Chronologie
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Min-Hwan Park
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Profession/Niveau : Professeur d'Astronomie
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#9450 - Jeu 23 Mar - 15:50
final step ☽ • ☾ Le dossier Wheeler avait avancé et étant donné que je m’en étais déjà occupé, j’avais été chargé d’assurer la suite et de procéder à là deuxième partie de son traitement. Convoquant donc la jeune femme au ministère, j’avais préféré éviter de m’approcher de l’école, d’Athénaïs. Il était évident qu’elle ne vivrait pas correctement la suite de ces événements, qu’elle n’était pas assez mature. Une femme dépendante, plongeant la tête la première dans une relation qu’elle aurait sans doute dû appréhender avec prudence. Elle avait réagi exactement comme ma mère. Et elle avait refusé que je la soulage en effaçant les souvenirs de cette relation, ou du moins de ses sentiments. Espoir de sauver les meubles ou certitude qu’elle saurait s’en remettre, je ne savais, mais une chose était sûre, elle s’en sortirait pas grandit. Elle avait montré une part d’elle qui était dangereuse et qui ne trouverait jamais écho en moi. Me levant lorsqu’on toqua à ma porte à l’heure du rendez-vous, je rejoignais cette dernière pour l’ouvrir et faire face à une collègue qui m’annonçait l’arrivée de l’enseignante. La remerciant par un sourire, je m’effaçais légèrement pour la faire rentrer et refermer derrière elle. « Merci pour votre disponibilité Miss Wheeler. » commençais-je en reprenant ma place, « Avant de commencer, désirez-vous un café ou un thé ? », mon histoire passée avec sa soeur n’allait pas impacter mon travail, ni mon professionnalisme, même s’il fallait être honnête qu’il était toujours aussi difficile de faire face à une vélane et de garder la pleine maîtrise de ses pensées. « J’ai pour ma part reçu l’autorisation du ministère de compléter le sortilège d’Oubliette sur vous, il me faudra simplement définir avec vous de ce que vous désirez exactement. », mais il était peut-être préférable pour elle que ce soit pas une personne plus zélée qui s’occupait d’elle. Certaines images que je pouvais capter dans son esprit ne me laissait entrevoir une relation qui n’avait rien de bon. À croire que c’était un trait de famille. ☽ • ☾ ft. Erin_________________ |
Erin Wheeler
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#9599 - Sam 25 Mar - 23:28
Final Step ft. Magnus Sorensen March 2023 Cette affaire me semblait traîner depuis des siècles sans que je ne puisse y voir le bout. Comme prise dans un tourbillon de questionnement sans réponse, de demande des Aurors, de tentative de comprendre ce qu’il s’était passé sans pouvoir y arriver, je ne cessais de penser, de réfléchir à tout cela. En vain. Aucune réponse. Que des doutes. C’en était frustrant et difficilement acceptable. J’avais pourtant eu tout pour oublier, tout pour repartir de zéro mais… Rien n’était jamais réellement facile. A l’ombre du mangemort s’était ajoutée ma propre culpabilité quant à ce qui s’était terminé il y avait peu de temps. Le temps de quelques semaines, de deux mois, plus exactement, j’avais vécu une idylle. Ce genre d’aventure interdite qui aidait autant qu’elle détruisait chaque partie la composant. Oh. Je n’étais pas détruite, au contraire, il aurait été faux de ne pas admettre l’aide qu’avait pu être Ayden. Mais moi… Qu’avais-je fait ? C’était peut-être là la chose la plus difficile à porter. Cette culpabilité de l’avoir entraîné dans ma chute inévitable là où lui m’apportait tant. Il m’avait fait oublier, au moins l’espace d’un instant, ce qu’il s’était passé avec Andrew. A ses côtés, j’oubliais jusqu’à l’enquête, les questions, mes interrogations… Mais dès lors que la relation avait pris fin, lorsqu’à juste titre il s’était décidé à stopper cette folie qui m’avait prise, tout m’était revenu, comme un boomerang pourtant lancé au loin. Et la même question était revenue. « Pourquoi moi ? ». Pourquoi Andrew avait-il cru bon de s’en prendre à moi ? Pourquoi n’avais-je rien vu ? Pourquoi m’avait-il menti ? Avais-je fait quelque chose de mal ? Après tout, je ne pouvais être quelqu’un de bien pour ce que j’avais fait avec un étudiant alors… Peut-être était-ce normal ? La convocation de Monsieur Sorensen était, je l’admettais, arrivée à point nommé ou du moins au meilleur moment de la tempête et je n’avais pas réellement pris le temps de réfléchir pour lui faire part de ma venue à la date indiquée par le hibou. Et c’était ainsi que je me retrouvai désormais devant sa porte, en compagnie d’une collègue de l’Oubliator qui vint m’introduire auprès de ce dernier. Sourire poli aux lèvres, j’avançai à l’intérieur du bureau en secouant négativement la tête. - C’est à moi de vous remercier pour la vôtre. Répondis-je simplement. Vous n’étiez pas obligé. Qu’il m’ait promis ou non de s’occuper du reste de mes souvenirs ne m’importait, à vrai dire, pas réellement. Il n’était malgré tout obligé de rien. D’ailleurs n’étais-je pas venue les mains libres. Sortant une boîte de chocolat de mon sac, je posai cette dernière sur le bureau du fonctionnaire. - J’admet que je ne dirais pas non pour un café, acquiesçai-je en m’asseyant. Je me suis permise de vous acheter cette boîte de chocolat pour vous remercier de tout ça, le sourire étirant toujours mes lèvres poliment. J’espère que vous aimez le chocolat cela dit… Sinon je vous ferais envoyer d’autres mignardises. Il était bien hors de question qu’il n’ait aucun présent de ma part pour le temps qu’il m’accordait. Son professionnalisme et son temps devaient être récompensés, je n’allais pas en démordre. C’était, de toutes les manières, dans mes habitudes que de remercier ce que les autres pouvaient faire pour moi. La question qui suivit fut quelque peu plus difficile. Qu’est-ce que je désirais… Beaucoup de choses à vrai dire… Fronçant les sourcils, il me fallut quelques instants de réflexion avant que je ne rouvre les lèvres. - Des réponses, d’abord. Soufflai-je à mi-voix. Mais je suppose que vous n’avez pas réellement le droit de me répondre ou même que vous n’avez même pas les réponses, alors… Hésitant un instant, je soupirai profondément. Je ne sais pas si c’est possible… Je ne veux pas oublier ce que j’ai ressenti, juste que… Qu’on s’est servi de moi… Ou du moins que je me suis fait avoir. Et… A nouveau, je fronçai les sourcils avant de relever la tête. Est-ce que… Enfin… La question va vous paraître étrange et… ça n’a rien à voir avec cette affaire mais… Je… Pouvez-vous effacer la culpabilité ? Une question toute trouvée alors que je pensais expressément à ma relation avec Ayden à cet instant, à ce pauvre étudiant que j’avais perverti et que je n’avais pu aider à sa juste valeur. _________________ Erin Wheeler You're the only reason that I'm not afraid to fly and it's crazy that someone could change me. Now no matter what it is I have to do, I'm not afraid to try and you need to know that you're the reason why. That it's alright. ••• by Aardbei |
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#9615 - Dim 26 Mar - 10:49
final step ☽ • ☾ « Malheureusement pour moi, je n’avais guère le choix surtout. » soufflais-je dans un rire pour appuyer que ça ne me dérangeait pas. J’étais là pour ça. Acceptant un café, je levais la main pour lui servir une tasse et la déposer devant elle alors qu’elle me présentait du chocolat, voulant me remercier, « Je ne connais pas grand monde n’aimant pas le chocolat. » assurais-je alors, un sourire sur les lèvres, « Mais vous n’étiez pas obligé. », je faisais ce pourquoi j’étais né dans un sens. J’avais provoqué assez de souffrance comme ça et si malheureusement j’avais réussi à en refaire naitre dans le coeur de quelqu’un, je continuerais à lutter contre cette dernière. Une fois le service fait et la boîte rangée, je lui faisais par des autorisations que j’avais reçu, mais surtout du degré d’effacement que j’allais devoir lui imposer en fonction de ses demandes. Elle aurait voulu des réponses, mais elle doutait que je puisse lui donner. Elle devait donc faire sans. Et elle me donnait ses conditions. Ne pas oublier ce qu’elle avait ressenti, juste le fait qu’on s’était servi d’elle, qu’elle s’était fait avoir. Et puis une question, qui n’avait rien à voir avec notre sujet, mais elle voulait savoir s’il était possible d’effacer la culpabilité. Ses actions récentes n’étaient donc pas assumées dans un sens. Elle en souffrait. « Pour répondre dans l’ordre, je ne peux en effet pas répondre à vos questions. J’en sais un peu, mais ce n’est pas dans mes habilitations et dépends du service impliqué uniquement à présent. », pour autant, cela ne voulait pas dire qu’on en saurait jamais rien. Surtout en cas de procès. « Je peux effacer ça. Je travaillerais afin que vous ne vous sentiez plus utilisé… Cela dit, il est aussi de mon devoir de vous rappeler que vous auriez pu être la plus attentive du monde que ça n’aurait pas pu être évité. Ce genre de personnage sait malheureusement manipuler son monde. Et il n’est pas question de faiblesse. Je voudrais que vous en ayez la certitude avant d’oublier. » et puis sur le dernier point… « Je ne jugerais pas la relation que vous avez pu avoir avec un étudiant. », car oui je lisais, je savais aussi qu’il y avait des limites, mais tant que c’était consenti… Tant qu’il n’y avait pas de toxicité… « Je peux l’effacer aussi. Faire disparaitre la culpabilité, comme troubler certaines choses si vous le désirez. », rendre cette réalité moins forte. « Mais je ne peux que vous conseiller de mettre les choses au clair avant, je crois pouvoir parler d’expérience, l’immaturité de certains étudiants peut-être dangereuse. » et je parlais spécifiquement de sa soeur. « Je vous invite donc à la prudence à ce sujet et préfère que nous nous revoyions pour effacer ce sentiment ultérieurement. », surtout au vu de ses pensées actuelles. Je préférais faire attention. Lui donner le temps de mettre les choses peut-être un peu plus au carré avec lui avant de se lancer dans un nouveau processus de guérison. ☽ • ☾ ft. Erin_________________ |
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#9633 - Dim 26 Mar - 17:20
Final Step ft. Magnus Sorensen March 2023 Qu’il ait le choix ou non ne changeait rien : j’aurais pu ne pas venir si cela le dérangeait. Au moins son rire me détendit-il légèrement. Juste ce qu’il fallut pour lui offrir la boîte de chocolat lui étant destinée. C’était, après tout, la moindre des choses. Il avait, initialement, accepté sur demande de ma sœur, il n’en était donc définitivement pas obligé, même si les faits avec quelque peu changés. Ce n’était donc là qu’un juste retour des choses. - Mais cela existe quand même, lui répondis-je en souriant. Et je n’étais effectivement pas obligée mais je pense que c’est une maigre récompense pour tout ce que vous faites. Son métier était l’un de ceux que je pouvais respecter le plus à vrai dire, sans compter ce qu’il faisait pour moi – sans en être obligé, je n’en démordrais pas, il permettait à bien des gens de vivre plus paisiblement malgré les épreuves de la vie. Autant, donc, dire qu’une simple boîte de chocolat était particulièrement peu cher payé. Je n’avais malheureusement pas grand-chose d’autre à lui offrir… Quoique… J’aurais pu aller chercher quelque chose de l’un de mes voyages… Merlin, pourquoi n’y avais-je pas pensé ? Cela aurait été peut-être plus judicieux que cette « simple » boîte de chocolat. Me fustigeant l’espace d’un instant, je grimaçai avant de tenter de concentrer mes pensées, trop souvent dispersées pour le bien de tout légilimens. - J’aurais peut-être dû aussi vous apporter une potion contre le mal de tête, me tournai-je alors en dérision. Désolée. Le pauvre homme avait déjà sûrement beaucoup à gérer, autant, donc, ne pas gâcher sa soirée par un mal de crâne. Un mal qui allait bientôt poindre chez moi à force de réfléchir à ce que je désirais, comme il vint à e le demander. Je voulais des réponses et je n’en aurais pas, bien évidemment, comme il me le confirma. Je le comprenais et évidemment je n’insisterais pas. Ce n’était pas son rôle, c’était normal. Les réponses viendraient, j’en étais convaincue, je m’en convainquais. Il suffisait d’être un tant soit peu patiente. Mais si je ne pouvais pas avoir de réponse malgré mon envie, mon besoin de connaître la vérité, je désirais une chose qui pouvait être malgré tout quelque peu… Etrange au vu de la situation : je ne voulais pas oublier ce que j’avais ressenti. Pas envers Andrew. Car malgré tout, il y avait eu du bon, une libération certaine que lui seul avait pu permettre. - Je suppose que vous savez aussi que quoique vous disiez j’aurais du mal à l’accepter. Soufflai-je néanmoins, consciente de mes limites. Sans parler de premier amour, d’adolescence et de je ne sais quel autre sentiment aussi fort, sans parler même d’amour à vrai dire, c’est difficile à accepter. Parce que je sais que je peux être naïve et me laisser emporter. J’étais passionnée, c’était un fait que l’on ne pouvait ignorer. Sans m’oublier, du moins dans mon état normal, j’aimais donner, j’aimer prendre soin et j’aimais me laisser porter par les courants de la vie. Cela faisait partie de ma façon d’être et de vivre. Malheureusement, cela entraînait souvent son lot de complication… Moins attentive, je me faisais avoir ou, au contraire comme avec Ayden, j’entraînais avec moi. Baissant les yeux lors qu’il m’indiqua ne pas juger de cette relation, je froncai néanmoins les sourcils. Aucun besoin, à vrai dire, qu’une tierce personne ne me juge. Je le faisais bien suffisamment moi-même. - Je ne voudrais pas non plus l’effacer entièrement. Admis-je à nouveau en relevant mes iris vers le sorcier. Je suppose que nous devons apprendre de nos erreurs et… Cela fait partie de mes erreurs, c’est à moi de construire autour, ou au moins d’éviter que tout ne s’effondre. Je ne referais pas la même chose que lorsqu’Andrew m’avait quitté au pire moment. La situation avait changé, j’avais changé. Peut-être moi-même plus mature malgré mes erreurs récente, je savais qu’il ne fallait pas non plus me cacher derrière une solution qui pourrait jugée facile bien qu’il n’en fut rien en réalité. - D’expérience ? Soufflai-je doucement. Vous avez donc connu des étudiants particulièrement immature ? Demandai-je avant d’esquisser un sourire légèrement triste. Il était peut-être immature, mais… A vrai dire ce n’est pas tant la relation que je regrette que ce qu’elle montre de moi. Je peinais à reprendre pleinement pouvoir de mon métier, sans plus me sentir légitime à enseigner, je culpabilisais d’avoir pu faire souffrir un jeune homme, même immature, pour mon « simple » plaisir. Bien sûr, il était de l’ordre de l’humain que de chercher ce qui pouvait nous faire du bien contre vents et marées et Ayden m’avait fait du bien sur beaucoup de points. Je comprenais néanmoins son point de vue et hochai-je alors la tête. - Les choses ont déjà été mises au clair. Repris-je ainsi. Mieux valait que tout s'arrête avant que nos vies se brisent. Mais… Je comprends. Je réfléchirais à ce dont j’ai besoin, à ne pas mélanger les situations aussi… Car c’était bien de cela dont il s’agissait, Magnus allait « jouer » dans mon esprit, le modifier à sa guise sous mes demandes. Mélanger les souvenirs était donc certainement une idée risquée sous le risque que je mélange seule les choses. - J’aimerais juste… Fronçant les sourcils, je soupirai profondément. Je suppose que vous ne pourrez pas non plus me le confirmer, mais… Je voudrais juste avoir la certitude que si coupable il y a – car un minuscule espoir, représentatif sûrement de ma façon d’être, persistait – il sera puni. Ou au moins qu’on tentera de le punir. Après tout, combien de coupable étaient innocentés ? Combien de victime vivait toujours dans la peur ? Car c’était bien là ce dont il s’agissait. Je n’avais pas eu de nouvelles de lui, certes, mais cela resterait-il toujours pareil lorsque l’enquête serait terminée ? J’en doutais, à vrai dire, autant que je doutais du fait que même sans cela, je n’étais pas à l’abri de ses « amis », comme le passé nous l’avait déjà prouvé, d’ailleurs. _________________ Erin Wheeler You're the only reason that I'm not afraid to fly and it's crazy that someone could change me. Now no matter what it is I have to do, I'm not afraid to try and you need to know that you're the reason why. That it's alright. ••• by Aardbei |
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#9638 - Dim 26 Mar - 20:20
final step ☽ • ☾ Oui, il y avait des gens qui pouvaient ne pas aimer le chocolat, mais ce n’était pas mon cas, alors inutile de s’inquiéter. J’acceptais, même si elle n’aurait pas dû. Je ne faisais que faire mon travail pour le coup, je n’avais pas à recevoir une carotte pour ça. D’autant que ça avait dépassé le simple service, qu’il s’avérait qu’il y avait une véritable affaire derrière. Ce n’était donc pas une raison pour me remercier. Riant brièvement lorsqu’elle évoqua la potion contre la douleur, je refusais toutefois d’un simple mouvement de tête, « J’ai affronté mes études avec ce don, les pensées d’une adulte ne sont clairement pas un souci aujourd’hui. », cela dit avant de commencer, il était important de reprendre sur un point. Celui qu’elle n’était pas responsable, qu’elle n’aurait rien pu faire. Elle aurait du mal à l’accepter, je le savais. Difficile de ne pas se sentir trahir, quelle que soit la relation. « Ce n’est pas une question de naïveté ou d’emportement Miss Wheeler. Il est question de combien ses gens sont capables de pousser les autres derrière leur dernier retranchement pour obtenir ce qu’ils voulaient. Vous avez au moins la maturité de pouvoir le supporter, même avec de l’aide. », une enfant aurait pu ne pas se relever. « Pour remporter une guerre, il faut parfois faire le pire aux meilleurs, ne l’oubliez jamais. » assurais-je avant que je ne vois un peu plus loin et que cela fasse écho à sa demande. Elle avait commis une erreur, mais elle ne voulait pas l’oublier. Elle voulait apprendre de ses erreurs, elle devait construire autour, ne pas laisser les choses s’effondrer. « La fuite n’est pas toujours une solution, sachez seulement qu’elle peut parfois permettre de reprendre sa vie, sans se détruire. » et que je ne jugerais aucune des décisions, car dans les deux cas, je comprendrais et que j’avais moi-même voulu effacer cette dépendance chez sa soeur. Sauf que son immaturité ne lui permettait pas de voir les choses sous un bon angle. Fronçant légèrement les sourcils lorsqu’elle parut réellement se demander à quelle relation j’avais pu avoir avec ce type d’étudiant. Alors soit sa soeur s’était montrée particulièrement différente avec elle, soit elle en avait jamais parlé. « Je croyais que vous saviez pour Athénaïs et moi. » soufflais-je simplement, « Le fait que notre relation amicale avait dépassé ce stade et que j’y ai mis fin à l’instant où elle est devenue dépendante et immature… », pas sur un début de relation, je ne pouvais pas gérer son désespoir en plus de mon manque de connaissance, d’assurance avec mes sentiments. « Elle qui se dit honnête et franche avec tout le monde, j’aurais cru qu’elle se serait confiée. », encore quelque chose de dissonant. Le sexe m’avait-il à ce point brouillé l’esprit ? J’avouais avoir du mal à comprendre comment je n’avais pas pu voir tous les warnings avant. Cela dit, elle avait mis les choses au clair avec on étudiant. Il était préférable d’arrêter avant de briser sa vie et celle du garçon. Elle prendrait cela dit le temps de faire la part des choses entre les deux éléments, les deux événements. Elle ne voulait pas se fausser. Ce qui était la meilleure chose à faire. « Ce genre de mouvement ne restera pas impuni. Maintenant, ça se saura. Le procès d’un ancien professeur ferait grand bruit. », comme il avait pu le faire avant. « Mais le ministère fera le nécessaire. Les preuves que vous nous avez apporté seront primordiales, je n’en doute pas. » assurais-je dans un sourire calme. Elle avait déjà permis de localiser quelque chose. ☽ • ☾ ft. Erin_________________ |
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#9673 - Lun 27 Mar - 21:02
Final Step ft. Magnus Sorensen 25 March 2023 J’admettais ne pas vouloir rentrer dans la tête des adolescents à qui je faisais cours… Merlin, comment avait-il pu supporter une telle chose ? Ça devait être affreux… Pour le coup, j’admettais même l’admirer pour ne pas être devenu fou. Mais mes pensées étaient-elles plus faciles à supporter que celles d’adolescents ? Mmh… Je n’en étais pas convaincue, à vrai dire, tant je pouvais partir dans tous les sens sans m’en rendre compte. Enfin. Ce n’allait pas être un problème en tant que tel puisque j’allais bien évidemment faire le nécessaire pour me concentrer et rester focalisée sur notre entretien. Un entretien qui commença sur les chapeaux de roues, d’ailleurs. Je n’étais pas coupable, je n’aurais rien pu éviter même en ayant été la femme la plus attentive du monde – ce que je n’étais pas, d’ailleurs. Je le comprenais, je l’acceptais, même, mais malgré tout… Se faire trahir par ce qu’on imaginait être un ami, ne serait-ce que cela, de la sorte… Risquer sa vie alors que je la lui aurais confiée… C’était une chose affreusement douloureuse. Alors… Plus qu’une rupture sentimentale, cela avait été la pire des rupture de confiance que l’on aurait pu m’infliger. Et tout cela pour la simple raison de mon sang. Merlin… Cela paraissait si idiot dit comme ça… - Appelez moi Erin, s’il vous plait. Soufflai-je malgré tout. Outre sa relation avec ma sœur dont je n’avais ni tenant ni aboutissant mais dont j’étais persuadée, nous parlions d’une chose qui me touchait personnellement. Difficile, donc, de garder une totale maîtrise et une distance avec lui. - La maturité ne m’aurait pas poussé à ce que j’ai fait pour oublier. Grimaçai-je néanmoins. Mes affres moldues à Londres et Ayden étaient deux exemples parfaits de cette immaturité qui m’avait collé à la peau. Je n’avais justement pas supporté. Il m’avait fallut du temps. Trop de temps pour une adulte. Et l’aide, à vrai dire, et je pouvais l’admettre maintenant, avait été tout à fait salutaire. J’esquissai malgré tout un léger sourire à ses paroles. Faire le pire aux meilleurs pour remporter une guerre… C’était parlant, surtout dans ma situation comme je vins à lui expliquer à mi-mots. Et si j’avais honte de ce que j’avais pu faire, honte de ce qui avait pu se passer depuis ma rupture avec Andrew, je ne voulais rien oublier. La fuite ne faisait pas partie de mon vocabulaire, quand bien même le sorcier n’avait pas tout à fait tort. - Elle restera mon dernier recours, admis-je ainsi en hochant la tête. Le recours ultime si tous mes autres essais ne me permettaient pas de retrouver qui j’étais. C’était bien là le but de tout ce qui avait été entrepris, autant par moi, par mes propres forces, que grâce à Athenaïs qui m’avait quelque peu piégée avec l’homme qui se trouvait désormais en face de moi. Mais avant d’user de cette fuite, de l’oublie qui en découlerait inévitablement, je désirais apprendre et tenter de me sauver moi-même en utilisant tout ce qui avait fait mon histoire, mes épreuves. Cette affirmation était ainsi renforcée par ce que j’étais aujourd’hui devenue, peut être moins naïve, plus réfléchie, quoique, mais toujours plus forte que je ne l’étais auparavant. Et même si Ayden ne pouvait être considéré comme une erreur du fait de l’aide inestimable qu’il avait pu m’apporter… Je ressentais une lourde culpabilité à y penser. L’oubliator, néanmoins, ne semblait pas me juger sur ce point. Heureusement, en un sens, il m’était déjà difficile de l’assumer ouvertement alors dans cette situation… Mieux valait que je me sente en « sécurité ». N’est-ce pas ? Mais il parlait alors « d’expérience ». M’enquérant de cela, par pure curiosité, j’admettais ne pas réellement m’attendre à ce qui suivit. Clignant des yeux, je restai presque bouche bée, transparente quant à ce que je pensais, comme à mon habitude. J’étais… Surprise. Etonnée. Choquée ? Peut être un peu. Athy ne m’avait rien dit. Strictement rien… Comment avait-elle pu passer outre toutes ces informations ? Enfin… Du moins la moitié d’entre elles… - Oh… Articulai-je finalement. Je… Je suis désolée. C’était peut-être la seule chose que je pouvais dire. Une maigre consolation alors qu’il venait de m’annoncer que ma sœur et lui étaient effectivement ensemble, enfin… Qu’ils l’avaient été et que ma sœur était immature et dépendante… Voilà quelque chose qui venait à m’étonner malgré tout. Immature… Pourquoi pas, nous l’étions tous un peu, après tout, preuve en était ce que j’avais fait, mais dépendante… Athy ? - Elle… Elle n’a juste pas eu l’occasion et n’a pas voulu me parler de sa vie pour ne pas me mettre son bonheur là où elle imaginait que je ne pourrais pas m’en réjouir ! Pris-je presqu'immédiatement la défense de ma petite sœur. Ne la pensez pas coupable de ne pas s’être confiée. C’est à cause de moi si elle a été toute seule. Et j’avais donc laissée ma petite sœur gérer seule une histoire de cœur, sans que je ne puisse la conseiller ou au moins l’écouter… Morgane… Quelle aînée étais-je ? Protectrice avec mes cadets, je n’imaginais pas rater ce genre de choses… Surtout lorsque je croyais deviner les faits… J’aurais dû aller la voir, j’aurais dû lui parler mais… Je n’avais rien fait. Evidemment. - Mais… Fronçant les sourcils, j’observai l’homme derrière son bureau. Vous allez bien ? J’étais ici pour qu’il m’aide, pour qu’il me fasse traverser une épreuve. Or, le pauvre homme venait de m’informer de sa rupture avec ma sœur, une épreuve que je savais douloureuse. J’aurais pu prendre le parti de m’en moquer, évidemment. Je ne connaissais pas Monsieur Sorensen. Mais il était ou avait été important pour Athy. Il devait donc l’être pour moi. Je devais prendre soin des proches de ma famille ou nous ne serions pas une famille. Pas à mon sens large en tout cas. Quand bien même l’inverse devait se produire durant cet entretien. Entretien qui reprit ainsi son fil, me permettant de donner ma dernière demande : que si coupable il y avait, ce dernier soit puni comme il le méritait. Esquissant un léger sourire en réponse au sien, j’admettais ne pas être réellement rassurée pour autant. Sûrement le serais-je lorsque le procès serait ouvert. En attendant… Cela ne restait que des mots. - Est-ce que… Repris-je. Est-ce que je serais appelée à témoigner ? Demandai-je. Je ne me souvenais pas vraiment de tout ce qu’avait pu voir le professionnel. Alors allais-je devoir faire face à celui qui avait détruit ma confiance en moi autant qu’envers les autres ? Allais-je devoir expliquer des choses de ma vie privée ? En étais-je, d’ailleurs, capable ? - Si au moins j’ai pu aider à capturer quelqu’un de dangereux… Soufflai-je plus à moi-même qu’à son encontre. Le bien public avant le bien personnel. C’était souvent plus facile de voir les choses de la sorte. _________________ Erin Wheeler You're the only reason that I'm not afraid to fly and it's crazy that someone could change me. Now no matter what it is I have to do, I'm not afraid to try and you need to know that you're the reason why. That it's alright. ••• by Aardbei |
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#9694 - Mar 28 Mar - 18:33
final step ☽ • ☾ L’appeler par son prénom, je pouvais le faire, il n’y avait aucuns soucis à ça, cela dit, il fallait la rassurer avant d’envisager de s’enfoncer quelque part, de prendre part à la moindre chose. Elle devait garder en tête qu’elle n’était pas responsable, qu’elle aurait fini ainsi quoiqu’elle puisse faire ou essayer. La fuite était en effet une option, mais pas une obligation. Elle pouvait faire les choses autrement, mais elle ne devait pas oublier cette possibilité. « Vous savez où me trouver. », laissant donc la porte ouverte, je la rassurais sur le reste. Sur le fait que ce qu’elle venait de vivre avec un étudiant était rarement quelque chose qu’on pouvait tirer à son avantage. Ces derniers étant trop immatures. Mais visiblement elle ne le savait pas. Ce qui ne m’étonnait pas vraiment, « Vous n’avez pas à l’être Erin. » lui assurais-je dans un sourire rassurant. Avec douceur avant qu’elle ne m’assure que le fait qu’elle l’ignore était sans doute dû à un concours de circonstance dont elle n’avait pas à s’accuser à nouveau. « Je ne la pense coupable de rien, je crois simplement que votre soeur n’est que le reflet d’une illusion qu’elle a nourri pour se protéger. », inutile d’aller plus loin. « Ne vous blâmez pas non plus. », mais alors que je pensais ce sujet derrière moi, une question. Est-ce que j’allais bien ? Laissant un léger rire nerveux s’échapper de mes lèvres, je ne pouvais que noter la différence entre elles. Quand on lui disait quelque chose, l’aînée cherchait à en savoir plus. L’aînée s’inquiétait. J’avais sans doute été aveuglé par le corps, par la cage dans laquelle je m’étais enfermé. C’était pourtant flagrant à présent. « Je ne me suis jamais réellement permis de m’étaler sur mes émotions et mes sentiments. J’ai décidé seul de mettre fin à cette mascarade, j’assume les conséquences, quelles qu’elles soient. », mais je ne m’étendrais plus, je ne me confierais plus inutilement. J’avais retenu la leçon. « Je vous remercie de vous en intéresser cela dit. », assurais-je avant de revenir à notre sujet. La suite serait incertaine, mais elle devait avoir confiance dans le système. Elle devait nous laisser faire. Mais est-ce qu’elle serait amenée à témoigner ? « Non. Vos souvenirs actuels étant altérés, vous ne pouvez plus témoigner. Nous avons simplement fait authentifier ceux que vous nous avez confiés. Le reste se jouera avec d’autres témoins. », mais elle ne serait plus inquiétée par tout ça. Elle n’aurait plus à faire face. Elle n’aurait pas à le revoir. « Erin, je sais que jusqu’à présent, ça a plus semblé assez chaotique pour vous. Mais soyez certaines que c’est fini. Quel que soit la suite. », me levant pour faire le tour du bureau, je m’asseyais sur la chaise à côté d’elle. « Est-ce que vous voulez qu’on commence ? » car ça la rongeait un peu trop pour son bien. La laisser tourner en boucle ne conduirait à rien. Elle devait laisser son esprit se reposer, prendre enfin un chemin plus doux. ☽ • ☾ ft. Erin_________________ |
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#9732 - Mer 29 Mar - 20:19
Final Step ft. Magnus Sorensen 25 March 2023 Hochant la tête, je n’avais pas grand-chose à redire là-dessus. Je saurais où le trouver, évidemment et cette fois je viendrais avec un plus gros cadeau, tout aussi évidemment. Après tout… Quoiqu’il puisse dire, cela relèverait toujours, pour moi, du service plus que de toute autre chose. De ce fait… Il me faudrait un présent à la hauteur du dérangement que je lui faisais subir. C’était clair et je ne dérogerais certainement pas à cette envie de bien faire les choses si j’avais à le revoir. Une idée qui s’imposa alors davantage lorsque j’appris. Lui et Athy… Merlin… Quelle bourde je n’avais pas fait… Je n’étais pas au courant, pas réellement tout du moins, et encore moins de leur rupture… Me fustigeant, je me rendais soudain compte du mal que j’avais pu faire, laisser ma petite sœur gérer seule sa relation… Jamais une aînée ne devrait s’absenter. J’aurais dû la conseiller, l’aider, peut être que cela aurait mieux fonctionné avec lui… - Une illusion ? Répétai-je malgré tout quelque peu perplexe. Quelle illusion ma sœur pouvait-elle construire ? Elle avait toujours été solaire, amusante, la plus légère de nous tous, la plus facile à vivre aussi à vrai dire. Alors quelle était l’illusion dans ce portrait ? Je n’en voyais pas. Aucune… Pour autant, les faits étaient là. Athy et son petit ami avait rompu. Comment allait-elle ? J’irais bien évidemment la voir pour le savoir dès lors que je quitterais ce bureau. Mais ils étaient deux, dans cette relation alors… Comment allait-il, lui ? Arrivait-il toujours à faire son travail alors même que son lot quotidien devait être bien morne ? Arquant un sourcil, surprise, à son rire nerveux, je penchai doucement la tête sur le côté sans comprendre, l’observant attentivement. Avais-je dit quelque chose qu’il ne fallait pas ? Non. Pas réellement. Je l’avais visiblement « gêné » par manque d’habitude. - N’appelez pas ça une mascarade. Soufflai-je malgré tout. Il n’y a rien de plus vrai que les émotions et les sentiments, et je suis sûre que ma sœur en est remplie. Enfin… Je ne cherche pas à m’immiscer dans votre vie, non, non ! Me défendis-je un peu brusquement, consciente du double sens que pouvait avoir ma phrase. Enfin… Je ne vous obligerais pas à vous étaler sur vos sentiments, juste… Enfin… Je peux revenir si vous préférez ou… Enfin…Prenez soin de vous, d’accord ? Je ne savais définitivement pas quoi dire de plus. Ce genre de situation n’était pas réellement agréable ou facile à appréhender. J’avais évidemment envie d’en savoir plus mais… Il était hors de question que je questionne le pauvre homme devant déjà faire face à la sœur de son ex petite amie donc… Merlin… Les pauvres… J’aurais dû apporter plus de chocolat pour le réconforter dans ce cas… Peut-être ? Non… Il ne fallait pas exagérer mais… Erin !, me rappelai-je à l’ordre en me rappelant son don de légilimencie qui lui permettait de lire mes pensées. Au moins, nous pûmes reprendre un tant soit peu le cours de notre conversation et de la raison de ma présence ici, présence qui ne changerait, de toutes les manières, rien aux faits qu’il m’avait énoncés… M’inquiétant de ce qu’on allait pouvoir demander de moi au Ministère, je ne pus m’empêcher de soupirer de soulagement. Je n’aurais pas à le confronter, à le voir, à être forcée de me rappeler quoique ce soit. Il n’avait pas tort, après tout, mes souvenirs étaient déformés, et cela allait être pire à partir d’aujourd’hui alors… Il n’y aurait plus rien à tirer de moi. Et cela m’arrangeait. Particulièrement. - Je suppose que je dois vous faire confiance sur ce point. Répondis-je à mi-voix lorsqu’il m’annonça que le chaos allait enfin se terminer, me concernant. En doutais-je ? J’admettais que malgré l’aide plus qu’évidente qu’il m’avait apporté lors de notre première et dernière rencontre, je peinais encore à imaginer pouvoir oublier ce qu’il s’était passé, oublier que la personne que j’admirais le plus au monde, dont j’étais amoureuse, puisse m’avoir trahi à ce point, oublier que je ne pouvais plus faire confiance à personne. Pas vraiment, en tout cas. Baissant la tête quelques instants pour réfléchir à des choses qui n’avaient pas à l’être puisqu’elles étaient le fondement de ma présence ici, j’hochai finalement cette dernière, relevant le regard sur le sorcier. - Si vous le voulez bien. Lui répondis-je dans ma politesse habituelle. Je suppose que la méthode ne va pas changer de la dernière fois ? Est-ce que… Je dois… Tout repenser ? Demandai-je malgré tout, hésitante. S’il me le demandait, je le ferais, bien évidemment. Mais si nous pouvions l’éviter… Je l’éviterais aussi, même si j’admettais ne pas voir d’autres solutions. _________________ Erin Wheeler You're the only reason that I'm not afraid to fly and it's crazy that someone could change me. Now no matter what it is I have to do, I'm not afraid to try and you need to know that you're the reason why. That it's alright. ••• by Aardbei |
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#9751 - Jeu 30 Mar - 10:46
final step ☽ • ☾ Une illusion pouvait sembler fort, j’en ai conscience, malheureusement, au vu de ce que j’avais compris en la fréquentant, il était difficile de ne pas voir le mirage qu’elle était. Avais-je alors à le dire à sa soeur. Non, elles avaient assez à faire et je ne pouvais pas forcer l’une vers l’autre. Je savais simplement que la situation avait été une blague terriblement mauvaise à laquelle j’avais participé sans le vouloir. Ce qu’elle ne partageait pas. Elle jugeait les émotions et les sentiments réels, sa soeur en était certes rempli mais elle les vivait dans le mauvais sens. Elle ne voulait pas que je parle si je n’en avais pas envie, elle voulait même revenir plus tard, mais… « J’ai vécu 30 ans sans ressentir d’émotion trop forte Erin. Je cloisonne volontairement car j’ai déjà à gérer celles des autres. Que je me sois fourvoyé ne m’empêchera pas de faire mon travail. » d’aider les autres, de faire en sorte qu’ils oublient, que ça ne fasse pas un écho infini dans leur esprit. « Je vous remercie pour votre humanité, mais ne vous inquiétez pas… », soufflais-je dans un sourire désolé. Elle avait mieux à penser que les autres. « Je vous ai expliqué lors de notre première rencontre les raisons de mon métier, le pourquoi j’ai décidé de devenir Oubliator. », j’avais pas l’impression qu’elle ne s’inquiéterait pas après un refus, bien qu’elle y croie, elle semblait… Trop tourné vers les autres. « J’ai fait le choix de ne pas laisser d’émotion me détruire comme ma mère a pu l’être. J’ai aussi grandi en pensant que l’amour était un danger. Je sais que ma vision des choses n’est pas partagée, ce n’est pas le débat. Mais j’en ai jamais souffert et je n’en souffrirais pas plus aujourd’hui. Disons simplement que je suis tombé amoureux de votre soeur et qu’en un instant, je l’ai vu devenir dépendante, incapable de se faire à l’idée d’avancer sans moi. Elle a été tellement déstabilisée par ses sentiments qu’elle est devenue exactement ce qui m’a fait grandir sans l’amour d’une mère. », une personne trop fragile pour vivre et être heureuse sans quelqu’un d’autre. « Votre soeur n’est pas aussi solaire que vous le pensez. Ses démons sont présents, bien avant vous. Elle a une vision… Très… Elle n’a pas la maturité pour réellement l’être et je ne veux pas d’une personne pouvant accepter de se faire détruire par ses sentiments et par quelqu’un. Donc oui, elle est une illusion, elle est une image de lumière, mais ce n’est qu’une image. », très convaincante car je m’étais fait avoir, mais une image quand même. Ceci étant, sa soeur n’était pas le sujet, mais bien elle, son mal-être et j’avais assez à lire déjà, il n’était pas question qu’elle continue à se dissiper. Lui assurant donc qu’elle n’allait pas devoir le revoir, je m’approchais pour m’asseoir en face d’elle, l’invitant à une confiance qu’elle aurait du mal à donner, j’en avais conscience, mais elle devait essayer. « Je ferais en sorte de l’être, oui. ». Et puis elle eut une crainte, devoir revivre ça une dernière fois, comme lors de notre première rencontre. Faisant non de la tête, je pouvais déjà lui éviter ce genre de crainte, « Non, j’ai déjà su identifier les zones à traiter là première fois. Je retrouverais mon chemin seul. ». Connaitre un esprit, son raisonnement et quoi chercher, c’était le plus important, mais j’avais déjà été en profondeur, bien trop pour ne pas m’y retrouver. M’assurant qu’elle l’avait bien saisi, je finis par glisser ma main dans la sienne pour lui apporter un soutien et… Je finis par la libérer, définitivement. Effaçant tout ce qui pourrait la maintenir au sol dans cette histoire. Lorsqu’elle se sentirait prête, lorsqu’elle regarderait à nouveau devant elle, son coeur et son âme seraient enfin libres. ☽ • ☾ ft. Erin_________________ |
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#9773 - Jeu 30 Mar - 21:58
Final Step ft. Magnus Sorensen 25 March 2023 - Oh je n’en doute pas. Répliquai-je malgré tout. Mais que cela ne vous empêche pas de le faire ne veut pas dire que vous n’en souffrez pas pour autant. Enfin… Ce n’était pas à moi de lui faire la moindre morale ou de le forcer à faire quoique ce soit. Je n’étais, en quelque sorte, qu’une cliente et pire, la sœur de son ex petite amie… Autant dire que ma légitimité s’arrêtait à ma simple présence en ces lieux qui lui appartenaient. Il me remerciait ainsi pour mon humanité, provoquant un secouement de tête de ma part. C’était inutile. - On ne devrait pas avoir à remercier les autres pour leur humanité. C’est normal. Décrétai-je ainsi. Mais ne pas m’inquiéter ? Non. C’était bien trop difficile pour moi qui m’inquiétais toujours de tout et de rien… Sauf de moi la plupart du temps. Hochant la tête, me souvenant parfaitement du pourquoi de son métier, cela ne changeait pas grand-chose, à vrai dire. En fin de compte, d’ailleurs, il était bien plus à remercier que moi… Moi, je ne faisais que m’inquiéter, verbalisant mes préoccupations sans pouvoir rien y faire de tangible. Lui agissait, aidait et tout cela de manière consciencieuse et désintéressée. C’était donc lui qu’il fallait remercier. Et définitivement, une boîte de chocolats ne suffirait pas. Je fronçais néanmoins doucement les sourcils lorsqu’il m’expliqua davantage de choses. Je comprenais mieux les choses mais… Mais Athy était-elle réellement devenue dépendante ? N’était-ce pas seulement un problème de compréhension ? De communication ? Enfin… Comment pouvait-elle être devenue de la sorte alors qu’elle était la plus indépendante, la plus solaire d’entre nous ? Là où j’avais toujours été sérieuse, presque renfermée, fuyant toute relation à cause de mon sang, Athy, elle, se montrait ouverte, rayonnante, alors comment ? - Je comprends… Articulai-je néanmoins en baissant la tête. Ce n’était pas réellement le cas. Du moins… Je comprenais qu’il ne veuille pas de ce genre de choses. Je comprenais qu’il ait pu reculer face à ce qui l’avait traumatisé enfant si je lisais bien entre les lignes – ce qui n’était pas réellement mon point fort, admettons-le. Mais de là à comprendre l’image qu’il me donnait de ma sœur… Non. C’était… C’était difficile à admettre. Je n’aurais tout de même pas pu me tromper à ce point sur ma sœur ? Je n’aurais pas pu passer à côté de telles choses ? Si c’était le cas… Cela faisait-il de moi un monstre ? Enfin… Je n’aurais pas pu… Me fustigeant violemment intérieurement, sourcils froncés, je tentai de trouver une explication rationnelle, rassurante à ce qu’il venait de me dire. En vain. Le fait était que si c’était vrai, et pourquoi mentirait-il, j’avais raté quelque chose d’important. De trop important pour que je ne m’en veuille pas… Pour autant… Nous revînmes au pourquoi de ma présence dans son bureau, évidemment. Je n’étais pas là pour débattre de ma sœur, de ce que j’avais pu rater, de ce que je n’avais pas pu faire pour elle comme j’aurais pourtant dû normalement à mon sens. Nous étions là pour toute autre chose. Pour moi, à vrai dire. Pour mes peurs, pour ce qui m’empêchait d’avancer, d’avoir confiance en les autres comme j’avais pu en avoir l’habitude auparavant. Et cela allait commencer par lui faire confiance. Je n’avais pas réellement le choix, à vrai dire. Mais cela me semblait déjà bien compliqué. Soufflant profondément, il me rassura au moins… Je n’aurais pas à revivre les traumatismes qu’il avait pu voir. Pas à nouveau. Il ne m’y obligerait pas. Baissant les yeux un instant, je respirai lentement, comptant intérieurement pour que mes nerfs puissent se calmer, doucement. J’avais peur. C’était indéniable. Si notre premier contact m’avait fait un bien inespéré, qu’allait donc donner cette deuxième rencontre ? Mais sa main se glissa dans la mienne, me faisant retrouver cette réalité que je tentais de fuir, mes yeux se relevant vers lui alors que je le laissai faire ce qu’il devait. A vrai dire, l’impression que cela me donna était claire, facile à décrire même. C’était comme si un poids immense venait de s’ôter de mes épaules. Comme si mon cœur ne me faisait plus souffrir à chaque battement. Comme si je venais de guérir d’une maladie trop longue pour mon corps sans que je ne puisse réellement en voir les effets. Restée quelques minutes silencieuse, ma main dans la sienne, je baissai de nouveau les yeux, retirant rapidement cette dernière, presque gênée de ce contact trop long que je venais de lui imposer. - Pardon. Articulai-je, m’excusant à nouveau, comme trop souvent. Comment me sentais-je désormais ? Etrange, à vrai dire. Je n’avais rien oublié. Je n’avais pas oublié Andrew mais les sentiments qui me venaient à cet instant… Ce n’était ni la peur, ni le dégoût de moi-même, mais une colère certaine. Seulement une colère, saine, normale, à vrai dire. Plus normale que la culpabilité qui me brisait encore il y avait quelques instants seulement. - Merci… C’était bien la seule chose que je pouvais lui dire. Une chose sortie du cœur, une chose à laquelle il ne pouvait échapper : j’étais plus que reconnaissante. Mais était-ce une raison pour arrêter de réfléchir ? Non. Evidemment. Et ainsi relevai-je de nouveau les yeux sur lui. - N’y a-t-il pas moyen pour que vous puissiez vous oublietter vous-même ? S’il avait souffert, pourquoi ne pouvait-il, après tout, pas ôter sa propre souffrance ? Et Athy… L’avait-il oublietté, elle ?... Elle devait tant souffrir… _________________ Erin Wheeler You're the only reason that I'm not afraid to fly and it's crazy that someone could change me. 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#9939 - Ven 7 Avr - 11:15
final step ☽ • ☾ « J’apprécie, mais je crois que nous n’avons pas assez partager pour que je sois atteint à ce point. », notre relation s’était au finale orientée vers le physique, vers des moments fragiles que nous n’avions jamais cherché à approfondir réellement. Nous avions nos torts, mais sa dépendance avait eu raison de ma volonté. Eu raison de tout ce qu’on aurait pu faire ou construire. « Croyez moi, il est important de le faire. » assurais-je lorsqu’elle refusa qu’on puisse avoir besoin de remercier les autres pour leur humanité. Malheureusement tout n’était pas aussi simple, tout n’était pas aussi évident. Nous n’avions au final pas grand chose en commun, nous ne communiquions pas et ça avait fini par révéler le pire de nous sans doute. « Mon raisonnement est peut-être faussé, je ne jetterais pas entièrement la pierre sur votre soeur, j’ai ma part de responsabilité. Mais elle demeure jeune et sans doute épargnée par la réalité du monde. » nuançais-je toutefois en entendant ses pensées et je faisais bien, car la suite ne me plu pas. Elle se flagellait elle, elle se voyait responsable, « Je vous arrête tout de suite. Certaines personnes vivent toute une vie sans jamais sombrer, il suffit d’un élément, d’une personne. Elle et moi étions peut-être condamnés à nous tirer vers le bas, je n’étais de toute évidence pas l’homme qu'il lui fallait et il en était de même pour elle. Vous n’avez rien raté, nous sommes les seules responsables de cette situation. », même si sa soeur venait de vriller tellement fort que ça en restait déstabilisant, elle n’y était pour rien. Pour autant, nous n’étions pas là pour ça, nous étions la pour elle. Pour la soigner, pour la soulager. Elle devait me faire confiance, ce qu’elle fit, me laissant entrer dans son esprit pour faire le ménage avant de revenir lentement à moi, sa main dans la mienne. Souriant à ses excuses, je secouais la tête, conscient de ce naturelle qui ne transpirait pas que dans son esprit. « Une accroche au réel était nécessaire, ne vous excusez pas. » assurais-je en reposant ma main, en sentant son esprit faire de nouveaux liens moins toxique avec son passé. Elle se souvenait, mais il n’y avait plus de douleur. Me remerciant alors, je lui assurais d’une chose, « C’est normal, on ne devrait pas remercier les autres pour leur humanité après tout non ? » soufflais-je dans un rire avant de me relever pour retrouver ma place derrière mon bureau. C’était cela dit surtout mon travail, mais il fallait reconnaître que la composante souffrance était importante pour moi et que je n’aurais pas été obligé à le faire. Et puis une question. M’oublietter moi-même ? Pour Athénaïs ? Et le faire sur elle ? « Deux choses… La première et je m’excuse si ces déclarations sont douloureuses, mais Athénaïs n’avait pas assez d’importance pour que j’en souffre réellement. Je tenais à elle, elle était même la première que j’ai été capable d’aimer, mais le temps m’a surtout fait réaliser que c’était par habitude, par confort. Si j’ai su aimer quelqu’un, cet apprentissage n’est que la preuve que je pourrais encore le faire, juste plus prudemment. », mais elle n’était pas là depuis suffisamment longtemps, 3 mois tout au plus, pas assez pour marquer une vie. « La seconde, j’ai voulu le faire. Ça aurait même été sans doute le seul moyen qu’on reste ensemble, que j’efface sa dépendance, ce sentiment destructeur, mais elle a refusé et je ne forcerais pas. Donc elle est la seule à avoir décidé de souffrir, votre exemple n’ayant pas du lui suffire… », me pinçant les lèvres, je soulignais alors quelque chose, « Ça sera difficile pour vous, mais vous êtes en reconstruction Erin, Andrew est toujours là, l’esprit peut créer des Ersates de votre passé… Je vous conseillerais donc de ne pas vous en mêler la concernant. Elle a décidé seule de sombrer, elle a choisi de me donner une importance inconsidéré après aussi peu de temps ensemble, elle a choisi de ne pas se faire soigner, de souffrir… Vous en mêler reviendrait à nourrir son délire, sa dépendance, la déplaçant sur quelqu’un d’autre. Elle doit faire le chemin seule, assumer ses démons… Ne la privait pas d’une chance d’en sortir grandi, d’autant qu’on ne peut pas aider quelqu’un qui ne veut pas l’être et c’est exactement dans cette configuration que nous nous sommes quittés. », mais j’avais conscience de ce que je lui demandais, de cette difficulté qu’elle aurait à lutter elle aussi. « Il est impossible de guérir aux côtés d’une personne ayant les mêmes démons. » et ça serait le cas ici. ☽ • ☾ ft. Erin_________________ |
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#9944 - Ven 7 Avr - 22:09
Final Step ft. Magnus Sorensen 25 March 2023 Je ne pouvais présumer de sa souffrance, à vrai dire. C’était vrai. Et s’il disait ne pas être aussi atteint que je pouvais le craindre, comme lorsque l’on quittait quelqu’un, comme ce que j’avais connu alors que le transfert que je faisais était presqu’évident, alors c’est que cela devait être le cas. Ainsi hochai-je simplement la tête. Il était le mieux placé pour dire ou faire ce qui était bon pour lui de toutes les manières. - C’est important parce que ce n’est pas naturel pour la plupart des gens. Me sembla-t-il bon de corriger lorsque vint le sujet de l’humanité. Si tout le monde agissait de la même manière, remercier deviendrait complètement désuet. C’était peut-être là le souci. Le monde n’agissait pas dans l’optique d’une humanité partagée. Obligeant ainsi tout à chacun à remercier les gens qui tentaient d’agir pour le mieux. Oh. Je ne me jetais certainement pas de fleurs, je ne me félicitais même pas pour ce comportement. D’ailleurs, il était bien plus normal de se fustiger d’avoir le comportement inverse que de se féliciter. Mais malgré tout. Je tentais toujours de faire preuve de compréhension, d’humanité, comme il l’avait appelé, face à tout le monde. C’était seulement ma façon de faire. Rien de plus. - Je ne doute pas que chacun ait ses « torts ». Soufflai-je néanmoins à sa suite. Une relation fonctionne à deux, ce n’est jamais tout blanc ou tout noir mais… Mais comment accepter qu’il me livre une illustration d’Athy qui me semblait à mille lieux de ce qu’était la réalité ? Comment avais-je fait pour passer sur cet élément sans même m’y arrêter ? Avais-je raté à ce point ? Le sorcier lut dans mes pensées. Evidemment. Bien trop peu entraînée à les contenir ou même simplement à réfléchir au fait que je me trouvais face à un légilimens, je m’étais fustigée, rendue coupable d’une chose dont je ne le devais visiblement pas. - Je comprend ça. Repris-je. Enfin… Que deux personnes soient incompatibles est normal, logique. Ce sont des choses qui arrivent. Mais imaginer qu’Athy puisse être… Dépendante, et loin d’être aussi rayonnante que je l’imaginais… Disons que… J’ai l’impression d’avoir raté dans mon rôle de sœur ainée. Expliquai-je ainsi en d’autres mots. Sûrement me mettais-je bien trop de pression à son encontre comme vis-à-vis de toute ma famille. C’était un trait récurrent certain chez moi. Je désirais que mes proches soient heureux. C’était, à mes yeux, le plus important. Alors lorsque je ne voyais pas le malheur chez l’un d’entre eux, lorsque je me trompais autant… Tout devenait plus compliqué. Evidemment, je ne pouvais être la responsable du bonheur de chacun. Je ne pouvais décemment rendre les gens heureux s’ils ne le voulaient pas alors… Et si Athy ne l’avait pas voulu ? Elle n’était pas venue me chercher, pas venue m’en parler ? Alors… le voulait-elle donc ? Pourquoi ? Pour quelle raison avait-elle voulu me tenir à l’écart ? Les questions étaient différentes, la culpabilité tout autant. Mais toujours. Je n’aurais aucune réponse. Pas avant d’avoir parler avec la principale intéressée… De toutes les manières, ma venue en ces lieux ne se résumait pas par le commérage sur les relations de ma sœur, sur sa seule relation pour être exacte, d’ailleurs. Non. J’étais là pour moi, avant tout. Et pour une fois que j’acceptais de prendre soin de moi… Mieux valait-il, peut-être, ne pas l’oublier. Ainsi Magnus me ramena-t-il à l’ordre, venant se placer face à moi et glissant sa main dans la mienne pour m’ancrer dans une réalité que mon esprit avait fui l’espace de quelques instants. Comment il s’y prenait restait, à vrai dire, un mystère pour moi. J’avais toujours eu l’habitude de voir mes propres pensées comme un immense labyrinthe dans lequel je me perdais moi-même alors… Comment avait-il su où chercher ? Où trouver ces boîtes, que j’avais pourtant tenté d’enfouir, qui renfermait ma peur, mon dégoût des autres, ma souffrance ? Ce n’était pas magique, pas réellement, bien sûr. Mais il avait fait ce que je lui avais demandé. Je me souvenais de tout. D’Andrew. De nos moments tous les deux. De ceux que je pensais bons comme des pires moments. Mais… sans que je ne comprenne réellement la raison… ces pires moments ne me perturbaient plus. Plus réellement. J’avais cette colère, bien sûr, que je refusais de voir supprimée. Mais ma peur, elle, semblait s’être estompée. Seules restaient les émotions d’une femme quittée par un homme. Des sentiments normaux, raisonnables et raisonnés alors que les mois étaient passés entraînant de nouvelles erreurs, certes, mais aussi un apaisement certain… Il me fallut un temps certain pour revenir à moi, perdue dans mes propres sentiments, dans mes pensées qui s’estompaient, se triaient, s’ordonnaient de sorte à ce que mon esprit ne soit plus embrumé. Et comme lorsque nous avions commencé, ce fut sa main qui m’attira de nouveau vers la réalité alors que je retirai prestement la mienne. - Oui… Soufflai-je lorsqu’il m’expliqua cette raison que je connaissais pourtant. Pardon. Que je ne m’excuse pas était peut-être un peu plus compliqué que ce qu’il pouvait imaginer. Enfin… Ce n’était pas bien grave. Un simple habitude que je remplaçai alors par le seul mot qui me vint à l’esprit à cet instant : « Merci ». Un Merci dont les pensées y inhérents furent interrompues par la remarque du sorcier qui me fit lever les yeux vers lui, sourcils haussés avant que je ne me mette à rire en plissant les yeux. - Vous a-t-on déjà dit qu’il ne fallait jamais réutiliser les mots et remarques contre leur auteur ? Ce rire prouvait au moins une chose : je me sentais plus détendue. Normal, à vrai dire. Le « pire » était passé. Et c’était, finalement, peut être le mieux… Mais malgré cela, malgré mes appréhensions, malgré cette sérénité qui commençait seulement, petit à petit, à revenir, je n’en oubliais pas le plus important : les autres. Ainsi vins-je poser une question, simple, à Magnus : pouvait-il s’oublietter, lui qui souffrait ? Et Athy… Elle, pouvait-il le faire aussi ? Avais-je pensé en complément, oubliant, une nouvelle fois, son don. - Ne vous excusez pas pour ça. Refusai-je en secouant la tête lorsque commença sa réponse. Je ne vais pas vous juger parce que ma sœur n’est pas aussi importante pour vous qu’elle l’est pour moi. Ce serait idiot et malvenu de ma part. Et à vrai dire, il me semble plus agréable d’entendre qu’elle vous a appris à aimer. C’est une chose que tout le monde devrait connaître malgré tout. Le laissant reprendre alors que j’avais esquissé un sourire qui se voulait rassurant sur le fait que je pensais ce que je disais, quoique cela ne soit pas utile du fait autant de son don que de mon incapacité totale à mentir, je soupirai malgré tout. Ainsi avait-elle refusé. Elle qui m’avait poussé à accepter l’aide de son petit am… ex petit ami, avait refusé son aide. Paradoxal et presque vexant, à vrai dire, quoique ce dernier sentiment soit particulièrement fugace dans mon esprit. - Andrew sera toujours là. Soufflai-je lorsque Magnus eut terminé ses conseils ô combien réfléchis, je ne pouvais que l’admettre. Je sais que mon esprit tentera de combler les « trous », par une logique qui sûrement va m’échapper d’ailleurs. Mais Andrew sera toujours là. Il est le premier homme que j’ai aimé. Et le premier homme dont j’avais l’impression qu’il m’aimait. Et croyez bien que lorsque les hommes préfèrent toute autre chose que votre personnalité ou vos compétences, c’est quelque chose d’important. Athy, au moins, n’avait pas eu à connaître ça, à connaître cette frustration, ce manque de confiance que cela induisait, cette souffrance certaine que nous étions obligées de combattre pour… Pour quoi au final ? Pour l’amour, seulement l’amour. - Alors… Si je peux vous « rassurer » sur une chose, quoique je doute que vous le désiriez. Je ne m’en mêlerais pas. Pas vraiment. J’irais bien sûr voir ma sœur. Si elle a besoin de moi, je serais là, je serais toujours là pour elle. Mais votre histoire ne regarde que vous. Comme mon histoire avec Andrew et ses conséquences ne regardaient que moi. Elles avaient pourtant eu de plus grandes conséquences, au regard de ma relation avec Ayden qui avait suivi autant que de ces moldus à qui j’avais cédé pour le simple plaisir d’oublier, mais malgré tout. Cela ne devait regarder que moi. - Je ne pousserais pas ma sœur à changer, à vous recontacter. Je vous en fait la promesse si c’est cela que vous craignez. Mais jamais je ne pourrais vous affirmer que je n’aborderais pas le sujet avec elle. Pas quand il existe un risque qu’elle souffre, qu’elle s’en veuille ou qu’elle ait besoin d’une épaule. Ce serait aller contre celle que je suis, et je l’ai déjà trop fait ces derniers temps. Ayden, à nouveau, en était la preuve. Mais il m’avait aidé. Il m’avait soulagé d’un poids qui m’empêchait d’avancer, de me concentrer sur ce qui avait de l’importance pour moi. Ce poids enlevé, et même si tout restait fragile, si mon esprit allait se compliquer la tâche, trouvait des liens où il n’en avait pas… Cela me permettrait au moins de pouvoir me concentrer un tant soit peu sur ma sœur. _________________ Erin Wheeler You're the only reason that I'm not afraid to fly and it's crazy that someone could change me. Now no matter what it is I have to do, I'm not afraid to try and you need to know that you're the reason why. That it's alright. ••• by Aardbei |
Min-Hwan Park
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#9975 - Lun 10 Avr - 0:10
final step ☽ • ☾ « Les gens savent cacher leurs jeux. Il est facile d’être une chose, mais n’être qu’une image de cette dernière. Connaitre sa nature profonde implique d’avoir cherché cette dernière. Vous ne pouviez pas voir ce qu’elle ne voulait pas vous montrer. », elle n’avait pas à s’en blâmer. Et puis pour l’heure il y avait plus important, elle. Sa santé mentale. La traitant donc, je retourne contre elle ses arguments, ce qui la fait réagir, rire, alors qu’elle me le fait remarquer. « Il faut savoir user de la sagesse des autres quand on la reconnait. » lui assurais-je alors avec la même bienveillance. Pourtant son esprit replongeait déjà sur elle, sur sa soeur et la souffrance qu’elles s’impliquaient mutuellement. Elle devait penser à elle, à son bien. Même si pour cela, il lui faudrait faire des efforts considérables. Elle devait apprendre, grandir et se réparer. M’assurant finalement qu’elle ne se mêlerait pas de nos affaires, elle serait simplement là pour sa soeur si cette dernière en ressentait le besoin. « Je vous en remercie. », même si dans un sens je n’avais pas trop peur de ça. Elle ne pousserait pas non plus sa soeur à changer, à reprendre contact. Mais elle serait là, elle ne se renierait pas. « Prenez soin de vous et n’oubliez pas qu’un soleil aussi à ses parts d’ombre. Ne vous y brulez pas. », ceci étant dit, je n’allais pas la garder éternellement. J’avais le rapport à faire sur la situation, sur elle. « Toutefois, veuillez m’excuser, je vais devoir faire mon rapport et finir ce sur quoi j’étais. », je n’étais pas certain que nous ayons à nous revoir, du moins pas dans le cadre du privé. Nous n’avions pas vraiment les même cercle et je ne pouvais que lui souhaiter de s’en remettre, d’aller mieux. Elle semblait être quelqu’un de bien, juste de peut-être trop innocent et fragile. L’opposé de la force mentale que sa soeur prétendait avoir. Elle s’en remettrait, elle saurait dépasser ça. RP cloturé. ☽ • ☾ ft. Erin_________________ |
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