Agnela Wellington & Engel K. Malefoy Yaxley

Dernière semaine de Septembre, parc

Le mois de septembre allait bientôt se finir et, où j’aurai été volatile et limite bipolaire, j’étais désormais plus calme pendant cette semaine qui précédait la pleine lune. L’utilisation de potions Tue-loup m’aidait à réguler mes sautes d’humeurs même s’ils étaient toujours présents et la louve ne sortait plus lors de nos transformations, me laissant le contrôle alors que je prenais sa morphologie. Elle était toujours à l’arrière de mon esprit mais bien plus calme. Nous étions dans un environnement plus sain maintenant même si nous gardions une certaine méfiance et un recul avec certaines personnes. Nous ne pouvions pas faire confiance à tout le monde après tout.  

Ce début d’année a connu pas mal de rebondissement. Entre le banquet d’arrivée où j’ai échangé mon corps avec celui d’autres. Pauvre Shae subissant mon corps d’après pleine lune. Cette dernière était presque aux abonnés absents pendant les cours et cela m’inquiétait de voir quelqu’un d’aussi brillant se laisser couler ainsi. J’ai accueilli ma nouvelle colocataire dans ma chambre qui est la sœur d’un autre garçon de maison et elle est très réservée, ce qui m’arrange vu qu’elle ne regardera de près mes étrangetés. Je me suis aussi rapprochée de Lazarus Goyle à ma grande surprise. Il est beaucoup plus gentil et intelligent que tout le monde ne le pense.  

C’était le début de soirée et j’avais enfilé une de mes tenues de sport, composé d’un short et d’un débardeur, avec un sweat sans manches pour me tenir chaud si le vent que je voyais dehors se faisait plus frais pendant que je cours. Mes cheveux étaient en queue de cheval pour éviter de voler de partout pendant que je faisais mon activité. J’irais dehors, commençant par quelques étirements avant de commencer à courir. Mon trajet varié selon mon envie mais je passais presque toujours dans les jardins du parc, je bordais la forêt puis descendait jusqu’au lac avant de remonter.  

Aujourd’hui, ma course était calme. Certaines fois, j’avais Alex ou Diego voir les deux qui me rejoignaient. Monsieur Meyer aussi m’avait reparlé l’idée de courir ensemble à des moments, ce que j’avais accepté avec joie de l’homme qui prend si bien soin de moi. Toujours présent dans les moments où j’aurai pu facilement m’effondrer et ne me jugeant jamais. Et j’ai croisé Lazarus aussi. Là où j’étais seule avant, j’avais maintenant des personnes qui s’entrainaient avec moi, me motiver, me booster et pouvaient déconner avec moi. Cela faisait du bien à la solitaire forcée que j’étais. Le fait que mon tatouage apparent recouvre ma marque était aussi apaisant et personne ne s'en étonnait presque plus de me voir avec. Quelques-uns, bien sûr, n’avait fait attention mais si l’école ne me disait rien dessus, je n’allais pas ces gens me dirent leur façon de penser.  

Je rythme mes pas toujours avec la musique que je me rejoue dans ma tête à contrario de ne pas avoir de baladeur musique avec moi. J’aime bien pouvoir retrouver mon lecteur quand je suis hors de Poudlard pour cela mais, si mon objectif d’avenir se fait, je vais encore rester ici pour de nombreuses années. Je pense que je ne serai pas la seule. J’avais évoqué le sujet et Ivy me disait qu’elle resterait longtemps pour ses études aussi. Je n’ai toujours pas de contact avec elle. Je patiente et je fais des offrandes pour qu’elle puisse me pardonner mais je n’ai encore aucun retour, bon ou négatif. Je secoue la tête, chassant ses pensées alors que je continue ma course. Peut-être que cette soirée va être calme ou peut être que je vais encore me retrouver dans des situations improbables.  

Codage par Libella sur Graphiorum

Agnela Wellington & Engel K. Malefoy Yaxley

Dernière semaine de Septembre, parc

Il aurait fallu que je me concentre sur mon parcours mais ma tête était dans les nuages et dans la musique que je me rejouais alors que mon esprit divaguait vers une serdaigle en question. Je ne savais pas encore si elle me reparlerait un jour. Elle ne semblait même pas me jeter des coups d’oeil en classe. J’avais tenté pourtant de refaire des cadeaux pour lui montrer que j’étais repentante et que je voulais son pardon mais cela ne semblait marcher. Je vais devoir demander à Miss Carter ce qu’elle pense de la situation et à quel moment j’allais devoir m’ouvrir au fait qu’elle ne me pardonnerait jamais et qu’il fallait que j’arrête cela. Je ne faisant attention à la croisée du chemin quand une élève manqua de me rentrer dedans, tombant tête la première au sol.  

Je m’arrête quand j’entends le petit cri aigu et je reviens sur mes pas vers elle. Elle ne semble pas avoir pu amortir sa chute correctement et je vois sa baguette plus loin qui semble avoir voler. Plusieurs élèves aussi semblent avoir remarqués l’action mais, au lieu de venir m’aider, ils ricanent sur le sort de celle au sol et je les vois faire mimer l’action de casser quelque chose. Ohhh je n’aime pas cela. D’un mouvement de poignet ma baguette sort de mon porte baguette au poignet et d’un accio, la sienne arrive dans ma main. Mon regard noir, ma présence ainsi que mon action a fait arrêter ceux se moquant. Ils me regardent, se disant qu'ils peuvent peut-être m'avoir mais, le loup s'agitant me fait réagir et bander les muscles alors que les deux baguettes en main semblent vibrer de magie. Un coup d'oeil entre eux et ils déguerpissent alors que je range sa baguette puis je m’approche d’elle.

-Est-ce que ça va ? Désolée, je n’ai pas fait exprès, je n’ai pas vu que tu arrivais sur l’autre chemin. Laisse-moi t’aider.  

Je viens la prendre doucement pour la retourner sur le dos et je regarde les dégâts. Le front, les mains et les coudes semblent toucher et j’en grimace avant de regarder ailleurs pour voir si je ne vois pas d’autres dégâts apparents.  

-Comment t’appelles-tu ? Sais-tu où on est et quel jour ?  Et... Eh ! Reste avec moi, ne tombe pas dans les pommes !

Je tapote un peu sèchement sa joue pour l’aider à garder conscience. Je défais ma veste et je la roule en boule pour la placer sous sa tête. Elle semble plus jeune que moi mais pas de beaucoup. Peut-être une sixième année ? Je crois reconnaître la nouvelle préfète des Serdaigles mais je n’en suis pas sûre. C'est bien ma veine ! Je pense à une bleue et bronze pour en faire tomber une autre sur ma route à mes pieds. Bonne blague... La vie a un drôle de sens de l’humour.  Je sors un mouchoir propre d’une de mes poches et je commence à le mouiller d’un sortilège avant de commencer à doucement nettoyer les endroits, cherchant à y voir clair. J’ai encore quelques notions des premiers secours qu’on nous apprenaient à l’orphelinat, ce qui est vraiment utile.  Je regarde aux alentours pour voir ce qui pourrait être utile.

-Tu as froid au sol ? Sinon, il y a un banc à quelques mètres, je peux te soulever pour te mettre dessus le temps de te faire les premiers soins et nous regarderons l’étendue des dégâts ensemble. J’ai oublié de te demander mais à part ce que je vois, as-tu mal ailleurs ?  

J'attends d’avoir sa réponse avant de pouvoir faire autre chose. Elle pourra ainsi me renseigner et je pourrais prendre les décisions que je trouve le plus adaptée à elle pour le moment. Ce n’est pas la nièce du professeur de sortilège alias réincarnation d’Ombrage en chef ? Je crois que peu de monde l’aime dans cette école et ce qui expliquerait peut-être pourquoi les autres élèves riaient d’elle et voulaient lui jouer un sale tour en tentant de briser sa baguette. En y repensant.

-Ne t’en fais pas, j’ai récupéré ta baguette, elle est rangée à l’abri pour le moment. Je te la redonnerai, sois sans crainte.  

Sa baguette avait été rangé dans mon propre porte baguette le temps qu’elle se remette. Et cela évitera que certains tentent quoique ce soit. Difficile de faire un accio sur une baguette quand elle est là-dedans. J'allais souvent voir l'inventeur pour qu'il puisse encore l'améliorer quand il avait une nouvelle idée.

Agnela Wellington & Engel K. Malefoy Yaxley

Dernière semaine de Septembre, parc

Il était désolant de voir certains se moquer de la jeune femme à terre mais certains n’aimaient clairement pas le professeur auquel elle était rattachée et certains avaient le souvenir d’un ton sévère d’elle avec eux depuis sa prise de fonction. Je trouvais cela mesquin. Elle ne faisait que son devoir. Mais certains, même parmi les Nés-moldus, aimaient se moquer des sang-pur quand un incident leur arrivés. Cette mentalité était malade mais je pouvais comprendre d’où elle venait. Il faudrait changer les bases des classes sociales dans cette école et des pensées de certains pour que ce genre de chose n’arrive plus.  

Quand je m’approche d’elle et constate les dégâts, elle ne semble pas me reconnaitre ni savoir où elle est, parlant en russe. Ok, je connais quelques mots dans d’autres langues mais là c’est de l’inconnu au bataillon pour moi et ce n’est pas le meilleur. Elle semble traumatisée par quelque chose et je pense que le choc a fait remonter des trucs pas sympas en elle. J’ai des crises comme çà le long de ma vie à cause de ce que j’ai subi et je ne le souhaite à personne. Je continue à tapoter sa joue jusqu’à ce qu’elle semble reprendre conscience de qui je suis et que la crise passe, lui laissant un contact physique pour se centrer. Je vois que les mots ont du mal à sortir et je suis patiente avec elle pour cela. Je souris de manière douce quand cela arrive. Bon, l’accent russe était à couper au couteau là-dedans mais elle vient de tomber par ma faute donc on va éviter pire. Quand elle me dit vouloir se lever et s’asseoir, je fronce les sourcils.

-Es-tu sûre de toi ? Tu sembles sous le choc, tu devrais rester allongée.  

Mais la russe ne semble en faire qu’à sa tête et se redressera maladroitement en me faisant un semblant de sourire. Je le sens mal cette histoire. La suite me le confirmera quand elle s’appuiera sur sa cheville avec un cri de douleur. Je tente de l’aider mais non, les Russes ont la tête dure et elle serre les dents pour aller jusqu’au banc pour s’écrouler dessus. Je reprends ma veste a terre et je la secoue d’un geste avant de la remettre et de revenir vers elle. J’écoute ce qu’elle me dit et je secoue la tête.

-C’est qu’il est stupide. Il n’y a rien de faible à se faire aider de temps à autre quand on ne peut pas. Tu sembles t’être fait mal, très mal à la cheville et t’être cognée la tête. Tu ne vas pas pouvoir monter à l’infirmerie dans cet état alors que tu devrais y aller. S’il veut engeuler quelqu’un, il pourra toquer à ma porte, je l’attendrais. Un choc à la tête peut être dangereux. Tu as envie de vomir ? Tu as des trous de mémoire ?  

Je viens regarder ses yeux pour voir si je vois des différences au niveau des pupilles comme on me l’a dit en stage. Ça plus les trous de mémoires annoncent généralement quelque chose de pas bon du tout. Il faut absolument que je l’emmène voir Mr Meyer. Je prends un mouchoir propre dans ma poche et l’arrose d’un sort d’eau avant de commencer à doucement enlever les saletés sur sa tête et son visage et la rafraichir.  

-Agnela ? Enchantée. Je suis Engel. Je ne vais pas te sortir tout mon nom, tu ne serais en état de le retenir à l’heure actuelle vu comme tu es. Je vais nettoyer un peu tes plaies ainsi pour voir l’étendue des dégâts autre que ta tête et ta cheville et nous partirons en direction de l’infirmerie. Et avant que tu ne dises quoique ce soit, tu ne seras pas en état de marcher donc, soit tu t’appuies sur moi, soit je te soulève de mes bras ou d’un sort, les bras restant le moins humiliant des deux si tu veux mon avis. Mais tu ne dois pas te voiler la face... Au vu du peu que j’ai vu, si tu t’obstines, tu vas tomber dans les pommes, et on doit éviter cela. Tu dois me parler sans cesse aussi, éviter de t’endormir.   

Je viens lentement nettoyer les plaies que je vois avec une grande douceur, comme je le faisais avec les plus jeunes à l’orphelinat. Je viens m’agenouiller pour venir regarder sa cheville et je défais sa chaussure et sa chaussette pour avoir un meilleur aperçu de la chose en faisant très attention. Mes mains sont chaudes sur elle alors que je continue de parler.  

-Tu es venue en voyage à Mahoukotoro de mémoire ? Est-ce que cela t’avait plus ? Je me doute que déjà, ici doit te changer de la Russie ? Tu es russe non ? Tu as parlé une autre langue tout à l’heure et cela ressemblait bien à cela mais après je peux me tromper. N’hésite pas à me dire si tu as d’autres symptômes qui viennent ok ? Ou si tu as envie de vomir, on va éviter que tu le fasses sur moi, je m’écarterai et je t’aiderai. Je suis encore désolée, j’aurai dû faire plus attention en courant. Je ne sais pas ce qui aurais été le pire, que tu me rentres dedans ou çà. Il parait que je suis massive donc cela aurait fait mal mais peut-être moins que là.   

J’examine sa cheville avant de venir remettre sa chaussette et de rapetisser sa chaussure pour la garder dans une poche.  

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Agnela Wellington & Engel K. Malefoy Yaxley

Dernière semaine de Septembre, parc

Je regarde son état alors que je commence lentement à faire mes soins pour évaluer les dégâts. J’enlève la saleté et un peu de sang mais rien qui ne nécessiterait une attention plus rapide. Non, ce qui m’inquiète le plus reste sa tête et sa cheville, mais en particulier le premier. Elle semble me scruter avant que ses prochaines questions ne me surprennent avant que je n’éclate doucement de rire avant de secouer la tête.

-Non, on m’a formé aux gestes de premiers secours à l’orphelinat au cas où les plus jeunes se blessent et j’ai été suffisamment blessé moi-même pour savoir quoi faire maintenant. Mais merci du compliment. Je pensais plus me spécialiser en droit qu’en médecine.  

Même si j’ai des notes correctes, je pense qu’on va dans cette branche par passion. Bien sûr, j’ai envie de sauver des gens, mais je veux le faire de manière différente. Surtout que ma lycanthropie ne permettra jamais qu’on m’accepte dans ce cursus. Il faut voir les pensées étriquées de certains pour le savoir. Si on savait ce que je suis, je n’étudierais même pas ici, un monstre n’a pas sa place dans une école d’après beaucoup.  Je vois qu’elle fait une pause et je me demande ce qui lui prend. Nausée ? Cela ne serait pas bon du tout.  Je viens lentement à regarder autour et je l’écoute en même temps que je finis de l’examiner.  

Déjà, de ce qu’elle m’explique, elle ne comprend pas pourquoi elle est repassée en russe. Cela ne semble clairement pas bon. Et elle gémit de douleur mais je n’arrive à savoir si cela vient de ce que je fais pour voir si cela semble casser. C’est gonflé et elle ne peut pas s’appuyer dessus sans avoir mal apparemment. Il va falloir que je la porte jusqu’à l’infirmerie. Je soupire quand elle commence à se blâmer.

-Tu n’y es pour rien. Certains font de sacrées chutes et s’en sortent sans une égratignure et d’autres meurent en ratant une marche. Tu n’as pas à te fustiger pour que dalle. On va faire le nécessaire pour que tu ailles mieux ok ? Et le lac est beau à cette heure-là. Je passe par là quand je cours.   

Elle ne semble contente avec elle et mes craintes se précisent quand je vois qu’elle lutte pour rester éveiller. Je me mets donc en position, me baissant pour que mon dos soit en face d’elle, prenant ses bras pour les mettre autour de mon cou et que sa tête repose sur mon épaule avant de voir si je pouvais l’attraper en dessous des cuisses. Un sort plus tard, elle sera liée à moi par une corde autour de nous deux pour la maintenir contre moi avant de glisser mes mains sous ses jambes et de la soulever, la chargeant sur mon dos comme si elle ne pesait rien. Ce n’était pas le cas, j’allais le sentir passer à la fin mais je ne pouvais pas non plus la porter avec un sort. On ne sait pas ce qu’elle a.  

-Je suis désolée mais on va aller à l’infirmerie et, dans ton état, c’est le mieux. Continue à parler ok ? Tu as mal à la tête ou des nausées ?   

Je la laisse me répondre avant de continuer avec elle ainsi.

-Si, je suis massive, je sais que je suis loin d’être le modèle féminin tout en courbe et en rondeur qui fait baver les gens vus que je suis musclée. Mais j’aime mon corps comme il est donc c’est ce qui compte. J’ai travaillé dur pour l’amener à cela. Merci pour les compliments. Et je ne me dévalorise pas, ne t’en fais pas. Je préfère tourner en autodérision ce que les gens pensent de moi. Mais je suis bien dans mes baskets. Et merci encore pour les compliments, de mémoire, tu étais mignonne aussi dans ton uniforme.   

Je commence à marcher, me dirigeant vers l’école, respirant doucement quand je ne parlais pas pour garder le rythme. Plus vite nous allions arriver auprès de l’infirmerie, mieux c’était pour elle. J’espérais juste qu’elle ne tombe pas dans les pommes avant d’y arriver. Une commotion cérébrale n’était pas forcément une bonne chose à traiter. Je me concentrais sur tout. Mon corps bouillant devait la garder concentrée normalement. Et l’odeur de parfum masculin que je dégageais complimentais mon odeur naturelle. Beaucoup me le disait depuis que j’en portais cet été sur les conseils de ma tante. Et c’était le seul qui ne me dérangeait pas à porter et qui ne me donnait pas la nausée, je restais sensible aux odeurs après tout. J’écoute sa question avant de lui répondre.

-Cela a été une découverte pour moi, je n’étais jamais sortie de ce pays jusqu’à là. Mais c’était intéressant. Et oui, ils sont plus sévères dans un sens mais c’est leur culture qui le veut ainsi. Je m’étais beaucoup renseigner sur les codes et les manière à avoir là-bas et c’est vraiment très structurer. J’espère refaire un tour au Japon, même dans la partie moldu pour voir ce que beaucoup considèrent comme une merveille. Je trouve leur légende ainsi que leur passé intéressant. Le code de l’honneur aussi, il est vraiment rigide.   

Bien sûr, j’avais dû cacher mes tatouages là-bas mais ce n’était pas grave. J'étais dans un autre pays donc, comme dirait le fameux adage, “A Rome, on fait comme les romains”. Mais j’avais vraiment beaucoup apprécié mon séjour là-bas.

-Es-toi ? As-tu aimé ce voyage là-bas ? Je sais qu’il est parfois intimidant de partir dans de nouvelles cultures même si tu l’as déjà fait une fois pour partir de Russie jusqu’à ici de ce que je comprends. Tu aimes être ici ?   

Je n’ose imaginer ce que cela doit être de ne plus être dans l’endroit qui l’a vue grandir. A moins qu’elle soit plus heureuse ici que là-bas. Après... Si toute sa famille est comme son oncle, je la plains. Il a l’air d’un beau spécimen. Et ce qu’elle m’a dit plus tôt semble confirmer qu’il s’énerverait s’il savait que je l’aide ainsi. Mais il ne me fait pas peur. Il l’aurait fait une époque mais plus maintenant. Pas alors que j’apprends à ne plus craindre ni avoir de haine envers des gens ainsi. Ils ne méritent que mon indifférence la plus totale. Miss Carter me fait travailler là-dessus en tout cas. Pour que je puisse sortir de tous mes traumas. Je commence doucement à le faire. Je ne m’attends pas à des miracles et que tout disparaisse du jour au lendemain. Mais je savoure les petites progressions que je fais dans mon parcours. Je me reconcentre sur la personne qui est sur mon dos.

-Si tu sens que ton état s’aggrave, n’hésite pas à me le dire ok ?   

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Agnela Wellington & Engel K. Malefoy Yaxley

Dernière semaine de Septembre, parc

Je la hisse pour qu’elle repose sur mon dos alors que je commence lentement à me diriger vers le château. Je la sens me tapoter mon épaule et je viens hausser un sourcil à cela avant que je secoue doucement la tête quand elle me dit merci. Elle se rend compte qu’elle n’aurait pas été blessé si elle n’avait pas eu la malchance de me couper la route ?

-Tu n’as pas à me remercier, ne t’en fais pas pour cela ok ?    

Je la laisse réfléchir mais je tente de continuer la conversation jusqu’à ce qu’elle parle à nouveau. Oh. Cela semble lent et je ne la connais pas assez pour savoir si cela est naturel ou si la jeune femme est véritablement trop blessée pour que cela soit autrement. J’écoute donc ce qu’elle me dit avant de soupirer. Bien sûr que j’ai parlé de l’orphelinat, et elle relève çà avant tout le reste. Et pourquoi elle s’excuse ? Elle ne s’appelle pas Corban Yaxley.  

-Il n’y a pas que ceux de mon année qui le savent et ceux de ma maison, enfin, dans les élèves je parle. Ou ceux qui viennent me parler. Je n’ai jamais caché d’où je venais toute ces années. J’ai retrouvé ma famille biologique début juin et ils ont eu ma garde fin juillet après l’avoir demandé au Ministère. C’était un membre du ministère qui était mon tuteur. Et tu n’as pas à t’excuser. Et je ne dirais pas que je n’ai pas de chance. Enfin... Je ne le pense plus. Je n’aurai pas été la personne que je suis aujourd’hui sinon. Et je sais que le monde magique offre des opportunités mais je sais aussi mes limites. Et je ne sais encore mais je pense avocate. Ou dans la législation pour changer certaines lois que je trouve trop dur. Mais si tu veux devenir juge, c’est une bonne chose. Et tu n’as pas à faire les choses pour faire plaisir à ta famille. Fais-les pour toi avant toutes choses.... Mais Auror demande d’être sportif oui.    

Je continue de me rapprocher du bâtiment alors que la conversation se poursuit et qu’elle me confirme mes craintes. La tête qui tourne, la nausée, mal à la tête. Tous les signes d’une commotion cérébrale. Je presse légèrement mon pas, sachant que je vais avoir besoin de force mais pas non plus de trop traîner pour qu’elle aille mieux. Certains nous regardent avec surprises sur le chemin et voit que j’ai la situation en main, même si l’un dit qu’il va prévenir l’infirmier de l’arrivée. Elle me raconte un peu son point de vue sur la Russie avant que je n’hoche tranquillement la tête. Elle reprend ensuite sur le fait qu’elle aurait peur de faire des bêtises et qu’elle puisse faire des bêtises. Et elle semble remarquer mon parfum. Je décide alors de reprendre la parole.

-Il est normal que la Russie soit un mélange des deux. Après tout, le peuple russe a été largement inspiré par ses échanges entre l’Orient et l’Occident. Mais j’aime bien ta façon de penser. Et oui, j’avais déjà une base de leur culture mais je voulais faire en sorte de ne pas commettre d’impair là-bas. J’ai même demandé à Miss Wheeler de recouvrir mes tatouages pour que cela ne les choque pas. Et oui, je pourrais faire un voyage là-bas entier chez les moldus même si j’irai dans le monde magique. J’ai grandi entre les deux mondes toute ma vie. Nous avions certaines choses magiques mais nous vivions beaucoup à la moldu. Je sais donc plus me comporter en moldu quand sorcier, même si j’ai découvert beaucoup de choses sur le monde magique dès mes cinq ans. Mais cela reste encore un fossé de différence avec le mode de vie des sangs purs. Je commence juste à l’appréhender et à comprendre ce que cela veut dire d’avoir ce statut.    

Je souris doucement alors que je repense à l’orphelinat et à tout ce que j’ai vécu là-bas. Cela me manque parfois mais j’aime aussi avoir une famille. Je ne pourrais pas me passer de les avoir auprès de moi. Déjà, le coma d’Amara avait été dur pour moi et un choc. J’avais été en colère et j’avais dû me faire calmer par tante Holly pour pouvoir reprendre ma contenance. Je continue doucement.

-Tu n’as pas à te forcer dans quoique ce soit, il te suffit de mettre des choses qui te font sentir à l’aise. Et ce que tu sens est mon parfum. Je n’en mettais jamais avant. J’ai le nez sensible et il a fallu un moment à mes tantes et moi pour trouver le bon. Ceux féminins ne collent pas avec ma peau et je ne les aime pas, nous avons donc trouvés celui-ci chez les hommes. Et cela me convient parfaitement. Donc je prends cela comme un compliment.   

Je la sens poser sa tête sur mon épaule et je souris avant de venir commencer à monter les premiers escaliers, soufflant pour me donner du courage avant de lentement les gravir. Ses autres réflexions me font rire et je viens doucement secouer la tête.

-Je pourrais être habillée en garçon manqué ou juste rester comme je suis et je me ferais quand même draguer par des mecs. Mais les hommes préfèrent les courbes même s’ils aiment aussi du caractère. Ils remarquent beaucoup de choses mais tout dépend de ce que le mec recherche en la femme. J’en ai eu quelques-uns mais rien de très sérieux ou qui est durer. Et toi ?    

Elle semblait se détendre contre mon corps chaud et je viens doucement à soupirer, espérant qu’elle ne s’endorme pas avant qu’on soit arrivée. Après tout, il était plus dur pour une personne avec un trauma de se réveiller ensuite. Et Mr Meyer ne serait pas content avec moi si cela arrive. Il est un gros nounours et il me disputerait gentiment mais bon, autant ne pas aller titiller l’ours qui hiberne. Même s’il fait des câlins extra. Elle vient ensuite à me parler du professeur de droit et je m’interroge avant de lentement lui dire.

-Je le trouve juste même si beaucoup pourrait penser qu’il est sévère. Je n’ai pas de préjugé sur son nom. Après tout, je m’appelle bien Malefoy Yaxley, on sait très bien à quoi est relié ces deux noms... Surtout au vu de Corban Yaxley. Mais j’apprécie véritablement son cours. Il est très intéressant. Et toi ? Pourquoi as-tu halluciné en le voyant ? Est-ce à cause de son handicap ? Parce que je ne pense pas qu’il se débrouille trop mal même sans la vue. Au contraire, cela donne une certaine force à une personne.   

Je n’avais vraiment aucun préjugé contrairement à ce que certains pourraient penser. Je la sens s’affaisser un peu plus et ma prise sur ses cuisses sera légèrement plus fortes pour la faire revenir à la réalité avant que je ne dessers  

-Et ne t’endors toujours pas ok ?    

Codage par Libella sur Graphiorum

Agnela Wellington & Engel K. Malefoy Yaxley

Dernière semaine de Septembre, parc

Si je pouvais lire dans ses pensées, je lui aurais dit de ne pas trop regarder dedans, je ne me savais sang-pure que depuis juin de cette année et j’avais eu quelques copains et copines depuis 3 ans. Juste de simples flirts et baisers depuis mes 14 ans, même si cela continuait ainsi. Avec les abus que j’ai subi aux mains du Ministère, je savais ce qui m’attendait ensuite et je n’étais pas pressée de la chose. Encore moins maintenant qu’il faudrait que je marie un autre sang-pur. Et ce n’était pas une compétition entre jeunes femmes de savoir qui plaisait le plus à qui. Je m’en fichais après tout. Et je n’avais plus qu’une personne en tête depuis quelques mois.  

Elle reprend la parole et j’hausse un sourcil à cela. Il parait, qu’effectivement, les jeunes filles sang-pures avaient rarement le droit de sortir avec quelqu’un avant leur fiancé. Et elle me parle justement de fiançailles et d’un mec qu’elle semble avoir repéré avant de continuer dans sa lancée. Je bloque légèrement avant de secouer la tête. Elle semble avoir un sacré crush sur lui. Après, je ne peux pas lui jeter la pierre, j’ai des sentiments pour une de ses comparses. Mais je lui réponds donc.

-Non, je ne le connais que de noms mais il a l’air sympa du peu que je l’ai croisé. Et avant de parler fiançailles, il serait bien que tu fasses véritablement connaissances avec lui non ? Même si je sais que certaines familles ne demandent pas l’avis des jeunes avant de leur présenter de force quelqu’un, je pense que cela passera peut-être mieux si tu discutes avec lui et que tu vois s’il peut être intéressé par toi ou non. Parfois, tu penses que c’est impossible avec quelqu’un, et puis, elle t’embrasse, et tu sais que tu as de la chance. Tu pourrais aller à sa boutique et voir pour lui acheter quelque chose non ?      

Je l’entends étouffer un hoquet et je sais qu’elle n’en a pas fini. Au moins, elle semble continuer de parler. Même si cela reste parfois confus et brouillon pour moi. Elle me parle ensuite du professeur Dolohov. J’écoute sa réponse avant d’hocher la tête. Son grand-oncle ? Cela fait presque sens sur pourquoi elle tient temps à parler de lui. Ils ont dû abandonner ce nom à cause de ce qu’il portait. Son ton est presque naïf mais je ne m’en offusque pas, bien au contraire, cela me fait doucement sourire.  

-Nous sommes bien plus qu’un nom de famille voir deux pour mon cas. J’espère que tu t’entendras bien avec lui et que tu pourras te rapprocher de lui. Et oui, je suis heureuse même si ce n’est pas tous les jours facile. J’ai dû passer des années seule. Trop d’attention d’un coup à failli me faire fuir. Mais nous sommes aidés par la psychomage de l’école pour avancer petit à petit et apprendre à nous connaître.      

Elle semble s’apaiser contre moi alors qu’elle continue de me parler. Elle n’avait pas à se sentir coupable de quoique ce soit. Je l’écoute attentivement avant de sourire puis de secouer doucement la tête. Je voyais bien ce qu’elle voulait dire mais je ne comptais pas me laisser dicter ma vie par ses règles.  

-Je préfère m’en assurer car cela ne serait pas bon pour toi que tu t’endormes dans son état. Cela pourrait tout empirer. Et j’ai cru voir cela oui même si je ne saisis pas pleinement cela comme toi. Je suis d’accord avec toi mais le confort n’est pas gratuit et je compte bien gagner ma vie, et non vivre sur l’héritage familial comme le ferait certains. Et je fais partie des meilleurs depuis mon plus jeune âge. Pas pour impressionner qui que ce soit. Juste pour me prouver que je peux le faire et que je peux décider de ce que je peux être. Et ce n’est pas cool à ta famille de te demander toujours plus. Ils devraient content déjà que tu fasses de ton mieux et que tu persévères ainsi. Quant à savoir qui tu vas marier, je ne peux te le dire. Mais pour ta peur, dis-toi qu’il serait bête de passer à côté d’une histoire à cause de ce genre de choses. Si le garçon sait ce qu’il en est, il comprendra bien pourquoi tu le quittes. Et crois-moi, beaucoup d’autres sang-purs ne s’en font pas comme toi. Ils profitent de la vie avant de devoir s’enfermer dans ce qu’on attend d’eux. La première personne avec qui je suis sortie était sang-pur, j’ai été son secret mais cela ne me dérangeait.      

Je me confie ainsi à la jeune femme vue qu’elle le fait aussi pour moi. Je sais que certaines de mes révélations vont la choquer mais elle semble un peu trop dans son monde. L’ouvrir sur d’autres choses ne serait pas mauvais pour elle je pense. Le petit cri qu’elle pousse me fait sursauter et presque perdre l’équilibre avant que je ne resserre ma prise et que je continue de monter. Elle semble essoufflée et cela me fait peur. Son invitation me fera sourire.

-On fera çà mais là, tu vas passer un moment à l’infirmerie avant tout. On reparlera de la boisson quand tu iras mieux.     

Heureusement, l’infirmerie arrive vite en vue et je vois qu’un élève me tient la porte. Je rentre avec elle avant de la déposer lentement dans un lit avec l’aide de Meyer et de son assistante. Je me recule le temps qu’ils la prennent en charge.