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#4416 -
Time to say goodbye

Je crois que les gens ne comprennent pas, ne comprendront jamais ce sentiment qui me réveille alors que nous entamons la seconde semaine de cours depuis le retour du congé de Noël. Un froid ressenti, glaçant le corps, l'âme, un poids atroce qui se forme dans son ventre et refuse de nous quitter. Je dois avoir oublié une fois de trop mon écharpe et pris froid comme maman m'avait dit arriverait. La pensée de ma mère me fait sourire mais le poids semble gagner deux fois en taille... Peut-être devrais-je lui envoyer un hibou? Je l'ai quittée pour revenir dans ce monde mystique depuis peu et pourtant elle me manque déjà atrocement. Ce poids va me suivre, lourd, avec des pensées de ma maman, seule... Tant de doutes mais ma place est ici... Elle avait été si fière de moi quand je lui parlais de ma vie dans cet endroit, les quelques amis que j'ai, les professeurs, les créatures... Je sens quelque chose de chaud couler sur ma joue et j'essuie du pull qu'elle m'a tricoté les larmes qui coulent sans raison. Clairement je dois avoir un début de grippe!

Ce ne sera une journée productive pour moi. Mon esprit, déjà épars dans le meilleur des temps, refusait de manière obstinée de me suivre malgré ma volonté pourtant bien trempée et habituée de ces errances. Mes notes de cours seront des brouillons de lettre que je veux envoyer à la maison mais les mots doivent être soignés, de sorte que si le hibou doit perdre la lettre le secret magique sera préservé. C'est là le poids de vivre dans ce monde. Je sursaute alors que des chaises grattent contre le plancher et que mes comparses rangent leurs choses, la journée avait été interminable et pourtant je n'avais rien retenu de celle-ci. Je jetais dans mon sac mes livres alors que l'enseignant approche, je suis dernier à partir par mes distractions.

«Monsieur Winters» Je sens mon estomac se nouer de nouveau, je songe me confondre d'excuses, croyant que j'allais me faire retirer des points pour mes distractions dans le cours, était-ce si évident? Je relève les yeux vers le visage de cet enseignant avant de remarquer une absence de colère... Mais la poigne de ce poids remonte, empoigne mon coeur sans que je comprenne le pourquoi. «Le professeur Mancini souhaiterait vous parler dans ses bureaux, vous êtes prié d'y aller sans attendre.»

Aller voir le directeur de ma maison... Étais-je dans les ennuis? Je n'avais rien fait qui méritait de points qui allaient me couter mais quelque chose dans l'attitude de l'enseignant me fait sentir... Ce n'est pas là l'attitude d'un enseignant qui envoie un étudiant au front mais... L'attitude d'un de ces adultes qui sait quelque chose mais ne veut le dire. Mon sac sera passé à mon épaule et je vais aller avec un pas rapide mais aussi hésitant... Mon corps voulait aller de l'avant mais quelque chose au plus profond de moi voulait retarder mon arrivée en ces lieux. Cela dit, faire attendre le chef de la maison...

Je me rends donc au bureau du professeur qui m'attend avec une absence de sourire qui monte à ses yeux. Mon coeur se serre encore alors que je suis invité à prendre place, un chocolat chaud offert mais je vais secouer doucement la tête, ma gorge se serrant. Quelque chose ne va pas. Quelque chose d'atroce se produit et je le sais, je le sens. Le professeur Mancini cherche ses mots et le plancher s'ouvre sous moi. Pas au sens propre, mais dans un sens bien plus douloureux alors que mon monde vient de voir une étoile s'éteindre. Maman... Maman était morte. Les larmes coulent silencieusement sur mes joues alors que la douleur, que tout mon corps tremble délicatement. Une semaine de repos pour... Pourquoi? Oh... Je ne serais apte d'écouter, la journée l'a prouvée alors que j'hoche la tête, l'équipe de santé mise à ma disposition... Machinalement, j'hoche la tête et me lève, le monde est simplement sombre, j'entends tout comme si j'avais la tête sous l'eau et j'allais me diriger vers la porte quand l'enseignant pose la main sur mon omoplate. Je me fige, transformé en statue de sel mais je vais essuyer mes larmes sur le cadeau, le dernier souvenir que ma mère m'a laissé. La manche du pull risque d'être trempé alors que je quitte le bureau de l'enseignant, entendant d'une oreille distraite la promesse de soutien si j'en souhaite mais ces mots ne vont être dans mon esprit. Celui-ci est absent maintenant.

------

Les jours défilent... Pourtant le temps semble être arrêté. Je peine de dormir, j'avais tant de questions mais chaque fois que je désirais les poser, mon esprit me bloquait. Je me réveillais peu avant le réveil de mes confrères et attendais la première seconde que le couvre-feu était levé avant de disparaître pour ne revenir qu'aux dernières secondes avant que celui-ci entre en vigueur, silencieux comme une ombre. Je ne voulais voir personne. Je ne voulais rien. Je dévalisais au mieux un truc à manger aux elfes de maison qui semblaient alarmés de mon état mais ce n'était leur place de poser des questions, ils obéissaient simplement et c'était pour le mieux. Les tours et détours de l'école rendent facile de ne pas être détecté mais ce jour, je me rends non pas dans un lieu qui est désert mais je me rends à la volière, amenant mon cahier de note avec les lettres raturées que j'avais composé pour elle. Je ne pouvais plus porter le pull sur moi mais le tissu restait avec moi, porté avec soin car c'était devenu tout ce qui me rattachait encore au monde des moldus. Rien ne m'attendait plus hors de l'école...

Je m'installe sous un des pilliers de l'abris des volailles... J'avais envoyé la lettre car je n'avais pu accepter mais retrouver cette lettre le lendemain avait scellé le tout. Elle n'est plus là... Je ramène contre moi mes genoux sur lesquels se trouvaient le pull et enfouis mon visage dans celui-ci, les larmes coulant et mon corps secoué de sanglots silencieux.
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#4451 -
 

 



Time to say good bye




 


 

Erik Winter & Athenais Wheeler
 

Volière, Poudlard

 


En tant que préfète des Poufsouffle, tu avais un certain nombre de responsabilité. Evidemment, celles-ci étaient partagées avec le deuxième prefet, notamment quand tu devais t’absenter pour des stages. D’ailleurs... Tu n’allais pas tarder à y retourner. Néanmoins... Tu avais pu constater un enchainement de mauvaises nouvelles. Nick t’avait annoncé que pendant le nouvel an, on l’avait fiancé de force avec Heather Gaunt... Et là... Tu avais appris récemment que le petit Winter avait perdu sa maman. Mancini avait veillé à te prévenir toi et ton camarade car... il avait senti que le jeune poufsouffle n’était pas bien. A juste titre d’ailleurs... Il était désormais orphelin. L’on t’avait donc invité à le surveiller dès que possible. Et... dernièrement, tu avais constaté qu’il disparaissait en journée... et qu’il ne revenait qu’avant le couvre feu... Non, il n’allait définitivement pas bien.

Ainsi, tu avais entrepris de le retrouver. Ayant finalement une journée sans cours car un professeur était malade, tu marchais... cherchant dans le grand château... Le petit pouvait être n’importe où. Mais tu vins à réfléchir. Quels étaient les endroits les moins fréquents et accessibles pour un enfant de onze ans ?... Tu commençais par les toilettes des filles, il n’y était pas. Les cachots, les cuisines... rien de tout cela. Soufflant intérieurement, tu optais pour l’abandon et tu te souvins d’un lieu où tu allais souvent pour avoir la paix... La volière. Il ne te fallut qu’une bonne dizaine de minutes pour t’y rendre et...tu pus le voir.

- Erik...

Murmurais-tu doucement alors que tu pénétrais à l’intérieur de la volière. Il pleurait, il sanglotait silencieusement de la perte de sa mère... le pull qu’il tenait entre ses mains semblait avoir une odeur différente... Un souvenir de sa mère assurément. Souriant tristement, tu venais t’asseoir en face de lui en posant ta main sur son genou.

- Je sais ce qu’il t’arrive... Je suis désolé pour toi.

Caressant avec douceur son genou pour tenter de lui apporter un peu de tendresse, il était visiblement bien renfermé sur lui-même et... il allait sombrer si personne ne l’aidait. Prenant sa main, tu inclinais doucement la tête avant d’ajouter.

- Tu sais que tu as le droit de rester au chaud dans les dortoirs... Personne ne te verra si tu as besoin de pleurer. Tu vas attraper froid à cette période de l’année si tu te caches ici...

La mort d'un parent proche, qui plus est une mère... était une épreuve douloureuse et difficile pour quiconque. Par ailleurs... Tu devais y aller en douceur et t'assurer qu'il ne se braque pas. Néanmoins, tu n'étais pas dupe... Tu savais qu'il allait tenter de fuir ou de cacher sa tristesse, c'était bien cette raison qui l'avait mené ici... Mais tu ne pouvais définitivement pas le laisser ainsi. Cela te faisait un véritable pincement au coeur de le voir dans cet état... Même si malheureusement, tu avais une vision bien moins dramatique de la mort. Toutefois... tu avais tout de même douze ans de plus que lui, il était donc normal que tu aies ce recul...





By Aardbei

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#4465 -
Time to say goodbye

Le monde continuait de tourner, mais celui-ci avait perdu un trésor, mon envie de m'amuser était absent mais moins que mon coeur en toute chose en ce moment. Je me doutais que mes amis étaient inquiets mais le fait demeure que je n'ai envie de les voir... Je n'ai la force de prétendre avoir le sourire, l'envie de rire. Il me faudra un temps pour trouver la force de forger cette apparence mais je n'ai encore celle-ci. La douleur était pire que tout ce que j'avais pu connaître de ma vie, une douleur tellement atroce que je sentais que jamais je ne pourrais me remettre. Je n'avais souvenirs de mon père, ma mère avait été celle qui avait tout donnée de sa vie et maintenant, elle n'est plus.

Je pensais avoir la paix pendant les heures de cours mais il semble que Dieu ou Merlin ou peut importe qui veille le monde avait d'autres projets. Le soudain silence des hiboux est le précurseur du bruit de souliers sur la pierre de la volière. J'essuie doucement mes larmes dans le pull et me redresse le visage vers... Athénaïs? La préfet de ma maison. Je vais sourire alors qu'elle dit mon nom, tente du moins mais mes yeux brûlent encore des larmes et je les ravale. Je dois être fort, n'est-ce pas? Oh, maman dit que ce n'est rien de pleurer mais il faut offrir au monde le sourire et j'essaie, bien que je me tétanise lorsqu'elle se penche sur moi. Mon espoir de paix se volatilisait alors qu'elle se penche et les mots... Je déglutit mais la masse dans ma gorge ne s'estompe, les larmes montent de nouveau à mes yeux alors que tant de choses veulent s'échapper de mes lèvres, des propos blessants... Désolée pour moi? Je venais de perdre ma famille et les gens m'avaient, les premiers jours, offerts leurs condoléances mais aucun n'avait connu ma mère, l'hypocrisie était puissante et ma colère envers eux n'était justifiée... Mais elle était bien là. J'hoche la tête en remerciement, ne faisant confiance à ma langue en ce moment.

Elle va se pencher et prendre ma main, un geste qui aura une réaction instictive de repousser celle de la préfêt alors que je secoue la tête tranquillement. Je déplie doucement mes jambes, celles-ci brûlant de ce simple effort tant ce fait longtemps que je suis ici alors que je secoue doucement la tête.

"Je vais bien. Vous n'avez à vous inquiéter pour moi, je veux simplement être seul."

Mon talent à la duperie et au mensonge? Absent totalement. Ma voix était rauque des larmes que je ravalais, brisant plus que celle de mes confrères et consoeurs de l'année supérieure. Je fais un effort de déglutir et les larmes reviennent.

"Laissez-moi seul. Je dois m'y habituer, à être seul."
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Time to say good bye




 


 

Erik Winter & Athenais Wheeler
 

Volière, Poudlard

 


Pas besoin d’être munie du troisième œil ou d’être devin pour voir que le jeune poufsouffle était au plus mal. Evidemment, il avait perdu sa mère, sa seule famille. Néanmoins... il était en train de s’empourprer dans son malheur et surtout dans sa solitude... Il ne désirait voir de la pitié et surement pas un semblant de compassion. Par ailleurs, se complaire dans cette douleur n’allait pas l’aider à avancer. C’était peut être indélicat de ta part de t’avancer ainsi et d’essayer de l’aider mais, il t’était impensable de rester sans rien faire. Surtout en voyant à quel point, il était blessé... En comparaison, il ressemblait à un pauvre chiot que l’on avait abandonné. Sans doutes voyait-il le décès de sa mère comme un ultime abandon.
Par ailleurs, le geste de recul qu’il eut et cette façon de te repousser... celle-ci aurait pu te blesser ou tu aurais pu te sentir un peu offusqué par ce rejet complet. Il n’en était rien. Il te disait qu’il allait bien et qu’il voulait être seul. Malheureusement pour lui... la suite de ses propos vint à démentir lourdement ce qu’il avait tenté de camoufler.  

Soufflant légèrement, tu le dévisageais longuement avant de secouer la tête à ton tour. Il se sentait seul, il se sentait totalement pris au dépourvu. Il souffrait tant de l’absence de sa mère... A ce songe, tu eus une idée.

- Tu n’es pas seul, Erik. Tu ne l’as jamais été.  

Il était jeune et il se pensait totalement laissé à son triste sort. Sauf qu’il avait tort, tu avais entendu les mesures qui allaient être mise en place pour l’aider à continuer malgré sa situation. Il n’avait plus de responsable légal mais il y avait des institutions particulières pour palier à ce problème.
Sauf que ce n’était pas ces mots-ci qu’il avait besoin d’entendre. Tu allais donc étayer tes propos.

- Avant... ta mère pouvait veiller sur toi en t’envoyant des lettres. Mais maintenant, depuis le ciel... elle peut désormais veiller constamment sur toi. Tu la reverras un jour. Mais en attendant, elle peut t’observer et voir le grand sorcier que tu vas devenir.

Ce n’était guère des paroles en l’air. Tu croyais véritablement en ce que tu disais. Pensant même que le principe de la réincarnation était plausible. Néanmoins... c’était souvent ce que l’on disait quand on désirait rassurer. Tu ne manquais de sincérité.

- Tu désires vraiment être seul ? Si c’était le cas... tu ne serais pas dans la volière, les chouettes et hibous sont parfois plus collants que les humains.
 
C'était un fait... Les animaux pouvaient être bien plus enquiquinants que les êtres humains. Toutefois, tu te disais qu'il avait juste choisi le lieu où potentiellement peu de personnes pouvait se rendre. Enfin hormis pour poster des lettres... Il refusait le contact pour le moment, tu allais donc rester avec lui et écouter s'il avait des choses à dire. Tu étais même prête à encaisser ses petits coups de moineaux s'il avait besoin de se défouler, si cela lui permettait d'aller mieux.






By Aardbei

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#4761 -
Time to say goodbye

RP
Il est difficile de penser à autre chose que le fait que je venais de perdre la seule famille que j'avais eu. Je l'avais vu il y a si peu de temps, mine de rien, et elle semblait toujours si heureuse, si fière alors que je lui parlais de ce que j'avais appris et vu dans mon séjour dans un monde qui était une partie d'imagination pour le monde commun, les moldus... Elle m'avait posée des questions, encouragée... Mais surtout, elle m'avait aimé et je l'aime encore de tout mon coeur mais cette absence est douloureuse. Ne plus l'entendre ronchonner avant de rire de mon énième bêtise que je corrigeais...

Je retombais dans mes pensées après avoir chassé la main qui voulait me toucher, la pitié n'est pas ce que je veux et je sais que je le suis en ce moment, pitoyable... Je ne suis le premier sur la terre qui perd sa famille mais le fait est que ma douleur n'est pas moins grande, mon coeur n'est pas moins brisé de savoir cela alors que je me repliais doucement sur moi-même avant que la préfête ne parle de nouveau. Je lève les yeux, vide, sur elle pour la regarder alors qu'elle se lance dans une diatribe sur le fait que ma mère n'est pas véritablement partie.. Ma gorge se serre encore alors que je secoue doucement la tête. Je connais ma mère, elle ne regarderait pas ce que je fais parce qu'elle serait avec mon père, l'homme qu'elle aime et m'attendra pour que je lui raconte les bêtises que j'ai fait. Elle me parle d'une femme qu'elle ne connait et de la colère naît dans mon coeur, passant dans mes yeux... Mais je ne vais crier. Je ne veux être entendu, je ne veux être vu... J'avais reçu la réponse que ce n'était une blague, maman ne m'aurait jamais renvoyé une lettre...

Je me déplie tranquillement, m'appuyant les talons au sol alors que je remonte le dos contre la poutre, gardant contre mon coeur blessé mon pull et hoche la tête. Elle avait raison au moins sur une chose... J'avale de mon mieux la boule dans ma gorge alors que je tente de garder mon ton calme malgré ma voix craquant de la douleur.

"Vous avez raison... Je vais aller ailleurs... je ne vais déranger personne."

Car c'était là tout ce que je sentais. J'étais ici, avec quelques amis mais le sentiment d'appartenance était encore loin. À qui vais-je raconter les folies que j'ai fait? Qui va m'attendre? Je sens les larmes monter encore alors que je remonte la laine vers mon visage et commence à aller vers l'escalier pour descendre de mon perchoir, abandonnant la lettre qui m'avait été retourné où j'avais dit que j'étais de retour et qu'on me faisait une mauvaise blague, qu'elle était morte...

Mais personne ne riait.
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#4819 -
 

 



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Erik Winter & Athenais Wheeler
 

Volière, Poudlard

 


Evidemment qu’il ne voulait pas de pitié et qu’il désirait simplement se murer dans sa solitude afin de pouvoir déverser toute la rancœur et toute la tristesse qui l’accablaient... Il pouvait en vouloir à la terre entière de lui avoir arraché sa bien aimée maman. Par ailleurs, s’enfoncer dans la dépression au risque pour sa santé et son intégrité... Il était larmoyant, ses yeux rougis par les larmes, l’air dépité mais fuyard... Tu ne pouvais rien faire pour lui, tu n’avais aucun droit ni aucune capacité dans le domaine. Tu ne pouvais que tenter de lui apporter un soutien dont il n’avait pas envie... ou plutôt qu’il essayait de repousser. Il était légitime et assez commun qu’un enfant de son âge réagisse comme ça, tu vins donc à te redresser en soupirant légèrement.  

- Erik. Arrête avec ça. Tu ne déranges personne.
 
Attrapant son bras pour l’empêcher d’aller plus loin, tu allais utiliser une approche un peu plus... dure. Certes, il y avait des chances que cela le bouscule et pas forcément dans le bon sens du terme. Mais parfois... les paroles difficiles et la cruelle réalité pouvaient être les seuls atouts permettant d’aider une personne qui était dans le refus de soutien et le déni.

- Penses-tu que ta mère est heureuse de te voir te détruire ainsi ? Peut être que tu ne la vois plus et qu’elle ne pourra plus te serrer dans ses bras. Mais de là-haut, comment se sent-elle selon toi ? Elle est déjà coupable d’être partie, veux-tu lui rajouter le fait que son fils bien aimé est en train de nuire à sa santé à cause d’elle ? Tu désires imposer cette culpabilité à ta mère ? Tu désires t’imposer cette souffrance à tous les deux ?

C’était sans doute très complexe et tu allais sûrement devoir faire face à un enfant qui fondrait encore plus en larme de cette situation. Il voulait fuir, se cacher et tenter de trouver un moyen d'échapper à sa situation. Mais ce n'était pas en se renfermant sur lui même qu'il allait parvenir à faire face. Le chagrin était une chose, le deuil était difficile pour un enfant mais s'il refusait de se faire aider... il n'en ressortirait pas.

- Tu dis que tu es seul, que personne ne t’aime et que personne ne se soucie de toi. Ce n’est pas le cas. Tu as beau te croire seule, Poudlard est comme ta famille. Certes, nous ne sommes pas du même sang mais est-ce vraiment important ?

Certes, tu n’étais possiblement pas très douée dans la gestion du deuil car pour ta part... la mort faisait partie de la vie, si demain ta mère mourrait... tu pleurerais sûrement de son absence mais tu te souviendrais constamment des bons moments passés avec elle et de la trace qu’elle a laissé dans ton cœur.

- Même si elle n’est plus présente physiquement, elle continue de vivre dans ton cœur.






By Aardbei

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#4974 -
Time to say goodbye

Je ne voulais ceci. Je ne veux parler. Je ne veux qu'une chose et c'est la solitude car je suis furieux, enragé contre la vie qui n'est juste envers moi. Envers ma mère qui a tout sacrifiée pour moi et je n'ai rien à donner en retour. La douleur est une électricité à vif qui vrille mes nerfs, son absence douloureuse à un point que je doute qu'on puisse un jour la quantifier de mots. De nouveau, ma tentative de fuite se fait bloquer par la préfête qui me retient par le bras en parlant que je ne suis un dérangement... Un rire m'échappe, désabusé... Je vais finir dans un orphelinat maintenant parce que je n'ai pu protéger ma mère...

Mais le fait est qu'Athenais pousse sur quelque chose de dangereux alors qu'elle parle... Comme si elle connaissait ma mère. Mon souffle s'étrangle et la douleur refait surface avec une violence qui ne m'est coutumière. Cette rage vive et l'injustice... Je regarde la fille qui me fait face, et ma colère sera d'un coup qui part pour le torse de la demoiselle. Maman serait déçue mais le fait est que la rage occulte tout.

"NE ME PARLE D'ELLE! TU NE SAIS RIEN! RIEN!"

Les coups sont fait au mieux de ma force, dans le but de faire le plus mal possible. Mais mes coups ne portent pas. Je hurle, le son cessant d'être un son articulé alors que la demoiselle danse aisément, évitant mes assauts nés du désespoir avant que la colère ne me déserte et que je me retrouve vide... Tellement vide... Mes jambes flanchent sous moi alors que les larmes coulent de mes yeux et que je revois le pull fait par ma mère, rampant pour le reprendre et cacher mon visage. Honteux? Oui. Et ce vide...
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#5250 -
 

 



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Erik Winter & Athenais Wheeler
 

Volière, Poudlard

 


Il était clair que tu avais sans doute été bien trop dure avec lui, que tes mots n’étaient pas adaptés ou bien que ceux-ci n’avaient pas spécialement eu l’effet escompté. Par ailleurs, tu étais prête à “encaisser le coup”. Enfin, en lui prenant le bras, tu ne t’attendais pas forcément que ce soit également dans le sens littéral du terme. Le petit se mit à enrager et à se débattre. Bon, clairement, il avait besoin de décharger, d’évacuer et de laisser toute sa tristesse s’échapper de son corps. Les pleurs n’étaient pas suffisants, car le chagrin n’était pas l’unique ressentiment qu’il avait, la colère ainsi que la rage étaient également présentes... Celles-ci devaient se déverser, d’une manière ou d’une autre.
Ainsi, quand tu lui pris le bras... Il se mit à se débattre de toute son âme. Évidemment, il essayait de frapper. Tu esquivais, ne cherchant pas spécialement à le maîtriser au début car c’était inutile. Il avait besoin de ça, il avait besoin de trouver un bouc émissaire, peu importait si tu étais fautive ou non. Cela ne te dérangeait pas. Tu le laissais faire... Puis finalement, tu le vis s’effondrer... Et ramper jusqu’au pull de sa mère. Un petit soupir s’échappant de tes lippes alors que tu le dévisageais longuement. Il était épuisé... Il avait besoin de se reposer.

- Je vais te raccompagner dans ta chambre. Il n’y a personne à cette heure-ci, tu pourras pleurer et dormir sans être dérangé...

Sans même lui demander son reste, tu le prenais en le portant comme tu l’aurais fait avec un enfant. Le laissant donc blotti contre le pull de sa mère alors que tu descendais les escaliers silencieusement en le tenant toujours contre toi. À l’évidence, il était beaucoup trop épuisé pour se battre encore, il n’avait pas beaucoup dormi sûrement... Mais rester dans le froid à prendre la neige et risquer de tomber malade n’allait pas l’aider... Tu prenais donc la responsabilité de le raccompagner dans la salle commune des poufsouffle et également dans les dortoirs des garçons où il n’y avait pas âme qui vit à cette heure comme tu t’y attendais. Le posant sur l’un des fauteuils, car tu n’avais pas connaissance spécifique de son lit, tu ajoutais calmement.

- Si tu désires véritablement de la tranquillité, tu peux également aller à l’infirmerie. Les infirmières accepteront sûrement de te laisser un lit en retrait ou personne ne t’embêtera. Mais au moins, tu seras au chaud. Je reste disponible si tu as besoin également.

Sur ces belles paroles, tu souriais faiblement et tristement avant de finalement sortir de la pièce où tu n’avais de base pas le droit de rentrer. Mais tu l’avais raccompagné, tu avais essayé de l’aider... Même si c’était maladroit et qu’il pensait que tu avais pitié de lui, tu lui avais prouvé que tu étais prête à encaisser. A voir si lui était prêt à accepter la main que tu lui avais tendue.






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