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Minerva McGonagall
Minerva McGonagall
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Profession/Niveau : Directrice de Poudlard
Race : Humain
Statut : Sang Mêlé
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Baguette : Sapin, Ventricule de Dragon, 23,75 cm, Rigide
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#3310 -
Halloween était une institution à Poudlard. Chaque année, le Professeur McGonagall et l’équipe professorale organisaient une soirée des plus mémorables, redoublant d’imagination à chaque nouvelle soirée. Mais qui disait Halloween disait, sûrement, aussi farce. En effet, en ce jour d’Halloween 2022, alors que la soirée battait son plein et que tous semblaient s’amuser, un drame eut lieu : l’attaque d’un élève par un autre ou plus particulièrement une autre dans le cas présent : Zoé Moreau. Une élève de Serdaigle, douce, sans histoire et aux notes excellentes. Loin d’être, donc, le profil exact d’une assaillante ayant inscrit la marque noire sur le mur du Collège.

Et voilà bien pourquoi la Directrice de Poudlard s’inquiétait : que s’était-il passé pour que la jeune fille en arrive à cet extrême. La réponse fonctionnelle, bien sûr, avait été trouvé : elle avait été victime d’une pièce ensorcelée à la magie noire puissante. Dans un écrin protecteur, cette dernière se trouvait désormais sur le bureau du Professeur qui avait ainsi convoqué son sous-directeur, la jeune élève ainsi que le Professeur Wheeler, directrice de maison, expressément remplacée par le Professeur Mancini pour raison personnelle. C’était d’ailleurs le Professeur Mancini qui avait été chargé d’escorter Miss Moreau jusqu’aux bureaux de la Direction du Château.

- J’espère que nous allons pouvoir dénouer le vrai du faux. Souffla la Directrice au Professeur Mackelled alors seul avec elle. Je n’aime pas savoir les élèves en danger à l’intérieur même de ces murs… Si cela venait à recommencer, nous risquerions de devoir les renvoyer chez eux…

Une réalité à laquelle le Professeur McGonagall ne voulait trop penser alors que déjà, le Directeur de Poufsouffle et la jeune Serdaigle faisaient leur apparition.

- Bonjour Miss Moreau. Professeur Mancini. Je vous en prie. Avancez. Dit-elle d’un timbre clair quoiqu’incisif. Je suppose que je n’ai pas besoin de vous expliquer le pourquoi de votre présence ici, Miss. Alors… Allons droit au but. Que s’est-il passé ?
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#3469 -

La verité
Mimi / Momos / Zozo

La soirée d’Halloween avait été un fiasco total. Une agression, le confinement des élèves dans la grande salle. Un groupe de Poufsouffle et une de mes Serpentard qui se sont sauvés. Autant dire que je n’étais pas d’humeur. Mais pire que cela, j’ai été voir l’endroit où l’étudiant a été agressé et trouvé le symbole des Néomangemort ne m’a pas spécialement rendu joyeux. Je n’ai aucun doute sur l’innocence de Moreau, mais si on l’a fait chercher par Amos, c’est surtout afin de savoir de quoi elle se souvient.
Actuellement je suis seul avec Minerva et elle semble aussi inquiète que moi. Cela nous rappel beaucoup de chose. Je pose le bas de mon dos contre le bureau et je croise les bras pensif en répondant d’une voix lourde.

« Les rumeurs sont donc réelles… Ces Néomangemort ont bien infiltré l’école ? »

Avec autant de Légiment dans nos rangs, je me dis qu’avec un peu de chance on allait pouvoir trouver ces partisans. Mais si nous avons ces gens dans nos rangs, eux, on peut être des Occlumentie.

Les minutes passent et Amos arrive avec Zoé. Je fixe la jeune Serdaigle qui semble au bout de sa vie, puis je lance un regard à Amos. Je l’autorise du regard à sonder l’esprit de Zoé. Les partisans sont malins et on a besoin de savoir si elle va mentir ou pas. Je stop mon don afin de le laisser avoir accès à mes pensées sur le sujet.
Minerva questionne alors Zoé et fixe la Serdaigle du regard la laissant parler. Puis je lui pose une question.

« Avez-vous ou même aperçu quelqu’un avec vous et cet étudiant ? »
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#3479 -
Just & Loyal
A la recherche de la vérité
Une soirée qui aurait dû être des plus agréables... Celle-ci se transforma en un véritable fiasco. Un élève avait été blessé et le coupable fut trouvé. Zoé Moreau... Aurais-tu imaginé une seconde qu’elle puisse blesser un camarade ouvertement ? Non. Assurément pas. Toutefois, les preuves se suffisaient à elles-mêmes. Il était nécessaire de tirer le vrai du faux. Le fait est que la demoiselle avait été ensorcelée, du moins était-ce la supposition donnée. Il était donc essentiel de trouver le véritable cerveau de cette machination. Tu fus donc conviée à escorter la petite demoiselle jusqu’au bureau de la directrice, en remplacement de la directrice de maison serdaigle. Cela ne te gênait pas. À l’évidence, la pauvre petite Moreau devait suffisamment se sentir chamboulée par cette histoire.
Accompagnant donc la petite tête châtaine en lui offrant un léger sourire qui se voulait rassurant, tu ajoutais avant de rentrer dans le bureau en passant par les escaliers en colimaçon marbrés.

« Soyez sans crainte, Mademoiselle Moreau. Nous cherchons simplement à comprendre ce qui a bien pu se passer. »

Laissant la demoiselle monter en première, tu la suivais en restant derrière elle puis une fois à l’intérieur du bureau, tu fermais la porte derrière toi. Croisant les bras contre ton torse en restant près de la porte. A un écart assez acceptable, tu pus observer le regard d’Andrew qui te demandait silencieusement de sonder l’esprit de la jeune fille. Acquiesçant d’un battement de cils, tu fixais Zoé en plongeant dans son esprit sans aller trop en profondeur, il fallait simplement s’assurer de la véracité de ses propos. Le moindre mensonge serait donc donner par un secouement de tête et quand la vérité sera prononcée, tu acquiescerais d’un hochement de tête. C’était le code que tu avais donné au directeur de Serpentard. Et tu pouvais aussi entendre ses propres songes... Il était donc essentiel d’être vigilant, tu entendais ses suppositions sur les Néomangemorts... Ainsi, la gravité n’en était que plus palpable.

Demeurant silencieux tandis que Minerva, suivie d’Andrew commençaient à questionner la demoiselle. Pour ta part, tu te focalisais sur les pensées de la pauvre Zoé, tu pouvais la sentir... Elle était déstabilisée. Qui ne le serait pas après tout ? Mais malheureusement pour elle, sa position n’était pas la plus confortable. Par ailleurs, le corps enseignant devait être sûr de son innocence... Dans le cas contraire, des mesures devraient être prises.
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#3497 -
A la recherche de la vérité



La soirée d’Halloween s’est transformé en enfer. Une agression et une pièce qui s’échappe de sa poche. Une pièce dont elle ne connaissait même pas l’existence avant de l’entendre tomber au sol et la découvrir. Elle ne sait pas comment elle est arrivée là. Et le pire est qu’elle serait responsable de l’agression du Serdaigle. Mais elle n’en a aucun souvenir. C’est terrible dans sa tête. Cela tourne dans sa tête depuis la soirée mais elle ne comprend pas. Elle ne sait pas comment elle va pouvoir s’expliquer et se défendre si elle ne se souvient de rien. Tout l’accuse évidemment et cela la rend folle. Elle n’a quand même pas pu commettre une telle agression ? Elle veut toujours protéger tout le monde et elle connaissait à peine l’étudiant de Serdaigle. Elle n’a jamais eu d’histoire avec personne et surtout pas avec lui. Elle a été ensorcelée par cette pièce ? Mais par qui ? Tant de questions qui tournent dans sa tête et auxquelles, elle ne trouve pas de réponse. Pourtant, elle est convoquée dans le bureau de la directrice et elle ne sait pas ce qu’elle va pouvoir dire pour sa défense. Elle ne se souvient de rien. Va-t-elle être renvoyée ? Elle imagine la déception de ses parents et de sa famille. Renvoyée de Poudlard parce qu’elle a agressée quelqu’un. Cela panique totalement Zoé. Elle était une élève sans histoire qui ne se débrouillait pas trop mal en cours et là elle se trouve responsable d’une agression dont elle ne se souvient même pas. Elle s’est même rongée les ongles jusqu’au sang. Elle tourne en rond en attendant que ce soit l’heure de cette convocation. C’est au-delà du stress ce qu’elle ressent. Elle a l’impression que tout son avenir va se jouer sur un événement dont elle ne se souvient pas.

Elle a passé la nuit à lire des bouquins de droit sur comment se défendre d’une accusation et surtout comment prouver son innocence. Elle a la chance d’avoir pu intégrer le cours de droit en avance et donc d’avoir des livres sur le sujet. Elle a trouvé plein de choses mais rien de concluant. Enfin si, elle a lu qu’elle peut demander à se soumettre à une potion de vérité pour prouver l’exactitude de ses dires. Elle compte bien amener cet argument pour qu’au moins, ils se rendent compte qu’elle ne se souvient de rien. Elle ne veut pas qu’ils pensent qu’elle fait exprès pour se faire passer pour une innocente. A l’heure dite, c’est le professeur Mancini qui l’accompagne jusqu’au bureau de la directrice. Elle se demande si sa directrice de maison est tellement déçue qu’elle ne veut même plus l’accompagner. Elle apprécie énormément Miss Wheeler elle doit être vraiment être déçue qu’une élève de sa maison ait pu agresser un autre élève. Elle suit le professeur sans vraiment entendre ses paroles encourageantes. Elle est plongée dans un brouillard dans sa tête où elle tente toujours de forcer ses souvenirs à remonter à la surface mais rien ne semble y faire. Elle a le cœur lourd et un sentiment de désespoir alors qu’elle franchit les portes du bureau. Elle se sent aussi très coupable. Elle a agressé quelqu’un et même si elle ne s’en souvient pas, elle n’arrête pas d’y penser.

Il y a la directrice et le professeur Mackelled. La directrice prend la parole en premier en lui demandant ce qui s’est passé. « Je ne sais vraiment pas ce qui s’est passé. J’ai été aussi surprise que tout le monde en me rendant compte que la pièce est tombée de ma poche. Surprise n’est pas le bon mot est plutôt terrifiée d’avoir pu commettre un tel acte. Je sais que je ne dois pas être très crédible mais je vous le jure, je ne sais absolument pas ce qui s’est passé. ». Elle baisse la tête totalement désespérée alors que le professeur Mackelled prend la suite. Comment va-t-elle pouvoir répondre alors qu’elle ne se souvient même pas avoir été en présence de l’étudiant. C’est le grand vide dans sa tête. Elle ne sait vraiment rien. « Je ne me souviens même pas avoir été en sa compagnie. Je ne me souviens de rien. Si vous ne me croyez pas, je suis prête à boire une potion de vérité pour vous prouver la véracité de mes propos ». Ils ne vont sûrement pas la croire. Que devient une élève qui en a agressé un autre ? Elle va sûrement être viré voir pire finir à Azkaban. Elle a les larmes au bord des yeux mais les retient.



Minerva McGonagall
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#3976 -
Malheureusement, souffla la directrice, je le crains. Il nous faudra instaurer des rondes et des surveillances accrues, Andrew.

Le Professeur Mackelled et la Directrice n’eurent néanmoins pas le temps de tergiverser d’avantage sur la question de la sécurité de Poudlard. Miss Moreau, accompagnée du Directeur de la maison Poufsouffle, arrivaient déjà dans le bureau.

Question posée, le Professeur McGonagall laissai alors la jeune fille s’exprimer ouvertement, comptant fermement sur le don du Professeur Mancini pour leur indique s’il s’agissait bien là de la vérité… Ou d’un mensonge. Une chance, à vrai dire, car Miss Moreau ne mentit pas, semblant réellement dans le désarroi le plus total.

- Miss… Reprit-elle à la fin de ses réponses. Il ne s’agit pas de vous faire boire une quelconque potion, qu’elle soit efficace ou non. Nous vous croyons. Nous croyons en votre innocence.

C’était là la chose la plus importante à intégrer pour la jeune élève : elle n’avait à craindre personne dans ce bureau et à cet instant. Tous étaient là pour la soutenir mais aussi pour comprendre ce qu’il avait pu se passer au moment de l’agression et avant. Mais rien. Rien ne revenait à sa mémoire. Lançant un regard au Professeur Mackelled, la Directrice convia alors la jeune Moreau à s’installer sur la chaise, en faisant de même à son tour.

- Bien… Nous allons donc reprendre depuis… Je ne sais pas… Depuis le début de votre journée. Explicitez-nous ce que vous avez fait, les endroits que vous avez visités, les personnes que vous avez rencontrées. Nous devons tout savoir. Et si vous hésitez sur un détail, passez-le. Nous y reviendrons plus tard.
- Les détails sont importants Minerva ! S’exclama soudain un tableau tandis que la Directrice se tournait vers ce dernier, sourcils froncés.
- Dilys Derwent. Je vous croyais partis en vacances. Mais puisque vous êtes là, allez commander de quoi désaltérer cette jeune fille.
- Mais…
- Maintenant, Dilys, s’il vous plait.

Au moins aurait-elle un verre d’eau d’ici quelques minutes pour se rafraichir les idées désormais.

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#4037 -

La verité
Mimi / Momos / Zozo

LAutant se genre de réunion ne me déplais pas quand il faut sanctionner un élève habitué. Mais là, Zoé Moreau, pour moi, elle n’était pas coupable, mais utilisé et cela donnait un côté bien compliqué à notre réunion. Par chance, nous avions Amos avec nous, nous allons donc pouvoir comprendre ce qu’il s’est passé si Zoé à vue des choses.
Comme je m’en doutait, Zoé ne se souvient de rien. La surprise, c’était lu sur son visage lors de la découverte de la pièce et en général un objet ensorcelé ne laisse aucune trace dans la tête donc il est logique que Zoé ne se souvienne de rien.
Minerva se montre alors très maternelle, comme souvent face aux élèves qui le méritent. Je reste silencieux pour ma part, je me contente d’observer Zoé et Amos afin de juger les expressions de visage du professeur s’il souhaite communiquer avec moi. Zoé semble dire la vérité, mais un interrogatoire plus poussé pourrait améliorer sa mémoire. Je reste adosser au bureau alors que la directrice s’assoit avec Zoé.

Lorsqu’un des tableaux prend la parole après les conseils de la directrice et ses questions, je tourne la tête vers lui. Ce qu’ils peuvent être agaçants des fois. Je soupire et j’écoute les réponses de Zoé. Puis doucement, je me lève et je fais signe à Amos de venir avec moi au fond de la pièce laissant les deux femmes discuter alors qu’un verre d’eau arrive.
Je parle doucement.

« Alors ? Tu as vu ou entendu des choses ? »

J’écoute ses réponses, puis je tourne la tête vers Zoé qui est dos à moi. Je n’aime pas espionner les élèves, mais je ne vais pas avoir trop le choix. Un élève est sûrement responsable de tout cela. Je soupire et je me re concentre sur Amos.

« Ce n’est pas la façon la plus légale de faire, mais… Va falloir surveiller les élèves. Tu arriverais à me faire une liste des élèves que tu penses Occlument ? Ça serait déjà un bon début. Ceux qui cachent leurs pensées devront être discrètement surveillés. Je doute que la personne responsable laisse ses pensées vagabonder. A moins qu’il ne cesse d’y penser, mais s’il est fier de ce qu’il a fait… Un jour, tu entendras s’il n’est pas oclument »

Je n’en parle pas à Minerva. C’est mal, je sais, seulement, je me doute qu’elle refuserait ce que je demande. J’ai été assez proche des ténèbres pour savoir de quoi peut être capable un ou une élève ici…

Je regarde alors Amos une dernière fois et je murmure.

« Fait moi des compte-rendu tous les mois… À moi seul. Je commence à me dire que les rumeurs sont vraies. On a des espions ici, j’en mettrais ma main à couper. »

Amos pouvait voir dans mon regard que je ne plaisantais pas et que j’étais sûr de ce que j’avançais. J’échange donc avec Amos au cas où il serait contre et je fais tout pour qu’il accepte, puis nous retournons au pré de Minerva et Zoé.

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#4087 -
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A la recherche de la vérité
Il n’était pas simple de déterminer le vrai du faux. L’avantage d’un legilimens était de pouvoir distinguer la vérité profonde de chaque âme, ou du moins... sa vérité. Le fait est qu’un tri était nécessaire dans l’esprit de la demoiselle si celle-ci avait été oubliéter ou ensorcelée de sorte à ne plus s’en souvenir. Toutefois, cela risquerait d’être très peu agréable autant pour elle que pour toi. Autre désavantage... La petite Moreau saurait donc que tu possèdes ce don. Il valait mieux que cette information reste purement confidentielle.

Par ailleurs, Andrew vint finalement à se lever et te fit signe de le suivre. Sans plus de cérémonies, tu le suivis jusqu’au fond de la pièce, loin des oreilles indiscrètes ou trop sensibles. La voix du sous-directeur était naturellement basse pour assurer une discrétion complète, les portraits pouvaient être relativement bavards si l’on parvenait à les soudoyer comme il se doit. La première interrogation survint, tu y répondis dans la foulée.

« Sincèrement, ses pensées sont très troubles. Il y a des chances qu’elle ait été oubliété, dans le cas contraire... j’aurais pu percevoir le coupable. Je peux simplement te dire qu’il doit être dans l’enceinte du château. »

Certes, cela ne réduisait pas de beaucoup la liste. Mais une chose était certaine, le mal avait belk et bien envahi l’école... De toute évidence, des mesures allaient être prises. Les paroles qui suivirent, te firent soupirer intérieurement. Malheureusement, c’était nécessaire. Pour ton plus grand damne, tu allais devoir faire un listing bien intrusif.  

« Je te fournirais la liste et je tâcherais de surveiller les personnes les plus aptes à maîtriser leurs songes. Même si je ne suis pour cette éventualité, aux grands maux, les grands remèdes. »

Quand tu entendis les exigences du directeur de serpentard, tu acquiesçais d’un petit hochement de tête. Un compte-rendu par mois... Après tout, tu n’avais pas besoin d’étayer sur le fait que cela ne te plaisait pas. Andrew savait que tu détestais te montrer insistant ou intrusif dans les songes d’autrui. Mais... il en valait de la sécurité des élèves. Certains sacrifices devaient être effectués pour le bien commun.
Ainsi, tu assurais Andrew que les comptes-rendus seront bel et bien donnés. Enfin, tu rassurais le sorcier en lui disant que même si ce n’était pas le plus respectueux et légal, c’était une solution pérenne. Sur ces belles paroles, tu revins en sa compagnie près de la petite Moreau... Mais malheureusement, cet interrogatoire n’allait pas mener à grand-chose. Le coupable avait bien pensé ses actes et tout avait été calculé de sorte à laisser le moins de traces possibles...
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#4132 -



La recherche de la vérité



Elle ne sait rien, ne se souvient de rien. Aurait-elle réellement agressé quelqu’un ? Elle s’imagine déjà finissant à Azkaban mais la Directrice refuse qu’elle boive une potion. Pourtant cette potion permettrait de prouver qu’elle ne sait rien. Mais elle semble la croire, d’ailleurs elle lui dit. Zoé serait innocente. Elle comprend encore moins. Est-ce une stratégie pour la faire parler ? Une volonté qu’elle se détende pour qu’elle finisse par lâcher une information sans s’en rendre compte. Un peu comme dans les films moldus qu’elle regarde. Le gentil flic et le méchant flic. Parce que sinon ce n’est pas logique. Elle est retrouvée avec une pièce ensorcelée et ils la croient sur sa simple parole. Ils ont peut-être utilisé un charme sur la pièce qui empêche de mentir. L’imagination de Zoé divague à la recherche d’un sens. Elle déteste quand elle ne comprend pas. « Pourquoi vous me croyez ? Je veux dire je vous ai simplement dit me souvenir de rien et cela vous suffit ? Mais comment cela se fait ? Si j’étais coupable, bien sûr je ne le suis pas, je tiendrais le même discours que celui que je viens d’énoncer ». Ses professeurs connaissent son besoin de mettre du sens et sa tendance à poser des questions quand elle ne comprend pas. C’est plus fort qu’elle. Elle finit par s’arrêter en espérant que la Directrice ne prenne pas mal ses questionnements. Elle jette un regard au professeur Mancini un peu désolé de s’être encore laissé emportée par ses questions.

La Directrice continue en lui demandant de raconter ce qu’elle a fait depuis le début de la journée. Zoé se remémore ses souvenirs puis commence son récit. « Le matin j’ai déjeuné tranquillement. J’étais avec Anne à la table des Gryffondors. Après j’ai révisé un peu toute seule à la bibliothèque puis c’était l’animation avec les bonbons. J’ai alors rejoint Albus Potter ». Elle rougit instantanément. Elle doit vraiment raconter pourquoi elle était avec Albus. La déclaration de sa flamme en lui listant les symptômes qu’elle ressent. Puis l’incompréhension d’Albus et sa décision de faire absolument ce que Mara lui a dit de ne pas faire : mettre la tête d’Albus contre sa poitrine pour qu’il comprenne. Toutes les pensées qui ont traversé Zoé. Son envie de lui enlever ses vêtements sans qu’elle ne comprenne trop pourquoi. Les baisers qu’ils ont échangés puis le dragon qu’ils ont combattu ensemble. Tout cela passe dans sa tête. « On a passé l’après midi ensemble dans le parc ». Dans un endroit un peu à l’écart. Elle n’a pas très envie de raconter le début de sa vie amoureuse alors qu’elle déjà aussi rouge qu’un coquelicot. « Après j’ai vu Mara Yoon dans le hall d’entrée. On a passé un peu de temps à discuter ». Là aussi elle ne peut pas raconter pourquoi. Elle repense à leur discussion sur la libido et comment elle doit s’y prendre avec Albus. Elle a promis à Mara de prendre son temps. Il a pu lui expliquer un peu ce qu’elle ressentait et lui a permis de se calmer. « Je suis ensuite allé me préparer et je me suis rendue à la soirée. Là c’est un peu flou. Je ne saurais pas dire si j’ai croisé ou parlé à quelqu’un. Et après toute la soirée jusqu'à ce que la pièce tombe de ma poche, j'étais avec Anne Sullivan et mon frère Natan ». Elle pense avoir raconté toute sa journée et espère qu’elle ne lui posera pas plus de question sur les temps avec Mara et Albus sinon la discussion va être gênante.

Zoé ne touche pas à son verre d’eau. Elle n’a pas soif et a l’estomac noué. Rien ne peut passer. Elle est totalement perdue. Les informations qu’elle donne ne servent strictement à rien. Et elle ne comprend vraiment pas ce qui a pu se passer. Elle est totalement perdue et culpabilise. Elle doit poser la question. « J’ai vraiment agressé quelqu’un? » Elle doit savoir si c’est le cas ou pas. Elle veut comprendre ce qui s’est passé. Comment cette pièce s’est retrouvée dans sa poche. Elle a les larmes au bord des yeux mais elle se contient. Depuis qu’elle parle, elle a la tête un peu baissée n’osant pas regarder la Directrice dans les yeux tellement elle se sent coupable.

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#4594 -
Pourquoi est-ce que nous vous croyons ? Répéta la Directrice. Hé bien… Je dirais qu’il est facile de mentir mais bien plus difficile de croire en son mensonge. Et j’ai bien plus d’année d’expérience que vous ne pouvez l’imaginer. Je sais discerner le vrai du faux. Alors oui. Cela nous suffit.

Il pouvait être difficile à croire que cela leur suffisait et pour dire vrai… Cela était à demi raison puisqu’Amos était parmi eux. Néanmoins, la jeune élève n’avait pas besoin de le savoir. Ainsi la Directrice s’enquit-elle de sa journée : qu’avait-elle fait ? Cela, peut être, permettrait de connaître les personnes qu’elle avait côtoyé tout au long de ces dernières heures. C’est donc avec une attention particulière qu’elle écouta Miss Moreau expliciter le déroulé de sa journée, esquissant même un sourire au rougissement qu’elle pu voir sur ses joues lorsque vint le moment de voir le jeune Potter. Soit. Cette partie n’était visiblement pas celle qui les intéressaient et bien trop personnelle pour s’y attarder. Le Professeur notait néanmoins intérieurement le nom de toutes les personnes qu’elle avait pu rencontrer.

Anne Sullivan.
Albus Potter.
Mara Yoon.

Jusqu’à ce qu’un flou glaussien vienne perturber son récit. Mmh. Un regard vers les deux autres Professeurs qui s’étaient alors écartés et la Directrice hocha la tête. Bien… Elle ne pourrait, de toutes les manières, rien tirer de plus. D’autant plus si un flou venait englober sa journée.

La question de la jeune femme, néanmoins, la fit doucement froncer les sourcils. Elle n’était ni en colère ni même gênée mais… Comment répondre à cette question pourtant si simple ?

- Peut-on parler d’une agression lorsque l’on est innocent en tout point ? Demanda-t-elle ainsi en observant attentivement la jeune fille. Non. A mon sens vous n’avez agressé personne. Vous êtes une victime. Juste. Une victime. Répéta-t-elle clairement.

L’agresseur, lui, elle, ou eux, se cachai-en-t et la Directrice était bien décidée à le-s retrouver.

- Professeur Mancini. Je pense que nous en avons fini avec Miss Moreau. Pourriez-vous la raccompagner en sécurité dans son dortoir et veiller à ce qu’elle ne manque de rien ? Demanda-t-elle une fois que tout le monde eu terminé de parler.

Laissant la jeune fille et son Professeur de Sortilège quitter le bureau, la Directrice resta quelques instants silencieuse, l’air absent, fixant la porte alors fermée. Il lui fallut quelques secondes pour revenir à la réalité, soupirant profondément.

- Tout cela est bien plus obscur que je ne le pensais, Andrew. Il nous faudra être prudent et à la recherche de tout signe suspect… Le flou que nous a indiqué Miss Moreau ainsi que la pièce retrouvée ne me permet qu’une seule conclusion pour le moment… Un étudiant seul n’aurait pu agir de la sorte… C’est plus grave que nous ne le pensons… Souffla-t-elle à mi-voix avant de se lever. Je vous laisserais faire le rapport à Miss Wheeler. Ajouta-t-elle. Elle est en droit de savoir ce qu’il advient de son élève et je pense que vous êtes bien mieux placé que moi pour ce faire.

Au moins une plaisanterie pour tenter d’atténuer la gravité de cette réunion… Ne restait désormais plus qu’à protéger le reste de Poudlard…

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#4612 -

La verité
Mimi / Momos / Zozo

Amos était clair lorsque nous parlions dans notre coin. Zoé n’a pas agi d’elle-même, et la question de l’ensorcellement ne se pose plus car elle est véridique. Reste plus qu’a trouver qui à fait ça et surtout de qui nous devons nous méfier.
Lorsque nous retournons vers Minerva et Zoé, j’entends que la jeune fille à expliquer sa journée, avec tous les détails nous allons pouvoir enquêter. McGonagall demande alors à Amos de raccompagner Zoé. Je lance un regard complice au professeur, j’espère ne pas me tromper sur Amos et faire confiance à la bonne personne. Je vais avoir besoin de lui de son don et de sa loyauté pour trouver qui ose semer le trouble à Poudlard.
Le silence s’installe alors que la porte ferme dans un grondement sourd. Tout comme la sous-directrice, je reste silencieux. Je repense à l’agression d’Erin à Cuba, l’agression du Serdaigle ici…Je ne peux m’empêcher de penser que tout est lié. Minerva me sort de ma rêverie. Je me tourne vers elle et je ne peut valider ses propos. Lorsqu’elle se lève, je croise les bras sur mon torse l’air sombre.
Je soupire et je réponds avec un petit rictus histoire de tout même valider sa plaisanterie.

« Entre deux cafés, je lui expliquerais. Cependant Minerva… »

Je la fixe du regard et j’ajoute.

« Comme vous l’avez dit, c’est très sombre et je ne peux retenir mon idée. Du temps des Mangemorts, ce genre de chose était monnaie courante. J’émets l’idée qu’un groupe de nouveau mage noir se crée dans l’ombre et…Je pense qu’ils sont ici sous les traits de nos élèves. Erin Wheeler à été malmenée lors d’un voyage à Cuba, deux ex mangemorts l’ont brutalisé et marqué à la baguette. L’ensorcellement de ce soir…J’ai donc décidé de missionner le professeur Mancini pour moi. Il va m’établir une liste de tous ceux et celles qui savent taire leurs esprits. »

J’écoute les mots de la Directrice, mais quoiqu’elle me dise, elle sait que je ne stopperais pas mon idée. Plus qu’un professeur ou un sous-directeur, je suis aussi un père de famille et je refuse de laisser mes enfants et les enfants de mes amis face à un danger potentiel.
Je l’écoute puis je m’incline poliment et je conclus cette entrevue.

« Je vais aller prendre des nouvelles de notre étudiant, ensuite, j’irais faire un compte-rendu à Erin par Hibou. Bonne nuit Minerva »

Je quitte alors le bureau sans un mot de plus, mon visage semble serein, mais au fond de moi, je suis perdu. Je sais comment ils fonctionnent et je sais que ça sera de pire en pire…



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Just & Loyal
A la recherche de la vérité
Cette interrogatoire ou plutôt ce questionnement avait pour but de trouver un semblant de réponse. Par ailleurs... Tout demeurait bien flou et il était bien complexe de savoir distinguer ce qu’il s’était réellement produit... L’on pouvait faire confiance à la petite Moreau qui semblait innocente et pure comme la rosée du matin ou l’on pouvait douter d’elle et imaginer les pires scénarios possibles... Après tout, la fourberie et la malice n’avait pas forcément le visage du diable... Songeais-tu intérieurement... Néanmoins, cet avis restait bien ancré dans tes songes. Si la jeune fille se sentait peu prise au sérieux... Elle n’en vivrait que plus mal sa scolarité. Par ailleurs, tu allais prendre le soin de l’observer en silence pendant les prochaines semaines. Après tout... si elle se sentait véritablement mieux après avoir simplement entendu ses mots... Il y avait des chances qu’elle soit vraiment coupable mais si au contraire... la culpabilité venait à la ronger, cela attesterait de son innocence.

Revenant donc avec Andrew auprès de Minerva qui continuait d’interroger l’élève, tu restais passif et souriant malgré tout, l’air doux sur le visage. Finalement, le verdict de la directrice vint à tomber, elle considérait Zoé comme une victime. Ainsi sera donc les faits dans la conscience publique et collective.
Finalement, Minerva te demandait de raccompagner la jeune demoiselle jusqu’à sa salle commune. Tu acquiesçais d’un léger hochement de tête avant de faire un doux geste de main pour qu’elle puisse te suivre.

« Bien sûr Professeur McGonagall. Si vous voulez bien me suivre, Mademoiselle Moreau. »

Souriant un peu plus à la demoiselle, tu l’invitais donc à sortir du bureau afin de laisser le sous-directeur ainsi que la directrice débattre un peu plus sur cela. Un soupir désireux de s’échapper de tes lippes mais la jeune femme n’avait pas besoin de le voir. Tu restais donc bien calme et patient, lui laissant le temps nécessaire afin de te rendre avec elle jusqu’à la tour des serdaigle où tu la laissais entrer à l’intérieur. Une fois le tout clos, tu retournais à ton bureau afin de pouvoir te reposer. La nuit allait être longue mais celle-ci ne pourra que porter davantage de conseils pour les mois à venir...
Feat McGonagall, Mackelled et Moreau
! rheostatic of adoxography
 

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La recherche de la vérité





Pourquoi étaient-ils aussi simplement convaincus ? Elle affirme et que ce n’est pas elle et cela semble une évidence pour eux. Cela soulève tellement de questions et pourtant apporte si peu de réponses. Celle de la directrice de ne la satisfait pas du tout. Si cela était aussi simple, il lui suffirait d’interroger tous ceux étant à Poudlard ce soir pour déterminer le responsable. Mais Zoé ne pose pas plus de questions. Elle a la sensation qu’elle n’obtiendra pas plus de réponses que cela. Elle ne pourra pas mettre du sens sur ses questionnements. Et pour autant, elle ne se voit pas insister auprès de la directrice de Poudlard. Elle restera donc avec ses interrogations et raconte sa journée à sa demande. Elle est soulagée qu’il n’y ait pas de questions sur les moments avec Albus et Mara. Cela aurait été vraiment gênant. Elle a évoqué ce dont elle se souvient et les personnes rencontrées. Elle n’a rien à dire de plus. La seule chose qui dénote est ce flou sur le trajet pour rejoindre la soirée. Une fois fini, Zoé pose la question qui la taraude tellement : a-t-elle vraiment agressé quelqu’un ? La directrice lui parle d’innocence et qu’elle est une victime.

Mais ce n’est pas du tout ce qu’elle ressent. Elle a tout de même agressé quelqu’un même si elle était ensorcelée. Elle aurait dû être plus forte pour résister à cela. Elle ne peut enlever cette culpabilité qui commence à envahir son cœur. Se souvenir de rien est encore pire. Elle ne peut pas trouver d’explication, mettre du sens. Il est l’heure que le professeur Mancini la raccompagne jusqu’à son dortoir. Elle le suit en demeurant silencieuse. Tout se bouscule dans sa tête et dans son cœur. Elle cherche encore à se rappeler même si rien ne lui revient. Elle se sent triste et retient les larmes. Elle s’effondrera quand elle sera seule dans son dortoir. Elle a tellement de questions encore et pourtant elle ne peut en poser aucune. Elle veut juste se retrouver seule et décider des mesures à prendre. Cela ne doit jamais recommencer. Elle a dit cela pour Natan et pourtant, aujourd’hui c’est elle qui a agressé même si la directrice a tenté de lui démontrer son innocence. Elle rentre donc dans son dortoir et elle se roule en boule dans son lit. Les larmes sortent dans son corps alors qu’elle est planquée sous sa couette.

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