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Dernière édition par Athenais Wheeler le Jeu 8 Déc - 19:04, édité 1 fois


 



T’as de beaux yeux, tu sais ?









Magnus Sørensen & Athenais Wheeler


Département des accidents et catastrophes magiques




Il y avait des moyens toujours bien amusants de faire des rencontres. Par ailleurs, le moment n’était pas spécialement à la courtoisie ou à la découverte de nouvelles connaissances. Il fallait le dire... Tu étais pressée. La ponctualité n’était pas particulièrement ta spécialité, tu avais tendance à arriver en retard si tu te laissais distraire. Donc... Pour éviter ça, tu étais arrivée au ministère de la magie avec quatre heures d’avance. Oui, c’était clairement excessif mais mieux vaut prévenir que guérir comme le disait si bien les grands sages ! Vêtue d’un jean slim moulant, de talons hauts pour combler ta taille proche du nanisme et un haut mettant en valeur tes formes sans que cela ne soit vulgaire, y a rien de mal à mettre un petit décolleté non ?
Souriante comme à chaque fois, tu te baladais dans les divers couloirs, prenant l’ascenseur pour te mener à ton étage. Il y avait du monde, c’était bruyant. Gardant ce rictus des plus solaires, des hommes et femmes te regardaient avec un peu de surprises. Peut être étaient-ils étonnés de voir quelqu’un d’enjoué pour aller travailler. Grand bien leur fasse, tu étais de bonne humeur et tu n’allais pas te priver de le montrer !

Par ailleurs suite à un mouvement de foule, tu te retrouvais donc extirpé dans l’étage que tu pensais être le tien. Soufflant malgré tout en replaçant ta chemise ouverte, tu marchais en direction du bureau de ta référente de stage, elle devait forcément y être puisqu’elle n’avait pas de vie hors du travail, ce n’était même pas un jugement de ta part, vu qu’elle s’en vantait.
Après une courte marche, tu vins à entrer dans le bureau sans frapper en gloussant d’amusement.

- Bonjour Daphnée ! Est-ce que tu veux une p-...

Clignant des yeux face à l’homme qui était assis au bureau. Tu inclinais la tête en le dévisageant longuement. Hm... Visiblement, tu t’étais lourdement trompée de bureau. Ils se ressemblaient tous à ce point ? Songeais-tu intérieurement avant que tes pensées se concentrer sur le sorcier. Il ressemblait à quelqu’un que tu connaissais... le teint hâlé, les cheveux bruns et... ah... cette bouche qu’on pourrait dévorer. Mais surtout... Ses yeux. Ses iris d’un bleu si clair... Il était super canon. Ça faisait très longtemps que tu avais pas vu un morceau pareil. Riant nerveusement avant de secouer la tête pour te ressaisir et chasser ses pensées qui ne sont pas du tout décentes, tu souriais faiblement.

- Bon visiblement, vous n’êtes pas Daphnée. J’ai du me perdre. Nous... nous sommes dans quel département au juste ?

Car il était clair que tu n’avais jamais mis les pieds ici. Tu serais jamais passé à côté de ça... Mais, sérieusement... comment un mec comme lui pouvait être tout seul dans ce bureau ? Non, il y avait forcément d’autres personnes, pas vrai ? En même temps... Il était encore tôt. Bon... autant lui proposer un truc ? Même s’il avait pas l’air spécialement loquasse, ça coûtait rien !  

- J’allais proposer un café à ma référente de stage mais... si ça vous tente, on peut... peut être en boire un ensemble ?

Même s’il refusait possiblement d’aller boire un café... Tu allais difficilement lâcher le morceau. Ça te faisait presque mal au cœur de le voir tout seul. C'était du gâchis quand même ! Tu lui aurais bien proposé autre chose qu’une boisson mais... c’était peut être un peu trop tôt, non ?






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Oups, mauvais bureau !

☽ • ☾

Il était atrocement tôt ce matin lorsque j’arrivais au ministère. Le soucis des gros accidents, ils impliquaient toujours une paperasse impressionnante et il avait été impossible de finir la veille. Penché sur mes dossiers, en pleine rédaction d’un rapport sur ce qu’il avait été décidé, je fus surpris de voir la porte de mon bureau s’ouvrir et encore plus en entendant les pensées de la jeune femme qui de tout évidence ne me cherchait pas moi spécifiquement. Il était trop tôt pour que je lutte contre mon sang, trop tôt pour maintenir les pensées des autres loin des miennes. Entendant le refrain habituel, elle me demanda rapidement dans quel département nous étions. « Département des accidents et catastrophes magiques, plus exactement à la Brigade de réparation des accidents de sorcellerie, Section des Oubliators. », soufflais-je en me redressant dans ma chaise pour la regarder un peu plus attentivement.

Elle était assez petite, mais loin d’être désagréable à regardé non plus. Une nouvelle tête pas non plus déplaisante, mais dont les pensées durent me contraindre à retenir un sourire. « Je suis arrivé il y a une demie heure à peine, je préfère garder ce genre de pause lorsque la caféine deviendra réellement nécéssaire. », information qui ne suffirait pas à l’arrêter de toute évidence, mais dans un sens, si elle n’en attendait pas trop de la vie, ni de ses rencontres, il y avait toujours moyen de s’entendre. Mais quand il y aurait peut-être moins à faire de mon côté.

« Vous cherchez quel département ? » demandais-je finalement en reposant ma plume pour au moins l’aider. Si elle était nouvelle, elle ne pourrait en réalité pas forcément retrouver son chemin ici, c’était assez sinueux. Et puis il était aussi préférable que je n’ai pas de distraction, je n’étais déjà pas le plus enjoué pour démêler l’affaire d’hier, alors me donner une bonne excuse pour ne pas travailler en attendant que d’autres arrivent… De toute façon on ne m’aiderait pas. J’étais sur cette affaire et j’avais déjà trop d’expérience dans le milieu pour qu’on puisse réellement m’encadrer. C’était parfois une malédiction d’être un peu trop sérieux et une autre d’avoir laissé mon don envahir son esprit. L’avantage de cette rencontre cela dit, c’était qu’elle avait pensé quelques instants sans apriori. C’était triste à dire, mais si beaucoup souffrait d’un jugement superficiel, ou sur leur physique, c’était pour moi, presque, le plus acceptable. Celui qui ne présumait pas réellement. Juste des faits. Maintenant cela dit, avec la connaissance de la Brigade et de la section… J’allais sans doute avoir le droit au même discours, quoi qu’avec un peu de chance, j’aurais encore du répit, mais je ne me faisais plus d’illusion. Je cochais trop de case pour qu’on puisse agir avec moi innocemment. Sans arrière pensées, ni craintes. C’était pour cela que je n’allais pas plus loin non plus. Que je m’arrêtais moi aussi à la surface. J’étais gentil, d’une nature tourné vers les autres, mais cette nature ne m’avait que trop essorée pour que je puisse m’y fier.


☽ • ☾
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T’as de beaux yeux, tu sais ?









Magnus Sørensen & Athenais Wheeler


Département des accidents et catastrophes magiques




Brigade de réparation des accidents de sorcellerie ? Clignant des yeux intérieurement en te disant que tu t’étais foutrement planté dans le choix d’étage. Enfin... choix. Tout était relatif, on t’avait extirpé de cet ascenseur sans vraiment te laisser le temps de dire “ouf”. Après, tu n’allais pas te plaindre, c’était une heureuse erreur vu la rencontre que tu étais en train de faire. Finalement, le hasard fait bien les choses. Vint aussi à tes oreilles “Section Oubliators”... Bordel, en plus d’être canon, il était grand seigneur ? Faire un taf pareil devait pas être de tout repos. Réparer la merde d’autres sorciers, c’était sûrement un métier bien ingrat dans le sens où il devait trouver des excuses pour justifier les conneries de confrères sorciers. Bordel, il devait en avoir de l’imagination et de la patience. Fin... la créativité, ça pouvait être utile pour d’autres trucs en y repensant...
Bref, tu étais en train de l’écouter parler plus qu’autre chose, il avait un timbre de voix à faire vibrer quand même... ça donnait quoi dans une situation totalement différente ? Genre... un râle ? Un soupir ? Ouais, non... fallait que tu arrêtes de dévier dans ta tête car ton jean n’allait pas tenir la route. Puis bon, il venait gentiment de refuser ta proposition de café, tu regardais l’heure de ta montre avant de faire les yeux de biche.

- Mais.. Il est cinq heures trente... Vous tiendrez jamais sans un café ou un thé. Allez, laissez vous tenter ! De toute façon, à cette heure-ci, y aura personne aux alentours donc si vous avez peur d’être vu avec une stagiare, ça règle la question non ?

Ouais... C’était pas souvent que tu forçais comme ça. Mais bon, déjà toi-même, tu avais besoin de boire quelque chose ou un truc pour te réveiller. En plus de ça, il était vraiment bel homme. Un plaisir pour les yeux, toi qui étais habituée à voir des vieux sorciers un peu partout, il était comme cet oasis dans le désert. Et puis, il avait une adorable petite bouille en y songeant, des petites joues que tu avais envie de pincer. Le fait qu’il dégage une aura particulière... avant même que tu ne vois son visage, tu avais senti comme l’envie de lui faire un câlin. Un sixième sens ? Peut être pas. Après, tu avais toujours été très tactile donc bon... En parlant de toucher, ça donnait quoi ce beau visage sans lunette ? Et si tu t’approchais de lui pour les lui retirer ?... Non, fallait que tu arrêtes tout de suite. Sa question te fit sortir de ta contemplation et tu riais doucement avant de passer ta main dans tes cheveux.

- Départe... Ah oui, département. Hm... C’est le département de la coopération magique et internationale. Je suppose qu’il doit pas être si loin d’ici... si ?

Etant donné que tu n’étais jamais venu dans cette partie du ministère, tu étais gentiment comme une poule devant un réveil. M'enfin, tu avais une sacrée distraction devant toi... T’approchant finalement de lui, réduisant la distance entre le sorcier et toi... Déjà pour voir s’il allait se reculer ou réagir de manière négative ou... s’il allait rester statique. Ton regard déviait légèrement vers son bureau, hm... vu sa belle gueule, il y avait des chances qu’il ait fait des choses pas très décentes sur ce meuble. Vu la paperasse... Bon, peut être uniquement sur la chaise. Ou bien, il faudrait juste mettre les mains au bord du bureau... Mince, tu te perdais de nouveau dans tes songes. Et si tu posais ta main sur son torse... Non, stop... Il fallait que tu t’arrêtes. Calme ta libido, Athe... c’était clairement pas le moment adéquat et si tôt le matin... Quoi que... ça remontait à combien de temps que tu n’avais pas fauté ? Hm... un mois et demi puisque tu étais retournée à Poudlard... Et qu’est ce que ça pouvait donner ce magnifique visage face à l’extase ? Bordel, tu t’éparpillais trop. STOP !
Le pire ? C’était que physiquement, tu arrivais à garder une certaine contenance. Tes yeux étaient en accord avec tes pensées, ton visage était bien rayonnant et souriant et... tu osais finalement rajouté.

- Vous... Je peux abuser de votre gentillesse pour me guider ? Pour éviter que je refasse la même bêtise avec l’un de vos collègues...

Qui certainement ne sera pas aussi agréable à regarder. Puis... il devait sûrement connaître de bonnes plaques pour... Non, vraiment... fallait vraiment que tu trouves un moyen de calmer tes ardeurs. Les toilettes ? Bonne idée ! Agrandissant ton sourire, tu venais finalement à lui demander d’un air presque suppliant.

- Vous sauriez m’emmener jusqu’aux toilettes ? J’ai besoin de me passer de l’eau sur la figure pour bien me réveiller, je crois.

Et aussi pour calmer la chaleur de tes joues ainsi que celle de ton bassin ! Car oui, à cet instant, tu avais l’impression d’être la pire des chaudasses !






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Min-Hwan Park
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Ok, je ne m’attendait à absolument rien de ce qui venait de se passer. Premièrement elle eu un raisonnement extrêmement bienveillant me concernant, enfin concernant ma profession, ce qui était assez reposant, il faut le dire, mais ce fut la suite qui me fit haussez les sourcils malgré moi. Elle… Elle au moins elle était franche dans ses pensées, tellement que c’était impossible de rester impassible là. Soulignant qu’il était cinq heures trente et que je ne pouvais pas tenir sans café, elle voulait que je cède, arguant qu’il n’y avait personne pour voir que j’étais avec une stagiaire. Elle était donc encore en étude. Bon ça ne signifiait pas grand chose, elle n’avait pas l’air d’avoir juste 18 ans et elle semblait assez… Affirmé dans le domaine, alors oui, il pourrait y avoir un intérêt à tout ça, mais non, j’avais vraiment du travail… « Mon dernier café remonte à il y a 30 minutes, je tiendrais bien assez jusqu’à 10 heures. » commençais-je, « Je n’ai pas spécialement les mêmes facilité que vous pour me dégager du temps libre, si je souhaite rentrer chez moi avant le début de la nuit, il est préférable que je finisse, mais c’est gentil d’avoir proposé. » concluais-je donc pour ne pas paraitre trop froid.

Cela dit elle ne lâchait pas, alors, pour avoir une chance de finir ma journée, je lui demandais à quel département elle était rattaché. Question difficile visiblement tant elle était perdu dans sa contemplation. Elle se limitait à l’écran de fumée, n’allant pas plus loin, sur ce point, c’était reposant. Rattaché au département de la coopération magique internationale, elle s’était bien perdu… « Un étage au dessus. » signalais-je donc avant de la voir s’approcher, son envie de faire certaines choses dans mon bureau de plus en plus évidente. Dire que je n’avais jamais rien fait serait mentir, avec le temps, j’avais plus d’une fois exploré les limites de ce bureau, mais le fait qu’elle ait les mêmes pensées… Dommage que je sois vraiment occupé, c’était de plus en plus évident qu’on aurait pu s’amuser.

Demandant alors à abuser de ma gentillesse pour que je la guide, je me pinçais un instant les lèvres, le temps pour moi de réfléchir à la bonne façon de lui dire non. Ce dont je n’eus pas l’occasion, enchaînant rapidement sur les toilettes qu’elle voulait visiter pour se rafraîchir. Du moins dans les faits, car la vérité c’était qu’elle venait de se faire prendre à son propre jeu. « Vous êtes du genre téméraire non ? », demandais-je en me levant finalement, la dépassant de plusieurs dizaines de centimètres avant de contourner mon bureau pour rejoindre la porte. « Miss ? » demandais-je toutefois en m’arrêtant, mains sur la poignée, sourcil légèrement froncé. Je ne savais pas qui j’avais à faire, c’était un fait, si je devais me promener avec elle dans les couloirs, c’était quand même quelque chose d’intéressant à savoir.


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Magnus Sørensen & Athenais Wheeler


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Encore un “non” poli... Hm... Tu n’avais rien contre les hommes sérieux, loin de là, mais dans le fond... Tu savais qu’il y avait moyen de corrompre et de le distraire. Enfin bon... Il te donnait le bon étage. Un soupir interne hurlait de s’échapper mais cette petite moue présente sur ton visage démontrait un peu trop ta déception. Clairement, tu avais compris qu’il cherchait à se débarrasser de toi. Il disait avoir beaucoup de travail. C’était sûrement le cas, tu n’allais pas douter de ses propos. C’était juste dommage... Fin, Oubliator... en y repensant, ça devait vraiment pas être un métier de tout repos et pas facile du tout. Ton manque de discernement te fit te sentir légèrement coupable. Fin, le mal était fait. Tu avais déjà forcé donc... Autant assumer jusqu’au bout. Et si tu avais été une trop grosse forceuse, il aurait très bien pu t’envoyer sur les citrouilles plutôt que de rester cordial, non ?  
Finalement, tu le vis se lever après lui avoir demandé de t’accompagner jusqu’aux toilettes... Tu fus contrainte de relever la tête pour pouvoir avoir son visage en visuel. Bordel... Il est grand. Ça doit pas être super pratique en levrette... Songeais-tu intérieurement avant de rire doucement devant lui.

- Je vous voyais moins grand... Vous vous êtes trompés de profession, vous auriez dû faire mannequin.

Et le pire ? C’est que tu le pensais vraiment. Il était bel homme, grand et en voyant ses épaules... il avait surement une belle musculature. Enfin bref... De toute évidence, il avait déjà la main sur la poignée de porte après t’avoir énoncé que tu étais téméraire. Hm... Si tu étais vraiment téméraire, tu aurais déjà posé sa main sur son torse, tu l’aurais poussé sur ce bureau en laissant tous les parchemins tomber au sol pour mieux grimper sur ses cuisses et... tu aurais dévoré ses lippes ronchonnes pour mieux lui faire oublier son travail. Enfin... tu te contentais de hausser les épaules avant de répondre avec amusement.
- Et encore, ce n’est que la mandragore émergée dans la terre. Je peux être bien plus téméraire que ça.

Et oui, il n’avait encore rien vu mais visiblement, il n’avait pas envie d’en savoir plus. Enfin... Jusqu’à ce qu’il te demande ton nom. Inclinant la tête, tu eus un petit sourire doux et toujours aussi rayonnant avant de lui répondre.

- Wheeler. Athenais Wheeler. Et vous, vous êtes Monsieur...?

Que tu sache quel était le nom de cet homme dont tu allais pouvoir baver éhontément et faire semblant de te tromper de bureau dans le simple but de le revoir encore ? Héhé, tu étais malgré tout bien amusée. Il avait réussi à trouver un moyen de te faire sortir et possiblement avoir la paix. Alors que tu marchais dans les couloirs avec lui, tu te permis de lui dire avec un grand sourire.

- Vous savez, vous aviez pas besoin de mettre les formes avec moi. Les yeux parlent à votre place, je sais que vous aviez envie d’être tranquille. Je le prends pas mal, vous êtes trop canon pour que je vous en veuille.

Et hop, il voulait de la témérité ? Il allait être servi. De toute évidence, tu savais bien que la mission était un échec. Ce sera peut être pour une prochaine fois ? Dès qu’il aura fini de te guider vers les toilettes, que tu auras rongé ta frustration, tu iras tuer le temps dans ce bureau bien moins chargé que le sien... N’empêche... il avait de belles mains... qu’est ce que ça donnerait s’il caressait tes hanches. De belles images suivirent dans ton esprit, ses mains sur tes hanches, sur ta poitrine, autour de ta gorge...  
Puis tu revenais à des songes plus normaux en pointant du doigt le bout du couloir.

- A droite ou à gauche du coup ? Que j’évite d’aller chez les hommes, je voudrais pas faire complexer certains messieurs.

Rieuse ou moqueuse...peut être un peu des deux. Mais il était clair que si tu avais l'indélicatesse de surprendre des hommes... M'ouai. En y songeant plus profondément, il y avait très peu de chances que quelqu'un y soit véritablement. L'on pouvait presque entendre les détraqueurs respirer depuis le département des mystères tellement il y avait un silence de plomb...






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Elle avait cet avantage d’être une sorte de livre ouvert. Chose assez rare dans ce monde. Il n’y avait que peu de différence entre ses pensées et ses mots. Je me surprenais à apprécier cette transparence, à ne pas subir réellement le don de mon père. Toutefois, elle semblait un peu beaucoup porté sur la chose. Heureusement pour moi, elle faisait au moins l’effort de ne pas tout dire à ce sujet, d’être un minimum dans la retenue… Me levant donc, je dus une nouvelle fois me retenir de réagir à sa remarque mentale. Si elle savait ce que ma taille pouvait offrir et le nombre de chose bien plus érotique qu’une simple levrette qu’il m’était possible de faire… Enfin je m’égarais la. Souriant donc poliment à sa remarque toute aussi raccords avec ses pensées, « Je vous remercie, mais le mannequinat n’est pas une profession permettant de payer un loyer. », et puis je n’étais pas comme ça. J’avais ce côté Poufsouffle, comme dirait ma soeur, qui me poussait à faire des choses utiles. À faire ce qui était important et que je connaissais. À éviter à d’autre de souffrir, d’angoisser, de ce perdre dans les méandres violent d’une réalité trop difficile à supporter.

Elle avait de l’imagination et… Ok. Je venais de la voir imaginer des choses bien trop précise qui me laissait une très nette idée de comment elle était. À savoir, très bien faite. Et… Elle avait de la suite dans les idées, mais je ne pouvais pas nier que c’était quelque chose qui ne m’intéressait pas. Au contraire, mais c’était un peu trop franc, et pas le moment. « Dois-je m’attendre à vous voir vous perdre ici plus souvent ? » demandais-je simplement avant de lui demander son prénom. Athénais Wheeler. Étrangement, le nom de famille me disait quelque chose, mais impossible de me rappeler quoi. « Magnus Sørensen. », elle saurait très bien obtenir mon prénom, autant lui donner directement.

Sortant de mon bureau, je glissais mes mains dans mes poches pour avancer jusqu’aux toilettes, tournant la tête vers elle lorsqu’elle m’affirma que je n’avais pas besoin de mettre les formes avec elle. Mon regard le faisait très bien et elle comprenait que je veuille être tranquille, elle ne le prenait pas mal. Soulignant cette fois-ci à voix haute ce qu’elle avait déjà plus d’une fois pensée, je secouais doucement la tête, « Quoi que je puisse penser, je ne vous connais pas assez pour me permettre de ne pas mettre les formes. Vous êtes une stagiaires, vous faire découvrir le monde du travail avec mauvaise humeur ne vous poussera pas à continuer dans cette voie. », soufflais-je doucement, « Vous êtes simplement enthousiaste et pas insensible à mon physique. Deux choses qui ne méritent pas de la froideur. », continuant à avancer je précisais, « Mon travail passe simplement avant mes envies personnelles. », car il serait sans doute fou de nier qu’elle avait de quoi intriguer un homme et avec ses pensées, c’était impossible de ne pas avoir une idée très précise de combien cela serait intéressant.

M’arrêtant finalement devant le mur centrale des toilettes, elle me demandait le sens exacte, « Droite. » lui répondis-je donc en désignant la porte du bout du doigt. M’adossant au mur, j’attendis alors qu’elle y aille pour reprendre notre chemin. Pour bien faire, j’allais la déposer moi-même à son bureau, même si je doutais que ce soit une bonne idée, elle n’avait pas l’air très attentive à penser aux milles et une façons qu’elle pourrait avoir de coucher avec moi. Non pas que ce n’était pas plaisant à lire, simplement ça n’allait pas franchement l’aider. Ça valait bien la peine de lui résister pour un café si je profitais de la transparence de son esprit pour m’abreuver de pensés lubrique. Après pouvait-on m’en vouloir ? J’avais le film sans avoir besoin de faire grand chose. Elle s’imaginait parfaitement les choses, quoi qu’elle manquait légèrement de réalisme sur certaines parties me concernant, mais il était toujours préférable de cacher son jeu. J'étais du genre à m'amuser facilement, mais je préférais le faire avec des personnes m'intéréssant vraiment, enfin en surface, car encore une fois, aucune d'entre elles iraient plus loin.


☽ • ☾
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T’as de beaux yeux, tu sais ?









Magnus Sørensen & Athenais Wheeler


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Mais c’était qu’il se sous-estimait ? Pourtant... Avec un physique aussi avantageux que le sien, il pouvait obtenir un bon nombre de contrats... Mais bon, il pouvait être aussi humble qu’il le désirait, tu ne pouvais pas lui en vouloir. Même si tu n’aurais pas imaginé un instant comme un homme comme lui ne profite pas de son apparence pour obtenir ce qu’il désirait... M’enfin, qui étais-tu pour émettre un quelconque jugement ? Il n’y avait qu’à te regarder dans une glace... Demi-vélane mais sans le charme magique, la nature avait décidé de t'offrir des formes plus qu’avantageuses et un corps qui pourrait faire réagir un homosexuel... Car oui, tu étais bien placée pour le savoir puisque l’un de tes amis avait testé. Mais bon... A l’évidence, tu avais toujours pris cette information avec le sourire. S’il n’était pas intéressé et que tu ne lui évoquais aucune attirance, tu ne pouvais rien y faire. Tu regrettais presque de ne pas avoir ce fameux charme finalement... Mais on ne pouvait pas avoir tout ce que l’on désirait dans la vie.

Alors qu’il te guidait dans les couloirs, il fit une remarque qui t’arracha un grand sourire, toujours aussi solaire et sincère. Tournant la tête afin qu’il puisse voir l’expression de ton visage, tu répondis en faisant mine de détourner le regard.

- Pourquoi poser une question dont vous connaissez déjà la réponse ?

Traduction, oui. Tu allais te “perdre” souvent dans son couloir et tu allais sûrement lui rendre visite plusieurs fois. A défaut de concrétiser, tu pouvais au moins continuer à te nourrir les yeux. M’enfin, tu eus le droit à son prénom également. “Magnus”... ça voulait dire “grand” en latin non ? Eh bien... son prénom le représentait bien, au moins en hauteur. Après pour ce qui est du reste... C’était souvent une chocogrenouille surprise... On pouvait en avoir des bonnes comme des mauvaises. Tant que la personne savait s’en servir. Mais à la vue de son teint hâlé, tu l’aurais plus pensé du Sud de l’europe que du nord...

- D’origine Norvégienne ? Vous devez avoir des ancêtres vikings, c’est la classe.

Gloussant doucement à ce petit aparté, tu l’écoutais également te dire la raison qui expliquait sa mise en forme dans ses propos. C’était loin d’être déconnant et au moins, il avait cette bienveillance certaine. En plus d’avoir remarqué que tu le trouvais à tomber, mais ça... C’était un détail qui...Attends... Quand tu entendis la fin de son avant-dernière phrase, celle-ci te fit tiquer “avant ses envies personnelles” ? Tu ne le laissais donc pas indifférent ? Tu ne pus contenir ce petit sourire à la fois satisfait et... joueur ? Oh... peut être en grattant un peu plus... Bon, ça ne coûtait rien d’essayer.

- Il faut savoir aussi faire quelques excès de temps en temps, non ? Le travail c’est pas la santé. Même si ça paie les factures à la fin du mois.

Il t’indiquait la bonne porte. Sur ces bonnes paroles, tu allas donc te passer un coup d’eau sur la figure en soufflant. Passant une main sur tes cheveux, tu pinçais nerveusement tes lippes. Constatant en regardant dans le miroir que tes joues étaient légèrement rosies... Bon, il était clair que tu avais été abstinente trop de temps.
Revenant quelques minutes après, tu le laissais te guider jusqu’à ton étage. Essayant de faire un peu la conversation avec lui, en restant autant limpide dans tes pensées que dans tes paroles. Ce n’est qu’une fois devant la porte du bureau de ta référente de stage que... tu vis que la porte était fermée à clé. Bon, tu étais dehors... Faisant une petite moue avant de tourner la tête vers le sorcier... tu eus une pensée lubrique. Il y avait une autre pièce qui était toujours ouvert et presque jamais utilisé. Ton regard s’ancrait sur sa personne puis... tu pris son poignet avant d’ouvrir l’autre porte, le tirant à l’intérieur avant de refermer la porte d’un geste de baguette, puis tu attrapais sa malheureuse cravate pour la tirer vers toi, l‘incitant à se baisser pour... agresser ses lippes par le biais d’une intrusion langoureuse. Visiblement l’eau n’avait pas suffi à calmer la chaleur de tes hanches. Relâchant sa pauvre cravate, tu interrompais le baiser avant de glousser légèrement.

- Un avant goût de ma témérité. Mais je ne suis pas une violeuse donc... Je me contenterais du goût de vos lèvres puisque visiblement, vous avez du travail.

Relâchant également son poignet, tu avais rangé ta baguette. Mais les images qui avaient fusé dans ta tête... donnaient un sacré aperçu de tout ce qu’il aurait pu te faire. Par ailleurs... son don t’était inconnu et il n’était pas interdit de fantasmer pendant un baiser, n’est-ce pas?






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Oups, mauvais bureau !

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« Car personne n’est à l’abris d’une erreur. », j’avais donc la confirmation qu’elle se perdrait ici, sans doute sous de meilleurs jours. Enfin, encore une fois son esprit se perdit, d’imaginant tout un tas de chose qu’elle garda pour elle avant de souligner mes origines. Elle ne l’avait pas dit, mais elle avait pensé juste, j’avais bien des origines du sud de l’Europe, j’étais autant Italien que Norvégien… J’avais juste entièrement le physique de quelqu’un du sud… Préférant toutefois ne pas y penser, je me contentais de répondre positivement à sa question, « Oui. », quelqu’un de normal aurait sans doute pu donner plus de détail, comme le fait que j’y étais né, que j’y avais grandit, mais je ne voulais pas rentrer dans ce genre de relation.

J’étais quelqu’un qui ne creusait jamais ses relations, enfin qui ne le faisait plus. J’avais appris que peu de monde était prêt à répondre à mes attentes. Que peu de monde pouvait me suivre. Les déceptions ayant jonchés ma vie, j’avais construit un mur solide qui n’avait pas besoin d’être déconstruit. Je n’en souffrais plus, plus depuis longtemps. Cela dit oui, je n’étais pas abrupte pour autant, je continuais à prendre des pincettes, et si je n’avais pas eu du travail, sans doute aurais-je pu être un peu plus réceptif à ses insinuations. Si dans un premier temps elle n’y avait pas porté grande attention, son esprit fini par y revenir. Elle était une belle femme, j’avais par ailleurs été surprit d’apprendre qu’elle était Demi-vélane, dénué de ce don, car elle avait un charme certains, mais sans doute plus brute que pourrait l’être celui d’une créature magique. Ainsi donc oui, lui céder n’aurait rien de dérangeant, surtout que son esprit n’emprisonnait pas le mien, il lui laisser de l’espace, ne se brouillant pas de contradiction épuisante. « Un retard qui s’accumule est plus dangereux qu’un excès de zèle. », soufflais-je donc en guise de réponse avant de la laisser aller se rafraîchir.

Si elle aurait pu en revenir plus calme, ce ne fut pas le cas, mais au moins la conversation fut un peu plus neutre. Bien que de surface, comme toujours avec moi. Ce ne fut qu’en arrivant devant un bureau vide et fermé que les choses prirent un nouveau tournant. Pensant très rapidement à ça, elle m’attira sans se faire prier dans une pièce non loin de là avant de refermer la porte derrière nous et de tirer sur ma cravate pour me faire m’abaisser. M’embrassant sans la moindre retenue, j’y répondis sans me faire prier avant qu’elle ne me libère, jouant sur une réalité qui m’agaça plus que je ne l’aurais cru…

Haussant un sourcil, je levais mon bras droit pour regarder l’heure et peser le pour et le contre. Une stagiaire que je ne connaissais à peine, une idée très précise de ce qui se trouvait sous ses vêtements, l’impression d’avoir était le témoin non consentant de nos ébat depuis une dizaine de minutes… Et le goût de ses lèvres ? Je n’étais pas un saint, je ne l’avais jamais été. « Arrogante en plus de ça ? », soufflais-je avant de soupirer, pour effacer la distance entre nous, une main sur sa nuque, mon pouce sur sa joue, mes lèvres contre les siennes. La repoussant jusqu’à la porte, je libérais la douceur de sa peau pour m’abaisser juste un instant et saisir ses cuisses, la soulevant pour la laisser prendre le dessus. Dos contre la rudesse du bois, je gardais ses lèvres en otage tandis que mes mains glissaient sur la courbure de ses fesses. La décollant, je reculais jusqu’à buter sur un bureau pour l’y déposer le temps de me reculer, de déboutonner mon veston et ma chemise pour les envoyer balader un peu plus loin et me pencher sur elle. Révélant sa poitrine à présent caché que par le dernier tissus de son sous vêtement, je revenais à l’assaut de ses lèvres, juste un instant, juste avant de glisser dans sa nuque pour la marquer de la brulure de ma langue. La repoussant un peu plus, son dos épousa à présent la surface froide du bureau, mes doigts explorant la peau fine de ses flancs avant de s’échouer sur la fermeture de son jean que je fis céder. Pas de grand discours, pas de temps non plus pour ça. Si elle voulait vraiment jouer avec le feu, elle devait assumer de se consumer sans ménagement. Elle devait n’attendre rien d’autre qu’une danse brulante.


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Bon... Il n’avait visiblement pas envie de s’éterniser sur ses origines, ni sa vie en règle générale. C’était son choix, tu n’allais pas le priver ni le juger sur ça. Chacun était libre de penser et de se sociabiliser ou non. S’il n’éprouvait le désir de te parler, tu n’allais pas le contraindre ni tenter de pousser. Surtout que... C’était souvent le lot de ce genre de relations. Celles-ci étaient sans lendemain ou bien se basait uniquement sur l’aspect physique de la chose. Si chacun y trouvait son compte, où était le mal ? De toute évidence, il avait bien fait comprendre que si possibilité, il y avait... rien d’autre n’en découlerait. Outrée ? Malheureuse ? Dégoûtée ? Aucunement. En un sens, tu avais toujours préféré une personne honnête dans ses principes, plutôt que des faux-semblants. Aimais-tu le mensonge ? Un mensonge pouvait être parfois nécessaire afin d’assurer une forme d’équilibre. Mais pour le moment, il était sincère ou du moins, il semblait l’être. Allais-tu remettre en question ou en doute sa possible honnêteté ? Non. Et même s’il ne l’était pas, ça ne changerait rien pour toi. Tout le monde ment, personne n’est parfaitement sincère en toute circonstance. A quoi bon essayer de dissimuler le vrai du faux ? Cela ne changera pas la finalité.

Secouant doucement la tête quand il évoquait son excès de zèle, tu haussais délicatement les épaules avant d’ajouter sans aucune arrière-pensée.

- Pour avoir dû rattraper quelques retards et appris à faire les choses en avance, je ne peux qu’être d’accord.

Par ailleurs... Cette porte fermée eut raison de ta patience ou plutôt de ta contenance. Le sorcier te faisait envie, tu le désirais et tu n’allais pas te priver de le montrer ouvertement. C’est donc après ce baiser des plus langoureux que tu avais opté pour t’enquérir de son consentement. Tu le vis observer sa montre, puis la remarque qui suivit, tu eus un léger gloussement taquin avant d’ajouter.

- Plutôt joueuse d’ordinaire...
 
Mais ce fut sans compter la franchise de ses gestes. Finalement, tu avais bien senti qu’il n’était pas totalement indifférent. Certes, tu lui avais envoyé de magnifiques signaux pour cela mais... il aurait très bien pu te laisser sur ta faim ou encore mieux, décliner complètement l’offre en te traitant d’obsédée, il n’en fit rien... Pour ton plus grand plaisir. Ses lippes heurtèrent de nouveau les tiennes alors que ton dos se retrouvait contre cette porte verrouillée par tes soins, puis tes cuisses seront saisies, tes bras entourant son cou avant que tu reprennes d’assaut ses lèvres. Ta langue jouant avec sa jumelle, tes fesses trouvèrent rapidement un appui sur un bureau où il te déposa, ta propre chemise sera ôtée et ses iris pourront se complaire à observer ta poitrine dressée par un sous-vêtement en dentelle bleu clair. Mais ses lèvres reprirent possession des tiennes avant de glisser jusqu’à ton cou, ta peau fut bien réactive puisque des frissons te parcoururent au simple contact de ce souffle brûlant ainsi que la moiteur exaltante de cette langue. Tes omoplates gouttèrent la fraicheur du bois et les phalanges baladeuses du sorcier ne laissèrent pas de place au doute.







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Min-Hwan Park
Min-Hwan Park
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Revenant vers elle, je me penchais simplement pour reprendre ma baguette et l’informer, « J’ai utilisé un sort de protection… Ne t’inquiètes pas pour ça. », pour les batard que je refuserais toujours d’engendrer. On avait des enfants par amour et je ne croyais pas en ce dernier. M’éloignant pour prendre le reste de mes vêtements, j’effaçais lentement notre luxure, boutons par boutons avant d’ajouter, « Évites d’en parler… Non pas que j’ai un problème avec ça, mais tu restes une stagiaire et si tu veux que ça se reproduise, autant éviter d’attirer les regard. », car soyons honnête, après cet avant gout, j’étais loin d’être contre une nouvelle fois, peut-être en prenant un peu plus mon temps, quoi qu’il y avait toujours eu quelque chose d’excitant à aller à l’essentiel, surtout quand on s’assurait que les deux soient parfaitement satisfait à la fin. Ce qui était souvent le cas quand l'un des deux avait un accès directe à l'esprit de l'autre.


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Le laissant se détacher de ta personne, reprendre pleinement tes esprits était presque une épreuve à ce stade. Clignant des yeux, tu récupérais tes vêtements en ayant un sourire béat... preuve ultime de l’état dans lequel, il t’avait mis. Remettant donc tes affaires convenablement, tu avais encore un peu de mal mais... tu acquiesçais d’un petit hochement de tête.

- J’avais une fiole au cas où...

Ce qui était vrai, tu avais toujours ça avec toi... On ne sait jamais après tout. Alors que tu replaçais tes affaires, remettant ton haut, tu eus un léger gloussement d’amusement avant de répondre avec ce sourire toujours aussi rayonnant.

- Je n’ai jamais été du genre à me vanter.

De toute évidence... Qui parlerait d’une relation sans lendemain ? Qui se vanterait d’avoir été honoré dans un bureau vide ? Une personne sensée ne le ferait pas. Surtout si elle désirait en avoir un peu plus. Ce qui te laissait sous-entendre que lui aussi avait apprécié... Gardant ce rictus des plus satisfait au visage. Tu regardais l’homme se préparer à partir et tu te permis de lui murmurer doucement.

- Au plaisir de recommencer...

Certes, il était clair que tu serais demandeuse mais lui... allait il te demander ou subir ? Tu ne saurais le dire et tu savais par ailleurs que tu avais fait une rencontre des plus agréables...






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