Cours Commun : Cinquième année

IV/ Sortilège de Disparitions

« J’ai conscience que pour les plus sérieux d’entre vous, ces derniers mois vont être particulièrement éprouvants, sachez que ce sera notre dernier gros chapitre avant d’entamer notre session de révision. », ce n’était pas tant pour les rassurer que pour leur donner un objectif assez clair et précis pour la suite. Ils n’auraient qu’un nouveau sort à apprendre avant de tout revoir. « Cela dit ce sort sera peut-être l’un des plus difficile à assimiler cette année, soyez attentif. », je n’allais avoir le temps de les mettre à l’épreuve pour la simple et bonne raison que nous allions devoir appréhender le principe de "Non-être, c’est-à-dire tout". Révélant donc le sort sur le tableau, je les laissais apprendre qu’il s’agissait bien d’Evanesco, le sortilège de disparition. « Avant de travailler sur Evanesco, vous devez saisir le principe de disparition, soit une des quatre grande branche de la Métamorphose. », faisant apparaitre plusieurs choses dans les airs devant moi, ils pouvaient voir un bouchon, un livre, un escargot, un rat et un chat. « La difficulté est d’envoyer l’objet hors de votre vue, non pas en l’envoyant à un endroit précis, mais en le projetant dans ce qu’on appelle le "Non-être". Globalement vu devant être en mesure de projeter ailleurs, sans réfléchir à un endroit car ça vous demandera plus d’attention. La difficulté est simplement d’accepter d’envoyer le tout ailleurs sans penser. Après, taille jouera, mais dans l’absolue, vous pouvez même faire disparaitre quelqu’un. », continuant quelques explications pour saisir ce principe, il fallut alors passer à la pratique, ce qui ne fut pas si difficile. Ils avaient le truc, ils savaient déjà, j’en avais la preuve avec quelque essai.

« Rien de très difficile, mais vous devez absolument saisir ce principe, alors je vous invite à bien lire vos livres. Des questions ? ». Pour le reste, nous avions des semaines de pratique et nous avions fini par les prendre, par avancer lentement jusqu’à ce que finalement, ils savent faire disparaitre un chat.

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J’avouais que commencer dans une nouvelle école était un peu perturbant, mais j’allais m’y faire et surtout, il fallait, sinon je ne passerais pas l’année dans cette équipe, sauf que… Que le prof de Métamorphose m’avait déjà perdu à sa première phrase. Que quoi ? Evanescence ? C’est pas un groupe de musique moldu et le non ? Hein ?! Alors oui, j’avais bien des questions, mais… Levant donc la main, j’avais un regard vide et… Bon il n’y avait pas de question bête non ? « Mais Evanescence… Genre on doit connaitre les paroles de quelle chanson ? » et à voir son froncement de sourcil, j’étais pas sur d’avoir bien compris le sujet du cours.

Mais en même temps c’est bizarre non ? Apprendre de la musique moldu en cours de Métamorphose ? Il avait peut-être ses pratiques à lui, je n’allais pas critiquer, surtout qu’il y avait une grande part de possibilité que je sois juste complètement con et que ce soit autre chose dont il voulait parler. « Et le non-être c’est avoir ? » ajoutais-je creusant un peu plus l’incompréhension. Ok, je parlais avec un accent, j’en avais conscience et il était bien prononcé, clairement, mais… J’avais du louper un truc à ce qu’il avait dit je crois.

En même temps quelle idée d’avoir un bureau abîmé ?! J’y pouvais rien si mon attention avait été captée par un dessin que je n’avais toujours pas identifié comme étant un ours ou un lama. Ce qui m’embêtait quand même pas mal car c’était clairement pas le même animal là. C’était même carrément le jour et la nuit, mais les proportions, de profil… Ok, j’avais replongé dans mon exploration du bois et j’écoutais plus du tout ce que l’autre pouvait dire. Mais en même temps, il parlait musique et grammaire, ce qui n’était pas le moment à mon sens, genre on devait faire un Disparitum ou un truc comme ça, on allait pas commencer à monologuer sur le sens de la vie non ? Si ?

ft. 5ème année

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IV/ Sortilège de Disparitions

Je… Quoi ? « Monsieur Wilde c’est ça ? » soufflais-je en baissant les yeux sur la liste des élèves et surtout la note nous informant de l’arrivée d’un nouveau. Il… Il m’avait perdu en quelques secondes. Pourquoi il parlait de musique ? Et c’était quoi cet accent ? Et… Je savais pas si c’était moi qui manquais de caféine dans le sang, ou si c’était lui qui était complètement à l’ouest.

« Je vais vous demander de vous concentrer un peu, car j’ai deux hypothèses vous concernant et je préférais éviter que l’une d’entre elles se vérifie, je vous demande donc de formuler une question… Viable. », soufflais-je en essayant encore de déterminer si il avait juste mal entendu ou si il était complètement stupide, ce qui pouvait être aussi le cas vu son regard.

« Nous étions sur le sortilège Evanesco. Et le non-être n’a aucune forme de similitude avec une dimension grammaticale. », car non, nous n’allions pas apprendre l’Anglais ici, même si sa prononciation pouvait laisser à désirer. Nous n’étions pas là pour ça. Vraiment pas. Qu’il se reconcentre, même si ça semblait être… Difficile… J’allais devoir consulter son dossier en urgence.

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Hochant la tête lorsqu’il demanda la confirmation sur mon identité, il semblait contrarié, mais je ne sus pas de suite pourquoi. Non, il lui fallut un peu de temps pour révéler qu’il était nécessaire que je me concentre. Par contre je ne compris pas vraiment pourquoi il parla d’hypothèse, mais je devais poser une question viable et ça… J’avais déjà loupé le nom du sort, Evanesco donc et il ne voulait pas donné de cours de grammaire. C’était quoi le rapport ? Le regardant avec des yeux ronds, je n’osais pas lui dire que je n’avais pas comprit ce qu’il sous entendait, préférant donc me concentrer sur… Et bien je n’avais pas lu, pas retenu, pas écouté non plus.

Me contentant donc de baisser la tête sur le bureau, et sur mon livre, la lecture de ce dernier ne m’aida en rien. Enfin si, ok, un sortilège de disparition, mais… Le non-être… Levant finalement la main, j’avouais que j’étais parfaitement perdu aussi… « Excusez-moi, mais on peut faire réapparaitre des choses qu’on a fait disparaître ? Si on sait pas où il se trouve, comment le ramener ? », je voyais après le cours, ce qui ne serait peut-être pas une bonne chose, mais si je ne saisissais pas le principe de base, j’allais vraiment avoir du mal à appliquer quoi que ce soit. Et ça c’était dangereux, pour le mobilié ou la personne qui serait en face de moi.

J’aurais parié aussi que la magie reposait sur un principe simple, celui selon lequel, il était nécessaire de savoir ce qu’on faisait et où on allait, genre pour transplaner, il était nécessaire de visualiser l’endroit, sinon on pouvait se faire mal, voir mourir non ? Alors pourquoi subitement, c’était plus nécessaire ? C’était vraiment étrange, le genre de chose incohérent dans mon monde, ou dans mon esprit ayant déjà bien du mal à se concentrer sur des éléments simples. On revenait pas sur ce qu’on m’apprenait sinon je me perdais.

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IV/ Sortilège de Disparitions

Ok, entre deux stupidité plus grosse que lui, il savait au moins se montrer pertinent, même si son accent méritait clairement qu’on lui fasse reprendre des cours de diction élémentaire. Enfin, il n’était pas d’ici, je suppose qu’il lui faudrait un peu de temps pour saisir les nuances de chaque mots, de chaque expression ici. Ne le stigmatisons pas trop rapidement. Il était peut-être juste dissipé. « Bonne question… » soufflais-je donc avant de lui demander, « Quand vous faire un Aguamenti ou un Glacius, savez vous d’où vient l’eau ou la glace ? », non, comme je pouvais m’en douter.

« Seule des magies très puissantes et ancienne permette de créer des matériaux, structure ou élément en partant de rien. C’est d’ailleurs pour cela qu’on vous apprendra très vite que la création d’animaux est un art extrêmement dangereux. », commençais-je en notant certaines chose au tableau, « À l’instar du feu, vous ne faites pas apparaitre une source d’eau précise. Votre magie sait simplement où chercher. », ce qui pouvait être vraiment compliqué, j’en convenais. Il devait être attentif, enfin pas que lui, tous.

« Quand vous faites disparaitre un objets, vous ne le transférez pas volontairement à un endroit. Vous l’envoyez dans le non être. C’est là-bas que vous irez le chercher, car si vous ne savez pas où il se trouve, votre magie s’est lié à l’objet que vous connaissez. », et elle le faisait revenir. « Evanesco implique que pour une fois, vous n’ayez pas une pleine conscience de vos actes. », ce qui n’était jamais le cas en magie, quoi qu’on en dise, quoi qu’on puisse en faire. La magie n’était pas aléatoire, sauf ici ou pour une fois, il était question d’un lien, d’un drain presque.

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