Chronologie
0000
0000
0000
0000
Annonces du staff
Rayne Nott
Septième Année
Onglet 1
Age : 18
Profession/Niveau : 7ème année
Race : Humain
Statut : Sang Pur
Don : Pyromancie
Baguette : Cyprès, ventricule de dragon, légèrement souple, 33 cm.
Patronus : Panthère
Epouvantard : Notion d'abandon et de solitude.
Gallions : 376
Gif : https://www.zupimages.net/up/21/33/pfgw.gif
Faceclaim : Christina Ricci
Bannière : https://i.ibb.co/fv0BnsG/Shae.png
Date d'inscription : 12/04/2023
Messages : 216
Onglet 2
Onglet 3
#10373 - Mer 19 Avr - 10:35
"Scarlet Dawn" La Mort n'est qu'une chienne qui n'embrasse que ceux qui la craignent, mais qui se refuse à voir les illuminés prêts à recevoir son baiser. - Shae Warrens Personne ne m’aimera, si ce n’est que moi… Les mots hantent mon esprit comme un venin acide, rongeant la moindre parcelle de cette raison qui me pousse encore aux idées conscientes. J’essaye d’inspirer et d’expirer, mais mon souffle est lourd, chaud et douloureux sous la sensation que mes poumons sont progressivement écraser par une forte pression invisible. J'étouffe sous les silencieux gémissements. Je sens les larmes sur mes joues s’assécher et ma peau s’irriter, face à son incapacité à sécréter de la sueur assez rapidement pour en hydrater ses pores. Mes oreilles bourdonnent comme si je viens d'être frappé par un son m’ayant rendu presque sourde. Les voix autour de moi se fanent à travers un voile qui semble comme s’épaissir au fur et à mesure que le bourdonnement devient un grondement, semblable à un rugissement étouffé par un plus couche de mur. Je ne vois plus rien si ce n’est que cette flamme réduisant en cendres ce qui m’est ici, le plus cher. Le reste se fond dans une obscurité presque palpable, et c'est comme si toute chose est absorbé par cette lueur qui semble devenir de plus en plus intense. J’ai la soudaine impression de sentir l’air chaud repoussé l'air froid et inversement, comme une bataille à laquelle je me retrouve prise au piège en son centre. Ici, soumise à cette sensation étrange que la chaleur me dévore progressivement la chair. Pourtant à cet instant, seul compte mon désarroi, seul compte l’immense peine, mêlée à la colère, cette rage absolue qui entaille mon cœur au point de me donner envie de renoncer tout, ainsi qu’à la vie elle-même. ~~~ o ~~~ Pré-Au-Lard, 1h avant le drame... « Malachi, est-ce que tu as vu Bobby, aujourd’hui ? Je lui avais promis de me procurer Die Hard pour lui la dernière fois. » Annonça Shae assise tranquillement sur une marche, comptant les noises qu’elle avait pu se faire aujourd’hui. Non loin, se trouvant un jeune en tenue civile, toutefois son apparence juvénile, laissait aucun doute quant au fait qu’il était un camarade du même âge que la sorcière non loin de lui. Il avait entre les lèvres une pipe éteinte qu’il ne portait que pour le look, car pas une seule fois Shae n’avait vu l’instrument laisser échapper une quelconque fumée. « Ah, tu parles de ces étrangetés moldus à laquelle il s’est initié ? » Il avait le regard perdu vers les quelques nuages qui se dessinaient au-dessus de lui et la ruelle où ils se trouvaient tous deux, n’était pas assez étroite pour cacher l’immensité du ciel qui s’étendait sous son regard évasif. « Ça s’appelle un film. » Rajouta la jeune Warrens qui rassemblait enfin dans une petite bourse ce qu’elle avait gagné. Songeant qu’il serait bientôt temps qu’elle change ses Noises en Mornilles. « Je l'ai vu oui, mais il avait l’air pressé par le temps… Je doute que tu puisses le trouver dans le coin aujourd’hui. » Il s’étira avec cette nonchalance dont il n’avait plus tellement honte en présence de Shae qui avait, de toute façon, tendance à se montrer bien moins digne que lui. Et à la manière dont il s’était habitué pendant six années au comportement si désinvolte et si peu distingué de sa camarade de maison et meilleure amie, il avait lui aussi fini par cédé à une attitude plus confortable malgré son éducation. Les yeux toujours rivés vers le ciel, le jeune homme est le premier à percevoir l’ombre ailée d’un hibou avant que ce dernier n’émette son crie qui alerta sa venue. La créature à bout de souffle avait atterri juste à côté de Shae qui venait de resserrer sa bourse. Elle leva un regard intrigué vers l’animal sans bien comprendre la raison de sa présence, fixant malgré tout l'enveloppe que ce dernier peinait à retenir dans son bec. « Un problème ? » La question fut toute légitime au vu de la réaction de sa camarade qui savait que Warrens avait longtemps appris comment fonctionnait le système de missive dans leur monde. « Ma mère est moldu, elle n’a pas de hibou… Elle doit se rendre au Chaudron Baveur pour payer l’envoi d’une lettre et par des moyens bon marché. Ce genre de lettre est envoyé directement la gare de Pré-Au-Lard. Je la récupère souvent plus tard. » En écoutant la réponse de la Serpentard, le jeune homme se redressa et bien qu’il ne montra pas de signe d’inquiétude, son silence en disait long sur la curiosité qu’il ressentait désormais pour l’objet entre le bec du hibou. Toutefois, le simple fait de réaliser la présence de cette curiosité déplacée, le conduit à interroger et à recadrer son comportement. Même si Shae ne l’avait aucunement demandé, il voulait respecter ici son intimité. « Très bien, écoute… Je retourne au château, on se retrouve ici demain. J’enverrais une lettre à Bobby pour lui dire que tu as ce qu’il a demandé. » La jeune sorcière se contenta d’acquiescer avant d’attraper l’objet que le hibou retenait. Le jeune homme s’éclipsa en quelques pas hors de la ruelle, le hibou quant à lui s’envola de nouveau une fois libéré de son fardeau. L’enveloppe en main, la gothique reconnut l’écriture de Maud sa mère, mais déjà, elle remarqua que les formes des lettres étaient beaucoup moins lisses, moins appliquées. Les belles courbes habituelles de l'écriture de sa mère étaient absentes. Pourquoi ? Une tension grandissait alors dans le cœur de la jeune fille qui se retrouvait à devoir affronter ses multiples appréhensions. Une inspiration plus tard et elle déchira enfin l’ouverture de l’enveloppe pour en lire son contenu. Je suis navrée de t’envoyer cette lettre si subitement, mais je m’en serais voulu de t’avoir laissé dans l’ombre d’une vérité qui serait devenue pour moi le fardeau d’une lourde culpabilité. Je sais ce que tu fais à Poudlard, jeune fille... Je continue à échanger énormément avec ce professeur qui est venu à la maison te révéler que tu étais une sorcière et que tu avais été inscrite à Poudlard, tu te souviens ? Je crois qu’il n’est plus professeur à l’école, mais il continue à aller et à venir à Pré-au-Lard et figure qu’il t’y voit faire d’étranges trafics. Rassure-toi, je ne t’en veux pas de faire ce que tu fais, car je sais pourquoi tu le fais. Et je te demande de laisser tomber… Je ne veux pas que ma fille s’évertue à faire des activités douteuses pour pouvoir payer mes soins. Cela ne changera plus rien à ma situation. J’ai reçu les résultats de mes examens IRM… Le cancer s'est propagé plus vite que prévu ma puce. Je suis vraiment navrée de devoir te l’annoncer dans cette lettre, mais je ne pouvais pas attendre la fin ta scolarité. Mon seul réconfort, c’est que les traitements me feront gagner quelques années, si tout se passe bien… Je ne pourrais plus travailler d’ici quelque temps, je dois éviter toute activité stressante. Mais je vais recevoir de l’aide de l’état, tu n’as pas à t’en faire pour moi. Je veux que tu te concentres sur tes études, n’oublie pas que tu m’as fait la promesse de devenir une excellente étudiante et de décrocher tous tes diplômes. Je t’ai envoyé une photo en pièce jointe, je me suis faite un nouveau look. Tu me diras si t’aimes bien. Shae contempla la lettre dans un silence de mort, ce ne fut qu’après quelques minutes, immobile et mortifier qu’elle sortit d’une main tremblante la photo de sa mère. Ce dernier provoqua un sourire qui se mêlait difficilement à l’expression brisée du faciès de la jeune fille. Sa mère avec cette expression grossière, le genre qu’elle prenait lorsqu’elle voulait faire rire Shae quand elle était encore bébé. Et elle n’avait jamais cessé de le faire bien que sa fille avait pris de l’âge, car elle savait que c’était le genre d’expression qui suffisait à remonter le moral de la petite sorcière. Pourtant aujourd’hui, ce fut une expression qui fit, au contraire, s’effondrer en larmes Shae. Sa mère, malgré son bonheur apparent, avait un visage bien plus osseux, signe qu’elle lutait contre la maladie qui l’emportait sur elle chaque jour un peu plus. Cachant sous son bonnet, la perte de ses cheveux causée par sa chimiothérapie. La serpentard ne comprenait pas pourquoi sa mère refusait d’aller à St-Mangouste, les sorciers étaient capable de guérir toute maladie d’origine moldu et cela incluait ce genre de cancer. Elle avait pensé que sa mère avait ses raisons et qu’elle lui dirait un jour. Mais les années étaient passées, sa mère était mourante et pourtant, elle refusait toujours de lui donner une raison claire. Warrens refusait d’accepter sans condition ce genre d’injustice de la part de Maud. Elle n’avait pas le droit de lui demander d’accepter et de juste vivre sa vie de collégienne pendant qu'elle s'éteignait à petit feu. Elle le refusait. ~~~ o ~~~ Sur le chemin entre Poudlard et Pré-Au-Lard, 10 minutes avant le drame… C’était avec ce regard épuisé que Shae retourna en direction du château à son tour, elle n'avait pas rangé sa lettre, ni même la photo qu’elle tenait tout contre son cœur. Sa mère lui paraissait désormais si belle dans son allure de plus en plus fébrile et c’était bien le drame. Elle avait l’air sur cette photo, d’une étoile qui brillait dans le ciel pour la dernière fois. Elle avait l’impression de ne plus se souvenir de la beauté d’antan de sa mère tant ses dernières années son état n’avait fait qu’empirer. Mais cette photo, oui, sur cette photo sa mère était splendide comme si tous les maux du monde ne pouvait l’affecter. Elle avait pourtant dû réunir toutes ses forces et sa belle énergie pour ne serait-ce que prendre la pose. Elle était une belle inspiration pour l'adolescente, alors oui, elle avait fermé les yeux pour imprimer son image dans sa mémoire. Bousculant de ce fait une personne assez costaud pour que ce soit elle qui se retrouve au sol. « Ah, Messieurs ! Voyez qui ose de souiller le tissu de mon vêtement ! Si ce n’est pas notre charmante gueuse à langue aussi vulgaire que les raisons même de sa naissance… Assurément, ce Choixpeau devient sénile avec le temps, à nous envoyer ainsi des sang-de-bourde dans notre si noble maison. » Ces quatre camarades se mirent à rire sans forcément trouver la plaisanterie de bon goût, alors que l’un d’eux donna un coup de pied dans la terre humide en direction de la jeune Warrens qui se retrouvait maculé de substance jusque dans ses cheveux. « Bravo Duckley, voilà une touche qui sied mieux à un individu de son espèce. » La colère grondait en elle, elle était plus chaotique avec tout le chagrin qui tourbillonnait déjà dans un torrent de peine en elle. Si bien que la sorcière ne fût actuellement guère elle-même. Malgré tout, Shae se contenta de fusiller du regard le sorcier devant elle… Radagas Blackwood, un sang-pur à l’origine américaine. Elle tenta de sortir sa baguette, mais un expelliarmus la désarma aussitôt, un autre des camarades de Blackwood s’était préparé à ce geste, sa baguette déjà pointée sur la jeune sorcière depuis le début. Et puis un creux au ventre la saisir quand elle sentit le vide dans sa main tenant la photo quelques secondes plus tôt. Alors même qu’un objet au sol attira l’attention de Radagas qui le ramassa. « Par Merlin. » Réagit-il, l’air choqué, voire épouvanté l’espace de quelques secondes avant de se mettre à rire, d'un ricanement euphorique. « Warrens, par tous les Fondateurs, tu nous avais cachés que ta mère était une elfe de maison. Regardez cette horreur ! » Jubila-t-il en montrant la photo de Maud à ses amis qui éructèrent du même rire. « Rends-moi ma photo ! » Hurla-t-elle, la rage au ventre et prête à se jeter sur l’élève de septième année. Cependant, elle se retrouva de nouveau plaquer au sol alors que les entraves d’un Incarcerem vinrent à se resserrer autour d’elle. « T’es bien loin de Poudlard, que comptes-tu faire désormais, hein ? Sale sang-de-bourbe ! » Menaça-t-il avant de cracher au visage de l'adolescente... Shae serra les dents en entendant l’une des seules filles du groupe propose que l’on teste sur elle, l’un des sorts impardonnable. C’était évidemment une blague, mais qui ne passèrent guère comme tel à l’oreille de la Warrens. Pourtant, Radagas Blackwood nota le fort attachement que Shae avait pour la photo, alors que cette dernière n’était même pas animée. Avait-il enfin quelque chose contre cette garce qui avait pris les sangs-purs de haut pendant bien trop d’année ? L’idée lui plaisait, il imaginait déjà la faire chanter et puis, il songea que se serait donner bien trop d’importance cette existence pathétique. Il laissa tomber la photo sous le regard de la sorcière qui se détendit légèrement, la lueur d’espoir que désirait voir Radagas avant de pointer sa baguette en direction de l’objet. « Lacarnum Inflamarae ! » ~~~ o ~~~ Début du drame… Le ciel commençait très légèrement à rougir alors que le soleil à l’horizon perdait en clarté et rougeoyait de splendeur à la venue d’une nuit toujours plus obscure au fil des minutes. Son voile de ténèbres déjà presque visible à l’opposé de l’endroit où le soleil se faisait lentement engloutir. C’était depuis Pré-Au-Lard, que les premiers habitants furent attirés par une lueur lointaine, bien au-delà des protections du village. La curiosité entraînant des interrogations, sommes toute, innocentes. Une curiosité qui laissa place à l’inquiétude dès lors que la lueur en question progresse en colonne de feu s'élevant au ciel. Sur place, les flammes se propageaient dans la forêt environnante, créant leur propre vent de chaleur qui luttant contre l’air froid, provoquant un mouvement naturel ascendant, formant ainsi un tourbillon de poussière qui s’enflammait instantanément. Les quelques rares personnes sur place avaient déjà fui les lieux, cinq élèves de Serpentard paniqués, courant en direction de Poudlard. L'un d'eux, un peu enrobé, hurlait d’une voix fébrile et essoufflée qu’il ne voulait pas avoir de problème avec le ministère si la sang-de-bourbe y passait. En effet… Shae était toujours allongée au sol, maintenu par les liens puissants de l’Incarcerem au centre d’un maelstrom de feu se formant autour d’elle au fur et à mesure que les flammes dévoraient ce qu’il avait autour d’elles, gagnant alors en puissance. Des flammes dont l’épicentre semblait rester immobile, à l’endroit même où se trouvait la Warrens qui avait de plus en plus de mal à respirer, dont la chaleur commençait à attaquer son corps. Le regard de l'adolescente était lointain, comme vide et ses yeux grandement dilatés, son expression semblait figé dans le temps, vestige du choc émotionnel qui l'avait conduit à entrer dans cet état. Au fur et à mesure qu’elle perdait connaissance, les flammes devenaient plus imprévisibles, libérées peu à peu des chaînes qui les soumettait à la force de la pyromancienne et elle allait assurément être consumé lorsqu'elle en aurait perdu sa connexion. Code by Sleepy _________________ ♱ Rayne ♱ |
Engel K. Malefoy Yaxley
Etudiante
Onglet 1
Age : 18
Profession/Niveau : 1er Année de Justice et Droit Magique
Race : Humain
Statut : Sang Pur
Don : Lycane
Baguette : Bois d'if, ventricule de dragon, 32 cm fine, souple
Patronus : Loup
Epouvantard : Un Lycan en furie
Gallions : 2726
Gif : https://64.media.tumblr.com/08b64695149d855fcd5f8d66557bfae7/b7708ddca7a13499-fa/s400x600/95bac8c2a873c150480db00b220afe7eed78b389.gifv
Faceclaim : Sarah Catherine Hook
Bannière : https://zupimages.net/up/24/32/2aqt.png
Date d'inscription : 08/02/2023
Messages : 533
Onglet 2
Onglet 3
#10387 - Mer 19 Avr - 22:45
Scarlet Dawn Shae Warren & Engel Turner Bordure de Poudlard, Mi-Avril La journée est douce et les élèves peuvent aller et venir à Pré-Au-Lard. Certains vont juste se promener pour pouvoir se dégourdir les jambes après une semaine bien monotone dans le temps. D’autres en profitent pour aller faire des emplettes. J’avais profité plus tôt du doux soleil pour pouvoir m’entrainer ce matin. Le doux vent ainsi que les rayons du soleil avaient bercé le rythme de ma course. J’avais couru à peu près 45 min avant de pouvoir enchaîner sur des exercices. J’essaye de varier généralement. Aujourd’hui, c’était le jour des jambes avec un peu de renforcement du haut du corps. J’avais presque fini sur les rotules mais cela me faisait du bien. Le loup aussi semblait calme que nous nous dépensions ainsi. Je songeais à nouveau au cours de Soins Contre les Créatures Magiques et à la mise en garde du professeur. Enfin, pour les autres, c’était juste un élément à apprendre alors qu’il m’avait profondément marqué. Bien sûr, le reste était intéressant aussi et j’adorais vraiment le professeur Nott là-dessus. Mais de savoir que je pourrais commencer à développer des traits physiques sous forme humaine à trop rentrer en communion avec lui. Cela nous a fait poser la question de ce que nous devions faire. Après tout, il me reste encore quelques années de cours. Je devrais profiter de mon aventure dans la Forêt avec le sorcier pour en apprendre davantage. Après tout, certaines petites choses comme des crocs un peu plus protubérants ou des oreilles légèrement plus en pointes que la normale seraient faciles à cacher mais pas le reste. J’en frémis rien que de repenser à des photos de Greyback. Il avait couiné et j’en avais pleuré mais nous tentions que je ne me fonde trop dans notre connexion le temps de nous rassurer. Certains livres disaient que l’apparence de Fenrir était dû au fait qu’il était cannibale, d’autres contredisaient cette théorie. Bref, arrêtons de nous faire bouillir le chaudron, nous verrons en temps et en lieu. Après avoir mangé un copieux repas dans la grande Salle, je suis partie me changer pour pouvoir aller me balader à Pré-Au-Lard. Je n’ai pas forcément des choses à acheter là-bas mais une petite marche loin des études ne peux pas faire de mal. Après tout, je suis très souvent plongée le nez dans les livres et les devoirs quand je ne suis pas en train de participer aux cours ou à faire du sport tous les jours en plus des clubs. Il faut savoir aussi distraire le cerveau par d’autres manières et le faire se relaxer pour qu’il puisse fonctionner à merveille. Le temps étant doux, je finis habiller d’un jean bleu foncé qui a connu des jours meilleurs mais qui n’est pas encore trop abimé, d’un débardeur noir avec l’emblème d’un célèbre jeu vidéo moldu que j’apprécie fortement, Zelda, et d’une chemise à carreaux rouge et noire, les manches étant habillement retournés jusqu’au-dessus de mes coudes. Je complète cela avec un vieux bandana enroulé autour de mon poignet gauche. J’avais attaché mes cheveux en une tresse qui pendait dans mon dos. Il ne me manque que les mèches pour me donner presque une allure de Lara Croft. Bien sûr, la vue de mon avant-bras droit recouvert par un immense tatouage commençant à mon poignet faisait toujours tourner quelques têtes, peu habitués à le voir au vu de l’uniforme de l’école. Cela m’en fait toujours doucement rire. Mais peu importe. Il ne faudra qu’un peu de temps pour marcher jusqu’au village. Je préfère y aller à pied pour continuer de me tenir en forme. J’aime beaucoup prendre les calèches mais juste de temps en temps, majoritairement quand je suis accompagnée. Cela me permet de pouvoir contempler les Sombrals au travail. Oui, j’arrive à les voir. Lors d’une sortie de l’orphelinat, un homme s’est jeté d’un immeuble pour se suicider. Cela a marqué les esprits et cela m’a permis d’avoir la vision de ses magnifiques êtres incompris comme moi. Je vais les visiter de temps à autre dans leurs clarière mais ma présence les rend légèrement nerveux. Moins que les autres créatures mais ils n’en restent pas moins méfiants. L’après-midi avance bien. Je croise des camarades avec qui j’échange un peu, ravie de pouvoir discuter des derniers potins, ou des cours. J’ai aussi fait quelques paris avec certains. Si j’ai vu juste, ma bourse va s’alourdir de quelques gallions d’ici la fin de la semaine. Cela nous fait sourire. Les gens ne se doutent pas que j’observe beaucoup pour avoir le plus d’informations possible. Mes pronostics sont donc rarement faux. Cela le fait ricaner à l’arrière de mon esprit. Cela me ramène toujours des petits profits qui vont dans ma bourse, en prévision de temps où j’en aurais besoin. Je suis généralement plus fourmi que cigale. Ce qui m’a permis de faire quelques petits gestes romantiques quand j’ai été en couple. Ohhhh pas tout le temps, j’ai appris assez tôt qu’il valait mieux garder mes sous surtout si les relations ne duraient pas. Mais, la première fois que je suis sortie avec quelqu’un, cela a assez duré pour que je le fasse. J’étais jeune aussi. Bon, c’était il y a deux ans. Et nous avons mis fin à celle-ci d’un commun accord. Je ne l’appellerai pas mon premier amour parce que j’étais bien trop garder pour ressentir autre chose que de l’affection pour elle. Cela serait maintenant, peut-être qu’elle aurait pu avoir accès à mon cœur... Qui sait ? Je passe donc mon après-midi ainsi, discutant, pariant, regardant les dernières nouveautés dans les vitrines avant de me dire que je devrais peut-être rentrer avant d’être soumise à la tentation d’un achat compulsif. Cela n’est pas souvent, mais cela arrive. Et puis, je ne suis pas encore tout à fait satisfaite de mon travail en ce moment, je pourrais me faire ce plaisir pour me récompenser plus tard. Je reprends donc le chemin de l’école en marchant. Je suis bien en dehors des protections du village quand le vent me rapporte une odeur qui m’est familière. Un feu ? Aussi près de la forêt ? Soit, c’était des inconscients, soit quelque chose se passait mal. Je m’approche alors que j’entends la faune s’enfuir dans tous les sens, le ciel prenant une teinte orangée avant que je ne vois une colonne de feu s’élevait dans le ciel. Et je ne suis pas la seule à jurer de ce que j’entends. Je sors ma baguette alors que je vois cinq élèves courir hors des bois en direction de l’école. J’arrive à les remettre assez rapidement, des serpentard. Je vais pour appeler, leur demander s’ils ont besoin d’aide quand le plus enrobé de tous lâche une phrase qui me glace le sang. Je n’ai même pas le temps de penser que mon bras s’étend alors qu’un sortilège d’ Incarcerem sort de ma bouche. Mais cette enfant de catin a de la chance et esquive une branche tombant quand je le lance. Ma fureur monte autant que celle de mon loup alors que les mots résonnent en boucle dans ma tête. Il suffira d’un autre cri de ma part, faisant retourner les autres compères devant qui virent leur camarade tomber, ligoté par mes soins. Mon expression doit être meurtrière car ils se figent. L’un veut tenter de me désarmer mais je le fais avant lui. Si les regards pouvaient tuer, ils seraient déjà tous morts à mes pieds. Je m’approche du saucisson et je fous un coup de pied dedans. -C’est quoi cette histoire ?! Je t’ai entendu parler d’enfant né-moldu bloqué ! Parle raclure de fond de chaudron ou je me fais une joie de tous vous attacher et de vous laisser cramer ! Ils ne sont pas bien du tout et la vérité ne tardera pas, une peu brouillonne. De ce que j’ai compris de leurs explications, ils ont eu l’air d’avoir eu une altercation avec Warrens, qu’ils l’avaient ligotés et qu’ils avaient mis le feu à une photo mais qu’ils ne comprenaient pas d’où venaient ce feu. Et ils l’avaient laissé là-bas attachés ces crétins dégénérés consanguins du cerveau... En plein milieu du feu ! Mon loup gronde et mord à l’arrière de mon esprit, m’intimant de leur donner une bonne leçon. Mais je n’ai pas le temps pour cela. Je donne un autre coup de pied à celui à terre en leur hurlant dessus. -Récupérez votre copain bande de véracrasses ! Croyez-moi, le professeur Avery sera au courant de la chose dès que je franchis les portes de l’école! Et si vous tentez de me jeter un sort alors que j’ai le dos tourné, si je meurs, mon fantôme viendra raconter la vérité et vous hanter ! Je les laisse le récupérer alors que je commence à me diriger vers les bois. J’aurai pu leur demander d’appeler des renforts mais, soyons clair, j’ai autant confiance en eux qu’en une bande de décérébrés, ce qu’ils sont. Ils vont préférer sauver leur peau et éviter de dire leur implication dans cette tragédie. Et je ne laisserai pas cette dernière arrivée. Je passe en revue ce que je sais sur les incendies et j’en arrive à quelques conclusions. Déjà, il va falloir que je courre vite, que j’évite de respirer les fumées émises, si possible en cachant mon nez et ma bouche. Je détache le tissu à mon poignet gauche et l’applique comme un masque sur mon visage. Je pointe ma baguette vers moi et jette un sortilège d’eau, humidifiant complétement mes vêtements, ma chevelure et ma peau pour pouvoir avancer sans trop de danger. Une fois cela fait, je garde ma fidèle amie en main, mon plus profond soutien hurlant à l’arrière de mes pensées en encouragement alors que je m’engage dans la fournaise. -Fuck ! J’étais pas censée faire partie des Bouffondors moi ! Je tente de me repérer et d’avancer sans m’époumoner comme on voit çà dans les films. Il vaut mieux que je garde mon oxygène pour trouver Shae rapidement. Il me faudra un peu de temps mais j’arrive à progresser rapidement dedans, me demandant où aller et cherchant avant d’avoir une intuition et de foncer vers la colonne de flammes. La chaleur commence à bien se faire ressentir, mais j’arrive à tenir le coup sans trop perdre de force, ni ne me faire brûler gravement grâce à l’humidité présente sur mon corps. J’arrive enfin vers le pilier enflammé et mon sang se glace en la voyant en plein centre de cela. Elle semblait épargner pour l’instant mais l’incendie semble beaucoup trop instable et des langues de feu commencent à se diriger vers elle a des moments. Elle ne semble pas pouvoir se détacher et mon loup s’agite à la vue d’une comparse prise au piège. Sa fureur et sa détresse mentale me renvoient à de bien mauvais souvenirs, quand il faisait de même quand j’étais dans cette même position, mais j’arrive à garder ma concentration en secouant la tête pour chasser les souvenirs. “Reste en arrière et laisse-moi me concentrer.” La pensée part et il se calme mais son agitation m’a donné une rage en plus alors que je tente de lancer le sort adéquat. -Aguamanti ! Le sort part, fait en partie effet mais ne dissipe pas le feu autour d’elle. Cela lui laisse juste un court répit alors que quelques gouttes viennent l’atteindre. Il est hors de question que je la laisse mourir alors que je pourrais l’aider ! Je préfère en mourir aussi sur ce coup-là. De toute manière, la mort ne me fait pas peur depuis des années. Je l’ai appelé bien trop jeune de mes vœux pour qu’elle soit encore un mystère maintenant. Je gronde et prend une profonde inspiration, concentrant mes forces, ma rage et mon intention. Allez ! Bon sang ! -AGUAMANTI !!!!!! L’eau jaillit en continue de ma baguette alors que je tente à tout prix de maitriser l’incendie autour d’elle pour pouvoir la sauver. Il doublera en intensité avec ma rage plus les minutes passent. Il finira par faire effet au bout de 3 minutes, la libérant ainsi de sa prison de flammes. Je m’assure d’avoir complétement éteint tout autour d’elle avant de me précipiter vers son corps. Je lance un sort de découpe sur les liens avant de renouveler l’aguamanti pour humidifier son corps brûlant. Je la prends dans mes bras, la secouant doucement. Sa tête viendra reposer contre mon épaule alors que mon corps fait protection au cas où. -Warren ?! Ça va ? Réponds-moi stp ! Je t’interdis de mourir dans mes bras ! Tu m’entends ?! Je gronde encore, la secouant un peu plus avant qu'un juron ne m'échappe. Dans le lointain, j’entends d’autre voix lancés des sorts d’eau sur les différentes flammes qui se propagent, l’aide est arrivée. Je la garde contre moi alors que je suis couverte de suie, le vent apportant un peu d’air frais et dissipant les dernières fumées autour de nous. J’enlève mon bandana de mon visage pour pouvoir en respirer un peu, la vision trouble des efforts dépensés mais rien qu’un peu de chocolat, de crème hydratante et de repos ne sauraient guérir. by aardbei |
Rayne Nott
Septième Année
Onglet 1
Age : 18
Profession/Niveau : 7ème année
Race : Humain
Statut : Sang Pur
Don : Pyromancie
Baguette : Cyprès, ventricule de dragon, légèrement souple, 33 cm.
Patronus : Panthère
Epouvantard : Notion d'abandon et de solitude.
Gallions : 376
Gif : https://www.zupimages.net/up/21/33/pfgw.gif
Faceclaim : Christina Ricci
Bannière : https://i.ibb.co/fv0BnsG/Shae.png
Date d'inscription : 12/04/2023
Messages : 216
Onglet 2
Onglet 3
#10390 - Jeu 20 Avr - 6:15
"Scarlet Dawn" La Mort n'est qu'une chienne qui n'embrasse que ceux qui la craignent, mais qui se refuse à voir les illuminés prêts à recevoir son baiser. - Shae Warrens Poudlard, infirmerie, 2 jours après l’incendie… Doucement, la lueur de jour vint se déverser comme une cascade de chaleur fort confortable sur le visage de la sorcière émergeant enfin d’un sommeil sans rêve. La vision trouble, affectée par cette luminosité encore désagréable, Warrens fut bien incapable de réaliser durant les premières secondes dans quel lit elle était actuellement couchée et dans quelle pièce elle venait de revenir à la réalité. La première chose qu’elle remarqua, c’était l’inconfort qu’elle ressentait sur certains endroits de son corps sans vraiment en comprendre la raison. Et bien qu’elle n’avait aucun souvenir d’avoir fait de rêve, elle avait tout de même l’étrange sentiment de quitter un bien terrible cauchemar. Elle ne saurait dire pourquoi… Mais sa vision s’adapta progressivement et elle réalisa après un petit moment qu’elle était aucunement dans son dortoir. Cette prise de conscience quant à la raison de sa présence, lui rappela avec dégoût les derniers événements dans cette forêt. Un dégoût qui aurait de nouveau changé en colère si elle en avait eu la force, mais tout ce en quoi la sorcière songeait, peut-être presque désespérément, c’était avoir quelque chose à se mettre sous la dent. Elle avait si faim qu’elle se croyait en cet instant capable d’avaler un éléphant entier. Enlevant le drap qui la recouvrait pour pouvoir se lever, Shae constata enfin qu’elle était recouverte de bandeau aux jambes, au bras, même autour de sa taille. Elle avait l’air d’une momie. « Ne vous en faite pas, Miss Warrens. Maintenant, que vous êtes réveillée, vous allez pouvoir prendre une potion que vous remettra sur pied en rien de temps. » Annonça madame Pomfresh qui entrait dans l’infirmerie les mains pleins. Elle s'arrêta subitement pour fixer la jeune sorcière d’un air grave. Shae remit aussitôt le drap au-dessus d’elle avant de s’allonger de nouveau, connaissant trop bien ce genre de regard. Elle avait très certainement l’interdiction de bouger du lit, ce qu’elle aurait fait pour trouver de quoi se sustenter. L’infirmière se rapprocha, munie de sa potion dont elle versa la concoction sur la surface d'une cuillère à soupe. « Une petite dose devrait être suffisante, tu pourras partir dans quelques heures après ça. » La majeure partie des soins avait été appliquée pendant que l’adolescente était inconsciente. Des brûlures au second degré qui avait dû être rapidement traitées, les vêtements avait commencé à fondre sur la peau de l’adolescente. Sa condition physique aurait pu être pire, la gothique avait bien failli être envoyé à St-Mangouste pour subir des soins intensifs. La concernée fixait alors Madame Pomfresh, intriguée… Elle n’avait aucune idée de ce que lui avait valu d’être dans cet état, la seule chose dont elle se souvenait fut qu’elle avait vu rouge quand Radagas Blackwood avait brûlé cette précieuse photo qui portait tous les sentiments de sa mère désormais mourante. Un acte qu'elle ne pourrait jamais lui pardonner. Cependant, elle ne se souvenait plus de rien après avoir laissé cette fureur l'envahir. Oui. Ce fut comme si la colère, par son intense, avait provoqué un véritable blackout mental chez l'adolescente. « Madame Pomfresh, savez-vous ce qui m’est arrivée ? » La question fut finalement posée, un silence s’installa sous l’hésitation qui gagna l'infirmière. Curieuse de connaître les raisons pour lesquelles, sa patiente n’avait aucun souvenir d’avoir été au centre d’un incendie forestier. Elle accepta de prendre un peu de son temps pour expliquer à la gothique ce qui s’était passé. Ce feu de forêt qui apparut soudainement, qu’apparemment Blackwood et ses amis avaient fui la scène au départ de l’incendie laissant Shae sur place. Que ce serait cette Pouffy, Engel Turner qui aurait bravé les flammes pour la récupérer. Shae se demandait comment elle avait pu manquer un incendie ? Elle n’avait pas non plus souvenir que le sortilège de Radagas était assez puissant pour engendrer un feu de forêt. Cela dit, elle se ravisa rapidement en songeant qu’il suffisait d’un simple mégot de cigarette encore actif pour créer un tel scénario apocalyptique. Ses pensées se tournèrent alors vers Turner, cette dernière lui avait sauvé la vie, elle devait la remercier. ~~~ o ~~~ 3 jours après l’incendie… Les bois, désormais morts et noircies, portaient encore l’odeur rappelant le souffre que le vent n’avait guère su purifier ses trois derniers jours. À chacun de ses pas, le sol semblait comme s’effondrer sur lui-même, les quelques branches à terre donnant l’impression d’être encore solide, partait en un tas de cendre balayé par des courants d’air soufflant quelquefois légèrement fort. Shae était ici pour deux raisons, la première : c’était qu’elle espérait retrouver la photo de sa mère, ainsi que sa lettre. Elle semblait comme marché sur une terre aride et charbonné, tant ce qu’elle voyait sur plusieurs mètres autour d’elle n’était rien de plus qu’une surface noire. Elle craignait que devant cette désolation, rien n'avait pu survivre. La seconde : c’était ici qu’elle avait invité la Pouffy à la rejoindre ici même en apprenant que cette dernière était montée à Pré-Au-Lard pour y faire ce qui ne regardait aucunement la Serpentard. Et puisqu’elle était déjà sur place, Shae avait pensé faire d’une pierre de coup et l’attendre ici pendant qu’elle faisait ses recherches avec espoir de trouver le moindre bout de papier. Oui, un simple bout suffirait à restaurer l’image entière, mais plus elle cherchait, moins elle y croyait. Elle n’était pas énervée, mais son cœur était lourd de chagrin. Surtout qu’elle avait appris que pendant son coma, sa mère avait été mise au courant de ce qui lui était arrivée, alors même qu’elle devait éviter toute situation stressante. Elle s’en voulait et peu importe qu’elle n’y était pour rien dans cette histoire. Elle aurait dû être en mesure de faire quelque chose contre tous ces décérébrés, c’était ce qu’elle pensait en son fort intérieur. Shae ne laisserait plus une situation comme celle-ci lui arriver de nouveau. Il était peut-être temps qu’elle se mette à étudier la magie sans baguette, mais le pouvait-elle ? Est-ce qu’un professeur serait d’accord pour lui donner des cours particuliers ? Pour finir, elle avait sans succès tenté le sortilège d’attraction, mais rien n’était venu à elle. Code by Sleepy _________________ ♱ Rayne ♱ |
Engel K. Malefoy Yaxley
Etudiante
Onglet 1
Age : 18
Profession/Niveau : 1er Année de Justice et Droit Magique
Race : Humain
Statut : Sang Pur
Don : Lycane
Baguette : Bois d'if, ventricule de dragon, 32 cm fine, souple
Patronus : Loup
Epouvantard : Un Lycan en furie
Gallions : 2726
Gif : https://64.media.tumblr.com/08b64695149d855fcd5f8d66557bfae7/b7708ddca7a13499-fa/s400x600/95bac8c2a873c150480db00b220afe7eed78b389.gifv
Faceclaim : Sarah Catherine Hook
Bannière : https://zupimages.net/up/24/32/2aqt.png
Date d'inscription : 08/02/2023
Messages : 533
Onglet 2
Onglet 3
#10414 - Jeu 20 Avr - 23:24
Scarlet Dawn Shae Warren & Engel Turner Bordure de Poudlard, Mi-Avril Je dois dire que j’ai été soulagé quand j’ai entendu des secours arrivés à notre aide. Shae ne bougeait pas dans mes bras. Elle ne répondait pas à mes injonctions. J’avais même l’impression que certains de ses vêtements s’étaient collées à sa peau. Je me mordais la lèvre avec force alors que je grondais bassement. J’aurai dû arriver plus tôt, j’aurai dû réussir le sort d’eau plus rapidement pour qu’elle ne soit pas blessée comme elle l’est actuellement. Mais sa respiration ainsi que les battements de son cœur que je sens dans son cou quand je pose les doigts dessus me rassurent. J’ai vu l’astuce dans un film, donc je tente de le reproduire. Ce n’est pas toujours des bêtises là-dedans. Elle est vivante. Blessée, mais vivante. Je jette un regard sur elle, cherchant sa baguette avant de froncer les sourcils. Ils m’avaient dit qu’ils l’avaient désarmés. J’espère que... Je cale Shar contre mon corps pour qu’elle y repose, libérant ma deuxième main. Je sors la mienne et je tente néanmoins le sortilège. -Accio Baguette ! Il ne faudra que cela pour que la baguette arrive vers moi, sortant d’un tas de cendres. Mon cœur s’arrête à l’idée qu’elle soit endommagée. Je l’attrape de ma main libre et je lance un sort d’eau pour la nettoyer. Je frotte pour voir avec soulagement qu’elle ne semble pas abimée particulièrement. Elle avait dû atterrir sous quelque chose qui l’a protégé. Il y a peut-être juste une légère trace mais cela se voit à peine. Je pose la mienne et je tente de lancer un sort de Periculum en l’air avec elle. Elle n’aime pas le fait que je ne sois pas sa propriétaire. Ma main aura une légère brûlure du au premier essai. Mais le second sera réussi et les étincelles rouges montent dans le ciel pour que nous soyons visibles. J’entends alors des pas se précipiter vers nous. “Les secours arrivent. Tiens bon Shae.” Je pense cela alors que je mets à l’abri sa baguette, faisant attention à ce que le feu ne revienne pas vers nous avec la mienne entre mes doigts. Je la berce contre moi d’une main, m’assurant qu’elle reste en vie. Le loup m’envoie le fait que nous avons bien agit... ~~~ o ~~~ 3 jours après l’incendie.... Il s’en est passé des choses depuis ce moment où je la tenais contre moi. Les secours nous avaient pris en charge et j’avais été interrogé. J’avais dit ce que j’avais vu, entendu et fait. Les professeurs étaient là, et ils n’avaient pas été contents de l’apprendre. Surtout le professeur Avery. Les élèves responsables avaient été renvoyés. Ils étaient encore en train de débattre d’une sanction pour moi vue que j’avais quand même frappé l’un d’eux à deux reprises. Et je n'étais pas pour les éloges, ni pour une récompense. Le fait d’avoir pu sauver la jeune femme et qu’elle puisse se remettre une fois qu’elle serait réveillée était largement suffisant moi. J’avais déposé sa baguette à côté d’elle à l’infirmerie quand j’y étais aussi. J’avais été un peu plus blessée que je ne le pensais. Même si l’humidité de mes vêtements m’avaient bien protégé pendant que je bravais les flammes pour elle. Il avait fallu être dans l’infirmerie pour voir que j’avais de brûlures aussi sur les bras et que j’avais pris une bonne insolation avec des rougeurs sur tout le corps du au rayonnement des flammes si j’avais bien compris l’infirmière. Elles m’avaient fait passés la nuit à l’infirmerie pour que je me repose et que je sois soignée correctement. Entre temps, j’ai reçu une lettre de Mme Warrens, la mère de Shae qui me remerciait. Elle avait été délivrée par un professeur. J’ai répondu aussitôt en lui disant que cela n’était rien et demandant une faveur, rajoutant un peu d’argent à l’envoi pour qu’elle puisse me le renvoyer rapidement. Les infirmières étaient gentilles pour me dire si Shae se réveillait ou non et je su qu’elle s’était réveillée le deuxième jour après l’incident. Et j’ai reçu un avis le troisième jour qu’une réponse m’attendait à la gare de Pré-Au-Lard. J’irais la récupérer et flâner légèrement avant qu’un hibou ne vienne m’interrompre, m’apportant une lettre à mon tour mais de la jeune femme. Elle me donnait rendez-vous pour la voir sur les lieux de la tragédie. Je me dirige donc vers le lieu du rendez-vous. Il fait entre chaud et froid aujourd’hui. Le temps est aussi bizarre que l’humeur générale. Il faut dire que cinq élèves se faisant virer d’un coup, cela crée toujours des remous. Mais personne ne les défend au vu de ce qu’ils ont fait. Je porte un jean bleu foncé un peu plus élimé, un débardeur blanc ACDC et une nouvelle chemise à carreaux avec les manches remontées bleu et noires cette fois-ci. Mes cheveux sont attachés en un chignon, quelques mèches sortant pour encadrer mon visage. J’arrive sur les lieux et mon cœur se serre alors que mon loup couine dans mon esprit. Elle ne semble pas bien et chercher quelque chose. J’espère que ce que j’ai va lui faire plaisir. J’avance et les déchets carbonisés font assez de bruit pour avertir de ma présence. Quand elle fit de nouveau l’accio pour la photo, celle qui était dans ma poche sortie et se dirigea vers elle. C’était une nouvelle de sa mère. Je la laisse la regarder avant de souffler. -Bonjour Warrens... Quand ils m’ont dit qu’ils l’avaient brûlés et que ta mère m’a contacté pour me remercier, je lui ai envoyé une lettre expliquant la situation avec quelques sous vu que je voulais te faire ce plaisir. Elle a pu en renvoyer une avec une nouvelle lettre pour toi... Je voulais t’en faire la surprise quand tu te réveillerais mais il semblerait que tu es aussi têtue que moi. Ce qui est bien.... Je prends la nouvelle lettre scellée dans ma poche et la lui tend avant de la regarder droit dans les yeux, mon sourire est doux malgré tout et je sais qu’elle ne comprendra pas comment une personne qui ne la connait pas peut faire un geste aussi altruiste. Pourtant, je ne demande rien. Je sais ce que cela fait quand personne ne nous tend la main pendant si longtemps que, quand on le fait, on se méfie. J’ai entendu que les remarques et autres sur elle ne dataient pas d’hier. Personne n’avait jamais soulever le problème. Elle avait dû se débrouiller seule pour ça. Mais plus maintenant. Elle ne me considérera peut être pas comme une amie et inversement, mais cela sera d’égale à égale. -Comment te sens-tu ? Véritablement ? Et pas les foutaises qu’on raconte pour qu’on nous foute la paix... J’ai un léger doute sur le fait qu’elle va mordre la main tendue néanmoins. Après tout, on ne se connait que de visu. On se respecte mutuellement en cours. Mais on n'a jamais été proche elle et moi. Elle pourrait croire que je veux quelque chose d’elle alors que c’est complétement faux. Je la regarde des pieds à la tête, jugeant si elle vraiment parfaitement remise avant de la regarder à nouveau dans les yeux. Elle m’a toujours intrigué je dois bien l’avouer. Je devine une intelligence cachée qu’elle ne veut pas dévoiler pour garder ses cartes en mains. Déjà, rien que son réseau en est la preuve. Elle est... Mignonne. Avec un certain charme dirons-nous. Mais c’est plus le style de nanas avec qui je suis pote à l’orphelinat et avec qui je ne franchis jamais les lignes au de là de l’amitié. Mais avec qui je pourrais développer un vrai lien si cela est réciproque dans les deux sens. Je commence à être assez... Bien... Dirons-nous, depuis que mon amitié avec Thena s’améliore, pour tenter d’avoir d’autres amies maintenant. Je suis toujours sceptique sur Aylin. Elle voit plus ma malédiction qu’autre chose... by aardbei |
Rayne Nott
Septième Année
Onglet 1
Age : 18
Profession/Niveau : 7ème année
Race : Humain
Statut : Sang Pur
Don : Pyromancie
Baguette : Cyprès, ventricule de dragon, légèrement souple, 33 cm.
Patronus : Panthère
Epouvantard : Notion d'abandon et de solitude.
Gallions : 376
Gif : https://www.zupimages.net/up/21/33/pfgw.gif
Faceclaim : Christina Ricci
Bannière : https://i.ibb.co/fv0BnsG/Shae.png
Date d'inscription : 12/04/2023
Messages : 216
Onglet 2
Onglet 3
#10495 - Lun 24 Avr - 8:29
"Scarlet Dawn" Personne à qui dire je t’aime, mais tout le monde sur qui cracher ma haine… - Shae Warrens Personne à qui dire je t’aime, mais tout le monde sur qui cracher ma haine… Et de la haine, la sorcière en avait, comme une vile étreinte enlaçant son cœur depuis ces six dernières années. Elle n’acceptait l’amour que comme un poison qui vous tuait à petit feu, ce genre de cocktail condamnant l’âme à la terrible douleur de l’indépendance affectueuse que l’humain cherchait à tout prix à embrasser… Comme voulant s’embraser dans l’agonie des flammes de la passion. Shae était partie sur un terrain d’abstinence, ayant très tôt compris que le sex était un venin de l’existence. Il lui avait suffi de voir toutes les folles histoires qui émergeaient dans la cité qui l’aura vu grandir. Traîner avec la caillera du quartier avait eu le bénéfice de lui offrir une vision plus claire du monde : celui d’être une victime et de l’accepter ou de faire partie de cette gangrène qui pourrissait la société. Et la jeune Warrens avait toujours voulu survivre, faire partie de ceux qui savaient comment se relever après bien de terribles chutes. Combien de fois avait-elle subi des mêlées où plusieurs personnes la frappaient en même temps ? Combien de bagarre de rue avait-elle dû participer pour qu’enfin, elle puisse être acceptée comme étant ‘‘une vraie’’. Oui. Une vraie du quartier, celle qui n’avait plus à prouver, au moins auprès des jeunes de son âge, qui elle était. Malgré ça, elle n’était pas dupe, la vie restait jonchée d’épreuve plus malsain encore au fur et à mesure qu’elle grandissait. La conduisant à rencontrer ceux à la destinée ayant déjà croisé dépravation et pénitence pour les plus chanceux. Les rues de Londres les plus infréquentables n’étaient pas forcément peuple d’inconscience. Beaucoup avaient des choses à apprendre aux jeunes comme Shae afin que ces derniers ne s’engouffrent pas dans les marais du mal qu’eux-mêmes avaient expérimenté. Il avait fallu pour la gothique que sa mère découvre qu’elle avait été dans les affaires de la rue pour la forcer à en sortir… Sans vraiment totalement réussir. Pourtant, Shae en avait assez appris pour comprendre ce qui était néfaste de son point de vue assombrie par ses nombreuses épreuves passées. L’amitié n’était qu’un moyen d’être accepté aux seins d’une communauté parfois socialement perdue, tandis que l’amour n’était rien de plus qu’une espèce de fantasme corrompu. Pourtant, si elle avait accepté l’amitié de Malachi, c’était qu’elle avait reconnu en lui une autre âme rejetant les principes sociaux préétablis. Les deux rejetaient l’amour et ne croyaient pas en l’amitié réelle. Pourtant, l’un ou l’autre, se satisfaisait de la présence de l’autre sans vraiment mettre en lumière la raison. La question, à même dans leur inconscience, était un sujet tabou. Ils étaient comme deux âmes ayant déjà trop vu par le passé pour vouloir y porter un quelconque intérêt particulier. Aussi quand cette autre âme approcha, voulant bouleverser les fondations même de ces principes, forcément, Shae ne le voyait guère d’un bon œil. Et elle l’aurait allégrement rejeté si elle n’avait pas une dette envers elle désormais… Car, malgré son éducation peu riche et son expérience de vie, loin d’être une référence à suivre, elle avait une forme d’honneur… Ou d’ego mal placé. Mon amour, je t’en prie, je veux que tu me haïsses autant que tu m’aimes jusqu’à l’éternel répit... Il paraît qu’il n’y avait pas d’amour sans haine ou inversement, pas de haine sans amour… C’était la raison pour laquelle la petite sorcière songeait que l’amour était une simple condamnation, un poison de la vie. L’indifférence était une douce bénédiction… La rue avait forgé cette indifférence en elle, tout comme elle lui avait appris à encaisser les coups et à souffrir en silence. Elle ne craignait pas la menace, elle acceptait la violence. Se battre pour elle-même, fut ses premiers pas dans le monde. Et donc, son regard se posa sur Turner avec cette indifférence, non pas qu’elle lui reprochait quoi que ce soit, au contraire elle lui était reconnaissante. Pour sa vie, pour cette photo. Mais elle savait que se sentir obligé envers une personne était ici une voie incertaine. Mais pour sûr, il ne pouvait y avoir qu’indifférence, car comme pour Malachi, si elle devait aimer d’une quelconque manière, alors elle la haïrait. Car la haine est toujours plus simple à porter que l’amour, même amical. Me faire plaisir, entraînera la mort du désir... Oui, au fond d’elle, Shae n’aimait guère l’idée qu’on cherche à lui faire plaisir. Mais que pouvait-elle quand alors, c’était sa propre mère qui avait montré en premier lieu de la gratitude envers la sorcière de la maison des noires et jaunes. Et c'est dans un silence, semblable à celui qui règne aux endroits de repos que la mort fréquente, que l’adolescente écoutait ses paroles. Ce n’était pas tant que Shae ne comprenait pas la raison d’autant d’altruisme, c’était tout simplement qu’elle n’en voulait guère. Au fond, elle n’avait même pas désiré être sauvée, c’était un sentiment inconscient qui avait poussé ses flammes à devenir peu à peu un cercueil de feu. Comment vivre en sachant que la seule personne qu’elle aime d’un amour sincère et pur comme on en voit dans les contes de fées, c’était sa mère qui l’abandonnerait très bientôt pour franchir le voile de l’éternel. Elle récupéra la lettre murée dans cette taciturnité, contemplant l'enveloppe sans l’ouvrir. « Je vais très bien… Oui. Grâce à toi. » Pas de chaleur dans sa voix, sans pour autant être froide ou rude. Juste distante, comme lorsque l’on s’adressait à un étranger. La sorcière sortit un objet avant d’approcher de la Turner. Prenant sa main délicatement pour y déposer ce qui se révéla qu'une fois la sorcière s’étant éloignée de nouveau. « Pour ma mère. » Shae venait de lui donner la bourse contenant toutes ses économies. Il y avait 11 Mornilles et 23 Noises. Si son but était d’obtenir un Gallions d’or pour le revendre sur le marché au Moldu afin d’obtenir 4600 livres qui auraient pu servir à payer des soins plus poussés pour sa mère, Shae ne voulait aucunement se sentir redevable. « Je te remercie sincèrement, vraiment… Rien de ce que je ferais, ne pourrait rembourser cette dette de vie. Mais ne te sens plus obligé de me faire plaisir à l'avenir. On ne se connaît pas. » Qui sait quel genre de personnage Shae était, quel genre de monstre elle abritait et cachait en sein de son coeur, elle ne désirait pas que Turner en soit la potentielle victime. C'est quoi le fric, si ce n'est le choix que d'avoir plus de choix ? Code by Sleepy _________________ ♱ Rayne ♱ |
Engel K. Malefoy Yaxley
Etudiante
Onglet 1
Age : 18
Profession/Niveau : 1er Année de Justice et Droit Magique
Race : Humain
Statut : Sang Pur
Don : Lycane
Baguette : Bois d'if, ventricule de dragon, 32 cm fine, souple
Patronus : Loup
Epouvantard : Un Lycan en furie
Gallions : 2726
Gif : https://64.media.tumblr.com/08b64695149d855fcd5f8d66557bfae7/b7708ddca7a13499-fa/s400x600/95bac8c2a873c150480db00b220afe7eed78b389.gifv
Faceclaim : Sarah Catherine Hook
Bannière : https://zupimages.net/up/24/32/2aqt.png
Date d'inscription : 08/02/2023
Messages : 533
Onglet 2
Onglet 3
#11863 - Dim 21 Mai - 17:53
Scarlet Dawn Shae Warren & Engel Turner Bordure de Poudlard, Mi-Avril Je connaissais bien la haine aussi. Contrairement à Shae, je ne la crachais pas. Non, elle circulait dans mon être comme un poison dont j’allais devoir me débarrasser à un moment ou à un autre pour pouvoir enfin être libre d’être moi-même. Ou elle allait s’emparer de moi et je n’allais rien avoir à envier à Greyback. Je réfléchissais encore à ce que m’avait dit le professeur Avery ainsi que la possibilité de prendre de la potion Tue-loup. Je ne savais pas ce que cela ferait sur moi et j’en avais un peu peur je dois bien l’avouer. Chose totalement ridicule. Je pouvais foncer dans des flammes pour secourir quelqu’un mais reculer à l’idée de prendre une simple potion qui pourrait me permettre de mieux contrôler ce que je suis. Mais si les progrès et les recherches dont il me parlait fonctionner, cela serait un bon départ pour que je puisse peut-être arrivée à mieux vivre ma malédiction. C’est pour cela que je repoussais tout le monde jusqu'à présent. Déjà, par peur que quelqu’un ne découvre ce que je suis, ne le dise et que je sois exclue de Poudlard avant d’avoir pu finir mes études. Ensuite, par le fait que beaucoup m’avaient rejeté, insultés et fait du mal à cause de ce que je suis. Ma confiance en l’être humain avait eu de gros soucis jusqu’à ce que de plus en plus de personnes ne viennent me tendre la main sans aucune attente en retour ensuite. Cela m’avait redonné foi. Et je commençais doucement à baisser l’armure me protégeant. Pas totalement néanmoins, mais suffisamment pour pouvoir interagir avec d’autres sans devoir me méfier à chaque fois. Certes, j’observais toujours pour trouver des failles au besoin mais là. Elle était déjà à terre, pas besoin d’en rajouter. Je n’avais pas prévu de bouleverser les fondations de Shae, juste au moins qu’elle sache qu’une autre âme pouvait la comprendre. Je la regarde alors que je parle et je vois son expression corporelle me répondre avant elle-même. Je ne reconnais que trop bien ce vocabulaire-là. Celui de la rue, celui des gens en ayant trop vu. Combien des ainés à l’orphelinat j’avais vu ainsi, se bagarrer et devenir des durs ? J’avais eu, moi aussi, cette part de violence même si la douceur restait toujours partie présente de mon âme malgré tout la douleur et la souffrance endurées. Soit on sort abimer de cela, soit on pouvait garder une part d’humanité malgré tout. La méfiance restait dans les deux cas des nouveaux venus. Mais j’ai choisi de faire un peu plus confiance aux personnes contrairement à elle. Je la vois sortir quelque chose avant de me le mettre dans la main. Quand elle recule en me disant la raison, j’ouvre pour voir une bourse devant contenir ses économies. Je me mords la lèvre et j’écoute la suite de son discours avant de soupirer puis de venir doucement parler à son tour. -Le fait que tu sois bien est une récompense suffisante... Je n’ai pas aimé entendre ces raclures de chaudrons dirent qu’ils avaient abandonnés quelqu’un dans ces flammes. J’ai eu peur de ne pas être arrivée à temps, surtout quand tu ne réagissais pas dans mes bras. Je n’ai qu’à fermer les yeux un bref instant pour m’en souvenir. La chaleur tout autour de nous, la douleur de ma peau qui s’échauffaient, le gout de cendres, l’odeur du brûlée et de la fumée. Et son petit corps inerte entre mes bras, respirant à peine alors que je vérifiais qu’elle était bien en vie. Cela m’avait paniqué légèrement. Elle ne méritait pas cette haine. Et cela augmentait la mienne. Je respire un grand coup pour qu'elle retourne dans sa boite de Pandore. Ce n'était pas le moment de sortir Je regarde ensuite la bourse avant de plonger mon regard à nouveau dans le sien. -Je n’ai pas fait cela pour le fric... Ils ont fait quelque chose d’impardonnable à mes yeux. Crois-moi... Chaque orphelin aimerait avoir quelque chose de ses parents... Donc je vais devoir refuser ta bourse. Ce n’est pas de la pitié ou autre chose hein. Ne le prends pas mal. J’avance pour remettre l’objet dans sa main et le lui redonner ainsi. - C’était pour te faire plaisir peut-être effectivement... Mais c'est surtout pour réparer une infraction selon moi. Le côté trop Poufsouffle si tu veux mon avis... Nous n’aimons pas les injustices... Et on ne se connait pas à part les cours effectivement... Et encore ! Tu es quelqu’un qui veut passer inaperçue mais le peu de réponses que tu fais en dis bien plus sur toi pour qui prête attention... Et tu aurais pu laisser ta consœur m’insulter en DFCM au lieu de venir lui clouer le bec à nouveau. Je souris en me remémorant un autre cours. -Tout comme tu ne semblais pas m’en vouloir quand je t’ai rétorqué en fin de cours de métamorphose... Beaucoup m’insultent et me crachent dessus à cause de ce que je suis ainsi que pour ma maison... Mais tu ne l’as pas fait méchamment. Plus pour amuser la galerie. C’est pour cela que j’ai adoucie mes paroles à la fin. J’ai déjà répondu plus méchamment à certains ou j’ai parlé d’une autre manière... Je me souviens de sa tête quand je suis partie et cela m’en fait encore rigoler alors que je la regarde dans les yeux. Les miens sont remplis de malice actuellement mais elle peut reconnaître une étincelle qui reste en permanence dedans. Une étincelle qui doit être bien familière vu qu’elle doit voir la même dans son miroir. Celle de quelqu’un qui en a vu, qui ne se laissera pas marcher dessus et qui a le caractère pour le faire. Je viens doucement taper dans un tas de cendres en réfléchissant, ayant besoin de me recentrer alors que de la voir ainsi me ramène dans des endroits sombres. Je ne peux pas montrer cette partie de moi. Le monstre est bien caché malgré tout. Mais il en faut un pour en reconnaître un autre. Ou deux âmes qui se comprennent. Je ne m’attends pas à ce qu’elle accepte mon amitié. Tout comme je ne suis pas prête à lui faire confiance avec les yeux fermés, il faudra du temps avant cela. Quant à parler autrement... Le professeur Mancini m’a déjà repris plus d’une fois parce que j’avais frappé l’élève en face à des moments. Ou que je défendais mes comparses Nés-moldus avec ma force physique. Cela semblait de la légitime défense mais je sais qu’il demandera à ce que je sois sanctionnée pour cette fois. Pour que cela me serve de leçon. -Si tu tiens tend à m’offrir un gage de ta gratitude... Disons que si j’ai besoin d’un truc, je passerai par ton réseau. Je ne prendrais rien de trop extravaguant... Ou, si c'est le cas, je payerai ma part. Le monde moldu me manque parfois ici... Et cela me parait une honnête proposition. Tant que tu ne me prends pas pour un pigeon comme les autres sorciers crédules. Je me tourne vers elle et je sais qu’elle doit être surprise que je sois au courant. -Ne sois pas étonnée. J’observe et j’écoute beaucoup. J’ai été très impressionné que tu es pu installer un truc pareil ici. On ne le voit que dans les quartiers généralement... Mais cela semble marcher. Ce qui prouve d’autant plus ton intelligence pour moi. Ses crétins ne comprennent clairement pas qu’ils sont au niveau d’un troll comparés à toi. Ou ils l’avaient trop bien compris et cela les a rendu jaloux... Je ne regrette pas d’en avoir tapé un. Si j’avais eu plus de temps... Je craque mes phalanges au souvenir. Qu’est-ce que cela m’avait démangé de leur refaire leur portrait à tous. Mais je n’avais pas le temps. Il fallait que je la sauve avant tout. Mon sourire sera moins doux et un peu plus carnassier sur la prochaine phrase. -J’espère que le karma s’occupera d’eux plus et qu’ils gouteront à leur propre médecine... Je ne regretterais pas ma sanction quand elle sera décidée, peu importe ce qu’elle sera. D’après eux, un Poufsouffle ne doit pas frapper quelqu’un qu’on a attaché... C’est pourtant ce qui a fait qu’il m’a balancé rapidement où tu te trouvais et la vérité... La peur que je le fasse souffrir alors qu’il était sans défense. Ils ne peuvent pas comprendre. C’est parfois le seul moyen de faire qui soit rapide. Ils n’ont pas vécu dans les galères... Je sais que cela peut paraitre légèrement flippant dit ainsi. Mais je suis prête à combattre l’injustice et ceux qui sont martyrisés peu importe les moyens. Ils sont tous bons dans ce genre de cas pour moi. Que cela soit les enfants nés-moldus ou les créatures. Plus j’y réfléchis, plus il faudra que je me renseigne à comment accéder à une telle place. Que ma voix compte et soit entendue pour ceux qui ne peuvent le faire. Je n’étais plus une victime. Je m'étais complet dans ce rôle trop longtemps. Il était temps de le laisser derrière moi. Non, je devenais quelqu’un qui pouvait rendre les coups maintenant. Qui pouvait se faire entendre quand les choses dérapaient. Certes, les gens sachant pour moi faisaient toujours attention. Mon passé était connu d’eux. Ils s’attendaient à quelqu’un restant dans les ombres, petite chose blessée qui ne se défendra jamais. Mais j’avais renforcé mon corps et mon esprit pour ne plus jamais tomber dans ce cliché. Je me montrais, j’avançais. Même si on me battait pour me remettre au sol, j’arriverai encore à remonter sur mes pieds et à avancer, même brisée et en sang. Il ne restera qu'à finir de soigner mon mental pour compléter la chose à un moment... Ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort. by aardbei |
Rayne Nott
Septième Année
Onglet 1
Age : 18
Profession/Niveau : 7ème année
Race : Humain
Statut : Sang Pur
Don : Pyromancie
Baguette : Cyprès, ventricule de dragon, légèrement souple, 33 cm.
Patronus : Panthère
Epouvantard : Notion d'abandon et de solitude.
Gallions : 376
Gif : https://www.zupimages.net/up/21/33/pfgw.gif
Faceclaim : Christina Ricci
Bannière : https://i.ibb.co/fv0BnsG/Shae.png
Date d'inscription : 12/04/2023
Messages : 216
Onglet 2
Onglet 3
#12427 - Mer 7 Juin - 22:51
"Scarlet Dawn" Personne à qui dire je t’aime, mais tout le monde sur qui cracher ma haine… - Shae Warrens Shae était silencieuse face aux paroles de la Poufsouffle, elle ne savait sincèrement pas comment réagir. Il avait toujours été pour elle si simple de jouer la carte de l’agressivité avec ceux et celles qui lui étaient de toute évidence ouvertement hostile. Si bien que repousser les gens, lui semblait être une situation tout à fait naturelle en premier lieu. Pour sûr, elle ne savait guère comment s’adresser à Turner sans lui paraître rustre. Se montrer trop généreux envers elle, semblait à son sens et un sens sans doute très clairement erroné, un comportement peu naturel, voire suspicieux. Elle avait toutefois conscience d’être elle-même un peu dissidente par rapport à l’attitude des autres. Car, oui, à sa manière, la gothique était assurément une asociale. C’est pourquoi, malgré ses efforts, elle n’arrivait pas à se sentir décontractée face au propos de la Poufsouffle. Elle était même très inversement gênée d’avoir ainsi été si vulnérable entre les bras d’une personne avec qui elle partageait finalement rien que des cours en commun. Comment aurait-elle réagi en situation inverse ? Il était évident qu’elle était loin de posséder en elle autant de courage qu’avait dû faire preuve la Turner. Shae avait même tendance à se considérer comme étant de ceux et de celles qui fermaient les yeux devant une situation désagréable pour une autre. En réalité, ce n’était pas vraiment le manque de courage qui était en question, car elle avait toujours réagi au quart de tour pour les personnes qu’elle aimait. Mais c’était d’autant plus à cause du fait que ces mêmes personnes l’avaient trahi à un moment donné, qu’elle n’espère plus aucune raison d’agir comme un bon samaritain. Bien sûr, elle n’avait aucune idée que psychologiquement, elle ne voulait plus investir sur les autres. Pour elle, il était plus évident de penser qu’elle manquait de courage et qu’elle n’était pas capable de faire ce qu’avait fait la Poufsouffle. Comment se serait-elle sentie si elle avait eu à tenir une personne inconsciente dans ses bras ? Face à l’incertitude que la personne survive ou s’éteigne dans ses bras. Quelle horreur. La Warrens ne pouvait que compatir face à ce qu’avait pu traverser Engel, mais elle se sentait davantage plus mal en réaliser qu’elle était l’actrice de cette situation. Elle annonça qu’elle n’avait pas fait cela pour les sous, même si ce n’était aucunement ce que pensait la jeune Serpentard. Shae ne voulait pas lui être redevable, rien de plus. Toutefois, la sorcière fronçait légèrement les sourcils lorsque la Poufsouffle mentionna ce que les orphelins aimeraient de leurs parents. Incompréhension. En quoi sa situation était comparable à celui d’un Orphelin ? Est-ce qu’elle considérait déjà sa mère comme une défunte alors même qu’elle respirait ? La gothique sentit alors sa colère montée d’un coup et pourtant, elle réussit à ne rien cracher son venin comme elle avait tant l’habitude de le faire. Se disant rapidement dans sa tête, qu’elle avait juste mal choisi ses mots, qu’il ne fallait pas qu’elle y prête trop d’attention. Se contentant simplement de reprendre sa bourse sans dire un mot, pendant que sa camarade poursuivait dans sa lancée. Shae n’était pas habituée à parler autant, ni même à écouter les autres de la sorte. Elle ne savait pas tellement comment prendre le fait que la Turner ait autant d’avis sur elle, à l’image d’un psychologue. Elle ne voyait pas trop de quoi elle parlait concernant une situation qui avait eu lieu en cours de DCFM. Cela ne devait sans doute pas être un truc hyper important pour que la gothique le retienne. Ce qui rendait un peu le contexte plus que gênant. Elle poursuivit concernant le fait que la Serpentard ne lui en voulait pas pour son franc-parler. Ce qui fit soupirer un moment la sorcière qui décida enfin de prendre la parole. « Je crois que tu accordes trop d’importance à des comportements de ma part que j’aurais eu et dont je ne garde aucun souvenir particulier ou mémorable. Et pourquoi je t’en voudrais… Je ne te déteste pas, je ne t’apprécie pas non plus… Tu m’es juste indifférente. » Comme une simple étrangère que Warrens croiserait dans la rue… C’est comme ça à Poudlard, les choses auraient sans doute été différent si Shae avait été répartie à Poufsouffle, qu’elle aurait rencontré Engel dès la première année dans leur salle commune. Mais elle était une Serpentard et elle avait contre son gré, tissé des liens avec des gens avec qui elle ne partageait pas forcément des choses communes. Malachi avait assurément été la seule véritable accroche émotionnelle qu’elle avait pu avoir dès la première année, même si elle ne l'assumait pas. Engel Turner n’a été pour sa part qu’un visage en fond de décor aux yeux de Shae pendant toutes ses années et sans doute, le serait-elle restée sans cette situation improbable. Est-ce que le comportement d’Engel avait pu étonner la Warrens ? Bien sûr, rien de plus normal, car au fond, elle ne la connaissait pas et elle n’avait aucune raison de chercher à la connaître. Elle voulait passer par son réseau d’échange… Pourquoi pas. Cependant, la Serpentard ne voyait pas tellement en quoi lui rendre l’argent pour finalement commercer était comparable. « Tu refuses que je te rende l’argent que tu as envoyé à ma mère et maintenant, tu veux que je te fasse payer pour mes marchandises pour payer ma dette. T’es une piètre négociatrice. » Pourquoi mâcher ses mots ? Ce n’était pas une gamine connue pour être subtile avec ce qui sortait de sa bouche et là, elle était légèrement frustrée par les nombreuses petites erreurs de la Turner. « Cependant, je ne vois pas tellement pourquoi je serais étonnée… Ce que je fais n’est pas illégal, donc je ne l’ai jamais vraiment caché. » Il y avait une différence entre être discret et secret… Discret permettait de faire des affaires avec des gens de confiance, fidélisé à son commerce qui restait disponible à ceux qui désiraient y jeter un œil. Là où le secret, ne laisser passer que peu d’information, ce qui n’était pas forcément un plan marketing très louable, sauf si on y vendait des trucs justement illicites. En réalité, Shae avait même tendance à faire ses échanges juste avant un cours, il ne serait pas étonnant qu’un professeur ait pu un jour l’apercevoir ne serait-ce qu’une fois dans ses petites affaires. Lorsque Engel se tut, Shae l’observa en silence. « Je voulais juste te voir pour te remercier. C’est fait. Si tu veux un truc qui vient du monde moldu, tu n’as qu’à me le dire. Je verrais ce que je pourrais faire. » Code by Sleepy _________________ ♱ Rayne ♱ |
Engel K. Malefoy Yaxley
Etudiante
Onglet 1
Age : 18
Profession/Niveau : 1er Année de Justice et Droit Magique
Race : Humain
Statut : Sang Pur
Don : Lycane
Baguette : Bois d'if, ventricule de dragon, 32 cm fine, souple
Patronus : Loup
Epouvantard : Un Lycan en furie
Gallions : 2726
Gif : https://64.media.tumblr.com/08b64695149d855fcd5f8d66557bfae7/b7708ddca7a13499-fa/s400x600/95bac8c2a873c150480db00b220afe7eed78b389.gifv
Faceclaim : Sarah Catherine Hook
Bannière : https://zupimages.net/up/24/32/2aqt.png
Date d'inscription : 08/02/2023
Messages : 533
Onglet 2
Onglet 3
#13371 - Lun 31 Juil - 17:02
Scarlet Dawn Shae Warren & Engel Turner Bordure de Poudlard, Mi-Avril Je ne percevais pas forcément le malaise de Shae. Après tout, je lisais déjà trop dans son comportement, je ne pouvais clairement pas tout voir et lire. J’étais sûrement un peu plus sociale qu’elle a ce niveau mais mes interactions avec les autres étaient toujours gardés à cause de la peur que ma nature soit découverte. Et il y avait toujours des traces de cette méfiance développée à cause des mauvais traitements mais qui s’estompaient avec les bonnes actions et les personnes qui développaient ma confiance dans le genre humain. J'étais décontractée mais en gardant une certaine armure à cet effet. Du courage ? Je ne pensais pas en avoir autant quand j’y resonge. Après tout, je n’étais pas répartie chez les rouges et ors et le choipeaux n’avait pas hésité avec cette maison lors de ma répartition. Mais j’en avais une sacrée dose au vu de mon passé et du fait que j’avançais toujours malgré cela. Bon, je n’avais pas fait la fière non plus, craignant d’être arrivée bien trop tard. Et je ne faisais clairement pas cela pour une reconnaissance quelconque ou de l’argent. Si je parle d’orphelin, ce n’est pas que je la considère ainsi déjà mais bien parce que je le sais de première main à quel point le moindre souvenir peut être précieux pour le voir avec les autres enfants de l’orphelinat. Je ne m’étais jamais inquiétée de cela personnellement même si l’envie d’avoir une famille m’avait souvent pris avant que cela ne s’efface comme un rêve écrit dans le sable. Moins douloureux ainsi pour moi surtout. Ce n’était donc pas partie d’une mauvaise intention mais bien d’un mauvais choix de mots. Je continuais donc sur ma lancée jusqu’à ce que la Warrens prenne la parole. Ce qui me fait hausser un sourcil avant d’éclater de rire. Je ne le prenais pas mal. Après tout, elle avait fait peut-être cela d’instinct comme moi pour certaines choses. Je vais à lui sourire avant de poursuivre en lui disant que je lui demanderais sûrement quelque chose de son réseau d’échange au besoin. Quoi, je ne sais encore mais cela viendra. La remarque me fit hausser les épaules avant de passer une main sur ma nuque, chassant la sueur du au soleil. -Je n’ai pas fait cela pour l’argent ou une quelconque dette, je te l’ai déjà dit. Mais oui, je ne sais pas négocier. Trop bon cœur sûrement pour cela. Ça finira par me jouer plus de tours que cela n’en a déjà fait. Comme quoi je ne suis pas dans ma maison pour rien. Et oui, tu sais restée discrète et cela a dû te faire un sacré réseau mine de rien. Je ne sais pas encore quoi te demander. Mon premier réflexe aurait pu être un lecteur de musique. Cela me manque de courir sans écouteurs mais Poudlard grille absolument tout à ce niveau-là. Et je ne consomme pas e drogues, j’ai déjà trop vu les ravages que cela peut faire. Je peux revenir vers toi quand j’ai une idée ou tu préfères que je te le dise rapidement comme ça, tu es débarrassée de moi ? J’écoute sa réponse avant d’hocher tranquillement la tête. -Merci du coup. Et je ne manquerai pas de te dire ce qu’il en est. Tu es joignable par hibou et je te croise dans nos cours. Contente que tu ailles bien et que tu es repris du poil de la bête. On se voit à l’école. Je pense qu’il n’y a rien à rajouter en plus et je lui fais un dernier signe de tête avant de me détourner pour partir. Je grimace avec le soleil et l’idée me vient tout à coup. -Des lunettes de soleil pour les motards. Mes yeux bleus sont sensibles et j’aurai besoin de les recouvrir entièrement. Ça ou une casquette. J’aime bien quand elles sont à thème, je trouve ça classe chez les autres. J’ai pu tester un jeu vidéo une fois et j’avais bien aimé le lore de la licence. Donc si tu en trouves une Assassin’s Creed, tu sais quoi m’avoir ! Merci Warrens ! J’étais contente d’avoir au moins pu lui donner du choix maintenant que j’y songeais. Je reprendrais donc tranquillement le chemin vers Pré-Au-Lard. Tant qu’à être sortie, autant aller flâner là-bas non ? by aardbei _________________
a a r d b e i |
Rayne Nott
Septième Année
Onglet 1
Age : 18
Profession/Niveau : 7ème année
Race : Humain
Statut : Sang Pur
Don : Pyromancie
Baguette : Cyprès, ventricule de dragon, légèrement souple, 33 cm.
Patronus : Panthère
Epouvantard : Notion d'abandon et de solitude.
Gallions : 376
Gif : https://www.zupimages.net/up/21/33/pfgw.gif
Faceclaim : Christina Ricci
Bannière : https://i.ibb.co/fv0BnsG/Shae.png
Date d'inscription : 12/04/2023
Messages : 216
Onglet 2
Onglet 3
#14115 - Mar 5 Sep - 3:14
"Scarlet Dawn" Personne à qui dire je t’aime, mais tout le monde sur qui cracher ma haine… - Shae Warrens Ce n’était pas tellement de son intention de paraître froide avec la Poufsouffle, le problème de Shae était profondément enraciné à travers son petit cœur trop de fois meurtri par ses expériences passées. Au final, même si elle était grandement reconnaissante envers Engel qui lui avait, tout de même sauvé la vie, elle ne pouvait s’empêcher de s’imposer instinctivement une distance de sécurité, physique comme psychologique. La peur de souffrir était la raison principalement de sa manière d’être. En effet, car aimer et s’attacher rapidement aux autres avaient autrefois été son plus gros défaut. Et ses premières années à Poudlard avaient terminé de forger ce qu’elle était aujourd’hui. Le genre de fille que l’on n’avait pas envie de fréquenter pour préserver son image et cela convenait amplement à la Warrens qui avait conscience du jugement des autres à son égard. Cette fille parlait beaucoup, difficile de saisir ce qu’elle cherchait à faire comprendre. Mais ce n’était pas un problème au fond pour la sorcière, car à l’inverse, la Serpentard n’aimait pas parler et préférait donc très largement laisser les autres s’exprimer si cela lui permettait de garder le silence en retour. Un lecteur de musique ? Ce qu’elle demandait était compliqué à obtenir. De nos jours, les lecteurs de musique étaient directement téléchargeables sur le téléphone via des applications. Le problème, c’était qu’un portable dans le domaine de Poudlard, n’allait pas lui être très utile. Tout appareil électrique ne fonctionnaient point afin d’empêcher les moldu de repérer les endroits dédiés aux habitations sorcières. L’on pouvait alors oublier les MP3 et autre connerie de ce genre, c’était la même chose. Un objet moldu enchanté serait la seule solution, mais ce n’était pas légal selon le ministère. Ce qui laissait que peu de choix à la Warrens que décliner rapidement. « Sauf si tu veux un objet illégal, oublie le lecteur de musique. » La plupart de ses clients qui lui demandaient des objets moldus comme des films VHS, la plupart d’entre eux vivaient dans des village semi-magique. Cohabitant avec des moldus… Les téléphones et autres technologies fonctionnant dans une certaine mesure. Mais si Engel parlait de courir dans le secteur, ce qu’elle demandait, était donc impossible. Du coup, la Warrens approuva l’idée que la Poufsouffle revienne la voir quand elle sera certaine de ce qu’elle voudrait. Quand la question de la communication fut posée et que la sorcière parla de hibou, la Serpentard leva juste la main pour la stopper. « Tu n’as qu’à juste venir me voir avant ou après un de nos cours en commun. » Les deux sorcières étaient sur le point de se séparer quand finalement la Turner était soudainement prise de plusieurs idées… Cela en était presque mignon à regarder. « Ok, ok… Je te préviendrais dès que j’aurais le tout. » Oui, autant prendre le tout… Si elle voulait un jeu, pourquoi pas ? Elle était comme Shae une née-moldu, elle devait avoir une console chez elle. Et puis si elle avait les sous pour tout ce qu’elle demandait, Shae s’en foutait un peu du nombre de choses qu’elle voulait. La Warrens l’observa partir, son visage sévère s’était adouci une fois que la Poufsouffle lui avait tourné le dos. Elle colla l’enveloppe contre son cœur sans quitter sa camarade des yeux, au fond, véritablement touché par son geste. Code by Sleepy _________________ ♱ Rayne ♱ |
Contenu sponsorisé
Onglet 1
Onglet 2
Onglet 3
#0 -
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum