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#1245 -

Bonbons en Folie
Adelaï
Le mois de Septembre et Octobre était passé à la vitesse de l’éclair. Je jongle entre les études, le Quidditch et… A ma plus grande surprise ma vie sociale. Cette année il semblerait que mes soucis soient passés à la trappe, car malgré quelques gens encore distants, beaucoup ont décidé de me voir comme un innocent.
J’ai passé un peu de temps avec Kathleen, Maelya, mais aussi Adelaï et bizarrement les moments passés avec elle sont assez bizarre. J’ai comme l’impression que la Serpentard se plais avec moi et d’un côté je suis heureux car j’aime lui faire oublier ses soucis, tout comme elle à fait en sorte que j’oublie les miens.

Alors pour la remercier, ce matin, quand la grande salle à commencé à se vider, je suis allé rejoindre Adelaï qui quittait la salle. Je me suis saisie de son poignet et en souriant, je lui demande quand elle me regarde.

« Adelaï ? Tu vas à l’animation cette après-midi ? »

Après sa réponse, je me suis décidé à lui proposer.

« Tu veux qu’on y aille ensemble ? »

Une voix douce et rassurante pour cette invitation. J’ai vraiment envie de la remercier pour tout ce qu’elle à fait et j’ai envie aussi de lui donner le sourire. Après sa réponse, je la relâche et je retourne à mon dortoir pour faire mes devoirs.
Vers quinze heures, j’attends Adelaï sous le porche de Poudlard et quand elle arrive, je ferme mon blouson qui descend jusqu’à mes cuisses ce qui me donne un air assez classe. Puis je pars avec elle direction le parc tout en parlant un peu avec elle.

« Comment tu vas ? J’espère que je ne t’ai pas déranger à la sortie de la salle. Mais je ne me voyais pas t’interpeler devant la moitié de ta maison. »

Je sais comment ils sont, le genre à rire et à dire à Adelaï que je cherche à la draguer alors que c’est faux. Je me sens bien avec elle, chaque activité a ses côtés est plaisante, mais je ne me sens pas près à redonner ma confiance à quelqu’un. Mine de rien, ma rupture avec mon ex à été compliqué et à amener énormément de soucis. Je me doute qu’Adelaï ne me fera jamais de mal, enfin du moins pas de la sorte, mais une petite voix au fond de moi m’alerte sur le fait que se mettre en couple, c’est signer les problèmes.
Une fois arrivé au stand, je fais la queue avec la Serpentard et lorsqu’un petit coup de vent nous agresse, je tourne la tête vers Adelaï et doucement, je détache mon écharpe de mon cou et je la pose sur les épaules de la jeune fille. Une grosse écharpe blanche avec mon odeur dessus.

« Tiens, tu vas attraper froid »

Personnellement, j’avais un col roulé donc ma gorge était protégée, je ne risquais rien. Lorsque ce fut notre tour, je fais remplir un sachet de berty crochu et de caramel pétillant. Puis je remercie la jeune femme et je vais marcher dans le parc avec mon amie à la recherche d’un banc.
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#1282 -
Bonbons en folie
L’automne était arrivée si vite. C’était bel et bien la fin de l’été... les cours avaient repris et tu voyais déjà les vacances de la toussaint pointer le bout de leur nez. Le temps passait si vite... Trop vite. Mais tu te plaisais à être en bonne compagnie. Depuis peu, tu avais finalement osé te rapprocher d’Owen comme tu voulais le faire à l’époque. Mais entre son ex-petite amie puis après les rumeurs... Tu n’avais pas voulu aggraver la situation.  
Maintenant que tu avais assumé pleinement ton désir d’être plus présente pour lui, tu faisais souvent en sorte de te dégager du temps pour aller le taquiner un peu, lui proposer un petit goûter ou parfois des révisions ensembles. C'était la dernière année après tout...  

Alors que tu terminais ton petit déjeuner, tu attrapais une petite tartelette à la mélasse que tu finissais de manger puis tu constatais que la salle s’était vidée à une vitesse considérable. Tu relevais finalement la tête de ton livre de potions. Ouais... tu avais eu le droit à une petite heure de colle pour ne pas avoir effectué ton devoir. Tu étais persuadée de l’avoir fait mais il faut croire que ça t’était sorti pleinement de la tête... tu avais donc effectué tes travaux convenablement en t’excusant platement auprès de ton professeur et de ce fait... tu demeurais un peu plus sérieuse sur la question. T’apprêtant à te diriger vers la sortie, tu sentis ton poignet se faire attraper. Tournant la tête vers ce qui te tenait, tu eus un doux sourire en voyant Owen.

« Hm... Je ne sais pas trop. J’étais pas contre y aller, je me disais que ça pourrait être sympa. »  

Puis il te proposait d’y aller avec lui. Tu acquiesçais d’un léger hochement de tête en lui offrant un autre beau rictus, plutôt touchée qu’il t’ait proposé cette sortie à deux.  

« Avec plaisir, on se dit à tout à l’heure alors. Bon courage pour tes devoirs, moi... je suis bonne pour me faire pardonner par le professeur Mackelled. »  

Une référence à ta bourde ? Oh que oui. Mais tu espérais que le professeur ne t’en tiendrait pas rigueur. De toute évidence, ta situation familiale était connue. Tu n’attendais pas de pitié de sa part mais tu savais que tu avais commis une faute en oubliant tes devoirs, tu allais donc te rattraper en conséquence ! Néanmoins, cette sortie allait être plaisante et tu étais sincèrement contente de pouvoir y aller avec Owen. Il avait un certain don pour te donner le sourire et te faire oublier tes soucis du quotidien.
La journée suivit son cours et aux alentours de quinze heures, tu te rendis jusqu’au porche de Poudlard où t’attendait le serdaigle. De ton côté, tu avais opté pour un trench camel qui t’allait particulièrement bien au teint. Tu le suivais donc jusqu’au parc.

« Oh t’en fais pas. J’avoue que j’avais un peu la tête dans la lune mais tu m’as pas du tout dérangé. Et puis connaissant la maturité de ma maison, tu as bien fait d’attendre. Ils sont relous ces temps-ci, ça parle de sexe à tout va... »  

Riais-tu d’un air légèrement désabusé. Les Serpentard étaient véritablement parfois... très agaçants et portés sur des sujets parfois pas tout public. Personnellement, tu n’avais aucune gêne sur la question mais... l’idée de devoir entendre des choses que tu ne comprenais pas, cela te laissait lasse.
Puis bon... les réflexions concernant les divers couples faisaient rage aussi... Tu t’étais donc bien gardée de parler de ton amitié avec Owen, même si l’on te faisait souvent la remarque, tu répondais toujours avec le sourire malgré tout. Personne ne le connaissait vraiment... Il n’y avait que Maelya, Kathleen et toi qui saviez à quel point, il était quelqu’un de bien...
Pendant que tu faisais la queue avec lui, tu sentis un vigoureux frisson t’envahir après qu’un coup de vent soit passé. Bon... tu ne t’étais pas vêtue assez chaudement visiblement, tu te faisais avoir à chaque fois... Puis après tu finissais enrhumée. Bon tant pis pour toi. Du moins, ce fut ta pensée jusqu’à ce que tu sentes une chaleur venir s’envelopper sur toi et un parfum... ta tête tournant en direction d’Owen, il venait de te prêter son écharpe.

« Merci, j’avoue que j’ai encore sous-estimé la fraicheur d’automne... »

Riant nerveusement, tu profitais de cette écharpe plus que confortable puis tu commandais à ton tour de la réglisse baguette rouge, de la guimauve nuageuse et surtout... une sucette berlingot à la citrouille et au miel. Le tout étant acheté et la dame remerciée, tu le suivais jusqu’au parc et tu trouvas un banc un peu à l’écart où personne ne viendrait vous enquiquiner, tu lui pris discrètement le bras pour le tirer gentiment vers le fameux banc avant de t’installer en frémissant.

« Merci encore Owen, tu m’évites un sacré rhume. »  

Puis... tu vins à ouvrir ton sachet avant de lui tendre une réglisse rouge qui devait être plus longue que ta propre baguette, tu adorais le goût sucré que ça avait... ça ressemblait à un mélange entre la fraise des bois et la baie sauvage. C’était dur à mâcher mais tellement bon à savourer.  

« Tu penses que la chasse va bien se passer ou ça sent les coups bas à plein nez ? »  

Pour dire vrai, tu étais bien curieuse de la suite des évènements... En attendant, tu parvenais à cacher ton léger rougissement grâce à son écharpe, elle sentait divinement bon d’ailleurs... ça te donnait envie de poser ta tête sur son épaule... Soufflant intérieurement, tu venais finalement à demander avec un peu plus de taquinerie en commençant à goûter à ta sucette.

« Je te proposerais bien de goûter mais... Pas sûre que tu apprécies le partage de salive, pas vrai ? »  

Bon c’était peut être la blague de trop mais au moins... Tu allais peut être lui décrocher un autre sourire. Pourquoi te sentais-tu légèrement nerveuse ? Y avait pas de raison pourtant... Tu te trouvais un peu bizarre dernièrement... Depuis que tu avais fait ce baptême de l'air avec lui... Tu avais l'impression que quelque chose avait changé... ou bien, tu étais en train de réaliser véritablement ce qui t'animait quand tu étais près de lui...
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#1296 -

Bonbons en Folie
Adelaï
C’était naturel pour moi de lui laisser mon écharpe, l’automne commençait déjà à être frais et ça contrastait pas mal avec notre mois de Septembre chaud. Mon écharpe enroulée autour de son cou, je la laissais se réchauffer pendant que je récupérais mon sachet que je venais de faire remplir.
Une fois le sien rempli aussi, je pars avec elle en quête d’un coin tranquille. Nous trouvons un banc un peu isolé et une fois assis je l’écoute me remercier encore une fois ce qui me fait sourire.
J’observe le parc silencieusement alors qu’elle me tend un bonbon, je le prends en la remerciant et je pose mon sachet entre nous grand ouvert si elle veut piocher dedans. Je mâchouille le bonbon et je réponds doucement.

« Je crois que c’est ça en fait la chasse. Le stand de Miss Taylor et ses animations de pêche à la pomme et tout »

Ce n’était pas plus mal, je ne suis pas trop fan des animations, je suis quelqu’un de très casanier en général et les fois où je me libère, c’est quand je suis sur un balai. Je reste encore un peu rêveur en observant le parc. Non pas que je m’ennuie avec elle, bien au contraire pour la première fois depuis longtemps, je me sens bien, apaiser et je ne sais pas, j’adore l’ambiance automnale aussi, c’est tellement agréable. Je tourne la tête quand elle me fait sa blague. Deux voix raisonnent en moi. Une qui me dit qu’elle est en train de me draguer, l’autre qui me dit de lui montrer mon côté compétiteur… Non, parce que c’est presque un défi la. Chiche de manger ma sucette ?

Je plante alors mon regard dans le sien et je pose ma main sur la sienne qui tient la sucette et doucement, j’approche la sucette de mes lèvres. Sans la quitter du regard, je la fais disparaître entre mes lèvres et je la goûte. Un sourire malicieux sur le visage, un regard pétillant, dans un bruit de succion, je relâche la sucette et je réponds toujours amuser.

« Je pensais qu’a force, tu me connaissais, j’aime faire le contraire ce qu’on me dit. »

Je reprends ensuite mon bonbon que je mâchouille, puis je m’avachis sur le banc en soupirant d’aise. Je lui confie alors.

« Je n’avais pas passé un moment aussi agréable depuis des années. »

Elle pouvait voir que j’étais très souriant et heureux. Les sorties avec mon ex étaient tellement anxiogènes, les soucis de l’après avait été horrible et voilà que là, je me retrouvais à une journée de repos à manger des bonbons en compagnie d’une bonne amie. Je tourne la tête vers elle et je lui dis en souriant.

« Elle te va bien l’écharpe. Garde là si tu veux… »

J’en ai d’autre de toute façon donc bon autant qu’elle en profite surtout si elle lui tien chaud. Je range le bonbon dans mon sachet vu que c’est long à manger et je sors un caramel pétillant que j’approche des lèvres d’Adelaï. Doucement, je murmure.

« Tiens. Profitons de cette journée sans soucis, loin de ta belle-mère et quant à moi loin de mes anciens soucis. »

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#1358 -
Bonbons en folie
L’explication qui te donnait concernant la fameuse animation de pêche à la pomme te fit sourire. Eh bien... Si tu te risquais à y aller, tu te couvrirais surement de ridicule. Tu avais beau avoir une certaine adresse en sortilèges et potions... Dès qu’il y avait une chance considérable que tu doives utiliser d’autres membres de ton corps... C’était souvent sujet à la maladresse. La preuve, tu craignais de prendre les devants en cours de vol et le dernier baptême de l’air avec Owen... Tu en avais eu l’estomac tout retourné, mais pas dans le mauvais du terme ! Juste... Tu avais perdu tes moyens et il a dû prendre les devants pour toi... Comme quoi, tu avais beau faire l’étalage d’une certaine prestance et d’une grande acuité à la taquinerie... Dès que tu sortais de ta zone de confort, tu avais un besoin assez sincère d’être guidée... Finalement... C’était la raison pour laquelle, tu te sentais bien avec le serdaigle... Tu n’avais pas forcément besoin de communiquer, il comprenait ton langage corporel... Cela te troublait un peu d’ailleurs, il était si attentionné... Si doux et si gentil avec toi... Certes, il avait toujours été d’une bonté considérable avec tout le monde, peu importe la maison mais... Tu avais comme un pressentiment... Peut être que tu te faisais des idées.
Ainsi, tu lui répondis avec un petit sourire espiègle, tout en t’emmitouflant dans cette délicieuse écharpe qui te réchauffait presque les os mais surtout... le cœur.  

« C’est très gentil à elle de donner de son temps pour ce genre de petits évènements. Ça promet en tout cas !  »

Riais-tu en caressant cette écharpe. Finalement, tu étais bien contente qu’il te l’ait prêté, comme ça... tu pouvais cacher les quelques rougeurs sur tes joues. Mais qu’est-ce qui te prenait à rougir comme une gamine de douze ans face à... Oh par la barbe de Merlin... Tu étais en train de bien comprendre ce qu’il était en train de se passer... Non... Il ne fallait pas. Il avait assez souffert de tout ça.
Ce simple songe vint à te faire légèrement perdre ton sourire. Toutefois... Il planta son regard dans le tien et... Ta sucette fut prise d’assaut par ses lippes. Clignant des yeux avec un brin d’étonnement, tu te mis finalement à éclater de rire en acquiesçant.

« C'est vrai, la psychologie inversée. Tu es vraiment malicieux mais c’est ce qui est le plus mignon chez toi. »  

Sincèrement ? Oh comme toujours... Ainsi, tu vins à retourner au goût citrouillée de ta sucette mais il y avait aussi ce petit arrière-goût de réglisse rouge baguette, preuve qu’il avait bien apposé ses lèvres. Cela ne te gênait pas, au contraire même... Il te confirmait qu’il passait un très bon moment avec toi.  

« Pour moi aussi. Après, je passe toujours de très bons moments quand je suis avec toi. Tu as un don pour donner le sourire, le tien est communicatif. »

Puis... Il revint sur l’écharpe, il te proposait de la garder. Le toisant d’un air étonné, tu ne pus contenir ce léger sourire à la fois heureux mais aussi intimidée. Tu voulais la garder... il y avait même moyen que... tu dormes avec ce soir mais ça, il valait mieux pas qu’il le sache. Il te prendrait pour une folle. Mais son parfum était si apaisant.  

« J'en prendrais grand soin, merci beaucoup Owen... »

Il sortit un caramel pétillant en disant des mots qui te firent un peu plus sourire, alors qu’il approchait sa main de tes lèvres, tu rapprochais finalement ton visage et... tes lèvres attrapèrent le caramel mais aussi... son index et son pouce, tes dents s’emparant du bonbon tandis que tes lippes continuaient de caresser ses doigts, puis tu fis un petit baiser sur ses phalanges en gloussant. Frétillant légèrement quand le pétillant se fit sentir dans ta bouche.

« Je vais profiter égoïstement de toi. Pour une fois que je peux être avec toi sans risquer de voir une groupie te sauter dessus, je ne vais pas me gêner. »

Inclinant délicatement la tête en lapant tes lippes qui avaient encore cette saveur sucrée, tu te rapprochais un peu plus de lui et... tu posais ta tête sur son épaule. C’était un geste que tu adorais faire avec lui, même si on te voyait... Franchement, tu t’en moquais qu’on parle en mal de toi. Car là... C’était pas lui qui était en train de te draguer, c’était toi qui avais posé ta tête sur son épaule...  

« Tu sais Owen... Je me moque de ce que les autres pensent de moi. J’ai envie de passer plus de temps avec toi et si ça plait pas aux gens ? Tant pis. En vrai... Je me mets cette barrière car j’ai pas envie de t’embarrasser... J’ai vu la façon que tu as de relâcher ma main dès qu’il y a quelqu’un. »

Ah... tu osais lui en parler finalement. Il le fallait bien non ? Si même avec des gestes “amicaux”, il n’osait pas se montrer démonstratif avec toi... Autant ne pas le brusquer véritablement. Là, tu venais de le faire et tu voulais voir ce qu’allait être sa réaction...  

« Tu sais que... peu importe ce qu’une personne fait, elle sera toujours critiquée. Car l’arme du pauvre d’esprit est le commérage. Regarde Peeves, il brille de son intelligence avec ses ragots !»

Gloussant un peu plus face à cette réflexion sarcastique que tu venais de faire, tu posais malencontreusement ton nez glacé sur son col roulé, en espérant qu’il n’ait pas un frisson trop vigoureux sur le coup.
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#1369 -

Bonbons en Folie
Adelaï

On me demande souvent pourquoi je suis ami avec des Serpentard. Je ne sais jamais quoi répondre, ou bien peut-être que je n’ai pas envie de leur répondre tout simple. Mais la réalité est en fait que ceux que je côtoie, je sais qu’au fond, ils ne sont pas mauvais. Adelaï est une Serpentard, mais je sais ce qu’elle cache au fond d’elle, tout comme Maelya et Kathleen. Elles ne sont pas méchantes, elles sont juste mal au fond d’elles même si elles ne l’avoueront jamais.
Mes joues sont légèrement rosies et si on peut penser que c’est dû à la fraîcheur automnale, il n’en est rien. Les mots de la serpent me touche énormément et plus ça va, plus je me rends compte que j’aime passer du temps avec elle. Sauf que cela me fait peur, J’ai peur de m’attacher, de me faire trahir à nouveau et je crois que je n’ai pas envie non plus de subir les mots de mes camarades qui seront sûrement liées à la maison d’Adelaï mais aussi à son mariage qui approche.

Je porte à un caramel à ses lèvres, ses dents en prennent possession, ses lèvres marquent leurs territoires sur mes doigts. Un baiser sur une de mes phalanges et mon cœur loupe un battement. J’inspire doucement et je fais comme-ci cela ne m’avait rien fait alors que c’est tout autre.
Je détourne le regard pour observer à nouveau le par cet profiter de ce moment agréable. Je sens alors sa tête se poser sur mon épaule. J’aurais pu me retirer comme je l’ai déjà fait avec quelques camarades, filles qui avaient osé, mais là, je n’en avais pas envie. Je la laisse donc reposer sa tête avec un léger sourire sur le visage.
Je commence à avoir chaud, je l’entends parler et j’ai envie de lui répondre que j’aimerais m’en moquer aussi. J’ai tendance à trop faire attention à mon image. Et je sais que je n’apprécierais pas que quelqu’un manque de respect à Adelaï. Lorsque son nez se pose dans mon col roulé, je ferme les yeux et à contrecœur, je me lève du banc faisant en sorte qu’elle me lâche. Je fais cela discrètement, car je n’ai pas envie qu’on se moque d’elle ou que des rumeurs débarquent. Je me mets face à elle en restant debout et je lui dis.

« Ade… Arrête. Tu… Ouvre les yeux deux minutes. J’ai eu des choses horribles sur le dos, tu vas te marier même si tu ne le veux pas alors… Arrête s’il te plaît »

Arrêter pourquoi ? Parce qu’elle me fait chaud au cœur, parce que j’ai envie de la sauver de son avenir de merde, mais que malheureusement, j’en suis incapable, car je ne suis qu’un adolescent. Et je n’ose pas imaginer la tête de sa famille s’ils apprennent qu’elle se rapproche de Owen Borealis qui a attaqué une Serpentard. Beaucoup de parents avaient demandé mon renvoie, beaucoup de parents de Serpentard. Je me frotte le front et j’ajoute.

« Je ne suis pas prêt Adelaï. Je tiens beaucoup à toi et crois-moi que…Si je pouvais, je le ferais. Mais je ne suis pas prêt. »

Je me sentais tellement mal intérieurement. A croire que des lutins de Cornouaille me tabassent de l’intérieur. Je sens que je lui fais du mal, et même si elle venait à le cacher, je la connais assez pour savoir que je peux la blesser actuellement. Je me mords la lèvre inférieure et je tente de me rattraper.

« Tu es mon amie…Je ne veux pas perdre ça »
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#1696 -
Bonbons en folie
T’attendais-tu à cela ? Hm... Aussi triste soit-il, oui. Mais tu n’aurais pensé que cela t’aurait fait ce pincement au cœur aussi vigoureux... Clairement, tu avais commis une erreur. Tu savais que c’était une mauvaise idée. Au plus profond de ton être, tu t’étais dis qu’il y avait une infime possibilité que ça passe... Après tout, il y avait des signes qui ne trompaient pas, pas vrai ? Alors pourquoi, ça te faisait aussi mal... Pourquoi tu te sentais aussi stupide à cet instant... Et pourtant, tu sentis comme une douche froide en toi quand il se redressa et qu’il s’éloignait... Ton estomac se tordit, ta poitrine se compressait, tu avais cette nausée coupable en toi. Puis... Les mots... Même si l’expression de ton visage ne laissait transparaître ce que tu ressentais... Ton regard lui était bel et bien expressif. Une sorte de lueur brillait et celle-ci vint à s’éteindre aussitôt... Le pétillant de tes yeux vint à se ternir et tu te mis à rire nerveusement.

« Pardon... Je suis désolé si je t’ai mis mal à l’aise... Je devrais me ressaisir et me faire une raison... J’aurais pas dû faire ça... »

Oui, tu n’aurais pas dû mais tu l’avais fait. Tu pensais sincèrement qu’il y avait un véritable feeling et que cette attirance que tu avais pour lui... était partagée. Mais apparemment, tu te fourvoyais. A cet instant, tu avais envie de pleurer, de fondre en larmes et de fuir. Néanmoins... tu relevais la tête en gardant ce petit sourire tendre et légèrement triste malgré tout.  
Puis... Il vint à dire quelque chose qui te troublait... Il te repoussait. Mais pas parce qu’il n’en avait pas envie, il avait peur et il n’était tout simplement pas prêt... Quelle égoïste, tu avais été. Comment avais-tu pu oublier l’espace d’un instant ce qu’il avait vécu. Tu étais une Serpentard... son ex en était une. Il devait se dire que le cycle se répétait et qu’il n’avait pas envie de revivre ça. Enfin... Sa dernière phrase fut assez claire “Tu es mon amie.”. Oui, effectivement... tu es son amie et tu aurais aimé être bien plus... Visiblement, ce n’était pas possible et non envisageable dans l’état actuel des choses.  

« Moi non plus, je ne veux pas te perdre. Excuse-moi, ça ne se reproduira plus... »

Tu tapotais le banc comme pour l’inviter à se rasseoir comme si de rien était. A quoi bon faire une esclandre et partir en courant d’un air dramatique ? Cela ne servait à rien... Mis à part potentiellement lui créer davantage de problèmes... Et ça, il était hors de question. Même si tu avais l’impression que tu venais de boire une potion de mort vivante, tellement ton estomac te brûlait, tu gardais le sourire en mordant l’intérieur de ta joue.  

« Oublions ça, s’il te plait. On va passer une bonne après-midi et on va s’amuser. D’accord ? On est plus des gamins de douze ans pour se disputer et chouiner comme des lutins. »

Plus des gamins hein... Tu riais d’un air sarcastique mentalement car actuellement... Tu étais à deux doigts de laisser l’émotion exploser. Mais tu respirais doucement et tu gardais ton calme... tes mains par ailleurs... elles tremblaient, signe que tu te contenais énormément. Tu avais agrippé ta jupe comme si elle demeurait ton embarcation de sauvetage. Tu te sentais couler, tu sentais cette pression dans ta poitrine qui était à la limite d’exploser mais pouvais-tu lui en vouloir ? Non. Définitivement pas. C’était impossible pour toi de lui en vouloir...  

« Tu crois que Maelya va venir ? Je me demande si sa sœur va la trainer ou pas... »  

Le changement de sujet était complet, il le fallait car si tu t’enfonçais un peu plus dans cette conversation... tu allais véritablement ne plus pouvoir te contenir. Tu savais que ta camarade Serpentard allait sûrement venir et tu savais que les deux s’entendaient bien... Il fallait un peu plus de joie dans cette discussion car si ça continuait ainsi... Il était clair que tu allais devoir t’en aller mais faire comme si de rien était... c’était plus simple et il culpabilisera moins comme ça...
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#1768 -

Bonbons en Folie
Adelaï

Je me sens mal de l’avoir repoussé la Serpentard. J’ai pourtant déjà dit non à quelques filles et cela ne m’avait ni chaud ni froid. Mais là, je sentais une douleur à l’intérieur de moi.
Par chance, elle ne semble pas m’en vouloir, mais je me doute qu’elle ait sûrement aussi mal que moi. Mais je refuse de gâcher la sortie pour ça. Et par chance Adelaï annonce qu’il était hors de question de ne pas profiter de la journée qu’on nous offrait. Je souris alors avec tendresse, comme une sorte de remerciement. Elle a raison, on n’a pas douze ans et on doit passer à autre chose.
Je reprends place à ses côtés et je soupir soulagé qu’elle ne parte pas en courant et en pleurant. Je n’ai vraiment pas envie d’avoir encore des rumeurs sur le dos. Des rumeurs du genre, j’ai encore fait souffrir une fille.
Je fouille dans mon sachet et j’en sort un caramel que je mange en fixant devant moi. Adelaï me demande alors si Maelya allait venir, instinctivement, je promène mon regard partout et je lui répond.

« Elle est là-bas avec son père et sa sœur. Ça doit être chaud quand même d’avoir son père comme prof et comme directeur de maison »

J’écoute alors Adelaï et je profite de la journée avec elle. Lorsque vint le moment de rentrer, je la raccompagne jusqu’au château, puis je laisse partir. Je lui dis alors d’une voix douce.

« Encore désolé Adelaï. Passe une bonne soirée »

Je ne sais pas si elle allait à la soirée d’Halloween. Moi non. J’ai un entraînement de Quidditch important demain alors je comptais me coucher tôt et puis je ne vais pas mentir, mais la situation dans le parc m’a un peu éprouvé. J’attends donc que la Serpentard parte, puis je rentre à ma salle commune pour ensuite monter au dortoir et aller dormir.
J’ai eu du mal à m’endormir, les yeux de la serpent m’ont hanté toute la nuit et je sens le poids du remords en moi. Mérite t’elle de subir les bêtises de mon ex ? Je l’ai repoussé par peur de souffrir à nouveau alors que je doute que mon amie soit comme mon ex. Ce n’est pas son genre. Enfin, je crois.

C’est finalement dans la nuit, sans n’avoir aucune idée de ce qu’il se passe à la grande salle que je m’endors. Les professeurs sont au courant que je suis là j’avais prévenu de mon absence et de la raison et le portrait de la salle avait confirmer ma présence dans le dortoir. Donc je n’étais pas concerné par les accidents du moment.
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