Deux définitions existent pour décrire ce qu'est l'Histoire, celle avec un grand H. La première fait état de connaissances et de récits des évènements du passé jugés dignes de mémoire. La seconde, quant à elle, nous parle d'une étude scientifique d'une évolution. Alors qu'est-ce donc réellement que l'histoire ?

L'Histoire est à vrai dire ce que l'on en fait. Ce que l'on décide de retenir puis ensuite d'enseigner comme durant ce cours. C'est apprendre des erreurs passées, c'est apprendre des décisions qui nous ont amené à vivre notre réalité présente.
L'Histoire est importante, quoique vous puissiez en penser. Elle permet de comprendre les mécanismes de chaque époque, de comprendre d'où nous venons et surtout où nous allons.


Vaste sujet qu'est l'Histoire de la Magie. Cette histoire est, vous le verrez, intimement liée à l'Histoire Moldue que vous survolerez alors au détour de quelques sujets tels que la Création de Poudlard pour n'en citer qu'un. Il s'agira, pour vous, de comprendre d'où vient la Magie, de vous ouvrir à de nouveaux horizon et peut être même, je l'espère, de créer des passions pour les voyages ou pour l'histoire de notre sang sorcier. Le but est simple... Ouvrir vos horizons et vous faire comprendre toute la vie pouvant vous entourer.

Tout au long de vos études, vous découvrirez tout ce qu'il est possible de savoir sur le monde magique qui nous entoure, des guerres des géants en passant par le Ministère de la Magie et même par les mythologies que nous partageons, pour certaines choses, avec les moldus.

Si cette matière paraîtra rébarbative pour certains, j'espère que chacun d'entre vous profitera de cet enseignement pour aller encore plus loin et apprendre toujours et encore, à n'importe quel âge.

Je vous souhaite donc la bienvenue dans le cours d'Histoire de la Magie !

Poudlard a été fondé par quatre personnages bien connu de tout élèves du château : Rowena Serdaigle, Salazar Serpentard, Helga Poufsouffle et Godric Gryffondor dont l'existence nous a été prouvé grâce à divers documents  retrouvés dans le Loch Ness, Bamburgh, Cernieu et Danelaw. Ces quatre territoires d’où venaient les fondateurs.
Mais plus que ces documents, c'est bien l'existence d'objets qui nous a permis, grâce à certains fantômes présents au sein de l'école ainsi qu'au Choixpeau, de connaître leur vie et leur oeuvre.

Helena Serdaigle, dite la Dame Grise, fille de Rowena Serdaigle ainsi que le Baron Rowland plus connu sous le nom de Baron Sanglant sont en effet les témoins directs de l'époque que nous allons étudiés.

Les Quatre Fondateurs étant d'ailleurs le sujet de notre prochain chapitre, nous ne nous concentrerons pas dessus immédiatement et passons donc dès à présent à la création de Poudlard.


A l’époque de la création, en l’an 994, le Royaume Uni n’existait pas et été morcelé en un nombre important de territoires que nobles et clans dits « barbares » se partageaient la plupart.



Peu de territoires possédaient des écoles de magie pour une raison simple : la chasse aux sorcières. Les sorciers, pourtant souvent utilisés par les souverains, étaient en effet chassés et tués dès lors que leur existence était révélée. Mais alors… Comment faire pour aider les sorciers en devenir à ne pas être dangereux pour eux ou pour leur entourage, à maîtriser leur magie et donc, par la suite, leur vie ?  Quatre familles de sorciers nobles, intégrés aux Moldus, se réunirent ainsi pour se décider : il leur fallait une école. Une école assez éloignée de la population Moldue pour ne pas attirer l’attention mais assez accessible pour les jeunes sorciers et sorcières qui allaient y étudier.

Pourquoi éloignée ? Parce qu'à cette époque, nul sort de dissimulation était assez efficace pour masquer à la vue moldu un château de cette taille. C'est pourquoi, en grande partie, l’Ecosse, terre de naissance de Rowena Serdaigle, fut choisie.


C'est ainsi en 995 qu'eut lieu la pose de la première pierre de Poudlard, sous le règne du Roi d'Ecosse Moldu Constantin III, dit Causantín mac Cuilén en écossais. Ce dernier était un Roi sage et particulièrement enclin à accepter et aider les sorciers. Ce fut lui qui rendit la décision d’installer Poudlard en Ecosse de manière définitive. Ainsi, en juillet 995, la construction de Poudlard commença. Et il fallut un an aux sorciers pour venir à bout de ce travail titanesque.

Ce fut malheureusement cette même construction qui signa la fin de ce Roi d’Ecosse. Constantin III fut en effet assassiné par des pro-moldus en 997, soit un an après l’ouverture de Poudlard. Une plaque commémorant son existence a d'ailleurs été installé dès le lendemain de son décès dans la cour du château afin que tout les sorciers puissent se rappeler que c'est grâce à ce Moldu qu'ils peuvent aujourd'hui étudier à Poudlard.


C'est donc en 996 que la toute première rentrée de Poudlard eut lieu. A cette époque, seules six matières étaient enseignées... Les Potions, les Sortilèges, la Botanique, le Soin au Créatures Magiques, le Vol sur balai et l'Astronomie.

Dès l'ouverture, tous les étudiants furent envoyé, grâce au Choixpeau Magique, dans les quatre maisons bien connues que sont Gryffondor, Serpentard, Serdaigle et Poufsouffle, chaque maison ayant ses propres caractéristiques.

Gryffondor, représente ainsi le courage, la force d’esprit, la paix et la hardiesse. Ces valeurs sont représentées par le lion d’or sur le blason de la maison.
Serpentard admet les élèves rusés, ambitieux et ingénieux. Son blason, un Serpent, est un clin d'oeil direct à son créateur, Salazar Serpentard, dont le fourchelangue était bien connu.
Serdaigle est représenté par un aigle et valorise l’entrée des sorciers ayant qualités suivantes : la sagesse, l’esprit, l’intellect et l’apprentissage.
Enfin, Poufsouffle valorise les élèves ayant comme valeurs le sens du partage, la bienveillance et la loyauté. Les valeurs de la maison Poufsouffle sont caractérisées par son emblème, le blaireau. Pour la petite anecdote, Helga Poufsouffle était connue pour utiliser la nourriture dans ses sortilèges. C’est pourquoi la salle commune de la maison se trouve aujourd'hui près des cuisines de Poudlard.

Ces quatre maisons sont ainsi représentées sur le blason de Poudlard.



L'ouverture de Poudlard fut néanmoins ternie par des sièges Moldus, bien décidés à faire fermer l'endroit et à se débarrasser des sorciers qui y vivaient. Sans la protection du Roi, désormais remplacé par un pro-Moldu, les premières années furent difficiles. Et ce ne fut qu'en l'an 1.000 que fut enfin créé le sortilège qui protège désormais Poudlard des Moldus, leur faisant croire à une ruine.

En cours de rédaction

En cours de rédaction

De toutes les figures communes aux moldus et aux sorciers, Merlin et Morgane sont sans doute les deux personnalités les plus connues. Figures des légendes arthuriennes, ils sont tout deux au centre même de la magie médiévale. Sages, enchanteurs, sorciers, bien des noms conviennent autant à Merlin qu’à Morgane et il est donc essentiels pour chaque élève de connaître ces deux personnages.

Notez que Merlin et Morgane apparaissent notamment dans ce que les moldus appellent le « cycle arthurien ». Ces derniers sont un ensemble de textes écrits au Moyen Âge autour du roi Arthur, de son entourage et de la quête du Graal. Si la plupart des moldus imaginent ces textes comme étant des légendes plus que des faits réels, il est à savoir que la réalité est toute autre. Bien que romancés, les faits décrits dans les textes médiévaux sont effectivement réels. C’est pourquoi, par cette romantisation, il n’existe pas un seul cycle arthurien mais bien plusieurs histoires. Se fier aux écrits moldus serait donc une erreur de jugement et un risque d’incompréhension.



Merlin (en gallois Myrddin, en breton Merzhin), communément appelé Merlin l'Enchanteur, est un personnage légendaire, prophète magicien commandant aux éléments naturels et aux animaux. Ce mage, doué dans la métamorphose, pouvant se rajeunir, se vieillir, mais aussi changer d’apparence poru devenir un oiseau, par exemple. Beaucoup, d’ailleurs, imaginent que Merlin était détenteur du don de métamorphomage. Une fausse vérité face à un homme expert en transformation. Un homme pourtant détenteur d’un autre don, celui de voyance qui expliquait ainsi ses facultés à prédire l'avenir, faculté qui était l'une des raisons principales de sa notoriété et de son intégration à la cour d'Uther Pandragon afin d'aider à l'accomplissement du royaume de Bretagne.

L’accomplissement du Royaume de Bretagne
Objectif final de Merlin, l’accomplissement du Royaume de Bretagne n’est pas uniquement constitué de la recherche du Graal. Bien loin de là. Il s’agit, en effet, avant tout de faire prospérer le Royaume de Bretagne et c’est pour cette prospérité que Merlin a incité le Roi Arthur à former la Table Ronde pour une seule raison : la quête du Graal.
Ainsi, le Graal est bien un moyen et non un objectif réel pour l’accomplissement du Royaume.

Autre moyen pour atteindre cet objectif : bâtir le Royaume de Bretagne. Merlin était, en effet, tout aussi connu pour ses talents de bâtisseur et sa maîtrise de la pierre. Il est d’ailleurs le créateur du site bien connu de Stonehenge.

Connaissances
L’Astronomie : L’astronomie était l’une des compétences les plus reconnues de l’enchanteur. Merlin était en effet capable de se repérer dans les étoiles mais aussi de prédire l’avenir grâce aux astres. L’un de ses surnoms était d’ailleurs le Maître du Temps.
Botanique : La forêt et notamment celle de Paimpont en France était l’environnement préféré du mage qui s’y réfugiait souvent. Le pommier était d’ailleurs son arbre clé. Symbole de la connaissance, de l'initiation et de l'immortalité, il représente en tout point ce que pouvait être le mage aux yeux, notamment, des Moldus.
Créatures : Magiques et non magiques, Merlin entretenait des relations privilégiées avec tous les animaux peuplant les forêts qui l’abritaient. Il était capable de comprendre les animaux et savait se faire comprendre d’eux et notamment des dragons.
Communication : Merlin était avant tout un être communiquant. Grand orateur, il savait captiver les foules et notamment la cour du Roi. C’est d’ailleurs notamment grâce à son aura et ses mots qu’il a pu organiser le défi de l’épée afin d’éviter que le royaume se divise à la mort du Roi Uther.

Le Défi de l’Epée et l’avènement de la Table Ronde grâce à Merlin
Voyant les nobles se déchirer pour le trône, Merlin les a tous convoquée à Logres où est apparu, la veille de Noël, un bloc de pierre carré supportant une enclume dans laquelle était plantée une épée. Cette épée était celle qui devait réconcilier les peuples car il y était inscrit que celui qui parviendrait à l'en retirer deviendrait le roi de toute la Bretagne.
L’histoire est alors connue : Arthur, un simple écuyer au service de son demi-frère, héritier, a été le seul à retirer l’épée, Excalibur, preuve de ce que les moldus ont appelé « choix des Dieux », mais seulement œuvre du mage Merlin.



Tout comme Merlin, la fée Morgane est un personnage du cycle arthurien. Elle est la demi-sœur magicienne du roi Arthur en personne.

Deux visions pour une même sorcière
Morgane est vue différemment selon les historiens. Certains parlent d’elle comme d’une fée, une sorcière blanche usant de ses pouvoirs pour le bien et notamment pour la guérison. Ils décrivent ainsi Morgane soignant Arthur, blessé lors de la bataille de Camlann.

D’autres nous font part d’une version plus sombre de cette femme. Femme luxurieuse, elle voit son amour brisé par la reine Guenièvre, cousine de son aimé, avant d’être rejeté par Lancelot du Lac. Elle cherche alors à se venger.

Au vu des deux visions, il est évident que caractériser la personnalité de Morgane est assez complexe. Capable de guérir autant que de tuer, Morgane rappelle des personnalités bien connues des moldus comme les déesses Morrigan, Sirona, Sulis ou Sequana. Jalouse, possessive, orgueilleuse et vengeresse sont des termes qui ont longtemps était attribués à la sorcière mais les écrits récents relatent surtout l’histoire d’une femme blessée et malheureuse.

Apprentie de Merlin, elle est rapidement devenue son égale et même sa rivale, ennemie du Royaume de Bretagne par l’incarnation de Guenièvre, Lancelot et Arthur.

Connaissances
A l’instar de son maître, Merlin, Morgane était une femme aux savoirs nombreux.
Sortilèges : La sorcière était particulièrement douée dans les sortilèges. Qu’ils soient tirés de la magie blanche ou noire, elle excellait en leur lancé mais aussi en leur invention. On lui doit, d’ailleurs, la version passée du sort Incarcerem.
Astronomie : Si elle ne savait pas lire l’avenir lointain, Morgane était malgré tout capable de deviner les faits qui se dérouleraient dans un futur proche. Un futur qu’elle essayait bien souvent de changer. Là où son maître ne faisait qu’énoncer les faits, elle s’opposait à la logique humaine, favorisant cette « mauvaise » vision.
Métamorphose : Morgane est très souvent décrite comme une sorcière capable de changer les personnes en animaux, preuve, sans aucun doute, de son excellence en sortilèges de métamorphose.
Médicomagie : Bien souvent mise en avant chez la sorcière, la médicomagie de l’époque faisait partie intégrante de la vie de l’enchanteresse.

Une œuvre connue de Morgane
L’une de ses œuvres principales se trouvent en forêt de Paimpont, en France. Il s’agit du Val Sans Retour. Rejeté par le Chevalier Guyomard du fait de la Reine Guenièvre, malheureuse, la sorcière a créé ce val, aussi appelé Val périlleux ou Val des faux amants, pour y enferme lesdits « faux amants », des chevaliers infidèles en amour.  Ce n’est qu’après dix-sept ans de sortilège que Morgane est déjouée par Lancelot du Lac, resté fidèle à Guenièvre, qui libère alors 253 chevaliers.

En cours de rédaction

En cours de rédaction

En cours de rédaction

En cours de rédaction

En cours de rédaction

En cours de rédaction

En cours de rédaction

En cours de rédaction

En cours de rédaction

En cours de rédaction

En cours de rédaction

Pour ce premier cours des Cinquième Année, Erin attendait impatiemment ses élèves. Quatre heure. C'était ce qui les attendaient ce matin. Quatre heure de grattage de parchemin, d'écoute attentive et d'anecdotes croustillantes sur l'Histoire de la Magie. Si, jusque là, leur heures avec Miss Wheeler avait été parsemées tout au long de la semaine, pour la première fois, les élèves allaient devoir lui faire face toute une matinée. Et cela lui plaisait ! Enfin ! Elle allait pouvoir aborder des thèmes plus longs qui ne méritaient pas d'être coupés... Quoique rien ne mérite d'être coupé d'après elle. Enfin ! Encore quelques minutes et les premiers élèves feraient leur apparition.

Un à un, la professeur salua les étudiants, les laissant prendre place dans sa salle de cours, elle souriant, bien heureuse de les retrouver là après un été bien long pour celle qui aimait enseigner.

Votre chemise, Monsieur Blair. Bonjour Miss Dawley. Monsieur Fauci.

Qu'il était agréable de retrouver ses élèves ! Enfin, tous furent installés dans la salle, amenant leur professeur à se rendre à son bureau pour commencer officiellement son cours.

Bonjour à tous ! J'espère que vos vacances d'été se sont bien passées et que vous n'avez rien perdu des connaissances acquises l'année dernière ! Comme vous le savez et comme toutes les cinquième année, l'examen des Buses vous attend en juin ! J'espère donc que vous êtes paré à affronter cette année sérieusement !

Des soupirs et murmures d'insatisfaction s'élevèrent dans la salle, provoquant un sourire amusé de Miss Wheeler.

Moi qui attendais un peu plus d'enthousiasme face à cet examen ô combien important... Enfin ! Puisque malgré votre manque d'envie il faut le préparer, je vous propose dès à présent de commencer notre programme !

Sur le tableau noir, apparurent quelques lignes...



Oui Monsieur Clare ?

Est-ce que tout le programme sera aux BUSES ?

Bien sûr ! Et le programme des autres années aussi ! Je vous conseille d'ailleurs fermement de relire vos cours des années précédentes... En espérant que vous les avez tous gardé !

Au vu de la réaction de certains élèves, la professeur ne doutait pas que la plupart n'avaient strictement rien gardé de leur cours... Une chance qu'elle ait prévu le coup. Mais cela serait pour plus tard. Il fallait, d'abord, avancé sur ce programme !

Bien ! Nous allons donc, comme vous pouvez le voir, commencer par la révolte gobeline. Quelqu'un peut-il me dire ce qu'il sait de cette révolte ? Miss Keeling peut être ? Non ? Alors... Miss McGuinness ?

J'ai lu dans les Sites de sorcellerie historique qu'une des auberges de Pré-au-Lard était le quartier général de la rébellion des Gobelins en mille six cent... Heu...

1612, exactement. Et l'auberge était La Tête de Sanglier. Et je vous conseille de relire vos cours car plus que dans les livres, je vous en ai parlé il y a deux ans. Donc ! Effectivement, l'un des événements de la rébellion gobeline a eu lieu en 1612 mais il n'est, à vrai dire, qu'un événement parmi toute la rébellion globale des Gobelins. La révolte, en elle même, a commencé dès le XVIème siècle lorsque les Gobelins ont commencé à se dresser contre la discrimination et les préjugés manifestés envers leur espèce par les sorciers. Il est d'ailleurs probable que le fond de cette révolte ait été la sous représentation des Gobelins sur le Magenmagot.

Mais c'est pas normal, d'ailleurs c'est comme la fontaine du ministère, c'est raciste !

On peut dire cela ainsi, Monsieur Winchester. Mais je vous en prie, expliquez à vos camarades pourquoi la fontaine du ministère a aussi posée problème.

Bah... C'est des créatures qui regardent des sorciers comme si les sorciers leur été supérieurs.

C'est cela. Paradoxalement aux avancées qui sont fait depuis quelques années sur le traitement infligé aux différentes créatures du monde magique, la fontaine se trouvant dans l'Atrium du Ministère de la Magie n'a, quant à elle, jamais été touchée. Et elle représente en effet trois créatures dont un gobelin fixant avec admiration deux sorciers. D'ailleurs qui peut me donner son nom ? Personne ?... Hé bien vous n'aurez qu'à me le donner pour le prochain cours !
Pour reprendre sur notre rébellion, les révoltes les plus importantes se sont donc déroulées entre le 16e et le 17e siècle, portés par des noms connus comme Borbog le Barbu ou encore Eûrk le Crasseux et sont pour la plupart décrite comme "sanglantes et vicieuses".

Une série de ricanement s'éleva dans la salle à l'entente de ces noms ô combien évocateur. Sourcil levé, la professeur observa alors chacun des élèves, les faisant taire les uns après les autres.

Bien. Puisque leur nom vous fait rire, peut être vais-je inventer un devoir par rapport à ces derniers.

Miss ? Mais... Il y avait quand même des sorciers pour le droit des Gobelins, non ?

Bien entendu. Nous pouvons d'ailleurs citer Oswald Beamish qui...

Est une carte de chocogrenouille !

La professeur se mit à rire avant de répondre.

Effectivement ! C'est une carte de chocogrenouille. Mais à juste titre ! Oswald Beamish était un précurseur, un pioner dans la lutte des droits des Gobelins. D'ailleurs, sans lui, la Fraternité des Gobelins n'aurait sûrement jamais vu le jour. Qui peut, d'ailleurs, me donner son année de création exacte ?

1998 ?

Presque ! La Fraternité des Gobelin a été créée en 1999 par Bodrig le Bigleux pour viser une amélioration du droit des gobelins et, à l'époque, leur donner le droit au port de la baguette magique.

Comme souvent, il semblait que la professeur ait avalé une montre car à peine eut-elle fini son explication que la cloche sonna, indiquant la fin du cours.

N'oubliez pas vos devoir à me rendre pour la prochaine fois ! Et retrouvez vos cours des années précédentes avant qu'il ne soit trop tard !

Un cours des plus intéressants attendaient les élèves de cinquième année à Poudlard : les guerres de géants. Oh un sujet vaste, très vaste et dont leur professeur connaissait l’étendue. Ça avait, d’ailleurs, été son principal souci : comment réduire ce sujet aussi large à un simple cours compréhensible aux jeunes sorciers et sorcières qui se trouvaient face à elle ? Avait-elle réussi, d’ailleurs, cet exploit ? Cela allait être aux élèves d’en juger. Les laissant un à un entrer dans la salle de cours, souriante comme à son habitude, Miss Wheeler leur souhaitait un bon jour des plus enthousiastes.

Lorsqu’enfin tout le monde fut installé, la jeune femme se dirigea vers le devant de la scène… Enfin de la salle, pour s’y installer, se hissant sur son bureau dans son habituelle décontraction.

Bien ! Bonjour à tous ! J’espère que tout le monde va bien et est prêt pour ce cours ô combien intensif. Savez-vous quel est le point que nous aborderons aujourd’hui ? Quelqu’un ? Monsieur Clare par exemple ?

Heu… C’est pas genre… L’organisation du Ministère de la Magie ?

Vous avez deux ans de retard ! C’était effectivement le deuxième cours… De Troisième Année. Quelqu’un d’autre ? Quelqu’un qui aurait écouté à ma précédente leçon ? Oui Miss Teason ?

La guerre des géants ?

Exact ! Et même plus exactement LES guerres de géants. Mais avant de commencer à parler de batailles épiques et d’aventures chevaleresque… Qui peut me décrire un géant ?

Des grandes créatures à l’apparence plus ou moins humaines qui vivent en troupeau en Europe du Nord.

Vous n’êtes pas très loin de la vérité même si cette dernière mérite d’être un peu éclaircie. Tout d’abord les géants sont effectivement de « grandes créatures » à l’aspect humanoïdes et mesurant en général aux alentours de six mètres de haut. Par ailleurs ils ne vivent pas en « troupeau » mais bien en « colonie » dont le leader est appelé le « Gurg ». Sachez avant toute chose que les géants ne sont pas des créatures à traiter à la légère. Ils peuvent être dangereux et particulièrement violent.

C’était là une précision qui lui semblait très important à faire. Sa plus grande crainte, en effet, était que ses étudiants, jeunes ou moins jeunes, se prennent un jour pour des magiciens surpuissants qu’ils n’étaient pas et qui, pour la plupart, ne pourraient jamais être, et se mettent en danger pour de mauvaises raisons… Comme aller voir les géants en colonie, des créatures qu’elle savait « attirantes » par leur puissance.

Bien. Maintenant que ce point d’introduction est fait, parlons de notre sujet central : les guerres de Géants. Ces dernières ont eu lieu lors du XIXème siècle, donc de… Monsieur Thomas ?

Heu…

Inutile de compter sur vos doigts. Plaisanta la jeune vélane De 1801 à 1899. XIXème siècle. Revoyez vos dates, Monsieur Thomas. Donc ! Je disais ! Dès le début des années 1800, les géants se sont en effet rebellés contre les sorciers, débutant la première guerre. Une guerre rapide. Trois ans à peine. Et si les pertes ont été certaines dans les deux camps, les géants ont fini par reculer et par abandonner. Savez-vous pourquoi ?

Parce que les Aurors sont trop forts ?

Des rires fusèrent dans toute la classe alors que la professeur secouait négativement la tête de gauche à droite

Si je ne remets pas en doute les capacités des Aurors, soyons un peu plus réalistes, je vous prie. Non. Ce n’était pas parce qu’ils « étaient trop forts » mais bien parce que les géants étaient très peu organisés. Suite à un changement de Gurg sur trois des quatre colonies, ces derniers n’étaient pas réellement en état de se battre. Permettant aux Aurors « trop fort » d’agir, donc.
Malheureusement, les géants revinrent à la charge vingt ans plus tard et forts de leur expérience cette fois. Alors dites-moi… Combien de temps a duré cette guerre ?

Cinq ans !

Dix !

Vingt ans !

Qui dit mieux ? Personne ? Parfait parce que personne n’a raison ! Elle aura duré dix sept ans.

J’étais pas loin, Professeur !

Effectivement, Miss Parskey. Mais pas loin ne veut pas dire exact. Je suppose que le Professeur Mackelled et le Professeur Avery vous ont déjà fait la remarque de l’importance de la précision ? Hé bien c’est pareil ici !
Nous disions donc ! Dix sept ans et des morts de chaque côté des belligérants. Il aura fallut bien des sorciers et de l’ingéniosité pour arriver à bout des hordes de géants… Qui peut d’ailleurs me citer un sortilège ayant potentiellement servi à vaincre les géants ?

Incarcifors ?

Oui, par exemple, le sortilège de métamorphose permettant de transformer un objet en prison. Très utile. Un autre ?

La tempête de feu !

Mmh… C’est assez radical mais effectivement… Pourquoi pas… Quoique le risque de toucher vos camarades soit peut-être un peu trop présent. Allez. Un dernier, réfléchissez !

Le Maléfice de Jambencoton ?

Dont la formule est…

Heu… Locomotor…

Allez, je vous aide. Locomotor Wibbly. Mais c’est une réponse acceptable et peu violente. Bien ! Alors recalculons un peu tout ça… Si la première guerre a démarré en 1804… Qui peut me donner les dates des deux guerres ?

1804 – 1807 et 1827 – 1844 !

Exactement ! Pour finir, j’aimerais que nous nous concentrions sur deux batailles importantes lors de la troisième et dernière guerre des géants. Ne faites pas cette tête Monsieur Stevens. Je vous promets, ça sera la dernière. Donc ! Les batailles de Vuoskojaure et de Voldozero, est-ce que ça vous dit quelque chose ?

C’est pas en Norvège et genre… En Antarctique ou je sais pas ?

Presque pour le premier, à quelques milliers de kilomètre pour le second ! C’est en Suède, à la frontière Norvégienne et en Russie. C’est là où ont eu lieu les batailles les plus meurtrières de cette troisième et dernière guerre des géants. Commencée à Voldozero en 1878 et terminée 11 ans plus tard soit en…

1889 !!

Vous ne connaissez pas votre géographie mais vous savez au moins compter ! Effectivement, la guerre s’est déroulée de 1878 à 1889, la dernière bataille ayant été à Vuoskojaure. J’aimerais donc pour notre prochain cours que vous me fassiez quelques recherches sur ces deux batailles. Un parchemin de 30cm devra m’être rendu ! Notez-le et passez une bonne journée !

Inutile de tergiverser d’avantage, la cloche avait sonné… Et les élèves s’éparpillèrent comme une nuée de papillons.

En cours de rédaction

En cours de rédaction

L’année avait enfin commencé pour les Sixième Années. Debout devant la porte, le professeur Wheeler les accueillait tous, souriante et bien heureuse d’être là, avec eux, pour cette avant dernière année au collège Poudlard. Bien sûr, le savait-elle, bon nombre d’entre eux avaient une envie irrépressible d’être déjà en dernière année afin de profiter du voyage scolaire prévu. Mais ils avaient encore un an à tenir avant cela et Erin comptait bien leur faire passer, malgré tout une bonne année.

Lorsqu’enfin la plupart des élèves, dont les visages ne lui étaient plus inconnus, s’étaient installés dans sa salle de classe, le professeur quitta son poste d’entrée pour prendre la direction de son bureau, se permettant un coup de baguette afin que le tableau noir se blanchisse de quelques lignes d’écritures pendant qu’elle prononcerait ses premiers mots annuels.

- Bonjour à tous et à toutes ! Comment se sont passées vos vacances ? Avez-vous, comme je vous l’ai demandé l’année dernière, pu lire « Guerres, Paix et Sorcellerie dans le Monde » de Bertha Cunningam ?

A vrai dire, cette demande n’était pas réellement anodine. Les cours de cette année et de l’année suivante, année des BUSES, rappelons-le, allaient essentiellement portées sur la magie à travers le monde ainsi que les relations moldus et modernité, choses dont traitaient effectivement l’ouvrage écrit par Bertha Cunningam. Ainsi le Professeur Wheeler espérait-elle que ses élèves avaient eu un tant soit peu de jugeotte pour écouter ses recommandations malgré leurs congés bien mérités. Mais cela ne regardait, de toutes les manières, qu’eux. Ainsi continua-t-elle, libérant la vue du tableau.



Comme vous pouvez le constater, notre cours s’intéressera surtout, cette année, aux différentes magies et continents. Une sorte de mélange entre histoire… Et géographie à la mode moldu ! Et cela, bien entendu, en vu de votre sortie scolaire de l’année prochaine. Pour votre information, d’ailleurs, cette année, c’est Beauxbâtons qui aura le plaisir d’accueillir vos camarades de septième années. Vous pouvez donc commencer à faire les paris sur l’école de destination de l’année prochaine !

Une plaisanterie bien trouvée lorsque l’on savait à quel point bon nombre d’élèves rêvaient de visiter d’autres écoles de magie et d’échanger avec d’autres étudiants de culture diverses et variées… A moins que cela ne soit que pour changer d’air. Peut-être. Après tout, ils étaient jeunes…
Enfin. Là n’était pas la question. Non. La question était plutôt de commencer l’année ! Ainsi la jeune professeur esquissa-t-elle un sourire envers sa classe.

Bien ! Commençons donc par une introduction à la magie à travers le monde. Alors tout d’abord… Reprenons une base correcte. Qu’est-ce que la magie ?

Un truc surnaturel ?

Je n’aime pas vraiment le mot « truc » mais on se rapproche effectivement de l’idée. Quelqu’un d’autre ?

Une force héréditaire inscrite dans les gênes, Miss.

Bien ! Merci Monsieur Stanley. Effectivement. La magie est avant tout une force surnaturelle, et non un « truc », n’est-ce pas Miss Thomas, qui peut modifier le tissu de la réalité à des niveaux fondamentaux. C’est donc une force héréditaire, elle est inscrite dans les gènes de chaque sorcier et ce sont ces gènes qui permettent à vous comme à moi de pratiquer la sorcellerie. Mais la magie n’est pas non plus qu’une question de biologie… Alors qu’est-ce que cela peut-il être d’autre… Oui, Monsieur Johnson ?

Ca nous différencie des Moldus.

Très bonne réponse ! Nous avons effectivement des différences avec les Moldus et notamment une culture différente, une culture magique. Nous pourrions donc dire que la magie est donc le fondement de la culture des sorciers, presqu’au même titre que la science et la technologie sont les fondements de la culture moldue.

Consciencieusement, la plupart des étudiants grattaient leurs parchemins, écoutant religieusement les dires de leur professeurs et les réponses exactes aux questions qui leur était posées… Sans même réfléchir. Mais cela n’allait pas se passer de la sorte. Ainsi le professeur Wheeler s’approcha-t-il d’une élève de Serdaigle, le sourire chaleureux aux lèvres comme à son habitude pour lui demander l’autorisation de lui couper une simple mèche de cheveux. L’autorisation obtenue et la mèche en sa possession, un « Accio » fut alors prononcé et devant les yeux médusés des élèves, une poupée de chiffon vola jusqu’à Erin qui la récupéra délicatement pour y attacher la mèche de cheveux obtenue précédemment.
Quelques mots incompréhensibles prononcés avec la baguette levée vers la poupée et Erin se retourna alors vers la classe.

Savez-vous ce que je suis en train de faire ?

Un silence s’abattit sur l’ensemble de la classe, l’un de ces silences pesant et difficiles à maintenir alors que la jeune professeur venait lever un bras de la poupée… Faisant lever le bras à la pauvre victime du sortilège visiblement soudain apeurée. Le deuxième bras levé termina d’achever la pauvre jeune fille qui, tremblante, se laissa tomber sur sa chaise lorsqu’Erin reposa la poupée, la gardant bien en main.

Du voodoo. Une magie particulière bien présente dans les Caraïbes et en Louisiane. Une magie puissante qui permet un contrôle si ce n’est total, au moins important, sur le corps de la victime. Rassurez-vous Miss Pastil, je n’en ferais rien.

Détachant la mèche de cheveux, la jeune sorcière pu sentir alors son corps se détendre tandis que son professeur brûlait la mèche qui lui avait été confiée.

Vous avez appris ça où ?

Lors d’un voyage dans les Caraïbes. J’ai pu m’y installer quelques mois pour y apprendre les rudiments de certaines pratiques.

L’explication était claire et sembla suffire à l’assemblée, permettant à Erin de continuer son explication.

Il existe un nombre particulièrement important de magie… Le voodoo n’en est qu’un exemple. Alors qui peut donc me citer d’autres formes de magie ?

La légilimancie et l’occlumencie ?

Ce sont des dons plus que des formes de magie mais en un sens, cela pourrait effectivement entrer dedans. Quelqu’un peut-il me dire ce que sont la légilimancie et l’occlumencie ?

La légilimancie ça permet de pénétrer l’esprit d’une personne pour extraire ou faire passer des pensées, des souvenirs ou des émotions. Et l’occlumencie c’est l’inverse. Ca consiste à bloquer son esprit contre les tentatives de pénétration.

Réponse parfaite ! Merci. Alors qui d’autre pour les formes de magie ?

La vieille magie, Professeur.

Effectivement. La vieille magie… Mais qu’est-ce donc que la vieille magie, expliquez-nous !

C’est une magie qui n’est plus pratiquée par les sorciers avec une baguette.

Un résumé simple mais effectivement vrai. C’est une magie pratiquée sans parole et sans baguette, par la simple volonté du sorcier. Pour autant, certaines magies permettent aussi la parole… Mais sans baguette ou la baguette sans parole, cela dépendra du lieu, de l’éducation et de la culture de chaque sorcier. Mais nous verrons cela plus en détail au fil de l’année. Pour aller plus loin, nous pouvons aussi dire que la magizoologie et la botaniques sont des sortes de forme magique : pas de baguette ni de parole mais des soins appropriés aux créatures et aux plantes et l’utilisation de ces dernières dans le monde magique.

Mais le temps manquait bien trop souvent aux cours d’Erin et déjà la cloche retentissait, l’empêchant de continuer à expliciter les différentes formes de magie existantes…

N’oubliez pas vos devoirs ! A la semaine prochaine !

En cours de rédaction

En cours de rédaction

En cours de rédaction