Chronologie
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Matthew Gimhae
Etudiant
Onglet 1
Age : 23
Profession/Niveau : 2ère année de Master en Botanique
Race : Humain
Statut : Sang Pur
Baguette : Noisetier, Plume d’oiseau tonnerre, 33,5 cm, normal et flexible.
Patronus : Renard
Epouvantard : Une tornade destructrice
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#4753 - Mer 14 Déc - 21:24
A moment out of time ☽ • ☾ Riche et puissant. Une réalité que je connaissais, mais dont je me fichais pas mal en réalité. Aucun de nous n’avions été élevé de cette façon. Aucun de nous avions été forgé dans ce statut, dans cette arrogance. Nous étions puissant, mais rien ne nous était dû. « Ne dis jamais à mon frère qu’il est puissant, ça risquerait de lui plaire… », non, en réalité Ayden était bien au dessus de ça, c’est moi qui avait pu ressentir de la jalousie, lui, non. Cela dit, c’était resté terriblement sain dans le temps. Devenant un sujet de taquinerie, plus qu’une frustration. « Il faut qu’on trouve un malheureux qui veuille te draguer pour ça. », soufflais-je quant à lui apprendre comment évacuer une personne sans prendre trop de risque. Je devais la rassurer, lui prouver que je ferais face, mais aussi lui éviter de prendre des décisions qui n’avaient aucun sens. Elle me connaissait, mais son père était imprévisible et malgré ça, elle voulait pouvoir, vivre une vie normal. Elle voulait pouvoir être comme ça avec moi à Poudlard. Ça changeait les choses, ce n’était pas que pour moi, c’était aussi pour nous, même si je risquais en effet d’accuser quelques regards en biais, notamment Victoire à qui je n’avais rien dit. Mais ça n’avait pas d’importance et pour cette dernière elle finirait par me comprendre, par saisir pourquoi je faisais ça. Enfin pourquoi j’avais fait ça. « Si c’est aussi pour toi que tu le fais, alors ok, mais moi je m’adapterais à toi. », lui assurais-je une nouvelle fois. Je m’assumais, j’assumais mes choix. Le cacher ne serait pas un problème pour moi. Et puis elle me remercia, à nouveau. Démontrant une nouvelle fois qu’en effet, je n’avais pas idée du poids de ses mots. Regardant autour de moi quand elle souligna le fait d’être perdu, je haussais les épaules, m’en fichant pas mal au final, « On va visiter au moins. », ce n’était pas grave, ça le serait jamais. « Tu sais, je suis pas le seul que tu dois remercier. J’aurais pas pu me mettre avec toi sans toi, alors ok, mais sois aussi bienveillante avec toi, j’ai fait qu’une partie du chemin, tu as acceptais de faire l’autre. », ajoutais-je en me penchant sur elle, sur ses lèvres. L’embrassant avec amour, mais retenu en raison du lieu ou nous étions, je serrais ses doigts entre les miens avant de proposer, « Tu veux un chocolat pour te réchauffer ? », il devait bien y en avoir, par cette chaleur, ou absence de chaleur, ça devait battre son plein. « N’anticipe pas la fin du monde. Vis les choses au jour le jour. Ca sera le plus rassurant, le moins angoissant. Une étapes après l’autre. Pour le moment tout va bien et le jour où ça n’irait plus… On trouvera une solution et ça ira à nouveau bien. », mais il fallait qu’elle accepte, qu’elle avance dans un terrain plus doux, bien bienveillant avec elle. « Ne pas penser au futur ce n’est pas l’ignorer, mais juste éviter de le provoquer. », elle devait avoir confiance. ☽ • ☾ ft. Heather_________________ |
Heather Gimhae
Etudiante
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#4760 - Mer 14 Déc - 22:31
A moment out of time Esquissant un sourire à sa remarque, j’acquiesçai avec un amusement que je ne feignais pas. A vrai dire, même sans prendre cela à la plaisanterie, je n’étais certainement pas le genre de personne à aller faire ce genre de compliments à tout va. Habituellement peu avare en ceux-ci, j’étais peut-être même bien plus dure que douce dans ces cas-ci. Et en parlant de dure, d’ailleurs, l’idée me fit sourire, presque rire. Trouver un malheureux qui veuille me draguer pour la simple illustration de ce geste qui m’avait ô combien amusé, était une idée… Que je ne mettrais certainement pas à l’œuvre. Pas que j’avais le moindre sentiment, la moindre empathie avec le malheureux, non. Loin de là. Mais une chose me semblait particulièrement difficile à mettre en place. - Tu es quand même beaucoup plus grand que moi. Notai-je. Je doute pouvoir attraper le nez de qui que ce soit du haut de mon mètre soixante. Un problème de taille, donc, qui pourtant m’amusait. Peu complexée par cette taille pourtant en dessous de la moyenne, je ne voyais là qu’un moyen de le laisser faire, encore et encore, comme un jeu amusant que je pouvais entrapercevoir alors. Un jeu que je n’irais pour autant certainement pas provoquer, évidemment. Esquissant un sourire alors que Matt, à nouveau, me semblait me porter une attention que je ne méritais qu’à peine, je soupirai doucement, hochant doucement la tête. Non. Je ne faisais pas cela que pour lui et il serait mentir que de dire le contraire. Je faisais ça pour nous mais aussi et surtout pour moi. Cela pouvait paraître égoïste, je l’accordais et je l’admettais, d’ailleurs, volontiers. C’était égoïste. Je voulais Matthew. Entièrement et n’importe quand. Poudlard, donc, compris. Alors… Il n’y avait, pour cela, qu’une seule façon d’opérer. Être ensemble. Contre vents et marrées. - Et je m’adapterais aussi à ce que tu veux. Notai-je néanmoins, mon égoïsme même ayant ses limites. Si un jour ça devient trop pour toi, s’il y a trop de remarques, de regards ou si même ma façon d’être ne te conviens plus. On arrêtera ou on reverra le fait de ne plus se cacher, d’accord ? Il me semblait en tout point important de noter cela. Je voulais qu’il se sente libre. Autant qu’il me faisait le sentir, je voulais qu’il ne se sente jamais enfermé par ma présence. Et c’est d’ailleurs, notamment, pour cette liberté, que je vins le remercier à nouveau. Il y avait tant de choses pour lesquelles je voulais le remercier que je doutais pouvoir le faire en une ou deux fois, malheureusement. Mais avant de le faire une troisième fois… Ce fut notre égarement que je ne pus que noter. Un égarement qu’il prit par-dessus la jambe, comme bien des choses, venant contraster drastiquement avec ma propre façon de faire. Poussée au contrôle extrême à la perfection et à l’autocritique constante, je n’étais certainement pas la personne la plus détendue. Un simple égarement pouvait littéralement m’angoisser. Bien sûr n’allais-je pas faire de crise de panique pour cette simple chose, d’ailleurs n’en avais-je jamais fait. Mais je n’aimais pas ne pas savoir où j’allais mettre les pieds. Ainsi les mots de Matt vinrent résonner en moi, me faisant froncer les sourcils alors que ses lèvres se posaient sur les miennes. Répondant avec la même tendresse à son baiser, je soufflai alors, acquiesçant à son idée de chocolat chaud, avant de partir en quête de ce dernier. Ne pas anticiper la fin du monde. Ce conseil pouvait paraitre simple, presque bateau mais il était terriblement compliqué à mon sens. Ainsi, alors que je poussai la porte d’un salon de thé, j’haussai doucement les épaules. - Ne pas penser au futur… C’est un peu comme si tu me demandais de ne pas vivre dans le passé. L’exemple était choisi de manière tout à fait consciente. Le passé autant que le futur faisaient partie de moi, bien plus que le présent. Elevée dans une adoration du passé et cela dans le but de nous créer un futur plus convenable encore que ce que nous avions, l’idée même de ne pas penser au futur me paraissait impossible. Les chocolats chauds commandés et payés, je m’installai près de Matt à une table, observant les moldus qui défilaient autour de nous. - Imagine. Soufflai-je alors. Si je n’anticipe pas le pire, ce qu’il pourrait arriver… Comment est-ce que je pourrais m’y préparer ? Si… Je ne sais pas… Si tu savais qu’une guerre avec ces gens qui sont autour de nous risquait d’éclater. Toi, est-ce que tu vivrais au jour le jour et tu continuerais donc à profiter de ta boisson ou est-ce que tu anticiperais cette guerre en allant leur parler ? L’avenir est angoissant. Admis-je néanmoins. Très angoissant. Mais en fait, je crois que le présent l’est beaucoup plus. Parce que vivre dans le présent, c’est ne pas se préparer à ce qu’il pourrait arriver et savoir que l’on risque de tout perdre sans pouvoir rien n’y faire. Ma main libre se glissant dans celle de Matt, je bus une gorgée de chocolat en soupirant d’aise. En un sens, j’admire ta capacité à ne pas te focaliser sur l’avenir et ce qu’il pourrait arriver de pire. Tu dois avoir une capacité d’adaptation que je n’ai pas. Mais ça ne te fait pas peur ? D’être pris au dépourvu je veux dire. Tu n’as pas peur, d’un jour, ne pas pouvoir trouver de solution parce que ça sera trop tard ? « Trop tard ». C’était là pas plus grande peur. Que tout soit « trop tard » sans que je n’aie pu ni l’anticiper ni même le prévoir. Prête à entendre, comme à mon habitude, ses arguments, les miens étaient néanmoins posés et clairs. Le présent était effrayant, plus que l’avenir et ignorer l’avenir était, à mon sens, encore plus effrayant que le reste… - Pire, continuai-je. Est-ce que tu n'as pas peur de regretter lorsque ça sera trop tard. De t'en vouloir et de ne plus t'en sortir ? Ou que d'autres t'en veuilles ? Ta famille par exemple... _________________ Heather Gaunt-Gimhae Your dynasty is over, I'm no emperor, but the crown is mine. I'm in charge and you didn't know. I'm winning and you missed it. Now you come begging. A kingdom needs a queen. • • • Aardbei |
Matthew Gimhae
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#4797 - Jeu 15 Déc - 19:06
A moment out of time ☽ • ☾ Qu’elle ne se sous estime pas, elle avait bien des moyens de faire reculer un homme, « Sinon une main sur l’entre jambe et tu serres, en générale on va te suivre sagement et pas faire de mouvement brusque… », soufflais-je avant de glisser sur un sujet plus sombre, enfin plus incertain. Je pouvais m’adapter, ce n’était peut-être pas dans mes habitudes, mais je pouvais le faire. D’ici là, ce n’était pas un soucis, « Ok. », inutile de débattre, elle avait entendu ma version des choses, ma version de cet avenir, insister ne serait que rendre ce futur possible et nous n’y étions pas. Elle devait penser au présent.
Nous installant dans un salon de thé, elle avouais avoir du mal à ne pas penser au futur, car c’était comme ne pas penser au passé. Expliquant alors sa façon de voir les choses, les raisons qu’elle avait de penser à ça, elle me demandait finalement si je ne saisirais pas l’opportunité d’éviter un drame. De ne pas être prit de cours, de perdre. « Une personne n’a jamais pu éviter un drame et si elle y arrive, c’est que la situation n’aurait pas été trop catastrophique. », commençais-je en jouant avec la tasse du chocolat, je continuais. « Je me prépare en m’acceptant, en acceptant aussi d’avoir des démons. Je sais me défendre et je sais aussi que je ne suis pas seul. Attendre que ça arrive, préparer un plan, sincèrement, je ne pourrais pas. Je ne vis pas comme ça, sinon à quel moment tu veux profiter de ce qui se passe devant toi ? », portant un regard bienveillant, je faisais un constat simple, « Le temps qu’on prendra à réfléchir comme ton père, à savoir ce qu’il pourrait faire, c’est du temps qu’on ne passera pas à se découvrir, à se créer des souvenirs. Ton père sera un poids, quoi qu’il arrive. La seule chose qui peut s’opposer à lui dans la balances, c’est le nombre de moment joyeux qu’on aura vécu ensemble. Rapidement, ce qu’il pourra faire n’aura plus la même valeur si en face il y a une preuve indéfectible de notre solidité, de notre complicité. », j’étais certain de moi sur ce point. « Ton père est un danger, je ne le nie pas, je n’oublie pas non plus qu’il faille le prendre avec des pincettes, mais il y a combien de scénario à anticiper ? À penser ? Une seule personne à levé la main sur ma belle soeur et j’ai déjà eu des milliers de plan en tête pour la détruire. Tous se plaçant en dominos pour qu’aucune échappatoire soit possible. », et j’étais arrivé à mes fins, « Il y a une chose que je ne ferais pas, c’est lui donner la moindre emprise sur notre couple et si je veux bien en parler avec toi si ça peut te faire du bien, je ne lancerais jamais le sujet. Il n’a pas le poids de me faire changer d’avis. Ce n’est qu’un homme, il ne m’est pas supérieur. », pas avec un tel comportement. Concernant ce que je pourrais regretter ? « Je ne fais rien sans le vouloir. Difficile de regretter quelque chose que tu assumes. Les regrets sont là que si tu doutes. Et je ne doute jamais de moi, de mes décisions. », soufflant dans un sourire, « Les Gryffondor ne sont pas du genre à douter d’eux. », apportant un peu de légèreté, je ne voulais pas qu’elle sombre, je voulais qu’elle prenne confiance. « De quoi as-tu réellement peur ? Et si la réponse implique une personne autre que toi, rappelles toi juste que tu seras la seule à être toujours la pour toi. Alors autant essayer de te rendre heureuse avant de t’occuper des autres. », même si je savais qu’avec elle ça serait difficile. ☽ • ☾ ft. Heather_________________ |
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#4801 - Jeu 15 Déc - 20:41
A moment out of time Il n’avait pas tort. Une main sur l’entrejambe était souvent la solution la plus efficace face à un homme. De n’importe quel âge. Je me souvenais l’avoir démontré du haut de mes treize ans lorsqu’un dénommé Liam Roberts avait tenté de me prendre la main. Enfin… Ce n’était pas la main que j’y avais mis mes mon genou. Ce qui revenait un tant soit peu au même avec un poil plus de violence « seulement ». Mais plus que le passé, quel qu’il soit et plus que l’avenir, Matthew semblait vouloir me faire comprendre une chose précise. Une chose que je ne comprenais pas ou plutôt que j’admettais sans pouvoir le mettre en œuvre. Comment ne pouvions-nous pas penser à l’avenir… Comment ne pouvions-nous pas le craindre ou imaginer le pire pour nous y préparer ? Si une catastrophe se préparait, que ferions-nous, alors ? Sa réponse fut claire. Nous ne pourrions pas nous préparer à l’avenir dramatique si ce dernier l’était réellement. Savoir se défendre était une chose, une chose importante, d’ailleurs, certes. Mais à quoi bon savoir se défendre lorsque l’on ne savait pas ce qui pouvait arriver ? Baissant les yeux sur mon chocolat, je réfléchis alors à sa question. A vrai dire, je devais admettre ne pas être la personne la plus ancrée dans le présent. Trop habituée à entendre parler du passé et de l’avenir, le présent n’était pour moi que le moyen d’arriver à ce qui devait être, et non une fin en soi. - Et tu penses que notre affection mutuelle, notre attachement et nos souvenirs suffiront à faire face ? Demandai-je alors. Mon père… Soupirant, je secouai la tête. Ce n’est pas vraiment mon père qui me fait peur. Enfin… Si. Riant doucement, nerveusement, je secouai la tête. Si, je peux pas dire le contraire. Et j’entend vraiment qu’il est complétement impossible de prédire l’avenir précisément, qu’on pourra jamais se préparer réellement à ce qui arrivera. Et je sais aussi que quoique j’imagine, c’est jamais exactement ce qu’il se passe. Mais… C’est pas mon père que je crains le plus dans ce cas. C’est ce qu’il y a autour. Et toi avec. Cela ne voulait pas dire que je le craignais. Pas exactement. Cela voulait dire que de ne pas imaginer l’avenir, de ne pas me rassurer quant à ce qu’il pourrait se passer ou de ne pas me préparer au pire me faisait peur. Se concentrer dans le présent voulait signifier que tout pouvait arriver. Le bon comme le mauvais, le joyeux comme le triste. Et si je savais facilement faire face aux bons événements… Comment réagirai-je, comme men contrôlerai-je face à un événement malheureux et surtout imprévu ? Toute ma vie avait été tournée vers le contrôle constant, la modération et un lissage presque malheureux de ce qui faisait de moi ce que j’étais. Alors comment risquer de perdre ce contrôle sans peur ? - Enfin… Expliquai-je néanmoins. J’ai pas peur de toi. J’ai peur de ce qu’il pourrait se passer. De ce qu’il pourrait arriver de mal. Ce n’était peut-être pas aussi simple, à vrai dire, mais je tentais, malgré tout, de l’expliquer comme je le pouvais. - Parler de mon père m’intéresse pas vraiment. A vrai dire ça m’angoisse plus qu’autre chose, admis-je en soupirant. Mais d’un autre côté, ne pas en parler m’angoisse aussi parce qu’il fait partie de ce tout, de cette satanée épée dont j’ai l’habitude, c’est pas le problème mais que j’ai l’impression de voir encore plus depuis que j’ai envie d’être avec toi. Mais parler de lui, en tant que tel… ça changera rien. Il restera un poids de toutes façons. C’était malheureusement un fait immuable, un fait dont j’avais déjà réfléchi, dont j’avais testé les limites et dont je connaissais les risques. Mais est-ce que cela m’arrêterait ? Evidemment que non. Plus maintenant. Esquissant un sourire à sa remarque, j’arquai un sourcil avec un léger amusement. Vrai. C’était un Gryffondor. Comme je les détestais. - Et c’est pour ça que j’ai tendance à vous mépriser. Plaisantai-je à mi-voix. Je savais que j’aurais dû choisir un Serpentard. Ou pas. Les Serpentards auraient sans doute eu d’autres défauts bien plus importants et que je n’aurais pas pu supporter. A moins que ça ne soit plus Lui que la maison… Mais c’était une tout autre histoire. Sa question, elle, vint me faire réfléchir. De quoi avais-je réellement peur… - Ta question est pas si facile. Soufflai-je en riant légèrement. Surtout avec ton indication. J’avais peur de pas mal de choses. J’admettais. Des choses dont je ne parlais pas, jouant le plus souvent à ce que beaucoup appelaient la « biatch » de Poudlard. Oh qu’ils se détrompent. J’étais bien au courant de ce que beaucoup disaient. Mais ça m’allait. Parfaitement. - C’est acceptable si je dis « de moi » ? Demandai-je alors dans un léger sourire. Vingt trois ans de contrôle absolu sur moi-même, c’est comme fermé la porte d’une pièce et ne plus la rouvrir pendant cent ans. On sait pas vraiment ce qu’on trouve de l’autre côté passé ce temps. Et si ça se trouve tout a pourri. Mais et toi, alors, tu as peur de quelque chose ? Si c’était là un ton d’amusement, accompagné d’un sourire du même type, je n’en étais pas moins sérieuse pour autant. Et si je ne me contrôlais pas ? Si je faisais un faux pas, un jour, quand il ne faudrait pas le faire ? Si… Si je brisais tout ce qui m’entourait pour une simple exclamation de trop ? Pour ne pas avoir prévu la chose. - Mais en un sens, repris-je néanmoins. Tu peux pas dire que je ne vis pas le présent. Si c’était réellement le cas. Est-ce que tu crois qu’on serait là, assis dans ce café, entouré de tous ces Moldus ? Soufflai-je doucement avant de me tourner vers lui. Et est-ce que je ferais ça ? M’approchant de ses lèvres, particulièrement chastement, je déposai un baiser sur ces dernières, souriante, sûre de moi. - Et si je ne profitais pas du présent, je n’apprécierais pas toutes ces conversations qu’on peut avoir. D’ailleurs… Je dois admettre que tu modifies légèrement la vision que j’avais des Gryffondor. Vous avez visiblement plus de conversation, d’intelligence et de maturité que je l’imaginais. Plaisantai-je alors en reprenant une place correcte, mon chocolat entre mes mains. _________________ Heather Gaunt-Gimhae Your dynasty is over, I'm no emperor, but the crown is mine. I'm in charge and you didn't know. I'm winning and you missed it. Now you come begging. A kingdom needs a queen. • • • Aardbei |
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#4818 - Jeu 15 Déc - 23:26
A moment out of time ☽ • ☾ « Il y a deux réponses, la mienne et la réalité. Moi j’aimerais que ça suffise, mais je ne me berce pas d’illusion, la réalité c’est qu’on ne saura pas. », ça aussi on ne pouvait pas le prédire. On pouvait juste laisser les choses venir comme elles sont. Elle n’avait cela dit pas réellement peur de son père. Elle avait peur de l’incertitude qu’il pouvait provoquer. De ce qu’il pourrait arriver avec moi dans un sens. Et elle avait besoin de parler de son père tout en ne pouvant pas. Elle avait grandit ainsi, elle l’avait toujours subit. Souriant à ses mots, j’haussais un sourcils avant de souffler, « On ne juge pas un livre à sa couverture. Ca devrait parler à la Serdaigle en toi. ». Mais maintenant, je voulais surtout savoir de quoi elle avait peur, réellement. Et aucune réponse en rapport avec le fait de plaire aux autres. La réponse évidente fut alors d’elle, du fait qu’elle se soit contrôlé durant tant d’année. Elle n’avait aucune idée de ce qu’elle serait, de si elle était encore capable de quelque chose. Repoussant sa question un instant, je préférais me concentrer sur ses réponse. « Tu sais ce que ça fait de vivre avec une épée au dessus de toi, tu sais ce que ça fait de te contrôler. Mais est-ce que ça te donne envie de continuer ainsi ? », en ayant connu ça autant de temps, se voyait-elle continuer ainsi ? « Je n’ai pas de peur propre à moi, ce soit les décisions des autres qui pourrait me faire vriller. J’ai confiance en ma capacité à prendre de bonne décision, à mener à bien mes projets et à trouver des solutions. La mort sera une finalité pour tous, la maladie une fatalité, le malheur impossible car j’ai confiance en ma capacité à rebondir. La mort de mes proches en revanche, ça serait différent. », mais ce n’était pas me définir par rapport à eux. Il s’agissait d’une fatalité qui ne pourrait pas m’échapper. Portant ma tasses à mes lèvres, je bus une gorgée avant de l’entendre reprendre, affirmer qu’elle vivait dans le présent, la preuve, elle était ici et… Elle m’embrassa. C’était en effet une bonne preuve de vie au présent. Riant à sa dernière remarque, je pouvais lui concéder. « Tout le monde n’a pas réellement ce recule dans ma maison, je dois le reconnaitre. », j’avais même assez d’exemple contraire à lui exposer, mais j’allais éviter. « Et je reconnais qu’il y a du progrès, mais tu apprendras avec le temps. Ce n’est pas quelque chose facile à faire une une fois. Surtout pas après autant de temps à ne pas le faire. », mais j’étais là pour ça. « À la fin de l’année, tu auras déjà un bon exemple de comment vivre au jour le jour, tu pourras décider si c’est quelque chose que tu veux continuer, ou si tu veux basculer du côté Gryffondor. », je ne la pressais sur rien, je repoussais encore une fois les exigences, car je n’en avais aucune pour elle, aucune à son sujet. Je voulais simplement qu’elle apprenne à vivre, la façon qu’elle aurait de le faire ne regarderait qu’elle. ☽ • ☾ ft. Heather_________________ |
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#4860 - Ven 16 Déc - 23:32
A moment out of time - Tu sais où appuyer pour me parler. Plaisantai-je simplement. Oh oui. C’était une chose que j’avais bien rapidement compris à son contact : la couverture ne faisait pas le livre. Il était l’un des plus beaux exemples de cette expression. A tout point de vue. La question qui suivit fut plus difficile que de parler des différends que je pouvais avoir avec les Gryffondor. De quoi avais-je réellement peur sans prendre les autres en compte. En d’autres termes, avais-je peur de quelque chose m’étant inhérent ? Hé bien… Oui. Contre tout ce que je pouvais démontrer au collège, je craignais bien des choses dont, tout simplement, « moi ». Arquant un sourcil alors qu’il éludait ma dernière question, je me mis ainsi à réfléchir. Avais-je envie de continuer ainsi ? Si je devais être honnête, je n’y avais jamais réfléchi. Il y avait un gouffre entre savoir ce que cela faisait et s’en rendre véritablement compte. Moi… Je le savais, oui, mais jusque-là, je ne m’en étais pas réellement rendu compte, vivant comme s’il s’agissait là du naturel. - J’ai envie de connaître autre chose. Soufflai-je alors dans la plus grande sincérité. Mais « continuer ainsi »… C’est pas une question d’en avoir envie ou pas. Je connais rien d’autre alors… C’est un peu comme si c’était la seule chose qui existait. Qui existait ne serait ce que pour moi vu que je suis certainement pas assez idiote pour penser que tout le monde a la même vie que moi. Alors en un sens, oui. Cela revenait au fait que je ne voulais pas continuer de la sorte. Mais ce n’était pas non plus l’entière vérité. Il y avait plus que ça. Beaucoup plus. Ou moins, selon la façon de voir les choses. Mais dans tous les cas, l’habitude que j’avais prise durant désormais vingt trois ans était telle que j’avais, effectivement, l’envie de voir autre chose. Il m’en avait donné un aperçu trop grand pour que cela ne soit pas le cas. Et enfin répondit-il à ma question. Matthew était une personne sûre d’elle, apaisante, devrais-je dire, par ce fait. Cela faisait partie des nombreuses qualités que je pouvais lui trouver. Il ne m’était donc pas réellement étonnant de ne pas le voir réellement douter de lui mais bien d’une chose plus particulière. Une chose à laquelle je n’avais jamais été confrontée et qui me paraissait, ainsi, particulièrement éloignée de moi. - La mort d’un proche… Répétai-je. Qu’est ce qui te fait peur dans la mort de l’autre ? Demandai-je alors doucement, glissant ma main sur son genou comme dans un geste de soutien face à cette question que je savais difficile malgré tout. Est-ce que… Est-ce que tu as connu ça ? Perdre quelqu’un je veux dire. Et… Dans tous les cas, soufflai-je doucement. Même si tu seras toujours le seul à être là pour toi… Si ça devait arriver, tu serais pas seul. Outre ta famille, bien sûr. Mais… Tu serais pas seul du tout. Parce que j’avais envie d’être là. Dans les bons comme dans les mauvais moments, je voulais être avec lui et le soutenir, quelle que soit la raison pour laquelle il en aurait besoin, quel que soit le temps ça durerait, je voulais être là pour lui. Et cela passait par apprendre à vivre à ses côtés. Dans le présent. Chose que je faisais, que j’essayais de faire tout du moins, quoiqu’il puisse en dire et comme je tentai de le lui prouver en quelques mots et surtout ce geste bien particulier qui me plaisait toujours autant. - Effectivement. Acquiesçai-je dès lors que j’eus retrouvé ma place de manière correcte. Quoique je continue à penser que la grande majorité de ta maison n’a aucun recul. Plaisantai-je néanmoins avant d’esquisser un sourire. J’espère que tu auras la patience de m’apprendre, dans ce cas. Visiblement, t’es un assez bon professeur pour que j’aie envie d’être attentive. Mais voilà que je plissai les yeux. Il n’avait pas tort sur un point, certes, la fin d’année allait être déterminante en cela mais… Me mettant à rire, plus sincèrement, je le toisai alors faussement, en croisant les bras. - Parce que tu imagines que parce que tu es sexy, plutôt gentil et un brin intelligent je pourrais potentiellement basculer côté Gryffondor ? Prenant un air faussement outré, j’attrapai sa tasse pour la ramener au comptoir avant de quitter l’établissement, la mine boudeuse. Quelque pas à l’extérieur et un tout petit tas de neige sur un muret attira mon attention. - Non vraiment, Matt. Je suis vexée que tu penses ça de moi. Continuai-je alors sans même le regarder avant de me stopper net. Parfait. Tout était à ma hauteur. Croisant les bras, je me retournai enfin vers lui. Oh qu’il devait comprendre ce que j’allais faire. Mais cela allait-il m’empêcher de le faire ? Evidemment que non. Plus joueuse que je ne l’étais habituellement, ce fut alors une grosse poignée de neige qui fut emprisonnée entre mes doigts nus et balancés droit sur le Gryffondor dans un rire serein. Dommage pour lui. Je restais Poursuiveuse après être Cheerleader. Je visais particulièrement bien. Entre les deux yeux. Secouant ma main désormais gelée, je lui offris un sourire narquois. - Ca. C’est pour avoir imaginé que je puisse vouloir basculer du côté de ta maison de fous furieux. Soufflai-je avec amusement. Alors maintenant que je me suis vengée… Tu voulais aller où après exactement ? _________________ Heather Gaunt-Gimhae Your dynasty is over, I'm no emperor, but the crown is mine. I'm in charge and you didn't know. I'm winning and you missed it. Now you come begging. A kingdom needs a queen. • • • Aardbei |
Matthew Gimhae
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#4944 - Lun 19 Déc - 1:08
A moment out of time ☽ • ☾ Savoir où appuyer pour parler ? Sans doute, mais j’avais finis par la comprendre, pas savoir ce qui la définissait et comment la pousser à réfléchir. Je ne voulais pas de changement, je ne voulais pas de réaction, je voulais simplement qu’elle y réfléchit, qu’elle se pose les bonnes question pour ne pas laisser les autres la surprendre. La laissant réfléchir, réellement, pour comprendre ce qui lui importait, je finis lui demander si elle voulait continuer à vivre ainsi. Elle voulait connaitre autre chose, mais elle n’avait rien connu d’autre et c’était difficile de se projeter autrement, de voir autre chose. Répondant finalement à sa question, je devais avoir n’avoir aucune crainte me concernant, je me connaissais, j’avais déjà pu me poser assez de question comme ça, en revanche, je craignais que d’autre parte, que mes proches meurent et cela sembla l’intriguer. « J’ai vécu, j’ai grandis avec eux, perdre Ayden, ou Leti par exemple… Ça serait comme perdre une partie de moi-même. », quant à si j’avais connu ça. Non, mais c’était le cas de ma famille, de mes proches. Aujourd’hui, si ça venait à arriver, je ne serais pas seule, du moins c’était ce qu’elle entendait sans le dire réellement, « Je n’ai perdu personne, seulement les jumeaux et Zack dont la naissance a été un peu périlleuse… », mais rien de grave au final, rien d’important, « Et toi ? », soufflais-je finalement avant de changer de sujet, de lui faire prendre conscience que ma maison n’était pas uniquement stupide. Si elle pouvait me concéder ça, elle ne pouvait pas non plus manquer une occasion de nous tacler. Oui, une grande partie de ma maison n’avait aucun recul, vraiment aucun. Riant à ce point, j’étais parfois un très bon exemple de cette réalité, mais je pouvais lui apprendre à voir autre chose que des débiles en notre maison. Elle basculerait peut-être, quoi que… Prenant les compliment, je la voyais alors s’échapper, outrée, ou faussement outrée, avant de sortir, moi sur ses talons. Elle continuait, affirmant qu’elle était vexée, « Je vois ça ! », soufflais-je dans un rire alors que je la voyais jouer avec de la neige pour… M’en envoyer une assez bien placé. Le Quidditch… Quant à si j’allais la laisser faire… Non.. Avançant doucement vers elle, je laissais mes mains se balader au même endroit, un sourcil fronçait, comme pour lui faire comprendre qu’on en resterait pas là, « Tu attaques un fou furieux… Ne serais-tu pas déjà une folle furieuse ? » demandais-je avant de frapper l’air pour laisser la neige voler en sa direction, comme une douche. « J’ai trois frère et soeur, tu penses que je vais en rester là ?! », non. La rejoignant avec le sourire, je m’abaissais légèrement pour la soulever et commencer à marcher avec elle dans les bras. Pas forcément très pratique, surtout que je ne voulais pas la mettre sur mon épaule pour éviter de trop en révéler, mais ça ferait l’affaire et puis il y avait un petit parc que le chemin vers nul par, ça serait parfait… L’y conduisant sans la lâcher, je finis par nous isoler dans un coin à l’abris des regards avant de tout simplement transplaner en pleine montagne. La seule que je connaissais, que j’avais déjà visité. Atterrissant dans un bon mètre de neige, j’en avais partout, et il me fallut un peu d’adresse pour me relever avec un sourire stupide sur le visage, « On est un peu excessif nous les Gryffondor… », cela dit on ne resterait pas ici, c’était davantage pour la blague et le fait de la plonger dans la neige. « Je suis du genre à aimer avoir le dernier mot dans ce genre de guerre. Fierté personnelle. », ce qui était faux, mais ne pas penser aux conséquences, ou à ce dont serait fait le futur ne pourrait que la soulager. Elle n’avait pas à penser à ça. ☽ • ☾ ft. Heather_________________ |
Heather Gimhae
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#4978 - Lun 19 Déc - 21:55
A moment out of time Imaginer que perdre ses frères ou sa sœur serait comme perdre une partie de lui m’était difficile, je devais l’admettre. Je n’étais pas proche de ma sœur, et encore moins de mon frère ainsi, leur mort, si elle m’affligerait très certainement, ne serait pour autant pas un malheur incommensurable. Cela, d’ailleurs, montrait-il la pauvreté de ma famille face à celle de Matthew ? Possiblement. Mais c’était ma famille malgré tout. Quoique je puisse dire ou leur trouver. Quoique les autres puissent en dire. Dans tous les cas, lui n’avait pas connu tel malheur. Heureusement, devrais-je penser. Je ne le lui souhaitais et ne le lui souhaiterais jamais, évidemment. Quant à moi… Haussant les épaules, je secouai négativement la tête pour répondre d’un simple « Non ». Non. Je n’avais pas connu tel malheur et même si cela avait été le cas, force m’aurait été de constater que je n’en aurais pas été dévastée. Enfin… Au moins avions nous visiblement eut, tout deux, une vie exempt de malheurs de ce type, nous permettant ainsi de passer à un sujet plus léger sans aucun état d’âme. Et quel sujet… Ce dernier me permit, allègrement, de viser sa Maison d’une remarque particulièrement bien placée. Remarque qui ne le gêna pas, fort heureusement, ne l’empêchant même pas de renchérir. Allais-je donc basculer vers sa Maison ? Bien sûr que non ! Jamais ! Et je comptais, d’ailleurs, bien me venger de cette idée des plus absurdes. Pour cela, jouant une comédie des plus idiotes, je m’exclamai être outrée, vexée par cette façon de penser. Comment avait-il osé imaginer que moi, Serdaigle de maison et Serpentard de cœur, puisse un jour basculer du côté obscur de la magie en m’approchant des Gryffondor ? Et pourquoi des Poufsouffle après tout ! Il allait falloir que je refroidisse ses ardeurs et ses pensées… D’une boule de neige bien placée ! Fière de moi, je croisai alors les bras, un sourire narquois aux lèvres, avant de froncer, doucement, les sourcils. Il approchait du même tas de neige. Cela n’était pas des plus rassurants, je devais l’admettre. Arquant un sourcil, j’hochai doucement les épaules pour répondre jusqu’à ce que. - Espèce de… Ris-je alors qu’une douche de neige venait voler jusque moi. Fais attention ! Continuai-je en dégageant la neige de mes cheveux. Ne provoque pas des forces que tu ne saurais pas maîtris… Hééé ? Voilà qui était nouveau, j’étais désormais portée pour aller je ne savais où. Devais-je lui faire confiance ? Dans les faits, oui. Evidemment. Je lui faisais confiance, totalement confiance, mais dans cette situation présente, je n’avais aucune confiance en lui. D’ailleurs tentai-je, comme un ver, de me dégager pour ne rien risquer. Peine perdue. Il me tint et… Froid ! Très froid et humide ! Par tous les mages ! Si j’avais bien senti le transplanage, je m’étais retrouvée dans un tas de neige qui me sembla énorme alors que je me relevai à mon tour, surprise, pour m’apercevoir de l’étendu de ce tas de neige. - « Un peu » excessif, tu dis ? Soufflai-je en clignant les yeux face à un spectacle que je n’avais alors encore jamais vu. Oh l’idée de profiter de la vue avait été présente, oui. L’espace de quelques secondes seulement, car Matthew me ramena bien vite à l’ordre, me faisant plisser les yeux, me rappelant d’ailleurs le froid mordant qui me prenait. - Avoir le dernier mot ? M’enquis-je en glissant ma main dans la sienne. Tu crois réellement ça possible ? Soufflai-je avant de transplaner à mon tour. Nous étions mouillés de neige, c’était d’ailleurs cela qui m’avait convaincu, mais nous étions aussi gelés alors… Ce fut dans l’un des seuls endroits visités en dehors du Royaume Uni du fait de la présence bien plus éparses de Moldus et surtout de l’insistance d’Alix que nous atterrîmes. En plein milieu d’une source d’eau chaude en Islande, à Myvatn. En ce début de journée là-haut, alors que le soleil peinait à se lever malgré l’heure pouvant nous paraître tardive, pauvres anglais, Matthew pu se sentir immergé à moitié dans une eau à 39°C. Autant dire que nous fûmes cette fois trempés. Trempés, certes. Mais au chaud. La pénombre nous avait caché du moindre Moldu présent, quoique je n’entendisse rien ni personne que la nature, nous étions désormais dans un mètre cinquante d’eau chaude. Bien plus agréable que la neige à mon sens. Croisant les bras de nouveau, je me reculai pour lui envoyer une « vague » d’eau. Il voulait avoir le dernier mot ? Certainement pas avec moi. Je venais de gagner cette guerre de la manière la plus idiote qu’il puisse être. - Alors ? Qui est la plus grande gagnante ? Soufflai-je en plongeant entièrement sous l’eau tant la différence froid-chaud était agréable après ce « bain » de neige en montagne. Mes vêtements ? Tant pis. Je n’étais plus à ça près, même s’il allait falloir que l’on se change après ça. L’important, d’ailleurs, n’était même pas de gagner. Pas contre lui alors que nous jouions sur un terrain d’égalité, mais bien de lui prouver que moi non plus je ne me laisserais pas faire et que j’étais capable de le surprendre, si tant était que cela puisse le surprendre alors. - Je pense que tu as ta réponse sur qui est la folle furieuse et qui est le gentil petit Gryffondor. Plaisantai-je en riant. Quoique je préconise une activité moins humide la prochaine fois, je te l’accorde. Au moins se souviendrait-il de ce premier week end ensemble... Et moi avec. Pour bien plus de raison qu'il n'était possible de citer. _________________ Heather Gaunt-Gimhae Your dynasty is over, I'm no emperor, but the crown is mine. I'm in charge and you didn't know. I'm winning and you missed it. Now you come begging. A kingdom needs a queen. • • • Aardbei |
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#5108 - Jeu 22 Déc - 10:55
A moment out of time ☽ • ☾ Le jeu n’était peut-être pas quelque chose des plus mature au vu de notre âge, mais pour être tout l’un pour l’autre, il fallait savoir s’y plier, savoir se laisser porter et apprécier ce genre de petite chose. L’entrainant en montagne, j’éclatais de rire lorsqu’elle souligna l’excessivité de la chose. Je n’étais pas le genre à perdre aussi facilement et… Elle non plus. Nous transplanant à son tour, elle nous fit atterrir dans une source chaude qui marqua un très net choque thermique. Passant une main sur mon visage alors qu’elle m’y envoyait de l’eau, j’haussais rapidement un sourcil lorsqu’il fut question de savoir qui avait gagné… Vraiment ? « Tu veux vraiment jouer à ça ? » demandais-je en m’approchant d’elle pour glisser mes mains sur ses hanches et l’attirer à moi. « Je concède que tu as de la suite dans les idées, mais là, j’ai envie de jouer à un autre jeu… » ajoutais-je avant d’embrasser son cou pour la délester de ses vêtements et d’en faire de même. Il y avait certains plaisir de la vie qu’il ne fallait pas se refuser, celui-ci en faisait partit et je n’allais certainement pas m’en priver. Je l’aimais, je la voulais pour moi, toute entière, sans ombre, sans fard. Je n’avais pas à me contenir, à me retenir et… Elle devait bien apprendre qu’un homme pouvait être ainsi. Quoi que je ne l’oubliais jamais, ne perdant pas des yeux ma volonté de la faire m’aimer encore plus. Je ne voulais pas que ça s’arrête, jamais, mais force est de constaté qu’il était impossible que je m’en sorte indemne, je finis par nous amener chez moi, enfin dans le chez moi de Londres, pas franchement rhabiller et avec les vêtements trempé à la main. « Je ne pouvais pas prendre le risque de revenir avec le service d’étage. » expliquais-je avant de sortir la tête de ma chambre pour regarder autour de moi si je voyais ou j’entendais quelqu’un… Personne, bon, au moins je n’aurais pas de compte à rendre. Traversant le couloir pour aller prendre des serviettes dans la salle de bain, je revenais jusqu’à ma chambre pour lui en tendre une et commencer à me sécher avec l’autre, « On est chez moi, enfin le chez moi de Londres. Ma famille doit être dans le domaine en Corée. On est tranquille le temps de se remettre en état. », et en parlant de ça, j’accrochais ses vêtements et les miens avant d’utiliser un sort pour sécher le tout. C’était déjà ça de fait et… Ok, presque sans le vouloir, je reportais mon attention sur la verdure qui envahissait l’espace, vérifiant l’état de certaines bouture, et le bon fonctionnement du sortilège d’arrosage. Tout semblait aller pour le mieux dans ma jungle personnelle. Reportant mon attention sur elle, j’eus un nouveau sourire, puis je tendis la main pour l’attirer à nouveau à moi pour l’embrasser, « Tu sais que je vais me venger, je sais pas quand, mais je vais le faire. », lui assurais-je avant de déposer un baiser sur son front et la libérer pour commencer à remettre mes vêtements. « L’avantage, c’est que si on s’est perdu, d’ici, je sais où se trouve ce que tu voulais visiter. », la maison était en hyper centre, plus pratique pour certaines choses, difficile de se perdre d’ici, quoi qu’on était à l’abris de rien avec nous. On avait pas mal divagué. Repassant tout mes vêtements, j’essayais de remettre un peu d’ordre dans mes cheveux avant de m’asseoir sur le lit et de la regarder en faire de même. Moins intéressant que lorsqu’elle les retirait, mais j’aimais bien aussi ce genre de moment. ☽ • ☾ ft. Heather_________________ |
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#5142 - Jeu 22 Déc - 21:22
A moment out of time Est-ce que je voulais vraiment jouer à ça ? Evidemment. Parce que ça ne m’était jamais vraiment arrivé de pouvoir jouer au plus idiot et que, visiblement, j’avais pas mal de ressources pour gagner à ce jeu. Ainsi souris-je, hochant la tête pour me laisser attirer, arquant un sourcil. - Un autre jeu ? Soufflai-je tandis-que ses lèvres se perdaient dans mon cou. Je suis curieuse… Evidemment, c’était un jeu dont j’avais deviné l’essence dès lors que ses mains s’étaient posées sur moi. Comme électrisée par sa présence et son contact, ce qui nous entourait n’était bientôt plus qu’un vague murmure. Était-ce donc cela ? La passion et l’envie ? Matthew semblait en regorger. Pour mon plus grand plaisir, je devais l’admettre. Oh. Il me faudrait certainement bien plus que vingt-quatre heures pour apprendre à connaître nos corps, mes envies autant que les siennes. Mais, déjà, je savais une chose. Je le désirais et je désirais être à lui. De toutes les manières possibles. J’aimais cette sensation d’être désirée en tout temps, à tout instant. Sans que je me sente orgueilleuse comme à mon habitude, je l’admettais, je me sentais belle, aimée et cela m’apparaissait comme l’une des plus belles choses auxquelles j’aie pu goûter. Une chose qui, comme d’habitude, ne durait pas assez longtemps pour que je me sente rassasiée. Une chance. J’en demanderais davantage par la suite. Mais avant cela, c’était dans un endroit bien au chaud que nous nous retrouvâmes tout deux suite au transplanage de Matthew. Un lieu verdoyant, une chambre. Sa chambre. Esquissant un sourire aussi amusé qu’entendu à la raison de notre venue pour le laisser faire un aller-retour. Une serviette en main, je séchai rapidement mes cheveux et mon corps, alors trempé tandis qu’il s’occupait de nos vêtements pour… Un sourire s’afficha plus franchement sur mes lèvres. L’observer être aussi attentif avec des plantes… Je devais avouer y avoir pris goût. Sa conscience botanique n’était certainement plus à prouver et à force de le côtoyer, je devais admettre trouver un côté particulièrement apaisant aux plantes ; comme si me retrouver entourée de verdure me rappelait quelque chose de rassurant et reposant. Comme si les plantes me rappelaient une certaine personne qui les appréciait plus que de raison. - Tu m’expliques quelles plantes tu as ? Demandai-je alors. La botanique n’était pas ma passion, certes. Pour autant, j’y trouvais un certain intérêt et pas seulement dans la création de mes potions, non. L’entendre parler de ses plantes étaient, là encore, quelque chose que j’appréciais et que je chercherais presque. Mais ce fut bientôt contre lui que je me retrouvai, ses lèvres contre les miennes dans un plaisir que je ne dissimulai pas avant que sa remarque ne me fasse rire. - Venges-toi, vas-y, le provoquai-je alors. Mais tu verras alors ce qu’est la colère d’une Gaunt et la propension des membres de ma famille à prendre leur revanche. Je te battrais sur ce terrain, Gimhae, crois-moi. Plaisantai-je. Ou peut être pas. J’étais particulièrement fière. Peut être même mas fierté était-elle bien mal placée, sûrement, d’ailleurs. Et je savais pertinemment que je tenterais de renverser Matthew par tous les moyens bon enfant qui étaient mis à ma disposition. Je ne doutais néanmoins pas de sa propre propension à obtenir la même vengeance… Libérée de son étreinte, presqu’à contre cœur, j’attrapai alors mes vêtements, l’imitant pour redevenir bien plus convenable, arquant un sourcil. Il était vrai que je ne savais pas où se trouvait sa demeure familiale dans Londres. Mais s’il savait alors où est-ce que nous avions à aller… Hé bien soit. Nous irions bien plus facilement, une chance. - Le Kew Garden. C’est la prochaine chose que je veux visiter. Soufflai-je alors doucement, replaçant correctement mes cheveux en cascade dans mon dos. Pourquoi le Kew Garden plus que l’autre monument ? D’une facilité à toute épreuve de comprendre cela. Voir Matthew entouré de ses plantes me plaisait, je m’en étais déjà fait la remarque. Alors… Garden signifiant Jardin… Il n’y avait pas des kilomètres pour que ce « Jardin » puisse me permettre de voir des étoiles dans les yeux de l’étudiant et c’était là tout ce que je désirais. Un désir peu égoïste, à moins qu’il ne le soit plus que le reste à bien y réfléchir car son bonheur ferait le mien. Est-ce que cela serait le cas ? Je l’espérais, de toutes les manières. - Dis-moi. Soufflai-je néanmoins avant que nous repartions. J’avais une question particulièrement importante avant qu'on y aille et qu'on risque de se retrouver au milieu du Taj Mahal à nouveau. Esquissant un sourire, je vins me poster devant lui, prenant doucement ses mains dans les miennes. Si tu n’avais plus qu’un cadeau, tangible, physique, à choisir pour le restant de ta vie… Ça serait quoi ? Le mensonge ou la dissimulation était tout à fait inutile dans ce genre de situation. C’était Noël. Il m’offrait le plus beau week-end dont je pouvais rêver alors… Je devais avouer que l’idée de le voir sourire plus que de raison me plaisait, autant, donc, lui demander directement ce qu’il désirait le plus au monde pour ce faire. _________________ Heather Gaunt-Gimhae Your dynasty is over, I'm no emperor, but the crown is mine. I'm in charge and you didn't know. I'm winning and you missed it. Now you come begging. A kingdom needs a queen. • • • Aardbei |
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#5162 - Ven 23 Déc - 17:01
A moment out of time ☽ • ☾ « J’en ai plus en Corée, ici ce sont celles avec une meilleur autonomie et qui s’acclimate bien à la faible luminosité. À Busan, je dois en avoir le double, et des plus particulières et qui aiment la chaleur et la lumière. J’ai une serre dans le jardin. Le reste est à Poudlard, le Professeur Londubat nous laisse stocker les plantes qu’on doit surveiller. », je devais facilement dépasser les deux cents plantes, quoi que je ne comptais pas les boutures en cours d’échange. « Hum la plante un peu primitive sur le sol, c’est Cycas, elle est dans l’axe de la fenêtre car elle adore la lumière, là c’est des Dracaena, peu de lumière et dépolluantes, ma collection de Ficus Ginseng, elles sont toxique pour les animaux, je les aime beaucoup, les racines son aériennes, c’est moins regardant en terme d’entretient que les bonsaï et la mi-ombre leurs vont. Après là j’en ai que… 12, j’ai le reste à Busan, des plus petit spécimen à tailler et faire grandir. Le lierre tu connais, c’est pratique et ca habille bien des étagères, pareil peu de lumière ça leur va. Les fougères de Boston c’est cool dans les coin de pièce et pareil, pas de lumière et après j’ai des Aloe, et un peu d’autre type de plante grasse, mais on en aurait pour la journée… », car là j’avais déjà parlé pas mal pour ne cité à peine qu’une dizaines d’espèce. La retrouvant pour l’embrasser, je la mettais en garde sur ma vengeance, elle m’invitait à le faire, soulignant que je n’avais pas idée de la vengeance d’une Gaunt. Elle me battrait donc, car ça m’amusait ce genre de petit jeu avec elle, « Tu veux qu’on achète un carnet pour compter les points ? », proposais-je avant de continuer à m’habiller pour lui dire qu’on pourrait partir d’ici, la maison étant assez centrale. Kew Garden donc, j’avais juste besoin de vérifier quelque chose sur une carte et on pourrait y aller. Du moins c’était le plan, avant qu’elle ne me pose une question. Si je devais choisir mon cadeau de noël en gros. « Je ne suis pas matérialiste, enfin si, pour les plantes, mais j’ai besoin de rien, du moins rien de si important. », expliquais-je en glissant ma main dans la sienne avant de sortir de ma chambre et de l’attirer à ma suite jusqu’à l’extérieur. « Les attentions les plus simple me vont très bien, c’est pas parce qu’on vient de passer une nuit dans un hôtel à un certain prix ou qu’on va dans certaines boutique que ça aura de l’importance à mes yeux. Toi tu aimes bien ça, alors on le fait car tu en tires du plaisir, que ça te touche, mais moi j’en ai pas besoin. Je suis un mec qui s’extasie devant une fougère tu sais… », soufflais-je en riant, « Et ça justifie pas que mes plaisirs soient plus justifié que les tiens, juste, j’ai pas besoin de cadeau, toi c’est déjà parfait. », alors il ne fallait pas qu’elle se creuse la tête, vraiment pas, « Passes me voir tous les jours à la serre, embrasse moi et je serais le plus heureux des hommes… », lui assurais-je en embrassant son crâne. ☽ • ☾ ft. Heather_________________ |
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#5174 - Ven 23 Déc - 22:57
A moment out of time Je ne connaissais rien aux plantes, certes. Je ne savais même pas comment arriver à faire pousser véritablement une plante. Enfin… Si. J’exagérais. J’avais les bases de botanique comme tout élève se respectant. Je connaissais les plantes de bases mais tout ça… Non. Et ce fut avec une attention certaine que je l’écoutais alors, notant chaque plante, tentant de m’en rappeler pour l’avenir et ce même si cela ne me servirait pas vraiment. Mais si par ce fait je pouvais lui montrer que je m’intéressais réellement à ce qu’il faisait… Hé bien je le ferais. Tout simplement. Il y en avait néanmoins beaucoup… Et… Force m’était de constater qu’à part le lierre, sa collection de ficus dont j’avais oublié la moitié du nom et le Cycas qui était la première plante citée… Hé bien je n’avais réussi à rien retenir… Bon… Il allait falloir que je fasse quelques recherches à côté. Pas pour être à sa hauteur, bien évidemment, je n’y arriverais jamais, je n’avais pas la patience dans cette matière pour le faire, mais seulement pour pouvoir discuter avec lui d’une chose qui lui tenait particulièrement à cœur. - On devrait prendre une journée alors pour que tu me dises tout ce que tu as. Plaisantai-je non sans l’embrasser avant que ne vienne sur le tapis cette histoire de vengeance. Oh la vengeance… Je n’en étais pas une réelle spécialiste, à vrai dire. Quoique… En fait… Si. Je savais me venger. De la pire des manières en général mais il ne s’agissait, là, pas d’une vengeance réelle, seulement d’un jeu qui semblait nous plaire à l’un comme à l’autre ; un jeu enfantin, quoiqu’emprunt de choses bien trop adulte pour être éludée. Un jeu que j’allais évidemment gagner. Comme tous les autres. Ainsi hochai-je la tête, amusée, à sa question. - Faisons comme ça. Ça te donnera une raison de te lamenter quand tu verras le nombre de point que j’aurais d’avance sur toi. Soufflai-je, amusée et sans même être sérieuse. J’aimais être première. J’aimais être avant tout le monde. Mais être devant lui… Ne m’intéressait juste pas. Il me semblait avoir trouvé en Matthew une personne capable d’être mon égal, de discuter, de me comprendre et de rester sur un pied d’égalité avec la personne orgueilleuse, difficile et carrée que j’étais. Ainsi… Je n’avais juste aucune raison de vouloir véritablement le battre. Aucune raison à part la taquinerie. Bien évidemment. Notre point de chute enfin décidé pour le Kew Garden suite à un savante décision de ma part portant sur le plaisir de Matthew, je vins néanmoins à lui poser une question toute trouvée : que faire, que lui offrir pour lui faire plaisir sur un plan physique ? Et sa réponse… Ne su me convaincre, je devais l’admettre. Enfin… Si. En un sens, au vu de la personne qu’il était, je la comprenais aisément, mais elle n’était évidemment pas celle que j’aurais désiré avoir. - Tu sais… Soufflai-je. J’adore ce genre de choses, ça oui. De toutes façons, mieux valait ne pas mentir sur ce que j’étais : une enfant de riche qui préférait observer ses chaussures que la politique et les stratégies économiques. Oh. Je l’assumais aisément. Si je me sentais souvent enfermée par ma famille, cette fille avait, malgré tout, des avantages certains dont des avantages pécuniers. - Mais tu étais pas obligée de faire tout ça seulement pour me faire plaisir ou me toucher. Enfin… Bien sûr que ça me fait plaisir ! Mais… Esquissant un sourire, je secouai la tête, marchant à ses côtés. Comme dirait sûrement Alix, je suis loin d’être un cadeau. Ou alors je suis un cadeau empoisonné, alors t’embête pas à faire autant de choses pour moi. Je peux me contenter de moins, tu sais. Je suis pas si vénale. Oh. Je pouvais bien entendu l’être. J’aimais à l’être d'ailleurs, il fallait l'avouer. Mais ce n’était pas sa fortune qui m’avait plu chez lui mais au contraire son authenticité alors… Pourquoi demander à ce que l’argent et le luxe soit mis sur le tapis quand ils n’étaient qu’une option supplémentaire à un homme qui, de toutes les manières, m’avaient plu et me plairait sans ça ? - De toutes façons… Ajoutai-je alors que nous entrions dans le taxi en direction du Jardin. Si tu imagines que je vais arrêter de venir te voir dans la serre, si tu imagines que je ne vais plus t’embrasser tous les jours et que je ne te fixerais plus dans la Grande Salle… Tu te trompes vraiment très fort. Ça sera même pire qu’avant. Tu vas demander à ce qu’on me verrouille la serre, tu verras. Plaisantai-je. Une chance, j’étais loin d’être une femme dépendante et collante. Oh. Evidemment. J’allais apprécier ne plus avoir à nous cacher. Cela m’enlèverait très certainement un poids, quoique l’idée que mon frère ne l’apprenne puisse m’effrayer légèrement. Mais cela n’allait pas changer ma façon d’être non plus. Je restais l’une des Queens de Poudlard et Queen je resterais ainsi. Matthew ne faisait « que » ajouter quelque chose à ma vie. Une chose bien trop agréable pour que je m’en passe à présent néanmoins. Le trajet dura ainsi près de vingt minutes alors que j’expliquai étape par étape à Matthew ce qu’il se passerait dès la rentrée. Son accès illimité au Salon de la Direction du Journal. Les heures auxquelles ce salon était vide, la salle de bain des préfets dans laquelle je l’attendrais certainement et les avantages d’être préfète en cheffe et de pouvoir, donc, aller dans les différentes salles communes. Tant de choses qui allaient pouvoir être réalisées dès notre retour à Poudlard, lorsque tout deviendrait ce que le commun des mortels appellerait « normal ». En attendant ce jour… Nous quittâmes notre voiture pour entrer au Kew Garden, passant le haut portail noir de l’entrée. Quelques minutes de marches à travers une légère foule moldue qui ne me dérangeait, d’ailleurs, presque plus, et ce fut devant une première serre que nous pûmes arriver : Palm House, nous indiquait l’écriteau. Au moins fus-je largement soulagée. Le Kew Garden était donc un véritable jardin botanique moldu. De quoi, je l’espérais, plaire à Matthew qui avait déjà beaucoup trop fait pour moi pour que je ne tente pas, par tous les moyens, à le rendre heureux. - Tu étais déjà venu ici ? Demandai-je ainsi, sa main glissée dans la mienne, pour entrer dans la serre dont la chaleur me prit au nez, contrastant drastiquement avec la fraîcheur de l’extérieur. Hé bah… Pas besoin de neige et de bassin chaud… On avait qu’à commencer par le jardin botanique pour les changements de températures. Plaisantai-je. D’ailleurs… Tu as une plante préférée ? Hé ! Pourquoi ne pas le faire parler par tous les moyens ! Il y aurait peut être quelque chose que je pourrais tirer de tout ça ! _________________ Heather Gaunt-Gimhae Your dynasty is over, I'm no emperor, but the crown is mine. I'm in charge and you didn't know. I'm winning and you missed it. Now you come begging. A kingdom needs a queen. • • • Aardbei |
Matthew Gimhae
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#5229 - Lun 26 Déc - 23:16
A moment out of time ☽ • ☾ Prendre une journée pour lui dire tout ce que j’avais ? « On aurait trois endroit à faire, tu te rends compte de la galère ? », soufflais-je dans un sourire avant de l’embrasser et de faire le constat qu’on allait avoir besoin d’un carnet pour compter les points. Elle n’allait donc pas lâcher ? Ne répondant pas, je me contentais de garder ça en tête pour ne pas oublier d’en acheter un. Réfléchissant donc à un point de chute, il fut décider d’aller à Kew Garden et pendant que je réfléchissais au chemin, elle chercha à savoir ce qui me ferait le plus plaisir. Difficile de répondre quand on était pas matérialiste et qu’on avait besoin de rien. Elle aimait des choses, ce qui pouvait m’arranger pour lui faire plaisir, seulement moi, je préférais passer du temps avec les autres. Ce qui n’était pas obligé selon elle. Même si ça lui faisait plaisir, elle assumait être loin d’être un cadeau, ou un cadeau empoisonné. Je ne devais pas m’embêter à faire ça pour elle. Elle pouvait se contenter de moins, elle n’était pas si vénale. « T’ignorais ce que j’avais avant hier, alors je sais. », elle avait un rythme de vie, mais il n’était pas incompatible avec le mien, « Si tu es un cadeau empoisonné, je comprends mieux pour les études. » ajoutais-je dans un sourire avant de casser ses arguments, « Je ne fais rien qui m’embête, je sais profiter des choses, en faire d’autre, mais c’est normal et j’en ai envie… J’ai déjà plus d’allure… Comme ça je vais pouvoir vendre des Fougère de Boston pour quelque chose de luxe ! » soulignais-je dans un rire léger avant d’entrer dans un taxi et l’entendre reprendre qu’elle ne s’arrêterait pas à venir me voir dans la serre… J’allais demander à ce qu’on verrouille la serre… « Je t’avais bien dit qu’il y avait des choses à faire dans une serre. ». L’écoutant alors m’expliquer comment serait la rentrée, j’apprenais que j’aurais un accès au salon du Journal de l’école, ses heures sans personnes, la salle de bain des préfètes, le fait de pouvoir aller dans toutes les salles communes… Il y avait quelques avantages à l’avoir en petite amie et ça ne pu que me faire rire. Elle avait de la suite dans les idées. Vraiment beaucoup. Arrivant finalement à destination et… Soyons honnête, mon cerveau oublia assez souvent qu’il y avait quelqu’un avec moi, car je finis par me perdre dans l’observation de plein de détails, surtout chez des spécimens rares… Le mode d’entretient des Moldus était définitivement au point, et permettait parfois la gestion un peu plus précise des plantes. Enfin je fus finalement ramené sur terre par Heather et une question, « Oui, mais l’avantage de venir souvent c’est d’avoir une réelle observation de la progression des plantes, mais aussi des systèmes d’irrigation de certaines plantes. », j’allais sans doute m’enflammer lorsqu’elle nota le changement de température, « C’est pour ça qu’à Busan, ma serre a des micro climats, inutile d’espérer pouvoir exploiter certaines plante sans un minimum d’adaptation du lieu de vie. », quant à ma plante préféré, large question, même si une me venait naturellement en tête, « Je pense, la glycine du Japon, déjà car elle vit assez bien en Corée, mais aussi car elle a une croissance exponentielle. Tu pars d’un petit pied pour obtenir une plante pouvant tordre l’acier en quelques années. J’en ai planté une au début de mes études, elle a déjà bien colonisé la structure que je lui ai donné. En plus vu qu’elle modifie la luminosité, elle permets souvent l’introduction de plante plus fragile à la lumière. Après j’aime bien les Alocasia Frydek Variegata, elles ont plusieurs marquages qui les rendent unique, mais c’est une plante tropicale, alors difficile à garder avec soit, j’en ai qu’à Busan encore… », ce qui faisait loin pour les montrer, « Après je crois que sauf les Orchidées que je trouve très sincèrement sur côtés, j’ai pas de vrai préférences, elles ont toutes des intérêts certains. Il faut juste apprendre à les connaitre, à les faire grandir. », ce qui n’était pas toujours facile, « Quelque chose qui t’as tapé dans l’oeil depuis le début ? », demandais-je en ayant toujours une de ses mains dans la mienne. ☽ • ☾ ft. Heather_________________ |
Heather Gimhae
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#5268 - Mar 27 Déc - 22:51
A moment out of time - On vient de passer de la montagne je sais pas où à l’Islande avant de repartir en Angleterre et tu me parles de galère ? M’amusai-je non sans répondre à son baiser. Le fait était que j’appréciais autant que lui de passer du temps en sa compagnie. Mais que faire pour lui faire plaisir matériellement parlant ? Il ne me répondit pas. A mon grand regret. Allant même jusqu’à m’indiquer que tout ce week-end était fait pour moi… Mais moi, avais-je besoin de tout ça ? Dans les faits, oui, j’aimais cela. Beaucoup. Mais ce n’était pas une chose particulièrement essentielle. Pas avec lui alors qu’il arriverait certainement à me faire rêver dans une auberge. Et il le savait… Cela, au moins, eut le mérite de m’arracher un sourire. Sourire remplacé par un rire sincère dès lors que sa remarque me fut adressée. - Tu doutais encore de mon potentiel d’empoisonneuse ? Plaisantai-je. Mais ses doutes ne portaient visiblement pas sur cela mais bien sur le fait que je ne l’embêtais pas. Pour cause : il ne le ferait pas sinon. Souriante, je secouai doucement la tête. Certes. J’admettais qu’il gagnait un point. Un point et de manière humoristique alors que je l’observais de haut en bas avant d’entrer dans le taxi. - Comme quoi. Être un jardinier sexy et classe à la fois peut aider. Le luxe peut se trouver dans n’importe quelle plante de toutes les manières. Avec tes doigts en or, même une fougère de Boston sera assez magnifique pour que tu puisses la vendre à au moins… 500.000 Gallions. Je n’avais aucune idée de combien valait cette plante, je devais l’admettre, et cela se voyait, d’ailleurs, mais le compliment restait malgré tout réel. J’admirais Matthew pour sa passion et son doigté. Dans tous les sens du termes et je l’espérais donc un jour dans la serre alors que j’hochai doucement la tête. - J’admet que je me suis trompée. Du moins… En théorie. Je demande à voir pour être sûre et certaine que la serre soit un endroit potentiel pour ce genre de chose. Si c’était là une plaisanterie, je devais admettre que l’idée de profiter de n’importe quel coin de Poudlard en sa compagnie… Me plaisait peut-être un peu trop pour être décent et acceptable pour n’importe quelle jeune femme de Sang Pur. Ce fut d’ailleurs quelque chose que j’exposai alors à Matt. Installé contre lui dans le taxi, je n’oubliai aucun lieu ni aucune possibilité dû à mon « rang » de préfète en chef qui m’octroyait alors quelques avantages qui eurent le mérite de faire rire Matthew. - Hé ! Soufflai-je en lui pinçant les côtes non sans rire à mon tour. Arrête de rire, je suis sérieuse je te ferais dire ! Plaisantai-je, sereine. La sérénité… Merlin que j’aimais ce sentiment. Plus que je ne l’aurais imaginé car si je me pensais plus ou moins heureuse de mon sort jusque-là… Matthew me démontrait que cela n’avait été qu’un mirage, qu’il existait autre chose, des choses bien plus agréables et douces. La destination ralliée, je me surpris même à apprécier le silence en sa compagnie, le laissant observer avec une attention particulière – et particulièrement amusante d’ailleurs – les plantes qui nous entouraient. Là où j’avais toujours aimé être le centre d’attention… Ne pas l’être pour lui me semblait presque normal, bien peu désagréable. Au contraire… Il était dans son élément, entouré de choses qu’il aimait, concentré, passionné et j’aimais le voir ainsi. J’aimais le voir heureux. Une preuve d’amour, avais-je un jour lu dans un roman. C’était l’une de mes preuves d’amour… Mais une question vint le ramener à mes côtés pour une réponse… A laquelle je ne compris pas vraiment grand-chose. Enfin… Je savais à quoi correspondait les systèmes d’irrigation, évidemment, je n’étais pas un benêt mais de là à savoir les observer… Pour moi, l’arrosage des plantes se faisait avec un arrosoir, j’étais donc certainement bien loin de la réalité. Au moins mes questions l’enflammèrent-elles de nouveau pour mon plus grand plaisir, me permettant même de réfléchir à relier cette passion à la question à laquelle il n’avait alors jamais vraiment répondu : qu’aimait-il ? Notant les plantes qu’il me citait alors, j’hochai la tête. Un problème se révélait à moi : il avait déjà surement ces plantes. Et surtout… Il disait n’avoir aucune préférence. Retour à la case départ. Matthew ne me fournirait donc visiblement jamais une réponse convenable. Une moue mécontente au visage face à cette révélation qui s’imposait à moi, me décidant malgré tout à creuser dès lors que j’aurais une nouvelle occasion, j’arquai un sourcil à sa question. - Mmh… Réfléchis-je en l’attirant à ma suite près d’une plante dont les fleurs blanches avaient attiré mon regard. Elle. Je n’avais aucune idée de ce qu’était cette plante, mais j’aimais la façon dont ses fleurs se tenaient, cette impression de pureté sûrement dû à la blancheur des pétales mais aussi de force… Et surtout… - Tu penses qu’elle pourrait avoir quelle propriété pour les potions ? M’enquis-je en fronçant les sourcils. On ne changeait pas une équipe gagnante, n’est-ce pas ? Si Matthew se passionnait pour la botanique, je restais passionnée par mes potions, quand bien même cela m’obligeait à arracher quelques fleurs, feuilles ou racine de ces pauvres victimes florales. - J’aime les fleurs. Soufflai-je enfin. Je crois que n’importe quelle fleur pourra me taper dans l’œil ici. Au moins pouvais-je trouver jolie bon nombre de plante sans même savoir ce que c’était exactement. _________________ Heather Gaunt-Gimhae Your dynasty is over, I'm no emperor, but the crown is mine. I'm in charge and you didn't know. I'm winning and you missed it. Now you come begging. A kingdom needs a queen. • • • Aardbei |
Matthew Gimhae
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#5318 - Jeu 29 Déc - 15:10
A moment out of time ☽ • ☾ « Non, je ne me suis jamais fait d’illusion à ce niveau là… », soufflais-je avant de rire à ses mots. 500 000 gallions une fougère de Boston, il ne fallait pas déconner quand même, mais il était vrai que ça pourrait jouer, enfin surtout si j’étais ultra sélectif sur mes boutures, mais ça ne monterait pas aussi haut pour une plante classique, il faudrait travailler des plantes un peu plus complexe. Cela dit elle semblait peut-être moins fermé à l’idée de faire certaines chose dans une serre, ce que je lui fis remarquer, gardant mon sourire à sa réaction, « Je veux bien te montrer… », soufflais-je avant qu’elle n’appelle un taxi pour nous conduire à destination. Riant à ses mots, elle me pinça non sans défendre tout le sérieux de ses mots, « Je sais, je sais, je me dis juste que la femme innocente que j’ai connu a de la suite dans les idées maintenant ! » et puis il y eut les serres, l’exposition aux plantes me calma presque aussitôt et il me fallut une question pour revenir vers elle. Quelle plante je préférais ? C’était une vaste question, toutes avaient de l’intérêt pour moi, et ma réponse fut sans nul doute assez floue. La sienne en revanche, fut assez facile, « Ramosmanie Rodriguei, assez difficile à maintenir en vie et à cultiver en soit… » quant à savoir si elle pouvait avoir des propriété toxique… Oui, la question m’arracha un sourire, elle était tout aussi passionné que moi, « Difficile a dire, c’est une plante extrêmement rare, elle a failli disparaitre, mais on l’appel aussi le café marron, ce n’est pas pour rien… Il serait criminel d’en prélever un échantillon, quoi que ça puisse être un beau challenge d’en développé l’exploitation, mais en se référant aux plantes de la même Tribu, soit les Octotropidea, ou plus généralement de la Famille des Rubiaceae, on retrouve beaucoup de plante à fruit, allant de la capsule, aux drupes, donc du café. On pourrait facilement penser qu’elles seraient de bon Diurétique, anti-inflammatoire ou stabilisateur de gylcémie, ce qui pourrait en faire aussi bien des poisons asséchant, que guérisseur pu des agents stabilisant… Elle peut aussi être toxique, au plus au point et tuer ton premier cobaye… », et connaissant sa propention à faire des essaies sur les hommes… Il vaudrait mieux éviter. « Ça m’arrange que tu aimes les fleurs… Tu en auras plein comme ça… » assurais-je avant d’embrasser son cou et de continuer l’exploration. Il y avait encore des choses à voir, où à revoir dans mon cas. Mais ce qui était bien, c’était surtout de passer ce moment avec elle, en sa présence. Il y avait des passions qu’on partageait, d’autres qu’on regardait de loin. Ici, même si la botanique n’était pas sa passion première, elle nous avait rapproché et je n’irais vraiment pas m’en plaindre. ☽ • ☾ ft. Heather_________________ |
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