La mort est un concept égoïste. À travers cette perte, ce sont les vivants qui doivent rebondir, souffrir et avancer… Une succession d’évènement avait ébranlé la sorcière en peu de temps. Son implication auprès d’Abadone, la découverte de sa fille disparue, la chasse pour retrouver Maud Warrens… Puis le décès d’Amadeus en voulant la protéger d’un sort impardonnable… Puis sa fausse couche… Une multitude d’évènement, de stresseur… Si bien qu’ils avaient eu raison du dernier cadeau d’Amadeus en ce monde, Allan, qu’elle avait porté pendant quelques mois.

Les premiers jours, Blake avait été inconsolable. Une mère ayant perdu son enfant. Une mère ressentant un sentiment d’échec. Une mère se trouvant indigne de l’amour qu’elle avait reçu. Elle avait été atteinte dans sa fonction la plus primaire, la reproduction. En plus de ne pas avoir été en mesure de sauver son époux, elle venait de perdre son héritage, son bébé… De nature maternelle, ce fut un échec des plus difficiles à accepter pour la sorcière, qui reçut Amara chez elle pratiquement tous les soirs de la semaine. S’endormant dans les bras de son amie tous les soirs, elle n’arrivait à trouver le sommeil seule… Chris et Theodore lui offrirent également beaucoup de soutien, mais Amara était la seule à pouvoir réellement comprendre. Oui, elle qui était mère. Seule elle avait pu comprendre réellement l’impact sur les émotions de la sorcière, son sentiment d’incompétence et… Son regret de ne pas avoir été plus forte pour l’enfant qui aurait dû naître.

Le départ de son époux devait faire plaisir à quelques Nott… Mais Blake ne ressentit aucunement leurs bonheurs. Ils furent tous très présents, à l’écoute… Si bien, qu’elle aurait presque cru croire qu’ils l’avaient apprécié! Mais non, elle n’était pas si niais… Ils garderaient leurs pensées pour eux, comme elle l’aurait fait pour eux, dans la mesure que les rôles auraient été inversés. Et elle appréciait cette hypocrisie temporaire, au fond. C’est ce dont elle avait eu besoin, de sa famille… De leurs supports, de leurs amours… Surtout lorsqu’elle avait dû dire au revoir à Amadeus de façon définitive.

Le temps passait et Blake progressait à son rythme. Elle dormait de nouveau seule, était de retour au travail à temps plein, tout comme dans son rôle de mère. Elle était encore triste, encore atteinte du départ d’Amadeus, tout comme Allan… Mais elle reprenait goût à la vie, principalement au vin… Évitant tout de même d’en boire en présence d’Amara, par solidarité pour cette dernière. Mais aujourd’hui, il était temps de profiter de la présence d’une belle surprise dans sa vie. Adria Carrow lui avait été au départ imposé par Abadone, pour être sa marraine parmi les mangemorts… Si elle avait perçu le tout comme une tâche obligatoire au départ, Blake s’était rapidement prit d’affection pour la jeune femme. Tout comme elle avait rapidement apprécié la pédagogie et la concentration de sa filleule magique. C’était une sorcière qui promettait un avenir brillant, intelligente et charismatique… Les deux femmes avaient tout pour s’entendre et c’était peut-être la raison de ce jumelage. Abadone l’avait encore devancé, oui, encore une fois!

Elle recevait Adria aujourd’hui, plusieurs semaines après les évènements. Question de faire un retour sur l’évènement à Poudlard, la chasse, son intégration parmi les mangemorts… Oui, elles devaient normalement faire tout cela… Mais Blake y voyait surtout une opportunité de passer du temps avec sa fille adoptive en quelque sorte. Le manoir avait été rangé dans son intégralité et elle était de retour chez elle… Le manoir Nott dans lequel elle avait élevé Ivy et élèverait Rayne prochainement. Sa maison, son héritage… Des petites douceurs avaient été préparées, tout comme un éventail de boisson serait disponible. L’attendant au salon, lorsqu’elle voyait la jeune femme entrer, guider par un elfe de maison, la sorcière se redressait aussitôt. Elle était beaucoup plus réactive sans le ventre gonflé… Il n’était pas le temps de penser à cet aspect de son corps. Approchant de la sorcière, Blake ouvrait alors les bras, puis lui offrir une étreinte des plus maternelle,

-Adria… C’est un plaisir de vous voir… Je suis heureuse que vous ayez réussi à vous libérer!

La relâchant doucement, elle laissait cette dernière s’installer, avant de demander doucement,

-Que puis-je vous offrir à boire?

Une veuve en deuil? Qui venait de retrouver sa fille déclaré morte à la naissance? Elle semblait très bien aller!

Le contact physique d’Adria fut plus long qu’à l’habitude… Si normalement les deux femmes partageaient une simple étreinte comme salutation, Blake remarquait aisément le changement de pression dans cette étreinte. Une démonstration du support de sa filleule à travers les épreuves qu’elle venait de vivre, parce qu’aucun mot ne serait exprimé sont ressenti. Ce câlin était donc bienvenu et la sorcière en profitait peut-être un peu plus longtemps qu’elle n’aurait dû le faire selon les convenances. Simple démonstration de son appréciation du support silencieux offert. Les deux femmes prenaient place confortablement dans le salon et alors qu’Adria mentionnait qu’elle prendrait ce que la maîtresse des lieux boirait, elle avait un sourire amusé en soufflant vers un elfe de maison,

-Apporte-nous un Numéro 6, Anatoile Vercel, Vin Jaune du Jura, 1774.

Une bouteille aussi luxueuse que son nom. C’était un vin jaune d’excellente qualité, jugé comme l’un des meilleurs au monde. Et si Adria avait pu être surprise que la sorcière décide de partager cette bouteille avec elle… Blake rajoutait rapidement pour son invité,

-Nous avons votre réussite à célébrer, tout comme vos merveilleuses qualités lors de cet assaut sur Poudlard. Vous avez brillé de par votre excellence, tout comme Thomas.

Et le succès, cela se fêtait! Blake avait toujours été généreux avec ceux qui savaient montrer leurs utilités, tout comme leurs compétences. Alors si en plus il s’agissait de personne qu’elle considérait comme proche? Comme de la famille? Oui, elle n’hésitait pas à sortir ses bonnes bouteilles pour leur démontrer son appréciation. Un bouquet de fleurs était tendu vers elle et comme dans un réflexe… Un elfe de maison quittait pour aller chercher un vase. Le sourire de la sorcière était doux, maternel, alors qu’elle soufflait calmement,

-Merci beaucoup, Adria… Je ne peux que complimenter le choix des fleurs.

Prenant les fleurs en main, la brune haussait un sourcil en observant le deuxième présent tendu. Un petit écrin, que la Nott Avery ne tardait pas à prendre en main, tout en écoutant attentivement les propos de la jeune femme. Elle espérait ne pas outrepasser l’étiquette, mais quelle politesse! Blake ne pouvait qu’apprécier cette approche, même si elle pensait pour elle-même que l’étiquette était brisée depuis un moment entre elles… Après tout, même si elle vouvoyait encore Adria, elle la prenait dans ses bras comme une mère le ferait avec sa fille… Le lien affectif était installé, brimant la neutralité… Mais autant ne pas le dire à voix haute, cela pourrait ne pas plaire à Abadone.

-Vous avez éveillé ma curiosité.

Ouvrant l’écrin lentement, le regard de la sorcière se posait alors sur le bijou. Une opale, un tour et une fine chaîne d’argent. Si certaines nobles avaient trouvé cela simplet… Blake ne pouvait nier en admirer le style. Parfois, la beauté se trouvait dans la simplicité! Prenant le bijou délicatement, la sorcière remarquait des gravures dans l’argent, derrière l’Opale au touché… Retournant la pierre précieuse pour voir l’endos, elle remarquait une rune, discrète, délicate… La marque de commerce d’Adria! Que voulait dire cette rune maintenant? La Nott ne pouvait le dire, ne s’étant pas spécialisée dans cette discipline. Heureusement, les explications arrivèrent… Le regard de la mangemort croisait alors celui de sa comparse. Toucher… Oui, elle était touchée du geste! Une rune de protection pour la prévenir lorsque ses proches seraient en grand danger était… Ma foi des plus bienvenue après ce qu’elle venait de vivre. C’était un cadeau des plus sentimentales également, intime… Puisqu’il représentait une nouvelle part de sa réalité récente. Une réalité qui l’avait remise en question et avait créé une certaine insécurité vis-à-vis ses proches. La peur de perdre de nouveau un être aimé était bien présente, mais qui pourrait la blâmer après ce qu’elle venait de vivre? Le regard un peu humide, c’est avec un sourire des plus doux qu’elle enfilait le collier, en toute confiance et soufflait à l’égard d’Adria,

-C’est un merveilleux cadeau. C’est exactement ce dont j’avais besoin pour être en paix, à l’idée de ne pouvoir veiller sur mes proches en permanence. Merci.

Une larme… Une simple larme quittait son œil droit, avant qu’elle n’inspire, comme pour chasser la tristesse et tende une main vers un écrin noire sur sa droite. C’était décidément Noël! Souriante de nouveau, dissimulant tout sentiment négatif derrière un voile… La sorcière soufflait avec un petit rire, tout en tendant l’écrin vers Adria,

-J’avais également prévu un petit cadeau, pour fêter l’évènement.

Dans l’écrin se trouvait une paire de boucles d'oreille en forme de flamme, dorée… Le tout n’était pas magique, n’avait pas de rune… Mais c’est avec un sourire maternel que Blake expliquait rapidement,

-Je crois briser toutes les convenances en vous offrant ce cadeau. Je pourrais vous mentionner que je vous les offre pour consolider une alliance entre les Nott et les Carrow… Et peut-être est-ce une part de la vérité… Mais j’avais simplement envie de vous les offrir en signe de mon approbation auprès de notre organisation… Tout comme de mon affection à l’égard de votre personne. Il n’y a pas de magie, ni de rune… Mais l’amour d’une marraine pour sa filleule… Votre pendentif sera bien aidant dans le futur, pour que je puisse vous protéger en cas de grand danger.

Le vin était servi dans deux coupes par l’elfe de maison… Qui disparaissait presque aussitôt et Blake relevait alors sa coupe, pour trinquer,

-Et si nous trinquions à votre succès et… À la famille?

Boucle d'oreille:

Les yeux humides d’Adria faisaient sourire la Nott, qui luttait contre une nouvelle larme. Elle n’avait jamais été du type sympathique, jouant plutôt dans l’empathie… Mais Blake ne pouvait s’empêcher d’être contaminé par cet élan d’émotion, puisqu’elle le repoussait elle-même de son côté. Ce n’était pas dans les convenances… Un manque à l’étiquette… Mais alors qu’Adria enveloppait ses bras autour d’elle, la brune ne pouvait qu’accepter cette étreinte. L’enlaçant à son tour avec douceur, la sorcière posait sa tête sur celle de la blonde, tout en fermant ses yeux pour mieux profiter de ce moment. Relâcher la Carrow à ce moment semblait judicieux pour ne pas trop outrepasser les lois non écrites de leurs mondes… Et pourtant? Elle ne pouvait s’y résoudre pour le moment. Échappant un doux et discret soupire, une boule qui s’était accumulée au niveau de son torse commençait à se dissiper, comme un baume sur sa blessure. Peut-être était-ce pour cette raison que les câlins avaient été inventés après tout… Les deux femmes finissaient par s’éloigner et un sourire des plus maternel s’installait sur les lèvres de la sorcière, lorsqu’elle répondait à la jeune femme,

-Ne soyez pas désolé. Peut-être avons-nous tort parfois? Peut-être que nous devrions respecter un peu plus les émotions que le sang. Ce simple contact m’a fait beaucoup de bien, je vous en remercie.

La sorcière ne pouvait retenir une certaine fierté dans son regard alors que la blonde enfilait le présent offert. Oui, cela consolidait l’alliance entre leurs familles… Mais cela était surtout symbolique de l’acceptation de son affection à ses yeux. Également, c’était une façon de protéger cette dernière… Beaucoup de sorciers était conscients de la signification de la flamme et que qui s’y frottait, s’y brûlait. Oui, elle cherchait à protéger la jeune Carrow par la même occasion et ne pouvait qu’être reconnaissante d’avoir reçu un moyen encore plus simple de protéger les siens via le collier qui lui avait été offert. Trinquant à la famille, le compliment lui allait droit au cœur… Si bien, qu’elle prenait une petite gorgée de son vin beaucoup trop luxueux et que cette gorgée semblait moins agréable que les mots employés il y a quelques secondes. Échappant un petit rire, elle soufflait avec amusement,

-Vos mots me touchent, au point de rendre ce vin coûtant 103 700 euros fade.

Après un court moment de silence, son rire cessait, puis la brune rajoutait avec un certain sérieux,

-J’ai bien conscience de ne pas être votre mère et d’outrepasser mon droit en agissant de la sorte… Toutefois, si jamais vous avez des problèmes dans le futur, n’hésitez pas à m’interpeller.

Prenant une nouvelle gorgée, la sorcière posait brièvement son regard sur le feu de foyer, pour en augmenter l’intensité d’un simple regard, puis retournait son attention sur son invité. Une petite lueur taquine brillait dans ses prunelles, alors qu’elle demandait avec amusement,

-Parlez-moi de Thomas. Les mariages arrangés ne sont jamais une simple affaire, mais j’ai cru observer que ce Gaunt avait un grand potentiel en tant que mari. Vous n’êtes pas obligés de le complimenter par convenance, nous sommes entre femmes, nous pouvons parler franchement…

Sa mère était décédée? Blake haussait très légèrement les sourcils, de curiosité, avant de prendre un air plus empathique, compréhensif. Cela la surprenait, elle devait l’avouer. De sa connaissance de la famille Carrow, la sorcière n’avait jamais rencontré la génitrice d’Adria, mais elle n’avait jamais été témoins également d’un enterrement pour cette dernière… Pourtant, les rumeurs se rependaient telles des poussières d’étoiles chez les sangs purs et cette nouvelle avait fait fureur par le passé, sans démarche associée... Sans jugement, la brune demandait alors paisiblement,

-J’ai entendu les rumeurs de son décès, comme beaucoup d’autres familles. Toutefois, je me suis toujours demandé pourquoi il n’y avait pas eu de cérémonie en son hommage. Avez-vous partagé une bonne relation avec cette dernière?

Voilà un sujet qui l’intéressait au plus haut point toutefois! Comment se déroulait la relation entre Adria et Thomas? Cette union était témoins de l’alliance de deux familles influentes et au potentiel accomplis. Les fortunes se cumuleraient. Les dons se partageraient. Mais même si la sorcière comprenait les mariages arrangés, respectant eux-mêmes les anciennes traditions… Elle souhaitait le bonheur aux deux jeunes gens, principalement à celle qu’elle considérait comme une fille adoptive. Si Thomas ne la traitait pas bien, Blake ne chercherait pas à briser leur alliance par respect pour les traditions… Mais elle interviendrait auprès du Gaunt, cela était une certitude… Le sourire de la Nott devenait plus doux, paisible, alors qu’elle entendait les mots de sa filleule. Il la respectait, la traitait bien et elle était plutôt satisfaite de leur lien jusqu’à présent? Bien! Adria semblait donc heureuse, ce qui était une très bonne chose et apaisait l’esprit de Blake. Parce qu’il ne fallait pas se leurrer, le bonheur ne se trouvait pas dans l’amour, puisque c’était une chose secondaire chez les sangs purs.

-J’en ai effectivement entendu parler, mais c’était une nécessité pour le bon déroulement des opérations. L’art dramatique est plus que nécessaire pour préserver les apparences, nous le savons tous. Je suis heureuse si vous trouvez le bonheur dans ce mariage arrangé, nous ne pouvons pas en dire autant de bien des unions.

Souriante, la sorcière venait boire une nouvelle gorgée de son vin, avant d’observer brièvement le feu dans la cheminée de son domicile. Un simple mouvement de la main et les flammes retrouvaient une intensité un peu plus vive. Retournant son attention sur la jeune Carrow, la brune demandait alors paisiblement,

-Comment se passent vos études? Qu’aimeriez-vous accomplir une fois votre scolarité terminée?

Quelque chose n’était pas normal chez les Carrow. L’histoire qu’elle avait entendue versus ses observations n’était pas cohérente… Adria racontait que sa mère était décédée il y a 24 ans, qu’il y avait eu une cérémonie en France, que la sorcière devait se méprendre avec Alecto, sa tante en fuite… Elle semblait si crédible, sincère! Mais Blake connaissait mieux que personne les talents de sa
filleule  pour dissimuler des vérités ou éléments compromettants. Son jeu d’acteur était sans faille et puisqu’aujourd’hui était jour de fête, la brune se contentait alors d’avoir un sourire en coin, en soufflant avec un brin d’amusement,

-Cela doit être ça… Je dois me méprendre avec Alecto…

Mais tout dans son ton indiquait qu’elle n’était pas convaincue. Toutefois, à quoi bon confronter ou forcer? Si Adria voulait un jour éclaircir ce voile, elle le ferait d’elle-même. La sorcière était patiente lorsqu’il s’agissait d’apprendre des secrets, elle restait après tout journaliste de profession. Les deux femmes échangeaient alors un petit éclat de rire, alors que la brune imageait Elegius feindre l’offense. Oui, cela avait dû être hilarant! Mais c’était le plaisir d’être dans les secrets des dieux! Le plaisir d’observer les réactions chez autrui, alors que nous connaissons déjà la trame narrative. La main de la jeune Carrow se posait alors sur la sienne, complimentant sa beauté en l’encourageant pour le futur. Le sourire de la Nott n’en devenait que plus amusé, alors qu’elle soufflait avec une lueur de taquinerie en retour,

-J’aime Amadeus et je vais toujours l’aimer. Toutefois, en temps et en lieu, peut-être accepterais-je un nouveau partenaire de vie. Faire tourner les têtes n’est pas une difficulté… L’enjeu est de trouver un mari qui pourra m’élever plus haut, m’offrir de la puissance et surtout? Sera en mesure de m’accepter sans voile ou mascarade.

Accepter une mangemort, général d’Abadone en somme… Une femme de caractère, au tempérament brûlant… Une femme avec un passé lourd, qui guérissait encore avec ses deux filles… Elle ne venait pas seule, si elle devait accepter un nouvel homme dans sa vie, ou une femme… Cette personne devrait accepter ses enfants comme les siens. La famille restait sa première priorité, tout comme le bonheur des siens. Une forme de passion obsessionnelle, un peu comme Adria et ses runes. Si certains avaient trouvé cela dérangeant, la brune lui offrait un doux sourire en retour, avant de doucement secouer sa tête de gauche à droite,

-Vous pouvez parler librement. Je trouve ce sujet des plus intéressant et passionnant pour dire vrai. Je me suis intéressée au journalisme dans ma jeunesse et j’ai ensuite fondé l’Aube Écarlate… Toutefois, cela ne m’a jamais empêchée de m’intéresser aux mystères de ce monde. Existe-t-il encore des runes à découvrir? D’où viennent-elles? Pourquoi avoir cessé de s’intéresser à elle culturellement?

De nombreuses questions que la sorcière se posait parfois, lorsqu’elle regardait les rues animées du Pré-Au-Lard dans ses pauses. La quarantaine lui avait amené un élan de remise en question, que cela soit sur le plan social, culturel ou économique… Il faut dire qu’Abadone avait fortement joué dans la balance de ses questionnements.