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#1451 -


Une attaque surprise


Ft Carlin Evans & Erskin Walker
Début octobre 2022, infirmerie

Une après-midi chasse aux bonbons ? On aurait pas pu le prévenir ?! Franchement ! Comme s’il avait que ça a faire de venir jusqu’en Écosse, tout ça pour trouver une salle de classe vide et tout ça pour qu’on lui explique que l’après-midi avait été banalisé pour une événement dans le parc. Erskin avait soupiré, c’était pincé l’arrête du nez et laissé tomber dans la chaise de son bureau alors que le concierge s’en allait, le laissant seul dans sa salle de classe résolument déserte. Bon, il râlait, il râlait, mais en attendant, même s’il ne voulait pas l’avouer, le sous directeur Mackelled avait dû le prévenir par hibou et… eh bien… Comme bien souvent, ses courriers finissaient sur une pile quasiment aussi haute que lui, qu’il finissait par demander à un pauvre stagiaire sans défense de la trier. Alors bon, peut-être que lorsqu’on lui aurait confié son prochain stagiaire, ce ou cette dernière trouverait la fameuse missive de Mackelled l’informant de l’après-midi banalisé. Néanmoins, d’ici là, il aurait déjà complètement oublié.
N’ayant pas amené grand-chose puisque supposé enchaîner les heures de cours, il décida de quitter les lieux. Fermant la porte de sa salle derrière lui, il descendit les sept étages qui le séparaient du rez-de-chaussé. Heureusement, il avait une excellente condition physique parce qu’il n’était d’ailleurs pas rare que ces foutus escaliers se payent sa tête et l’envoie deux étages plus haut. Heureusement, aujourd’hui, ce ne fut pas le cas. Merlin, on aurait même pu croire que les escaliers ensorcelés avaient senti qu’aujourd’hui n’était pas DU TOUT une bonne journée pour se payer la tête du haut-juge. Ainsi, non sans un bon cardio, Erskin descendit, à peine essoufflé. Sa cape sous le bras, sa baguette bien rangé dans son pantalon noir, sa chemise impeccablement repassée, il avança dans le hall d’entrée, voyant par les imposantes fenêtres une foule d’élèves et de professeurs, dans le parc. Mh. D’accord, ça avait l’air plutôt chaleureux et puisqu’il y était, autant mieux y faire un tour, non ? Ainsi, le juge se tourna pour rejoindre la porte d’entrée du château, menant au parc, quand, tout à coup, il percuta une montagne de livres. Une montagne de livres qui se déplaçait toute seule ? Non, elle était dirigée par une petite rousse qui la conduisait de manière visiblement assez dangereuse. Les livres tombant au sol dans un lourd vacarme, le premier réflex du norvégien fut de vérifier que la bibliothécaire n’avait rien. Heureusement, ni elle ni lui ne semblaient blessés, il décida donc de tenter un peu d’humour. Enfin… ce que lui, pensait être de l’humour.

- Vous savez qu’attenter à la vie d’un membre de la haute justice est passible de prison ferme ? demanda-t-il de but en blanc, de son ton plat et dénué d’émotions notables.





By Aardbei


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#1457 -
Attaque Surprise

Était-ce le jour pour faire cela ? Assurément. Était-ce décidé depuis longtemps ? En effet. Et c’était d’ailleurs pour cela que je n’avais pas bouger d’un pouce cette date. Chasse aux bonbons ou non, j’allais enfin modifier l’aménagement de la bibliothèque et renouveler quelques étagères. Ainsi avais-je passé une grande partie de la matinée à ranger, trier et retirer un grand nombre d’ouvrage des étagères de Poudlard. Oh ! Bien sûr ! J’aurais certainement pu utiliser ma baguette pour me faciliter la tâche. Oui. J’aurais pu. Mais je ne l’avais pas fait. La raison était particulièrement simple : les livres se devaient d’être touchés avec les mains, par respect pour leur contenu et leur auteur… Et j’avais surtout grand besoin de trier chaque ouvrage pour les bouger, je devais l’admettre. Ainsi avais-je pu créer trois tas. Le premier devait rester dans la bibliothèque, le second partait avec moi le temps d’être restaurés au vu de leur état, et le troisième allait en réserve. Bien ! Une matinée pour trois tas… Enfin… Il fallait que cela soit fait. Une chance pour mes quelques étudiants en apprentissage, j’avais respecté la demande de la direction et aucun d’eux n’avaient eu à m’aider dans ce travail. Une chance pour eux, oui… Mais tout cela était bientôt terminé. J’allais emmener ces livres à l’autre bout du château en attendant leur réparation et je n’aurais plus qu’à profiter de l’après-midi derrière un bon livre au bord du Lac Noir puisqu’aucun étudiant n’allait, en cette journée, vouloir profiter de la bibliothèque. Et je ne pouvais, d’ailleurs, leur en vouloir. J’avais aussi été une élève et jamais je n’avais manqué la moindre fête organisée par l’école.

Ainsi pris-je mon courage à deux mains, et surtout ma baguette pour m’aider dans cette tâche, afin de soulever bien plus aisément les très nombreux livres abimés.

- Faites attention ! Prévins-je les premiers étudiants croisés en passant dans les couloirs, non sans une maîtrise parfait du slalom.

Bien… Les couloirs furent donc passés sans trop de difficultés. Il fallait dire que malgré ma voix peu portante et le bruit ambiant, j’arrivais à me faire entendre. Mais voilà qu’il me fallait désormais traverser une partie du parc… Et cela juste pour aller plus rapidement… Un instant, je me mis à réfléchir au fait de faire un détour, me permettant d’éviter le parc bondé et sûrement bien trop bruyant pour que je me fasse entendre mais… Non. Je n’étais pas Carlin Evans pour rien, bibliothécaire entêtée et se pensant suffisamment agile pour éviter les jeunes sorciers de passage. Ainsi pris-je le partie d’avancer à travers la foule…
Et ce ne fut pas un jeune sorcier, comme j’aurais pu l’imaginer, qui vint bousculer mon trajet. Non. Ce fut une masse BIEN plus imposante qu’un simple sorcier qui me fit lâcher chaque livre que je tenais alors. Et ces pauvres livres déjà abîmés tombèrent dans un fracas qui eut au moins le mérite de rendre ma propre chute silencieuse. Au moins personne n’eut l’air blessé à part…

- Nom d'un scroutt à pétard ! M’exclamai-je en me précipitant sur un livre dont l’état avait empiré.

Pardon ? Me figeant aux paroles du sorcier que j’avais à peine regardé, je plissai alors les yeux, me tournant vers lui l’air quelque peu courroucé.

- Et savez-vous qu’une bibliothécaire dont les livres ont été abîmés est bien plus dangereuse que n’importe quel hippogriffe insulté ? Répondis-je en fixant l’homme droit dans les yeux, sévèrement, avant de m’adoucir très légèrement. Je vous en prie, Monsieur Walker. Soit votre humour laisse particulièrement à désirer. Soit votre menace risque d’entraîner une conséquence navrante qui serait celle d’envoyer mon plus gros dictionnaire entre les deux yeux d’un membre de la haute justice.

Il n’y avait plus qu’à espérer que l’homme qui s’avérait être le professeur de droit vacataire et Haut-Juge du Magenmagot ait véritablement tenté de faire un trait d’humour, sans quoi mon propre humour risquait de tomber à l’eau, ou plutôt à Azkaban. Le fait était que j’avais une once d’espoir concernant la position du Haut Juge face à celle qui avait pu l’aider il y avait bien longtemps à garder un contact avec les livres de Poudlard. Ainsi n’avait-il certainement pas intérêt à la moindre remarque désobligeante. A moins qu’il ne désire être à nouveau banni de la bibliothèque de l’école. Cela lui ferait les pieds après tout.

- Aidez moi au moins à tout ramasser avant de ne partir provoquer d'autres catastrophes. Lui ordonnai-je presque alors du haut de mon mètre soixante cinq, l'air bien plus affirmé que n'importe quel magistrat du Ministère.
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#1679 -


Une attaque surprise


Ft Carlin Evans & Erskin Walker
Début octobre 2022, infirmerie

Alors qu’Erskin pensait faire preuve d’humour, c’est une tempête rousse qui s'abattit sur lui, utilisant le haut combien haut jurin de “scroutt à pétard” pour marquer son mécontentement. Celle qu’il reconnut sans mal comme étant la bibliothécaire de Poudlard se précipita sur un livre comme si ce dernier était aussi fragile qu’un nouveau né. Soyons honnête, c’était avec autant de soins et de panique qu’Erskin se serait jeté sur Jayden s’il l’avait fait tombé durant ses premiers mois de vie. Merci Merlin, ça n’était jamais arrivé. Du moins, de ce que Jayden avait besoin de savoir. Néanmoins, Carlin Evans ne sembla absolument pas partager son humour et voilà que le Haut-Juge se retrouva menacé de se prendre un dictionnaire en pleine tronche.

- Mh, commença-t-il l’air un brin pensif. Je ne me souviens d’aucun décret ou texte de loi faisant la précision qu’il est illégal d’envoyer un dictionnaire sur un Haut-Juge ou d’un haut placé tout court. Néanmoins, dans le doute, je vous conseillerais Maître Carrow.

Oui, c’était à nouveau une plaisanterie. Terrible, hein ? Néanmoins, elle lui demandait son aide et bien-évidemment qu’il allait l’aider, elle n’avait pas même besoin qu’elle en fasse la demande, il pensait simplement qu’elle allait prendre le temps d’ausculter chaque livre pour en examiner les possible bobos, quitte à déposer une main courante. Oui, c’est aussi une plaisanterie. A croire que même la narration se retrouve teintée de cet humour des plus douteux.

Le géant se baissa, posant un genoux à terre sur le sol froid du hall d’entrée, commençant à ramasser quelques ouvrages. Ses doigts épais se posèrent alors sur la couverture d’un livre qu’il n’avait pas vu depuis des années : Moi le Magicien de Gilderoy Lockhart. Un léger rictus apparut sur son visage, trahissant un réel amusement. Il n’avait pas vu cet ouvrage depuis que Lockhart, avait pris le poste de Professeur de Défense Contre les Forces du Mal en 92, leur faisant étudier sa propre autobiographie en guise de manuel.

-Oh, je ne pensais pas que Poudlard l’aurait gardé, commenta-t-il alors qu’il l’ouvrit, découvrant quelques insultes griffonnées par des élèves frustrés pendant certains cours, dont une caricature, supposé représenter ledit professeur dans une position… peu catholique. A moins qu’il soit en train de faire du vol sur balais. Difficile à dire, espérons que l’élève en question n’ait pas poursuivi une école d’art. Oh… Charmant. Évitons probablement de montrer cela à McGonagall.

Son visage ne montrant que ce très maigre rictus (pourtant chez lui signe évident d’amusement), il leva le dit livre pour le montrer à sa collègue. Peut-être aurait-elle un esprit un brin moins pervers que lui.

- Puis-je vous aider à porter ces livres quelque part ?





By Aardbei


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#1722 -


Dernière édition par Carlin Evans le Dim 16 Oct - 17:22, édité 1 fois
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- ...

Ce fut peut être la seule chose que je sus "dire". Un silence suivi d'un regard fixe sur le Haut-Juge. Au vu des paroles que l'homme prononçait, je devais avouer commencer à avoir de sérieux doutes quant à son sérieux. Aucun décret concernant l'envoi d'un dictionnaire... Non... Il ne pouvait définitivement pas être sérieux. Je l'espérais tant pour son esprit que pour l'état de la Haute Justice dont il était responsable. Mais plutôt que de réagir immédiatement, la colère faisant de voir tout ces pauvres ouvrages étendus au sol, ce fut un ordre qui sortit de mes lèvres. Il fallait tout d'abord ramasser et ranger ces livres. Aussi abîmés puissent-ils être, tout livre méritait le même traitement : celui d'un respect certain face à la connaissance qu'il renfermait. Que cette connaissance soit relative ou non.
Et ce fut d'ailleurs d'une connaissance toute relative dont il fut question désormais. Des connaissances données par un certain Gilderoy Lockhart... Impossible d'oublier cet énergumène. Bien sûr. Son année scolaire avait été riche en émotion et... En manque cruel de contenu dans son cours de Défense Contre les Forces du Mal. Ainsi avais-je compris sans trop de difficulté le besoin des élèves de raturer ce livre. Et peut être, d'ailleurs, fut-ce l'une des rares années où les dits élèves n'ont pas risqué de finir pendus par les pieds dans les sous sols du chateau pour cet affront - quoique cette menace ne soit, malheureusement, plus possible. A mon grand dam. Certains le mériteraient amplement à mon humble avis. Enfin... Je ne pus m'empêcher de soupirer doucement alors que le sorcier levait "l'oeuvre d'art" pour me le partager. Doucement, je vins pencher la tête, plissant les yeux en observant ledit dessin.

- Sans doute l'oeuvre d'un nouvel artiste incompris. Quoiqu'il me semble que l'exagération de ce qu'il tient entre les mains n'étaient peut être pas essentielle. Mais je suppose un message quant à l'égo surdimensionné de Monsieur Lockhart. Qu'en dites vous ?

Venais-je d'insinuer que Gilderoy avait un membre bien moins imposant que ce... Balais ? Oui. Et sans la moindre gêne. Pas que je connaisse réellement la vérité, évidemment, mais au vu des chevilles du magicien, je craignais que le reste de son corps fut été atrophié. Evidemment. Ainsi m'étais-je permis une plaisanterie toute trouvée, contrastant, malgré tout, avec ma colère précédente, bien rapidement passée au vu de l'aide que m'apporter le Haut Juge pour réparer sa bêtise - car de toute évidence, ce n'était pas la mienne. Voyons.

- A vrai dire, si vous n'avez rien de mieux à faire, je dois avouer qu'un peu d'aide ne serait pas de refus. Même mes deux assistants m'ont allègrement laissé tombés... Je crois d'ailleurs en apercevoir une là bas. Soufflai-je en me penchant doucement vers le stand de bonbons. A croire que pour certains, les friandises sont plus intéressantes que la connaissance.

Si mon visage s'était légèrement fermé, il s'agissait, là encore, d'une plaisanterie. Je comprenais, en effet, aisément que mes étudiants aient l'envie et le besoin de se divertir et de profiter de ce que proposait le château. Et si une aide aurait bien évidemment été la bienvenue, je ne pouvais décemment pas leur en vouloir pour cela. Ainsi mis-je bien plus de livre que de raison dans les bras du Professeur de Droit. Aidé du sortilège d'allègement, il serait au moins uniquement gêné dans sa vision. Mais après tout apprendrait-il peut être qu'IL aurait dû faire attention puisque je ne pouvais rien voir d'autre que mes pieds. Et encore.

- Suivez-moi. Dis-je alors en souriant presque fière de mon "coup".

Ainsi l'entraînai-je en ne lui donnant que quelques indications pour slalomer entre les étudiants et le personnel de Poudlard et cela jusqu'à une salle de classe annexe du rez-de-chaussée contenant déjà pas moins de 200 ouvrages de toutes sortes.

- Posez ça sur la table. Ordonnai-je en sortant ma baguette.

Dès lors, les livres filèrent à travers la pièce pour se ranger par ordre de désastre. Du plus abîmé au moins abîmé. Cela me permettrait, plus tard, de les envoyer en réparation dès lors que la bibliothèque serait vidée de ses "désastres". Soupirant, je m'étirai alors.

- Merci pour votre aide, Monsieur Walker. Dis-je alors plus doucement, comme rassurée de savoir mes livres en sécurité. J'espère malgré tout ne pas vous avoir trop déranger dans votre promenade. Je ne pensais d'ailleurs pas vous voir ici aujourd'hui. Les bonbons vous ont ils tant attiré que vous en avez quitté le Ministère ? Plaisantai-je alors.

Effectivement, en dehors de mes accès de stress, je pouvais tout à fait être agréable, preuve en était donc. Si je ne souriais que très peu depuis un certain temps et si ma voix n'avait jamais été aussi fluette que certaines professeurs, j'avais, malgré tout, un ton très posé et doux face à qui le méritait.

- Je peux peut être vous proposer un paquet de bonbons ? Je ne cours pas vraiment après les sucreries mais autant ne pas vous avoir fait venir pour rien, n'est-ce pas ? D'autant que votre aide m'a a été plus qu'utile, je dois l'admettre.
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#1883 -


Une attaque surprise


Ft Carlin Evans & Erskin Walker
Début octobre 2022, infirmerie

D’accoooooord. Face au silence de Ms Evans, Erskin comprit que sa deuxième plaisanterie était tombée complètement à plat. Avait-il donc un humour aussi médiocre ? Pourtant, ses élèves riaient face à ses plaisanteries. Riaient-ils donc uniquement par politesse ou par gêne ? Merlin. Il préféra donc enterrer le sujet et les plaisanteries pour l’heure et aider Ms Evans à ramasser ses précieux livres. C’est ainsi qu’il tomba sur une relique inattendue : un manuel de Lockhart qui leur avait donné quelques nausées durant leur scolarité et qui comportait encore aujourd’hui une représentation peu flatteuse de l’ancien professeur de défense contre les forces du mal. Alors que Carlin proposa l’hypothèse que la caricature représentait Lockhart et son entrejambe Erskin arqua un sourcil et reposa son regard sur le fameux dessin, observant les traits de plume pour voir si la bibliothécaire avait raison.

- Mh, répondit-il alors pour toute réponse n’en disant donc que très peu sur la question de si oui ou non Erskin était d’accord, mais peut-être qu’il craignait de se prendre un dictionnaire entre les deux yeux s’il venait à réfuter la thèse de sa collègue.

La bibliothécaire qui demeurait, avouons-le, nettement plus agréable que Madame Pince, lui demanda alors son aide puisque ses assistants avaient préféré se rendre aux stands de bonbons. Erskin esquissa un trèèèèès léger sourire, à peine visible.

- Je compatis, mes élèves m’ont aussi fait faux-bond.

Portant les ouvrages et en prenant plus que sa collègue puisque ne disposant pas de la même carrure, il suivit Carlin jusqu’à la salle annexe dont il n’avait jamais vu l'intérieur. En bon monsieur galant, il déposa les livres à l’endroit indiqué, non sans lâcher l’un de ses fameux ”Mh” lorsqu’elle le remercia. Sa collègue présenta alors sa surprise de le voir ici.

- Non, je venais faire cours, mais il semble que j’ai manqué le hiboux informant de la banalisation des cours. Mais puisque je suis ici, j’étais en chemin pour voir ce qu’il en est et probablement éviter à mes enfants une crise de foie, dit-il avec le plus grand sérieux, sans vraiment donner l’impression qu’il avait comprit que son interlocutrice plaisantait, alors qu’il avait pourtant bien comprit qu’elle n’était pas sérieuse.

Elle lui proposa alors un paquet de bonbons pour le remercier de son aide. Se sentant alors comme un gosse de 10 ans, Erskin afficha un mini rictus.

- Ma foi, si tel est mon salaire, répondit-il en quittant la pièce en compagnie de Carlin.

Il se dirigea alors vers la sortie observant la foule, les visages souriants et la multitude de bonbons tenue par les invités. Du regard, il chercha brièvement ses enfants et s’il remarqua la petite dernière non loin d’eux à qui il offrit un réel sourire bienveillant, cette dernière s’empressa de disparaître, soit par peur que son père l’empêche de se gaver, soit par honte d’être vue en compagnie de son père devant ses amies.

- Mh. Finissent-il par devenir moins ingrats ou la pré-adolescence a-t-elle eu raison de mon autrefois si tendre fille ? s’enquit-il.





By Aardbei


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#1903 -
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Hé bien… Pour une personne peu loquace… Il remporterait très certainement la palme du silence et du manque de conversation ! Enfin… Nous n’étions pas vraiment dans l’optique d’observer une conversation complète et indéfinie. Non. Nous étions là pour… A vrai dire peu de chose puisque je n’étais pas censée faire un « arrêt » en plein milieu de cette cour. Ce fut d’ailleurs pour cela que l’aide lui fut demander. Après tout, il était responsable de ce désastre. A lui, donc, de ne pas rester les bras croisés et de m’aider à réparer tout cela. Ainsi n’hésitai-je certainement pas à le charger plus que de raison – après tout en avait-il la carrure – pour le mener jusqu’à la salle annexe non sans « discuter » un tant soit peu. Monsieur avait donc retrouvé sa langue ? Quelle surprise.
Les ouvrages déposées et l’homme remerciait, je lui fis part de ma surprise quant à sa présence au château, n’imaginant certainement pas qu’un Haut-Juge puisse avoir faire le déplacement pour un simple rendez-vous sucré. Chose qu’il me confirma alors.

- Allons, soufflai-je, malgré tout amusée de sa remarque. Laissons à nos enfants le plaisir de découvrir les crises de foie. Je crois que la première de mon fils l’a vacciné à vie contre le surplus de friandises. Soufflai-je, souriant à ce souvenir. On pourrait donc dire que cela a eu du bon.

Mais après tout, nous, nous n’allions pas exagérer, en adultes que nous étions. Ainsi proposai-je au Haut-Juge Walker un paiement en bonbons. Pas de quoi le faire vivre, j’admettais, mais au moins un petit quelque chose en guise de remerciement pour ses bons services rendus – bien que ces derniers soient absolument normaux au vu de la situation, je le répétais.

- A vrai dire, je pourrais vous proposer un café à la place, mais ma fille risque d’hurler si elle me voit encore avec une tasse à la main.

Pour sûr. Je devais en être à la quinzième du jour. Pas de quoi me tenir en parfaite santé et forme, je l’admettais – cela, c’était les potions que me fournissaient Amalia, notre infirmière, qui me le permettait, tout du moins qui me permettait de rester éveillée – mais suffisamment pour me donner une simple impression de coup de fouet. Mon corps ? Hé bien il le supportait. Au vu du nombre de choses que j’avalais en ce moment, cela n’allait pas être du café qui allait me tuer. Mais autant éviter à Katie d’avoir, elle, des envies de meurtre.
Fermant la porte et la verrouillant derrière moi, j’accompagnai ainsi le mage en direction du stand de bonbons, appréciant malgré tout la joie qui régnait autour de nous. Une joie visiblement communicative… Ce fut en effet avec surprise que je pu apercevoir un sourire réel sur le visage d’Erskin. Un sourire qui, à vrai dire, lui allait particulièrement bien, je devais l’admettre. Mon regard vint alors se tourner à la recherche de la cause de ce sourire… Ah… Sûrement cette jeune fille qui avait, le temps de quelques secondes, figé avant de disparaître. Sa fille donc, au vu de ses paroles.

- Hé bien… Commençai-je en réfléchissant. J’ai peur de vous décevoir. Les enfants deviennent ingrats et c’est inéluctable. Je n’ose pas vous raconter mon désespoir lorsque ma fille a refusé de venir me faire un câlin après son entrée à Poudlard. M’amusai-je avant de payer un paquet de bonbons que je tendis au Haut Juge avec, cette fois, un sourire, attendrie par une discussion qui me passionnait. Mais une chose me rassure, mon fils, lui, accepte de nouveau les câlins de sa mère. Il aura fallu du temps pour que l’adolescence se fasse mais à 20 ans passé, je suppose que c’est fini. Donc… Si mes calculs sont bons… Je dirais que nous avons encore cinq bonnes années d’ingratitude de la part de nos filles à passer.

A ces paroles, je me mis à rire doucement, secouant la tête avant… De nous payer deux cafés à un stand annexe. Mes mains autour du gobelet, me réchauffant de la fraicheur qui nous entourait, j’observai alors les élèves un à un, l’air quelque peu apaisé de les voir, malgré tout, s’amuser.

- Vous viendrez donc à la soirée ce soir ? M’enquis-je alors. Rassurez-vous, je ne compte pas vous y embarquer, plaisantai-je. J’ai bien d’autres choses à faire pour aller m’amuser à danser sur du rock un peu trop moderne pour moi. Mais j’avoue que je serais curieuse de voir si un juge sait danser. Je n’en ai jamais vu un capable de s’amuser.

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#1930 -


Une attaque surprise


Ft Carlin Evans & Erskin Walker
Début octobre 2022, infirmerie

Erskin arqua très légèrement un sourcil lorsque Carlin proposa littéralement de laisser ses enfants s’auto-vacciner en obtempérant face à leur gavage irraisonnable.

- Alors vos enfants sont un minimum sensés. Je crains que les miens soient nettement plus masochisme, plaisanta-t-il à son tour comme à son habitude, en employant un ton des plus sérieux qui donnait souvent bien du fil à retordre à ses interlocuteurs qui peinaient ainsi à savoir si le Haut-Juge plaisantait ou était parfaitement sérieux.

Elle lui proposa alors un salaire en bonbons, ce à quoi Erskin ne s’opposa pas. Elle parla d’une tasse de café, se décrivant visiblement comme un peu trop attachée à cette boisson. Il fallait bien dire que le juriste en abusait souvent lui aussi.

- Alternez de temps en temps avec le pur-feu, conseilla-t-il.

Les deux adultes se dirigèrent alors vers la foule, alors qu’Erskin se prit le plus gros vent de l’histoire des vents face à sa fille. Pauvre petit “papa”qui faisait les frais de la préadolescence de ses petits derniers. S’inquiétant de savoir si ce comportement serait long, Carlin mentionna son fils aîné acceptant à nouveau les gestes de tendresse à 20 ans.

- Encore un an jour pour jour donc, avant que Jayden ne sorte du côté obscur. C’est un début.

Comme promis, Carlin lui offrit un café. Erskin la remercia et prit sa propre boisson alors que son interlocutrice lui demandait s’il serait présent à la soirée à venir. Le Haut-Juge hocha doucement la tête.

- J’y serai. J’ai été à nouveau victime du charme de notre chère directrice. Enfin… plutôt de son chantage, disons. Un besoin urgent de chaperons de sa part en contrepartie de l’aménagement spécial de mes cours dont elle m’a fait bénéficier l’an dernier lors des gros procès de juin.

En effet, manque de chance, l’un des anciens Mangemorts de Voldemort avait été épinglé durant la période d’examens. Le procès avait duré plusieurs semaines et avait largement occupé Erskin. Il avait été soulagé de ses fonctions par la directrice qui lui avait soufflé un “Mettez donc cette enflure en prison” avant de s’en aller avec son petit air satisfait, comme si elle voyait encore Erskin comme le jeune Serdaigle à qui elle pouvait ajouter des points pour sa bonne conduite et ses bonnes réponses.

- Je comprends donc par là que vous n'avez pas été happée par ce terrible devoir de chaperonnage.





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#2006 -
Attaque Surprise

- Mes enfants ? Sensés ?

A ces paroles, je dus avouer ne pas réussir à m’empêcher de rire alors que bon nombre de souvenirs aussi idiots les uns que les autres me revenaient en tête. Je n’étais réellement pas convaincue que l’on puisse définir mes enfants comme sensés mais… Soit. Pourquoi pas après tout.

- Je me demande réellement comment sont vos enfants s’ils sont moins sensés que les miens. Plaisantai-je alors en retrouvant un sérieux certain. Cela dit… Au vu de votre capacité humoristique, repris-je en tentant de cerner le personnage, je peux comprendre qu’ils aient finis insensés. Vous devriez apprendre à vous dérider.

Et si j’avais, à mon tour, dit cela presque sérieusement, le léger sourire qui s’affichait sur le coin de mes lèvres indiquaient tout à fait que je plaisantais. Enfin… Après cette moquerie, je lui devais d’autant plus un paquet de bonbon, après tout… Et c’est la proposition que je lui fis, expliquant que l’idée de partager un café ne m’aurait certes pas déplu malgré tout si seulement je n’avais pas bu trois litres de cette boisson dans la journée.
Arquant un sourcil à sa proposition, j’hochai alors la tête, prenant un air pensif.

- A vrai dire je ne connais que trop peu de bon pur feu pour me le permettre. Croyez-moi. Avec mes connaissances en alcool, cela serait un très bon moyen pour moi de m’intoxiquer.

Et si cette vérité était malheureusement trop réelle, il existait une seconde raison pour laquelle je ne me risquerais pas à mettre cette proposition en application. Une raison que je préférai garder pour moi et moi seule, évitant ainsi toute question, jugement ou que savais-je encore.
En parlant de jugement, d’ailleurs, ce fut à notre tour de juger un comportement bien spécifique : celui des adolescents. Au moins cela amenait-il à débat alors que je lui faisais part de mon expérience avec William, mon fils aîné.

- Vous avez de la chance. Lui soufflai-je alors en payant les cafés finalement achetés – je ne résistais que trop peu à cette boisson, c’était définitif. Jayden est un garçon charmant et particulièrement bien élevé. Commentai-je en toute sincérité. Je ne doute donc absolument pas du fait que vous serez débarrassé, avec lui, de la période pénible d’ici peu.

Si j’étais souvent dure avec les étudiants, je savais aussi complimenter et soutenir ceux qui le méritaient. Ainsi, à l’instar de Britanie Walsh, Jayden Walker faisait partie de ces étudiants soucieux, intelligents et gentils que j’appréciais réellement voir dans ma bibliothèque. Il me semblait donc tout à fait naturel de complimenter son père pour son éducation. Un juste de retour des choses en tant que parent. Du moins le supposai-je.

Vint alors une question des plus épineuse, du moins pour moi, celle de la présence au bal. Bien sûr m’avait-on demandé d’y participer. Bien sûr aurais-je pu (du) y jouer les chaperons. Et bien sûr avais-je tout à fait refuser la moindre idée d’y mettre les pieds… Ce qui ne sembla pas être le cas du Haut Juge. Drôle de reconversion. Passer de Juge à Chaperon… Disons que… Cela n’allait pas réellement dans le sens d’une promotion.

- Le Professeur McGonagall a un tel charisme qu’aucun de nous ne saurait lui refuser la moindre faveur. Plaisantai-je alors en souriant doucement. Mais je vous remercie néanmoins. Sans votre venue, il est inutile de dire que j’aurais été forcée d’accepter l’invitation. Vous m’avez donc enlevé une épine potentielle du pied en acceptant avant moi. Secouant négativement la tête non sans boire mon café encore chaud, je repris alors. Non. Effectivement. J’ai bien assez à surveiller dans ma bibliothèque pour surveiller en dehors de celle-ci. D’autant que je dois avouer ne pas être friande de bal. Du moins plus depuis un temps certain. Avouais-je.

Un temps certain, en effet. Adolescente et jeune adulte, je devais avouer avoir apprécié ce genre de fête. D’ailleurs, même adulte, j’aimais à chaperonner les étudiants, à les remettre sur le droit chemin et je devais même avouer prendre un malin plaisir à allonger les robes et refermer quelques décolletés. Un petit plaisir personnel que je ne m’autorisais plus aujourd’hui. Pourquoi ? Par mémoire pour Isaiah, le meilleur danseur que j’avais pu connaître. Le seul avec qui j’appréciais danser. A cette pensée, mon visage s’assombrit. Le temps de quelques secondes seulement alors que je secouai doucement la tête, chassant mes souvenirs pour me concentrer sur le présent.

- Je suppose cela dit que vos enfants seront absolument ravis de savoir que leur père qu’ils fuient chaperonne ce bal. Plaisantai-je alors. J’ose espérer pour eux que vous porterez un masque pour ne pas vous faire reconnaître et leur mettre « la honte ». Après tout… Vous comme moi ne sommes que de vieux débris incapable de les comprendre à leurs yeux.  Des « has been », des empêcheurs de tourner en rond. A ces paroles, je me mis de nouveau, doucement, à rire, amusée par ma propre description. De ce fait… Je propose que nous tentions de penser comme des adolescents afin de nous intégrer à nos enfants. Qu’en dites vous ? Proposai-je faussement avant d’observer un groupe d’étudiante en plein papotage. Par exemple… Penchant la tête, je plissai doucement les yeux. Je suis certaine que là bas, il y a une discussion particulièrement houleuse sur le fait que Brad a embrassé Cindy à côté de la salle de potions. Malheureusement… Cindy est avec Joseph qui n’est pas le plus beau « goss » de l’année mais qui fait l’affaire en attendant que Michael, qui est avec Jessica, ne se libère…

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#2477 -


Une attaque surprise


Ft Carlin Evans & Erskin Walker
Début octobre 2022, infirmerie

Mais bien-sûr que sous sa tignasse argentée et sa musculature impressionnante Erskin avait un peu d’humour ! Il fallait simplement le connaître et le voir hors de son travail. Certes, il n’avait pas un humour aussi infaillible qu’Eurybia et certes, ses enfants lui reprochaient régulièrement ses blagues, mais en demeurait un homme taquin. Simplement… pas en toute circonstance. Néanmoins, Ms Evans semblait d’humeur à tester les limites de sa capacité humoristique. Puisqu’il ne donnerait pas cours et puisque retourner au Ministère ne valait pas le coup, Erskin décida de se prêter un peu au jeu.

- Douter de la sainité de nos enfants ne fait-il pas partie du rôle parental ? Ou est-ce parce que j’ai un peu trop fait tomber Jayden à la naissance que je suis un peu à cran sur la question ?

NOOON ! Ca n’était pas arrivé, rassurez vous. Enfin… peut-être que… une fois… Erskin a malencontreusement fait tomber Jayden en jouant à l’avion avec mais l’a rattrapé au dernier moment Merlin merci. Cela dit, Jayden avait été hilare et il ne devait pas se souvenir de quoi que ce soit. Eurybia par contre…. lui avait rappelé cela pendant de nombreuses années.

Alors que la bibliothécaire affirmait ne connaître que peu de pur feu mais aurait des chances de s’intoxiquer, Erskin laissa un très petit rictus transparaître sur les traits de son visage.

- Je vous en ferai parvenir une bouteille, promit-il. Mais n’en dites rien à Minerva. Non pas qu’elle vous l’interdirait, mais elle confisquerait probablement la bouteille pour la boire chez elle.

Ils se dirigèrent alors vers le stand où, comme promis, Carlin leur offrit un café. Il remercia la rousse, avant de trinquer avec elle. Carlin lui remercia alors d’avoir laissé Minerva le duper, puisque cela voulait dire qu’elle n’aurait pas à supporter le supplice du chaperonnage.

- Je vous en prie très chère, répondit-il dans une certaine ironie. Ainsi, pour me remercier de mon geste chevaleresque, peut-être pourrais-je trouver refuge à la bibliothèque lorsque les adolescents hormonaux auront eut raison de ma patience ?

Eh oui. Toujours trouver du bon dans une situation !Et puis, il y avait très longtemps qu’il n’avait pas mis les pieds dans cette partie-là de Poudlard. Pas depuis ses études, à vrai dire et étrangement il était certain que rien n’avait changé.
Un sourire (un vrai de vrai !) s’étendit sur le visage d’Erskin à la mention de Jayden. Un sourire qui transpirait de fierté. Oh oui, il était un papa fier. Peut-être n’appréciait-il pas particulièrement le choix d’études de son fils, mais il respectait son choix.

- Jayden est un bon garçon oui. Il tient de sa mère. C’est plutôt sa soeur qui me donnera du fil à retordre je pense. Elle me ressemble beaucoup trop, mais en bavarde nettement bavarde.

C’est alors que Carlin proposa de tendre l’oreille vers quelques potins des élèves. Erskin arqua un sourcil, peu certain qu’elle plaisantait. Néanmoins, une légère étincelle d’amusement éclara son regard.

- Si c’est ce que vous appelez du potin, venez au Ministère. Vous ne devinerez jamais ce que la greffière Jeannine a fait dans le tribunal la semaine dernière avec l’avocat Hopkins.






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#2497 -
Attaque Surprise

Observant l’homme, je me mis à rire doucement, amusée par une capacité humoristique insoupçonnée… Du moins je l’espérais pour Jayden… Enfin… Non… Il venait de faire de l’humour tout de même ? … Oui… Oui, il faisait de l’humour… Mieux valait que j’imagine cela plutôt que de l’imaginer faire réellement tomber son fils… Ainsi préférais-je définitivement rire doucement plutôt que de m’insurger.

Dans tous les cas, l’homme semblait s’y connaître en pur feu, une chance pour une novice comme moi qui ne s’y intéressait pas, peut être d’ailleurs cela changerait-il en goûtant une « bonne » bouteille. D’ailleurs esquissai-je un nouveau sourire amusé à la remarque d’Erskin. Hé bien… A croire que je m’étais trompée sur son humour… Quoique cela ne puisse qu’être un « coup de chance » après tout. Voilà une chose qu’il me faudrait vérifier : les Hauts-Juges savaient-ils faire preuve d’humour sur le long terme ?

- Je vous propose donc de me l’apporter en main propre afin que nous y goutions ensemble. M’amusai-je. Cela évitera au Professeur McGonagall d’espérer nous la prendre. A deux nous serons plus forts contre elle… Quoique.

Le café offert et mes remerciements avec concernant la soirée d’Halloween que l’homme me permettait d’éviter pour mon plus grand plaisir, je devais l’admettre, j’esquissai un sourire en réfléchissant à la possibilité de lui laisser ma bibliothèque ouverte.

- Hé bien… Fis-je mine de réfléchir. Elle sera inaccessible aux élèves durant toute la soirée mais aussi aux professeurs… Cela serait hors du règlement que de l’accepter, mais… Puisque votre geste chevaleresque risque aussi de vous couter votre santé mentale au vu du nombre d’adolescents hormonaux au mètre carré dans la Grande Salle, je vous attendrais avec plaisir. N’hésitez d’ailleurs pas à ramener votre bouteille de pur feu. Plaisantai-je alors.

Haussant les sourcils, le regard légèrement tourné vers le Haut Juge, je pus alors observer l’apparition d’un réel sourire de fierté sur son visage. Un sourire agréable, je devais l’admettre. Pourquoi agréable ? Car il était évident que voir la fierté d’un parent à la mention de son enfant était une chose que j’appréciais. Etant moi-même mère de deux enfants, je ne pouvais que comprendre le sentiment de Mr. Walker et c’était d’ailleurs pour cela que je n’avais pas hésiter à complimenter son fils – et à juste titre au vu de ce dernier, d’ailleurs.

- Nettement plus bavarde que vous ? Demandai-je alors, gentiment moqueuse. Diable. Cela doit être infernal. Une véritable cacophonie chez vous.

L’ironie et le sarcasme étaient des arts que je maîtrisais certainement et dont j’appréciais faire preuve aux meilleurs moments alors que j’esquissai un réel sourire amusé au Haut-Juge, preuve que je n’étais en rien sérieuse. D’ailleurs avait-il de la chance de m’amuser. Rares étaient les personnes avec qui je souriais de la sorte. Pour autant, force était de constater que l’homme avait un certain humour… Et même sans qu’il le désire, d’ailleurs, me permettant de me jouer quelque peu de lui.

Et à nouveau, ce fut au tour d’Erskin de faire preuve d’humour alors que je venais de lui fournir l’histoire la plus rocambolesque – et surtout la plus inventée – de Poudlard concernant un groupe de jeune qui se tenait non loin de nous. Surprise de sa réflexion, je me mis de nouveau à rire, sincèrement.

- Laissez-moi deviner… Cela à un rapport avec des positions peu recommandables pour un avocat et une greffière. Disons… Au vu de comment est orienté le tribunal… Je parierais même sur une prise de position outrageuse.

Les images étaient peut-être la chose la plus efficace à offrir pour ce genre de situation. Je n’étais d’ailleurs absolument pas gênée de ce genre de chose, préférant en rire que d’en rougir. J’avais après tout passé l’âge de me révolter de ce genre de comportement. Comportement que je devais bien avouer avoir eu avec Isaiah durant des années. Le Diable seul pouvait savoir à quel point le Ministère me connaissait sous tout les recoins… Mais mieux valait éviter d’expliciter ce genre de chose. Ce n’était ni le lieu, ni le moment, ni la personne à qui raconter ce genre d’anecdote.

- Je n’ose imaginer ce qu’un Haut Juge comme vous pense de ce genre de chose aussi peu… Respectable. Quoique cela soit après tout légal…

Moi ? Moqueuse ? Non… Ou peut être un peu. J’appréciais, malgré tout, les échanges dénués de retenue et de fausse bienséance et si le rang d’Erskin était supérieur au mien en un sens, son comportement mettait malgré tout assez « à l’aise » pour me permettre ce genre de moquerie. Après tout me devait-il bien cela, pour avoir abîmé quelques livres… Ce qui était, à mon sens, le pire des outrages que l’on puisse faire à une bibliothécaire !

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#3012 -


Une attaque surprise


Ft Carlin Evans & Erskin Walker
Début octobre 2022, infirmerie

Oui oui, mieux valait-il croire qu’Erskin plaisantait pleinement. Aucun de ses enfants n’avait l’air vraiment traumatisé d’avoir Erskin pour père. Non ? Non ?...

Alors qu’il proposait de lui faire parvenir une bouteille de pur-feu dans le dos de McGonagall, Carlin fit la demande qu’elle vienne lui apporter en main propre. Cela fit tiquer Erskin. Il avait déjà été renvoyé des lieux pour avoir fricoté avec une élève dans la réserve, cette fois-ci en serait-il renvoyé pour avoir fait entrer de l’alcool ? Oh, et puis tant pis. Minerva lui devait bien euh… mh… bon, il trouverait bien quelque chose dans quoi Minerva lui était redevable.

- Parfait, je vous apporterai cela la semaine prochaine. Jeudi, en début de soirée. Il s’agit de ma seule journée pleine d’enseignement. A moins que vous ne préfériez vendredi matin ? Cela dit je sais que d'expérience, le pur feu le matin n’est pas la meilleure stratégie.

Il ne put s’empêcher de laisser échapper un petit rire lorsque Carlin lui proposa en effet de lui ouvrir exceptionnellement les portes de la bibliothèque pour le bien de sa santé mentale. Erskin prit alors un air qu’il voulu “exagérément soulagé”. Néanmoins, pour le commun des mortels, Erskin afficha alors simplement un air soulagé. Pourtant, chez un homme aussi peu expressif que lui, c’était véritablement BEAUCOUP. Mais comme il venait tout juste d’exprimer vraiment quelque chose sur son visage, sa parole en prit alors un coup et c’est cette réponse extrêmement complexe qu’il produisit :

- Mmh.

Eh. Oui. Chassez le naturel et il reviendra au galop ! Vous n’aurez jamais donc un logorrhée et une expression physique d’Erskin en même temps. Enfin, à moins de lui faire parler de droit, mais malheureusement, ce n’était pas le sujet du soir.

Mais, Carlin avait abordé le sujet qui, outre le droit, pouvait un peu plus faire parler Erskin et le faire réagir : ses enfants. Elle avait complimenté Jayden ce qu’Erskin avait accepté avec plaisir, avant de dire que sa fille était bien plus bavarde que lui. Carlin ne sembla alors pas résister à se moquer de lui, à nouveau. Le Haut-Juge affiche alors un maigre rictus.

- Vous semblez avoir une haute estime de vous moquez de moi ce soir, madame Evans. M’en voulez vous toujours d’avoir fait tomber vos chers livres ?

Le sujet c’était ensuite naturellement tourné vers les potins, et Erskin avait révélé les derniers du Ministère. Des potins qui avaient tout de suite fait nettement parler Carlin. MERLIN ! Mais qu’avaient donc les femmes avec les histoires de sexe ?

- Eh bien, pour votre gouverne, non, c’est à vrai dire profondément illégal. Le tribunal est censé resté à vrai dire rester… 'Dénué' de corruption qu’elle soit morale ou… physique. Bien dommage, n’est-ce pas ? Les estrades du Magenmagot offrent pourtant un large éventail d’options intéressantes, dit-il sur son ton toujours aussi… détaché.






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#3053 -
Attaque Surprise

- Jeudi en début de soirée. C’est noté. Ne soyez pas en retard. Plaisantai-je. J’éviterais l’alcool le matin effectivement. Une bibliothécaire saoule n’est peut-être pas le meilleur exemple à donner à ces jeunes gens.

Au moins étais-je bien plus expressive que le Haut Juge. En effet, un sourire apparaissait sur mon visage, signe que je plaisantais effectivement bien. Je fus d’ailleurs particulièrement surprise d’observer sur le visage du professeur vacataire une expression toute autre que la neutralité habituelle. Arquant un sourcil, j’allais d’ailleurs faire une remarque lorsque les « mots » du Haut-Juge parvinrent à mes oreilles. Soit. Evitons le moindre commentaire et passons à autre chose. Autre chose que furent les enfants de l’homme. Au moins Erskin semblait-il bien plus réceptif à ce sujet de conversation. Pour le mieux, à vrai dire. Les enfants étaient aussi l’un de mes sujets de discussion favoris. Ça et les livres, évidemment.

Esquissant un nouveau sourire, j’haussai doucement les épaules à sa remarque.

- Voyons, Monsieur Walker. Vous allez me devoir bien plus qu’une discussion pour vous faire pardonner de cet affront.

A nouveau, évidemment, une plaisanterie. Une plaisanterie cette fois prononcée de manière bien trop sérieuse alors que la discussion déviait sur quelque chose de bien plus… Hum. Soit. Je n’étais certainement pas la plus timide à ce sujet après tout et si j’étais plutôt solitaire depuis un temps certain, cela ne m’empêchait certainement pas de toute remarque bien donnée. Ainsi arquai-je un sourcil en l’écoutant, terminant mon café, un léger sourire bien énigmatique au visage.

- Illégal vous dites ? Je suppose que cette règle a été édictée suite à quelques… Disons… Méfaits. Soufflai-je avec amusement. Hé bien. Je n’imaginais pas les hommes et les femmes du Ministère de la sorte… Mon époux me les décrivait comme bien plus sérieux.

Ou presque. Lui-même, en ma compagnie, ne l’avait pas franchement toujours été dans son bureau, mais cela était une bien autre histoire alors que je souriais quelque peu nostalgique. Cela dit… Si j’avais su les options « intéressantes » qu’offrait le tribunal je… A cette idée, je secouai négativement la tête, me sortant ces pensées obscures du cerveau.

- Je note néanmoins que les Hauts Fonctionnaires du Ministère pense effectivement « à tout », et notamment aux différentes fonctions de chaque pièce utilisée. C’est intéressant de voir à quoi vont vos pensées lors des procès…

Un regard des plus amusés au Haut Juge et je me levai enfin, dans un air le plus sérieux du monde.

- Je saurais donc qu’il vaut mieux pas vous regarder lors des procès de peur de vous imaginer désormais… Penser à bien autre chose… Soufflai-je avant de m’incliner légèrement. En attendant, Monsieur Walker, et sur ces belles pensées, je vous attends jeudi sans faute à la bibliothèque. Elle sera exceptionnellement fermée pour recevoir votre pur feu avec le plus grand des plaisirs. Mais malheureusement, mes livres ne se déplaceront pas seuls et maintenant que vous êtes bien loin de mon trajet initial, je suis certaine que vous ne me causerez plus de problèmes.

A ces mots et dans un hochement de tête entendu, je fis ainsi volteface pour rejoindre mon lieu de travail et tous ces livres qui attendaient encore d’être réparés.

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