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Min-Hwan Park
Min-Hwan Park
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Race : Humain
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#4336 -
This same blood that runs through our veins

☽ • ☾

J’avais été surpris par la convocation de l’école, bien plus sur le fait qu’on souhaite me voir directement. Ma soeur était plus turbulente que moi, mais elle n’était pas méchante, du moins c’était ce que j’espérais. J’avais tout fait pour la préservé, pour lui éviter des ennuies, pour qu’elle puisse grandir avec ce que je n’avais pas eu. Seulement, pour qu’elle me fasse convoquer moi, c’était qu’elle n’osait même pas faire face à ma mère. Me rendant à l’école à l’heure convenue, je fus surpris d’apprendre que ce n’était pas avec la directrice que j’allais avoir une entrevue, mais avec le directeur de sa maison, un certain… Amos Mancini… Mon sang se glaça presque aussitôt, mon coeur se remplissant d’une colère que je n’avais pas imaginé possible. Qu’est-ce qu’un homme avec un tel nom pouvait avoir à me dire ? À redire à ma soeur ?

Suivant donc mon guide du jour, je fus conduis face à une porte, visiblement une salle de classe. Frappant avant de rentrer lorsque j’en eus l’autorisation, je n’eus aucun soucis à confirmer mes doutes. Il y avait des choses chez lui que je reconnaissais chez moi. Si l’espoir avait pu me prendre de rencontrer un pauvre type ayant eu le malheur de porter un nom, les lignes de sa mâchoire, les traits de son visage, jusqu’à l’implantation de ses cheveux, bien trop de choses faisaient écho en moi. M’avançant simplement, l’envie de libérer mon don fut grande, mais je ne voulais pas voir ce qu’il pouvait y avoir dans son esprit. Je ne voulais pas céder à cette faciliter et me concentrer sur autre chose que ma soeur. Je ne voulais pas le connaitre, pas apprendre ce qu’il pouvait bien penser d’elle. J’étais son frère, pas un juge et si j’avais choisi de me couper des pensées d’autrui pour ne pas me laisser dépasser par les élèves que j’avais pu croiser, j’en ferais de même avec lui.

« Magnus Sørensen.  Votre Directrice m’a fait convoquer au sujet de ma soeur Nora Sørensen. Il semblerait que ce soit à vous que je vais avoir à poser des questions. » soufflais-je en essayant de contenir ma colère. Je n’étais pas là pour ça, je n’étais pas là pour une vendetta personnel. Sa famille avait détruit ma mère, j’avais vécu un enfer, celui d’avoir était élevé par une femme ne pouvant pas me regarder sans revoir l’homme qui l’avait détruite, celui d’avoir entendu ma mère me dire je t’aime tout en pensant qu’elle aurait préféré ne jamais m’avoir porté. Si j’avais fini par tout lui concéder, si j’avais fini par ne plus attendre d’elle le moindre amour, c’était uniquement car je n’avais pas pu supporter de la voir se détruire. Je n’avais plus de mère, j’étais à présent orphelin à cause de ce nom… Alors comment étais-je censé me contenir ?

« La lettre ne précisait cela-dit pas la nature du problème. Qu’a-t-elle fait ? », si je ne pouvais supporter sa présence, j’allais devoir le faire pour elle et j’allais aussi devoir faire en sorte que cela se termine rapidement, car il était hors de question que je ne puisse pas solutionner le problème de ma soeur à cause de mon père. Elle n’avait pas à souffrir encore plus à ce sujet. Elle n’avait pas à subir une fois de plus le poids des Mancini, pas à subir la situation. Elle passait avant moi, elle le ferait toujours, mais il ne fallait pas non plus abuser.


☽ • ☾
ft. Amos



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#4381 -
Just & Loyal
La famille avant tout
Nora Sørensen... La jeune fille n’était pas dénuée de talent mais de sérieux... Cela laissait à désirer. Il était très rare que tu en viennes à convoquer les parents. Mais les dernières infractions au règlement ou plutôt... le fait qu’elles se soient répétées dans un temps record, il était nécessaire qu’un recadrement plus sévère soit effectué. Ainsi, tu avais envoyé une lettre au responsable légal de la jeune fille. Le rendez-vous avait été fixé, de toute évidence... Il était essentiel que la demoiselle prenne conscience de la gravité de ses actions, même si cela pouvait paraître minime pour elle.

Assis à ton bureau, tu attendais sagement l’arrivée du parent de la jeune femme. Par ailleurs... tu entendis frapper, d’un geste de la main la porte se déverrouillait et tu le laissais pénétrer à l’intérieur. Et... ce qui te submergeait... Toute la haine, la rancœur et le dégoût qu’il pouvait te jeter à la figurer par le seul biais de ses pensées. Difficile de garder une parfaite contenance. Tu encaissais mentalement chaque songe qui en était presque douloureux. Ses sentiments et émotions étaient si noirs... si sombres... Mais quand tu relevais la tête afin de l’observer, tes yeux s’écarquillèrent... Le portrait parfait de ton oncle Alejandro... parent décédé, il y a environ deux ans... Restant pantois pendant quelques secondes, tu le toisais longuement du regard avant de cligner des yeux en soufflant intérieurement, souriant faiblement et toujours avec bienveillance.

« Eh bien... La principale cause de cette convocation est... le fait que votre sœur ne prenne en compte les diverses règles de l’établissement. Notamment celui de harceler ses camarades... mais aussi utiliser des sortilèges contre ceux-ci. »

Nora avait beau être une poufsouffle... Sa loyauté envers ses amis l’avait poussé à commettre des infractions répétées, transformant le harceleur en harcelée. Toutefois... Il était bien complexe de rester totalement calme face à ce déchaînement de ressentiments. Prenant une grande inspiration avant de pincer l’arête de ton nez, tu ajoutais finalement.

« Monsieur Sørensen, si vous êtes legilimens de naissance... Vous devez vous douter que c’est un trait héréditaire. Je ne déroge à la règle et je sais également qui vous êtes. Du moins, je l’ai appris, il y a quelques mois... »

Oui, Nonna avait eu la bonne idée de fouiller les affaires de son fils décédé après ses deux ans de deuil et elle avait découvert une lettre indiquant qu’Alejandro avait eu une maîtresse... Et que celle-ci avait engendré un fils, ce que son épouse légitime n’avait su faire...
Toutefois, tu restais un marginal, tu n’avais eu de vrais contacts à proprement parler avec ta famille italienne qui restait à Florence. Prenant une grande inspiration de nouveau, tu le dévisageais longuement avant d’ajouter une fois de plus.

« J’entends votre rancœur, j’entends votre colère, mais je suis dans le regret de vous annoncer que je ne suis responsable de ce qui s’est produit. J’ai moi-même tenté de m’émanciper de cette famille. En aidant deux de mes cousines à le faire également. Je vous inviterais toutefois à faire attention à vous... Votre géniteur est décédé sans laisser d’héritier mâle. Nonna va tenter de reprendre contact avec vous afin de vous légitimer... »

À l’évidence, tu ne t’attendais guère à des embrassades, mais... Il valait mieux le prévenir. La famille Mancini était dangereuse... Et Magnus allait l’apprendre à ses dépens...
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Min-Hwan Park
Min-Hwan Park
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#4392 -
This same blood that runs through our veins

☽ • ☾

J’avais beau avoir beaucoup de haine envers lui, il me fit part de quelque chose qui m’énerva encore plus. Ma soeur avait déconné, plus d’une fois, allant jusqu’à harceler d’autres élèves et à user de sortilèges. Fronçant les sourcils à cette annonce, j’eus une première question assez évidente, « Pas de blessés ? », aussi bien physiquement, que mentalement. J’avais fait ce qu’il fallait pour lui offrir une vie saine, pour qu’elle n’ai à souffrir de rien, elle ne pouvait pas faire ça. Même si j’étais presque sur d’une chose, elle avait du le faire car elle avait voulu défendre quelqu’un. Ma soeur était bien trop tourné vers les autres…

Et puis, ma soeur recula au second plan, l’homme me ramenant au présent lorsqu’il souligna la Legilimencie que j’avais contenue en venant ici. C’était héréditaire et pas uniquement l’affaire de mon père, lui aussi en avait hérité et… Dès à présent cette discussion allait donc se jouer sur deux tableaux. Bien. Il avait apprit dernièrement mon existence. Et il entendait ma colère, mais il n’en était pas responsable. Il avait lui-même fuit cette famille avec certaines de ses cousines. Ma prévenant alors du danger de sa famille, il m’apprit que mon père était donc mort sans laisser d’héritier mâle si ce n’est moi et que sa mère allait chercher à me contacter. Comment le croire… Non. Comment te croire ? Cette famille avait engendré un homme capable de promettre l’amour, le bonheur à une femme douce, généreuse et cet homme m’avait prit chaque instant.

Dès l’instant où je suis né, ma mère m'a haït, le voyant en moi, malgré mon innocence, malgré l’ignorance que j’avais de ce monde. Elle m’a maudit, se haïssant elle-même de ne pas pouvoir m’aimer au point de céder à sa douleur plus d’une fois. Toi qui pouvait lire en moi, tu connaissais cette réalité, celle de s’éveiller lentement à un don ancestrale, d’apprendre à lire confusément l’esprit des autres, celui de ne retenir que les intentions au début, que des mots. Depuis mes quatre ans, j’ai lu en ma mère un seul mot : Haine. Elle s’est caché, me mentant sans savoir que je me définissais en tant qu’enfant, garçon, puis homme en sachant que même l’amour maternelle ne pouvait exister, qu’il ne pouvait qu’être simuler et que rien ne pouvait pardonner les erreurs d’un autre. J’avais longtemps cherché à savoir si elle aurait pu m’aimer sans son visage, sans ses traits, mais je ne pus jamais y répondre, car il n’y avait pas un jour sans que je devienne un peu plus lui.

J’étais orphelin, non pas car elle était morte, mais car il fallait que je le sois à ses yeux. Peux-tu vraiment me mettre en garde, prétendre comprendre en sachant qu’à peine sortit de Durmstrang, j’ai dû me résoudre à Oublietter ma mère ? M’effaçant entièrement de sa vie, de son passé, de son présent et de son futur pour permettre à ma mère d’être enfin heureuse ? Pour lui permettre d’aimer ma soeur sans s’en vouloir de ne pas pouvoir le faire avec moi. Cette famille qui t’as fait fuir t’a-t-elle autant détruit que moi ? As-tu a ce point eu à subir la violence de ton sang au point de ne pas savoir aimer, de ne pas connaitre ne serait-ce que le sentiment de l’être ? J’ai passé mon existence à être un enfant sage, humain, généreux et serviable sans que jamais je n’entende des personnes les plus importantes de ma vie ces simples mots. Si tu as su fuir avec les tiens, je n’ai jamais eu besoin d’approcher ta famille pour qu’elle ne me retire un droit fondamentale. Celui de naitre, d’être aimé et de grandir dans un foyer heureux. Juste oses me dire que je n’ai pas le droit de t’en vouloir, de te haïr pour ce nom. Oses me dire que je ne suis pas légitime face à cette colère ? Tu n’as pas eu à subir la solitude, le tourment d’avoir à affronter ça seul. D’avoir à faire face à la haine de ta mère.

Je pouvais vivre sans amour, sans nom, sans père, mais je n’ai jamais pu vivre en la voyant se briser à chaque fois qu’elle levait les yeux sur moi. Je sais, je sais depuis toujours que je suis son exacte reflet, que j’ai son visage, que j’ai sa carrure, que j’ai sa voix. Je pouvais vivre en étant le démon d’un autre, je pouvais vivre en ignorant d’être aimé, je pouvais le faire car c’est ce que j’ai été obligé de faire, mais elle. Qu’elle soit sacrifié, que ta famille lui fasse le don de la vie tout en la maudissant de ne jamais savoir aimer son enfant. As-tu ne serais-ce qu’une idée de la douleur que peut ressentir une mère quand elle n’est pas en mesure d’aimer son enfant ? Quand malgré ses efforts, elle ne ressent qu’une haine profonde et indéfectible ? Quand elle n’arrive même pas à éprouver la moindre empathie, si ce n’est des remords, de la honte et des regrets.

Plus d’une fois elle a rêvé de ne pas avoir pu me porter à terme, plus d’une fois elle s’est imaginé sa vie si elle m’avait perdu. Une femme, une femme amoureuse, une femme aimante et équilibré aurait préféré perdre un enfant en couche, aurait préféré porter la culpabilité de ne pas avoir su donner la vie plutôt que d’y être parvenue. Quand même la plus grande peine d’une femme amoureuse, quand cette douleur attendu n’est au final qu’un doux espoir. Elle ne voulait pas ma mort de mon vivant, mais elle aurait préféré ne jamais avoir à croiser mon chemin, à connaitre mon existence. J’étais l’ombre de mon père, je le serais à jamais et pour être né, j’ai perdu le droit d’être aimé. J’ai perdu le droit d’avoir une mère, une mère heureuse.

Veux-tu vraiment me parler d’héritage ? À cet instant, toi qui ne veut pas que je te porte responsable, veux-tu vraiment que je te crois alors que ta première pensée, ton premier geste envers moi soit celui là ? Me prévenir de la mort de mon père ? Me prévenir que je suis le seul héritier mâle et donc à présent vaguement digne d’intérêt aux yeux de ta famille ? Me prévenir que si je n’ai pas eu le droit d’exister aux yeux de personne, j’allais maintenant avoir la grande chance de pouvoir être légitimé à vos yeux… Quel grand prince tu fais Amos Mancini. Grâce à toi, je sais qu’à présent, en plus de n’avoir jamais était aimé de ma mère à cause de mon père, je vais être finalement reconnu par défaut. Héritier d’un père qui a détruit ma mère, héritier d’un homme m’ayant condamné à disparaitre de la vie de la seule personne qui n’aurait jamais du ressentir le besoin de m’oublier. Ton empathie me va droit au coeur et me pousse réellement à vouloir te croire. Tu es si différent…


☽ • ☾
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#4437 -
Just & Loyal
La famille avant tout
Secouant la tête quand il vint à questionner sur de potentiels blessés, cela insinuait que des personnes étaient intervenues avant que cela ne soit trop grave. Mais cela suffisait. Nora devait apprendre et avoir conscience que ses actes avaient des répercussions et que tout finit par se payer un jour, même si c’est au nom de la justice.  

Par ailleurs... Tu avais fini par être un peu plus franc avec le sorcier qui visiblement était bel et bien ton cousin. Et ce qui suivit... T’attendais tu à recevoir la pire diatribe au nom de ta famille ? Non. Pas un seul instant, tu n’aurais envisagé recevoir un tel torrent de haine ou de ressentiment aussi intense. Quel était son but au juste ? T'affubler tous les maux des Mancini sous prétexte que tu en portes également le nom ? Avait-il songé un instant au mal que cette famille t’avait fait également ? Non. Il avait juste besoin d’un coupable, besoin d’extérioriser et besoin de déverser sa haine viscérale sur quelqu’un. Eh bien... ça tombait sur toi. Le prenais-tu mal ? Avais-tu envie de le détester pour toutes les horreurs qu’il venait de te balancer à la figure comme si tu en étais l’unique responsable ? Non. Simplement compatir et être désolé pour lui, c’était tout ce que tu pouvais faire.

Ainsi, les pensées s’enchainèrent. Son désir de faire culpabiliser semblait presque omniprésent. Que cherchait-il au juste ? Que désirait-il obtenir en te faisant subir ça ? Visiblement, les femmes continuaient de souffrir par la tyrannie Mancini, autant légitime qu’illégitime.  Mais en somme... que pouvais-tu faire de ces informations ? Rien du tout. Malheureusement pour lui, il s’attaquait à la mauvaise personne. Tu étais un marginal, tu avais fui cette famille toxique qui avait également détruite ta mère. Sauf que contrairement à celle de Magnus, la tienne ne t’avait porté responsable pour les erreurs de son père. Contrairement à ce pauvre Magnus, tu avais eu la chance d’avoir une vraie mère. Et non une femme imbue de son bonheur au point d’en négliger celui de son enfant.

Quand il eut fini de t’accabler de tous les maux, il eut l’occasion de voir l’expression de ton visage se décomposer à mesure qu’il continuait son récit. Tes fesses vinrent se presser contre le bureau, tu tombais de haut, passant une main sur ton visage, le regard brillant et l’air si désolé... Tu venais simplement à répondre.  

« Je suis vraiment désolé... Désolé pour vous Monsieur Sørensen. Même si je ne pourrais rien faire pour panser la blessure encore vive, je ne peux que vous demander pardon pour tout ce que vous avez vécu. Même si je n’en suis pas responsable, je suis vraiment navré... »

C’était tout ce que tu pouvais être. Navré, désolé, coupable mais en somme... Allais-tu te flageler pour des faits que tu n’avais pas commis ? Non. Tu allais donc répondre ceci avec un calme beaucoup moins présent car l’émotion et la tristesse t’avait accablé sur le coup.

« Par ailleurs, ne faites pas la même erreur que votre mère. N’accablez pas un innocent pour les erreurs de sa famille. »

Il fallait qu’il l’entende, que cette vérité aussi dure soit elle, lui soit dévoilé. Il se complaignait dans cette souffrance qu’une mauvais mère lui avait fait vivre depuis toujours... Il était donc nécessaire que tu ajoutes une autre chose.  

« Vous vous êtes emmurés dans de la solitude, de la crainte d’affection et vous vous êtes mis en tête que l’amour n’existe pas. La faute ne vous incombe pas. Vous n’êtes pas responsable de tout ça... Mais actuellement, en vous comportant ainsi... vous reproduisez un chemin malsain. Vous donnez raison à cette femme qui vous a jugé incapable d’être aimé, alors que c’est faux. Tout le monde mérite de l’être. Vous pouvez me détester, me hair ou vouloir ma mort si cela peut soulager votre conscience. Mais sachez que je ne vous détesterais pas. Vous êtes mon cousin et je vous aimerais quoi qu’il advienne. »

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Min-Hwan Park
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This same blood that runs through our veins

☽ • ☾

Qu’est-ce que j’attendais au juste ? Même si je savais qu’il avait un plein accès à mes pensées à cet instant, le voir se décomposer me secoua assez pour que je ne puisse retenir cette pensée. Soit il était un excellent acteur, soit… Soit il était ce que je ne voulais pas associer à cette famille. Il était désolé, il s’excusa même si il n’était pas responsable, il était navré. Bien que ma colère demeure, elle n’était pas aussi brut, il n’avait pas cherché à se justifier et je connaissais assez de menteur dans mon entourage pour reconnaitre quand une émotion était simulé. Elle ne l’était pas.

Déstabiliser, je me raidis toutefois quand il m’invita à ne pas faire la même erreur que ma mère en accablant un innocent pour les erreurs d’un autre. Les haïr eux avait toujours été plus facile, plus simple car je ne ressentais pas leur détresse. Elle… Comment lui en vouloir quand je ressentais sa douleur, quand je savais qu’elle ne mentait pas ?! À quel moment je devais faire face à sa tristesse sans prendre parti ?! À quel moment aurais-je du lui en vouloir de souffrir en plus de la voir le faire ?!

Je m’étais emmurés car c’était le seul moyen que j’avais de ne pas sombrer. J’avais été bien trop déçu, bien trop poignarder pour croire que ce qu’il défendait existé encore. Serrant la mâchoire en l’entendant me donner des vérités que j’avais plus d’une fois ressentis sans les accepter, je fus éjecté de mon chemin de pensé lorsqu’il me dit ne pas me détester, m’aimer quoi qu’il advienne… Il ne me connaissait pas, non, tu ne me connaissais pas. L’amour n’était qu’une illusion, il disparaissait dès que la vérité éclaté, dès qu’on s’exposait, dès qu’on avouait ce qu’on était. Ma vie n’était qu’un mensonge, j’avais appris à les manier avec une facilité déconcertante et si je n’avais jamais mentis à un proche, à quelqu’un de mon entourage, inexorablement on doutait de moi. On remettait mes mots, mes émotions en question au point de m’en faire douter. Soit l’amour n’existait pas, soit j’en étais dénué, incapable de réellement le ressentir, incapable de supporter de nouveaux mensonges, de nouveaux la dissonance entre les mots et les pensées. La Legimencie avait été un fardeau, m’apportant une clairvoyance sur les sentiments profond des autres. « Vous savez de moi que ce que j’ai pu vous laisser voir. », soufflais-je simplement, usé par la haine, par des mots qui n’avaient plus le moindre sens. Des mots qui n’en avaient jamais eu.

Lire dans son esprit ne m’apporterait même pas la sérénité qu’il me manquait. J’étais Legilimens, je savais qu’à moins de forcer un esprit, je ne pourrais voir ce qu’il me montrerait. Alors que faire de ce combat ? De cette réalité qui avait tout de même marqué son visage ? Est-ce que je voulais moi aussi le condamner pour son nom ? Est-ce que je voulais faiblir et me rouler dans cette réalité plus facile, moins risqué ? Je n’en avais pas la réponse car je n’avais jamais rien fait d’autre que le haïr. Je n’avais jamais rien espéré d’un Mancini. Jamais cru qu’il puisse y avoir du bon chez eux. « Pourquoi avoir fuit ? » demandais-je alors, le regard toujours dur, « Si vous voulez qu’il y ait une chance pour que je crois ce que vous m’avez dit, on doit jouer à carte égale. », je n’étais même pas certain de ce que j’attendais, mais peut-être qu’une raison, une vrai raison de ne pas être comme eux pourrait, pour la première fois en trente ans, laisser une porte ouverte.

Pourtant, quelque part, je ne voulais pas lui laisser de chance, parce que je ne voulais pas ressentir une nouvelle lame se planter dans mon dos. Je n’avais connu que ça, bien trop souvent. Une habitude qui blessé bien plus que la solitude, que le fait de n’avoir personne à qui parler. Il lisait et comprenait, un talent de plus de notre famille, mais un talent assassin. J’avais su me construire, grandir dans une salle vide, car c’était le seul endroit où je ne ressentais pas de violence. Il était facile de se remettre de l’attaque d’une connaissance, d’un jugement hâtif. Mais pas d’une énième déception.


☽ • ☾
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Just & Loyal
La famille avant tout
Certes, tu ne savais de lui uniquement ce qu’il avait accepté de penser. Pour en savoir un peu plus, il t’aurait été nécessaire de pénétrer un peu plus son esprit, ce que tu te refusais à faire. Après tout, il y avait suffisamment de haine dans ses songes pour que tu ne veuilles pas en entendre davantage... Par ailleurs... Il te fit légèrement sourire. Chaque individu avait son passé, ses expériences et ses traumatismes... Tout le monde les surmontait d’une manière plus ou moins différente, mais certains... S’enfonçaient dedans. Dans le cas de Magnus, il n’avait eu aucun soutien, il s’était emmuré dans sa souffrance, car il n’avait personne... Sa génitrice avait commis une affreuse erreur et n’avait pas su faire la part des choses... Blâmer cette femme serait inutile, car il était déjà trop tard pour lui porter le moindre jugement. Elle avait brisé son fils et l’avait rendu imperméable aux sentiments... Il n’en voulait plus, il avait juste peur de souffrir à nouveau... Avec une telle expérience, comment pouvait-il faire confiance à nouveau ? C’était impensable.
Néanmoins... Il te retournait la question, désireux de connaître la vérité sur ton sujet. Un léger sourire s’étirant sur tes lippes avant que tu ne prennes une légère inspiration. Relevant le regard, lui répondant avec calme.

« Entendu... Par ailleurs, je ne me sens pas apte à conter mon histoire verbalement. Je vais couper mon don et vous laissez pénétrer mon esprit. Vous aurez tout le loisir de voir que nous ne sommes pas tant différents, Magnus. »

Sur ces bonnes paroles, tu vins à couper ton don comme tu l’avais énoncé. Puis tes iris ébène se plantèrent dans celles bleutées du sorcier. Le laissant ainsi entrer dans ton esprit et voir ce qui avait été ton passé... Un début plutôt prometteur... Certes, le sourire d’une magnifique femme ayant donné naissance à des jumeaux... Les deux étant la copie conforme du père de famille... Une éducation privilégière... Pas un coup, pas un sortilège... Servi par des domestiques sorciers également... Pas l’ombre d’un elfe de maison... Mais... qu’était-ce ce bruit ? Le cri d’une femme... Les sanglots ainsi que les hurlements... Que ressentait-il à cet instant ? Il vivait la scène comme toi tu l'avais vécu...De la peur, de la crainte... Un tremblement qui aurait glacé une âme... S’avançant à pas d’enfants... Pour finalement voir le spectacle de cette magnifique femme défigurée par des bleus et du sang... le visage rougi par les larmes avant qu’elle ne tourne son visage par honte, pour éviter que le petit garçon observe cette expression d’impuissance... Mais les voix résonnaient... “Pitié mon chéri... Pitié... Ne me regarde pas... Tu ne dois pas voir maman comme ça... Je t’en supplie... Ne me regarde pas avec ses yeux à lui...”... Un autre souvenir vint... Celui où le garçon avait pris quelques années... et ce fut le visage d’une mère avec un sourire qui se voulait rassurant, mais le simple contact de sa main suffisait à donner un tressaillement... Les pensées fusèrent... “Pardonne moi mon chéri... Maman t’aime... Maman t’aime si fort... Mais... Papa... Papa m’a encore frappé... Plus tu grandis et plus tu lui ressembles... Pitié... Ne deviens pas comme lui... Je t’en supplie... Reste comme tu es...”... Ces mots... Bien évidemment, ils étaient aussi difficiles à lire qu’à entendre... Et pourtant... Le pire arriva... L’enfant devait avoir dix ans à ce stade... Il entrait dans la pièce alors que le père laissait s’abattre une gifle mordante qui fit basculer la femme... Le petit garçon allant jusqu’à sa mère qui pleurait... Qui essayait de rester digne... Le petit garçon se dressant devant son père lui intimant l’ordre de ne plus jamais la toucher. Le père riant d’amusement avant de répéter ces paroles “Voyons Amos... Ta mère est inutile... Elle n’arrive pas à te donner un autre petit frère... il faut qu’elle apprenne à être une meilleure mère mais les paroles ne suffisent plus, il faut la frapper pour que ça rentre dans son faible crâne.” Des paroles dures... Si dures... Mais pas plus dévorante que l’impuissance du petit garçon... Oui... Un ultime souvenir... Celui du jeune garçon d’onze ans voulant démontrer à sa mère qu’il avait reçu sa lettre pour aller à Beauxbâtons... Et... la vision de sa mère assise à même le sol, sous une flaque de sang... Les mains ensanglantées et les pleurs toujours plus déchirants... Elle souffrait tant... Elle subissait tant... Mais qu’était-ce donc que ceci ? La vision de ton enfance... Tu avais passé ta jeunesse à voir ta mère se faire battre et maltraitée par un père violent...
Sur ces pensées et ce passé dévoilé, tu vins simplement à sourire faiblement une nouvelle fois avant de dire d’un ton plutôt calme.

« Certes, votre mère a souffert d’un homme absent, mais la mienne a subi sa présence jusqu’à ce qu’elle ait le courage de s’enfuir. Vous aimiez votre mère. Vous l’avez aimé au point de l’oubliéter... Elle voyait en vous le reflet de l’homme qui l’a abandonné, la mienne voyait le reflet de l’homme qui l’a détruite. »

Tes paroles n’étaient pas douces, mais au moins... Le sorcier allait peut-être prendre conscience que sa vie n’a finalement pas été plus mal loin de cette famille...
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Lire l’esprit des autres n’était que rarement agréable. Entre les pensées non désirés, les mensonges, les peurs, il y avait de quoi faire, mais ce que je lisais en lui… Plus je m’enfonçais, plus je sentais ma gorge se nouer, revivant son horreur avec une brutalité sans nom, sans équivalent. Sa peur pulsait en moi, me conditionnant lentement à sombrer avec lui, bien plus loin dans son passé. Il l’avait vu se détruire physiquement et psychologiquement et… Elle était resté forte… Elle l’avait fait pour lui, par amour et… Elle avait fait face. Comment cette famille pouvait-être à ce point dégénéré ? Comment était-il possible d’engendrait autant de monstre ? Autant de violence, autant de… Fermant les yeux malgré moi, comme pour ne plus voir son visage, je reculais d’un pas, cherchant appuie sur un bureau, sur un encrage solide, mais pourtant dérisoire face à la vague de violence que je venais de voir. J’avais vu des choses bien douloureuse, bien triste dans ma carrière, mais pas ça. Pas autant, pas sur une aussi longue durée. « Je suis désolé… », murmurais-je d’une voix bien trop brisé. La réalité c’était qu’une larme venait de glisser sur ma joue, traçant au fer rouge la douleur qu’il avait pu ressentir en échos dans mes chairs.

Désolé était un terme bien en dessous de la réalité. Je n’étais pas désolé, j’étais… Brisé et en colère que sa mère ait pu vivre ça. En colère qu’un homme comme lui puisse exister et avoir le droit d’être père. « Je… », je ne savais pas, vraiment pas. Je savais simplement qu’il fallait que je lui tourne le dos, que j’essuie cette larme assassine et que je me reprenne, que je ne laisse pas ses souvenirs m’envahir, que je ne le laisse pas infuser plus longtemps cette douleur. Je devais me préserver, m’éloigner de cette violence. Je n’avais peut-être pas entièrement eu mes réponses, mais j’avais sans nul doute l’assurance de son honnêteté. Il n’avait pas menti, il n’avait rien manipulé et si c’était le cas, alors je méritais simplement d’y plonger, d’être son pantin. « Je ne pourrais pas effacer ma rancoeur d’une simple discussion, même si vous n’êtes pas coupable, votre nom fait écho en moi, fait vibrer ce qu’il y a de plus sombre et de peu enviable. Mais pour ce que ça vaut, je suis désolé d’avoir… D’avoir attaqué, de vous avoir prit pour cible sans savoir quelle était la portée exacte de votre douleur. » soufflais-je en me tournant finalement vers lui.

« J’ai oubliété ma mère et chaque semaine, je continue à le faire pour d’autres personnes car je connais le poids de la vérité, je connais son prix, sa violence, si je vous avais connu enfant, votre mère et vous, j’aurais fait ce qu’il fallait pour vous aider à partir en gardant des souvenirs moins douloureux. Je n’aurais simplement pas pu détourner les yeux, ignorer la moindre seconde de votre calvaire. », même en connaissant le prix d’un tel oublie, je n’aurais pas pu les laisser souffrir. « Personne ne mérite ça et, j’en suis vraiment désolé. Je regrette de vous avoir ainsi imposer mon passé. », c’était réel, la colère m’avait fait dérailler, perdre pied, connaissance de celui que j’étais, de mon humanité. Je l’avais torturé, tout simplement, usant de son don contre lui. « Je ne voulais pas vous faire subir à nouveau ça de la part de votre propre sang. », mon père m’avait au final sculpté sans jamais m’avoir vu. Pour autant, étais-je prêt à accueillir cet homme dans ma vie ? Non. Car j’étais incapable de ressentir réellement, d’ouvrir une porte et de la maintenir ainsi. C’était trop tôt, beaucoup trop.

Il m’avait déstabilisé, mis à terre, sans vraiment le savoir. Je n’étais clairement pas aussi solide que lui, clairement pas aussi mesuré. Il semblait l’avoir dépassé depuis longtemps, créant en moi une simple question, « Comment avez-vous dépassé ça ? », soufflais-je simplement en m’asseyant sur la table qui me soutenait jusqu’à présent. Comment avait-il pu se redresser en ayant ce massé marqué au fer blanc. J’avais effacé nombre de mémoire, mais je n’avais jamais vu autant de violence, de souffrance. Comment avait-il pu y arriver seul ? Garder son calme ? Je n’avais pu survivre qu’en oubliant d’exister, en effaçant tous les risques pour ne jamais replonger.


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Et encore... Tu avais eu la décence de lui montrer les passages les moins choquants ou du moins... tu avais tenté. La vie d’un Mancini pouvait être belle si tenté qu’il possède un cœur de pierre ou des œillères. Ainsi, Magnus put obtenir ses réponses par le biais de tes songes et souvenirs. Evidemment, tu te doutais qu’il n’allait pas aller plus loin dans sa découverte. Les méandres d’une âme pouvaient être si dures et difficiles... Disons simplement qu’il s’agissait d’un aperçu non négligeable. Donnant, donnant, n’est-ce pas ?

Pour ta part, tu le voyais tourner le dos et tu savais pertinemment qu’il n’y avait pas uniquement la vision de ces souvenirs mais qu’il en avait ressenti toute la douleur, toute l’impuissance, toute la frustration enragée qui avait dû être contenu à cette époque où tu n’étais qu’un enfant et où ces réalités d’adulte te dépassaient complètement...
Gardant le sourire, tu avais toujours cette bienveillance ancrée sur le visage. Ton amertume avait disparu depuis longtemps, ta colère également. Faire le deuil de son passé était une nécessité afin d’aller mieux. L’acceptation de la douleur était sûrement le passage le plus complexe mais aussi celui d’apprendre à ne plus la ressentir.  

« Les excuses sont inutiles. J’ai fait une croix sur cette période de ma vie, je n’ai donc aucun problème à en discuter avec les personnes qui se doivent d’avoir l’information. Vous êtes de mon sang, il était légitime que vous soyez au courant. »

Il te fit part du fait qu’il avait bel et bien oubliété sa mère et qu’il continuait à le faire pour les moldus. Haussant doucement les épaules, pour toi, ses excuses n’étaient pas nécessaires mais s’il souhaitait véritablement les prononcer, tu n’allais pas l’en empêcher. De plus, il était en colère, il n’avait jamais eu le vrai contexte et il ne savait pas non plus à quel calvaire, il avait échappé. Désormais, il avait cette connaissance et il s’en sentait surement bien rassuré.

« L’on ne choisit pas sa famille, Magnus. Mais on apprend à vivre avec les erreurs de celle-ci. On peut les désapprouver mais on se doit de les accepter malgré tout. »

Vint la fameuse question “Comment ?”. Un léger soupir s’échappait de tes lippes alors que tu venais à t’adosser sur ton propre bureau en posant tes fesses sur celui-ci. Mettant tes mains dans les poches en souriant faiblement.  

« Il n’y a pas de recette miracle. Savoir en discuter, savoir accepter le soutien d’autrui et surtout... être capable de rationnaliser le tout pour mieux l’accepter. Oui, vous avez souffert. Oui, c’est un fait qui vous a détruit pendant une bonne partie de votre vie. Mais est-ce que cela vous apporte du bien-être ou de la satisfaction de vous ronger les sangs à ce sujet ? C’est évident que non. Il faut donc que vous parveniez à entendre qu’il n’est plus nécessaire de le ressasser et qu’il vous faut avancer pour mieux rebondir. »

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Min-Hwan Park
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Difficile de s’excuser quand celles-ci devenaient inutile. Il l’avait dépassé, il n’avait plus de problème à en parler avec ceux méritant d’obtenir cette information. Secouant la tête, je soufflais, « Que vous l’ayez accepter n’excuse pas ce que j’ai pu déverser sur vous par colère. », c’était perturbant de ressentir cela, d’être ainsi perdu, mais c’était la réalité, ma réalité. J’étais déstabilisé, incapable de réellement accepter ce qu’il avait pu vivre. Ma vie était ma vie. J’aurais pu accepter d’avoir survécu aux pires horreurs, mais chez les autres… Ça m’était plus difficile.

On ne choisissait pas sa famille, mais on devait apprendre à vivre avec, apprendre à les accepter… J’avais accepté les erreurs de ma mère, à moins que ce soit davantage un refus de les voir, un refus de les prendre en compte. Je devais à présent faire le reste du chemin, le plus longs sans doute, celui que j’avais refusé de faire durant de longue année et dont je n’étais pas vraiment sur de vouloir franchir à nouveau le cap. Le tolérer, puis l’accepter serait déjà une belle avancé pour nous. Enfin pour moi. « J’entends, mais il faudra du temps. », cela dit ça ne m’aidait pas à savoir comment. Comment il avait pu dépasser ça. J’avais besoin de réponse, de sens. Et la solution résidait dans ce que je m’étais refusé à faire durant des années.

Parler, accepter le soutien et rationaliser les choses. En étais-je capable ? Même si j’avais déjà rationalisé bien des choses, mais les coupables devaient payer dans mon coeur… Même si cela me condamné à une vie difficile, solitaire. Je n’en tirais jamais aucune bonheur, juste une souffrance en moins, ce qui était peu, vraiment peu dans cette situation. « Les déceptions ont été trop nombreuses et trop régulière. », Légilimens, Oubliator, des choix qui m’avaient aidé à grandir et qui pourtant me maintenaient la tête sous l’eau. Je ne suscitais jamais la confiance chez les gens, et n’avoir de cesse de décevoir. Je ne pouvais plus l’entendre, plus le ressentir. « Vous avez un recul qu’il me semble impossible à prendre… » avouais-je finalement, la tête baissait, « Je sais qu’à attendre la sanction, on la provoque toujours, mais jamais personne ne m’a détrompé. », jamais. Et c’est pour cela que je gardais les portes fermé, pour éviter que ça recommence.

« Sans connaitre votre vie, vous a-t-on déjà souvent catégorisé à l’instant où on vous voyez, où on apprenait quelque chose sur vous ? », que ce soit le physique, ou mon métier, dans tout les cas, le couperet tombé trop facilement pour mon propre bien. Pour que je puisse m’en sortir indemne. J’acceptais de n’être qu’un corps, car ça n’avait pas d’importance, mais le reste… Souffrait-il aussi de ça ?


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Effectivement, le sorcier avait déversé sa colère sur ta personne. Mais qui pouvait vraiment l’en blâmer ? Il n’avait eu aucun repère masculin, il n’avait pu que sentir la haine d’une mère et la tristesse de celle-ci... Incapable de faire la part des choses et punissant son enfant pour l’acte d’un homme. Sa fureur était justifiée et tu ne pouvais pas lui en vouloir pour cela. Ainsi, tu acceptais sa douleur, la violence de ses songes et tu les avais encaissés avec un léger sourire. Pas d’impassibilité, pas de méchanceté, juste de l’écoute et des conseils.  

« J’ai conscience qu’il vous faudra du temps. Le travail sur soi est complexe. Il ne faudra pas dénigrer le moindre progrès. Chaque avancée est une petite victoire, Magnus. »

Ayant bien conscience que ton cousin avait eu un bon nombre de déceptions, tu n’avais guère l’intention de le juger sur ce point. Après tout, tu avais eu ton lot également. Sauf que contrairement à lui, tu avais eu un cadre et une mère assez aimante pour te guider, t’apprendre à relativiser. Cela n’avait pas été son cas et personne n’avait le droit de le juger à ce sujet.
Ton sourire s’étirant quand il évoquait ta manière de prendre les choses et d’avoir du recul. Ainsi, tu secouais la tête avant de le rassurer.

« Rien n’est impossible. Le recul s’apprend, je n’ai pas dis que c’était simple ni que cela se fera en un claquement de doigt. Mais il vous faut persévérer pour y parvenir. Car c’est en se battant que l’on vainc. »

Enfin... Il vint à te questionner sur les aprioris qu’autrui pouvait avoir sur toi. Un soupir vint à franchir la barrière de tes lippes et tu le toisais du regard. Il désirait de la franchise, il allait en avoir. Même si cela te déplaisait d’en parler... Il fallait bien faire preuve de sincérité.

« Chaque jour. Chaque heure de la journée, même. Je suis à peine revenu de mes stages de professorat et entamé mes cours au sein de l’école que l’on me percevait comme un objet sexuel. Beaucoup d’étudiantes passe le plus clair de leur temps à saliver en me regardant qu’en écoutant mon cours. Cela s’est empiré quand elles ont vu mes prouesses en Quidditch. Les fantasmes ont fusé. Donc oui, je sais ce que vous ressentez. Mais sachez que l’avis d’autrui ne doit pas vous importer. L’on ne peut pas plaire à tout le monde pour les raisons que l’on souhaite. »

Malheureusement, c’était un fait et tu n’y pouvais rien du tout. Apprendre à vivre avec, était bien plus simple que d’en larmoyer chaque minute de ton existence.
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Il n’imposait pas de rythme, conscient du temps qu’il faudrait à un tel échange, à une telle reprise de confiance. On pouvait sans doute reconnaitre l’enseignant, prompt à féliciter le moindre effort, le moindre progrès, chez les autres. Je pouvais en être partisan, seulement… J’avais mes exceptions et il me faudrait du temps pour faire le point. Pour avancer plus franchement. Cela dit, j’étais impressionné par sa capacité à prendre du recul sur les choses, à garder son esprit clair. Ce n’était pas impossible non plus à ses yeux, ça s’apprenait, ce n’était pas simple, mais c’était possible, il fallait persévérer. Encore une leçon à apprendre, à saisir pour progresser dans le monde.

Alors comment faisait-il quand un jugement se faisait en une seconde, en un battement d’aile. Enfin déjà le vivait-il ? Oui, tous les jours, et même si à son ton je pouvais saisir sa détresse, la différence entre nous fut flagrante. Il était vu comme un objet sexuel, un objet de fantasme. Ce qu’il était était ce que je préférais entendre dans l’esprit des autres. Le fait d’être vu comme un objet sexuel était moins douloureux qu’être un menteur, un manipulateur. Alors certes, on ne pouvait pas plaire à tout le monde, mais il y avait des limites, il les avait d’ailleurs défini. « C’est là où nous différons sans doute, je préfère être vu ainsi que comme le manipulateur que l’on pense que je suis. » avouais-je en sachant toutefois qu’on ne pouvait pas vivre au travers des autres… Mais au moins il comprenait, il savait, c’était… Rassurant ? Était-ce le bon terme pour parler de quelqu’un que l’on ne connaissait pas ? Oui, sans doute, si j’admettais que dans mon for intérieur, je savais déjà qu’il n’était pas un problème.

« Je pense toutefois que ça fait assez pour une journée. », ajoutais-je en regardant la porte, « Si on pouvait revenir sur Nora et sur ce que vous attendez réellement de moi ? Elle ne vit pas avec moi, mon implication dans son éducation est limité, c’est sans doute pour ça qu’elle vous a fait me convoquer… », car ma soeur était loin d’être stupide et que j’avais peu d’impacte au quotidien… Je ne rejetais pas la situation avec lui, j’admettais simplement qu’il me faudrait réellement du temps pour tout digérer.


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L’être humain avait ses limites... Pour ta part, tu avais appris à vivre des songes d’autrui. Couper ton don était quelque chose de bien complexe, non pas que tu en étais incapable mais... dès l’instant où le silence apparaissait... tu avais cette vague impression d’être sourd, d’avoir la tête dans l’eau... Ce n’était pas naturel. Néanmoins, tu comprenais également le point de vue de Magnus. Il était clair que tu aurais pu connaître des pensées bien pires que celles que tu entendais quotidiennement. D’où la raison qui t’incitait à ne jamais te plaindre. Car il y avait toujours un cas bien pire que le tien.

« Je suppose que nous avons une façon de voir les choses différemment mais ce n’est pas un problème. C’est les différences qui rendent chaque individu unique et authentique. »

Ceci avait été prononcé avec le sourire. Après tout, la sincérité ne t’avait pas quitté également. Et tu savais pertinemment qu’il faudrait du temps au sorcier pour encaisser tout ceci. Être capable d’accepter que sa vie entière avait été biaisé par une femme incapable de lui apprendre la relativité... Dans un sens, tu étais peiné par le comportement de ton oncle. Celui-ci aurait pu avoir la décence de prévenir la famille de ses infractions, de ce fait... Magnus aurait pu avoir connaissance de ce qu’il avait échappé. Mais avec des “si l’on pouvait refaire un monde” comme le disait si bien ta chère mère.
L’homme voulut revenir au sujet initial. Celui de sa sœur. Ainsi, tu acquiesçais d’un hochement de tête avant de sourire faiblement.

« Je vois qu’elle a été bien plus ingénue que je ne l’aurais songé. Eh bien... Je suppose que je dois vous prévenir qu’elle a écopé de quelques heures de retenue pour son comportement agressif. Si vous n’êtes pas impliqué dans son éducation, essayez au moins de la raisonner un petit peu. A force de vouloir jouer le chevalier blanc, elle risque le renvoi. Même si ces intentions sont louables.  »

Autant être franc sur ce point, la jeune poufsouffle avait de bonnes intentions mais elle ne les mettait pas bien à profit... Il fallait qu’elle se tempère et qu’elle apprenne à être plus diplomate...
Par ailleurs, le reste de la discussion ne fut pas très long. Il fallait que tu laisses l’homme se remettre de tout ceci. Le laissant quitter la pièce non sans l’inciter à discuter avec sa sœur, tu lui offris un énième rictus avant de t’installer de nouveau à ton bureau. Après tout, il y avait des copies à corriger.
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