beyond blood ties

La rentrée avait été légèrement stressante, non pas que j’avais peur de rentrer, mais les quelques jours sans Keith avaient été comme une douche froide, un difficile retour à la réalité, à cette vie sans lui. Alors naturellement, le retour à Poudlard fut plus que salvateur. Enfin, j’angoissais quand même à l’idée d’entendre comment ça s’était passé pour lui et j’eus raison. Ses parents n’avaient pas bien prit ses déclarations, mais il n’était pas exclue de la famille. C’était déjà ça, une bonne nouvelle qui prouvait que ce n’était pas si grave non ? Je voulais y croire, même si il était difficile de croire qu’il m’avait entièrement dit la vérité, je préférais lui laisser du temps, ne pas m’imposer dans son esprit déjà assez embrumé comme ça. Me contentant de garder une certaine pudeur, je m’étais toutefois laissé aller à un baiser fugasse sur sa tempe, à une caresse sur sa main, sans jamais le faire devant Damian, pas tout de suite, pas en sachant qu’il avait été difficile pour lui d’accepter.

Au moins les frères semblaient s’être retrouvé et juste pour ça, j’étais prêt à garder mes distances, à respecter l’incompréhension de Damian pour ne pas le provoquer. Keith était bien plus heureux avec lui dans sa vie, je ne voulais pas l’en priver. Heureusement, cette école avait reçu son lot de surprise, entre des fiançailles pour le frère d’Ayden et le départ de Lucifer, nous n’étions clairement pas le coeur des discussion et ça m’allait parfaitement. Je pouvais enfin dire que je l’aimais, mais… Discrètement.

Finissant ma journée de cours, je m’étais donc précipité dans ma chambre pour récupérer ce que j’avais trouvé pour mon directeur de maison avec Keith, j’étais redescendu presque aussi vite pour trouver son étage et m’arrêter épuisé à sa porte pour y toquer et y rentrer quand j’en eu l’autorisation. Reprenant mon souffle en remontant la salle un grand sourire sur les lèvres, je m’arrêtais devant son bureau avant de m’y incliner respectueusement et de relever les yeux vers lui, « Bonsoir ! » soufflais-je avant de lui tendre le gros paquet dans lequel se trouvait un livre de sortilège Coréen, de ce que j’avais compris en le lisant, il était question de plein de sort dont je n’avais jamais entendu parler et qui très clairement d’un autre niveau. Alors bien sûr il devait tout connaitre, mais en plus d’être gros et complet, il était finement illustré, un bel ouvrage qui transpirait la culture Coréen et à l’intérieur du quel il trouverait autant de fiche de lecture que de page étant donné que j’avais tout traduit à Keith qui avait recopié. « C’est pour vous, j’ai eu un peu de mal à me décider, mais vu que vous parlez souvent des écoles que vous avez visités et du fait qu’on apprends beaucoup en voyageant, j’ai pensé qu’un livre de Sortilège venant de mon pays natale pourrait vous faire plaisir ! », bon Papa Pouf était pas vraiment le genre à se plaindre, ou à être exigent, enfin sauf en cours, mais il en faisait beaucoup, alors il méritait quelque chose pour le remercier d’être un peu comme un père pour moi ici. Une ombre bienveillante et protectrice qui rendait la vie ici plus agréable.

« J’ai tout traduit en Anglais, c’est Keith Rowle qui a écrit ! Alors je sais il y a des sorts pour lire les langues étrangères, mais vous vous êtes donné du mal, alors je voulais aussi me donner du mal… Même si j’ai surtout exploité Keith ! » confiais-je dans un rire, « Et ça veut pas dire que vous êtes nul en prof ! Parce qu’un livre de Sortilège à un prof de Sortilège c’est un peu comme offrir un livre de cuisine à un cuisinier, ça peut faire bizarre ! », j’étais déjà bien plus énergique qu’avant les vacances, le repos avait été complet et réparateur un peu car il avait évité le drame avant ça.

Je n’avais jamais prit le temps de dire réellement merci, enfin pas comme il le fallait et là j’avais un peu envie de le prendre dans mes bras car je m’exprimais mieux avec mon corps qu’avec les mots, surtout quand il y en avait bien trop qui voulait sortir à la minute, mais ça serait pas bien vu non ? En vrai je m’en fichais pas mal, mais j’allais peut-être attendre qu’il accepte mon cadeau avant de vouloir faire quoi que ce soit.

ft. Papa Pouf

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« Super ! J’ai fait plusieurs pays ! J’ai même était à Disney c’était cool ! » assurais-je en sautant sur place, « Et vous ? », mes vacances avaient été plus que bonne, pour une raison assez évidente, mais il était préférable que je n’y pense pas ici, ni maintenant, ce n’était ni le lieu, ni l’endroit. Lui tendant le paquet dans lequel trônait son cadeau, j’espérais lui faire plaisir, que ça puisse au moins atteindre ce qu’il avait pu faire pour moi. M’assurant que je n’aurais pas du, ni moi, ni Keith, j’eus toute de même un large sourire lorsqu’il me remercia, le cadeau lui allant droit au coeur ! Bon, il pouvait être poli, mais il ne semblait pas du genre à l’être autant, alors c’était sans doute vrai et c’était le principale. Qu’il ait pu avoir quelque chose pour le remercier, « Je transmettrais ! », soufflais-je dans un premier temps avant d’ajouter, « Mais si je devais ! Enfin non, j’en avais surtout envie ! Vous avez fait beaucoup pour moi et c’est important de dire aux gens qui comptent qu’on les aime. », fronçant légèrement les sourcils, je secouais la tête pour me corriger, « Enfin je vous aime pas genre amour, enfin, si, mais plus comme un père, vous voyez ?! L’aura rassurante qui veille sur les autres et qui est fiable et toujours là. Ouais vraiment comme un père, c’est pour ça que je vous appelle Papa Pouf en privé, mais faut pas le prendre mal, c’est juste la contraction de Papa et Poufsouffle ! ».

Je parlais, bien trop pour mon bien et je fus presque rassuré lorsqu’il finit par me prendre dans ses bras. C’était un câlin ça et c’était ce qu’il méritait derrière mes conneries. Le serrant à mon tour dans mes bras - quoi qu’il fut évident que l’homme était vraiment massif car pas si évident -, je finis par reculer d’un pas alors qu’il m’assurait que je n’avais pas à me sentir redevable, ou obligé d’un truc. Cela dit il était touché et me remerciait réellement. Souriant, je haussais les épaules, « Dans mon monde à moi, on remercie les gens quand ils sont bienveillant, je me sens obligé de rien, c’est normal ! », mais le principale, c’était bien qu’il avait quelque chose qui lui plaisait.

« Si jamais il est bien, je vous donnerais l’adresse pour y aller, il y en avait d’autres, mais je comprenais déjà pas tout dans celui là, alors les autres, j’étais pas toujours sûr qu’on soit encore en sortilège… », ce qui était déjà le cas ici, « Là il y a des trucs sur la météo, je savais même pas que c’était possible ! », assurais-je des étoiles dans les yeux d’avoir eu à lire tout ça sans vraiment le retenir. Mais il y avait eu des trucs de fou, vraiment ! Le genre de chose qu'on avait pas au programme et que j'étais même pas sûr d'avoir déjà vu des choses commes ça dans les livres d'études supérieurs, que ce soit en Aurors ou juste en Sortilège.

ft. Papa Pouf

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Bon, au moins mon incapacité à faire des phrases simples et sans contre sens avait au moins le mérite de le faire rire. Et mieux encore, il aimait bien le surnom de Papa Pouf. Il préférait qu’on l’apprécie, plutôt que l’inverse, ce qui était compréhensible, mais parfois, certaines personnes avaient du mal à considérer un compliment ou un surnom comme tel et ici, ça pouvait être mal venu et mal vécu de recevoir ce genre de signe d’affection. Enfin ce n’était pas son cas, il démontrait à nouveau combien il pouvait être cool et c’était vraiment génial d’avoir un homme comme lui en référent. « Je suis rassuré ! Je vous voyais pas arrogant, mais vous savez, avec un costume et un peu d’autorité, même les plus gentils peuvent prendre le melon ! Enfin je dis pas que c’est votre cas ! », même si c’était évident que ça ne l’était pas.

Le regardant ouvrir le livre, je reconnaissais que de mon côté, j’avais été rapidement dépassé, ce qu’il verrait ce soir, quand il lirait pour se faire un avis. Cela dit il savait déjà que l’école Japonaise était plus avancé, faisant références à certains transferts qui était plus à l’aise que nous. Il avait cela dit une réponse à ça. L’école y était obligatoire dès sept ans, contre onze ici. Ça faisait quatre ans de plus pour apprendre des choses, ce n’était pas négligeable. « Oui j’ai pu remarquer que Jeon Min-Ho était vraiment à l’aise en informulé. », là où moi, j’avais clairement eu du mal et ce n’était pas l’année de différence qui faisait ça, enfin bref. Le niveau semblait effrayant.

Et puis, il souligna que j’avais fini par me reprendre en main et par suivre ses indications après mon accident, ou plutôt, l’effondrement totale de ma vie. M’inclinant légèrement à ses mots, je l’entendais m’autoriser à reprendre des loisirs, mais seulement si je ne me fatiguais pas trop. Il n’hésiterait d’ailleurs pas à chercher ses réponses auprès de Keith… Pourtant c’est bien Keith qui allait le plus m’épuiser… Il m’avait clairement montré de quoi il était capable pendant les vacances et je ne doutais pas qu’il saurait se montrer assidus à ce niveau là… Enfin penser à du sexe devant un professeur alors que ce dernier nous faisait une fleur n’était pas correcte et après une seconde, je finis par sourire et m’incliner un peu plus. « Je vous remercie, je vous promets que je fais attention maintenant, j’ai compris la leçon. », me relevant alors, je pinçais un instant mes lèvre avant de lui demander, « J’aurais le droit de commencer les cours de droit justement ? », oui j’y allais à tâtons, comme un enfant testant les limites d’une situation. « Keith m’aidera à réviser et je sais que c’est une option et que je n’ai pas à m’y mettre la pression ! C’est juste que vu que maintenant je sais ce que je veux faire… Mais je m’entraine plus déjà, je dors bien et j’anticipe plus les programmes ! », bon, c’était surtout des arguments pour avoir l’air un peu plus raisonnable, mais je voulais vraiment commencer le droit.

ft. Papa Pouf

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L’homme était bon, à plus d’un titre, j’avais confiance en lui, en ce qu’il pouvait dire car il l’avait prouvé, il était bon, et c’était parfait ainsi. Je l’admirais, je savais que je pouvais lui faire confiance. Le laissant donc découvrir le livre, je m’étonnais du niveau, de la différence et surtout du fait d’avoir pu le voir de mes yeux en cours avancés. Il confirmait que le Coréen était avancé, mais que l’écart n’était pas si énorme, d’autant que nous n’étions pas en reste à Poudlard. Deux de nos professeurs étaient parmi les meilleurs qu’il puisse y avoir. Je voulais bien y croire, mais c’était surprenant. « Notre prof de Sortilège aussi est pas mal ! » assurais-je dans un sourire franc. « Mais c’est juste surprenant au début. », surtout le coup du patronus. Comment il pouvait faire ?!

Enfin maintenant, j’y arriverais aussi et il était plus vieux, mais j’étais du genre à être facilement impressionnable. J’avais repris le déçu, grâce à lui et j’étais revenu en forme, m’autorisant à reprendre des options si je faisais attention à ma santé, si je ne m’épuisais pas trop. Bon, certes, avec Keith j’avais fini une paire de fois sur le genoux, mais avec la reprise je serais plus calme, mes études d’abords, enfin mes études et sa confiance, car c’était à présent indissociable.

Je pouvais donc reprendre, mais plus d’entrainement avec la prof de défense et si je me sentais mal, je pourrais faire des pause, m’absenter, comme dans son cours. Hochant la tête, je m’inclinais légèrement en signe de remerciement avant de relever la tête pour dire, « Je ferais attention ! J’ai pas envie de revivre ça et un bon Auror est un Auror qui sait évaluer le danger ! », et puis hors de question qu’il reperde son temps avec moi, j’avais assez donné comme ça.

« Oui, c’est surtout depuis que j’ai réussi à redormir, j’ai moins de flash du passé, j’arrive même à regarder du sang sans avoir de mauvaise pensée… Je me suis laissé envahir et je n’ai pas réussi à m’organiser. », un simple grain de sable avait tout déséquilibré, « J’ai du mal à rester inactif aussi, ça n’aide pas toujours. », enfin ce qui me semblait-être de l’inactivité. Je bougeais partout et les seuls passe temps que j’avais et qui étaient calmes impliqués en générale que je sois devant une télé ou un livre, ce qui n’était pas possible, surtout quand ça ne m’épuisait pas assez pour m’endormir le soir. « Je pense trop, c’est horrible parfois, heureusement que je sais me concentrer pour réviser, mais c’est pas toujours le cas en cours, j’ai aucune attention c’est terrible. » déclarais-je dans un rire avant de me pincer les lèvres et d’incliner légèrement la tête en repensant à quelque chose qui pouvait m’impacter plus directement. « J’ai pas osé demander à Athénaïs Wheeler comment allait sa soeur, enfin le professeur Wheeler depuis son… Enfin depuis l’agression… Mais… On a pas de piste sur qui est le responsable ? », même si j’avais la chance de ne pas avoir hérité du sang de ma mère - Enfin pas à mes yeux car je n’avais rien d’elle. - et que je pouvais cacher le fait que je sois pleinement hybride, je n’en restais pas moins une créature qui pouvait être ciblé et… Personne ne pourrait m’atteindre, du moins pas sans finir dans les vapes à cause du sortilège de protection de Keith, pour le reste, j’étais plus entrainé, plus compétent que certains.

« Je sais que je dois pas me surmener et que vous avez déjà dû faire le nécéssaire et Miss Zaïg aussi, mais si jamais, je veux bien aider pour lui apprendre le combat rapprocher, quitte à louper des options. Sa sécurité est plus importante et les option c’est optionnel justement ! », et que la sécurité d’une professeur et le bien être d’une amie était plus important. Tout le monde n’avait pas mes facilités, tout le monde n’avait pas survécu à la mort aussi jeune. Autant aider et lui, il était celui qui serait le plus à même de me dire quoi faire. Je voulais simplement protéger les autres, vieux réfléxe de Poufsouffle sans doute.

ft. Papa Pouf

Ft Mara Yoon & Amos Mancini

Beyond Blood Ties Début Janvier, Salle de Sortilèges, Poudlard Un léger gloussement d’amusement s’échappait de tes lippes quand le jeune Yoon vint à te faire remarquer que tu étais également un bon professeur de Sortilèges. Certes, mais tu restais quelqu’un de modeste et tu estimais que la progression était constante pour chaque individu. La preuve, Merindah t’avait fait découvrir plus en profondeur une magie de guérison. Tu avais trouvé cela très instructif, attestant ainsi que tu n’étais pas omnipotent et qu’il fallait évidemment que tu te renseignes sur d’autres formes de magie. - Tout est une question de pratique et de détermination, Monsieur Yoon. L’assiduité est votre meilleure amie mais pas en dépit de votre santé, celle-ci ne doit pas non plus être négligée. Et oui... Tu te plaisais à lui rappeler que se laisser submerger n’était pas une solution. Par ailleurs, il l’avait finalement bien compris, ce qui te fit un peu plus sourire. Au moins, tu savais que Monsieur Rowle allait être aux aguets. Il ajoutait même qu’un bon Auror se devait d’évaluer le danger, c’était vrai en un sens... Mais peu d’aurors avait la réflexion avant d’agir. La preuve avec la professeure de défense contre les forces du mal... Oh, tu n’allais vraisemblablement pas la louper pour ce qu’elle avait fait... Même si tu ne doutais pas des preuves que tu avais et du témoignage des songes du coréen... Il fallait que tu dresses un dossier solide afin de la faire renvoyer. On ne peut asséner une sentence sans procès, n’est-ce pas ? Restant attentif aux explications du jeune sorcier, tu acquiesçais d’un faible hochement de tête avant de froncer les sourcils. - Ce sera un travail difficile à faire sur vous, mais votre hyperactivité n’est pas une qualité. Ne l’oubliez pas. A force d’user excessivement de votre énergie, vous allez la perdre à des fins inutiles. En d’autres termes, tu lui demandais encore de se reposer un peu et surtout de peser le pour et le contre sur ses actions. Arquant un sourcil, tu pouffais légèrement de rire avant de hausser les épaules. - Oh, votre manque de concentration s’est déjà fait sentir dans vos cours. Mais parfois, le cerveau a besoin de décrocher pour ne pas se laisser déborder. Certes mais cela ne justifiait pas nécessaire qu’il fallait être moins attentif. Par ailleurs, ton regard devint un peu plus intrigué quand il vint à préciser qu’il n’avait pas demandé à Athenais comment allait Erin... Il était inquiet pour sa situation également, puisqu’il avait lui aussi du sang hybride. - Le professeur Wheeler se rétablit. Concernant les pistes du responsable, une enquête est en cours. Même si j’ai été placé en tant que sous-directeur, je n’ai pas plus d’informations que vous sur ce point. Je vous incite toutefois à la vigilence si vous avez des amis dans le même cas que Mademoiselle Wheeler. Ainsi, tu sous-entendais qu’il valait mieux être un peu plus méfiant pendant les sorties... Mais les intentions du coréen étaient pures, tu lui offris un doux sourire avant d’acquiescer. - Concernant Athenais Wheeler, je pense qu’il serait idéal que vous lui rappeliez qu’elle est entourée. Et si vous souhaitez lui apprendre à se battre, c’est tout à votre honneur. Si je ne m’abuse, elle reviendra à Poudlard le 5 février. Après tout en tant que directeur de la maison poufsouffle, tu te devais de connaître les élèves de ta maison. Par ailleurs, tu appréciais de voir qu’il avait des amis sur qui compter véritablement. - Dès que vous avez du temps libre, passez le avec des proches et des personnes qui vous sont précieuses. Si cela vous permet également de décompresser et de vous sentir mieux, n’hésitez pas. Car chaque instant avec les personnes que l’on a choisi, est important... ••• By Aardbei

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Tout était une question de pratique, c’était sans doute plus facile à dire pour un homme comme lui car il était franchement au dessus du lot, mais pour moi, je pouvais rapidement me laisser impressionner. « Je suis assidue ! J’ai toujours le même niveau, enfin je veux dire que je fais pas le yoyo… Vous voyez ce que c’est un yoyo ? » demandais-je en mimant le truc avec mes mains. J’avais tendance à oublier que les sorciers n’avaient pas toujours connaissance du fonctionnement du monde moldu, alors, pour éviter de les perdre, je devais vérifier les choses. Keith était un bon crash test d’ailleurs, quoi qu’à force, il réussissait à me suivre et… Même en Coréen, ça devenait plus difficile de râler sans que cela n’éveille quelque chose en lui. Il était trop parfait lui.

Lui donnant de mes nouvelles, je ne pouvais que noter la progression que j’avais pu avoir avec un peu de repos, un travail loin d’être facile surtout quand on avait un cerveau qui allait dans tous les sens. C’était un travail difficile, car mon hyperactivité n’était pas une activité à mon niveau. Faisant une petite moue, je baissais un instant les yeux alors qu’il ne me disputait même pas vraiment, mais je savais que je dépensais beaucoup plus d’énergie à faire des taches simple justement à cause de ça. « J’ai du mal à me cadrer… Keith y arrive assez bien, mais je sais, je dois pas reposer mes progrès sur quelqu’un. Miss Zaïg arrêtait pas de me le dire. » trouver mes propres leviers pour ne pas en souffrir en cas de départ, en cas de rupture ou d’abandon.

Après j’avais plein de problème de concentration, dans ma tête en fait, et il l’avait déjà remarqué en cours, ce qui me fit tiquer. Je n’aimais pas décevoir, même si c’était évident avec moi, si il l’avait relevé, c’était que j’avais abusé. Cela dit il nuançait, c’était normal de décrocher, « Y’a pas un truc comme quoi sur une heure on est attentif 45 minutes ? », enfin ce n’était pas le sujet, il y avait eu plus grave, comme l’agression d’une prof et si il n’en savait pas plus, je devais faire attention à mes amis dans le même cas.

Concernant mon amis, je devais juste faire ce que je faisais déjà, être là, lui proposer, mais je devais surtout passer du temps avec mes proches, les gens qui me sont précieux. « C’est ce que je fais déjà. C’est important, c’est juste… Pas juste tout ça… », le besoin de justice, un besoin évident pour un Poufsouffle. M’avançant finalement, je le reprenais dans mes bras, un peu par impulsion, pas vraiment car il le fallait en cet instant, « Faites attention à vous aussi. Vous en faites beaucoup et c’est facile de dévier d’une cible pour une autre. Sans vous on serait fragilisé. », assurais-je avant de reculer d’un pas. Un câlin spontané, juste pour un message.  

ft. Papa Pouf

Ft Mara Yoon & Amos Mancini

Beyond Blood Ties Début Janvier, Salle de Sortilèges, Poudlard Alors que tu étais en train de t’assurer qu’il puisse parvenir à suivre ses cours et surtout qu’il ne perde pas cette assiduité, même s’il fallait la tempérer... Puisqu’il était trop souvent dans les extrêmes. Tu arquais un sourcil quand il vint à te questionner sur le fonctionnement d’un “yoyo”. Manquant de prendre un air un peu désabusé, tu soufflais d’amusement avant de secouer la tête. - Vous savez que le yoyo a été inventé, il y a deux milles ans ? Et puis malgré tout, tu avais beau être un sang-pur... Tu restais un homme qui avait énormément voyagé, tu avais conscience des nouvelles technologies moldues, même si tu ne les maitrisais pas toutes. Mais cela t’amusait de voir que le jeune coréen te pensait totalement inculte sur la culture moldue. Inclinant doucement la tête alors qu’il était en train de t’avouer qu’il devait faire des progrès et parvenir à se reposer sur lui-même. Ce qui était une très bonne chose. Même si l’évocation du professeur Zaïg te fit hérisser mentalement les poils. Ouh... Cette incompétente n’allait pas tarder à se faire renvoyer, tu allais faire le nécessaire pour qu’elle ne puisse plus jamais enseigner. Après tout... A quoi t’attendais-tu ? Une ancienne auror qui avait été incapable de faire son travail dans la profession où qu’elle avait exercé pendant des années... pouvait elle vraiment être compétente à apprendre quoi que ce soit ? Difficile d’en juger, tu n’étais pas celui qui avais jugé de ces capacités. Et c’était surtout la colère en toi qui jouais... Il fallait que tu la tempères. Ainsi, tu ne laissais rien paraître. Un gloussement s’échappant de tes lèvres quand le poufsouffle vint à parler d’un semblant d’études, tu secouais la tête en te montrant bien moins clément. - Et non... C’est plutôt l’inverse. La plupart des gens sont attentifs quinze minutes consécutives et non l’inverse... Mais c’est ainsi. On ne peut rien y faire. Par ailleurs, le sujet vint à dévier sur l’agression d’Erin et le potentiel danger qu’encouraient les hybrides. Une réalité qui ne pouvait pas être démentie. Et le sentiment d’impuissance ou d’injustice du jeune sorcier était parfaitement justifié. - Je suis d’accord, mais nous ne pouvons que nous armer de patience. Dites-vous que tant que vous êtes au sein de l’école, vous êtes en sécurité. Finalement... Tu le vis s’avancer et tu sus directement ce qui allait suivre. Le laissant donc venir t’étreindre, tu eus un sourire en tapotant gentiment son omoplate d’un geste paternel, puis tu acquiesçais d’un hochement de tête. - Ne vous inquiétez pas pour moi, je sais couvrir mes arrières et mes avants. Souciez-vous plutôt de votre bien-être. Sachez qu’il me préoccupe davantage. Si vous voulez m’ôter un poids de la poitrine, remettez-vous de vos blessures pleinement et soyez épanoui dans votre vie personnelle comme dans votre vie étudiante. Et le sourire qui suivit, était la preuve irréfutable de ta sincérité. ••• By Aardbei

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Si il avait fallu une photo d’archive pour définir à quoi ressemblait la stupidité, c’était mon visage qu’on aurait prit à cet instant. « Je suis juste débile, mais je m’y perds à jongler avec 46 mondes moi, l’Europe Moldu, l’Asie Moldu, l’école, les sang purs, venez on décide pas que c’est plus simple de penser pareil ?! », pestais-je à moitié. J’étais pas le plus logique, ni le plus concentré. La preuve étant que je n’étais même pas capable de suivre son cours sans décrocher et le pire c’était que visiblement, c’était plus de l’ordre d’un quart d’heure de concentration contre quarante cinq de divagation. Ok, il devait donc souvent voir le néant dans le regard des gens. Pas facile comme profession, il était vraiment patient pour faire ça. « Mais c’est pas frustrant ? » demandais-je avant de finalement m’inquiéter de ce qui se passait à l’école.

Il n’y avait rien à faire et c’était frustrant. Je n’étais pas patient, pas sur ça. J’avais l’impression qu’il me demandait l’impossible, qu’attendre serait une torture, surtout en ne sachant pas si les autres étaient en danger. Ça serait plus simple si tout le monde pensait pareil, enfin pas vraiment, mais si tout le monde avait une vision moins extrême de la vie, il serait plus facile de s’entendre.

Une sécurité relative à l’école … Il… Bon, j’avais besoin de lui faire un câlin là, c’était la seule réponse que je pouvais avoir, qu’il était acceptable de faire à ce genre d’homme. Il en avait assez vu, assez fait, il avait peut-être besoin d’un peu de reconnaissance. Enfin besoin, non, mais j’avais besoin de lui faire voir ça, j’avais besoin de le remercier. Je ne devais donc pas m’inquiéter pour lui, je devais me soucier de moi car mon bien être le préoccupait autant que lui-même. Si je voulais le soulager, je devais entièrement me remettre, je devais être épanoui. Reculant je lui offrais un large sourire, rayonnant, trahissant combien j’étais loin d’être contre ça. « J’y travaille, je suis pas seul et j’en ai conscience maintenant. », j’avais réussi à maintenir les gens important loin de moi, mais c’était fini.

« Même si il faut me le répéter souvent, je percute quand même, j’ai fait plus de mal en m’abandonnant, donc soyez certain que ça sera du passé. », j’avais bien sûr des épreuves à traverser encore, mais rien qui ne pourrait réellement me freiner, j’avais été remis sur les rails.

ft. Papa Pouf

Ft Mara Yoon & Amos Mancini

Beyond Blood Ties Début Janvier, Salle de Sortilèges, Poudlard L’entendre pester et voir son visage un peu déconfit par sa bêtise te fit légèrement glousser. Il faut dire que tu comprenais que cela faisait énormément d’informations à assimiler. Pour un jeune homme qui avait vécu dans un pays différent avec une culture différente, mais aussi dans deux mondes complètement opposés. Cela faisait bien des choses à apprendre et surtout être capable de les différencier pleinement. Il était encore jeune, il avait le temps pour parvenir à ses fins. Quand il vint à te questionner sur une potentielle frustration concernant le manque d’attention de la plupart des étudiants, cela te fit hausser doucement les épaules. - Non, on finit par s’y faire. Mais l’attention peut être stimulée. C’est pour cela qu’il est mieux de faire intervenir les élèves pour les sortir de l’aspect soporifique d’un cours. C’est toute une méthode, mais ça... On ne l’apprend pas véritablement aux enseignants, il faut seulement savoir s’adapter. Tout est une question de pédagogie. Intérieurement, tu vins à te demander si tu ne l’avais pas perdu en chemin avec cette réponse, mais cela t’amusait bien malgré tout. Pour ta part, tu n’avais jamais manqué de patience et de pragmatisme. Ainsi, cela ne t’avait jamais vraiment affecté. C’était triste à dire, mais si malgré tes efforts, certains élèves préféraient ne pas être attentifs un minimum, tu ne pouvais plus rien pour eux. Le principe même des études était d’avoir un certain investissement, mais aussi une bonne détermination. Et sur tes paroles rassurantes, tu eus le droit à un autre câlin. C’était assez appréciable de voir que tu avais de l’importance pour l’étudiant, ou bien était-il simplement trop tactile, ce qui t’aurait étonné également mais... Au moins, il se sentait assez à l’aise avec toi pour se montrer aussi câlin. Posant ta main sur son dos, tu souriais grandement avant de le laisser se détacher de toi. - Comptez sur moi pour vous le répéter à foison. Je peux être particulièrement buté si l’on m’en donne l’occasion. Et croyez le ou non mais je ne manque pas de détermination. Et j’espère sincèrement que tout ceci est derrière vous. Vous méritez le meilleur, Monsieur Yoon. N’en doutez pas un instant, je ferais mon possible pour vous aider à atteindre votre objectif. Qui était de devenir auror. Après tout, il fallait de l’ambition et surtout un but à se fixer. Il l’avait et il connaissait ses limites désormais. Le plus dur pour lui allait être de parvenir à se tempérer pour ne plus s’oublier. Mais intérieurement, tu savais qu’il en était capable. Il s’était juste trompé de guide, maintenant... Il ne pouvait que briller. ••• By Aardbei

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J’avais posé une question complexe, j’avais eu une réponse tout autant. L’attention pouvait être stimulé, il fallait faire intervenir les élèves pour les sortir de leurs trans. Il fallait s’adapter, trouver la bonne pédagogie, « C’est pour ça que souvent, on nous demande ce qu’on sait, même si c’est évident ? », car clairement parfois je me demandais vraiment pourquoi ralentir dans le cours pour ça.

Et puis, avec les temps qui courent, il fallait faire attention, prendre soin des autres, et de lui aussi. Même si pour lui c’était de toute évidence ses élèves qui étaient prioritaire, il n’en restait pas moins qu’il fallait aussi penser à comment il pouvait vivre les choses.

Je pouvais déjà l’aider en prenant de soin de moi et ça, il était prêt à le répéter autant que possible. Il était buté et déterminé. Souriant en l’entendant me dire que je méritais le meilleur, il insistait sur le fait qu’il ferais tout son possible pour m’aider à atteindre mes objectifs. M’inclinant respectueusement, mais aussi pour le remercier, je me redressais, un sourire évident sur le visage, « Alors je suis assuré d’être un jour Auror ! », bien évidemment que ça ne se limiterait pas à ça, mais ça m’amusait de prendre un raccourcis pour lui faire comprendre que j’avais saisi le message.

« Mais j’avais pas de doute sur votre détermination, vous êtes Directeur des Poufsouffles, c’est dans notre ADN d’être persévérant ! », pour ça qu’on pouvait autant défendre quelqu’un que s’enfoncer dans le mauvais chemin. On ne reculait pas. « Par contre, j’ai un rapport à faire à quelqu’un avant le repas, Keith sera content que ça vous plaise ! » et puis je devais essayé de l’attraper avant qu’on mange car je ne voulais pas empiéter sur Damian. Reculant d’un pas, je m’inclinais à nouveau, « Merci d’être un super Papa Pouf ! » me redressant avant de lui faire un clin d’oeil, je m’éclipsais rapidement, courant jusqu’à retrouver Keith.

ft. Papa Pouf