux vivre une vie en te basant sur ce que le monde à fait de toi ou tu peux en vivre des milliers en te définissant toi-même, sans t’arrêter à une liste d’attributs superficiels. C’est facile et rassurant de penser ça, c’est difficile de se construire seule, mais dans ta vie, la seule personne avec qui te passera toute ton existence, c’est toi, reste à savoir si tu veux te connaitre, être fière de toi, ou te limiter à croire que car ils t’ont défini, tu ne seras jamais autre chose, ou toujours ancré à ton passé. » et je méritais bien de boire un verre de vin après ce monologue.

ft. Sienna

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J'ai malgré tout un sourire quand il parle d'agir enfin un humain. Il est vrai qu'au premier abord, Marcus semble froid et distant, mais... C'est une façade. Pour en avoir parlé un peu avec Samaël par exemple, je sais qu'il n'a pas toujours été ainsi et que ce sont les épreuves de la vie qui lui ont forgé cette carapace. Mais il n'y a qu'à voir comment il se comporte avec moi actuellement pour savoir qu'il fait tout de même attention aux autres. Rien ne l'obligeait à venir me voir... Rien. Nous couchons ensemble, il peut très bien s'en passer quelques temps. Mais notre relation va un peu au delà de ça tout de même. Il m'écoute déverser toutes mes déceptions et mes désillusions. Cela ne me ressemble vraiment pas... Je ne suis pas du genre à me plaindre de ma vie. J'ai eu de la chance de pouvoir échapper à un destin tout tracé et de vivre ma vie comme je l'entendais. Pour autant, la personne la plus proche de moi, celle qui m'a sortie de ma condition, n'a même pas eu assez confiance en moi pour me parler de ses projets, de ses problèmes, pour me demander mon aide. Et maintenant... Je l'ai perdu et je n'aurais jamais d'explications sur son comportement.

Quant à Amara... La perdre elle aussi alors que nous étions en train de nous rapprocher, d'apprendre à nous connaître... Mais si Marcus laisse plutôt passer le comportement d'Amos, il se montre un peu plus insistant concernant ma cousine, me laissant entendre qu'elle épousait les idées des Néomangemorts... Une pensée qui me laisse pantoise. Et pourtant... Puis-je vraiment être surprise, alors qu'elle a été mariée à un Mangemort notoire ? Mais peut-on vraiment la blâmer en ayant du évoluer dans un environnement malsain et perfide ? Peut-on vraiment lui en vouloir d'avoir dévié du droit chemin, de s'être radicalisée, sans connaître tous les détails de sa vie intime ?

Il m'apprend alors qu'elle a tenté de le recruter. Oh... Et on dirait bien que Marcus a décidé de s'éloigner vraiment de l'image Mangemort qui colle à la peau de sa famille, en refusant, même si il a tu cette vérité par respect pour elle. « Difficile de la juger en n'ayant pas vécu sa vie... » Je murmure, baissant les yeux, mais les doigts se crispant sur le rebord du comptoir. Mais j'arrivais à un triste constat : ma famille avait la fâcheuse tendance à évoluer en eaux très troubles et plutôt du côté sombre... Je pensais qu'Amos et moi y avions échappé. Qu'Amara avait gardé un peu de lumière. Mais je m'étais trompé. Pourtant, Marcus était la preuve qu'on pouvait s'éloigner d'un chemin déjà tracé. Et je l'écoute avec attention, tandis qu'il me parle des maisons, de la multitude de talents des élèves de chacun d'entre elles et que finalement, rien ne nous définit vraiment, que nous n'avons pas à nous cantonner à des cases dans lesquelles on nous enferme.

La véritable actrice de ma vie, c'est moi... Cela l'a toujours été, même si je me suis appuyée sur les autres pour parvenir à mes fins, je ne suis dépendante de personne.

Cela n'empêche pas la trahison d'être douloureuse, ni la solitude de me poignarder le cœur. « C'est comme ça que tu agis ? Seul ? Te connais-tu toi-même ? Es-tu fier de celui que tu es devenu et comment tu l'es devenu ? »

ft. Marcus

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« J’ai été élevé dans cette idéologie. Frappé pour que cette dernière rentre, que je l’embrasse. Qu’importe ta vie, ce qu’on te fait vivre. Vouloir la mort d’enfant n’aura jamais la moindre justification possible. » soufflais-je en ayant conscience de ce qu’elle aurait pu faire et ne pouvant m’ôter de la tête certaines déductions sur les évènements de l’année dernière et l’acharnement évident que les Poufsouffles avaient eu à subir.

Alors il fallait qu’elle se détache de son nom, car les cases ne pouvaient jamais suffire, ne pouvaient jamais nous limiter qu’à une seule place. Il fallait voir plus loin. Si on se limitait aux places qu’on voulait nous donner, nous n’irons pas très loin, il fallait en avoir conscience, ne pas se condamner d’avance et savoir saisir les nuances. Elle était le seule à décider de ce qu’elle serait, de ce qu’elle voulait être, qu’importe ce qu’elle était. Mais est-ce que cela me concernait ? Est-ce que j’étais seul ? Est-ce que je me connaissais moi-même ? Étais-je fier de celui que j’étais et de comment j’y étais arrivé ? « J’ai fait beaucoup d’erreur… Des erreurs que je ne pourrais plus réparer pour la plus part. Mais j’ai refusé d’agir comme mon père dès que j’ai vu ma classe se faire faucher par des mangemorts ne faisant pas dans le détail. », clairement pas, « J’ai passé ma scolarité à prouver que je n’étais pas l’Avery qu’on pensait. Et j’ai passé ces dernières années à redorer l’image de ma famille, à offrir une chance aux autres de sortir de cette ombre sans avoir à lutter contre l’étiquette qui m’a accompagné toute ma vie. », une lutte qui n’avait rien eu de facile.

« Et j’ai préféré la solitude car elle était une plus sage conseillère que les autres. Car je ne voulais pas répondre aux attentes des autres. Juste aux miennes. », à l’exception de Sam, personne n’avait pu rester à mes côtés. « Je suis fier de n’avoir cédé à aucune facilité, fier d’avoir pu finir à ce poste, fier de pouvoir encore apprendre au contact des élèves, continuer à voir que le sang n’a jamais été une donné si importante, mais au passage j’ai aussi perdu du monde et échoué. », la preuve étant Alix, la distance ayant été la preuve de combien je m’étais trompé, mais elle ne m’avait jamais laissé approché. « J’ai choisi la solitude car c’était moins difficile ainsi. Car personne ne m’a jamais réellement donné de raison de faire confiance à l’exception de Samaël, mais lui m’a vu au sol. Mais tu n’es pas obligé de vivre ainsi. Tu dois simplement sortir de cette condamnation que tu penses absolue. Je ne suis pas toi, fort heureusement. », assurais-je, conscient qu’elle avait le plus dur à faire, seule et que personne n’aurait à le faire pour elle, surtout pas moi.

ft. Sienna

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Je pince les lèvres, navrée d'entendre ce que Marcus a pu endurer, devinant derrière de simples phrases, l'enfer de son enfance, de son éducation. Il s'est déjà confié à moi sur ce point, sans jamais s'étaler pour autant, par pudeur, et parce que tout cela est derrière lui, même si ce sont ces épreuves qui ont fait de lui l'homme qu'il est aujourd'hui, qui l'ont forgé... Un homme bien plus formidable qu'il ne le laisse voir derrière ses abords détachés et froids. J'ai enfin compris ce que Samaël a pu me suggérer, il y a des mois de cela, alors qu'il le connaît depuis toujours. Je frissonne cependant quand il est question d'arracher des vies à des enfants... Est-ce qu'Amara serait allée jusque là ? Est-ce que ses sombres idéaux l'auraient poussées à s'en prendre à des innocents ? Alors qu'elle est elle-même mère de trois filles ? Suis-je trop naïve ou trop idéaliste ? Je n'ose pas lui poser la question... Jusqu'où Amara était embrigadée là dedans. Quelque part, je préfère ne pas savoir, alors qu'elle n'est pas en état de se défendre.

Mais suis-je condamnée à ne m'attacher qu'à des gens qui jouent un double jeu avec moi ? Cette question me hantent, me tourmente et me blesse. Et Marcus ? Son occlumencie est la preuve qu'il fait tout pour ne pas laisser filtrer sa véritable nature et pourtant, c'est peut-être lui le plus sincère de tous... A moins que je me fourvoie encore, commettant l'erreur de me raccrocher à lui, parce qu'il est là, à essayer de me remonter le moral. Je pense vraiment être une femme forme et indépendante, mais j'ai tout de même besoin d'être entourée. Je déteste la solitude.

Au contraire de Marcus, qui vit très bien ainsi. De nouveau, il m'explique son cheminement... La raison pour laquelle il s'est détourné du chemin emprunté par son père. J'imagine sans mal l'horreur de la scène. « Tu as même choisi de devenir occlumens... Pourquoi ? Tu n'as fait que chercher un chemin vers la lumière, à vouloir sortir les Avery des ténèbres... » Sans doute Marcus connaît il des secrets qui se doivent de rester gardés, mais quand a-t-il décidé de couper ainsi son esprit à tout ? Petit à petit, je reconstitue le puzzle de sa vie, alors qu'il me donne quelques pièces au fil du temps, que j’emboîte, patiemment. Petit à petit, il est un homme qui mérite davantage mon estime, à chaque pan de sa vie, de sa personnalité, qu'il dévoile. « Je me demande juste si tout mon entourage joue double jeu avec moi... Je trouve ça terrible de ne pouvoir faire confiance à personne. » Cette fameuse solitude à laquelle je ne suis pas habituée... « Pour autant... Je refuse de ne plus laisser personne entrer dans ma vie... Quitte à être encore déçue. Je ne veux pas perdre cet espoir. » J'ai un petit sourire, alors que je me love juste contre lui, profitant du soutien solide qu'il est en ce moment. Bien que ses paroles semblent brutales, je comprends la bienveillance derrière sa démarche, son soucis pour moi également.

ft. Marcus

succession of misfortunes

Parler, calmement, avec du sens et peut-être un peu de confiance en elle pour lui confier des choses avaient l’air de fonctionner, de la faire progresser dans ses reflexions, dans le deuil de certaines de ses relations. Du moins jusqu’à sa question. Pourquoi avoir choisi l’occlumencie ? La question pouvait-être aussi complexe que simple à répondre, mais pouvait-elle l’entendre ? Oui. Sans doute même que ça allait bien plus loin qu’une simple écoute. « L’Occlumencie demande une parfaite maitrise de soi, de ses pensées, de ses émotions. Elle ne tolère aucune explosion, dans aucun sens. », que ce soit la colère, la joie, ou la tristesse, un surplus pouvait faire tout vaciller et elle le savait mieux que quiconque. Elle m’entrevoyait parfois, lorsque nous nous perdions l’un contre l’autre. La passion brouillant mon contrôle ma maitrise ce moi, de mes pensées.

« Avant la chute de Poudlard, mon père avait sanctionné mon humanité, après la chute, lorsque le Seigneur des ténèbres fut vaincu, je fus sanctionné pour mon nom. L’injustice des jugements, d’enfant ou d’adulte n’ont pu me conduire qu’à un choix. Celui de ne plus réagir, de ne plus rien laisser paraitre pour qu’on ne puisse plus utiliser quoi que ce soit contre moi, qu’on ne puisse plus rentrer dans ma tête pour me convaincre de la moindre idée. », une réalité parfois difficile. « Ne pas répondre aux provocations a été encore la meilleure chose à faire. », ne pas tendre la joue, ne pas tendre le bâton.

Pour le reste, c’était sans doute le plus compliqué pour elle, le plus difficile à saisir. La crainte du double jeu, de l’avenir, de ce qu’il pourrait advenir et je n’irais pas lui dire que ce n’était pas mon cas. Je n’irais pas lui soutenir que j’étais meilleur qu’un autre. Ce n’était pas à mon sens d’un intérêt réel. Elle n’avait pas besoin de promesse, de mot, plus maintenant. Et puis les promesses n’avaient jamais eu aucun sens à mes yeux. Il fallait plus que des mots. Pour autant, elle ne finirait pas par changer, refusant de se perdre, de perdre la foi et son espoir. Et elle faisait bien. « Tu seras toujours la seule à même de juger comment tu veux vivre ta vie. Je n’estime pas que la méfiance prévaut sur l’espoir. Pour autant, la seule chose à faire, c’est sans doute de ne pas généraliser. De garder l’esprit lucide. », de ne pas être dans l’émotion, comme beaucoup. Ça revenait peut-être à prendre un peu trop de distance pour elle, mais surtout à prendre le temps de guérir.

ft. Sienna

succession of misfortunes

La discussion avait le mérite de m'arracher à mes sombres réflexions et mes questionnements stériles sur moi-même. Nous raisonnions de façon bien différente lui et moi, nous avions aussi des personnalités assez différentes. Pour autant, son point de vue éclairait la situation sous un angle différent et cela me permettait aussi de davantage le comprendre encore, d'entrer dans son intimité, son passé, alors que l'accès m'en était interdit de par son don, justement. Il m'explique pourquoi il a choisi cette spécialité. Pour la rigueur de son enseignement, et de son application. Mais on ne cherche pas à acquérir cette maîtrise sans une bonne raison. Il y a bien quelque chose qui l'a poussé à vouloir tout contrôler ainsi.

Et je l'écoute me parler un peu de son enfance, de son père. Ce père Mangemort qui avait voulu empêcher son fils de suivre sa propre voie, ses propres idées. Et à cause de cela, il avait été ensuite étiqueté comme Mangemort quand Voldemort était tombé. Il avait été méjugé toute sa vie, obligé de porter un masque et de blinder son cœur, ainsi que son esprit pour affronter la vie et ses embûches. Je peux deviner la souffrance du petit garçon qu'il a été, de l'adolescent qui a du se construire et qui a préféré verrouiller ses émotions pour survivre. Je comprends mieux les paroles de Samaël le concernant également. Petit à petit, j'ai pu entrevoir les failles dans sa carapace. Marcus est loin d'être aussi froid qu'on pourrait le penser. « Tu dois être assez sûr de tes capacités pour que côtoyer une legilimens maintenant ne t'angoisse pas. » Peut-être qu'une rencontre plusieurs années avant n'aurait pas conduit au même résultat, une maîtrise vacillante de son pouvoir venant se heurter au mien et le mettre en difficulté, quand il a été habitué à ce qu'on tente de le manipuler...

Je vois beaucoup de méfiance vis à vis des autres chez marcs, une méfiance dont je ne veux pas user au quotidien. Je refuse de laisser des gens entrer dans ma vie par peur d'être déçue, même si cela fait terriblement mal. Pour autant, il ne m'encourage pas à faire comme lui, mais à trouver ma propre façon de faire. Apprendre à vivre avec le risque de la trahison et de la déception, mais ne pas me fermer aux formidables expériences qui peuvent découler de belles rencontres et d'amitiés inattendues. « Hum, merci... D'être venu parler avec moi. Et pour le repas. Et pour ta présence. » Je souris légèrement, avant d'enlacer sa nuque pour l'embrasser doucement, un peu moins perdue dans mes émotions, me raccrochant à son rationalisme.

ft. Marcus