Impossible

L’enchaînement des événements avait été improbable, réellement. Je venais d’arriver à Pré-au-lard pour aller chercher une connerie quand deux hommes me prirent en grippe à la simple évocation de mon nom de famille par un commerçant. Si les choses auraient pu me passer par dessus la jambes, le fait que je me prenne une jeune femme ne regardant pas où elle allait et qu’en plus je dus la rattraper pour éviter qu’elle ne tombe n’aida pas. Pourquoi ? Car les deux abrutis en profitèrent pour prendre nos baguettes et forcer l’accès à une boutique pour nous y enfermer. Soupirant, j’avais essayé d’ouvrir la porte avant de les voir planter les baguettes dans la neige et profitait du chaos naissant d’une tempête de neige pour recouvrir la boutique d’un épais manteau blanc…

J’étais épuisé, réellement. Cette situation était digne d’un film pour Moldus, ce genre de cliché à vomir qui me donnait envie d’anéantir les éléments défaillant de notre race… Ceci étant, je pouvais toujours transplaner et je pourrais arriver à temps pour le réveillon chez Samaël, le premier, celui qui me servirait à appuyer les fiançailles de ma soeur, mais alors que je voulais juste atterrir de l’autre côté de la porte… Ce fut impossible. Ces connards dégénérés n’étaient pas si stupide, mais une chose était sûr, si je les attrapais… J’allais les détruire.

Me retournant, je fis un peu plus attention à celle à cause de qui j’étais ici. Son visage m’était familier, le genre qu’il était difficile à oublier, « Vous savez si le propriétaire des lieux habite ici ? », car ce n’était pas rare dans le village. M’avançant donc dans la boutique… De plume ? Je finis par trouver des bougies sur un rebord de neige et d’un mouvement de la main, je les allumais. C’était plus visible comme ça. M’approchant à nouveau de la porte, je voulus la forcer, mais la brulure que je sentis à l’instant où ma main toucha la poignée fut assez dissuasif. Ils n’avaient quand même pas… ? Me déplaçant à une fenêtre, j’y fis le même constat. On allait sincèrement devoir attendre que les sortilèges prennent fin ? C’était une honte de s’être fait ainsi piégé. J’allais vraiment les tuer… Et sans corps, personne ne pourrait m’accuser… « Vous êtes de la famille Mancini je ne me trompe pas ? » demandais-je en allant tester une autre fenêtre derrière elle… Mais même traitement.

« Vous présenterez mes excuses à votre famille pour le retard évident que vous allez avoir en ce jour de fête… Il semblerait que le nom de famille Avery soit encore suffisant pour éveiller les esprits les plus créatif. », je m’excusais clairement pour la forme, et aussi car l’homme n’avait jamais été déplaisant. Il n’était pas dans les faux semblant, juste un peu trop émotif à mon goût lorsqu’il était question du bien être de ses élèves, enfin, j’étais dans la même optique, simplement… Son don le poussait sans doute à en savoir de trop alors que le mien me protéger complètement du monde extérieur. Baissant la tête face à ce nouveau constat d’échec, je me frottais les yeux, signe évident de mon agacement avant de balayer la pièce du regard, « Personne ne va me croire, c’est improbable… », murmurais-je. Je n’y croyais pas moi-même… Et il fallait que ce soit aujourd’hui…

ft. Sienna

Impossible

J’ai encore du travail, mais j’ai un petit creux… Je suppose que je peux m’absenter quelques minutes le temps d’aller me chercher un petit quelque chose. En ce jour de fête, les commerces ferment un peu plus tôt, alors que les gens se préparent à rejoindre leurs familles pour réveillonner. Ce ne sera pas mon cas pour ce soir. Ce n’est pas le premier noël que je passe seule et ce ne sera pas le dernier. Je m’en fiche, je ne porte pas cette fête dans mon cœur de toute façon. Je n’ai pas besoin de ce jour particulier pour être auprès des gens que j’aime. Niveau famille, ils se comptent sur les doigts de la main.

Je retourne la pancarte fermée le temps de faire l’aller retour. Par contre, je n’ai pas vu que la nuit était tombée et le froid avait augmenté, avec la pluie qui allait avec… C’est au moment où mon pied dérape et que je me sens partir que je me maudis d’avoir mis mes jolis escarpins plutôt que des bottes d’hiver. A ma décharge, je ne reste quasiment pas dehors, alors je n’ai pas besoin de m’habiller chaudement comme pour marcher des kilomètres.  Je me vois déjà les quatre fers en l’air quand une main me rattrape et que le choc avec le sol n’arrive jamais.  Surprise, je lève les yeux vers mon sauveur… Et… quel sauveur… Dommage que je n’ai pas le temps de m’extasier sur cet étalon, ni même de le remercier, que nous nous faisons bousculer et… Piller ? « Eh ! » Je m’offusque, essayant de récupérer mon bien, sans succès, tandis que je suis poussée… directement dans ma propre boutique.

Abasourdie par la rapidité de l’attaque et sa gratuité aussi, alors que je ne connais absolument pas ces types, je me retrouve piégée avec cet inconnu. Qui n’en est pas tout à fait un, je l’ai déjà croisé. Et j’ai déjà bavé sur lui. Difficile de ne pas remarquer ce regard sombre et perçant et la beauté de ses traits. Totalement mon genre. Je secoue la tête négativement à sa question. « Non. C’est un atelier au dessus, et du stockage. » Je le sais parce que c’est mon atelier. Avec mon bordel d’ailleurs. Je l’observe qui se démène, encore sonnée. Et je pince les lèvres alors qu’il retire sa main de la poignée, vivement. « Qu’est-ce qu’il se passe ? » Je papillonne des paupières quand il demande si je suis une Mancini. « En effet. Comment le savez-vous ? » Il s’excuse alors pour la situation. Avery. Très bien. « Qu’est-ce que vous avez fait à ces hommes ? » Je me pince l’arête du nez. « C’est bien ma veine de me retrouver mêlée à des règlements de compte… Enfin, merci de m’avoir rattrapée. Même si je ne serais peut-être pas coincée ici si je m’étais simplement étalée sur les pavés. » Je retire mon manteau, puisque nous sommes à l’intérieur et qu’il fait une douce chaleur, révélant une chemise blanche et une jupe crayon fendue à l’arrière, perchée sur mes escarpins rouges. « Je serais tentée de vous demander réparation pour le préjudice subi. » Il n’est pas censé savoir que je ne suis pas attendue après tout. « Je pourrais toujours témoigner si on ne vous croit pas… » Je hausse une épaule, avant de sourire malgré la situation. « Puisqu’il semblerait que nous allons rester coincés ici quelques temps… Je m’appelle Sienna. Je travaille ici. »

ft. Marcus "Hot" Avery

Impossible

Pas d’habitation, pas de baguette. Cela dit sa réponse m’éclaire sur un point, soit elle connait les lieux, soit elle y travaille, dans les deux cas, ça ne m’aidera pas vraiment à sortir d’ici. Pire, plus le temps avance, plus il est évident que nous sommes coincé. Soupirant lourdement, je réponds à sa question, « Les sorties ont été scellé par un enchantement. », on allait en avoir pour un moment. Traversant la pièce pour allait vérifier les autres entrées, j’en profite pour confirmer un point, son identité. C’était bien une Mancini, sur ce point, je n’allais pas offusquer la famille du directeur des Poufsouffle c’était déjà ça de gagné. Ceci étant, j’allais peut-être le privé de sa famille pour les fêtes car il était assez évident que nous n’en sortirions pas.

La grande question était de savoir ce que j’avais pu leur faire, « Moi pas grand chose, à moins qu’ils aient une haine profonde pour la Métamorphose, j’opterais d’avantage pour mon père. ». Ceci étant je n’étais donc pas le seul à subir la situation, car bien qu’elle me remerciait de l’avoir rattrapé, il était évident qu’elle serait encore dehors si je n’en avais rien fait. « Ça aurait été dommage que vous vous blessiez. », soufflais-je me la regardant, la détaillant légèrement alors que je me rappelais déjà assez facilement combien le charme des Italiens, et dans le cas présent, des Italiennes marqué les esprits. Elle allait donc réclamer réparation et même si je n’étais pas vraiment du genre à tenir ce genre de dette, je pourrais presque faire une effort, « J’attendrais la note. », ajoutais-je avant qu’elle ne se présente, Sienna, confirmant au passage qu’elle travaillait bien ici.

Il n’y avait aucun moyen de sortir, c’était assez évident, tourner comme un lion en cage ne ferait que gonfler ma colère et je n’aimais pas être ainsi victime de mes émotions. « Marcus. Je suis un collègue d’Amos, j’enseigne la Métamorphose à Poudlard. C’est en sa compagnie que que je vous ai déjà vu. D’ailleurs, je vous serais gré de ne pas dire à votre… Compagnon ? Frère ? Enfin qui qu’il soit pour vous, j’apprécierais que vous ne lui vantiez pas trop mon absence de mérite dans cette situation. », une pointe d’orgueil pourrait se manifester, car bien que l’homme soit à l’image de sa maison, il y avait une certaine similitude entre nos deux enseignement. Inutile de souligner que je venais de me faire avoir comme un Niffleur de six semaines.

« Il y a un endroit où je peux déposer ma veste ? » demandais-je finalement en retirant cette dernière pour révéler un costume trois pièces anthracite et une cravate bordeaux. Je n’étais absolument pas préparé à cette situation. La rendre agréable ne semblait toutefois pas bien difficile. La compagnie me semblait bonne, enfin, la bienséance voudrait peut-être que mon esprit ne s’égare pas sur la courbe de ses hanches. Pas avec une inconnue pas si… Inconnue.

ft. Sienna

Impossible

« Merveilleux. » Je commente, avec une moue un peu boudeuse des plus charmantes. Nous voilà coincés sur mon lieu de travail. J’avais prévu de rester encore un peu, mais pas forcément toute la nuit. Au moins, je pourrais en profiter pour avancer un peu mon travail… Ce qui ne serait pas très poli alors que j’ai un invité des plus charmants. Physiquement du moins. Moralement, c’est difficile à dire, il semble un peu froid. Mais il a de quoi être contrarié. Je suis plus philosophe, cela ne vient pas vraiment contrecarrer mes plans pour la soirée donc… Je le regarde tester un peu toutes les sorties et options, pour en arriver à la conclusion qu’il n’y a pas grand-chose d’autre à faire qu’attendre. Je suis réellement ravie d’avoir été une victime collatérale. « Je vois… » Une petite vengeance personnelle pour des crimes commis il y a des décennies. Ce n’est pas la première fois et ce ne sera pas la dernière malheureusement. Au moins, cela reste relativement inoffensif. « C’est vraiment puéril, mais mieux vaut ça qu’une réelle agression. » C’est contrariant, mais personne n’a été blessé.

Je me fends pourtant d’une petite remarque à ce sujet, le destin se joue à peu de choses. A moins qu’ils m’aient embarqué quand même, même à terre et l’ego complètement piétiné par cette chute stupide. « Je pense que mon amour propre aurait été le plus atteint. » J’ai un sourire amusé, qui retrousse légèrement ma lèvre supérieure, alors que mon regard prend des teintes bien plus espiègles. Je dois quand même me faire violence pour garder une attitude détachée. Il est… magnétique. Sa présence envahit toute la pièce. Je suis bien trop sensible à cet homme. Heureusement que j’ai tout de même un certain âge et un certain contrôle, parce que je pense qu’il y a 10 ans, je l’aurais juste regardé en bafouillant stupidement, avec un rire un peu idiot. Mais je fais très bien illusion, alors que je réclame dédommagement pour ma soirée fictive gâchée. « Il me faudra une adresse dans ce cas… » Je lui lance un regard appuyé et me mets à l’aise tandis que les présentations se font.

Marcus Avery. Professeur de Métamorphose à Poudlard. Très bien. Amos le connaît donc. Il faudra que j’essaie de l’interroger discrètement. En plus, je note chez cet homme un talent certain pour totalement bloquer ses pensées. Rien ne transparaît. Je ne suis pas une fouineuse qui essaie à tous prix de soutirer leurs secrets aux gens, mais je suis tellement habituée à les entendre que ce silence et quelque peu déconcertant. Aussi reposant qu’un brin angoissant. Je ne peux donc que me fier à ses mimiques et son attitude. Oh zut, olala je dois donc l’observer attentivement. C’est terrible. « Mon cousin, même si je le considère comme un frère. » Je penche la tête à sa requête : « Et pourquoi donc ? C’est une anecdote fort amusante au contraire. » Je me glisse jusqu’à lui, récupérant sa veste l’air de rien. « Le silence s’achète… » Je souffle, joueuse. « Suivez-moi. » Malicieuse, je me dirige vers le fond du magasin, poussant le rideau qui dévoile un stockage, mais aussi un escalier. Que je gravis devant Marcus, lui offrant une vue imprenable que mes formes mises en valeur par ma tenue.

C’est ainsi que je lui dévoile mon atelier, accrochant ses effets sur un porte manteau. Partout, des étagères avec des plumes de touts formes et de toutes couleurs, des embouts en argent, en or, en métaux divers et variés, et un petit bureau proche de la fenêtre, éclairé par plusieurs bougies, alors qu’une loupe accrochée au bord du bureau permet la minutie. Ce n’est pas très rangé, mais c’est mon cocon de création. Je lui jette un coup d’œil : « Vous êtes très élégant, vous vous apprêtiez à réveillonner ? » Ou bien est-il toujours aussi chic ?

ft. Marcus "Hot" Avery

Impossible

« Il serait dommage de leur donner raison. », soufflais-je alors que la colère dansé dans mes iris. Cela dit ne pas l’avoir aidé aurait-il changé quelque chose ? Non, si ce n’est la blesser et là, ce n’était pas tant pour son amour propre que je m’inquiétais, mais bien pour les blessures qu’elle aurait pu avoir. « Le voilà donc sauvegardé. », soufflais-je alors qu’il était question du retard que j’allais lui causer. Je n’étais pas contre payé ma dette à une femme comme elle, « Poudlard devrait suffire. », me présentant un peu plus alors qu’il devenait évident que je n’en sortirais pas de suite, je cherchais à savoir de quelle manière elle était lié au directeur des Poufsouffle, non pas que je sois gêné à l’idée de regarder une épouse avec attention, mais je le serais sans doute davantage à l’idée d’essayer un autre type de discussion.  

C’était donc une cousine, bien qu’il soit comme un frère à ses yeux. Un point intéressant qui pourrait peut-être faire passer ma contrariété un peu plus facilement. Si elle acceptait de garder le silence sur ce qui venait de se passer. Là encore, je lui devrais quelque chose, à croire que l’idée d’obtenir des faveurs de ma part lui plaisait assez pour en réclamer. « Je ne suis pas contrariant sur ce genre de détail. » assurais-je d’une voix calme, bien que mon esprit soient déjà ailleurs. Comme sur les courbes qu’elle me révélait en s’éloignant de moi.

M’exécutant, je découvrais un atelier encombré, quoi que j’étais mal placé pour parler au vu de l’état de mon bureau et de ma salle de classe avec le nombre d’animaux qui y vivait. Ceci étant, après avoir balayé les lieux d’un regard, c’est sur elle que je finis par m’arrêter. « Je ne suis pas un homme qui se néglige, mais je m’apprêtais en effet à réveillonner. », m’appuyant sur le chambranle de la porte, je ne la quittais pas des yeux, m’apaisant en contemplant son image, l’éclat malicieux dans son regard, « Cela dit je constate assez aisément que l’élégance est de famille. », entre Amos, Amara et elle, il n’était pas difficile de se dire qu’il y avait un point commun assez évident. « Y aurait-il autre chose qui soit de famille ? », et là je visais les dons de son cousin, don héréditaire, « Si c’est le cas vous devez déjà savoir que votre esprit n’aura pas à subir mes songes. », je reconnaissais les sensations d’un don s’écrasant contre mon esprit. Je savais aussi quand on essayait de forcer le verrou et je savais aussi qu’elle n’avait pas été plus loin. Elle avait buté, comme une réaction naturelle qui ne trahissait rien de réellement important.

Me décollant du cadre qui m’avait porté, je m’avançais de quelques pas, réduisant la distance naturelle entre nous avant de m’arrêter au milieu de la pièce pour demander, « Vu que nous en sommes à compter les services que je vais vous devoir, serait-ce inapproprié que de vous demander si quelque part dans votre bureau, se cache une bouteille d’alcool ? », un verre pour éloigner mes démons et pour prolonger les connaissances.

ft. Sienna

Impossible

Un sourire mutin se dessine sur mes lèvres alors qu’il esquive ma demande d’adresse en parlant simplement de Poudlard. Message reçu. Monsieur n’a pas très envie que je m’incruste dans sa vie privée on dirait. Cependant, cette petite mésaventure qui nous réunit ne saurait rester sans suite. Je refuse qu’un si beau specimen m’échappe dans quelques heures. Il gravite dans les mêmes cercles qu’Amos, c’est déjà un bon début, même si je préférerai réussir à l’intéresser dés ce soir et lui donner envie de me revoir. Sans avoir à aller le chercher. Je déteste ça. Je ne suis pas très habituée à… quémander. « Vous m’en voyez ravie. » Peut-être ne devrait-il pas accepter si rapidement de me devoir quelque chose. Mais je ne peux que m’en réjouir.

Après ce préambule, je décide de l’inviter en haut, pour poser sa veste. Pour simplement nous poser tout court en attendant que nous puissions sortir. « Peut-être que le sort cèdera avant que votre soirée ne soit totalement gâchée. » Je n’ai pas loupé la coupe impeccable de son costume, probablement sur mesure. Je tourne un visage surpris vers lui quand il parle de l’élégance familiale, avant de laisser filer un petit rire grave. « Et bien merci. Mais vous avez beaucoup d’éléments de comparaison ? » Hors Amos s’entend. Je cille tout de même alors qu’il parle d’une autre qualité familiale… je ne réponds pas de suite, ne souhaitant pas vendre la mèche de la legilimancie si il ne parle pas du tout de ça, mais il ne tarde pas à confirmer mes doutes… Donc, il sait, pour Amos en tous les cas. « Effectivement. J’ai pu constater que vous êtes totalement hermétique. » J’ai un sourire un brin embarrassé. « C’est tellement naturel chez moi de sonder les autres… Mais avec vous, je me heurte au silence. » Pour autant, je n’ai pas cherché à aller plus loin. Mon esprit a effleuré le sien et a trouvé porte close. Je cherche rarement à sondé les autres, sauf quand j’ai un but précis en tête. Je me doute que cela doit être difficile d’être un livre ouvert pour des inconnus.

Sans vraiment m’en rendre compte, ma respiration se coupe tandis qu’il approche. Réaction instinctive, mais qui se corrige rapidement alors qu’il parle d’un peu d’alcool. Cette fois, j’éclate vraiment de rire. « Ce n’est pas inapproprié, mais je crois que je vais vous décevoir… C’est mon lieu de travail, et je n’ai pas pour habitude de boire ici. Je préfère un verre de vin chez moi. Il faudra vous contenter d’un soft. Faites fonctionner votre imagination. » J’incline la tête : « Dommage que nous n’ayons pas été enfermés dans un bar. Ou un restaurant. J’étais partie m’acheter quelque chose à manger de base… » Je soupire, dépitée. « La nuit va être longue. » J’aurais aimé grignoté un petit quelque chose. Forcément, mon regard dérive vers Marcus. Lui, je le mangerais tout cru, mais cela ne calmerait pas vraiment la même faim. Je finis par aller m’asseoir sur un petit sofa qui se trouve dans un coin, pour me poser parfois pendant mes pauses. Je retire mes escarpins, venant ramener mes jambes sous moi, tout en le regardant. « Alors quels étaient vos projets ce soir ? Réveillon en famille ? Entre amis ?J’espère qu’un petit bout n’attend pas son père ce soir, ce serait trop triste. » Une expression peinée s’affiche sur mes traits.

ft. Marcus "Hot" Avery

Impossible

La soirée ne serait fondamentalement pas gâchée, du moins pas en si charmante compagnie. Il fallait juste un peu d’imagination, ou de chaleur. Cela dit, oui, elle était à la hauteur de sa famille et lorsqu’elle me demanda si j’avais beaucoup de point de comparaison, un léger sourire étira mes lèvres, « Amos est mon collègue, Amara est marié à Corban, mon parrain, ce qui fait d’elle ma tante et une amie cher, quant à Bella, je suis son parrain. Je n’ai pas le plaisir d’en connaitre davantage, mais par la force des choses, les Yaxley et les Avery ont été sombrement lié. », ce qui me faisait revenir sur sa famille. Et il ne fallait pas mentir sur un point, la concernant Amara était bien plus que représentative de la beauté Italienne. La femme devant moi n’avait cela dit rien à lui envié. Elle avait même un petit quelque chose bien différent, mais pas des moins agréable.

Pointant la Legilimencie qui se voyait poussé au silence, elle confirma se fait, son gage héréditaire, son don qui me faudrait garder à l’oeil, comme celui de son cousin. Personne n’entrait dans mon esprit, à raison. M’approchant alors d’elle pour espérer avoir une réponse positive, elle me détrompa dans un éclat de rire, non, elle n’avait rien à boire, pas même à manger en réalité, mais sur ce dernier point, l’enseignant que j’étais avait plus d’une fois préféré noyer ses soirée dans l’alcool que dans un repas bien mérité. « La discussion ne serait pas aussi bonne dans un bar. » assurais-je toutefois en la regardant s’installer sur son sofa. Idée intéressante, mais j’étais un peu moins rentre dedans.

Mes projets pour ce soir ? Notant malgré moi qu’elle cherchait - au même titre que moi - à connaitre mon statue, je tirais sa chaise de travail pour la positionner dans son axe et m’y asseoir, un bras reposant sur le dossier, « J’ai déjà assez à faire avec mes élèves pour ajouter à cela un enfant. », j’avais surtout peu de temps pour ça et une soeur à gérer. « Les fiançailles de ma soeur à célébrer, on peut voir ça comme un réveillon en famille. », cela dit elle ne serait pas déçu de ne pas me voir, elle n’était pas exactement heureuse de cette situation, quoi qu’il me semblait assez évident qu’elle aurait pu s’en plaindre davantage. J’avais eu le nez fin, il ne restait plus qu’à concrétiser. « Et vous ? », mais soyons franc sur une chose, « Maintenant que vous savez que je ne suis pas père et que je sais que votre nom n’est pas dû à un mariage, il serait de bon ton d’assumer certaines de nos intentions ? », je ne perdais que rarement mon temps, mais je n’étais pas non plus complètement fou. Il me fallait quelques assurance avant de me lancer dans une idée, là il était évident que nos questions étaient ciblé.

« Je n’ai cela dit rien contre l’idée de vous parler, si votre esprit est aussi de famille, nul doute que notre discussion sera intéressante. », mais nous étions deux, enfermés, de toute évidence, en répondant aux critères physique de l’autre et ce genre d’activité saurait m’offrir un peu de distraction, du moins assez pour ne pas ronger mon frein. Et puis soyons honnête, elle n’avait déjà pas laissé indifférent la dernière fois, ce soir ne ferait pas exception.

ft. Sienna

Impossible

Oh… Le monde est si petit. Mais est-ce réellement étonnant alors que les familles de Sang-Pur ont tendance à ne pas trop élargie leurs horizons et à rester entre elles ? Que Marcus soit le filleul du mari d’Amara… c’est cocasse. Je me demande simplement à quel point ils peuvent être proches et le brun en face de moi partager les idées du Yaxley qui croupit maintenant à Azkaban. Voilà qui serait fâcheux s’ils étaient en bons termes. Je n’apprécie pas Corban. Et Amara se porte clairement mieux sans lui. Cependant, il n’est pas question d’émettre le moindre avis à ce sujet. Mais qu’il soit le parrain de Bella… Cela m’amène un sourire. « Je ne suis malheureusement pas si proche d’Amara que je le suis d’Amos et c’est bien dommage. J’ignorais que vous gravitiez autour des Yaxley. » Et quel temps perdu alors qu’il aurait été possible de le rencontrer avant. Enfin, qu’importe.

Preuve qu’il connaît bien la famille : notre don. Il n’y va pas par 4 chemins tandis qu’il met cartes sur table. Au moins ne prend-il pas ombrage de mon essai infructueux, même si je m’en explique. Je n’irais pas plus loin, alors qu’il a soigneusement rendu son esprit imperméable à ce type d’intrusion. Sans doute pas par hasard. Je dois retenir la question qui me brûle les lèvres : pourquoi l’occlumencie ? On ne décide pas de fermer son esprit sans une raison… Marcus est un homme qui ne doit pas avoir intérêt à ce qu’on lise dans son esprit. Soit à cause de traumatismes passés, soit en vue de projets futurs. Difficile à dire. Mais cette question n’a pas à être posée maintenant, tandis que nous ne nous connaissons pas et que cela relève plutôt de l’intimité.

Petit rire de gorge quand il avoue que dans un bar, la discussion aurait été moins à son goût. En effet, mais nous aurions eu à boire. Je le regarde s’asseoir sur ma chaise, refusant ainsi la place à mes côtés. Très bien. Sans être fermé à mes tentatives d’approche, il est plutôt prudent. Mais au moins, j’apprends qu’il n’a pas d’enfants. « Des fiançailles ? Félicitations. » Même si ce mot réveille en moi de vilains souvenirs… La raison de ma fuite de chez moi, de mon exil. L’idée d’être contrainte m’insupporte au plus haut point. Naturellement, il me renvoie la question. Pas question d ‘avouer que j’étais seule ce soir. Pas alors que j’ai laissé entendre le contraire un peu plus tôt. « Petite soirée tranquille, rien d’aussi grandiose que des fiançailles. » Ce qui est la vérité, bien qu’un peu arrangée. Mais il me prend au dépourvu quand il parle franchement de nos intentions alors que nous nous tournons autour l’air de rien. « Si vous n’êtes pas père, cela ne signifie pas qu’il n’y a pas une Madame Avery dans les parages. » Et je ne couche pas avec les hommes mariés, trop d’emmerdes. Même si je n’ai noté aucune alliance autour de son annulaire. « Mais j’apprécie votre franchise… » Je me relève alors, venant poser mes mains de chaque côté de l’accoudoir pour me pencher devant lui, ne manquant pas de lui mettre devant les yeux certains arguments. « Êtes-vous prêt à froisser un peu ce joli costume ? » Je murmure devant lui, mon regard planté dans le sien, à quelques centimètres seulement… Et ses yeux noirs m’hypnotisent complètement.

ft. Marcus "Hot" Avery

Impossible

« Mon père gravité autour de Corban, j’estime graviter davantage autour d’Amara que son mari. », ce dernier étant le genre d’homme autour du quel je ne voulais pas spécialement graviter, que je ne voulais pas connaitre. Comme le père Gaunt, je les gardais assez prêt pour profiter de leurs aura, mais en aucun cas j’irais m’abaisser à les servir. Précision faites, la conversation coule d’elle même jusqu’à ce qu’on retrouve l’étage et avec lui, des discussions plus précises, plus ciblée.

« Ma soeur et un ami proche. Merci. », inutile de parler de mariage arrangé, même si au final, j’avais tellement vu juste que je n’aurais pas grand effort à faire passer ça pour un simple coup de pouce. Il n’y avait plus rien d’arrangé entre eux. Elle pouvait essayer de se donner autant de visage qu’elle voulait, le fait est qu’elle et lui étaient compatible à bien des niveaux et que de cette façon elle serait assuré qu’il n’y arrivera rien de mauvais de la part de notre mère ou de notre père. Pour sa part, j’interrompais donc une soirée tranquille que je devinais bien plus solitaire qu’elle ne pouvait le laisser présager, « J’espère qu’on ne vous en tiendra pas rigueur. », même si je pouvais en faire mon deuil personnellement. Il y avait d’autre moyen de rendre cela intéressant et je préférais être franc. Je savais garder mes distances pour ne pas imposer ma volonté, mais ce genre de jeu n’avait d’intérêt que lorsqu’il y avait un mystère sur la finalité.

Il était vrai qu’il y avait des possibilités de ce genre, mais chez les sangs purs, malheureusement, un mariage n’était jamais sans procréer derrière. Appréciant cela dit ma franchise, elle se releva, posant ses mains sur les accoudoirs de la chaise, se révélant un peu plus, ce dont je pus profiter lorsque mes yeux glissèrent de son corps à son visage avant qu’un fin sourire n’étire mes lèvres. Prêt à froisser mon costume ? Que serait un costume face à une soirée perdue ? « Je n’ai jamais été très matérialiste… » soufflais-je non loin de ses lèvres avant de me redresser, lui faisant faire de même jusqu’à ce que son dos n’épouse le mur derrière elle. « J’espère que nous partageons cet aspect de nos personnalités. » ajoutais-je en glissant une main de ses flancs jusqu’à sa taille pour l’attirer avec précision contre moi.

Si elle voulait jouer sans en assumer les conséquences, sans doute pouvait-elle encore fuir, mais je n’étais pour ma part, pas le genre d’homme en m’engager dans quelque chose sans avoir la volonté d’aller au bout. Frôlant ses lèvres des miennes, je finis par les captures avec une envie évidente. Je ne pouvais rien nier la concernant et je n’en avais pas non plus envie. Elle était désirable à bien des niveau, ne pas en profiter serait stupide, surtout quand c’était si généreusement offert. Elle avait une aura qui était impossible à ignorer.

ft. Sienna

Impossible

Est-ce un moyen détourné de signaler qu’il n’a pas vraiment de liens avec son parrain, mais davantage avec son épouse ? Mais avec un homme emprisonné, il est forcément plus difficile de créer ou entretenir de liens étroits. A moins que Marcus ne cautionne pas réellement ses idées ? Difficile à dire. Et comme Sienna ne peut aller piocher directement dans son esprit la réponse et qu’il serait fort indélicat de lui demander de but en blanc maintenant, il lui faudra demeurer avec ses interrogations, malheureusement. Elle apprend par la suite qu’il s’apprêtait à réveillonner, mais surtout à fêter les fiançailles de sa sœurs avec un ami de Marcus… Un ami proche… Sensiblement du même âge donc ? Mais quel page peut bien avoir sa sœur ? En toute logique, assez jeune, la vingtaine à tout casser… Cela réveille quelques souvenirs douloureux en Sienna qui a préféré fuir un mariage arrangé avec un homme bien plus âgé qu’elle, et violent… Marcus imposerait-il cette ignominie à sa sœur ? « J’espère que ce mariage sera heureux. » Elle n’a pas pu s’en empêcher, il fallait bien qu’elle glisse une petite allusion.

Pour ses propres projets, elle demeure plus évasive, surtout alors qu’elle n’a rien prévu, bien entendu et se contente de sourire quand il espère qu’elle n’aura pas d’ennuis d’avoir été absente. « J’en doute, ce n’est pas vraiment ma faute. » Sa réponse s’est faite sur le ton de l’espièglerie alors que le fautif ici, c’est lui, quand bien même il n’y a nul reproche dans la voix de la jeune femme. Le flirt prend le pas sur la discussion, et Marcus finit par mettre les pieds dans le plat, pointant du doigt quelques évidences et laissant une brèche dans laquelle Sienna n’avait plus qu’à s’enfoncer si tant est qu’elle le désire. Elle ne se fait pas prier, venant se rapprocher du beau brun pour lui souffler quelques mots laissant penser que la suite va être… épicée. Elle rit doucement quand il balaie de quelques mots sa remarque sur son costume impeccable qui risque de ne plus l’être après ce soir.

Il se redresse et se lève, la forçant à se reculer. Adossée contre le mur qui vient arrêter sa fuite, elle le défie du regard… Sa paume chaude accélère les battements de son cœur, quand elle se retrouve plaquée contre lui. « Disons que si le jeu en vaut la chandelle, je peux m’en accommoder… » Elle susurre, un brin provocatrice. Et quand il effleure ses lèvres, elle se fait violence pour ne pas initier le baiser. Elle est récompensée rapidement quand il le fait et cette fois, ses mains viennent se poser sur son torse, accrochant les pans de sa veste avec force, tandis qu’elle lui rend un baiser passionné. Mais elle quitte très vite cette veste, pour venir retirer sa chemise de son pantalon et poser ses mains sur son torse, avide de découvrir les formes brutes masculines. Un regard, un baiser, et il a mis le feu dans ses veines, une lave brûlante qui ne saura s’éteindre que d’une façon. Et puisqu’ils sont bloqués ici, il n’y a aucune échappatoire, pour aucun des deux. Elle en a terriblement consciente… Et s’en fiche royalement.

ft. Marcus "Hot" Avery

Impossible

« Ils se sont trouvés. » inutile de souligner que je les y avait poussé, quoi qu’aurais-je fait différemment ? Si il n’avait pas été d’accord, les choses auraient sans doute été différentes, mais pour calmer notre mère, pour faire taire les rumeurs, il fallait la placer, la mettre là où je serais tranquille. Enfin, le sujet n’était pas là, il ne le serait jamais. Je la connaissais à peine, je n’allais pas m’étaler sur ce genre de détail. D’autant que la conversation finit par se recentrer, par éloigner les détails inutiles pour se concentrer sur elle et moi. Sur ce qui se dégageait de cette atmosphère.

ft. Sienna

Impossible

Marcus ne semble pas disposé à en dire davantage concernant l’union de sa soeur. Qu’ils se soient trouvés, est sans doute une bonne chose. Au moins s’entendent-ils à défaut d’amour. Ou peut-être extrapole-t-elle totalement et sont-ils vraiment amoureux, demandant cette union avec force. Qu’en sait-elle après tout ? L’exemple dans sa famille n’est pas universel… Et cela a peu d’importance tandis qu’un rapprochement s’opère entre les deux sorciers, dans l’intimité de son petit atelier fantasque. Marcus la magnétiseur totalement. Et il ne semble pas indifférent à son charme non plus alors autant se conduire comme deux adultes responsables et consentants et laisser libre court à cette attirance non ? Le jeu de séduction est assez bref, mais le feeling est palpable, de même que la tension. Aucun des deux ne souhaite s’encombrer de faux semblants plus longtemps.

ft. Marcus "Hot" Avery

Impossible

ft. Sienna

Impossible

ft. Marcus "Hot" Avery

Impossible

ft. Sienna

Impossible

« Tu m’en vois ravie. » Une expression gourmande se dessine sur le visage de Sienna alors que Marcus lui répond. Parfait. Il aurait été dommage qu’un si bel homme soit un amant décevant n’est-ce pas ? Depuis son émancipation, Sienna n’a fait que croquer la vie à pleine dents, ne se gênant pas pour prendre ce dont elle avait envie. Collectionner les amants est une façon de jouer de sa condition de femme, mais aussi de se libérer du rôle de jolie poupée qu’on s’est échiné à lui attribuer. Le seul inconvénient étant que l’italienne n’a jamais vraiment su s’attacher, fuyant quand cela devenait un peu trop sérieux. Il est plus rare que les hommes s’attachent, mais c’est arrivé. Elle a pourtant toujours été claire et se donner totalement ainsi ne laisse pas de doutes sur ce qu’elle peut attendre d‘une relation.

Heureusement, Marcus ne la déçut pas par la suite, se montrant prêt assez rapidement à entamer un nouveau galop. A différentes allures… Peut-on résumer ces quelques heures volées à une nuit de luxure ? Oui totalement. Et sans aucune honte en plus. « Je comprends, mais je ne vais pas hésiter à faire un peu de réanimation au besoin… » Elle répond avec malice, accordant cependant à son amant un peu de répit. Pour elle aussi. Il ne faudrait pas qu’il pense qu’elle est nymphomane, mais elle adore particulièrement ces moments là et cela faisait trop longtemps à son goût, même si elle se sent un peu endolorie par les assauts répétés.

Quelques rires résonnent, tandis qu’elle se saisit d’une plume de paon et caresse doucement le corps de Marcus, alanguie contre lui, joueuse. Combien de temps s’est écoulé au juste ? Elle ne saurait le dire, mais la fatigue commence à se faire ressentir alors qu’ils se trouvent sûrement au creux de la nuit, à cette heure où il est difficile de lutter et que le sommeil vous prend. Les mouvements de la plume se font plus lents, avant de cesser, tandis que Sienna sombre, bien calée contre le corps chaud de Marcus. Finalement, ce réveillon de noël sera mémorable pour elle. Peut-être pas pour lui, alors que ses projets ont été complètement annulés. Heureusement pas par la faute de la jeune femme.

ft. Marcus "Hot" Avery

Impossible

Elle n’était pas insipide, clairement pas, elle était même assez loin. Il y avait une alchimie notable, une légèreté d’esprit qui n’imposait pas de sérieux à cette situation. Pas de demande après l’étreinte, pas d’espoir, simplement du sexe, du plaisir et aucune implication. Ce n’était pas mon lot quotidien, mais beaucoup attendaient souvent une suite, quelqu’elle soit. Ici on pouvait simplement s’abandonner, se laisser aller à un amusement qui finit par m’endormir sans que je n’y prenne garde. Ça en revanche c’était quelque chose que je ne faisais pas ou peu. Cela dit quoi faire d’autre ? Lutter ? J’étais bloquer ici, aucune raison ou possibilité de partir. Je devais simplement prendre mon mal en patience et elle était une très bonne diversion.

Me laissant alors sombrer à ses côtés, je fus tiré de mes songes par la lumière du jour traversant la fenêtre… La découvrant, lové contre moi, il me fallut quelques minutes pour me lever sans la réveiller. Une précaution sans doute inutile au demeurant, mais un geste que je pouvais réserver aux gens qui ne me décevaient pas. Repassant le minimum syndical, je m’avançais avec précaution de cette fenêtre pour la toucher et… Découvrir que je ne subissais plus de dégât. Ce qui voulais sans doute dire que… Attrappant le reste de mes vêtements, je remis un peu d’ordre dans mes cheveux avant de descendre et de réussir à ouvrir la porte. C’était… Parfait.

M’avançant pour saisir nos baguettes, je rentrais non sans avoir envoyé une missive à Samaël pour excuser mon absence. Je le rejoindrais bien assez vite pour clarifier les choses, d’ici là, j’avais quelque chose à rendre. La rejoignant simplement, j’avais du faire assez de bruit pour la réveiller, ce qui était mieux, ça m’évitait de partir comme un voleur alors qu’elle était la cousine d’un collègue. Déposant sa baguette non loin d’elle, je m’abaissais pour lui rentre les quelques vêtements que j’avais à ma portée, « Ça sera sans doute plus utile… », effaçant le chantier que cette nuit avait créer dans l’atelier d’un coup de baguette, je l’informais de la situation, « Les sortilèges ont du céder pendant la nuit, je m’en vais rejoindre ma soeur. », de l’affection ? De l’attention ? Non, il n’y aurait pas plus, j’avais à faire, du temps à rattraper. « Je te dis à bientôt et te souhaite une bonne fin d’année. », car l’envie de la revoir était là, le temps avait vibré en sa présence, le nier serait une preuve de stupidité. Je n’avais simplement pas le temps de m’étendre davantage. Une prochaine fois peut-être.

ft. Sienna