Chronologie
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Heather Gimhae
Etudiante
Onglet 1
Age : 24
Profession/Niveau : Doctorat 1 - Enseignement Potions
Race : Humain
Statut : Sang Pur
Don : Fourchelang & Legilimancie Acquise Experte
Baguette : Bois de Cèdre, Moustache de Troll, 28 cm, Rigide
Patronus : Coq
Epouvantard : Son père
Gallions : 296
Faceclaim : Danielle Rose Russell
Date d'inscription : 18/11/2022
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#4184 - Dim 4 Déc - 19:59
A moment out of time - Mmh… Je dirais que sur dix… Je mettrais la note de onze. Plaisantai-je avant que ses mains ne se posent sur moi pour un moment entre tendresse et passion. Allais-je vivre encore beaucoup de moments comme celui-ci ? Je l’espérais sincèrement tant tout cela me semblait comme tout droit sorti d’un rêve. Un rêve bien trop rapidement interrompu par le room service. Mauvais timing. Très mauvais timing. Ce n’était plus manger dont j’avais envie mais bien d’autre chose. Une chose… Qui se fit oublier au gré des désirs de mon estomac, me rappelant à l’ordre malheureux qu’il me fallait quitter ces bras dans lesquels j’avais trouvé ma place. M’installant à table dès lors qu’elle fut dressée, je soupirai. C’était le moment. Le seul moment, certainement, où je ne serais pas, ou moins, grisée par l’instant présent, m’empêchant de réfléchir de manière censée et donc d’expliciter ce que j’avais à dire. Et cette explication fut, je devais l’avouer, difficile. Non que je craignisse sa réaction mais… Je craignais sa réaction. Certes. Autant ne pas mentir. Je craignais que ma famille à qui j’étais plus rattachée qu’il était possible de l’être, que mes origines, que mes aïeuls, que l’opinion de mes parents viennent entaché cette bulle de bienêtre que nous nous étions aujourd’hui créé. Mais plutôt que d’attendre, plutôt qu’il le découvre par lui-même, qu’il soit confronté à la cruauté de mon père que je connaissais bien trop pour l’avoir confronté bien trop souvent afin qu’il puisse être, paradoxalement, fier de moi, je préférais tout expliquer, être claire avec lui. Sur tous les points. Pour son bien autant que pour le mien. A quelle réaction m’attendais-je ? A vrai dire… J’avais préféré ne pas y réfléchir. La crainte trop présente, je préférais devoir gérer le présent qu’anticiper sur un avenir potentiel. Et ainsi déroulai-je mon court récit, ne lui cachant ni ce que j’avais dit, et surtout pas ce que mon père avait dit. Ainsi avait-il mis sa mère au courant… Il avait été plus courageux que moi, visiblement, qui n’avait fait qu’émettre l’idée qu’un élève pouvait m’aider pour mes cours. Cela était néanmoins visiblement à raison… Matthew avait donc perdu un cousin par la cause directe de ma famille. Bien. Tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes… Pourtant… Je ne pus qu’avouer être surprise de sa réaction. Il se moquait du soutien de sa famille ? Mon regard posé dans le sien, fixe et attentif tant à ses mots qu’à ses réactions, je restais tout à fait silencieuse jusqu’à ce qu’un sourire amusé n’étire mes lèvres, me faisant baisser et secouer légèrement la tête. - Crois moi, pour que mon père le reconnaisse… Enfin… Non. Il le sait. Il a fait taire ma mère dès qu’elle a soulevé l’idée. Soufflai-je en grimaçant, la voix dure et sans appel de mon père me revenant à la tête. Mais son « honneur » semble plus important pour lui que l’idée de fortune ou de bonheur. Et son « honneur » passe par haïr ceux qui ont fait tomber son oncle autant que ceux qui ne sont pas anglais ou qui sont liés à des sangs mêlés ou pire, à des Moldus. Soufflai-je sans même me rendre compte du jugement que je soulevai par mes propres mots. Au moins Matthew avait-il trouvé un terrain neutre, un endroit où nous pourrions nous retrouver lorsque nous ne serions pas à Poudlard. Quant à moi… Il suffisait que je dise à mes parents que je me trouvais avec Alix ou Bella pour que je puisse être libre. Les filles me couvriraient. J’en étais convaincue. Pire donc… Ou mieux… Sa mère avait « hâte » de me rencontrer… A vrai dire, cette simple idée me toucha. Que l’on puisse m’accepter autrement que pour la descendante d’un mage noir ou pour la fille d’un riche sang pur raciste venant d’une famille consanguine… Hé bien… Cela faisait du bien, beaucoup de bien. Mais plus que cela, la suite me sembla plus douce encore à l’oreille tandis que je sentais mon cœur manquer un battement. Pourquoi ses mots me paraissaient-ils si doux ? Pourquoi ce sentiment de sérénité venait-il m’envahir alors même que j’étais prise par la peur quelques minutes avant ? Pourquoi est-ce que des larmes perlaient sur mes joues ? Avalant ma salive pour prendre une longue respiration, je me levai alors, sans un mot, pour m’approcher du Gryffondor avant de me mettre à genou à côté de lui, calmement malgré les perles qui continuaient leur course lente le long de mon visage. - Merci… Soufflai-je alors en me redressant pour poser ma main sur sa joue. Je… Je sais pas quoi te dire d’autre à part ça en fait. Ris-je presque nerveusement. L’attirant à moi pour l’embrasser non plus avec envie mais bien avec tout l’amour que je pouvais lui porter, je posai mon front contre le sien, les sourcils froncés malgré un sourire serein qui se dessinait lentement mes sûrement sur mon visage. - Tu es la meilleure chose qu’il me soit arrivé… Lui soufflai-je à mi-voix, doucement, en fermant les yeux, caressant distraitement sa joue. Tu n’imagines même pas à quel point… A quel point j’ai l’impression de respirer avec toi… A quel point je te fais confiance et combien je ferais n’importe quoi pour te rendre au moins la moitié de ce que tu m’apportes… Et la moitié… Sûrement ne se rendait-il pas compte de ce que cela représentait. Moi-même je n’arrivais pas à le calculer, pour dire toute la vérité. Ainsi, me mettant de nouveau à rire, un peu plus sereinement quoique toujours aussi émue par les mots qu’avait prononcé Matthew, je passai la main sur mon visage. - Pardon… Et maintenant je deviens émotive et pleureuse… De mieux en mieux… Ris-je de moi-même en tentant de sécher mes larmes. Tu me fais devenir l’inverse de ce que je devrais, monstre ! Plaisantai-je plus ouvertement avant de réussir, difficilement à calmer l’émotion vive qui m’avait prise. Mais… Je vous promets malgré tout une chose, Monsieur Gimhae. Soufflai-je finalement. Quoique fasse, quoique dise mon père… C’est à toi que je veux être. A personne d’autre. Une déclaration qui pouvait paraître précipitée au vu de notre relation récente mais qui pourtant était particulièrement importante à prononcée pour des habitués du mariage arrangé. J’avais l’âge, je le savais, d’être fiancée et même si par chance mes parents n’avaient toujours pas trouvé chaussure qui leur conviendrait, même si je profitais de ces moments de libertés sans me soucier de cela véritablement, par ces mots, je venais de confirmer à Matthew que je refuserais ce qui devait être alors, jusque-là, mon avenir. Pour lui. Pour nous. Au moins avions nous une chance néanmoins… Mes parents étant particulièrement regardant… Cela nous laisserait au moins le temps de trouver une solution pour les convaincre du bienfondé de notre relation. Un temps que nous allions devoir prendre et utiliser à bon escient. _________________ Heather Gaunt-Gimhae Your dynasty is over, I'm no emperor, but the crown is mine. I'm in charge and you didn't know. I'm winning and you missed it. Now you come begging. A kingdom needs a queen. • • • Aardbei |
Matthew Gimhae
Etudiant
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Age : 23
Profession/Niveau : 2ère année de Master en Botanique
Race : Humain
Statut : Sang Pur
Baguette : Noisetier, Plume d’oiseau tonnerre, 33,5 cm, normal et flexible.
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#4191 - Dim 4 Déc - 23:19
A moment out of time ☽ • ☾ Son père le savait, sa mère aussi, mais visiblement elle n’aurait pas le droit de le souligner, pas avec un mari aussi fermé. Enchainant sur des idées qu’elle présenta comme si elle ne les partageait pas, elle soulignait tout ce que son père pouvait avoir à redire dans un sens. Il ne pourrait pas dépasser son honneur avec d’autres choses et surtout pas ceux qui avaient fait tomber son oncle. Je n’était pas tant étonné que ça. Si il n’approuvait pas, au moins ma mère serait là pour nous soutenir, pour nous aider et de toute façon, si il fallait faire face à la terre entière, je le ferais. Ce n’était pas l’avis des autres qui comptait et… Elle se mit à pleurer. Fronçant les sourcils, j’allais amorcer un mouvement pour la rejoindre lorsqu’elle le fit, se mettant à genoux à côté de moi, me remerciant avant de se redresser pour continuer. Je comprenais l’idée, enfin je comprenais sa réaction, mais je ne l’acceptais pas. Elle n’avait pas à se mettre à genoux, certainement pas pour quelque chose de normal. Et si la suite de ses mots réussirent à m’apaiser légèrement, la tempête avait quand même prit naissance. Elle n’avait à s’excuser de rien, elle… Secouant légèrement la tête, je l’attirais à moi pour la faire s’asseoir sur mes genoux et glisser mes mains sur ses joues. J’appréciais le fait qu’elle refuserait d’être à un autre, qu’elle voulait n’être qu’à moi, comme si notre destin était déjà entièrement tracé et qu’aucune place serait laissé au doute. « Ne te mets plus jamais à genoux devant un homme. », soufflais-je en effaçant les larmes qui restaient sur son visage, « En fait ne te mets plus jamais à genoux devant personne… », ajoutais-je avec cette colère toujours présente en moi. Qu’avait-il pu se passer exactement dans sa vie pour qu’elle en arrive là ? Pour qu’elle se mette dans une telle position ?! Je ne faisais que l’aimer, je ne lui faisais aucune grâce. « Tu n’as pas à faire n’importe quoi pour me rendre heureux… Sois juste heureuse, si tu l’ai, je le serais aussi, mais mon bonheur ne dépendra jamais des actions que tu feras pour moi, mais uniquement de comment toi tu seras… » continuais-je avec toujours la même froideur qui me caractérisait quand j’étais submergé par les vagues d’une haine profonde. « Je… », non, ce ne serait pas la bonne façon de commencer. « Je ne suis pas ton père, je ne suis pas un homme qui a besoin de l’admiration d’une femme pour exister, je ne suis pas un homme qui pense que lui seul doit exister dans un couple, je ne suis pas un homme qui a besoin que sa femme s’excuse d’être elle, d’avoir un passé, des craintes ou des peurs. », soufflais-je en essayant de rester calme. « Nous sommes un couple, nous sommes qu’un, tu es moi et je suis toi, je n’ai pas à te juger, pas à attendre de toi quelque chose d’autre que ta sincérité et ta confiance. Et je sais que tu viens d’un monde bien différent du mien, d’un monde qui va m’obliger à te rappeler que dans celui qu’on partage, rien de ce que tu as appris n’existe, et que je vais devoir te rassurer, t’apprendre et te laisser accepter, mais n’attends de moi aucun ordre, aucune attente, aucune volonté de faire de toi quelqu’un ne pouvant pas exprimer ses émotions. », glissant mes mais sur ses bras, je finis par mêler mes doigts aux siens, « Sois aussi émotive que tu veux avec moi, pleure, ris, hurle, aime, ris, explose, je ne veux pas d’une image parfaite, car la perfection n’a aucun intérêt à mes yeux, je veux te toi autant pour ta sérénité que pour l’ouragan de tes sentiments… », elle n’avait pas besoin d’être une autre, pas besoin de se cacher, je ne pouvais pas, je ne voulais pas la transformer. « Restes avec moi tant que je te rends heureuse, ne te force pas à rester si un jour je te fais mal. Fais n’importe quoi pour te rendre heureuse, mais… Même si je sais ce que tu veux dire, ne penses pas de cette façon, accepte de penser à ton bonheur… Si tu veux être à moi, deviens la femme que tu es déjà à mes yeux… », libérant une de ses mains pour capturer son visage, je l’attirais au mieux pour l’embrasser, avec passion, amour et douceur. Je voulais qu’elle comprenne, ça, je ne voulais pas de… « Je veux que tu sois ma meilleure amie, ma confiante, ma coéquipière en plus d’être ma petite amie… Je te veux entière, je ne veux pas juste ton amour, je veux chaque facette de ce diamant que tu es… » et qu’importe si ça faisait de moi un homme bien faible aux yeux des autres, il fallait simplement qu’elle arrête de se soumettre, de baisser la tête pour un passé dont elle n’était pas responsable. Je l’acceptais, je l’aimais et… Mes lèvres lui dirent ces mots qui ne pouvaient encore m’échapper, cet vérité si évidente et si pure. ☽ • ☾ ft. Heather_________________ |
Heather Gimhae
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#4193 - Lun 5 Déc - 0:08
A moment out of time Il était difficile de s’exprimer, je devais l’admettre. Difficile de dire les choses, de les expliquer de manière claire. Je n’avais jamais été habituée à cela. A quoi avais-je été habituée ? Ha… Une question vaste… Au silence. Aux sourires quels que soit le temps. Au désintérêt et au mensonge. Aux mensonges devrais-je dire tant il était inscrit dans mes veines. Ne rien dire et ne rien laisse paraître. Là était le maître mot des femmes de ma famille. Des hommes aussi, devrais-je dire. Et moi… Je n’étais que le produit de leurs souhaits. Alors… Non. Je ne m’attendais à rien. Je m’étais exprimée. Je lui avais tout dit. Mes pensées, mes sentiments, mes promesses. Je le voulais, je le désirais et en cela, je n’arrivais pas à avoir de secret à son égard. Était-ce une trahison à mon éducation ? Certainement. Mais qu’en avais-je à faire ? Matthew représentait une lumière dans le ciel obscur qu’était alors ma vie. Comme une bulle d’oxygène dans un monde pollué, il n’avait rien à avoir avec ceux de « mon » monde. Il était tout, mon tout, mon futur autant que mes désirs. Et ainsi mes mots glissèrent hors de mes lèvres, comme une évidence douloureuse. Suivant son mouvement, je m’installai sur ses genoux, passant mon bras autour de son cou. Mon visage près du sien, je me noyai dans son regard un sourire, malgré moi, dessiné sur mes lèvres avant que ne résonnent sa voix. Ne plus me mettre à genoux… Surprise, je clignai les yeux avant de les baisser, secouant doucement la tête tandis que Matt continuait de parler. Qu’avais-je fait pour mériter un homme tel que lui ? La question pouvait se poser. Je n’étais ni bonne, ni généreuse, ni même respectueuse envers bien des gens et je l’admettais volontiers. Produit des Gaunt, j’étais la plus belle de leur représentation. Dans toute leur splendeur. Alors… Pourquoi moi ? Pourquoi lui ? Comment avais-je pu attirer l’attention d’un homme comme lui ? Je ne le savais pas. Sûrement, d’ailleurs, ne le saurais-je jamais. Pourtant… Dieu sait que j’aurais aimé avoir cette réponse, savoir à qui je devais ce bonheur, cet homme qui semblait me compléter plus que de raison. Relevant les yeux vers lui, les larmes reprirent leur chemin. De la tristesse ? Bien sûr que non. Il ne s’agissait là que de perles de joie, de bonheur et surtout d’un amour qui me prenait désormais à la gorge. C’était donc cela « aimer » ? Aimer comme si tout dépendait de lui, de nous ? Aimer comme si rien d’autre n’existait que sa voix et son corps ? Comment avais-je pu un jour imaginer que cela n’existait pas ? Comment avais-je pu exister sans sa présence ? Serrant mes doigts sur les siens, je l’observai alors. Aussi silencieuse que je pusse l’être. Ses mots me faisaient plus de bien que n’importe quel contact. Comme une caresse, une étreinte infinie, j’avais l’impression de flotter sur chaque syllabe prononcée, douce, apaisantes. - Comment voudrais-tu me faire du mal ? Murmurai-je alors que ses lèvres se posaient sur les miennes. J’avais tant à lui dire, tant de chose que mon corps désirait lui hurler mais que je n’arrivais pas à prononcer. Pas encore. Et pourtant… Savait-il au moins ce qu’il faisait pour moi ? Se doutait-il du centième de la sérénité que je ressentais en sa présence ? C’était là comme si je l’attendais depuis toujours, comme si sa place était définitivement près de moi, comme si rien de mon passé n’avait d’importance. Pouvait-il imaginer à quel point j’en étais tombée amoureuse dans un temps si court et qui me semblait pourtant être une éternité ? Non. Il ne pouvait pas. Il ne pouvait pas sans que je le lui dise, sans que je l’exprime comme jamais l’on ne me l’avait appris. - Je… Commençai-je malgré tout hésitante. Plongeant dans ses yeux, ma main sur sa joue que je caressai doucement, tendrement, amoureusement, je soupirai doucement. J’avais le droit d’exister pour moi. Pour le rendre heureux, il me fallait exister. Alors… - Je bénis chaque jour depuis que je t’aie rencontré. Soufflai-je doucement, plus douce que jamais. Tu ne te rends même pas compte de tout ce que tu m’apportes. Tu… Tu es tout ce que je rêvais. Un jardinier qui n’a pas froid aux yeux. Mon jardinier. Mon meilleur ami. Mon confident. Je suis heureuse, Matt. Je suis plus heureuse que n’importe quel mariage, n’importe quelle union, n’importe quelle relation n’aurait pu me rendre heureuse. Je suis… Je suis tout ce que je veux être avec toi. Et c’était vrai. A ses côtés, je n’avais peur de rien. Toute puissante, fière, je me sentais capable de tout. De tout, sauf de le perdre, lui. Il était devenu en si peu de temps ma force autant que ma faiblesse, ma vie autant que ma peur. Mais comment lui dire ? - Je veux être parfaite pour toi… Je veux l’être pour la simple raison que tu l’es pour moi. Tu… Tu n’imagines pas ce que tu es, comment tu es, ta valeur. Tu ne sais pas à quel point tu es précieux. Je pense à mon bonheur en étant à toi… Parce que tu fais de moi ce que je n’aurais jamais pu être. C’était peut-être là la plus grande déclaration que je pouvais lui faire. En m’éloignant de ce qui avait fait de moi ce que j’étais, il m’avait construit une vie différente, un avenir différent et un bonheur existant. Je n’étais plus simplement sur cette terre pour rendre mes parents fiers, pour obéir et me plier aux désirs de ma famille. J’étais là pour exister. J’existais. J’étais là pour vivre et pour aimer. Aimer… Ce mot qui me paraissait si loin il y a encore quelques mois revenait à mon esprit comme une flèche empoisonnée venant capturer mon cœur et mon corps. Mon front désormais contre le sien, je fronçai les sourcils, caressant toujours sa joue alors que les larmes perlaient encore et toujours, le sourire qui étirait mes lèvres ne permettant aucun doute quant à leur origine. - Ne me laisse jamais partir. Lui murmurai-je alors que j’approchai mes lèvres des siennes. Parce que jamais je ne te laisserais, toi. J’ai besoin de toi. Parce que tu fais partie de mon bonheur. Et je t’admire, Matt… Je t’admire tellement… Pour ce que tu es, pour tout ce que tu représentes. Pour ton intelligence autant que pour ta douceur. Soupirai-je dans un souffle en déposant mes lèvres contre les siennes. Et à nouveau, encore, je l’embrassai. Je l’embrassai comme si jamais je ne l’avais embrassé. L’aimant, l’admirant, le respectant plus que n’importe quel homme. Je désirais lui démontrer à quel point je l’aimais et si je ne le disais pas ouvertement, si je n’arrivais pas à l’exprimer tant ce mot me semblait fade face aux sentiments qui m’étreignaient, au moins pouvais-je lui démontrer. Il le méritait. Plus que tout. _________________ Heather Gaunt-Gimhae Your dynasty is over, I'm no emperor, but the crown is mine. I'm in charge and you didn't know. I'm winning and you missed it. Now you come begging. A kingdom needs a queen. • • • Aardbei |
Matthew Gimhae
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#4207 - Lun 5 Déc - 15:44
A moment out of time ☽ • ☾ Comment je pourrais lui faire du mal ? Il y avait plein de façon d’y arriver, plein de façon de se briser mutuellement. Mais je n’avais pas vraiment envie d’y penser. Je ne voulais simplement pas lui imposer des scénarios catastrophe, lui imposer une vision de la vie qui n’aurait sans doute pas sa place avec moi. L’embrassant, encore et encore, je voulais qu’elle comprenne tout ce que je lui disais, qu’elle comprenne que la vie n’était pas qu’une succession de contrainte et les mots faillir s’échouer sur ses lèvres. Mais trop tôt, bien trop tôt pour y céder complètement, pour devenir cette vision différente du monde, pour devenir plus. Il n’y avait pas de règles, simplement, il devait y avoir un sens, un respect. Elle bénissait chaque jour depuis notre rencontre, soufflant que je n’en avais pas idée. J’étais un rêve, un jardinier qui ne reculait pas, son meilleur ami, son confident. Riant légèrement à l’idée d’être l’éternel homme de la terre, je resserrais mon étreinte sur elle, elle était celle qu’elle voulait être et c’était suffisant. « La perfection à nos yeux n’est pas la même qu’aux yeux des autres… Je ne veux que toi pour une raison Heather, c’est que personne ne sera jamais toi à mes yeux. », soufflais-je contre sa peau, essuyant à nouveau ses larmes alors qu’elle me demandait qu’une chose, de ne jamais la laisser partir. Les mots continuaient de s’imposait, de marquer mon esprit et mon coeur avant qu’elle ne m’embrasse avec force et que mes mains ne s’accrochent vraiment à ses hanches. La passion était réelle à son contacte, elle me brulait, me donnait envie d’affirmer maintes et maintes choses. « Où irais-je sans toi ? », car c’était là la vrai question. Quelque soit les promesses, la véritable qui devait avoir de l’importance c’était celle là. Elle apprendrait avec le temps à ne pas dépendre de moi, à exister, à vivre. « Je ferais ce qu’il faut pour que tu sois toujours libre de tes pensées et de choisir ce que tu veux vivre… », soufflais-je contre sa peau, « Et c’est plus moi qu’il faudra admirer, mais nous… », ensemble. Certes il faudrait faire face à des dangers, à la réalité du monde, de son monde, car le mien n’était pas ampli de toxicité, j’étais même parfaitement sûr de la réaction de Molly. Sûr qu’elle aussi aurait l’intelligence de ma mère et qu’elle saurait l’accueillir. « Si je dois rentrer dans le jeu de ton père pour l’y prendre au piège, je le ferais, il ne connait que la famille de ma mère, il n’a pas vraiment idée d’à qui il a à faire et tu m’as vendu comme un jardinier, comment il pourrait s’en méfier ? », il ne me faisait pas peur, il n’avait rien contre moi, il n’avait aucune idée de ce que je pouvais réellement faire, « Au mieux tu auras toujours les plus belle fleur, au pire ton père fera la rencontre avec un Filet du diable et on pourra vivre d’amour et d’eau fraiche dans un chalet en montagne. », embrassant rapidement ses lèvres, je repris, « Et oui la montagne, imagines, le feu, les couverture avec rien en dessous ! », oui car après le sujet de son père, je n’avais pas envie de la laisser sans rien de positif à penser. « Je te propose de manger et qu’après, je sais pas, au hasard, on retourne au lit, ou n’importe où… La douche, le bureau, un mur, je suis pas bien contrariant… », attendre le repas, enfin le deuxième, avait suffit à me faire comprendre qu’un rien suffirait entre nous et je comptais bien l’exploiter. On avait mieux à faire que parler, mieux à faire que penser à ce qui pourrait arriver et nos corps pouvaient encore s’exprimer avec plus de justesse que je ne pourrais le faire. Je ne pouvais lui dire, mais je pouvais le marquer sur sa peau, dans son âme. Je pouvais lui faire comprendre de milles façons sa valeur, lui faire oublier encore un peu les barrières que son sang avait essayé de lui installer dans son esprit. ☽ • ☾ ft. Heather_________________ |
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#4232 - Lun 5 Déc - 21:20
A moment out of time Ses mots m’enveloppaient dans une bulle de douceur que je n’aurais cru possible. Comme s’il savait exactement quoi dire au moment où je l’attendais, je savais que je pouvais le croire, lui faire confiance et me laisser entièrement aller près de lui. Mais plus que les mots, les gestes me semblaient être une évidence que je devais lui partager avant toute chose. Et ainsi mes lèvres reprirent possession des siennes dans un échange des plus intenses avant que sa question ne me fasse sourire. Où irait-il sans moi… C’était une bonne question, une question qui trouvait une réponse simple : nulle part. Car il était hors de question que je fasse moi-même de nouveau le chemin seule. Il était ma bouffée d’oxygène, mon soleil dans ce chemin de vie. J’avais besoin de lui. Définitivement. Frissonnant alors que son souffle autant que ses mots se heurtaient à ma peau, je secouai doucement la tête, caressant sa nuque distraitement, soulagée de ce contact si apaisant. Nous admirer. Nous. Ensemble… Oui… Il n’avait pas tort. Si je ne pouvais connaître l’intensité de la tempête que nous allions devoir affronter, je peinais à être totalement optimiste quant à un avenir serein. Cela ne serait pas le cas. Que nous tentions de l’éviter ou non, je savais qu’il nous faudrait un jour nous confronter à mon père. Et cela… Matthew semblait le savoir, tout autant que moi. - Ne rentre jamais dans le jeu de mon père… Lui murmurai-je néanmoins, mon front contre le sien. Il gagnerait. Crois-moi. Si j’avais toute confiance en Matthew, si je savais que jamais il ne se laisserait faire, je connaissais aussi mon père et notamment le terrain sur lequel il évoluait. Fourbe, faux, mauvais, sournois… J’avais déjà vu mon père à l’œuvre et Merlin que je ne souhaitais à personne de l’affronter. Et encore moins à Matt. Sa réflexion eut néanmoins le mérite de me faire rire, sincèrement, répondant à son baiser avec une malice que je retrouvai bien malgré la conversation. - J’approuve cette idée de montagne. A la condition que tu m’apprennes à skier. J’ai toujours voulu essayer. Plaisantai-je, quelque peu plus légère avant d’arquer un sourcil. Un repas, donc, et… Oh… A ses mots, une vague de désir vint passer par mon regard alors que je me mordais, doucement, la lèvre. Il lui suffisait donc d’évoquer l’idée de contact pour que cette sensation de bienêtre et de chaleur me reprenne… Était-ce alors ma faiblesse ou seulement sa force ?... Un mélange des deux, très certainement. Mais alors… Allais-je le laisser jouer seul de cette facilité qu’il avait à me faire frémir ? Approchant mes lèvres des siennes, un léger sourire ayant remplacé les larmes, je le frôlai alors quelques secondes sans même le quitter des yeux. Non. Je ne le laisserais pas cet avantage. Jamais. Ainsi passai-je ma jambe de l’autre côté des siennes, entourant sa nuque de mes bras alors que mon déshabillé semblait parfaitement porter son nom à cet instant. - J’aime bien ces choix « au hasard ». Laisse-moi réfléchir… Me serrant contre lui, ondulante, provocante, je déposai un baiser dans son cou. Un seul. Chaste. Doux. Je pense que… « au hasard »… Je te proposerais… Mmh… A continuer, j’allais me perdre au jeu. Je ne connaissais encore ni mes réactions exactes, ni jusqu’où pouvait aller mon envie. La seule chose que je pouvais affirmer était qu’elle me semblait ainsi infinie tant l’idée même d’oublier chacun de ses propositions pour profiter de cette chaise sur laquelle nous étions installés me venait à l’esprit. Idée que je chassai en me reculant doucement, non sans profiter de ses lippes l’espace d’un instant. Quittant ses genoux sans même terminer ma phrase, je me réinstallai à ma place, sans même prendre la peine de me rhabiller convenablement. Consciencieuse, je devais même avouer avoir desserrer le lien qui maintenait le vêtement en place parfaite. Était-ce du sadisme ? Peut-être. Ou seulement de la provocation comme lui me provoquait sans même l’imaginer. Reprenant le cours du repas, j’observai alors Matthew avec un sourire qui ne pouvait tromper personne et certainement pas lui. Je n’avais qu’une hâte. Terminer ce moment et rompre le calme qui s’était installé. Mais… Tout venait à point à qui savait attendre. Et je devais avouer adorer me faire désirer de la sorte. Comme une récompense après une frustration, jouer me semblait être naturel, amusant. - Combien de temps tu vas tenir ? Soufflai-je alors je terminai mon plat, laissant mon vêtement quitter définitivement mes épaules pour me découvrir à lui. Une minute ? Deux ? Mmh… Je te donne disons… trente secondes. Et je m’en amusais. Prenant la direction de la salle de bain, je ne lui jetai même pas un regard, trop amusée par cette situation qui, bien qu’incongrue, me plaisait plus que de raison. Sentir son regard avait un quelque chose de grisant, d’excitant même. Et s’il y avait bien une chose à laquelle je ne pouvais douter, c’était bien notre complicité. Je n’avais pas besoin de l’inviter. Il saurait. _________________ Heather Gaunt-Gimhae Your dynasty is over, I'm no emperor, but the crown is mine. I'm in charge and you didn't know. I'm winning and you missed it. Now you come begging. A kingdom needs a queen. • • • Aardbei |
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#4245 - Mar 6 Déc - 13:02
A moment out of time ☽ • ☾ « Ne sous estime pas ma dangerosité lorsqu’il est question de défendre les miens… », soufflais-je avant de parler d’autre chose, de repousser le sujet plus loin pour elle, pour penser à ce qu’on pouvait faire et à comment on pouvait le faire. J’avais bien quelques idées, quelques propositions, comme allait vivre loin d’ici. Proposant la montagne, elle approuva à la condition de lui apprendre à skier, elle n’avait jamais essayé et pour être honnête… « Ne compte pas sur moi, la montagne se limite pour moi à la nourriture, au paysage et au romantisme. », même si j’étais sportif, j’avais aussi mes limites et en hivers, comme les plantes, je ralentissais. Provoquant un peu plus en précisant mes idées, elle y cédait au travers de son corps. Allumant un nouvel incendie indécent, je ne pouvais qu’être sa marionnette à cet instant, que faire ce qu’elle attendait de moi, que lui céder, son arrogante sensualité ne pouvant que trouver son écho en moi. Profitant de la vue de son corps dénudé, je portais à nouveau que très peu d’attention au contenu de mon assiette et bien plus à ce qui pouvait me faire face jusqu’à ce que la bienséance ne soit plus de mise. Combien de temps j’allais tenir ? La regardant rejoindre la salle de bain, je n’attendais pas longtemps avant d’en faire de même pour l’aimer, pour la découvrir, encore et encore jusqu’à ce que l’épuisement ne brise mes reins. Bourdonnant dans mon esprit, je l’attirais un peu plus à moi dans la chaleur de ce lit qu’on avait fini par rejoindre. Annulant tout l’intérêt du moment que nous avions pu passer sous l’eau. Mais rien ne semblait vouloir s’éteindre, pas à son contact. Seule cette fatigue évidente pouvait avoir raison de nous, de la puissance de cette équipe que nous étions devenu. Une main sur la chute de ses reins, une jambes entre les sienne, j’enfouissais mon visage dans ses cheveux, épuisé, mais heureux de l’avoir à mes côtés, de pouvoir partager ça avec elle. « Tu me rends fou tu le sais ? », murmurais-je, m’endormissent bien malgré moi et ce même si j’essayais de toutes mes forces de lutter. « Tu m’épuises, mais dans le bon sens du terme… », soufflais-je dans un rire. Là, sous la couette, sous sa chaleur, ma conscience vacilla une première fois. Me forçant à revenir un peu brutalement sur terre avant que cela ne se reproduise une seconde fois. Y cédant la troisième fois, je n’avais plus vraiment conscience de qui j’étais, de ce que je faisais, je n’eus même pas conscience de mes mots, « Je t’aime… », en pleine possession de mes moyens j’aurais sans doute pu faire les choses autrement, les retenir, ne pas souffler ce qui était évident. Mon inconscience m’avait trompé, poussé à croire que je pourrais m’exprimer sans crainte, sans peur, enfin… Sans peur de l’effrayer surtout. Moi, je ne craignais pas mes sentiments, je savais simplement lorsqu’il ne fallait pas les laisser prendre le dessus, lorsqu’il fallait donner de l’espace à l’autre. Mais pas ici. Pas aujourd’hui. ☽ • ☾ ft. Heather_________________ |
Heather Gimhae
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#4265 - Mar 6 Déc - 23:37
A moment out of time Le sous-estimai-je ? Non. Enfin… Non. Non, je ne le sous-estimais pas. Je connaissais seulement mon père. Et même s’il me semblait que Matt était capable de tout, de soulever des montagnes autant que de vides des océans, je ne prévalais malgré tout pas de ses forces. Il ne s’agissait pas tant de confiance que de peur que quelque chose arrive. Ne rien faire, ne rien risquer était ainsi, à mon sens, la meilleure chose à faire. Mais… Je n’avais pas envie d’y penser. Pas maintenant. Pas alors qu’il venait à me faire imaginer qu’un jour, peut-être, nous pourrions partir ailleurs, plus de temps, en montagne par exemple. Mais visiblement pas pour skier, chose qui m’arracha un léger rire. - Bien, alors si je me casse une jambe, ce sera de ta faute puisque tu n’auras pas su m’apprendre. Le taquinai-je, caressant son nez du mien avec un sourire entendu. Mais à nouveau, le feu reprit. Et par ma faute… Comme cela allait finir par devenir une habitude, je l’admettais. Provocante, fière et peut être trop sûre de moi, je ne désirais qu’une chose : sa reddition. Je la voulais totale et absolue. Ainsi n’avais-je aucunement l’intention d’arrêter ce jeu. Bien au contraire. Et j’userais de tous mes charmes, de toutes mes connaissances pour cela. A commencer par la principale : mon ignorance. J’étais, à vrai dire, particulièrement douée pour user de la frustration envers mes pairs. Et ainsi me concentrai-je sur mon assiette… Le temps de quelques secondes avant que mon regard ne croise de nouveau celui du sorcier. Impossible de le tromper, lui. Le repas n’avait strictement rien à envier à ce que Matthew pouvait m’offrir alors… Comment l’apprécier réellement tandis que l’objet de tous mes désirs se trouvaient face à moi, m’observant alors que j’avais consciemment pris la peine de me faire bien plus aguicheuse que je ne l’avais été. Et le temps de terminer ces assiettes me parut diaboliquement long et pourtant… Bien trop court. Il n’avait pas attendu assez. Pas à mon goût. Pas pour m’amuser. Quoique… Laissant mon vêtement au sol, je m’étais ainsi dirigée vers la salle de bain, pariant sur un temps bien trop court de contrôle de sa part. Temps… Que je du presque revoir à la baisse lorsqu’il apparut près de moi. Et tout reprit son court comme il le devait. Apprenant à connaître ses plaisirs, ses désirs autant que les miens. Je parcourus son corps durant un temps qui me semblerait certainement toujours trop court. Mon bras sous son corps, je caressai distraitement son épaule et sa nuque, un sourire serein aux lèvres alors que je le sentais se serrer contre moi, pour mon plus grand plaisir. Epuisée par nos étreintes autant que par cette journée qui n’avait pas été exempt d’émotions, j’embrassai doucement son front, tendrement. - Fou ? Lui murmurai-je, amusée. Fais attention… Ce n’était qu’une mise en bouche… Si la suite n’allait certainement pas venir maintenant tant mon corps semblait courbaturé et épuisé, j’étais désormais sûre des choses. Cela était peut-être la première fois, la première nuit que je passais dans ses bras… Mais cela ne risquait pas d’être la dernière. J’avais encore bien trop à découvrir, bien trop à lui donner autant qu’à prendre de lui. Riant doucement de nouveau, je le serrai alors un peu plus contre moi, profitant de son contact, mes bras l’entourant. A ses côtés, je me sentais puissante, heureuse et tellement… Tout aussi épuisée que lui à vrai dire. - Attend de me voir quand ce n’est pas la « bonne période ». Plaisantai-je ouvertement, bien trop à l’aise avant de souffler. Toi tu m’enlèves beaucoup trop de filtres, lui murmurai-je à mi-voix. Mais plus que tous les filtres… Je devais admettre que le bienêtre qu’il me faisait ressentir, qu’il m’avait donné, commençait à avoir sérieusement raison de moi et de ma conscience. Les yeux bientôt fermés, je me laissai bercer par sa respiration, caressant calmement ses cheveux, comme une berceuse muette que je lui offrais. Un présent qu’il me rendit. Ouvrant les yeux, surprise de ce que j’avais entendu, je mis quelques instants pour comprendre, quelques secondes de trop alors que je le sentais déjà partis dans les bras de Morphée. Restée muette, je l’observai alors avec toute la tendresse que je pouvais, un sourire bien plus doux étirant mes lèvres. - Moi aussi. Murmurai-je dans un souffle, posant mes lèvres sur sa tempe avant de fermer les yeux. Je n’étais pas prête à lui dire. Pas directement. Pas comme ça. Pas maintenant. Un jour, peut-être. Sûrement. Mais… C’était là bien suffisant. Fut-ce ce sentiment d’extrême bonheur ? L’épuisement physique ? Un mélange sûrement… Car je m’endormis alors, doucement. Et cette nuit fut l’une des nuits les plus douces passées depuis… Bien trop longtemps à vrai dire. Il était encore trop tôt lorsque mes yeux s’ouvrirent. Matt n’était plus dans mes bras. Evidemment. Mais mon corps avait, visiblement, cherché le sien, comme un instinct primaire me poussant à rester contre lui. Ainsi embrassai-je doucement le haut de son dos pour m’extirper du lit, silencieusement, doucement, une idée bien précise en tête. Je laissai ainsi, doucement, Matt se réveiller. Désormais habillée d’une simple nuisette, sans même avoir pris la peine de me vêtir convenablement, j’avais fait servir un petit déjeuner bien trop complet. A vrai dire… Je ne connaissais pas ses goûts en matière de déjeuner. Impossible, donc, pour moi de viser juste alors… Plutôt que de chercher la perle rare, j’avais misé sur la diversité. Là, au moins, il y aurait quelque chose, j’en étais convaincue. Et c’est mon mug de café en main – obligatoire quelque soit le temps, que je m’approchai de lui, posant la tasse sur la table de nuit, pour me glisser de nouveau dans les draps, l’odeur de croissants français et de bacon ayant doucement empli la chambre. - Hey… Soufflai-je en embrassant son épaule. Coucou… Tu as bien dormi ?... _________________ Heather Gaunt-Gimhae Your dynasty is over, I'm no emperor, but the crown is mine. I'm in charge and you didn't know. I'm winning and you missed it. Now you come begging. A kingdom needs a queen. • • • Aardbei |
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#4299 - Mer 7 Déc - 16:26
A moment out of time ☽ • ☾ Qu’une mise en bouche ? J’étais de moins-en-moins là, m’endormant petit-à-petit, souriant simplement à ses mots avant de céder sans réaliser la portée de mes mots. Ils avaient glissé, comme une vérité absolue que je ne pouvais contenir, comme une réalité que j’avais pas pu retenir. Sombrant dans un sommeil profond et réparateur, je m’étais laissé porté jusqu’au petit matin, jusqu’à ce qu’une odeur n’envahisse mon nez. N’étant pas vraiment du matin, j’avais sentis son absence, la cherchant dans le lit avant d’abandonner, épuisé. Ce ne fut que lorsqu’elle revient sous les draps que sa voix perça les limbes de mon esprit. Me retournant vers elle, je glissais un bras sur son ventre, me l’appropriant à nouveau avant de me laisser revenir pour de bon. « Oui… Et toi ? », soufflais-je d’une voix encore rauque. J’aurais pu rester comme ça des heures que ça ne m’aurait pas dérangé. Mais là, elle était bien réveillé, et il y avait quelque chose dans la pièce, à manger, c’était évident. « Tu as utilisé un téléphone pour faire appel au room service ou je rêve ? » demandais-je en me redressant lentement. Passant une main dans mes cheveux pour les ramener en arrière, je me laissais un instant surprendre par le manque de matière qu’il pouvait y avoir sur ces derniers avant de me rappeler là raison. J’avais vraiment du mal le matin, il me fallait toujours un moment pour me reprendre, pour me mettre dans ma journée. Balayant la pièce d’un regard, je voyais en effet ce qui ressemblait à un petit déjeuner sur la table avant de remarquer le café sur la table de chevet. Elle s’était changé aussi… Me penchant alors sur elle pour l’embrasser avec douceur, je glissais une main sous le pli de sa nuisette pour caresser avec tendresse la peau de ses flancs. « Je vais finir par croire que tu avais vraiment prévu ton coup jusqu’au bout… », murmurais-je en l’attirant doucement contre moi, juste le temps d’un câlin, « Je sais qu’on a mangé deux fois hier… Mais j’ai l’impression que t’as abusé sur la commande… » soufflais-je dans un rire avant de me décoller du cou dans lequel je m’étais réfugié. Attrapant un boxer, je l’enfilais avant de sortir du lit, me trainant jusqu’à la table, simplement pour prendre une tasse de café et aller regarder à la fenêtre le temps d’émerger. La caféine était nécéssaire à ce stade, vraiment nécéssaire. Retournant m’asseoir sur le lit après un instant, je soulignais, « Je suis vraiment pas du matin… », un constat pas bien difficile à faire. « Tu aimerais faire quoi aujourd’hui ? », demandais-je avec le regard endormi. Difficile de faire semblant à cet instant. ☽ • ☾ ft. Heather_________________ |
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#4326 - Mer 7 Déc - 21:19
A moment out of time Embrassant distraitement son épaule, je tentai de le réveiller, doucement. A vrai dire, je ne me posais pas vraiment la question de l’heure. Matinale, j’avais la mauvaise tendance à imaginer que tout le monde me ressemblait. Pas lui, visiblement. Mon visage s’alluma d’un sourire amusé lorsque je pus observer son visage bien trop endormi pour ne pas le trouver mignon. Tendrement, mon bras glissé sous sa nuque, je le serrai doucement contre moi, caressant lentement son dos pour un réveil que j’espérais le plus doux possible. - Plus que bien. Lui répondis-je ainsi dans un murmure. Sans le brusquer, sans le forcer, je l’observai alors se redresser, toujours aussi souriante, le relâchant doucement avant qu’un rire ne se fasse entendre. Léger, calme, je soufflai alors. Effectivement. J’avais fait un effort qu’il n’imaginait certainement pas pour utiliser un objet moldu. Et quel objet ! Lorsque je m’étais enfin extirpée des draps, m’éloignant à regret de son corps chaud, après une douche bien méritée et une grimace des plus expressives à la vue du téléphone, j’avais en effet pris la peine de comprendre comment ce dernier fonctionnait. Il y avait des touches. Il fallait donc appuyer dessus. Jusque là rien de bien sorcier. Mais ce que je n’avais pas compris c’était qu’il ne suffisait pas d’appuyer sur un chiffre pour que cela fonctionne. Non. Il y avait une autre démarche à effectuer. Démarche que je n’avais absolument pas compris de prime abord. Ainsi, fière de moi, je quittai le lit quelques secondes pour attraper le téléphone et le poser devant nous. - Sur le 2 pour le room service puis appuyer sur… Mince je ne me souvenais déjà plus. Mmh… Ah oui ! l’image là. Dis-je en montrant l’image qui permettait d’appeler et qui me semblait plus ressembler à une poignée de porte penchée qu’à autre chose. Ce qui m’a étonné, c’est qu’ils ne répondent pas tout de suite. Il a fallu attendre que ça… Bipe ? Enfin tu sais, ça faisait « bip bip bip » imitai-je sérieusement. Et j’ai entendu la voix de quelqu’un. D’ailleurs je tiens à noter que j’ai trouvé que la qualité était meilleure qu’en passant par le réseau des cheminées. Enfin en tout cas je n’ai eu qu’à dire ce que je désirais – à savoir pratiquement toute la carte – et vingt minutes plus tard, c’était arrivé. Très efficace comme moyen de communication mais un peu encombrant si on ne peut pas le décrocher du mur. Soufflai-je en observant le socle. Cela pouvait peut être paraître idiot mais j’étais effectivement fière d’avoir réussi à utiliser cet objet moldu de manière – presque – sans accroc et cela s’entendait, d’ailleurs, effectivement dans le son de ma voix. Était-il, lui, fier de moi ? Bonne question, mais c’est avec un immense plaisir que je répondis à son baiser, tendrement, ne pouvant m’empêcher de frissonner doucement à son contact. - Si je dois être complètement honnête… Alix et Bella m’ont beaucoup aidé pour « prévoir » les choses. Soufflai-je en me serrant contre lui, les yeux fermés. J’aimais son contact, sa douceur, sa voix… Même endormi, Matthew était attentif, tendre et… Par tous les mages. Mieux valait que je me calme avant de ne dire quelque chose de plus fort encore, car bien que ressenti par tous mes organes… Je peinais en effet encore à l’admettre… Enfin… Riant à mon tour alors que ma main se glissait dans la sienne pour ne pas perdre le contact immédiatement, je plissai doucement les yeux. - Je dois avouer que je ne savais pas ce que tu voulais alors… J’ai préféré voir large. Mais ne t’en fais pas, j’ai déjà payé. Tout était bien souvent une question d’argent dans ma famille, je devais l’admettre et même si Matt m’avait indiqué être particulièrement riche, je continuerais sûrement à faire attention, à craindre de ne pas être à la hauteur sur ce point, comme souvent on avait pu me le répéter. - Et ce n’est pas abusé si j’ai réussi à trouver quelque chose pour te faire plaisir là-dedans. Ajoutai-je dans un sourire en le laissant se lever alors, non sans l’observer, le détailler avec une attention toute particulière. Était-ce gênant que de faire cela ? Je ne le pensais même pas tant la seule idée qui me venait en tête était que je le trouvais magnifique mais… Secouant la tête, je m’obligeais à tourner cette dernière dès lors qu’il s’approcha de la table, me rabrouant intérieurement pour un comportement bien trop éloigné de mon éducation et des valeurs familiales… Avant de… Redresser de nouveau la tête, quittant le lit pour m’approcher, doucement, de lui afin de l’entourer de mes bras. Là, devant cette fenêtre, mes mains posées sur son ventre alors que ma tête avait trouvé sa place contre son dos, je profitai. Sereinement. Le temps de quelques instants. Avant d’enfin relâcher le pauvre homme bien trop englué par ma présence constante à mon sens, reprenant mon mug pour en boire une longue gorgée. M’installant sur le lit, dos contre la tête de ce dernier, je souriais doucement. Il n’était pas du matin… Pas difficile de le deviner. Mais cela me donnait une petite idée afin de rendre ce moment « difficile » plus plaisant pour lui. Posant mon mug, j’attrapai sa tasse pour en faire de même avant de le faire basculer sur le lit, m’asseyant sur lui pour l’observer tendrement. - La première chose que je veux faire, c’est que tu te recouches. Profite de ta matinée et de dormir encore un peu. Soufflai-je en venant chercher ses lèvres. La seconde… Les moldus m’ont parlé d’une « grande roue » qui s’appelle le London Eyes… J’aimerais bien aller voir ce que c’est. Et le « Kew Garden » aussi. Et j’aimerais beaucoup aller à « Westminster ». Cela faisait beaucoup de choses, je l’admettais. Mais… J’avais envie de profiter de cette journée. Encore. Avec lui. Mais surtout, avant tout… L’embrassant encore de ses lèvres à son cou, je soufflai contre ce dernier. - Repose toi encore un peu… Tu as l’air d’être un mort-vivant et il est hors de question que mon petit-ami ne ressemble pas à un humain. Je ne suis pas encore nécrophile. Plaisantai-je alors en me couchant sur lui pour l’empêcher de bouger. _________________ Heather Gaunt-Gimhae Your dynasty is over, I'm no emperor, but the crown is mine. I'm in charge and you didn't know. I'm winning and you missed it. Now you come begging. A kingdom needs a queen. • • • Aardbei |
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#4341 - Jeu 8 Déc - 1:41
A moment out of time ☽ • ☾ Ne cherchant pas à réellement me réveiller pour le moment, je me contentais d’y aller à mon rythme. La seule chose qui m’étonnait pour le moment c’était l’odeur et donc la potentiel utilisation d’un téléphone pour faire appel au room service. Me retournant pour la voir revenir avec l’appareil dans les mains, elle m’expliquait ce qu’elle avait fait non sans que j’en sourisse. Elle était mignonne, adorable, à s’émerveiller sur ce genre de chose. La regardant sans vraiment m’en défaire, j’aimais la voir accepter ce monde, lui reconnaitre des qualités qu’elle n’aurait peut-être pas trouvé quelques semaines auparavant. « Les Moldus ont leurs propres magies. », soulignais-je avant de soupirer de contentement en la sentant à nouveau contre moi. L’embrassant, tout en retrouvant son corps, j’avais l’impression d’être tombé dans un piège, un piège murement préparé. Et j’eus raison. Elle avait été aidé par Alix et Bella, du moins dans la prévision des choses et là… « Je suppose que je dois aussi leur dire merci pour certaines choses d’hier ? », faisant une très nette référence à ce que ses mains avaient pu me faire. Impossible d’avoir autant d’instinct aussi vite et sans expérience. Enfin pour le moment, il y avait autre chose qui m’intriguait, la quantité de nourriture qu’elle avait commandé. Se justifiant alors par le fait qu’elle ne connaissait pas mes goûts, je grognais un instant en l’entendant me dire de ne pas m’en faire car elle avait déjà payé. « C’est pas comme si j’en avais quelque chose à faire de l’argent… », soufflais-je sans plus insister même si elle continuait à expliquer son choix, « Merci. », murmurais-je donc avant de m’extirper pour aller prendre un café dans l’unique but de retrouver un peu mon cerveau. J’étais bien trop épuisé à ce stade pour faire quoi que ce soit de valide. Errant donc légèrement dans la chambre, elle se glissait contre moi, sa main sur mon ventre, le chaleur de son corps me gagnant un peu plus. J’étais bien là, mais un peu trop fatigué pour rester alors, je repris le chemin du lit, avouant ce qui était évident avant de lui demander ce qu’elle voulait faire. Se glissant sur moi, elle s’assit avant de me libérer de ma tasse pour affirmer qu’elle voulait que je me recouche, que je profite de la matinée pour dormir avant qu’on n’aille faire une liste de chose qu’elle avait visiblement recherché. Je n’avais jamais été dans la moitié, ça serait une bonne occasion pour découvrir, même si son contact ne m’aidait pas à projeter mon esprit bien loin. « C’est toi qui est en train de charmer un mort… T’es sûre de ne pas aimer ça ? » soufflais-je avant qu’elle ne se couche sur moi, mes mains se glissant à nouveau sous son vêtement pour la maintenir contre moi. Me rendormir ne fut alors pas bien compliqué. Je n’étais franchement pas aussi lève tard que mon frère, mais j’avais quand même mes limites, surtout en vacances. Cela dit je ne dus pas replonger bien longtemps, le café ayant malgré tout commencé à s’infuser dans mes veines, je reouvris les yeux à peine une heure après lui avoir cédé. « Re bonjour… », soufflais-je à nouveau avant de sourire pour la faire basculer et l’embrasser avec un peu plus d’énergie, « Je vais t’embaucher, tu es une super couette. », ajoutais-je avant de me redresser pour retrouver ma tasse de café, froide. Pas dérangeant, le nombre de fois où je buvais des boissons chaudes froides à l’école… J’avais pris l’habitude, un peu comme avec la nourriture d’ailleurs. Me trainant malgré tout hors du lit jusqu’à la table, je me laissais tomber sur une chaise, attrapant un toast pour me habituer mon estomac. Et en parlant d’habituer… Il y avait un jus d’orange qui ne me semblait pas trop mal. « T’en veux ? », demandais-je avant de la servir au besoin et d’en faire de même pour moi. J’avais faim, bien plus que je ne l’aurais cru en fait. Mais il y avait de quoi faire. « T’as trouvé ce que tu voulais faire dans une brochure ? », demandais-je alors, me rappelant tout de même de ses volontés d’avant sommeil. ☽ • ☾ ft. Heather_________________ |
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#4393 - Jeu 8 Déc - 21:46
A moment out of time La magie des Moldus… Mmh. Au vu de mon air bien peu convaincu, sûrement Matt pu-t-il comprendre que ce n’était pas là réellement mon avis. Les Moldus étaient, certes, visiblement capables de certaines choses. Des choses plutôt… Disons… Acceptable si je me permettais un soupçon de mauvaise foi. Mais cela s’arrêtait là. Les mots magie et Moldus ne pouvait définitivement pas aller ensemble. Comme un oxymore, à mon sens, je préférai néanmoins ne pas relancer sur ce sujet, connaissant la façon de penser du Gimhae. A la place, ce fut une autre activité qui me fut proposer par le biais de ses lèvres posées sur les miennes. Des lèvres dont j’avais pourtant allègrement profité toute la soirée et une partie de la nuit d’hier avant que nous nous endormions, épuisés. Et pour cause… il semblait avoir deviné un petit « secret » que j’avais alors tu jusque-là. - Mmh… Hésitai-je avec une légère moue au visage. Je suppose que même si je te disais non tu me croirais pas. Alors autant dire la vérité… Je n’ai jamais été aussi gênée de ma vie que quand elles m’ont expliqué tout ça. Soufflai-je avec, malgré tout, beaucoup d’amusement. Alors… Oui. J’ai été une bonne élève… Je voulais être sûre que j’arriverais à te… Enfin à… Bon. Ce n’était pas encore tout à fait ça sur l’expression du sujet. Il était, à vrai dire, bien plus facile de faire parler mon corps que de dire les choses à voix haute. Paradoxal, à bien y penser. Mais bon… Cela viendrait peut-être un jour. Comme le fait de me justifier par l’argent, d’ailleurs, qui ne sembla pas faire réellement plaisir à l’étudiant. Tant pis. J’étais malgré tout contente de l’avoir fait par mes propres moyens, de A à Z, de la commande au paiement. Et ça… C’était étrangement grisant. Je pouvais me débrouiller dans le monde Moldu. Enfin… Plus ou moins. Ce qui était déjà beaucoup, avouons-le. En attendant, Matthew avait un grand besoin de se réveiller… Ou de se rendormir. C’est d’ailleurs ce second choix que je choisis pour lui, me glissant sur lui dès lors qu’il fut de nouveau sur le lit. Il était fatigué. Je l’avais réveillé bien trop tôt pour lui alors… Il se reposerait. Moi ? Matinale comme j’étais, un léger somme ne me ferait, de toutes façons, pas de mal. - Ca dépend. Répondis-je simplement. Si c’est toi le mort, à bien y réfléchir, je pourrais peut-être m’y faire. Esquissant un sourire alors que la chaleur de ses mains venait m’emplir d’une douce sensation de bienêtre, j’enfouis ma tête dans son cou pour fermer les yeux, bientôt bercée par sa respiration profonde et régulière. Je ne m’endormis peut être pas, somnolent plus qu’autre chose, refusant malgré tout de bouger, autant par peur de le réveiller que par confort de me trouver sur lui, serrée dans ses bras. Ce fut sa voix qui vint alors me sortir de mon demi-sommeil, me faisant doucement sourire alors que je me blotissais encore davantage contre lui. - Hey… Soufflai-je dans son cou avant qu’il ne me fasse basculer. Riant à sa remarque, je répondis à son baiser, refusant de le laisser partir l’espace de quelques instants avant qu’il ne rejoigne la sainte tasse de café. En faisant de même, je grimaçai légèrement au café froid. Ce n’était pas ma tasse de thé, sans mauvais jeu de mot, mais la chaleur de ses bras valaient bien tout le café froid du monde, à vrai dire alors… Soit. Je le boirais aussi froid qu’il le faudrait. Ainsi, ma tasse entre les mains, je le suivis jusqu’à la table où je m’installais doucement face à lui pour accepter volontiers le jus d’orange d’un hochement de tête, attrapant un croissant qui me rappelait ma vie en France, enfant. - Non. Dis-je en levant les yeux. J’ai… J’ai parlé avec le Moldu qui a apporté tout ça. C’était, pour moi, une chose particulière que de parler avec ces êtres-là. Peu habituée à ces contacts, le Moldu avait donc été le deuxième à qui j’avais véritablement adressé la parole, la première ayant été l’une des vendeuses du magasin de vêtements. Véritable raz de marrée dans ma vie, j’avais, en moins de quarante huit heure, fait bien plus de découvertes moldues que je n’avais pu en faire en une vie… Et j’en étais, d’ailleurs, presque fière, comme si discuter quelques instants avec un Moldu était aussi difficile, pour moi, que de gravir l’Everest sans bouteille d’oxygène. - Il m’a dit que si je ne connaissais pas Londres, c’était les trois choses à faire. Mais je ne sais même pas ce que c’est que ça, une « grande roue ». Soufflai-je. Ni même ce que sont ce Kew Garden, quoique j’imagine que c’est une sorte de jardin et Westminster. Il m’a juste dit que nous devrions y aller… Soufflant en terminant mon croissant, je me levai alors pour venir embrasser la joue de Matt, lui indiquant de finir de déjeuner pendant que je me préparerais. Je ne m’étais pas cent ans, certes, mais entre le maquillage et le rhabillage… Cela devrait bien durer trente bonnes minutes. Attrapant mes vêtments, c’est dans la salle de bain que je me rendis ainsi, bien décidée à me faire bien plus belle que je ne l’étais pour lui actuellement – à savoir pas maquillée et les cheveux peu ordonnés. Dès lors que nous serions prêts, au moins, nous pourrions partir pour le premier choix que ferait Matt. _________________ Heather Gaunt-Gimhae Your dynasty is over, I'm no emperor, but the crown is mine. I'm in charge and you didn't know. I'm winning and you missed it. Now you come begging. A kingdom needs a queen. • • • Aardbei |
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#4411 - Ven 9 Déc - 1:32
A moment out of time ☽ • ☾ Elle avait donc suivi des cours, voulant être prête au moment finale… C’était mignon, terriblement… « Et tu continues à l’être… », soufflais-je face à ce qu’elle avait continué à apprendre hier, ou très tôt ce matin. Cela dit j’étais épuisé, pas encore franchement apte à attaquer une journée, alors après une tentative pour lutter, je finis par me rendormir dans ses bras, content d’y être. Même si je ne repartis pas très longtemps, cela fut suffisant pour avoir enfin de l’énergie, pour revenir d’entre les morts et enfin attaquer cette journée. Attaquant le petit déjeuner, je fus surpris d’apprendre qu’elle s’était renseigné auprès de quelqu’un pour savoir quoi faire. Une interaction de plus avec un Moldu, qui l’aurait cru. Croquant dans un croissant, je remarquais qu’elle n’était pas bien à l’aise avec son café, le touchant à peine, alors tandis qu’elle m’expliquait ce qu’il avait pu dire, je m’étais levé, tasse à la main pour la déposer dans le micro onde de la chambre. Je n’eus pas vraiment longtemps à attendre avant que ce dernier sonne et que la tasse soit à nouveau chaude. Déposant son mug à présent fumant devant elle, je reprenais ma place avant qu’elle ne termine pour me fausser compagnie le temps de rejoindre la salle de bain. Finissant à mon tour, je la rejoints rapidement, m’appuyant sur le chambranle de la porte pour la regarder finir de se préparer. « Ce qui est dommage avec tes tenues, c’est qu’il n’y en a pas une que je n’ai pas envie de te retirer… », soufflais-je dans un rire avant de m’approcher pour l’embrasser dans la nuque. La laissant finir, je sortie de la pièce pour rejoindre l’entrée ou trônait encore mes affaire pour sortir quelque chose qui irait avec sa tenue. Non pas que ça avait de l’importance pour moi, mais ça pourrait en avoir pour elle. Filant donc dans la salle de bain fraichement libérée, je pris une douche avant de sortir et de m’habiller pour la rejoindre dans la chambre. Je n’avais pas encore pleinement l’habitude de cette coiffure, j’avais trop l’habitude d’avoir plus de matière, plus de cheveux. Regardant l’heure et dehors, j’eus une idée assez précise de ce qu’on allait faire, « On va aller au London Eyes tout de suite, il fait beau, vu qu’on ne va pas bouger, on aura moins froid au soleil… », soufflais-je en sachant très bien que je n’avais apporté encore aucune réponse à sa question à savoir ce qu’était une grande roue. Je préférais lui laisser la surprise. « Prête ? » demandais-je alors après un clin d’oeil entendu. Je n’allais pas nous mettre dehors, mais… Bon, si je restais statique ici trop longtemps, ses efforts dans la salle de bain risquaient bien de s’envoler faute de patience ou de self contrôle en sa présence. Je la trouvais magnifique quelque soit son état et même si je devais reconnaitre que le maquillage lui allait bien, ce n’était vraiment pas ma priorité. Elle était belle aussi au réveil. ☽ • ☾ ft. Heather_________________ |
Heather Gimhae
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#4454 - Ven 9 Déc - 19:27
A moment out of time Est-ce que j'étais réellement une bonne élève ? Je l'espérais, en un sens, j'espérais l'avoir été assez pour qu'il veuille recommencer ce que nous avions vécu encore et encore. Et bien que j’admisse volontiers qu'il avait eu l'air d'apprécier notre nuit, je craignais, malgré tout, encore, trop peu confiante sur mes propres capacités. En attendant, ce fut malgré tout avec plaisir que je profitai du contact offert par Matt pour somnoler de nouveau, bien confortablement installée sur lui. Mon réveil définitif fut des plus doux, bercé par sa voix alors que je me retrouvai rapidement dos au lit, souriante, bien trop heureuse pour pouvoir mentir par rapport aux sentiments que j'avais à son égard. Et à vrai dire... Je crois qu'à bien y réfléchir, j'aurais aisément pu profiter de quelques minutes supplémentaires contre lui... Mais ce fut le petit déjeuner qui nous appela. Lui expliquant d'où me venaient ces idées, je devais bien avouer être fière de moi. Je faisais des efforts, du moins à mon sens et c'est parce que j'étais fière que je le lui avais expliqué. Si parler à un être inférieur, un Moldu, était pour bien des sorciers de Poudlard une bagatelle quoique n'arrivant pas tous les quatre matins, j'avais, moi, toujours eu l'interdiction de m'approcher de ces derniers. En un sens, c'était donc pour moi tout un événement. Autre événement marquant et pourtant terriblement banal, j'observai Matthew prendre ma tasse pour la mettre dans une petite boîte qui s'alluma. Surprise, je le laissai faire, penchant doucement la tête sur le côté jusqu'à ce que la tasse, fumante, ne revienne devant moi. - Tu as deviné que je n'aimais pas le café froid ? Soufflai-je à mi-voix alors que tout cela semblait naturel. Comment ? Cette question était, à vrai dire, presque malheureuse. Elle était le témoin direct de ma place au sein de ma famille : inexistante. Jamais je n'avais été réellement observée, jamais l’on n’avait fait attention à moi de manière aussi banale et pourtant si touchante. Et d'ailleurs... A bien y réfléchir, c'était peut-être parce que cela me paraissait plus que banal comme geste que cela me touchait... Et ce fut un sourire réel qui apparut sur mon visage avant que je ne fronce les sourcils pour observer la boîte chauffante. - Ça fonctionne comment ? M'étonnai-je en l'observant avec attention. Bon... Ce n'était pas tout, mais il fallait aussi que je me prépare. Ainsi, rapidement, je le quittai, non sans l'embrasser, avant de filer me changer et me préparer, arquant un sourcil à son arrivée avant qu’un sourire n’allonge mes lèvres. C’était plaisant, plus que plaisant, même, d’entendre ce genre de compliments. Si je n’avais aucun doute quant à ma capacité à plaire et à me mettre en beauté, les mots de Matthew, eux, résonnaient de manière différente, comme s’ils étaient alors les seuls à pouvoir compter pour moi. Ainsi, penchant la tête à son baiser, je me mis à rire à mon tour. - Je te propose de laisser cette tenue intacte pour la journée et ce soir… Tu auras tout le droit de me l’arracher… De tout m’arracher. Depuis quand étais-je devenue aussi désireuse, aussi aguichante ? Depuis que je le connaissais, sans nul doute. Et cela me plaisait. Beaucoup trop car c’est doucement que je me retournai vers lui pour capturer ses lèvres, témoin de mon envie. Une envie que je contrôlai alors, la verrouillant fermement en moi pour le laisser repartir. Et ce verrou fut sérieusement mis à rude épreuve lorsqu’il pu à son tour profiter de la salle de bain. L’envie de le rejoindre me prit, douloureusement, passionnément. Et l’idée tambourinait en moi alors que je restai fermement assise sur cette chaise, tentant de me concentrer davantage sur le bruit de l’eau pour en oublier celui qui la faisait couler. Par chance, Matthew n’éternisa pas ce supplice… Ou ce fut même pire. Il en sortit pour s’habiller ailleurs, « m’obligeant » à le suivre, comme poussée par une force invisible. - Tu ne voudrais pas rester comme ça ? Soufflai-je en m’approchant de lui, posant mes mains sur son torse nu pour y déposer un baiser. Par Merlin… Mieux valait que je quitte cette pièce pour le salon afin de ne pas voir voler en éclat tout mon self control. Ainsi fis-je rapidement demi-tour, laissant l’étudiant finir de se préparer pour me rejoindre. Et la surprise fut totale. Si je savais, bien heureusement, que nous avions fait quelques achats la veille… Je devais avouer adorer ce que je voyais. Réellement. Le gratifiant d’un sourire puis d’un baiser, j’acquiesçai à ses paroles. - Je te fais confiance. Murmurai-je. Mais… Tu es parfait. Il aurait pu sortir en haillon que je l’aurais trouvé parfait, c’était un fait avéré, mais là… Matt dépassait toutes mes espérances, si tant était que j’en avais réellement. Hochant la tête pour lui indiquer que j’étais effectivement prête, je glissai ma main dans la sienne pour quitter la suite avant que ne fonde définitivement mon contrôle interne. Par chance, le London Eye se trouvant dans l’hyper centre, il ne nous fallut que peu de temps pour l’atteindre et c’est avec une curiosité sans précédent que je me stoppai alors, observant cette Grande Roue avec attention. C’était donc ça… Une roue, géante, avec des cabines ? - Les Moldus utilisent ça pour prendre de la hauteur à la place des balais, je suppose. Soufflai-je en l’entraînant de moi-même un peu plus près à travers la foule moldue. Et… C’est solide ? Je veux dire… C’est Moldu alors… Alors je n’avais aucune confiance, il fallait l’admettre. Les Moldus ne sont pas connus pour être intelligents et sensés, ni même doués du moindre sens pratique… Etait-ce de la peur ? Peut être un peu. Je n’avais pas le vertige sur un balai, j’adorais, même, ça. Une chance pour une Poursuiveuse de Quidditch. Mais là… Quelque chose me soufflait de ne pas y aller, de ne pas faire confiance à la technologie Moldue… Et ma main serrant celle de Matthew lui indiquait effectivement mon manque de confiance. _________________ Heather Gaunt-Gimhae Your dynasty is over, I'm no emperor, but the crown is mine. I'm in charge and you didn't know. I'm winning and you missed it. Now you come begging. A kingdom needs a queen. • • • Aardbei |
Matthew Gimhae
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#4469 - Sam 10 Déc - 0:35
A moment out of time ☽ • ☾ « Tu avais une grimace sur le visage. », soufflais-je quand à comment j’avais su. Je n’étais pas devin, ni legilimens, j’observais simplement, bien plus que j’agissais. Lui ramenant donc son café chaud, elle me demanda comment fonctionnait un micro-onde, mais pour le coup… Je n’en savais rien non plus, enfin du moins le fonctionnement, « Je sais l’utiliser, il faut tourner des boutons, mais le principe, franchement aucune idée. », avouais-je donc avant de la regarder partir pour s’habiller. Finissant mon repas, je la rejoignais alors, déplorant qu’elle doivent s’habiller, ou que je ne puisse pas la déshabiller, elle me proposa de rester comme ça jusqu’à ce soir et là, je pourrais lui retirer sans soucis, « Je retiens. », soufflais-je donc avant d’aller me laver à mon tour, ce qui ne me prit pas trop longtemps, mais dont la sortie lui arracha une venue. Si je voulais rester comme ça ? Haussant un sourcil, je ne me retiens pas vraiment, « Si je le fais je vais devoir t’arracher tes vêtements aussi. », mais il valait mieux éviter. Alors après un baiser, j’entrepris de m’habiller et de paraitre déjà plus présentable. Proposant donc de commencer par le London Eyes, ça lui allait, tout comme sa proximité m’allait aussi. C’était simple, évident, elle était ce que j’avais attendu, ce qui me fallait. Glissant ma main dans la sienne, je me laissais simplement guider, cherchant avec elle l’endroit indiqué jusqu’à le trouver et la voir marquer un temps d’arrêt. Un temps durant lequel elle put se lâcher. Était-ce solide ? Non car visiblement, elle en doutait, signalant le manque d’intelligence des moldus, leur manque de sens pratique. « Ils ont quand même un instinct de survie tu sais ? Construire des choses pour se tuer à l’intérieur n’est pas très constructif tu sais ? », soufflais-je avant de l’attirer à ma suite. C’était beaucoup de méconnaissance, de faux avis, ou de réputation mal placé. Je ne pouvais pas lui en vouloir. Elle apprendrait à les voir différemment. Enfin, je n’allais pas non plus en faire une vendetta personnelle. Montant donc dans un des oeufs après avoir payé, je la prenais dans mes bras, m’asseyant tout simplement sur la banquette centrale pour profiter de la vue en une excellente compagnie. « Difficile de faire ça sur un balais non ? » demandais-je dans un rire. Payer un peu plus cher pour être seuls était une bonne chose, ça éviter de l’obliger à cohabiter, et ça éviter aussi de devoir bien se tenir. Cela dit, j’avais peu de connaissance sur l’architecture exacte de la ville, je ne sortais pas assez pour ça. Je savais juste qu’un des gros trucs était une de nos prochaines destinations, mais c’était tout. De toute façon ce n’était pas tant la destination qui comptait, mais bien le voyage. Et le voyage était magnifique avec elle. Embrassant sa nuque, je me plaisais davantage à l’aimer qu’à profiter de la vue. Mais à qui la faute. ☽ • ☾ ft. Heather_________________ |
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#4472 - Sam 10 Déc - 1:22
A moment out of time Par une simple grimace, Matthew avait su ce qui n’allait pas… Son sens de l’observation m’étonnait et me touchait en un sens. Cela paraissait si peu et pourtant cela m’était particulièrement cher. Je me sentais ainsi protégée et surtout prise en compte. Un sentiment bien étrange pour quelqu’un qui n’était là que pour pondre des héritiers et faire plaisir à sa famille. Et même s’il ne su m’expliquer le fonctionnement de la boîte chauffante, j’hochai la tête. Tourner des boutons. D’accord. Je n’aurais qu’à essayer ça en rentrant, ça ne devait pas être bien sorcier, sans mauvais jeu de mot. Ce fut alors l’heure de me changer et de me laver. Après un rapide passage dans la salle de bain et un compromis trouvé avec le Gryffondor, je lui laissai la place… Non sans le désirer lorsqu’il sortit de la pièce pour se changer. - Je vais finir par regretter de t’avoir dit ce soir. Murmurai-je avant de l’embrasser pour le laisser, non sans quelques regrets, revêtir des vêtements qui m’étonnèrent malgré tout. Non sans le complimenter, nous pûmes enfin prendre la route vers le « London Eye ». Et à nouveau, je me retrouvai à adorer le simple fait de me balader à ses côtés, profiter de la vue, des rues et même, étonnamment, de la présence des Moldus qui rendaient cette promenade plus bucolique encore. Et ainsi nous pûmes enfin observer le « London Eye », cette grande roue visiblement connue ici. Soit. Pourquoi pas. Mais allions-nous entrer à l’intérieur ? Mmh. Je n’étais pas réellement convaincue… Cela me paraissait particulièrement dangereux à savoir que des Moldus l’avaient imaginé et conçu… Mais… Il me fallut bien avouer que Matt n’avait pas tout à fait tort. - Mmh… Je dois t’accorder ce point. Répondis-je en plissant malgré tout les yeux. Mais je te préviens. Si on meurt parce qu’une de ces cabines s’est détachée… Je te jure que même dans l’au-delà tu en entendras parler et par Merlin que je te le ferais payer ! Lui tirant la langue, je le suivis malgré tout, plus confiante en lui qu’en n’importe quel non mage, afin de le laisser payer pour entrer dans l’une des cabines jusqu’à une banquette. A nouveau… Il n’eut pas tort, même si cela m’arracha une grimace. Je préférais quand même le balai, quoique… Me serrant contre Matt, j’esquissai un sourire, contre toute attente, en posant ma tête sur son épaule. - Mmh… J’admet que… Que ça m’arrachait de le dire… Mmph. Que… D’accord. Ils ont fait quelque chose de plutôt sympa. J’étais raciste, je ne pouvais pas le cacher. J’avais été élevé de la sorte, et ne serait-ce que parler à un Moldu était, pour moi, une avancé extrême. Autant dire que je n’étais certainement pas prête à leur faire des compliments. Observant autour de moi, ma main posée à l’intérieur de la cuisse de Matt, je soufflai doucement, blottie contre lui. Tout était parfait. Comment en deux mois avions-nous pu changer autant ? D’inconnus, voire même pire puisque j’avais bien tenté de le descendre à notre première rencontre sans qu’il ne m’en donne les moyens, nous étions désormais ensemble… A tous les niveaux. J’avais désobéi à tous les règlements de mes parents, il m’avait dit des mots que je n’avais jamais entendu de quiconque et… Non. Définitivement. Tout était parfait… - Dis… Soufflai-je en levant la tête. Pourquoi… Enfin… Comment est-ce que tu peux accepter les Moldus comme ça ? Ils sont… Inutiles et inintéressant et… Non. Je comprend pas comment tu peux te sentir à l’aise dans ce monde là autant que dans le nôtre. Avouais-je réellement curieuse de comprendre son point de vue. Je ne désirais pas avoir de jugement de valeur. Je ne voulais pas lui manquer de respect alors qu’il savait pertinemment ce que je pensais de ce genre de personne mais je désirais savoir, comprendre pourquoi nous ne pensions pas la même chose. - Tu m’étonnes, Matt. Lui murmurai-je alors, venant à la recherche de ses lèvres. Tu es beaucoup trop parfait pour que tu ne me caches pas quelque chose d’horrible. Plaisantai-je. Est-ce que… Tu serais un assassin en cavale ? Ou un monstre sous déguisement humain ? Ou seulement un sorcier, un mage qui me correspondait en tout point. Oui… C’était peut être plus probable. _________________ Heather Gaunt-Gimhae Your dynasty is over, I'm no emperor, but the crown is mine. I'm in charge and you didn't know. I'm winning and you missed it. Now you come begging. A kingdom needs a queen. • • • Aardbei |
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#4514 - Sam 10 Déc - 17:27
A moment out of time ☽ • ☾ Il suffisait d’avoir les arguments avec elle, et elle n’était pas assez stupide pour s’entêter sans raison. Cela dit, j’eus le droit à une menace qui m’arracha un sourire, « Au moins je te verrais même dans la mort… », murmurais en l’embrassant avant de rejoindre une cabine et de nous installer à l’intérieur, tranquillement. Il y avait des avantages à être ici qu’il n’y aurait pas eu en restant sur terre. Ce qu’elle put admettre. Profitant du calme, je baissais les yeux vers elle lorsqu’elle me demanda comment je pouvais accepter les moldus, les jugeant inutiles ou inintéressant, elle n’arrivait pas à être à l’aise avec eux. Son éducation transpirait par cette question, son intolérance aussi, mais je trouvais plus sain d’avoir des opinions, même aussi tranchée, que de suivre bêtement. Et puis demander était un signe d’intérêt. « Il n’y a que la magie qui nous séparer véritablement et, elle est présente en eux, sinon il n’y aurait pas autant de né Moldus à l’école. », commençais-je doucement, sans jugement sur ses propre valeur, « J’estime simplement qu’ils sont juste né sans magie, et que nous n’avons pas souvent fait mieux qu’eux dans l’histoire. Si j’accepte qu’il puisse y avoir des animaux et que je leur porte de l’attention, j’estime que c’est pareille avec les Moldus. Même si pour le coup, les humains leurs sont supérieur. », continuais-je alors, sans vraiment prendre garde à mes mots, « Je trouve qu’ils ont beaucoup de choses à m’apprendre, une certaines sensibilités aussi, quand je m’arrêtes simplement sur les plantes, ils ont des compositions florales ou des jardins qui sont magnifiques et ingénieux. Pareil, ils savent mettre en place des permacultures exceptionnelles qui remplace complètement la magie. Ils maitrisent les cycles de l’eau, les cycles d’azotes et optimises leurs productions. C’est aussi assez fascinant de voir leurs gestions des territoires forestiers… Une grande partie de la Botanique magique moderne vient d’eux, rien que pour les plantes communes. », mais je m’emballais toujours autant lorsqu’il était question de plante, de ce qui faisait ma passion. « J’ai été élevé avec bienveillance, j’ai une cousine un quart vénale, un meilleur ami fils de Loup Garou, et il n’y a plus grand monde de pur du côté de chez ma mère. Quand tu te mêles à l’inconnus, il devient connu. », même si j’étais pur et que ma famille proche aussi. Il suffisait simplement d’aller chez les Weasley pour voir combien j’étais ouvert. Je l’étonnais, j’étais trop parfait à ses yeux au point de se demander si ça ne cachait pas quelque chose. « Je suis fainéant, j’ai passé mes études à ne même pas avoir la moyenne tellement ça ne m’intéressait pas. Il n’y a que pour mes BUSEs et mes ASPICs que j’ai bossé. Je suis colérique aussi, simplement on ne le voit pas, j’ai plus d’une fois contaminé une lotion, ou empoisonné quelqu’un par vengeance. J’ai un besoin maladif de protéger ma famille et j’en deviens dangereux… », je n’étais pas parfait, loin de là, « La première fois qu’on s’est parlé, je réfléchissais à la meilleure manière d’anéantir les personnes qui s’en sont prises à ma belle-soeur. Elles ont passé des mois difficile, sans jamais savoir d’où ça venait… », continuais-je n’ayant pas peur de cette part d’ombre face à elle, « Si on venait à s’en prendre à Ayden, ou Leti… La mort serait un châtiment bien doux… », je n’étais pas parfait, mais personne n’avait la prétention de l’être. « Beaucoup n’aime pas non plus ma franchise et mon désintérêt de la victoire. La perfection me rendrait ennuyant au possible. », concluais-je avec douceur, mes lèvres glissant sur son cou, j’ajoutais, même si elle voulait l’être, « C’est pour ça que je tiens autant à tes imperfections, car elles ne sont qu’à toi, ça te rend humaine et capable de comprendre les miennes… », tout simplement. Je ne voulais pas d’une poupée de cire, je voulais sa franchise, sa vérité. La perfection, c'était quand on était prêt à n'accepter aucun défaut, quand on ne pouvait pas faire face à la réalité, qu'on ne pouvait pas accepter les hauts et les bas. Or... Comment durer sans ça ? Où aller ? ☽ • ☾ ft. Heather_________________ |
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#4523 - Sam 10 Déc - 20:11
A moment out of time Mmh. Les nés-Moldus… Vaste sujet à vrai dire. Aucun membre de ma famille, moi comprise, n’avait jamais accepté que des Moldus puissent accéder à des études aussi prestigieuses que celle de sorcellerie. Forcés de les tolérer, ou plutôt de les endurer, j’accueillis ainsi cette remarque d’une légère grimace. Mais si j’étais transparente quant à ma façon de penser… Les mots de Matt me semblaient malgré tout empreint d’une certaine réalité. A l’instar des animaux, les Moldus pouvaient potentiellement mériter une légère attention, même si ces derniers étaient dénués d’intelligence certaine. Concentrée, je ne pus alors m’empêcher d’esquisser un sourire alors qu’il semblait s’emballer. C’était toujours pareil lorsque sa passion venait dans la discussion et, à vrai dire, je crois que je ne me laisserais jamais de l’entendre parler de cela, même si je devais avouer que je ne comprenais pas la moitié de ce qu’il disait. Cycle d’azote et permaculture étaient en effet des mots qui m’étaient inconnus. - Un quart vélane et un fils de loup-garou… Répétai-je néanmoins soucieuse. Voilà bien l’une des raisons pour laquelle mon Père s’était montré si véhément au sujet de Matthew, donc. Mmh… Si j’entendais qu’être loup garou relevait plus d’une malédiction qu’autre chose, bien que l’idée de monstre horripilant me vienne malgré tout en tête, le quart vélane lui… Une hybride, donc… Soit… C’était… Fronçant les sourcils, je ne pus m’empêcher de me tendre légèrement. Si c’était bien avec lui que j’étais et personne d’autre, je comprenais cette fois qu’il allait falloir que je me fasse violence à bien des égards concernant ma façon de penser et de voir les choses. Pourtant, je savais plus ou moins à qui sa famille était liée, connaissant la plupart de vue, étant au même niveau que sa cousine, j’avais même eu l’occasion de partager quelques cours avec elle lorsque j’étais encore au Collège. Et je devais avouer ne pas forcément avoir été agréable avec elle, comme avec d’autres cela dit. Mais, à bien y penser, à vrai dire… Une chose plus que ma propre personne venait à me déranger. Je saurais me contrôler, moi, me taire et accepter sa famille à défaut d’en apprécier les races, chose qui me semblait bien compliquée tant était implanté en moi l’idée d’infériorité. Mais eux… L’inverse n’était pas forcément vrai, quoiqu’il puisse dire ou penser. - Avec bienveillance… Répétai-je alors en soupirant. Tu sais ce que je pense de ces chos… Je m’arrêtai un instant en fronçant les sourcils. N’avais-je pas dit que je pouvais me contrôler ? Mmh. Inutile de me faire mentir dès la première seconde. Ainsi, secouant doucement la tête, je repris. - Tu sais ce que je pense de ces personnes. J’admet que je n’ai jamais eu de contact avec mais… Ça… Ça ne te dégoûte pas ? L’honnêteté. Je n’en faisais pas tout le temps ouvrage. Bien au contraire. Mais Matthew était la personne à qui j’avais lié ma vie envers et contre tout alors je lui devais cette honnêteté, cette transparence totale. Parce qu’il avait toujours été plus que transparent avec moi et c’était d’ailleurs cela qui m’avait donné cette confiance absolue que je pouvais avoir en lui. Ainsi, désirant qu’il puisse tout autant avoir foi en moi, je me refusai à tout mensonge à son égard, quand bien même cela pourrait lui paraître choquant. Choquant, oui, car mes mots étaient en général durs, ciblés et peu ouverts sur l’extérieur, je l’entendais, pour me rappeler des nombreuses remarques que les Sang de Bour… Les nés-moldus, avaient imaginé me faire. Pour autant, malgré ce racisme dont je ne m’étais jamais cachée, le fait était que j’entendais les mots de Matthew. Sans les comprendre ni les accepter dans leur totalité, je pouvais admettre que quelques vérités se cachaient dans ces derniers. - Je ne suis pas convaincue arriver à apprécier les Moldus ou les… Les hybrides à leur « juste valeur » un jour. Soufflai-je malgré tout comme pour le prévenir de ce qu’il en serait pour l’avenir. Mais… Si ça peut te rassurer, je ne ferais pas de gaffe devant ta cousine si je devais un jour la "rencontrer"… Enfin… Plus de gaffe, si l’on part sur ça… Autant admettre que je n’avais pas été aussi sage que je pouvais l’être. Enfin… Au moins une de moins dans mon champs de vision. C’était déjà cela de gagné. Je lui avais alors fait part de mon admiration et de mon étonnement. Il était parfait, trop parfait à mes yeux. Qu’est-ce que cela pouvait cacher ? Je ne le savais pas, mais il sembla désirer me démontrer qu’il n’était pas si parfait que ça. Et c’est avec un léger sourire au coin des lèvres, entre l’amusement et la tendresse, que je l’écoutai lister ses défauts. Fainéant, colérique, avec un besoin maladif de protéger à en devenir dangereux… - Alors c’était donc ça que tu ne voulais pas me dire… Commentai-je à mi-voix alors que mon sourire s’élargissait doucement. Était-ce réellement des défauts à mes yeux ? Mmh… A vrai dire… J’avais réponse à chacun de ces défauts, une réponse qui se perdit sur mes lèvres alors que les siennes se posaient dans mon cou, provoquant encore et toujours ce doux frisson qui parcourait mon corps. Enfouissant ma main dans ses cheveux, soupirant d’aise alors que mon corps se collait naturellement au sien, je fermai les yeux. - Et tu appelles ça des défauts ? Plaisantai-je en me séparant presque à regret de lui pour pouvoir l’observer, mes yeux plongés dans les siens. Tu vas dire que je suis niaise ou peut être même idiote de dire ça mais… A chaque défaut son contraire. Soufflai-je en posant ma main sur sa joue. Alors… Hésitant un instant, je secouai la tête pour reprendre. Je protègerais ton frère et ta sœur s’il le faut un jour. Je serais le calme quand tu seras en colère. Et… je serais ta victoire quand tu n’en auras rien à faire. Des mots que j’avais prononcés avec une tendresse infinie alors que mes lèvres venaient déposer un doux baiser sur les siennes. Ces paroles pouvaient paraître naïve, je l’entendais, et pourtant elles étaient, pour moi, d’une importance certaine car jamais alors prononcées. Vivant, jusqu’ici, pour moi, je comprenais doucement l’importance que je pouvais ressentir de le compléter, de le soutenir lorsqu’il le faudrait. - On est une équipe, c’est ça ? Soufflai-je contre ses lèvres, un sourire aux miennes. J’avais retenu ses remarques passées. Je les avais admises, acceptées et je voulais, en cela, lui prouver mon accord autant que mon attachement à ce qu’il pouvait me dire et me faire accepter, quoique cela puisse être difficile que d’admettre que je puisse le compléter plus que l’écouter, soumise à ses paroles plus que partenaire de ces dernières. - Et souviens toi toujours d’une chose, Matt… J’aime ta franchise... C'est d'ailleurs ce que j'ai préféré chez toi dès notre première discussion... Et j’aimerais chacun de ces défauts autant qu'il le faut. Tu n’en restes pas moins parfait pour moi... Ou… Parfaitement imparfait alors… Si tu préfères. M’amusai-je en posant mon front contre le sien. _________________ Heather Gaunt-Gimhae Your dynasty is over, I'm no emperor, but the crown is mine. I'm in charge and you didn't know. I'm winning and you missed it. Now you come begging. A kingdom needs a queen. • • • Aardbei |
Matthew Gimhae
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#4539 - Dim 11 Déc - 0:33
A moment out of time ☽ • ☾ Le sujet pourrait être compliqué, il le serait même en fait. Nous n’avions pas les même objectif, enfin pas la même vision de la vie surtout. Il y avait plein de raisons, notamment l’éducation, cela dit son avis ne tarda pas à tomber. Elle n’avait pas un bon avis sur eux, mais en même temps, elle avouait ne jamais avoir eu de contact avec eux. Ce qui clairement m’arracha un sourire, « Comment tu peux savoir sans avoir de contact avec eux ? Tu serais venu si j’avais juste eu l’étiquette des Weasley ? », je ne cherchais pas à la faire changer d’avis, juste à réfléchir. « Je viens d’une famille de sang pure, puissante, mais je n’estime pas la valeur de mon sang comme primordiale… Je ne te tournerais pas le dos si tu venais à devenir une Louve Garou, comme ça ne changerait rien si on apprenait que tu étais sang mélée ou demi-vélane. Je ne sors pas avec toi pour ton sang, c’est qu’une donnée tellement secondaire. Avant ça il y a ta personnalité, ton sourire et le fait que tu sois tellement sexy que tu pourrais faire d’un gay un hétéro convaincu. », ça ne changerait rien de mon point de vu. « Les actes des gens peuvent me dégouter, mais certainement pas ce pourquoi ils ne sont pas responsable… Je suis Coréen, je sais très bien que pour un bon nombre de l’école, ça annule la pureté de mon sang car je suis étranger. Même si dans les faits, je suis surtout métisse et Eurasien. », c’est juste que j’avais eu cette éducation, cette chance, « Comme je ne vois pas l’intérêt de te juger pour tes convictions et tes croyances. Pas la même éducation, c’est normal de ne pas voir les choses de la même façon. », même si ce n’est pas tout le monde qui pourrait y arriver. Elle ne pensait, cela dit, pas possible de pouvoir apprécier les moldus ou les hybrides à leurs justes valeurs. Elle ferait toutefois attention le jour où elle serait de nouveau confronté à elle, enfin elle éviterait de remuer davantage le couteau dans la plaie. « C’est ma meilleure amie, mais je ne te demande pas de l’apprécier, je vous sais suffisamment intelligente toutes les deux pour vous supporter et puis… Je sais qu’elle saura agir en conséquent le jour où j’en aurais besoin. Elle ne fera pas ça pour toi, mais pour moi. », mais je ne les forcerais pas, jamais. Mais je n’étais pas si parfait, j’avais mes défauts, dont l’un qui s’éclaira enfin pour elle. « Oui, une grande partie des cloques sur le visage des exs de mon frère, c’est mon oeuvre. », avouais-je dans un rire avant d’embrasser son cou. Glissant ses doigts dans mes cheveux, je l’accueillais avec plaisir alors qu’elle semblait s’amuser de mes défauts. Elle ne semblait pas les partager, mais elle acceptait de protéger ma famille si elle y était obligé un jour, elle serait calme face à ma colère, et ma victoire quand je ne voudrais de rien. Souriant alors, j’avais envie de l’aimer jusqu’à en perdre la raison. Répondant à ses lèvres, je me fis un peu plus possessif lorsqu’elle affirma qu’on était une équipe. « Oui.. », elle comprenait l’essentiel, les racines même de celui que j’étais. Le reste, je n’avais pas besoin de l’en convaincre. Elle aimait ma franchise, c’était ce qu’elle avait aimé chez moi la première fois et elle aimerait chaque défauts. J’étais parfait, non parfaitement imparfait. Riant à cette précision, j’embrassais le front qu’elle venait de poser sur le mien, avant de souffler, « Et tu seras toujours parfaitement imparfaite à mes yeux, même si ma cousine te dégoute. », riant toujours, c’était pourtant vrai. Je ne la laisserais simplement pas l’insulter, pas lui manquer de respect. Dire que quelqu’un ne te plaisait pas, te dégoûtait n’était qu’une réalité, en revanche s’acharner, la traiter de moins que rien, ne pas lui donner le minimum de respect attendu par chaque être humain, ne reviendrait pas au même. « Je n’ai pas parlé de toi qu’à ma mère. Molly Weasley le sait aussi. », avouais-je car la conversation s’y prêté, « Prends le comme tu veux, mais elle n’a rien dit, tu n’as pas prit son fils, cela dit si tu m’écrases le coeur, je ne promets rien, elle a quand même réduit Bellatrix Lestrange en cendre alors qu’elle n’était qu’une ménagère pour beaucoup… Donc… Ne me quitte jamais, ça serait con. ». Glissant mes mains sur la chute de ses reins, je l’attirais doucement à moi. « Cela dit j’ai une baguette et un sort pour rendre l’intérieur de la cabine invisible de l’extérieur et on a encore 20 minutes devant nous… Tu veux t’envoyer en l’air, littéralement dans les airs ? Non parce que c’est bien beau de me faire ce genre de déclaration, mais j’ai déjà envie de t’arracher tes vêtement depuis ce matin… » commençais-je dans un sourire avant de signaler une chose, « Tu as une jupe, ça se remonte, et un pantalon ça s’ouvre… Alix t’aurait appris quelques choses sur les coups rapides ? », je demandais ça sans aucune honte, sans détour. ☽ • ☾ ft. Heather_________________ |
Heather Gimhae
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#4552 - Dim 11 Déc - 11:59
A moment out of time Serais-je venue s’il avait eu l’étiquette des Weasley ?... La question pouvait être posée. Et… Fronçant les sourcils, mon regard se fixa sur les bâtiments londoniens. D’un point de vue réaliste, la question pouvait être répondue par un simple « non ». Pour autant… C’était oublié là que notre première discussion n’était pas due à son sang ou sa famille. C’était donc dire non à une chose qui avait entraîné toutes les autres. De ce fait… La réponse n’était-elle pas « oui », en fin de compte ? Cela aurait peut-être pris bien plus de temps mais… En fin de compte… Matthew avait raison, ce n’était pas pour son sang qu’il m’avait plu, ni pour son sang que je sortais avec lui. C’était pour lui et uniquement pour lui. Sa remarque m’arrachant néanmoins un rire sincère. - Je note mon pouvoir de transformer les gays en hétéro alors. Plaisantai-je avant de me reprendre dans quelques pensées. Que je devienne un monstre, que je sois déjà un monstre, rien ne changerait pour lui. Mais était-ce mon cas ? Arriverais-je à faire l’impasse sur ce qui m’avait toujours dégoûté ? Mes yeux posés sur lui, il en arriva au point qui me convainquit. Dire que je n’étais pas raciste serait un mensonge. Le sang avait toujours compté, autant que les origines, d’ailleurs. C’était là ce que j’avais toujours pensé, imaginé et ce avec quoi j’étais entière d’accord. Pour autant… Matt n’était effectivement pas un anglais pure souche. Cela m’avait-il arrêté ? Peut être un peu au début mais… Pas tant que ça, finalement, au vu de notre relation actuelle. Alors, qu’en était-il du reste ? Mmh… Non. Inutile de me mentir. Il me faudrait au moins dix vies pour admettre certaines choses dont la valeur des créatures autres que sorcières, chose que j’indiquai alors à Matthew, consciente que cela pouvait déplaire. - Est-ce que tu sais ce qui fait la valeur d’un sang pur en société ? Lui demandai-je alors en un sourire malgré tout amusé. Leur capacité à s’adapter et à faire croire au contraire de leur pensée. Alors de mon côté, ça ira avec elle. Je me connais. Et Merlin que c’était hypocrite. Mais c’était là une force que de savoir le faire, quoique l’on puisse en dire. S’adapter, se faire « apprécier », se faire surtout accepter permettait d’avoir une force de frappe bien plus importante que par l’honnêteté tout en jouant à armes égales avec les autres. En quelque sorte, je pouvais admettre qu’à l’instar d’Alix et Bella, Matthew me faisait connaître ce qu’était l’honnêteté totale. Drôle de sentiment, je l’admettais. - Je ne te promet, cela dit, pas d’accepter si elle en venait à faire quelques remarques… On va dire… Désobligeantes. Ni de me laisser faire. Je ne connaissais pas réellement sa cousine, seulement pour lui avoir moi-même fait quelques remarques acerbes en passant, ignorant jusqu’à ses remarques retours, mais au vu de sa famille, je ne doutais pas vraiment de sa capacité à répondre. Autant mettre, donc, immédiatement les choses au clair. Cela serait chose faite. Matthew semblait ainsi faire preuve d’une ouverture incomparable, d’une acceptation à tout égard sans que je ne puisse jamais rivaliser avec cela. Parfait ? C’était le mot qui m’était venu en tête. Un mot qu’il sembla vouloir faire taire, me listant ses défauts avec une précision plutôt amusante, allant même jusqu’à éclairer mon esprit sur ce qu’était réellement ce voile sombre sur le sien. - Je note que tes façons de faire ne diffèrent pas beaucoup des miennes. Plaisantai-je lorsqu’il me fit part des cloques sur le visage de ses exs. Le dernier Sang-de… Fronçant les sourcils, je soupirai profondément pour reprendre. Le dernier Né-Moldu qui a trouvé bon de s’en prendre à moi… A fini avec quarante ans de plus, chauve et la langue noire parce que je n’avais pas vraiment imaginé que l’interaction de plusieurs potions aussi simples que celles utilisées la nécroserait. Une chance que Miss Morgenstern l’ait pris rapidement sous son aile. Avais-je la moindre honte que d’expliciter cela ? Non. Absolument pas. De toutes les manières, cela m’arrivait rarement et seulement pour les cas les plus « importants » d’insultes et autres joyeusetés. Celui-ci avait jugé bon de scander la consanguinité bien trop connue de mes ancêtres. Dommage pour lui. Et en un sens, dommage pour moi aussi. J’avais gâché plusieurs potions pour quelqu’un qui ne méritait, pourtant, pas même un regard. Enfin… La vengeance m’avait au moins permis de m’apaiser le temps de quelques jours. Jusqu’à ce que je revoie son visage des plus désagréable dans la Grande Salle. Dans tous les cas, je faisais miens des défauts de Matthew. Je les acceptais. Je le lui disais. Et j’était prête à palier à chacun de ces derniers de la meilleure des façons possibles pour lui. Ses lèvres contre les miennes alors qui me dérobait un baiser plus exclusif encore, je repris le fil de ma pensée. J’aimais ses défauts. Je l’aimais parce qu’à l’instar de mes propres défauts, ils faisaient de lui ce qui m’avait plu. Autant cette part d’ombre ô combien intrigante que sa franchise qu’il me démontra une fois plus, me faisant rire. - Et j’apprécie aussi le fait que tu sois tout à fait conscient de la réalité sans même chercher à la changer. Voilà une chose que je n’appréciais pas. Ces sorciers qui avaient tenté de me faire « réfléchir » de force à leur façon de voir les choses, souvent idiotes et incompréhensible, entendons-le. Je ne voulais pas y réfléchir. Pas de la sorte. Si j’étais certaine de mes convictions, je pouvais entendre que d’autres ne pensent pas pareil. Ces derniers n’avaient alors qu’à s’écarter et ne pas se mettre sur mon chemin de pensée. Chose que faisait étrangement bien Matthew, voire même mieux car lui ne s’écartait pas. Alors même qu’il pensait tout à fait différemment, il m’accompagnait, comprenant ce que je disais sans chercher à ce que lui ou moi ne pensions la même chose. - Tu as parlé de moi à Madame Weasley ? M’étonnai-je néanmoins. Ne pas changer la réalité était un fait, certes, mais le passé faisait passer de la réalité, et je devais admettre avoir, cette fois, une crainte plus forte. Les meurtres passés dues à mon grand-oncle ne m’étaient évidemment pas inconnus. A vrai dire… Père détenait un document qu’il jugeait précieux sur lequel était noté tous les décès dû à Tom Jedusor. Un document dont il était absolument fier et que nous ne pouvions qu’observer une fois dans l’année, à la date d’anniversaire de son aïeul. Etrange façon que de fêter la naissance par la mort d’autres mais cela, à force, ne m’avait plus choqué ni même fait poser la moindre question. C’était, à vrai dire, devenu comme une tradition. Ainsi savais-je que le nom d’un Weasley y était effectivement marqué alors… Qu’avait pensé la mère de celui tué ? Hé bien… Rien. Elle n’avait rien pensé. Et… A vrai dire, ce fut un soulagement. Ce n’était pas que je craignais le jugement des autres. Enfin… Ne le disons pas comme ça. Je n’avais pas peur de ne pas être appréciée. J’en avais l’habitude. J’en jouais, même, parfois. Et même si j’appréciais que les regards se posent sur moi, l’amour et l’admiration des autres ne m’étaient qu’optionnels. Mais il s’agissait de la famille de Matthew, une famille qui était particulièrement importante pour lui. Et si je n’avais que très peu cette notion « familiale », je désirais, malgré tout, que lui soit heureux, passant, donc, par une acceptation de ses proches. Esquissant néanmoins un sourire, je me laissai attirer avec lui avec le plus grand des plaisirs, mes bras s’enroulant autour de son cou. - Ca tombe bien. J’ai aucune intention de te quitter. Et au pire je ferais en sorte que tu te souviennes plus de moi. J’ai un tas de potions pour ça. Lui soufflai-je bien plus pour le taquiner que par réalité. Mais Matthew savait visiblement comment me faire oublier mes craintes… Ou pas. Sa proposition ne tomba certainement pas dans l’oreille d’une sourde alors que je me mordillai la lèvre inférieure sans le quitter des yeux. S’en voyer en l’air… Ici ? Observant rapidement autour de moi, je me rappelai des mots d’Alix… _________________ Heather Gaunt-Gimhae Your dynasty is over, I'm no emperor, but the crown is mine. I'm in charge and you didn't know. I'm winning and you missed it. Now you come begging. A kingdom needs a queen. • • • Aardbei |
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#4582 - Dim 11 Déc - 17:43
A moment out of time ☽ • ☾ Souriant à sa vision des sangs purs, je ne pouvais que la croire, n’ayant pas été élevé comme ça, je n’avais pas conscience de leurs façon de s’adapter, « Je dois pas valoir grand chose alors. » soufflais-je avant d’avancer un peu sur l’explication de la situation, de ce qu’elle pourrait être amené à vivre. Je savais qu’elle ne pouvait rien me promettre, je ne lui demandais pas ça non plus. J’attendais simplement un respect de surface, mutuel. Si l’une cédait cela dit, je ne pourrais rien faire, je n’avais vocation à faire l’arbitre. Je n’étais pas là pour choisir de camps ou réclamer le silence. « Je sais. », répondis-je simplement avant de faire état de ma situation. De mes défauts, de ce qui qui m’avait animé dernièrement. Nous n’étions pas si différent, la preuve, elle avait envoyé un élève à l’infirmerie… « À ton avis pourquoi je veux absolument trouvé comment finir ta potion ? », c’était car j’avais de la suite dans les idées, « Laisses moi rendre ma violence bien plus toxique et je serais le plus heureux des hommes… », cela dit je n’avais presque jamais conduit à la personne à l’infirmerie, du moins pas pour ce genre de raison. Il faudrait s’en prendre à mon sang directement pour ça. Blesser. Blesser réellement. Je n’étais pas sans défaut, je ne le serais jamais et elle m’acceptait ainsi, tout comme elle aimait le fait que je ne cherche pas à modifier la réalité. « Aucun changement ne doit venir d’un autre, c’est inutile de s’acharner dans ce cas. », c’était une évidence pour beaucoup, mais difficile à appliquer. Nombre voulait absolument qu’on les suive, comme si les différences nous rendait incompatible. Ce qui rendait incompatible, c’était de rester fermé aux réalités des autres. Ce que ma famille n’était pas. « Oui, si les autres ne risques pas d’être blessé, elle, pour son fils, mon oncle, elle ne devait pas l’apprendre de la bouche d’un autre. » assurais-je avant de repousser le sujet sous la forme d’une fausse menace. Menace qui n’aurait aucun impacte car elle ne comptait pas me quitter, juste m’oublieter si jamais ça arrivait. « Je risquerais de retomber amoureux de toi… » soulignais-je avant de mettre en avant autre chose. Je pouvais faire de cette cabine une bulle, et j’avais de la suite dans les idées, de la suite dans mon envie d’elle. Il faut dire que depuis ce matin, j’étais prisonnier d’une avis évidente, celle de la retrouver, encore et encore. Si mon frère avait eu une réputation, je n’avais jamais été un saint, bien loin de ça, j’étais simplement plus discret. M’exposant moins. Mais je n’étais pas sage, je connaissais les plaisirs de la chaire et j’étais passionné. Difficile de ne pas me laisser vibrer à son contact. Haussant un sourcil à sa question, je me laissais rapidement faire alors que je sortais ma baguette pour nous assurer une intimité plus que nécéssaire. Elle n’avait pas perdu de temps et avec elle, ma respiration m’échappa. Basculant la tête en arrière, je posais mes mains sur la surface du banc pour m’y tenir, pour ne pas m’écrouler. C’était bon, vraiment très, mais j’avais envie de plus et… Je finis par y céder, nous protégeant, avant de soulever ses vêtements et descendre ce qui me dérangeant, la possédant pour l’aimer avec une passion nouvelle, indécente aussi. Aucun risque qu’on nous voit, mais le faire contre la surface vitré de la cabine n’était pas commun, mais notre position et l’intensité de notre échange trahissait la véracité de notre passion. Me laissant hors d’haleine, la jouissance m’avait à nouveau brisé. Embrassant son cou alors que je tremblais encore un peu de ce sentiment ravageur qui venait de me traverser, « T’as encore un doute ? », soufflais-je avant de la repousser sur le banc pour la rhabiller avec douceur et en faire de même. Ma laissant tomber sur le sol, je prenais appuis sur le siège pour retrouver mon souffle, « Après aujourd’hui, ne me dis jamais non pour la serre… » souriant, je basculais la tête en arrière pour la regarder, l’arrogance inscrit sur mes lèvres. ☽ • ☾ ft. Heather_________________ |
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#4587 - Dim 11 Déc - 19:04
A moment out of time Un instant, je réfléchis à ses mots. Des mots affreusement faux que j’accueillis d’un froncement de sourcils. - Au contraire. Soufflai-je pour toute réponse. Ta valeur est d’autant plus importante par rapport aux autres. C’était une chose que de voguer à travers tant de malhonnêteté et surtout de faux semblants. Une chose bien particulière. Il fallait apprendre à reconnaître le vrai du faux, à sourire en toute situation, à faire des courbettes à des personnes particulières mais pas à d’autres et surtout à n’avoir confiance en personne. Et c’était ce dernier point qui donnait ainsi toute sa valeur à Matthew. Lui était digne de confiance. A tout point de vue. Une qualité rare que très peu de sangs purs, moi comprise, ne pouvaient se targuer d’avoir dans la vie quotidienne. Et c’est justement parce que je me savais capable des pires mensonges que j’avais désiré être honnête en tout point avec lui, allant jusqu’à lui faire part de mes propres ombres car si lui usait de ses talents en botanique pour faire mal où il fallait, j’avais, quant à moi, bien des potions à ma disposition pour ce faire. Et cela ne le choqua pas le moins du monde, comme j’aurais pu m’en douter. Esquissant un sourire amusé, je vins m’approcher de ses lèvres, étrangement attirée par ce côté de sa personnalité, comme si cette dernière résonnait en moi avec une violence telle que je ne pouvais y résister. - On va trouver, on est pas loin de toutes manière. Murmurai-je contre ses lèvres que je frôlais alors. Et… Je laisserais ta violence devenir comme tu as envie qu’elle soit. Ce n’est pas moi qui te ferais la moindre remarque. Au contraire… Je pourrais toujours t’aider. La preuve était ainsi faite qu’aucun de nous n’était exempt de ce que le reste du monde appelait « défaut » mais que, l’un comme l’autre, nous acceptions visiblement particulièrement aisément sans même chercher à changer l’autre. Inutile, disait-il. Vision que je partageais, évidemment. Je ne désirais pas le changer, comme je n’avais vraiment cherché à changer personne. Je n’en voyais pas l’intérêt. Me battre pour des façons de penser n’était pas réellement ce qui m’intéressait dans la vie, bien loin de là. Je préférais encore en débattre avec ceux qui le méritaient et Merlin qu’ils étaient peu nombreux à savoir comment débattre ou discuter simplement. Et puis… Esquissant un sourire alors que ma main venait se glisser dans la sienne, je soupirai, doucement. Quels que soient ses défauts, il avait bien des qualités pour les faire oublier. Et la première d’entre elle qui venait à me toucher à cet instant était une qualité que je ne partageais pas : cet esprit familial qu’il démontrait à chaque instant. Si une question vint alors à me brûler les lèvres, celle-ci passa bien rapidement en second plan… - Ne me tente pas. Soufflai-je à sa remarque. J’aime beaucoup trop te séduire pour ne pas faire une telle chose. Une plaisanterie, évidemment, mais teintée d’une certaine vérité alors que me revenait en mémoire notre premier baiser, ce baiser que je lui avais demandé, que je désirais ardemment et qui avait ainsi scellé autant notre relation que notre avenir à tous les deux. Bien plus que je ne pouvais l’imaginer à cet instant… Et Matt, de nouveau, m’avait absorbé, me proposant une chose bien particulière que je n’avais, encore, jamais expérimenté mais qui me semblait être en tout point bienvenue à cet instant. A l’instar de tous les moments que je pouvais passer à ses côtés, un frisson me parcouru alors que l’idée de lui appartenir dans cette cabine venait à s’imposer à moi. Me souvenant des conseils d’Alix, je mis alors à exécution les prémices de cette idée sans le moindre mal, avec la plus grande des envies et il était vrai que cela fonctionna. J’aimais entendre le souffle de Matt autant que voir les effets que je pouvais lui procurer… Jusqu’à ce que je puisse admirer Londres, de la plus belle des manières, faisant heurter mon souffle aux parois de verre de la cabine, alors protégée de la vue des autres, par chance. Et c’est avec surprise que le plaisir se décupla à cette position autant qu’à ce lieu et à cette vue… Comme soulevée par un océan de passion, l’explosion en fut tout aussi puissante. Passant mon bras sur sa nuque alors que ses lèvres se posaient dans mon cou, je soupirai d’aise autant que je tremblai de plaisir, un sourire qui ne laissait aucune place au doute venant se fixer à mes lèvres. - Je crois que j’aurais encore besoin de preuve jusqu’à ma mort. Plaisantai-je à mi-voix en le laissant me rhabiller avec toute la douceur dont il savait faire preuve. Assise sur ce banc, les yeux posés sur lui, je me rendais effectivement compte que je n’aurais certainement jamais assez de lui, de son corps autant que de son esprit. Rien ne serait suffisamment long pour me satisfaire, ni nos instants passionnés ni même la vie que je pourrais avoir. Matthew était un rayon de soleil dans un océan de ténèbres, comme un phare, une lumière qui m’apaisait, me calmait alors que tout autour de moi m’apparaissait aujourd’hui comme chaotique. Lui, au contraire des autres, avait su allumer une étincelle de bonheur et d’espoir en moi et en cela… Je crois que jamais je n'aurais assez de temps pour le remercier. Mais esquissant un sourire alors que son propre sourire arrogant m’arrachait une moue amusée, je vins à observer Londres, ce Londres qu’il me faisait connaître dans des aspects que je n’aurais pu un jour imaginer avec quelqu’un d’autre. - La serre, les vestiaires, les dortoirs ou même la Salle de Bain des Préfets… ça sera où tu veux. Soufflai-je non sans rire doucement. Mes yeux venant à nouveau croiser les siens, je l’observai avec une attention certaine, me laissant glisser à ses côtés pour poser ma tête sur son épaule. Au diable Londres. Au diable le reste du monde. Je voulais seulement profiter. - Dis-moi… Finis-je par souffler au bout de quelques instants. Je peux te poser une question un peu étrange ? Etrange n’était peut-être pas le mot mais… A vrai dire… Si. Il l’était, pour moi. Car la question venait à se porter sur un sujet dont je n’avais de connaissance que la théorie. A vrai dire, même nos ébats avaient moins eu de zone d’ombre – sûrement grâce à Alix et Bella, accordons le – que ce sujet. - Qu’est-ce que ça fait d’avoir une famille unie ? Enfin… Plutôt… Qu’est-ce que c’est ? Oui… Définitivement, étrange était le mot. _________________ Heather Gaunt-Gimhae Your dynasty is over, I'm no emperor, but the crown is mine. I'm in charge and you didn't know. I'm winning and you missed it. Now you come begging. A kingdom needs a queen. • • • Aardbei |
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#4599 - Dim 11 Déc - 23:31
A moment out of time ☽ • ☾ On avait assez travailler ensemble pour déboucher sur quelque chose, du moins bientôt, et après ça, je pourrais peut-être nettoyer l’entourage indésirable de mon frère. Avouant alors certaines réalités, je finissais par la menacer, faussement, et à sa solution, je ne voyais qu’une réponse. Si je l’oubliais, je serais obligé de retomber amoureux d’elle. « Ça donnerait presque envie que ça arrive… », du moins si j’avais envie de recommencer à zero, sauf que là où nous en étions, c’était trop salvateur pour que je m’en défasse, trop salvateur pour que je l’ignore. Je l’aimais, je lui prouvais à nouveau, dans l’indécence la plus pure avant de lui céder, une nouvelle fois. Brisé par la jouissance, avait-elle encore besoin que je lui prouve mon amour, ma passion ? Visiblement oui, jusqu’à la fin de ses jours. Souriant à ses mots, elle ne pouvait plus penser que les serres soient une mauvaise chose, elle ne pouvait plus croire que c’était impossible. On venait de prouver que c’était le cas et elle me concéda ça. Quelque soit l’endroit, ça lui irait. « J’avais oublié la salle de bain des préfets… » soufflais-je dans un sourire entendus alors qu’elle m’avait rejoint. Elle avait une question étrange à me poser et presque aussitôt, je baissais les yeux sur elle. Qu’est-ce que ça faisait d’avoir une famille unie ? Non, en fait, qu’est-ce que c’était ? La question pouvait être douloureuse, terriblement. Si elle se la posait, ce n’était pas pour rien. Glissant ma main dans la sienne, je réfléchissais un instant, bien que ce ne soit pas nécéssaire. « C’est pouvoir compter les uns, les autres à tout moment, pouvoir avoir une confiance aveugle, savoir que rien ne pourra nous arriver sans qu’on ait à le traverser seul. », commençais-je, « C’est ne jamais avoir de moment seul, avoir toujours quelqu’un sur le dos pour nous emmerder et pour nous rappeler qu’on est humain. C’est pouvoir parler à sa mère de tout, sans jamais avoir de jugement, même quand on est en tort. C’est avoir un père un peu trop porté sur l’évolution de nos vies sentimentales au point d’avoir le droit à des clins d’oeil à chaque fois qu’il nous voit avec quelqu’un. C’est de faire engueuler car on a pas ranger notre chambre alors qu’on vient de passer la matinée à préparer un piège à son frère. », mon sourire était présent, car j’aimais ma famille, « C’est ne recevoir aucune critique quand tu ramènes des notes catastrophique à la maison, c’est avoir le droit à un bain de foule dès que tu vas dans ta famille étendu, et devoir expliquer à ta tante que non, ce que t’as cousine à raconté simplement pour te coller la honte est faux. C’est avoir des pulls moches, ou offrir des chaussettes horrible à Noël et c’est aussi promettre à son frère de briser ceux qui s’approcheront de sa copine. », ce qui était fait, « C’est supporter les réputation des autres, les défendre au besoin, mais ne pas juger, même si on n’est pas d’accord. C’est avoir une petite soeur épuisante et pourtant à qui je pourrais tout dire les yeux fermé. Et c’est avoir un petit frère bien différent, mais qui est pourtant mon sang et pour qui je tuerais. ». Une vision bien différente, « C’est être tous identiques, ou presque, savoir qui tient le plus de maman ou de papa, savoir qu’il n’est pas possible de nous confondre, savoir que quelque soit les événements, on pourra tous en prendre la responsabilité pour protéger les autres. », ça pouvait être flou et pourtant, « C’est savoir qu’il n’y aura jamais rien de grave et qu’aucune pression reposera sur nos épaules. Je suis l’ainé, mais je n’ai pas à me marier, pas à fonder une famille, Ayden en veut même pas et perso je trouve les bébés tellement moche que je ne cours pas après. » ajoutais-je dans un rire, « On a pas de hiérarchie, on a juste comme objectif d’être heureux, de ne pas déconner, mais de faire ce qui nous semble juste, même si c’est hors des normes. », n’ayant pas peur de la suite, je lui révélais, « On a eu le droit d’avoir nos propres expérience. Ayden et moi avons déjà eu des relations avec des hommes et Leticia avec des femmes, si on avait choisi de poursuivre ainsi, personne ne nous auraient jugé, car l’image, les pressions sociale sont loin de nous. Ce qu’on est ne changera pas notre nom. Je suis un Gimhae, j’ai la même violence que ma mère et pourtant j’ai le calme de mon père. J’ai la passion de mon frère et l’acceptation de ma soeur. », je n’avais pas de problème, je n’en aurais jamais. « Et si je n’avais pas une promesse à respecter avec toi, je leurs en aurais déjà parlé. J’ai informé que les personnes ayant un possible problème avec ton nom, eux… Ils m’en voudront pour le principe, pour le fait de n’avoir rien dit alors que j’étais heureux, mais la réalité c’est qu’il n’y a rien qu’on ne puisse dépasser, qu’ils ne puissent accepter. Une famille unie c’est ça, se faire confiance dans nos choix, nous accepter, ne pas nous juger. », ce qui serait sans doute parfaitement cryptique pour elle, je n’en doutais pas. ☽ • ☾ ft. Heather_________________ |
Heather Gimhae
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#4610 - Lun 12 Déc - 12:33
A moment out of time - Tu n’as pas intérêt à l’oublier une fois que nous serons rentrés à Poudlard. Soufflai-je. Il y a des avantages à sortir avec la préfète en chef. Même si cela signifiait se cacher et ne rien dire à personne de ce qu’il se passait entre nous. A vrai dire, je me rendais compte aujourd’hui que cette demande, cette obligation, était plus difficile à tenir que je ne l’aurais cru. Et le fait qu’il continue à accepter cela… Peut être cela avait-il plus de valeur que bien des mots. L’ayant rejoint au sol pour poser ma tête sur son épaule, je serrai doucement la main qui venait de rejoindre la mienne. La question que je lui avais posée était certainement tout sauf innocente. Qu’était réellement une « famille ». Ce mot-là me semblait proche et pourtant paradoxalement loin. J’avais pourtant une famille. Un père. Une mère. Un frère et une sœur. Je connaissais les liens qui pouvaient relier chacune de ses personnes dans une vision bien moins idyllique que celle que me permettait d’entrapercevoir Matt dans ses mots. Alors… Qu’était-ce vraiment ? La définition qu’il m’offrit me convainquit d’une chose : je n’avais pas de famille. Pas à son sens tout du moins. Les yeux levés vers lui, je ne pus alors qu’esquisser un léger sourire à la vue du sien. J’aimais quand il parlait de la sorte, quand il laissait transparaître sa passion autant que son amour pour ses proches. Ça avait quelque chose d’apaisant, de vrai. Riant à sa suite alors qu’il m’indiquait sa position quant aux bébés, je secouai doucement la tête. - Ça tombe bien. Je compte certainement pas en avoir maintenant. Plaisantai-je en me ramenant dans la réalité. Eux n’avaient pas de hiérarchie. De normes ou de devoirs. Une famille presqu’aux antipodes de la mienne, constituées de peu de droit et de beaucoup de pression. Sans le quitter des yeux, j’accueillis ainsi sa « révélation » d’un sourire. Cela me faisait particulièrement étrange de me dire que lui comme son frère pouvait avoir des relations avec des hommes, autant que sa sœur avec des femmes. Voilà une chose que mon père n’aurait pas supporté. Encore moins que sa présence à lui, j’en étais presque convaincue. Son racisme, don intolérance n’avait aucune limite. Il nous l’avait, à tous, prouvé bien plus d’une fois. Venant jouer, doucement, avec sa main dans la mienne, les yeux baissés sur ces dernières, j’hochai ainsi, doucement, la tête. - Je vois… Murmurai-je dans un sourire qui ne dégageait aucune joie. C’est… Différent chez moi. Mais je doute que j’aie besoin de te faire de dessin. Soupirai-je. Je ne pourrais jamais parler à ma mère. Elle n’est pas méchante, vraiment. Pas trop du moins. Mais… Elle répèterait tout à mon père qui aurait le choix entre hurler, nous frapper ou nous enfermer. Et d’expérience, je préfère encore être enfermée, crois-moi. Soufflai-je comme une plaisanterie. Mon frère ressemble à mon père en un sens. Ma sœur… Elle oscille. Elle a toujours oscillé entre ce qu’il faut faire et ce qu’on a pas le droit de faire. Et moi… Esquissant un sourire légèrement plus franc, je levai les yeux. Tu m’as carrément éloigné de tous les chemins que j’avais le droit de prendre. C’était un fait que je ne pouvais ni cacher ni même détourner. Je faisais là tout ce que je n’avais pas eu le droit de faire jusque-là. J’étais avec lui. Je m’étais offerte à lui. Dans un monde entouré de Moldus. Sans qu’aucune union ne soit prévue voire permise. - Est-ce que ça te dérange ? Repris-je alors en serrant sa main dans la mienne, caressant la tranche de mon pouce, tendrement. De rien dire à tes frères et sœur, je veux dire. Est-ce que tu regrettes ça ? J’avais compris que ma famille ne le dérangerait pas, qu’il serait insensible à ce qui m’entourait à la condition que je sois en accord avec ça. Mais une chose me faisait malgré tout craindre le pire. Lui qui était si proche de sa famille je l’obligeais par ma présence même à leur mentir, à leur cacher ce qu’il faisait, avec qui il était. Je l’obligeais à passer à côté d’une partie de sa vie actuelle par égoïsme. Par simple crainte de la réaction d’un père qui n’en était un que de nom. - Matt… Tu serais prêt à affronter un ouragan ? Demandai-je enfin en me serrant contre lui. Est-ce que tu es prêt à aller contre toutes les traditions sangs purs et contre une tempête dont j'ai aucune idée de l'intensité ? Me séparant enfin de lui, je me relevai doucement, époussetant ma robe. Qu’avais-je en tête ? Hé bien… Beaucoup de choses à vrai dire. Son bonheur, avant tout, qui me touchait. Le mien, ensuite, relié au premier. J’avais tenté une approche envers mes parents. Leur réaction n’avait certainement pas été celle que j’aurais désiré. J’obligeais Matt à tout cacher à une grande partie de sa famille à cause d’une « simple » réaction. Alors… Tendant la main vers lui pour l’aider à se relever dans un sourire, je définis alors ma pensée. - J’en parlerais pas à mes parents. Il faut pas qu’ils l’apprennent avant qu’on rentre à Poudlard… Ca m’évitera au moins des représailles directes mais… Ca te dit qu’on essaie ? Enfin… Non. Il n’y avait pas d’essai. On arrête de jouer aux cachotteries. Quand on sera rentré au Collège, on agira enfin comme j’aurais dû le faire depuis le début. Et tu auras plus rien à cacher à qui que ce soit. Je n’étais pas sereine à cette idée. Pas vraiment à cause d’une question de réputation quoique celle de Matt allait peut être en pâtir, certes, mais ce n’était pas là ce qui me faisait le plus peur. Le plus peur allait être le jour où je devrais rentrer chez mes parents pour affronter mon père. Mais… Cela n’allait être qu’en été. Il se serait, avec un peu de chance, calmé d’ici là. - Ils n’auront aucune raison de t’en vouloir pour rien du tout, comme ça. Lui soufflai-je alors. _________________ Heather Gaunt-Gimhae Your dynasty is over, I'm no emperor, but the crown is mine. I'm in charge and you didn't know. I'm winning and you missed it. Now you come begging. A kingdom needs a queen. • • • Aardbei |
Matthew Gimhae
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#4645 - Mar 13 Déc - 1:25
A moment out of time ☽ • ☾ « Je suis trop jeune pour changer des couches… », soufflais-je en réponse à la sienne. N’excluant donc pas ma place dans son avenir, dans cette réalité qu’elle pourrait vouloir. Enfin cela étant, je continuais mon explication, sans doute un peu trop fournis avant de m’arrêter pour glisser ma main dans la sienne. Nos familles étaient différentes, elle ne pourrait jamais parler à sa mère, elle était soumise, elle répéterait tout à son père. Père violent, contre toute attente… Comment on pouvait enfermer un enfant, son enfant ? Elle était seule, elle n’avait pas de famille, pas de complice… Et je l’avais poussé hors du chemin que son père lui avait tracé… Je m’en voulais pour une seule raison, le fait de potentiellement lui provoquer des ennuis, mais pour le reste… Je ne regrettais rien. Alors est-ce que j’étais dérangé de devoir garder le secret ? « Non, j’estime ne pas avoir de compte à rendre. Ils pourront faire la gueule, mais ils sont assez intelligent pour accepter les raisons. Je ne me cache pas, mais ici, c’est pas ma relation avec eux qui pourrait en pâtir, mais la notre. Le choix est vite fait. », lui confirmais-je alors, calmement, sans réellement craindre avant qu’elle ne me demande si j’étais prêt à affronter un ouragan. À aller contre les traditions, contre quelque chose qu’elle ne pouvait pas imaginer… « Tu sais que ma famille est une famille d’élémentaliste de vent ? Ayden en est un. Ma mère est un typhon a elle seule et je me débrouille pas mal dans l’art de mettre des vents et Leti est une tornade vivante… », effaçant mon sourire pour redevenir, sérieux, je repris, « Mais oui, abandonner à la première difficulté n’est pas mon style. » la rassurais-je alors avant de me relever, acceptant sa main pour me remettre sur pied et froncer les sourcils. « Je m’en fiche des autres Heather, j’ai pas besoin de faire les choses d’une certaine façon pour plaire à quelqu’un. J’ai juste besoin de me plaire à moi et à toi à présent. Et encore que je ne changerais pas qui je suis, même si tu me suppliais. », je ne faisais que ce dont j’avais envie. « Je ne cache rien et j’ai pas besoin de me montrer pour faire plaisir à quelqu’un. Je suivrais ce que tu veux, car c’est toi qui a des contraintes, pas moi. » et si ma famille n’acceptait pas, alors on irait comme ça, sans eux. Ce n’était pas une obligation que d’avoir leur accord, et puis dans le fond, ma mère me suivait déjà, alors à quoi bon me battre pour le reste ? Si elle suivait… On lui ressemblait assez pour que les autres le fasse aussi. « Je me fiche des risques tant qu’ils sont maitrisé, ici, avec la description que tu fais de ton père, prendre le risque qu’il l’apprenne serait un problème. Je ne veux pas qu’il t’enferme. » lui assurais-je alors, conscient qu’elle pouvait vouloir faire des choses sans réellement le désirer. ☽ • ☾ ft. Heather_________________ |
Heather Gimhae
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#4702 - Mar 13 Déc - 22:27
A moment out of time Au moins étions nous sur la même longueur d’onde quant à cette possibilité future et fort heureusement bien éloignée de nous. Ainsi accueillis-je sa remarque d’un hochement de tête, m’estimant tout aussi jeune que lui pour ce genre de choses. Néanmoins, il y avait bien une chose qui nous séparait d’un océan si profond que je doutais, un jour, pouvoir dénoter chacune des différences tant il y en avait. Nos familles étaient, en effet, diamétralement opposées. Et si cela se voyait dès le premier coup d’œil, à y regarder de plus près… Les différences étaient encore plus nombreuses. Impossible de ne pas le voir. Ainsi m’inquiétais-je d’une chose liée à l’esprit familial : notre secret. Je lui avais demandé une chose qui me semblait soudain hors de propos face à ce qu’il me disait. Je l’obligeais à cacher une partie de sa vie à sa propre famille et si cela me semblait, à moi, tout à fait logique, compréhensible, ce n’était pas son cas, cela ne pouvait pas l’être. Pourtant, lui ne semblait pas pâtir de cette décision pourtant peu orthodoxe, m’expliquant ce qu’il en était. Effectivement. De ce point de vue, certainement, y aurait-il moins de soucis pour se réconcilier que nous réconcilier tous deux avec ma famille et notamment mon père. Mais tout de même… Était-ce une raison pour ne rien leur dire ?... Je n’en savais trop rien, il fallait bien que je l’avoue. Je ne savais pas comment me comporter. Mais… Ce n’était pas tout. Evidemment. Il aurait été faux de dire que le fait de nous cacher était une chose qui me plaisait aussi. Alors… Que faire ? L’idée me vint comme une évidence ô combien effrayante à bien y penser. Etait-il, lui, prêt à affronter la tempête ? A bien l’écouter… Oui. J’arquai néanmoins un sourcil à une chose. - Elementaliste du vent ? Alors vous êtes riches, réputés et puissants ? Par tous les mages, tu aurais dû commencer par ça. Plaisantai-je dans un léger sourire avant de souffler, riant malgré tout. Oh je me souviens très bien du « vent » que tu as pu mettre à cet idiot au pub avec ta technique du nez. Tu dois toujours me l’apprendre, d’ailleurs. Ces plaisanteries n’étaient là que pour une bonne raison : me détendre. Parce que s’il était capable d’affronter les tempêtes, s’il n’abandonnait pas aux premières difficultés… Il fallait que je le lui propose. Me relevant pour « l’aider » à en faire de même, je lui proposai alors de lever le secret. Après un mois à nous cacher de la vue de tous… Il était peut-être temps d’assumer. - Je sais que tu te moques des autres. Sinon je sais aussi que tu ne serais pas avec moi. Soufflai-je doucement. Et jamais je ne te demanderais de changer quoique ce soit parce que je doute que je changerais moi aussi même si tu me le demandais. Mais… Mais là, il ne s’agissait plus seulement de « faire plaisir à quelqu’un ». Il s’agissait de nous. De nous deux et rien que de nous deux. Ensemble. Une chose dont je refusais dès à présent de me défaire. Pas parce que je lui avais tout donné, à vrai dire, mais pour la raison pour laquelle je lui avais tout donné. Parce qu’avec lui, je me sentais vivante. Et j’avais envie que ce sentiment perdure. Toujours. - Les risques seront jamais maîtrisés avec mon père. Répondis-je à mi-voix. Mais j’ai envie de pouvoir… Enfin… C’est idiot je te préviens, ris-je presque nerveusement alors que notre cabine s’arrêtait, me permettant de ne pas terminer ma phrase pour le tirer en dehors alors qu’il commençait à neiger. Levant les yeux vers le ciel je me stoppai quelques instants, un sourire aux lèvres, avant de me tourner vers Matthew. Apaisée. J’étais étrangement apaisée à cet instant. Sa main dans la mienne, je me tournai doucement vers lui. - Tu vois ce qu’on fait là ? Demandai-je alors en posant ma main libre sur sa taille, serrant mes doigts sur le tissus de sa veste. Je voudrais qu’on le fasse souvent. Qu’on soit comme ça à Poudlard. Parce que je me sens bien. Pas uniquement parce que je ne veux plus t’imposer quoique ce soit, quoique ça joue, j’avoue. Mais… Je préfère risquer l’enfermement et devoir m’échapper par une fenêtre que de perdre ça. Comment expliquer à quelqu’un qui connaît la vie qu’on a envie de vivre ? C’était assez étrange, je devais l’avouer, que de dire ce genre de chose. Mais c’était exactement cela. Il m’avait prouvé qu’il y avait une vie possible loin du cadre que je connaissais. Plus libre, plus libéré, plus serein et sans pression. C’était comme une bouteille d’oxygène au milieu de l’océan. - A la rentrée. Je veux que ça continue. Si tu en as envie aussi. Parce que ça veut dire que tout ceux qui me détestent et il y en a un certain nombre, admis-je sans la moindre honte, risquent de te regarder de travers. Riant légèrement à cette idée, je vins l’entraîner à ma suite à travers les rues de Londres, sans trop savoir où nous devions aller à vrai dire. Cette légèreté que je pouvais ressentir à cet instant, sûrement aidé par ce que nous avions partagé dans cette cabine au-dessus de la Tamise, me rendait heureuse, souriante et sereine. - Matt… Dis-je alors doucement en fronçant les sourcils. Il y a juste une chose que je voudrais te dire. Quoiqu’il se passe entre nous, enfin… Pas que j’aie envie de te quitter mais quoiqu’il arrive, soufflai-je en m’arrêtant pour lui faire de nouveau face. Merci. Je doute que tu te rendes compte de ce que tu fais mais merci. Lui souris-je alors. Par contre… Je crois que je nous ai un peu perdu cette fois… Décidée à aller quelque part sans trop savoir où, je devais avouer ne pas avoir regardé où aller et trop absorbée par les bâtiments que je trouvais étrangement attrayants, je nous avais ainsi enfoncé dans les rues londoniennes sans trop regarder. Enfin… Était-ce vraiment grave ? _________________ Heather Gaunt-Gimhae Your dynasty is over, I'm no emperor, but the crown is mine. 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