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« Is there a rollback? » [Feat Magnus]

Alohomora :: Archives :: RP terminés

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#8881 -

Lun 6 Mar - 23:04

Is there a rollback?

Magnus Sørensen & Athenais Wheeler

Département des accidents et catastrophes magiques, Londres

Pourtant... La fin du mois de février semblait s’être bien déroulée... Le retour chez Magnus t’avait fait un bien fou, tu avais pu retrouver sa présence, sa chaleur... Ses caresses. Mais... Un imprévu s’était produit. Sa chatte Pumpkin avait donné naissance à des chatons... La situation aurait pu être joyeuse, pas si grave que cela, mais... Non. Ce fut une catastrophe... Un enchaînement de questionnements, des paroles dites... Des gestes et... La sensation véritable qu’un mur s’était dressée. L’un comme l’autre, vous étiez fatigué de votre journée respective... Tu t’étais comportée de manière trop maternelle...comme tu le faisais souvent, mais à cet instant, il n'en avait pas besoin... et là... Tu t’étais visiblement foiré.
Renvoyée à l’hôtel... Tu avais retrouvé les draps froids du lieu...Avec le recul... et la solitude, tu avais largement eu le temps de réfléchir... Intérieurement, tu ressentais cette douleur... Pire que celle que tu avais éprouvé quand tu avais eu cette sensation de manque de ne plus le voir. Pourquoi ? Pourquoi c'était si douloureux ?... Tu avais fait quelque chose de mal, tu n’avais sûrement pas su voir les choses... Et tu sentais pourtant cette vague de regrets t’envahir... Cela faisait plusieurs jours que tu n’avais pas osé aller le voir. Évitant les heures habituelles... Puis... une après-midi, tu pris ton courage à deux mains et tu te rendis à son bureau. Frappant à la porte, tu attendis qu’on t’intime l’autorisation d’entrer. Puis tu pénétrais à l’intérieur de la pièce. Soufflant intérieurement et tentant de faire le vide dans ta tête et de cacher le trouble dans ton esprit... Il était au travail, il ne lisait pas dans les pensées et ses collègues n’étaient pas là.

- Bonsoir, Magnus... Tu vas bien ? Comment se porte, Pumpkin ? Les chatons sont en bonne santé?...

Une réelle question, car tu t’inquiétais pour cette boule de poil qui avait donné naissance à six beaux chatons. Et que c’était en partie ta faute, si tu avais fait castrer Twilight... Tu n'en serais pas là... Ravalant ta salive, tu t’approchais en gardant une distance raisonnable, puis tu vins finalement à ajouter.

- Je sais que j’ai mal agi... Je sais que j’ai commis une erreur... Je ne te demande pas de me pardonner... Je veux juste te dire... Malgré tout, que je suis désolé... Désolé d’avoir été impulsive, d’avoir manqué de délicatesse alors que tu n’allais pas bien... D'avoir été égoïste...

Intérieurement, tu luttais pour ne pas pleurer. Tu luttais, car tu ne voulais pas le perdre, l’idée même de perdre son amitié t’était insupportable. Son absence avait créé un creux dans ta poitrine, mais le perdre complètement ? Non... Tu ne pouvais pas. Il fallait que tu essaies, que tu répares les choses... Il y avait toujours des hauts et des bas dans une amitié... Là, tu espérais pouvoir rattraper le tout... Tu le désirais véritablement, tu tenais à lui... tu tenais énormément à lui.
Gardant ce sourire solaire même si dans ton cœur, tu avais l’impression qu’une poche de glace stagnait dans ta poitrine... Comment ça pouvait faire aussi mal... Tu venais finalement faire ton mea-culpa.

- J’ai réagi comme une adolescente... La fatigue et le surmenage au travail ne sont pas une excuse valable pour ça... Mais... Je ne veux pas perdre notre amitié, Magnus... Je tiens à toi...

Avouais-tu finalement... avec une voix qui trahissait ton trouble. Il était essentiel pour toi, il l’était devenu au fil des mois. Voilà déjà cinq mois que tu le connaissais... Cinq mois où son corps et sa présence t’était devenu indispensable... Et te heurter de cette façon... Tu avais commis une lourde erreur pour que le contre-coup soit aussi violent... Mais tu voulais comprendre.

- Je pensais que tu n’allais pas bien à cause du travail... Que le fait que Pumpkin ait eu des chatons, la fatigue plus la surcharge... Est-ce que... j’ai loupé quelque chose ?...

Oui, tu le savais... C'était évidemment une question rhétorique. Et il était en le droit de t'envoyer sur les citrouilles, il était en droit de ne plus vouloir te parler non plus. Mais tu tenais à discuter avec lui... tu désirais retrouver ce lien que tu avais vulgairement saboter sans t'en rendre compte..

By Aardbei

Min-Hwan Park

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#8909 -

Mar 7 Mar - 17:49

Is there a rollback?

☽ • ☾

En quelques secondes, elle avait balayé ce que je pensais possible. Ce que j’avais commencé à croire possible. Me faisant reculer violemment, l’invitant même à retrouver l’hôtel pour comprendre pourquoi cette sensation m’avait autant étouffé. Est-ce que depuis le début je me mentais ? Est-ce que son besoin d’elle et ce manque n’étaient pas la preuve que j’étais bien loin de la vérité ? J’avais avancé dans un chemin que je comprenais peu-à-peu, un chemin qui m’avait aveuglé. Alors lorsqu’elle m’avait retrouvé dans mon bureau, des jours plus tard, j’étais sans doute plus lucide que je ne l’aurais voulu.

Ne levant pas mon nez de mon dossier, de ce que je faisais, je l’entendais essayer de se convaincre que tout allait bien, en même temps qu’elle cherchait à recréer un dialogue. « Elle va bien, et les chatons aussi, sauf un qui semble avoir un retard de croissance. », quelque chose à surveiller, des compléments à donner aussi, mais rien d’inquiétant. Et c’était bien car je savais qu’elle tenait à ma chatte que je lui répondais, mon état n’ayant plus vraiment d’importance.

Elle avait mal agi ? Plus difficile à dire en réalité. Nous avions nos tort, mais elle s’était en effet laissé noyer, confondant les choses. C’était là qu’on voyait qu’elle était jeune, réellement, mais… « Est-ce que c’est normal de se sentir abandonner à ton avis ? » demandais-je en relevant les yeux sur elle, un regard froid. « Tu crois qu’en amitié, on est censé réagir comme ça ? », bien évidemment qu’elle avait loupé des choses, sans doute l’occasion de saisir un tournant que j’avais compris seul, bien plus tard.

« Est-ce que tu m’aimes ? » une question simple que je m’étais aussi posé et dont la réponse m’avait étonné à plus d’un titre. Une réponse qui aurait rendu les choses bien plus facile. « Et je ne pensais pas ton âge être un frein jusqu’à ce soir-là. Je pensais qu’au vu de tes études et l’empathie dont tu faisais preuve, tu aurais plus de maturité sur plein d’un sujet. », mais ce soir-là, elle avait parlé comme quelqu’un de peu recommandable, elle avait manqué de choses bien essentielles et surtout elle avait appuyé sur des cordes qui ne m’allaient pas, car dans un sens j’avais compris.

« Mon père aussi était indispensable à ma mère… » et elle n’avait jamais su se relever. Est-ce que pour le mieux, il fallait que j’efface ma présence de son esprit ? Peut-être. Effacer les souvenirs, ou ce manque qu’elle avait à cet instant car si j’avais pu vaciller il y a des semaines, la réalité c’était qu’à présent je voyais bien trop clair. Des relations, oui, mais celle-ci était toxique. Elle vivait trop intensément les choses, ce n’était pas une façon saine d’avancer dans la vie. Pas quand on voulait réellement construire. Chaque dispute produirait l’effet d’une tempête, d’un ouragan dans son être. Elle serait obligée de se cacher, sans grande réussite. Alors non, si j’avais pu y croire, j’étais bien heureux à cet instant qu’il n’y ait rien eu de plus. Je n’avais pas besoin d’un poison de plus, pas besoin d’une femme dépendante et incapable de voir.

☽ • ☾

ft. Athénaïs

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#9007 -

Sam 11 Mar - 22:17

Is there a rollback?

Magnus Sørensen & Athenais Wheeler

Département des accidents et catastrophes magiques, Londres

Le fait d’apprendre que Pumpkin allait bien te rassurer, néanmoins... savoir que l’un des chatons avait un retard de croissance vint à t’inquiéter un peu... Intérieurement, tu songeais à ce mythe concernant le “délaissé” de la portée. Par ailleurs, il ne te répondit pas concernant son état. Cela n’était déjà pas bon signe. Mais soit, tu avais pris ton courage à deux mains et tu étais allée le voir pour discuter avec lui et mettre les choses au clair. Ainsi que faire ton mea-culpa.
Néanmoins... Ses paroles furent... dures. Il te demandait si c’était normal selon toi de te sentir abandonnée. Clignant des yeux, tu le regardais avec un brin de perplexité. Mordillant tes lippes, tu pinçais celles-ci en le regardant droit dans les yeux, la lueur brillante dans le regard. Et... la question fatidique fut posée... “Est-ce que tu m’aimes ?”. Une interrogation qui t’était longuement revenu à l’esprit pendant ces jours de solitude... notamment à Poudlard ou dans cet hôtel. Mais qu’est-ce que c’est l’amour ? Un sentiment de dépendance ? Un sentiment destructeur ? De ce que tu avais compris intérieurement... L’amour était simplement un sentiment plus fort que l’amitié... Après une mûre réflexion interne, tu avais fini par accepter l’inéluctable. Ainsi, tu allais faire preuve d’honnêteté dans tes songes comme dans tes propos.

- Oui, Magnus. Je t’aime.

Avais-tu répondu avec un léger tiraillement dans ta gorge. Mais malgré tout... pourquoi avoir effectué un tel déni pendant tout ce temps ? Par conviction... Car tu te pensais incapable de tomber amoureuse, car tu pensais que l’amour était une chimère. Malgré tout, il semblait t’avoir prouvé le contraire... Tu souriais tristement avant d’ajouter.

- Je sais que de mon côté, j’ai beaucoup de choses à apprendre. Que j’ai mes lacunes sur certains points. Mais je suis totalement dans le flou... Il m’a fallu très longtemps pour le réaliser... J’ai paniqué. Car j’avais peur. Peur de ce que je ressentais. Je ne voulais pas tout gâcher en avouant cette réalité.

Car... Il ne fallait pas oublier ce qu’il s’était produit quand tu lui avais proposé d’être simplement des amis. Alors... un couple ? C’était bien trop. Pour toi-même, tu nageais dans un flou complet et tu ne savais même pas dans quoi tu t’embarquais. Tu ne connaissais rien d’un comportement normal à avoir en couple...
Les mots qui suivirent... furent tout aussi brutaux. Sa mère qu’il avait oublietté... Ton visage pourtant si solaire vint à devenir un peu plus blême. Il n’envisageait pas ça tout de même ? Prenant une douce inspiration, tu t’approchais de lui avant d’ajouter calmement.

- Oui, actuellement. Tu es indispensable pour moi. Ta présence me conforte, tes bras me rassurent, ta chaleur efface mes maux. Mais si tout devait se terminer. Si tu prenais la décision de tout arrêter... De ne pas pardonner mon erreur. Je n’en serais pas détruite. Dévastée, oui. Très triste, en colère envers moi-même mais... Je m’en remettrais et j’avancerais. Car comme je te l’ai dit... Je ne retiens que le meilleur de mes relations. Sur le moment... je pleurerais, je ne voudrais plus qu’on m’approche mais... dès que j’aurais fait le point dans mon esprit, je repenserais à toi avec le sourire. Aux bons moments que l’on a passé ensemble. Car malgré tout, j’aurais réussi à apporter un peu de positif dans ta vie et que je serais parvenue à te rendre un peu plus heureux, même si ça n’avait pas duré... Et tu m’aurais prouvé que j’avais tort. Que je suis capable d’aimer...

Honnête... Voilà ce que tu avais été. Oui, tu aurais du mal à te remettre de cette “rupture” mais, tu avais du caractère, tu étais une femme forte et tu te relèveras... Car la vie ne se résumait pas à une relation amoureuse... La vie se résumait par les accomplissements, par les bons moments passés avec des êtres chers. Intérieurement... Tu espérais assurément qu'il n'était pas trop tard, qu'il y avait une chance de recoller les morceaux, que tout ceci n'était pas une fatalité. Mais si sa décision était déjà prise... Tu allais la respecter. Le pire dans tout cela ? C'était que tu avais fait cette tirade avec un véritable sourire solaire, mais que tes yeux trahissaient que cela t'affectait.

- J'ai aimé chaque moment passé avec toi, tu m'as rendu véritablement heureuse.

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#9033 -

Dim 12 Mar - 21:28

Is there a rollback?

☽ • ☾

L’entendre philosopher sur le sens de l’amour, ce qu’elle voulait lui donner. Entendant encore le déni si présent en elle, jusqu’à l’aveux. Oui elle m’aimait. Elle continuait dans la même mécanique, mais ça ne réglait pas ce que je pensais, la dépendance n’était pas saine. Elle était jeune c’était un fait, un fait que j’avais ignoré bien trop longtemps. Pourtant Amos l’avait souligné non ? Avait-il saisir autre chose ? Elle avait beaucoup à apprendre, elle avait ses lacunes, sans connaissance de son milieu. Mais avais-je envie de franchir ça avec elle ? La réponse était aussi évidente que le déni dans lequel elle continuait de se plonger. Il lui avait fallu longtemps, jusqu’à ce que je demande en fait, mais avoir peur ? Mentir était donc sa solution ?

Soupirant en l’entendant se cacher derrière ma réaction lors de nos premiers rencontrer, je ne pouvais pas faire face à quelqu’un de désespéré, pas encore, pas dans ma vie. Si elle ne pouvait pas vivre sans moi, alors elle allait devoir apprendre. Elle comprit ce que je sous-entendais, elle confirmait que j’étais pour le moment indispensable, mais que c’était transitoire. Les deux étaient incompatibles, si j’étais d’une importance temporaire, je ne serais pas indispensable. Dévastée… Elle voulait me faire croire en cet instant qu’elle ne retiendrait que les bons souvenirs, le positif et… Elle faisait semblant de sourire, d’être solaire, lumineuse, mais c’était une façade. À ce moment-là, alors que je la confrontais sur la vérité, elle gardait un masque ? Qu’est-ce qu’elle n’avait pas compris au juste ?

« Je te demanderais de ne plus venir dans ce bureau. J’en ai assez entendu et assez lu, tu choisis toujours aussi mal tes moments pour jouer sur deux tableaux Athénaïs. », c’était clairement le moins de le dire. Elle venait de tout balayer, quoi qu’elle avait déjà commencé un peu avant, bien avant. Elle avait saturé mon esprit avec d’autres choses, avec du secondaire, étouffant ce qu’un adulte aurait du faire à cet instant.

« Mais un conseil pour tes relations futures, ne repousses pas les sujets importants, ne les ignores pas comme tu as pu le faire. Te cacher derrière un écran de fumée quand l’autre essaie de te faire confiance ne t’aidera pas à tenir quoi que ce soit de solide, pas plus que ta vision des choses. J’espère sincèrement pour toi que je n’ai jamais été indispensable et que je me suis juste trompé… Car j’ai jamais vu un soleil dépendre de qui que ce soit pour briller… », ce qu’elle était pourtant présentement en train de faire. Nous avions vécu quelque chose pendant 3 mois, c’était peu, bien trop, « Et on ne tombe pas amoureux en trois mois. On prend juste conscience qu’il y avait plus, comme j’ai pu le faire… Tourne toi vers des gens de ton âge, tu auras sans doute moins à perdre. », mais je ne lui apprendrais pas. Je n’étais pas ce genre d’homme, je faisais à peine confiance aux gens s’approchant de moi, « Je te contacterais quand les chatons seront en âge d’être adopté afin que tu puisses les donner à ceux que tu voulais. », mais je ne serais sans doute pas en mesure de lui faire face. Elle m’avait déçu, ce masque si bien caché que je voyais enfin me rappelant qu’il ne fallait jamais se laisser éblouir.

☽ • ☾

ft. Athénaïs

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#9109 -

Mer 15 Mar - 19:45

Is there a rollback?

Magnus Sørensen & Athenais Wheeler

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Jouer sur deux tableaux ? Était-il sérieux ? C’est tout ce qu’il retenait de tout ce que tu venais de lui dire ? Non. Non, ce n’était pas possible. Cela ne pouvait pas être aussi limpide dans son esprit... Il avait apprécié ces moments avec toi, les souvenirs de ces moments passés ensemble revenant en boucle dans ton esprit... Tu avais mal. Très mal. Il était en train de te mettre face à l’une de tes craintes. La peur du véritables d'attachements, de ce que pouvait engendrer une rupture... Et pourtant, ce qui était en train de se produire. Était similaire. Finalement, tu pris une grande inspiration et fis tomber le sourire. Il pouvait voir tes iris brillants, il pouvait voir vraisemblablement...

- Même le soleil a ses moments d’ombre.

Voilà ce qui te venait à l’esprit. Oui, tu avais loupé quelque chose... Tu t’étais enfoncée dans cette forme de déni... Mais il a fallu cette cassure pour que tu t’en rendes réellement compte. Preuve effectivement de ton manque d’expérience dans les relations amoureuses. Tu eus un rire jaune avant d’incliner la tête.

- Tu me donnes des conseils sur mes relations futures... Mais toi, dans tout ça... Tu préfères tout arrêter parce que je suis passée à côté de quelque chose. Alors, je vais te poser cette question très simple... Magnus. Est-ce que pendant ces trois mois, tu as été vraiment heureux ? Est-ce que ma présence t’a vraiment apporté quelque chose ?

Il t’avait avoué pendant vos moments doux que tu lui apportais quelque chose... Du moins, c’était ce dont tu te souvenais... Et pourtant, quand on apprécie quelque chose... Quand on est heureux avec quelqu’un ou quelque chose... On ne le rejette pas.

- Tu dis qu’on ne tombe pas amoureux en trois mois... Mais toi, as-tu déjà connu ce sentiment ? Est-ce que tu sais ce que c’est d’être amoureux ? Et moins à perdre ?... En quoi l’âge change quelque chose. Ton âge ne change pas l’individu que tu es, c'est les expériences qui forgent un individu.

Ravalant ta salive, tu avais fait en sorte de fermer la porte à clé derrière toi afin de ne pas être interrompu. Tu prenais une grande inspiration avant de te rapprocher et de le confronter.

- Quand on apprécie quelqu’un. Quand on éprouve de l’affection pour quelqu’un... On ne s’en débarrasse pas. Là... Si tu es capable de tirer un trait sur notre relation à cause d’une erreur, c’est que pendant tout ce temps... Tu m’as menti. J’ai mis du temps à réaliser mon affection. Mais je ne voulais pas assimiler une amitié passionnelle à de l’amour. Je voulais être sûre de moi... Je t’ai blessé. Je l’ai bien compris. Mais j’ai toujours été sincère avec toi...

A cet instant, tu avais le sourire, mais un sourire triste... Les larmes commençant à couler sur tes joues. Il lisait dans tes pensées... Il avait toujours eu la porte ouverte sur tes songes et pourtant... Il a douté de nouveau de toi.

- Moi, je tiens à toi. Et je n’ai pas l’intention d’accepter que tu t’éloignes. Je l’aurais fait pour un simple ami, j’aurais respecté sa décision et serait passé à autre chose. Mais toi-même, tu sais que tu as toujours été bien plus pour moi.

Ton sourire avait toujours été naturel, tu avais toujours essayé de relativiser... Mais là, tu ne pouvais pas. Tu trouvais ses prétextes ridicules.

- Je ne sais pas à quel point, j’ai pu te décevoir pour que tu en viennes à de telles conclusions. Mais si tu as réellement lu en moi... Tu as eu un accès complet à mes pensées pendant tout ce temps... Rien n'est jamais rose dans une relation, il a toujours des hauts et des bas... Mais c'est en faisant des erreurs qu'on apprend... Dis-moi ce que je t'ai fait. Dis-moi clairement ce qui nous a fait passés du blanc au noir au lieu de me claquer la porte à la figure.

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#9136 -

Jeu 16 Mar - 10:52

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Même un soleil avait des moments d’ombre, oui, mais elle n’avait pas saisi la nuance, elle n’avait pas saisi que cette ombre n’était pas imposable par quelqu’un d’autre. Elle n’entendait pas. Est-ce que je voulais vraiment tout arrêter car elle était passé à côté de quelque chose ? Oui. Surtout au vu du ton qu’elle employait. Je ne pouvais pas, tous simplement. Quant à est-ce que j’avais été heureux ? Est-ce que sa présence m’avait apporté quelque chose ? « Oui. Mais je sais aussi que mes limites demeurent. », je pouvais avoir besoin de quelque, enfin de ce sentiment, mais l’égoïsme, la réduction… Je comprenais un peu plus Amos à présent et je comprenais aussi que j’aurais toujours la force d’éviter la situation de ma mère.

Elle refusait les conseils, les constat. Est-ce que j’avais déjà connu ce sentiment ? L’amour, non, sous autre forme. Sauf que là où elle commençait à être pertinente, elle se perdit à nouveau, dans un autre sujet, un autre débat, celui de l’âge. « L’âge change ta maturité, tu n’as pas assez de recul, pas assez d’expérience. » soufflais-je alors qu’elle fermait la porte pour s’approcher. Soupirant, je ne pouvais rien prendre correctement, elle ne laissait pas d’espace aux autres, elle s’imposait, elle changeait. Me donnant alors un cours sur l’affection, sur les relations. Oui, il était préférable de tirer un trait avant de trop s’engager, avant d’en payer le prix, surtout face à une relation qui n’avait jamais rien engagé, une relation majoritairement physique, sans approfondissement. Haussant un sourcil lorsqu’elle m’affirma que je lui avais menti, il n’y avait jamais eu de promesse, rien qui m’engageait dans une relation comme celle là, rien que j’aurais pu laisser entendre face à son comportement immature. « Je n’ai pas menti, et tu ne l’es plus entièrement depuis aujourd’hui Athénaïs. Quant au reste, ce n’est pas l’amour qui m’a blessé, le résumer à ça c’est… » une preuve de plus.

Secouant la tête de dépit en la voyant pleurer, j’avais envie de la sortir d’ici tant tout ça tenait d’une pièce de théâtre. Elle tenait à moi. Elle n’allait pas accepter que je m’éloigne… Elle exigeait donc ? En plus de tous ça ? Par amour elle allait donc s’imposer ? Dans MA vie ? Elle voulait savoir ce qu’elle m’avait fait ? Ce qui s’était passé pour que je la repousse au lieu de fermer la discussion. « Te moquer de mes convictions, repousser les discussions, t’imposer plus loin, dépasser les limites que même en couple je n’aurais pas accepté. Tu sais certaines choses, mais tu ne me laisses pas m’ouvrir, tu me repousses… On ne s’entendait qu’au lit et c’est une réalité dont tu ne sembles pas avoir conscience. », j’aurais sans doute voulu autre chose, croire en elle, en ces messages, mais c’était trop tard.

« Et là encore tu refuse de respecter ma décision ? Et tu crois que je vais me dire super, cette fille me comprends ? J’entends que tes besoins puissent avoir la même importance, cela dit, aujourd’hui, que tu l’acceptes ou non, je n’attendrais pas d’avoir ton accord. C’est fini, la toxicité a été atteinte pour moi, que tu le veuille ou non. Je te remercie de m’avoir apprit qu’en effet, je savais aimer, que je pouvais me reposer sur quelqu’un, mais ça sera sans toi. », et le fait que je puisse ressentir sa douleur me prouvait aussi que pour elle, je serais comme mon père. Notre relation avait crée une dépendance dont je pourrais la soulager, dont je pouvais la soulager sans doute, « Acceptes d’oublier cette histoire, je ne le prendrais pas comme un abandon, simplement pour une preuve d’intelligence. », car même l’amitié, ne pourrait survivre à ça.

☽ • ☾

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#9290 -

Dim 19 Mar - 12:43

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Magnus Sørensen & Athenais Wheeler

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Ses limites... Tu avais donc tenté de surpasser ses limites ? Tu ne les avais pas respectés ? Tout était une question de maturité ? D’un manque de recul... Contrairement à toi, il était calme et pleinement lucide. Intérieurement, tu sentais ce que tu avais toujours redouté de vivre. La douleur. La douleur d’être pleinement rejeté par ce qui te semblait important. L’amitié était quelque chose d’important, mais même rompre une amitié pouvait être parfois douloureux... Et là... Tu avais l’impression que c’était d’autant plus difficile.
Il te disait que tu n’étais plus entièrement sincère depuis aujourd’hui... À cet instant, tu ne compris pas... Par ailleurs, tu avais demandé à ce qu’il t’explique ce qui avait posé soucis, ce qui avait fait que tout dérape... Et l’explication tomba... C’était donc bien ça... Tu avais dépassé les limites... tu n’avais pas réussi à trouver les moments adéquats pour le laisser s’ouvrir. Tu avais joué de maladresse et surtout... Il ne le disait pas clairement, mais tu avais été égoïste. Oui, il avait raison... En fait, tu avais l’impression que l’affection que tu avais pour lui était peut-être bien plus... Mais visiblement, selon ce qu’il pensait... Ta vision était biaisée... Mais ce qui vint à t’achever... Ce furent les remerciements en disant le “sans toi”. Il te demandait d’accepter que toute cette relation se termine...

- Si c’est ton choix... Et même si je ne suis pas d’accord avec toi... Je vais capituler. Merci pour ces bons moments... Comme tu l’as dit... N’hésite pas à me contacter quand les chatons seront sevrés.

Le regard baissé, les yeux rougis par les larmes, tu pris une grande inspiration en te redressant usant de ta baguette pour cacher toute trace de sanglot. Toute trace de cette douleur que tu éprouvais face à cette rupture amicale...

- Je ne pensais pas avoir été toxique avec toi, j’en suis désolé. J’aurais aimé m’en rendre compte avant de te blesser. Pardonne-moi, Magnus.

Il n’y avait rien à dire de plus, tu n’allais pas tergiverser ou tenter de le retenir davantage même si tu en avais envie... Tes excuses étaient sincères, tout comme ton mal-être. Ainsi, tu inclinais la tête doucement en lui offrant un dernier sourire avant de sortir de la pièce en fermant la porte derrière toi. Le reste de la journée fut morose... Mais tu préférais te focaliser sur le travail pour ne pas y penser... Demandant à ta responsable de te donner un maximum de choses à faire pour t’avancer pour l’an prochain quand tu allais récupérer sa place. De toute évidence, Twilight était retourné chez tes parents... Tu n’avais plus personne qui t’attendait mis à part un lit froid. Donc autant te plonger dans le travail pour essayer d’oublier. Quelle idiote, songeais-tu intérieurement... Mais bon, il était trop tard pour se rendre compte de certaines choses... Le terme “toxique” se répétait dans ton esprit. L’étais-tu vraiment ?... Cette question allait te hanter pendant de nombreux jours...

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