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Theodore Nott
Theodore Nott
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Des manigances dans l'ombre
Ft Amara Mancini Yaxley & Theodore Nott

Manoir Yaxley, le 3 mars 2023 au soir



« Peut-être qu’un jour tu me feras le plaisir de m’apprendre ta langue natale… » Quelques mots en murmure à Amara, non pas pour lui faire plaisir mais bien par désir de pouvoir comprendre les sens de telles paroles quand elle chante en italien ou tout simplement pour pouvoir communiquer avec elle et sa fille dans cette langue aussi. Après tout, c’est un peu naturel de vouloir tenter d’apprendre le langage d’une proche non ? Elle fait bien l’effort chaque jour de parler anglais avec moi, avec ses élèves et surement avec son époux. Et puis apprendre d’autres langues n’est point dénué d’intérêt, ça permet aussi des échanges discrets dans certains cas. « Enfin si tu veux bien entendu, je comprendrai si tu refuses. » C’est vrai qu’elle pourrait vouloir garder sa langue tel un jardin secret pour s’exprimer librement sans être comprise.

En tout cas, les serpents d’Amara commençaient à s’y faire et accepter la situation, le troisième étant maintenant avec elle grâce à la patience de sa mère. J’admire un instant cette harmonie, regardant la scène quand Ottavia se rapproche et qu’Amara l’arrête tentant d’expliquer à sa fille le danger du moment. Je pose la main sur l’épaule de la petite. « Ils ont été puni injustement, comme enfermé dans leurs chambres trop longtemps… Quand ils seront installés en sécurité, ils seront d’humeur plus joueuse et câline. » Complétant juste les paroles d’Amara, juste pour la rassurer que les serpents ne sont pas malade mais plutôt qu’ils ont subis une injustice. Je crains que l’idée d’une maladie pourrait rendre la fille nerveuse et ainsi les serpents.

Enfin, maintenant il faut que je m’occupe des deux derniers, et autant la vipère je sais déjà exactement comment je vais me débrouiller, autant Giaccomo… Ca colère a l’air puissante, comme si cet enfermement l’avait réellement rendu malade. Vous savez une sorte de rage incontrôlable ou un besoin justement vital de retrouver un territoire connu. Certaines espèces ne sont pas capables de supporter l’enfermement, pouvant devenir meurtrières voir même suicidaires quand la captivité devient trop forte. J’ai déjà vu des espèces se frapper la tête contre la paroi de leur cage jusqu’à se la fracasser juste pour tenter de sortir. J’entends l’inquiétude d’Amara et je viens lui sourire des plus tendrement, voulant la rassurer. « Actuellement le principal c’est toi et Ottavia… Donc la logique exige que celui qui prenne les risques, c’est moi. » Si il m’arrive quelque chose, ce serait bien moins grave qu’à la petite ou qu’à Amara, surtout que si Amara est mise en un sale état, Corban comprendra que des choses ont eu lieu dans son dos.

Bien alors il n’aime pas les hommes… Génial, c’est pas vraiment un bon point ça. Ottavia apporta par contre quelques informations utiles, il a fait, c’est un gourmand. Bon espérons que cet imbécile de vieux débris et son elfe avaient pensé que si ils voulaient utiliser les serpents d’Amara comme une forme de chantage ou de moyen de pression, il fallait les garder en vie, et donc les nourrir. Je cherche autour des vivariums, cherchant en dessous, trouvant juste de la nourriture pour serpent tout ce qu’il y a de basique et sans intérêt… Pourquoi les gens ne comprennent pas que des prédateurs ont besoin de chasser ? Un Serpent n’a pas juste besoin de bouffer, il a besoin du rituel de chasse, de mordre aussi pour diminuer son venin, de suivre son instinct. Je soupire en espérant jusque que son venin a été malgré tout prélevé récemment sinon l’animal doit souffrir au niveau des glandes. « Quoi qu’il arrive Amara, ne fais aucun geste brusque… » Je veux juste qu’elle sache que je suis conscient de ce que je fais, venant prendre ma baguette pour lancer un sortilège informulé, créant un lien se resserrant autour de mon bras faire un garrot. Avec ce que je trouve ici, je prends juste un verre, faisant une toile de papier comme couvercle à ce verre que je viens poser de coté pour l’instant et je prends ensuite la nourriture pour le serpent. « Je suis vraiment désolé mon beau, ça va pas être agréable… »

Je viens à ouvrir le vivarium, glissant directement une de ces souris morte devant lui pour attirer son attention, voulant qu’il approche pour essayer de s’en nourrir. Oh je sais déjà qu’il ne va pas m’aimer lui, vraiment pas… Car dès qu’il approche de la nourriture, je profite que l’animal soit à sang froid et dans un environnement froid, c’est-à-dire que tout doit être au ralenti pour lui, pour venir l’attraper par la tête, chose qu’il ne semble pas du tout apprécier vu le bruit de colère qu’il fait, s’agitant un peu mais c’est aussi pour son bien. Je prends le verre que j’avais laissé de coté pour venir presser sur le haut du crâne de ce serpent, faire sortir ses crocs pour les planter dans l’opercule de papier du verre et commencer à presser pour que le venin sorte de ses crocs.

« Amara, si tu peux lui parler, le rassurer… Ce n’est surement pas agréable pour lui… Mais il sera soulagé après. » Soulager peut-être mais il va surement me détester pendant un long moment celui-là. Une fois que je vois les dernières gouttes de venin tomber dans le verre, je viens relever la tête du serpent, faire que ses crocs frottent bien l’opercule et je le relâche le visage proche de ma souris morte. Il le prend malgré tout mal venant donner juste un coup, une attaque rapide profitant du stress du moment et de l’énergie que cela lui a donné, mettant un coup de crocs dans mon avant-bras. Je me mords la lèvre pour ne pas protester, ne bougeant pas le bras après cette morsure, … Au moins je sentirai rapidement si son venin a bien été extrait où si il en restait. Je ne proteste pas, je ne lui en veut pas, c’est sa nature après tout… Et j’attends qu’il se calme, qu’il aille finalement s’attaquer à sa proie porte pour commencer à la prendre en bouche et l’avaler. Je regarde le bras là où il a mordu… Ce n’est pas beau, c’est douloureux mais je tiendrai, surtout que j’avais anticipé avec le garrot. Bon vu qu’il commence a avaler j’en profite pour venir le prendre et le porter à moi où il pourra continuer à se faire sa souris, me laissant un peu de temps avant qu’il décide de redevenir agressif.

« Il ne reste plus qu’Enrico… » J’espère juste que ce dernier ne m’a pas trop oublié, parce que même si j’ai vidé le venin de celui qui m’a mordu, il reste un risque donc un temps qui est compté. Le seul risque avec lui, c’est qu’actuellement c’est un animal sauvage et blessé, mais je viens malgré tout ouvrir son vivarium. « Tu peux lui expliquer que je veux juste l’emmener et le soigner une fois à la maison ? » Alors que je me baisse un peu me mettre à la hauteur de celui qui était déjà avec Amara lors de notre jeunesse.


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 Théodore Nott & Amara Mancini Yaxley 
Manoir Yaxley, soir du 3 mars 2023


   Baraonde nell'ombra   

Amara tiqua littéralement en entendant la demande de Theodore. Elle l’observa, sourcils froncés, visage légèrement incliné sur le côté, cherchant la logique dans ses propos. Plaisantait-il ? Personne n’avait jamais fait une telle demande. On attendait d’elle l’anglais et uniquement l’anglaise. Même Corban avait une sainte horreur de l’entendre parler italien et critiquait toujours son accent. Ainsi, entendre quelqu’un désirer apprendre l’italien, de la sorte, était quelque chose de complètement nouveau pour Amara.

- Eh bien… pourquoi pas, si cela te fait envie.

Néanmoins, voir combien Theodore faisait des pas vers Ottavia était plus que touchant pour Amara. Il prenait la peine de la rassurer, de la guider, et de l’aider. Elle n’était pas sa fille, il ne la connaissait que depuis peu, mais il se comportait déjà comme un oncle. Ce… qu’il était à vrai dire. Confirmant les paroles du magizooliste d’un hochement de tête simple, Amara ne perdit pas sa concentration. Un concentration nécessaire puisque Giaccomo restait encore à manier. Giaccomo ne serait pas une partie de plaisir. De tous les serpents d’Amara, c’était de loin le plus dangereux et jamais elle ne l’avait vu dans un tel état. Si Theodore demeurait un professionnel, l’inquiétude pour lui était grande. Elle refusait qu’il prenne d’aventage de risque pour elle, il en prenait déjà trop. Anxieuse à son encontre, elle verbalisa son mal être.

- Je ne veux rien qu’il t’arrive, rétorqua-t-elle.

Heureusement, si Amara était quelque peu aveuglée par l’inquiétude, Ottavia parvint à donner des informations que la concentration d’Amara avaient omises : Giaccomo était un véritable gourmand.

Alors que Théodore installait sa stratégie, Amara l’observa avec une certaine curiosité et un certain intérêt. Le voir ainsi, sûr de ses gestes, à savoir exactement quoi faire et garder le sang froid était quelque chose véritablement beau, mais surtout, impressionnant. Elle pouvait facilement l’imaginer face à des créatures nettement plus imposantes ou dangereuses, et pourtant, ne pas flancher. Observant le garrot, alors qu’il mettait en place le verre et le papier, Amara glissa doucement ses doigts sur l’avant-bras de Theodore, dont la circulation du sang était désormais ralentie. Elle pouvait comprendre l'intérêt de la manœuvre : ralentir l’arrivée du venin jusqu’aux organes. Pour autant, elle espérait que cela ne soit pas nécessaire. Merlin. Qu’elle s’en voulait de le voir ainsi devoir prendre de telles mesures.

Par la suite, les choses se compliquèrent. Avec des gestes experts, Theodore se saisit de l’animal pour lui faire cracher autant de venin que possible. En entendant les plaintes de Giaccomo, Amara laissa incontrôlablement échapper un léger couinement. Voir ses serpents souffrir était une atrocité. Elle n’agit néanmoins pas, sa confiance pour Theodore allant au-delà de son inquiétude. L’attention de la matriarche fut alors tournée vers l’homme, qui lui demandait son aide : rassurer le serpent. Ce serait difficile. Elle s’approcha doucement et usa alors du fourchelang pour faciliter la conversation et l’attrait de l’attention du serpent vers elle. Elle lui promit que ce serait vite terminé, que Theodore ne lui voulait que du bien, que c’était nécessaire, que ça l’aiderait. L’opération terminée, le spécialiste relâcha l'animal qui le mordit. Amara sursauta et sépara le peu de distance entre le sorcier elle. D’un geste rapide, mais doux, elle observa la plaie. Deux trous, à l’endroit où s’étaient enfoncés les crocs. La plaie n’était pas très nette, témoignant de la morsure à la volée. Le regard rempli d’inquiétude, elle posa sa main sur la plaie alors que l’anxiété montait en elle. C’était un venin assez lent à agir de base, surtout qu’il n’avait pas pu injecter une grande quantité, mais tout de même. C'était bien assez pour le faire souffrir. C’était bien assez pour que le temps devienne un sacré problème. Mais Theodore ne sembla pas vouloir se stopper là, puisqu’il voulait enchaîner sur Enrico. Courageux. Mais probablement très stupide. Elle secoua doucement la tête, refusant de voir le moindre mal ou inconfort arriver à Theodore.

Enrico. Le serpent le plus blessé en apparence, mais probablement le plus simple. Très âgé, c’était le seul qui connaissait Theodore. Amara s’approcha doucement, tendant sa main au vieux serpent, lui permettant de sentir la peau de sa maitresse, tout comme le Nott le lui avait fait faire. C’était un peu plus risqué s’il décidait de mordre, mais après 30 ans de vie commune, Amara décida de prendre le risque. Un risque probablement stupide, hâpée par le manque de temps. Si le serpent cessa de remuer, acceptant la présence de la Sicilienne dans son espace vital, cette dernière se mise à lui parler, en fourchelang de nouveau. Expliquant qu’il s’agissait de Theodore, le garçon de Poudlard.

- Le maigrichon, tout pâle ? avait sifflé le serpent en fixant Theodore, non sans une certaine curiosité, comme s’il essayait de comparer le souvenir de l’adolescent avec celui de l’homme.

Amara hocha doucement la tête, en confirmation.

- Ssssssoit, accepta-t-il avant de sortir lui même de son vivarium pour venir se positionner contre Theodore et… de lui même, enrouler une partie de son corps contre Giaccomo, pour le contraindre au calme.

Amara releva son regard sur Theodore, avant de prendre la main de sa fille et celle du mage.

- As-tu la force de transplaner ?



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Des manigances dans l'ombre
Ft Amara Mancini Yaxley & Theodore Nott

Manoir Yaxley, le 3 mars 2023 au soir



Une part de moi se demande pourquoi Amara semble choquée… Non surprise… par ma demande. J’espère simplement ne pas l’avoir offensé par ce désir d’apprendre sa langue, car après tout comme je disais certains aiment avoir leur jardin intime ou leur particularité. En tout cas elle accepte mais j’ai bien constaté que quelque chose l’avait marqué par ma demande pourtant tout à fait normale. Quand j’ai vécu en Turquie, je me suis adapté à parler leur langue tout comme eux se sont adaptés à apprendre de la mienne, je trouve alors que la logique veut que côtoyer Amara ainsi que les seins fasse que je tente aussi de m’adapter à elle. Un homme m’a dit un jour que quand les émotions deviennent trop présentes, nous harcèlent, les gens ont le réflexe naturel de s’exprimer dans leur langue natale, comme pour jurer. « Oui, même si je n’aurai surement point ton accent chantant. »

Enfin tout ceci sera surement le sujet d’une conversation prochaine entre elle et moi, pour l’instant nous devons nous concentrer sur les enfants d’Amara,… Enfants métaphoriques… Et Giaccomo n’avait pas été facile, même si ce que j’avais fait était pour le soulager d’une trop grande présence de venin mais aussi pour diminuer le danger qu’il pourrait représenter pour Amara, Ottavia et moi-même, ce n’était pas quelque chose de plaisant à vivre. Quelque part une créature comme un Runespoor est plus facile à maitriser que ce genre de serpent, déjà par leur taille et leur force permettant plus de manœuvrabilités sans mettre en danger l’anima. C’est étrange d’entendre Amara s’inquiéter pour ma personne, surtout qu’elle ne devrait pas… Dans la situation actuelle, avec ce qu’elle m’a confié et la menace que représente son époux, c’est à moi de m’inquiéter. Ici je risque juste une blessure, de la souffrance et si je m’y prends mal de mourir 125 fois vu la puissance du venin de Giaccomo.

De toute façon, maitriser un serpent de ce genre sera toujours moins dangereux que de devoir maitriser un Démonzémerveille sauvage. Malheureusement l’animal a voulu se défendre, enfin c’était pas vraiment de la défense il a voulu montrer sa désapprobation, se venger d’une façon pour faire comprendre que ce n’était pas à moi de le toucher de la sorte. Je ne vais pas lui reprocher, ni le gronder… C’est un reflexe instinctif chez un être qui n’a pas d’autres moyens d’exprimer son mécontentement. Beaucoup de gens craignent qu’un serpent mord sans raison, et c’est faux les serpents venimeux comme lui ne viennent jamais mordre gratuitement. Il ne faut pas oublier que pour ces créatures ce n’est pas qu’une arme d’attaque ou de défense mais une arme de survie, que dépenser son venin pour mordre un être veut dire se priver de nourriture car incapable d’empoisonner sa proie future. « Ca ira… » Des mots pour rassurer Amara quand elle vient pour voir la marque de cette morsure. Comme quoi le garrot était une bonne idée, malheureusement je ne peux user de magie pour empêcher le venin de circuler sans m’amoindrir pour la suite des évènements, il va me falloir donc mordre sur ma chique. Pourtant je peux déjà sentir un inconfort, cette brulure dans mes veines.

« Rassure toi, tout ira bien Amara, le principal en ce moment ce sont tes serpents. » Je veux la rassurer en sentant son anxiété, lui offrant juste un sourire autant pour elle que pour sa fille, venant la laisser parler à Enrico qui m’a connu du temps où j’étais le grand jeune homme filiforme. Bien finalement ce dernier fit l’effort et accepta de me rejoindre, venant même se mettre tel un obstacle pour que son camarade plus agressif ne vienne pas trop s’en prendre à moi une fois son repas terminé. Mon regard ce pose sur ce serpent qui malgré tout a un peu vieilli depuis le temps et je vois clairement la blessure à sa gueule, le crocs a été si mal arraché que ça fait une blessure assez sale qui demandera des soins importants.

« Oui, sortons d’ici, et une fois dehors on pourra transplaner jusqu’à chez moi… Ne t’inquiète pas, j’aurai tout ce qu’il faut la bas pour soigner Enrico et vérifier qu’ils vont tous bien… » Je me concentre uniquement sur les serpents, voulant éviter qu’Amara pense à moi et ma morsure. Un sens des priorités qui convient à la situation actuelle car si je ne peux ramener les créatures en sécurité, tout ce qu’on aura fait serait inutile. Maintenant il fallait refranchir ces couloirs dignes de ceux de goblins pour sortir de cette demeure. Je dois dire que je ne vais pas refuser un peu d’air frais, sentant bien que quelque chose ne va pas et me doutant qu’il devait rester un peu de venin quand Giaccomo m’a mordu. Progressant dans les couloirs étroits, je regarde plusieurs fois vers Ottavia, voulant m’assurer que tout aille bien de son coté et je lui tends la main un instant au cas où elle voudrait s’accrocher à moi trouver des forces pour soutenir Leonardo et sortir de ces couloirs qui n'avaient pas été des plus agréables pour elle à l’aller. « N’oublie pas Ottavia, aussi forte que maman d’accord ? ». Je dois dire qu’une fois hors de ces couloirs, revenant dans le cœur de la demeure, je tourne mon regard vers la matriarche.

« Avant de partir… Réfléchis bien à ce que tu aurais besoin. » Mes phrases sont un peu plus courtes, mais je ne veux pas qu’Amara se retrouve chez moi à se rendre compte qu’elle a oublié quelque chose d’important. Enfin de toute façon, si il lui faut quoi que ce soit, je lui fournirai sans aucune forme d’hésitation. « Nous partirons dès que tu es prête, je vais t’attendre dehors. »


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 Théodore Nott & Amara Mancini Yaxley 
Manoir Yaxley, soir du 3 mars 2023


   Baraonde nell'ombra   

Lorsqu’il mentionna son accent chantant, Amara laissa échapper un léger rire, dubitative de cela. Mais, la conversation ne resta pas légère si longtemps puisque les choses devinrent bien sérieuses, puisque le but premier était de permettre aux serpents de quitter le manoir pour se réfugier en un lieu plus sûr et adapté à leur développement. Et en effet… il y avait important à faire : Giaccomo, qui planta ses crocs dans le bras de Theodore. Inquiète, la Sicilienne avait inspecté la plaie, tandis que l’anglais tentait de faire bonne figure et prenant probablement largement sur lui, poussant Amara à se focaliser sur les serpents.

Heureusement, Enrico fit bien moins d’histoires et sa coopérativité fut exemplaire. En plus vieux serpent de la bande, il n’était pas le plus dangereux, mais il s’était probablement imposé en un certain… chef de meute approximatif. Une fois dans les bras de Theodore, Amara pouvait elle aussi voir ce que Corban avait fait à son serpent. Arracher des crocs. C’était comme arracher les ailes d’un oiseau. Pourtant, se morfondre n’était pas un luxe qu’ils pouvaient se permettre. Pas avec la morsure. S’inquiétant de savoir si le Nott était en état de transplaner, Theodore tenta de nouveau de la rassurer. Pour autant, elle n’y croyait que peu.

- Toi en premier, corrigea-t-elle en employant un ton bien plus autoritaire qu’elle ne l’aurait souhaité lorsque Theodore parla de rentrer chez lui et soigner les serpents.

Ottavia tira alors un peu la manche du Nott et murmura discrètement au sorcier :

- Ouuuuh, tu t’es fait gronder. T’en fais pas elle reste jamais en colère longtemps.

Ainsi, le petit groupe se mit en marche. Chargée, Amara ne put pas porter sa fille cette fois-ci, mais, en dépit de la difficulté, tenta tout de même de la tenir par la main, avançant assez lentement pour permettre à la petite fille de gravir les hautes marches de pierre.

- Toi aussi, chuchotta la petite Ottavia, consciente que l’ami de sa maman était actuellement blessé.

Mais finalement, ils furent enfin en haut des marches, ce qui ne semblait pour déplaire à tout le monde. Conseillant à Amara de vérifier qu’elle avait bien toutes ses affaires, la Sicilienne hocha doucement la tête avant d’indiquer à sa fille d’aller attendre dehors avec Theodore. Pendant ce temps-là, Amara remonta à l’étage où Corban dormait comme une masse. Se fichant bien de faire du bruit, la belle Italienne ouvrit quelques placards, en recherche d’une fiole d’urgence, d'antidote de venin. Elle savait qu’elle en avait quelque part, en cas d’accident, même si n’avait que très rarement eu à s’en servir. Trouvant finalement l’antidote le plus fort, elle descendit de nouveau au rez-de chaussé, dans un sprint impressionnant du haut de ses escarpins et sous le poids de l’anaconda. Récupérant le sac préparé plus tôt dans la soirée, elle put enfin quitter ce fichu manoir cauchemardesque. Néanmoins, c’est un brin essoufflée qu’elle passa la porte d’entrée où Theodore et Ottavia patientaient.

- Je suis prête, dit-elle, essoufflée. Allons-y, vite. J’ai pris ce qu’il te fallait.

Il devait bien être en possession de quelque chose contre le venin. Ou du moins, apte à préparer un remède. Mais au moins… nul besoin de chercher ou d’attendre que la potion soit prête. Prenant la main de sa fille, Amara adressa un signe de tête à Theodore : il pouvait les amener tous loin d’ici.



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Des manigances dans l'ombre
Ft Amara Mancini Yaxley & Theodore Nott

Manoir Yaxley, le 3 mars 2023 au soir



Et bien, Amara gronde car je veux prendre soin de ses serpents ? Montrant qu’elle désire que je me soigne en premier ? Attendez ? Elle veut que je me fasse passer avant ses enfants de cœur ? C’est qu’elle serait capable de me faire croire qu’elle tient un peu à moi depuis tout ce temps. Enfin je veux dire, qu’elle tient à moi dans le sens que je ne serai pas un être considéré comme remplaçable. Etrangement je n’ai pas envie de la contrarier même si j’agirai surement d’après les priorités. D’ailleurs Je me penche vers Ottavia qui tente de me signaler quelque chose. « Oui, tu as vu ça… Elle fait peur hein ? » Usant d’un ton de plaisanterie avec la petite pour montrer que tout va bien et aussi pour faire malgré tout le grand effrayé par la force de caractère de cette femme qui domptait les reptiles. En tout cas nous arrivons à sortir d’ici avec les serpents et Ottavia qui s’est montrée très courageuse et forte. Elle peut se sentir fière d’elle, vraiment très fière.  

Laissant Amara vérifier qu’elle n’a rien oublié, je sors dehors avec Ottavia, profitant de l’air frais qui ne pourra pas me faire de mal alors que la douleur dans mon bras se fait sentir de plus en plus. Je tente de cacher cet état à la petite, gardant le sourire et ne me penchant pas trop pour éviter que les serpents que je porte puissent être à la hauteur de la jeune damoiselle, évitant ainsi les risques d’un dérapage ou d’une morsure à cause d’un effet de surprise ou je ne sais quoi. Il ne faut pas oublier que même maitrisé, les serpents sont des animaux sauvages qui peuvent avoir une réaction imprévisible, surtout quand ils ont peur ou qu’ils sont nerveux. Alors autant dire qu’avec le vivarium, puis le déplacement n’est pas fait non plus pour les apaiser. « Ne t’inquiète pas, ta maman va arriver, elle ne veut juste rien oublier. » Et pour tenter de lui changer les idées, je me mets un peu à lui parler de ce qui attend une fois chez moi. Sentant un peu la fièvre faire son apparition, confirmant bien l’empoisonnement. « Tu verras, chez moi y a une salle c’est comme une forêt avec plein d’arbres et un cours d’eau… Tes amis serpents y seront tous bien. » Venant lui sourire toujours avec une certaine tendresse ayant réellement de voir un peu d’Amara en elle. « Et je te présenterai Aurora… C’est une fée qui vit avec moi. » Aurora risquait surement d’être effrayée au début avec cette nouvelle compagnie, mais je pense qu’elle pourra faire l’effort de s’adapter, puis elle appréciera surement de voir la jeune fille.

Mon regard se report sur Amara qui arrive essoufflée, offrant un regard perplexe car elle ne semblait avoir rien pris de plus au premier abord. Mais je ne vais point me montrer curieux, après tout elle est peut-être partie chercher quelque chose de personnel ou intime donc mon indiscrétion pourrait être déplacée. En tout cas, la sachant prête, je tends la main et les emmène avec moi, transplanant pour quitter le Manoir maudit de Corban, ce vieux débris dont le glas a déjà commencé à sonner pour emmener cette femme, sa fille et ses compagnons jusqu’à mon Manoir en lisière de forêt écossaise. Je dois dire que transplaner n’avait pas été une brillante idée car même si nous sommes arrivés en un seul morceau, j’ai une sensation de tête qui tourne qui commence à se faire sentir, et mon regard se pose un instant sur mon avant-bras. Allez, je prends une grande inspiration et je me dirige d’un pas tentant d’être assuré vers la porte.

« Nous allons pouvoir placer les serpents dans leur nouveau milieu et… » Repensant à l’injonction d’Amara de tout à l’heure et me disant que je n’ai point intérêt à me montrer désobéissant la dessus, je décide de continuer en tenant compte de ce qui a été dit. « Je vérifierai ma blessure avant de ausculter les différents serpents m’assurer que tout soit au mieux. » Ouvrant la porte, je les fais rentrer dans cette demeure qui n’est pas à mon image, elle n’est que le reflet d’un simulacre de vie que je me donne, une décoration sobre et propre, assez neutre pour convenir à un peu tout le monde. Le manque de personnalité évidente en fait un lieu parfaitement adaptable. Mais soyons honnête, pour une personne qui me connaitrait réellement, ce Manoir ne me représente aucunement. Enfin nous ne sommes pas là pour discuter décoration et tableaux, je traverse le hall principal pour rester au rez-de-chaussée quand Aurora arrive en volant, au début s’approchant pour saluer mais repartant dans les hauteurs en voyant la présence des serpents.

Quelques pas et nous arrivons à cette porte suintant légèrement à cause de l’humidité se trouvant derrière. Je ferme un peu les yeux, ne pouvant dissimuler une grimace et je sens quelques sueurs sur mon front, venant pousser la poignée de la porte pour l’ouvrir et permettre ainsi à toute cette famille de me suivre dans ce biome rappelant une forêt comprenant une fine humidité grâce à son cours d’eau et une chaleur qui sera bien adaptée pour ses nouveaux occupants. Je viens me rapprocher d’un arbre aux branches basses pour permettre à Enrico qu’y montrer et de s’installer, comptant revenir rapidement à lui le soigner. Puis c’est en posant genou en terre que je viens guider Giaccomo sur un caillou assez large pour ce dernier, qu’il puisse finir la digestion de sa souri. Je viendrai leur apporter des proies vivantes qui pourrait les côtoyer dans ce biome. Je reste un peu genou en terre, fermant les yeux pour respirer et essayer de ne pas penser à la douleur grandissante et aux traces de la morsure devenant plus gonflées.

« Viens Ottavia, tu devrais poser Leonardo ici proche de l’eau… » Dis en laissant Amara s’occuper des deux serpents présent avec elle, n’ayant surement pas besoin de lui expliquer comment faire pour s’occuper de ses bébés. Surtout qu’elle aura surement envie de s’assurer de leur confort et de passer un peu de temps avec eux les apaiser ou leur parler. J’attends encore un peu avant de me redresser, passant à coté de la suave Amara. « Prenez votre temps avec eux… Je vais aller me soigner et je m’occuperai des blessures d’Enrico plus tard… ça te va ? »



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   Baraonde nell'ombra   

Face à la réponse de Theodore, Ottavia se met à glousser de rire sans grande discrétion, attirant l’attention d’Amara qui porta un regard interrogateur sur elle. La petite fille rit de plus belle, rassurant néanmoins sa mère sur le fait que son enfant avait au moins encore le cœur à rire. Toute sa vie, elle avait été protégée par Amara, tenue à l'abri de l’influence de son père, gardant toute l’innocence et la joie de son enfance. Une douceur que Theodore semblait vouloir aider à conserver en ces temps troublés. S’était-il déjà attaché à la petite fille, ou faisait-il cela car elle était de son sang ? Elle l’ignorait. Mais au moins, elle n’y aucune anxiété à l’idée de laisser Ottavia seule avec Theodore le temps qu’elle parte chercher l’anti-venin. Et pour preuve, puisque, loin de son attention, le Nott continua de faire de son mieux pour apaiser la petite Ottavia, lui expliquant la stratégie décidée. Ottavia avait simplement hoché la tête, continuant de câliner Leonardo qui se plaisait bien mieux dans les bras de la petite fille que dans son vivarium.

- Aurora ? C’est marrant ! Comment ma grande soeur, mais ma soeur, c’est pas une fée, avait lâché la petite fille.

Amara refit son apparition, permettant alors le départ. Bien que peu à l’aise à l’idée de voir Theodore transplaner après une telle morsure, elle ne dit rien, n’ayant pas la moindre idée de l’endroit où il vivait. Ils arrivèrent et le regard d’Amara se posa sur son ami, sur cette grimace de douleur qu’il ne parvint à dissimuler. Son cœur se serrant à cette vision. Il était mal. Il était vraiment mal. Amara suivi le Nott, forçant un peu la cadence de la marche. Si elle fut surprise par l’intérieur de la demeure, elle n’y prêta qu'une attention minimale. Il les mena donc jusqu’à cette forêt promise. Honnêtement… Amara avait beau parfaitement connaîtres les merveilles qu’on pouvait accomplir avec de la magie, cela était des plus impressionnants et… magnifique. La forêt, n’avait rien de ce qu’Amara avait pu connaître et son regard se perdit brièvement sur cette création. L’espace d’un instant, elle avait quitté Theodore du regard, tout comme Ottavia qui s’émerveillait tout autant.

- Waaaaaaaaaouh, avait lâché la petite fille.

L’attention d’Amara fut alors reportée sur Theodore lorsque ce dernier apporta ses conseils à Ottavia.

- Va, lui souffla Amara.

La matriarche, elle, ne mit pas longtemps à repérer où ses deux serpents se sentiraient le mieux. Si Rafaella ne fit pas d’histoire et s’enroula autour d’une branche, le ventre rouge fut un brin plus têtu, l’air de refuser de laisser Amara en présence de Theodore. Elle se insista, usant du fourchelang pour expliquer qu’elle irait bien et reviendrait bien vite. Se dirigeant vers Theodore, elle observa brièvement Ottavia qui n’était pas laissée en paix par Leonardo, sans grande surprise. Elle avait beau tenter de parler au serpent et le laisser se reposer près de l’eau, comme indiqué par Theodore, à peine la petite fille s’était éloignée d’un pas que le serpent escaladait ses jambes pour venir avec elle, faisant recommencer l’opération encore et encore. Ainsi, Amara put s’approcher de Theodore et s’agenouilla face à lui, prenant doucement son avant bras dans sa main pour en observer la plaie.

- Non, tu ne peux pas rester comme ça. J’ai pris ce qu’il fallait pour annuler le venin, je vais m’en occuper, murmura-t-elle en relevant son regard chocolat sur lui.

Elle leva sa main en direction de son front et y posa sa paume, sentant la sueur qui perlait sur sa peau et la chaleur dégagée par la fièvre.

- Allons-y maintenant. Ottavia peut-elle rester seule ?

Amara n’avait pas spécialement envie que sa fille assiste aux soins. Pas après tout ce qu’elle avait vu.



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Des manigances dans l'ombre
Ft Amara Mancini Yaxley & Theodore Nott

Manoir Yaxley, le 3 mars 2023 au soir



La jeune Nott avait quelque chose de fragile, d’innocent et d’éclatant, elle n’était pas juste qu’une mini Amara… Elle avait une forme d’aura plus… Je ne saurai pas trouver les mots les plus adaptés car ils sortent de mon registre de compétence, mais c’était comme si Ottavia avait gardé une part d’innocence que beaucoup d’entre nous perdent dès le plus jeune âge à cause des traditions des sang-pur. Certains à son âge sont déjà endoctrinés pour ce qu’ils vont devenir ou devoir être et c’était comme si Ottavia avait été épargnée. Je suis touché par cette part d’elle, puis par son « amour » envers les serpents d’Amara, montrant un cœur ouvert vers des animaux qui sont souvent détestés ou incompris par la majorité des sorciers. Pire que ça, pour certains un serpent est uniquement le symbole des Mangemorts car les Mages Noirs apprécient ces créatures et que Voldemort avait transformé son serpent en horcruxe.

Je fus surpris quand soudainement Amara vint se placer ainsi pour prendre mon bras et regarder la blessure. Elle n’avait pas à s’inquiéter, je n’allais pas me laisser emporter par un venin si facilement. Ce geste était… Je ne dirai pas dérangeant mais il n’était pas habituel… D’habitude les gens ne s’inquiètent pas pour moi, déjà parce que je suis d’habitude le professionnel qui est censé gérer ce genre de situation mais aussi qu’à part en Turquie je n’ai jamais laissé de personnes m’approcher assez… Et de toute façon pour la Turquie, il n’eut pas de situations où j’ai eu besoin de soins particuliers ou d’aide. Donc oui, je ne suis vraiment pas habitué à ce qu’une personne montre de l’inquiétude pour ma santé hors les formalités de « As-tu passé de bonnes fêtes ? » « J’espère que tout va bien chez toi ? » Et ce genre de choses qui se font habituellement par respect, politesse ou « amitié ». Enfin je ne vais pas m’attarder la dessus, juste mon regard reste un peu perplexe sur Amara voulant veiller sur ma blessure, surtout qu’elle a vécu bien assez de maux dans sa vie pour venir ajouter ceux d’autrui. Quand est ce qu’une personne s’est inquiétée pour moi la dernière fois ? Non pas une mère, elle est morte quand j’étais trop jeune et j’en ai point souvenir… Possiblement une servante de père quand j’étais jeune qui a dû un jour s’inquiéter quand j’étais tombé malade… Autant dire que le souvenir était assez lointain pour que je ne sois pas habitué et ne sache pas trop comment réagir. En tout cas la bonne nouvelle était qu’elle avait un anti venin et que ça nous ferait gagner un temps précieux.

« Oui ne t’inquiète pas… » Dis-je dans un murmure pour répondre à cette femme s’inquiète pour sa fille, ce qu’il y a de plus normal après tout. La jeune fille est dans un environnement inconnu, chez un inconnu et pourrait se blesser accidentellement. Ainsi je regarde vers les hauteurs, me doutant qu’elle a suivi par curiosité. « Aurora… » Un simple appelle d’une voix sans aucune autorité car ici elle est mon invitée, elle fait partie de cette maison comme un être à part entière et pas un animal. Donc quand je lui demande quelque chose c’est sous le sens du service. Elle arrive jusqu’à moi en bourdonnant venant faire une petite lueur magique. Les fées possèdent la magie en elles, certes une magie sans grande puissance mais pouvant quand même faire quelques tours, surtout plus plaisants pour les enfants grâce à leurs dons avec les lumières. « J’ai une mission pour toi, veille sur Ottavia d’accord ? C’est ma nièce, mon sang… Elle est très importante pour moi, alors veille sur elle je te prie, et si tu peux lui montrer sa chambre après, celle d’amis. » Je parle lentement à Aurora car même si ça reste une créature intelligence, ce n’est pas l’intelligence d’un gobelin, c’est un niveau plus faible. Assez pour me comprendre et accepter ma demande, venant bourdonner à nouveau avant de s’éloigner de moi et voler vers la petite Nott.

« Elle veillera sur ta fille, ne t’inquiète pas c’est la gardienne de cette demeure. » Aurora en avait vécu des expériences et elle était la dernière de son groupe, sauvée par mes soins des braconniers alors que toutes les autres fées avaient été tuées, les ailes arrachées pour être revendues. Depuis elle ne m’a jamais quitté, vivant et voyageant avec moi, elle est même devenue la clé de certains mécanismes de ma demeure.

Enfin maintenant qu’Amara sait que sa fille est en sécurité, je me décide à quitter cette pièce pour marcher vers le salon. Le bras me fait de plus en plus mal, la blessure bien gonflée et la fièvre présente. Je cherche vraiment à donner une bonne image, rester droit et fier… Mais je pense que ça doit commencer à réellement se voir que ça ne va plus. En tout cas une fois dans ce salon je tente de réfléchir où j’ai pu placer le matériel pour ce genre de situation… Et oui, se retrouver empoisonné à cause d’une créature n’est pas quelque chose d’inédit. Bon ce n’est pas l’équipement le plus neuf que j’ai, mais il suffira pour l’instant et je n’ai pas la tête à traverser le Manoir chercher le plus récent. Ainsi je viens prendre une boite de métal sur une des bibliothèque du salon, venant l’apporter et la confier à Amara.

« Si je peux te demander ton aide… Il me faudra ton anti-venin,... Si tu n'en as pas assez y a du bézoard dans cette boite. » Je commence à lui expliquer ce dont j'ai besoin ainsi que la présence de l'ingrédient principal des antidotes magiques. « Après on pourra défaire le garrot. » Autant dire que je vais morfler un peu, mais bon ce n’est pas grave car maintenant j’ai pu offrir mon aide et un refuge à cette femme si importante à mes yeux, si précieuse pour ma vie. « Il doit y avoir un sachet d’herbes, il faudrait juste les broyer pour les mettre ensuite sur la plaie… Et ça devrait être bon. » Un Episkey ne suffirait pas à soigner la blessure, ça pourrait laisser une mauvaise infection derrière.

« Mais après… On s’occupe d’Enrico et de toi… » Oui parce que je n’ai pas oublié, j’ai vu ses hématomes, les marques faites par Corban… De puis j’ai encore des choses à dire à Amara, lui faire comprendre que l’invitation que j’ai faite en l’emmenant ici avec Ottavia et ses serpents, ce n’est pas lui offrir une nuit de tranquillité, c’est lui offrir la possibilité de venir quand elle désire trouver la paix pour elle, pour Ottavia et pour ses serpents. Enfin, après ces mots je m’assieds sur le canapé du salon, fermant un instant les yeux en sentant cette ébullition dans ma tête.



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   Baraonde nell'ombra   

La situation était pressante, urgente. Peut-être la vie de Theodore n’était pas en jeu, mais il souffrait. Il souffrait en plus par la faute d’un de ses serpents. Ca, c’était inacceptable. Autant pouvait-elle profondément insensible face à la souffrance d’une autre personne, mais quand cette personne faisait partie de son entourage proche, c’était une toute autre question et les priorités de la Sicilienne se voyaient fortement reconsidérées. Theodore prononça alors un prénom, le même que celui de sa fille, et… un petit être volant apparu. La Yaxley eu un mouvement de recul, peu habituée à ce genre d’être, mais resta du moins neutre. Si Theodore avait confiance en cette fameuse Aurora, alors elle aurait confiance aussi. Amara observa le petit être voler en direction d’Ottavia, qui, voyant la fée arriver, sursauta tout d’abord. La surprise fut de bien plus courte durée pour Ottavia, puisqu’elle ne tarda pas à sourire, découvrant un être qui lui était jusqu’ici inconnu. L’attention d’Amara fut ensuite ramenée sur Theodore qui lui promettait qu’Aurora veillerait sur Ottavia. Vouant donc une immense confiance au Nott, Amara hocha doucement la tête d’un air entendu, sans demander plus d’explications.

Ainsi, prenant le bras (valide) de Theodore, Amara l’aida à quitter cette fabuleuse pièce qu’elle se promettait de revenir découvrir plus tard. Menant le Nott jusqu’au salon, elle l’observa lui montrer une boîte et demander de son aide. Prenant mentalement note de ses indication, elle hocha doucement la tête et le fit asseoir sur le sofa. Il voulait ensuite s’occuper d’elle et Enrico. Non, ça n’était pas le moment de penser à cela.

- Chuuut… intima-t-elle au silence d’une voix douce.

Posant une main sur son épaule, elle le fit s’allonger, utilisant quelques coussins du canapé pour qu’il dispose d’un soutien de la nuque. Elle se pencha sur lui, posa une main douce sur son front pour ainsi mesurer sa fièvre.

- Laisse moi faire, Theo.

De son sac, elle sorti une petite fiole au liquide aux reflets dorés. S’asseyant sur la table basse, elle la déboucha et la glissa entre les lèvres de son ami pour qu’il en boive le contenu entier. Probablement n’avait-il pas besoin d’une telle dose, mais elle préférait être certaine qu’il n’en manque pas. La fiole vidée, elle la récupéra et la posa à coté d’elle avant de venir prendre le bras blessé de Theodore pour en défaire le garrot. Posant ce pauvre bras sur ses propres cuisses, pour qu’il n’ait pas même un effort musculaire à faire, elle commença par fouiller dans la boîte, en recherche de quoi l’aider. Trouvant ainsi quelques linges propres, elle en humidifa un à l’aide d’un simple aguamenti pour nettoyer la plaie du sang sec et apporter une sensation de fraîcheur sur cette chaire gonflée. Voulant apaiser le Nott et se souvenant combien il avait affectionné son chant, elle se mit alors à chanter de nouveau, à voix douce, basse, presque telle une berceuse.

-Sorriderai e ti rivedo come sei. Incrocerai, lo sguardo mio per poi dirmi addio. E mentirei. Se ti dicessi "ora vai", oramai, oramai

La plaie au moins propre, elle passa aux herbes, les broyant comme indiqué, probablement pas exactement comme il le fallait, mais elle fit de son mieux. Posant les herbes sur la plaie, elle continuait de chanter de sa voix douce.

- chi mi dice, che tornerai. Non credo oramai a chi ti dice. Che sto male pensandoti. Tu sorridi voltandoti verso lui. Indosserai. Sorrisi, allegria ma senza magia non piangerai. Perché tu non riesci a perdere mai. Ma lo sai, ma lo sai… Ho perso tutto e tu non perdi mai oramai, oramai, oh…

Les herbes en position, elle banda alors la plaie avec toujours autant d’attention, continuant de chantonner. Nouant le linge pour que la plaie ne soient pas découverte, elle se pencha sur ce bras meurtri et déposa un baiser, chaste, tendre et innocent. Elle ramena alors le bras de Theodore contre lui, et se leva, cherchant dans les placards alentours quelque chose qui pouvait s'apparenter à un plaid ou une petite couverture, ce qu’elle fini par trouver. Avec délicatesse, elle posa le plaid sur le professeur et le borda, sachant combien la fièvre devait lui donner l’impression d’avoir froid. Thoeodore bordé, elle se pencha en avant et posa ses lèvres sur ce front brûlant, alors que ses boucles châtains vinrent chatouiller son cou.



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Des manigances dans l'ombre
Ft Amara Mancini Yaxley & Theodore Nott

Manoir Yaxley, le 3 mars 2023 au soir



Chut ? Mais… Bon, je ne vais pas protester si ça la rassure de me soigner en premier mais ça me dérange d’une certaine manière car elle est mon invitée et que je sais que son serpent souffre d’une certaine façon tout comme elle ne doit pas aimer ces marques sur son corps. Pourtant à peine allongé j’avoue que mes yeux se ferment un peu, surement l’effet de la fièvre et le fait d’être posé au lieu de me concentrer sur la situation et sur ce qu’il faut faire, aide à venir m’emporter vers un songe éveillé. Je crois que la fièvre doit même me troubler plus que de raison ne comprenant pas au début les intentions d’Amara… Pour moi je me serai contenté d’avaler la potion et de soigner la plaie avec les herbes, ni plus ni moins… Mais elle m’offrit son chant, sa voix douce comme si elle voulait apaiser un de ses serpents. Mes lippes s’ouvrirent pour lui signaler que ce n’était point nécessaire mais finalement aucun son ne sorti, appréciant juste cette mélodie. Chaque note, chaque intonation, tout vint caresser mon ouïe et mon âme, me délectant de ce moment d’une façon unique et particulière. Vous savez, même d’un point de vue familiale, la plus grande tendresse que j’ai eu était de m’offrir un cadeau pour me consoler en me disant que je ne pouvais pas le toucher, juste regarder. Donc disons qu’hors de l’amitié en Turquie, je n’ai pas été réellement dans des situations de ce genre où une personne se consacrait à moi.

Je n’arrive pas à parler, point à cause des maux mais bien de ses gestes qui me surprennent et me semblent bien agréables, me faisant oublier la douleur du venin et la fièvre imposante. Un baiser chaste après les soins et le chant, des  gestes bien délicats et emplis d’intentions qui ne semblent aucunement simulés… Pourquoi agit-elle ainsi avec moi ? Elle ne joue pas de comédie, ne cherche pas à gagner quelque chose, elle semble simplement sincère et naturelle dans chaque geste. C’est un peu perturbant ou comme je disais c’est le venin qui me fait délirer. Quand elle se penche une nouvelle fois sur ma personne, me donnant des frissons par sa chevelure glissant sur mn cou, je viens poser ma main sur sa joue un instant, effleurant sa peau avec une réelle douceur en ouvrant les yeux pour croiser son regard. « Amara… » Je ne sais pas quoi dire, je me sens un peu bouleverser par tant de tendresse, je me sens comme « fondre » face à toute ce qu’elle vient de faire… J’ai la sensation étrange qu’elle tient à moi réellement, peut-être autant que je tiens à elle et c’est une sensation extrêmement bizarre comme inconnue. « Merci. » J’étais vraiment perturbé par tout ce qu’elle avait fait, et je ne savais pas comment réagir autrement que la remercier. Elle n’avait pas besoin d’en faire autant pour moi, surtout pour moi. Je n’ai jamais spécialement cherché le confort ou que des soins soient autre chose que des soins.

Quel hôte minable je suis, me voila allongé avec l’invitée qui veille sur moi au lieu de m’occuper de prendre soin d’elle. Je veux me redresser pour malgré tout tenir mon rôle et parce que si j’ai invité Amara ici c’était surtout pour prendre soin d’elle, non point pour qu’elle prenne soin de moi. J’ai presque la sensation de profiter d’elle pour le coup, de me montrer abusif. Puis mon esprit est toujours marqué par ce que j’ai entendu chez elle, par ses confesses, me rappelant que j’ai encore bien des choses à faire. C’est une forme de réaction pragmatique chez moi, considérer que je me dois d’agir quitte à ce que cela me nuise, ne pensant qu’aux résultats et les moyens à mettre en place, pas les conséquences. Mais il semblerait que je n’ai point trop le choix, il ne fallut point une seconde après que j’ai entamé un début de mouvement qu’Amara me tienne sur ce canapé, me faisant comprendre que je n’avais pas réellement intérêt à bouger. Ma main se pose sur la sienne, mes doigts viennent s’entremêler aux siens pour la retenir et surtout créer un contact alors que je soupire. Certes j’ai mal, je me sens mal, mais je pouvais encore agir… J’allais pas être en danger, mais je sentais que tenter de négocier était vain. Il suffit que je croise son regard pour déjà savoir que c’est une bataille perdue d’avance.  De toute façon je ne serai pas capable de m’opposer à sa volonté.

« Bien, je ne bouge pas mais je ne serai pas pris de mutisme. » On ne peut pas tout avoir dans la vie et si je ne pouvais pas agir pour Amara je pouvais au moins donner quelques consignes ainsi que de clairement lui démontrer mes intentions. « Tu es ici chez toi, Ottavia aussi, alors faites comme chez vous… Servez-vous… Je n’ai rien à te cacher. » Mêmes les deux pièces cachées ne sont pas un secret pour Amara, une pièce comprenant mon histoire et mon passé, ainsi qu’une comprenant ce qui est lié aux Mangemorts. Demandant l’aide d’Aurora pour les ouvrir, faisant d’elle une clé vivante et intelligente. « Vous serez toujours bienvenue ici, que ce soit pour voir tes bébés, que ce soit pour te reposer, trouver un peu de sécurité ou juste si tu as envie de passer du temps… ici. » J’ai failli dire avec moi, mais cela aurait fait bizarre, par contre je me permets de rajouter un commentaire en ce sens mais plus legit. « Et je te rappelle que tu me dois une danse pour voir que j’ai progressé… Ainsi que m’apprendre ta langue. » Quelques petits mots pour rappeler nos échanges précédents, et montrer que j’étais sérieux quand j’en ai parlé.

« Dès que j’irai mieux, je te confierai quelque chose… Je tiens à ce que tu l’utilises sans aucune hésitation, quand tu en auras besoin. » Certes mes paroles manquent d’informations mais vu qu’elle m’interdit de me relever pour lui donner, elle devra attendre pour en savoir plus. En fait je vais juste lui confier ma clé de mon coffre à Gringott, vu que son époux use de cette pression pour obtenir ce qu’il veut d’elle, au moins elle pourra se servir sans avoir besoin de se plier à la volonté de Corban.

« Aussi, dans mon jardin, tu trouveras une serre… Il y a une armoire avec des potions. La fiole légèrement violette avec une forme légèrement prismatique, il faudrait que tu verses quelques gouttes sur la blessure d’Enrico. » Je ne me rends pas compte mais j’ai comme un réflexe inconscient en parlant à Amara, mon pouce caressant le revers de sa main. « Ca devrait soigner la plaie… Je m’occuperai de lui faire repousser. » Ce n’est pas plus complexe que de soigner les os brisés d’un sorcier, juste ce sera peut-être fort désagréable pour ce dernier. Je relâche finalement sa main, J’aurai bien des questions sur tout ce qu’il s’est passé aujourd’hui, comme sur le fait que Corban respire encore… Mais je pense que ce n’est pas réellement le meilleur instant pour discutailler de ce genre de sujet désagréable.


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   Baraonde nell'ombra   

Sentant la main de Theodore se glisser sur sa joue, Amara inclina légèrement la tête sur le côté, dans la direction de sa main, comme pour appuyer ce contact. Elle ignorait entièrement pourquoi elle avait ce réflexe, peut-être était-ce ce besoin de tendresse ?

- Oui ? murmura-t-elle.

Il la remercia alors. Elle secoua doucement la tête, trouvant un remerciement parfaitement inutile. C’était son serpent qui l’avait mordu, pendant qu’il tentait de l’aider. C’était plutôt donc normal de penser ses plaies avec un minimum d’attention, non ? Bon… cela dit, il fallait bien l’avouer, pour une personne autre, elle n’aurait pas été aussi dévouée. Si cela avait été Bill, elle l’aurait laissé mourir sur place. Mais Theodore comptait pour elle. Il comptait vraiment.

- C’est normal.

Mais voilà que son patient faisait de la résistance à vouloir se redresser. Eh ! Qui avait dit qu’il pouvait bouger ? Infirmière peu laxiste qu’elle était en ce jour, elle posa sa main sur son torse pour le forcer à rester allongé. Le Nott sembla abdiquer, mais entrelaça leur doigt, faisant naître un petit sourire sur le visage de la brune. Avec douceur, elle caressa la main de Theodore à l’aide de son pouce, alors que ce dernier reprit donc la parole, acceptant de rester allongé, mais pas de perdre la parole. Un air des plus taquins s'empara des traits de la Sicilienne.

- Tu es sûr ? demanda-t-elle avec une étincelle de malice dans le regard. Parce que cela peut s’arranger.

Pour autant, outre la taquinerie, elle écouta ses paroles avec bien plus de sérieux. Alors qu’il lui affirmait qu’Ottavia et elle étaient ici chez elle qu’il ne laissait aucune limite à Amara en ces lieux. Ce n’était pas comme si la Yaxley avait eu en tête de fouiner mais elle fut néanmoins touchée d’entendre Theodore lui ouvrir autant ses portes. Entendant qu’elle était la bienvenue, non pas que ce soir, mais à chaque fois qu’elle en aurait le besoin, Amara hocha doucement la tête, l’air entendu. Elle n’avait pas vraiment les mots pour le remercier de lui offrir un tel refuge, elle ne savait pas comment l’exprimer. Ainsi, elle décida de document serrer la main de Theodore, avec tendresse, lui montrant de part ce geste sa reconnaissance et son émotion. Cela dit, elle pouffa bien vite de rire lorsqu’il lui rappela qu’elle lui devait une danse et une leçon d'italien.

- Je n’ai pas oublié, mais nous verrons cela quand tu iras mieux, c’est promis.

Pourtant, la phrase qui suivi lui ôta légèrement le sourire tant elle était énigmatique. Quelque chose qu’il lui confierait, qu’elle pouvait utiliser ? Elle ne comprenait pas de quoi il parlait et les sourcils froncés sur son visage aux traits délicats le laissait entièrement entendre. Mais comme il avait précisé qu’il le ferait quand il irait mieux, elle ne posa pas de question et hocha de nouveau la tête, disciplinée qu’elle était. La suite des consignes fut bien plus claire : une fiole pour soigner son serpent. D’accord, elle ferait cela. Du moins, elle essayerait.

- Très bien, très bien, concéda-t-elle. Mais maintenant, c’est à ton tour de m’écouter, Theo. Je te remercie pour tes conseils et tes attentions mais je veux que tu te reposes. Lutter contre la fièvre ne fera que te rendre encore plus fatigué. Je vais te laisser dormir, aller soigner Enrico, voir Ottavia, et tu as tout intérêt à être endormi à mon retour.

Un ton un brin autoritaire, mais qui montrait qu’elle ne voulait rien d’autre que son bien. Luter contre le venin n’aiderait pas son corps à se sentir mieux. Elle prit alors leurs mains entrelacé et déposa un furtif baiser sur celle de Theodore.

- Buona notte, Theo, souhaita-t-elle ainsi bonne nuit en italien.

Elle sourit, se leva et quitta la pièce pour retourner vers cette forêt magique. Retrouver ses serpents ne fut pas compliqué. A peine la virent-ils qu’ils vinrent vers elle. De toute évidence, elle leur avait manqué, ce qui était réciproque. Prenant le temps de parler avec eux, de leur demander des nouvelles, de les rassurer et leur faisant tour à tour promettre de ne pas dévorer Aurora, Amara prit le temps nécessaire en leur compagnie. C’est avec eux qu’elle rejoignit la serre où elle trouva la fiole sans trop de complexité. Elle y retrouvait bien le jeune Theodore, studieux et organisé qu’elle avait connu. Souriant d’amusement face à cette organisation méticuleuse, elle prit la fiole et s’installa avec son serpent sur les genoux. Prenant d’abord le temps de le rassurer et câliner un peu, elle lui fit gentiment ouvrir la gueule avec de faire couler quelques gouttes sur cette plaie vraiment peu seyante.

- Je suis désolé, mon beau. Theodore fera bien mieux quand il sera sur pieds. Il te soignera correctement. dit-elle en fourchelang avec une immense tendresse.

Finalement soignée, elle resta avec ses serpents dans la serre. Ils lui semblaient bien plus appaisé. Même Giaccomo avait retrouvé une certaine paix et même s’il n’était en rien câlin, il demeurait calme. Après une bonne demi heure de calin, elle décida de leur souhaiter bonne nuit. Après tout, il était temps de les laisser apprivoiser leur nouveau environnement et ils ne le feraient pas correctement avec elle. Leonardo, sans surprise, se fit bien plus difficile.

- Tu veux aller dormir avec Ottavia ?

Le serpent hocha la tête, de manière positive. Amara ouvrit donc les bras pour lui permettre de s'accrocher à elle avant de quitter la pièce. A l’image de Theo, elle appela la fée, Aurora. Sa voix était hésitante, mal assurée et elle ignorait complètement comment s’y prendre avec cette créature. Être ? Mh… elle ignorait ce que c’était. Finalement la petite fée vola vers elle.

- Mmh… Bonsoir ?... Je suis… la maman d’Ottavia, dit-elle en mimant un être nettement plus petit qu’elle. Est-ce que tu peux m'emmener à elle ?

Était-ce assez clair ? Est-ce qu’Aurora le ferait ? Amara n’était en rien dans son élément. Les serpents, oui. Elle les aimait, les comprenait. Les autres…. “choses”, non. Elle ne jugeait pas la passion de Theodore pour autant, elle admirait son attrait pour ce monde différent. Un peu comme Chris avec ses moldus. Enfin… la passion de Theodore était vraiment moins écourante tout de même. Même si pour Amara, les deux restaient des animaux. Mais finalement, Aurora s’éloigna, sans rien dire. Venait-elle de l'ignorer ? Ne l’avait-elle pas comprise à cause son accent ?

- Huum… Ottavia… la petite chose qui me ressemble ? tenta-t-elle.

Mais pas de réponse. Aurora continuait de s’envoler au loin. Amara décida de la suivre, refusant de déranger Theodore et n’ayant pas spécialement envie d’ouvrir chaque porte de la demeure pour trouver sa fille, même si elle en avait le droit. Finalement, elle comprit : Aurora la conduisait à Ottavia. Aaaaaaaaah, peut-être les fées ne parlaient-elles pas ? Néanmoins, Amara suivi le mouvement, avant que finalement, Aurora ne s’arrête face à une porte, faisant ainsi comprendre être à destination. Parfait. Non, attendez une minute. Les fées étaient-elles des créatures fières, un peu comme ces… aigles chevaux ? Arh, comment-ce que cela s’appelait-il ? Hippo… Hippoquelquechose. Vraiment peu dans son élément, mais désireuse de respecter celui de Theodore et cette maison dans laquelle elle était une invitée, Amara entama une petite révérence, pleine de grâce et d’élégance.

- Merci, dit-elle en inclinant la tête.

Bon, cela était fait. Elle ouvrit la porte et trouva Ottavia, en pyjama, endormie dans un lit, son doudou contre elle. Amara soupira de soulagement, impressionnée de voir combien sa fille s’adaptait si bien, si vite. Elle avait dû récupérer ses affaires dans le sac d’Amara, pendant qu’elle était avec Theodore et les serpents. Cette petite était vraiment un ange, un soleil dans sa vie. Merlin qu’elle ne méritait pas ce qui lui arrivait. Elle méritait un père, un vrai. Pas Corban. Même Chris, en un mois et demi de paternité, avait déjà fait bien plus pour elle que Corban toute sa vie. Mais soit. Le coeur un peu serré, Amara se pencha sur Ottavia et la borda, laissant Leonardo venir se lover contre la petite fille.

- Ti amo, mio piccolo angelo, murmura-t-elle avant d’embrasser tendrement son front.

Je t'aime, mon petit ange.

Elle se redressa ensuite, désireuse de laisser Ottavia dormir en paix, puisqu’il était si tard. Une heure s’était écoulée depuis qu’elle avait laissé Theodore et elle voulait désormais voir comment il allait. Opérant le chemin inverse, elle avança vers le salon à pas de loups. Il était là, probablement endormi. Un doux sourire aux lèvres, elle n’eut néanmoins pas le coeur à le laisser seul ici. Et si l’anti-venin n’avait pas suffit ? Et si la fièvre augmentait encore ? Et s’il faisait une réaction allergique à quelque chose ? Et si elle s’était trompé en faisant l’anti-venin ? Et s’il n'était pas assez fort pour un homme de sa corpulence ? Trop de questions, trop d’incertitudes qui ne lui permettaient pas de laisser Theodore seul, peut importe qu’il soit endormi ou non. Ainsi, elle ôta enfin ses escarpins, retrouvant le sol plat avec une certaine délectation. Ses pieds endoloris libéré de leur torture quotidienne, elle s’installa dans l’un des fauteuil, glissant ses jambes sous ses fesses pour une position un peu plus confortable. Elle fini néanmoins par s’endormir ainsi, tombant de fatigue après une nuit aussi éprouvante.



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Des manigances dans l'ombre
Ft Amara Mancini Yaxley & Theodore Nott

Manoir Yaxley, le 3 mars 2023 au soir



Mes doigts s’étaient glissés sur sa joue attirer son attention par cette caresse et c’est elle qui attira mon attention par son geste révélateur. Je ne comprendrais jamais comment une famille pouvait ne pas aimer assez un de ses membres pour la donner en pâture à quelqu’un comme Corban. Enfin je ne vais pas venir rentrer dans ce débat avec elle, je comprends ce que son geste signifie et je vais en tenir compte, le notifiant dans mon esprit. Je ne peux pas m’en empêcher d’ailleurs, analyser une situation, scruter les détails, notifier chaque information. Et étrangement les informations qu’elle me donne sont réellement importantes car silencieusement elle se confie à moi. J’ai juste envie par contre de rouler des yeux quand elle me sort que son geste est normal… Normal ? Franchement elle trouve ça normal ? Non pour moi la normalité serait de rester regarder la personne se débrouiller ou sombrer sous l’effet d’un venin. Au mieux ce serait de lui jeter le remède et de le laisser se débrouiller. Nous n’avons réellement pas la même vision de la normalité car ce qu’elle fait en ce moment pour moi est assez inédit. « Et bien cette normalité est une première. » Essayant de le dire avec une forme d’humour mais qui est pourtant une vérité. Je me suis toujours débrouillé seul, sans jamais recevoir d’aide, de soutien… Car telle est la vie, ne pas compter sur les autres mais uniquement sur ma propre personne.

Un sourire naturel se forme quand elle caresse ma main de son pouce, des gestes qui se font sans être calculés… En tout cas je note qu’elle aurait désiré une part de mon silence pour m’assurer un repos, repos qu’elle vient d’ailleurs m’imposer. Oui, clairement m’imposer car elle prit parole d’une façon que chaque mot semblait être une injonction. Mais pas ce genre d’autorité où elle chercherait à me dominer ou à me contrôler, non c’était… Je n’arrive pas à le définir mais c’était comme si elle avait besoin que je lui obéisse, que son ordre était une supplique dissimulée derrière une autorité. En tout cas elle avait su faire en sorte que j’accepte sa demande. « Bien, vous avez gagné Madame Mancini… Je me plie à votre volonté. » Avec un brin d’humour, la vouvoyant pour mettre en avant sa posture actuelle de supériorité sur ma personne, me refusant d’user du nom Yaxley. De toute façon, comment aurai-je pu lutter et lui dire non ? J’avais la sensation que si je m’obstinais j’allais la mettre dans une situation de stress où elle s’inquiéterait pour ma personne, chose que je refuse vu qu’elle a déjà assez de sujets qui la préoccupent.

Bien, en tout cas je me sens rassuré, me disant qu’elle est ici en sécurité et pourra profiter de tout le confort de cette demeure, ainsi que de la chambre principale. Je me dis d’ailleurs un instant que je vais devoir penser à un elfe de maison, n’ayant jamais ressenti ce besoin en vivant seul et ayant toujours eu l’habitude de m’occuper de tout. Ne serait-ce que pour combler mon côté minutieux ainsi que calculé qui fait que chaque chose à sa place et que chaque place à une chose. Même quand il y a un désordre, ce dernier est créé pour donner une forme d’authenticité au lieu et chaque partie de ce chaos est minutieusement contrôlé. Le besoin de contrôle est quelque chose de presque maladif chez moi, ce qui fait que justement cette part de moi que je ne maitrise pas fait partie de mes plus grandes peurs.

Finalement, alors que j’avais les yeux clos, pensant au début juste rester ainsi à me reposer un instant avant de me redresser, je sombre dans les profondeurs du sommeil. Fiévreux encore et sans voyage par le monde onirique, juste un sommeil profond et réparateur le temps que l’antidote fasse son office et me guérisse des maux du venin. Je ne sais pas combien de temps j’ai sombré dans ces abysses mais quand mes yeux vinrent s’ouvrir à nouveau tout était calme. Ma fièvre semblait avoir disparue et la nuit devait être bien entamée… Par le sang de Merlin, moi qui ne voulais que fermer un peu les yeux avant de m’occuper de mes devoirs envers mes invités… Je suis vraiment pathétique, le pire des hôtes de ce monde. Enfin soupirant avant de prendre une grande inspiration, je retire le plaid de mon être et me redresse pour constater qu’Amara est encore là, point présente dans une chambre ou avec le confort d’un lit mais juste là sur un fauteuil. Je me sens encore plus pathétique, l’ayant obligée de dormir dans une telle posture au lieu de profiter des lieux… Je me décide de me rapprocher d’elle, retirant mes chaussures pour ne point faire de bruit. Puis de toute façon j’ai toujours eu tendance à marcher pieds nus chez moi. Je glisse les mains sur elle, un bras dans son dos et un bras sous ses jambes, essayant d’être le plus doux possible et le plus délicat pour ne pas la brusquer ou la réveiller. J’espère juste que ses songes soient assez profonds pour qu’elle se laisse bercer par les mouvements. La portant contre moi, dans mes bras, tel le chevalier qui transporterait une princesse endormie… Enfin chevalier c’est vite dit… je l’emmène jusqu’à ma chambre, la principale de cette demeure, dévoilant une pièce assez grande avec un lit à baldaquin. Tout en douceur je viens la poser sur ce lit, l’allonger la tête sur l’oreiller. Bien entendu je ne me permets point de la déshabiller pour son confort, certes je n’ai pas de pudeur mais je connais les limites de l’acceptable, par contre en continuant d’user de mouvement lent, je la fais passer sous la couverture pour la border un peu. Chaque geste est précis, minutieux, comme je ferais avec une créature sauvage pour ne pas l’inquiéter ou l’éveiller. C’est surement des années de pratiques avec des animaux dangereux qui font que je peux ainsi agir doucement avec Amara. Juste une légère caresse sur son front, glissant les mèches de cheveux de coté pour qu’elles ne dérangent pas son sommeil et je quitte la chambre, refermant la porte en douceur.

Me dirigeant vers la chambre d’amis, je pousse juste la porte pour l’entrouvrir et vérifier que tout va bien. Ottavia endormie dans le lit et je vois qu’Aurora est en hauteur, endormie elle-même. Elle était restée un moment veiller sur la petite au point de sombrer. Ca a dû l’épuiser de s’occuper de la jeune fille mais ça a aussi dû bien l’amuser, elle n’a pas l’habitude d’une si jeune présence encore marquée par l’innocence et Aurora fait parti d’un peuple de créature aimant jouer. Je profite que tout le monde est endormi pour prendre mes aises, venant me débarrasser de mon haut que je viens plier et déposer de coté pour ne pas oublier de m’occuper du lavage plus tard, me rendant au biome forêt pour aller voir Enrico comme j’avais promis à cette femme qui représente finalement bien des temps de mon histoire. Trouvant facilement son compagnon, tentant de ne pas déranger les autres qui me gardent malgré tout à l’œil. Considérant surement que je suis un cas « en cours de jugement ». Usant de ma baguette en approchant d’Enrico, je crée une petite lumière légère pour attirer son attention, me doutant que ces derniers ont maintenant leur perception augmentée ainsi que leur vitesse grâce à la chaleur des lieux. Je peux facilement constater que sa blessure a bien été traité par Amara comme j’avais conseillé et j’en profite pour tenter d’attirer son attention, lui parlant d’une voix calme lui faire comprendre que je veux juste le soigner. Quelques manipulations douces pour que l’animal comprenne qu’il est pas en danger, un brin de magie et il ne faudra que du temps ainsi que du repos pour qu’Enrico retrouve un croc neuf. Priver un serpent de ça est un crime, c’est comme le priver d’un moyen de se nourrir naturellement.

J’en profite pour faire un petit contrôle des quatre autres serpents, faisant juste plus attention avec le ventre rouge qui montre clairement que je ne suis pas dans ses bonnes mœurs. Qu’il me considérerait comme une menace voulant lui prendre sa maitresse ne m’étonnerait pas, mais je vérifie malgré tout leur état pour m’assurer que tout aille pour le mieux. Bien une fois tout cela fait je retourne dans le reste de ma demeure, commencer à préparer quelques affaires pour Amara que je dépose sur la table du salon, dont une montre à gousset avec les armoiries Nott et je me rends à la cuisine, voir que j’ai de quoi faire un petit déjeuner pour leur éveil. Constatant que j’aurai de quoi faire face à toutes les situations, me sentant rassuré, je me retourne au salon pour ne point faire de bruit, venant m’installer sur le fauteuil en prenant un livre et lire tranquillement. Attendant l’éveil de mes invitées en ne souhaitant qu’elles aient qu’une nuit réellement reposante. Je me rends compte grâce à cette nuitée, grâce à de simples gestes, qu’Amara… Elle est toujours cette jeune fille avec qui j’ai dansé au bal du Tournoi des Trois sorciers et juste à cette pensée je ne peux contenir un sourire de bien être.



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 Théodore Nott & Amara Mancini Yaxley 
Manoir Yaxley, matin du 4 mars 2023


   Baraonde nell'ombra   

- Habitues-y, souffla-t-elle avec un sourire.

Cet aveux sous forme de plaisanterie ne surprenait en rien Amara. Après tout… elle l’avait connu jeune, taciturne et en retrait, même de son propre groupe d’amis. Soyons honnêtes, c’était probablement ce qui avait rendu Theodore plus facile à approcher pour Amara. Elle n’avait jamais ressenti une amitié aussi forte pour Astoria, Pansy, Blaise ou Drago qu’elle ne l’avait ressenti pour Theodore. Ironiquement, le petit groupe d’amis du Nott ne semblait pas aussi sincère que Theodore. Mais ça, c’était parce que, déjà à l’époque, le Serpentard lui avait montré une facette de lui qu’il ne montrait pas en temps normal. Alors, savoir qu’il n’avait jamais reçu cette attention particulière ne surprenait pas Amara qui ne voyait qu’une conclusion : Theodore avait poursuivi sa vie comme elle l’avait connu à l’époque. Elle l’aurait peut-être imaginé finalement marié. Après tout, les Nott était une puissante famille, avec un talent intéressant et des moyens financiers non négligeables. Theodore avait probablement attiré nombre de demoiselles intéressées. Mais peut-être n’avaient-elles pas été assez intéressantes, puisqu'aucune alliance ne trônait sur son annulaire.

Toujours était-il qu’après avoir pris soin du Nott, de ses serpents, puis de sa fille, Amara était retournée au salon pour veiller sur son ami malade. Piètre infirmière qu’elle était, elle avait fini par s’endormir dans sa garde. Un sommeil profond et réparateur en dépit de la position somme-toute peu confortable. Elle ne se rendit pas vraiment compte d’avoir été portée la nuit. Soulevée par Theodore, elle avait simplement entouré le Nott de ses bras, laissant son front reposer dans son cou. Ses bras autour de sa nuque, il fut probablement un peu plus compliqué pour Theodore de la poser sur le lit. Accrochée à lui, elle avait finalement lâché l’homme, avant de retomber dans l’entre profonde de Morphée.

Elle fini par s’éveiller le matin, dans un lit inconnu, qui n’était pas le sien, dans une chambre, qui n’était pas non plus la sienne. Pourtant, ce qui trahit les lieux ne fut ni la décoration relativement inexistante, ni les objets, mais le parfum des draps qui portrait les mêmes arômes que ces bras dans lesquels elle avait tant pleuré la veille. Elle se redressa, constatant l’heure très peu tardive et qu’elle disposait encore de ces vêtements du jour, signe donc, que c’était bel et bien Theodore qui l’avait menée ici. Voilà qui expliquait pourquoi elle n’avait aucun souvenir de son arrivée dans cette pièce. Elle glissa sa main dans ses longs cheveux bruns pour leur remettre de l’ordre et chercha son sac du regard, contenant des affaires. Mais il n’était pas là. Zut. Elle n’était qu’en seule possession de sa baguette. Alors, certes, avec une baguette, on pouvait faire bien des améliorations cosmétiques, mais pas autant qu’avec ses affaires. La magie avait du bon, mais elle ne solutionnait pas tout. Ou alors… peut-être Amara usait de trop de cosmétiques, mais ça c’était une autre histoire. Et puis, on avait pas l’air d’avoir 30 ans quand on en avait 40 avec une bonne génétique. Trouvant un miroir, elle parvint à démêler ses cheveux d’un sortilège. Impossible de les coiffer décemment sans ses affaires et ses lotions, ils devraient donc garder leur boucles naturelles. Essuyant quelques résidus de maquillage qui avaient coulé pendant la nuit, elle parvint tout juste à rafraîchir le peu de maquillage restant d’un sortilège bien pratique que toute lady, ou plutôt donna se doit de connaître, surtout quand cette dernière passe la nuit hors de sa demeure. Ainsi de nouveau relativement acceptable, Amara quitta la pièce. Reconnaissant le couloir, elle fit un détour par la chambre d’Ottavia où cette dernière dormait encore à poings fermés. Après tout, elle avait passé une nuit courte, puisque couchée il y a seulement quelques heures. Amara décida de la laisser dormir, au diable le rythme. Une grasse matinée ne lui ferait aucun mal. Refermant la porte en douceur, elle opéra un sortilège d’insonorisation, permettant ainsi à sa fille de n’être réveillée par nul bruit extérieur.

Quitta le couloir, elle descendit pieds nus jusqu’au rez de chaussée où elle commença par se rendre au salon. Elle y vit alors Theodore, assis dans le sofa, lisant paisiblement. Il avait bonne mine, l’air reposé et le teint bien moins fiévreux. De toute évidence, les soins avaient fonctionné, et c’était tant mieux. Elle se surprit à l’observer là, en recul, à lire son livre. Il avait toujours cet air si concentré, studieux, qu’il avait quand il était jeune, si ce n’était que quelques rides, vestiges du temps, s’y étaient jointes, ajoutant un air bien plus solennel et mature à Theodore. Elle se surprit à sourire en le voyant ainsi, imperturbable, paisible. Elle le chamboulait. Elle chamboulait son existence aussi bien minutieuse que ses placards, avec ses problèmes et sa fille illégitime. Elle était entrée dans sa vie telle un cognard, dérangeant absolument tout, le forçant à sortir de son petit train-train pour ajouter un risque certain. Corban avait beau être âgé, il demeurait un mage puissant. Il avait si longtemps fait partie de cette élite de sorciers, d’Aurors. Encore aujourd’hui il comptait bien trop d’alliés qui pourraient tout autant trouvé Amara et ses actions gênantes. Sa mort, celle d’Ottavia, mais aussi de Chris, Blake et Theodore pouvaient être jugées comme une bonne solution. Après avoir tué trois de ses épouses et sa propre fille, Corban n’était pas du genre à s’encombrer des détails gênants. Combien d’autres personnes avait-il tué ? Le coeur d’Amara se serra face à cette idée. Si Theodore finissait dans Epping Forest, à pourrir sous terre en compagnie des autres “nuisibles” ? Il ne méritait pas cela. Il ne méritait rien de ce qu’elle lui faisait prendre comme risques. Pourquoi faisait-il tout cela pour elle ? Parce qu’elle avait engendré une Nott ? Comme le repayer ? Elle l'ignorait. Enfin… non. Elle ne l’ignorait pas. Elle le repayerait comme repayerait tout homme. A vrai dire… l’idée ne lui semblait pas déplaisante. Theodore était un homme doux et séduisant. Il avait tout pour rejoindre sa collection d’amants, soyons clairs. Alors pourquoi pas ? A vrai dire… lui faisait naître une sensation de sécurité, de tendresse qui lui donnait véritablement envie. Ainsi… ce fut décidé. Glissant ses mains dans son dos, elle descendit la fermeture éclaire de sa robe et fit tomber le tissu à même le sol, se retrouvant ainsi dans un ensemble de lingerie en dentelle noire. Finalement, elle avança à pas feutrés, jusqu’à se trouvant dans son hôte. Elle se pencha sur lui et se saisit du livre qu’il tenait entre les mains avant de le poser sur la table basse, sans en marquer la page. Sans dire le moindre mot, elle vint se placer à califourchon sur lui et glissa ses mains dans son cou.



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Des manigances dans l'ombre
Ft Amara Mancini Yaxley & Theodore Nott

Manoir Yaxley, le 3 mars 2023 au soir



A l’époque de Poudlard, je n’avais jamais considéré Drago et sa bande comme mes amis, j’avais même refusé de rejoindre sa petite équipe de Serpentard pro Sang-Pur considérant que leurs actions étaient futiles ainsi qu’une distraction inutile. Il y a eu qu’Amara qui a su me défaire des études, de mes livres, de la soif de connaissance mais qui avait su aussi me toucher. Quelques mots et elle m’avait arraché un sourire, quelques instants pour me faire rire, une soirée au bal pour faire tressaillir mon cœur en me donnant une sensation unique que je n’avais plus jamais ressenti depuis ce jour-là, une sensation qui m’était inconnu et que je n’avais jamais réussi à identifier. Une sensation qui allait faire parti des mystères de ma vie. Après les études j’ai fuis mes obligations sous l’excuse de mon travail, voyageant d’un pays à un autres, n’ayant pas le temps de me poser quelque part pour m’occuper d’obligations familiales. J’avais l’avantage d’être un homme, posséder une fertilité qui n’allait pas s’éteindre avec l’âge, donc reporter de possibles fiançailles n’était pas un problème. J’ai failli une fois me marier, quand Darius m’avait offert sa fille Dilara, mais elle était morte moins de 24 heures après. Maintenant que je suis de retour en Angleterre, je sais que je vais devoir me pencher sur l’affaire du mariage, trouver une femme de Sang-Pur qui deviendrait mon épouse et donnerait naissance à un héritier pour que mon obligation familiale soit respectée. Surement qu’une fois héritier conçu, je me débarrasserai de cette dernière pour ne pas m’encombrer d’un poids inutile, mais ceci n’est pas l’histoire du jour.

Ca m’avait fait bizarre de la sentir s’accrocher à moi quand j’ai voulu la coucher, mais je pris ça pour un geste inconscient lors de son sommeil, le besoin de ne pas chuter et ne me faisant aucune métaphore. Même si j’aurai surement apprécié qu’elle veuille ainsi s’accrocher à moi. Je défais tendrement ses mains pour ne pas la brusquer, venant siffler très légèrement, presqu’un sifflement muet pour la charmer et l’apaiser qu’elle puisse me lâcher. La laissant ainsi trouver le monde onirique je m’étais tourné au salon, ne voulant point faire de bruit et réfléchissant à ce que je pourrai faire comme petit déjeuner à leur éveil.

Absorber par ma lecture ainsi que mes pensées, je n’avais pas vu les sables du temps s’écouler, ne remarquant point les pas discrets de cette chère Amara, n’imaginant même pas que son sac, posé sur la table, soit si important. Il faut dire que pour moi elle n’a pas besoin de se maquiller, pas besoin de se coiffer, ce n’est pas ce genre d’artifice qui fait son charme, bien au contraire plus elle est naturelle, plus elle saura me toucher car ses expressions ne seront pas voilées par des artifices. Ne cherchez pas à comprendre, je ne suis point un homme comme d’autre, je ne vois pas les choses comme la majorité et d’ailleurs la preuve allait arriver en cette nouvelle journée. Quelque part, alors que je tourne les pages de ce livre, je me sens bien… La savoir ici me rassure réellement alors que si j’avais dû partir en la laissant seule chez Corban après sa confession, ça m’aurait dévorer intérieurement, j’en serai devenu malade. Je n’ai pas peur de cet homme, après tout il a été humilié lors de la guerre magique par deux sorciers qui n’auraient pas du arriver à son niveau, mais de plus j’ai une force insoupçonné quand il s’agit de protéger quelqu’un d’aussi précieuse qu’Amara. En fait, elle ne le comprendrai pas mais dans mon existence il y a des choses qui passent avant moi. Protéger ma famille comme protéger Amara passaient bien avant ma propre existence et je serai prêt à prendre le risque de la mort ou d’Azkaban pour m’assurer son bien être futur. Le pire étant que cette idée ne m’effraie même pas et ne laisserait aucun doute dans mes gestes. Les marques que j’ai vu sur son corps, ses larmes… Ca m’avait fait ressentir une douleur étrange, une douleur que je ne veux plus ressentir.  

Et pourtant j’allais la ressentir car Amara vint me surprendre, me sortant de ma lecture et de mes pensées. Je n’ai pas de suite compris ce qu’elle faisait sur le coup, la voyant se placer sur moi dans cette tenue plus que légère, mais rapidement mon esprit compris après que l’effet de surprise s’en est allé. Ne croyez pas que je ne désire pas cette femme, loin de là elle est bien une femme que je désire réellement et sans aucune simulation entre nous. Mais pas ainsi, pas comme ça… Je soupire un peu, presque tristement en posant les mains sur sa taille. Mon regard l’a scrutée, voyant chaque détail qui avait été dissimulés par sa robe. C’est là que la douleur dont je vous parlais est revenu à moi, cette douleur en voyant cette couleur sombre sur sa peau au niveau de ses côtes et de ses hanches… Mes doigts passent à fleur de peau retracer ses marques comme pour calculer l’impact, la forme qui a causé ça. Heureusement que nous ne sommes pas chez elle car je pense qu’elle n’aurait pas su me contenir et m’empêcher de massacrer Corban. Finalement ses burnes dans ses orbites était bien trop tendre comme image.

« Amara… » Ma voix est marquée par une certaine tristesse, que ce soit par la posture actuelle ou les marques que je contemple sur son être. « Pas ainsi… » Je ne veux pas que si un jour il se passe quelque chose entre nous, ce soit parce qu’elle se sente redevable de quoi que ce soit, ou simplement sur un coup de tête. Tout ce qui vient de se passer hier et cette nuit ne pouvait que donner une mauvaise influence dans ses actes et choix. « Tu es bien trop précieuse à mes yeux pour que je laisse quelque chose venir entacher ce qui nous rapproche… » Je parle doucement car je ne veux pas la rejeter, je ne veux pas que mon refus passe pour une façon de la repousser ou de dire qu’elle ne serait pas digne ou je ne sais quel autre connerie du genre. « Si je venais à céder au désir que tu évoques chez moi, je sais que je le regretterai et surement que toi aussi… » Pour moi elle reste cette jeune femme du bal, celle avec qui j’aurai voulu fuir, celle avec qui j’aurai aimé vivre quelque chose… Ma main glisse sur sa joue maintenant, caressant sa peau avec une réelle suavité, presque comme si je ne faisais que l’effleurer du bout de mes doigts laisser la chaleur de nos corps faire le contact. Peut-être que nous avons raté notre occasion quand elle est tombée sous l’Imperium de Corban, je ne sais pas et de toute façon nous ne pouvons pas réécrire l’histoire. « Je suis là pour toi car tu ne m’as jamais quitté depuis le bal Amara… Et tout ce que je désire c’est de te sentir en sécurité, de pouvoir admirer le sourire naitre sur tes lèvres. » Pas besoin qu’elle cherche à se donner à moi comme elle a dû faire pour ceux que son mari voulait sous son influence. Mon autre main se pose aussi sur sa joue, de l’autre coté et je viens déposer un baiser des plus délicat sur son front.

« Mais sache que je me sens flatté que je puisse possiblement te plaire. » Avant de doucement la repousser, sans aucune brutalité dans mes gestes, jugement venant la faire descendre de sa posture me chevauchant pour l’allonger sur le canapé, sans quitter son regard. Je peux sentir la chaleur de son être et ça m’enivre mais je ferme les yeux balayer tout ceci pour venir tendre la main vers la table prendre ma baguette. « Laisse toi aller. » Un murmure entre mes lippes car il y avait une chose importante à faire en cet instant, une chose que je désirai réellement. D’un léger mouvement de baguette formant un cercle « Episkey » Faisant naitre une légère lueur et chaleur pour commencer à soigner les marques sur le corps d’Amara.





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Manoir Yaxley, matin du 4 mars 2023


   Baraonde nell'ombra   

Apparaître dans une telle tenue devant un homme était loin d’être une chose inédite pour Amara. De toutes ces fois, elle avait eu des réactions bien différentes, mais aucune d’elle n’avait été la tristesse qui apparaissait actuellement sur le visage du Nott. De la tristesse, à l’état brut. Les iris de Theodore n’exprimait rien d’autre que cette émotion qui déstabilisa complètement Amara. Il souffla son prénom, avant de prononcer quelques mots qui achevèrent de décontenancer la Sicilienne. Il la rejetait. Merlin… avait-elle déjà été rejetée par un homme avant ? Non… jamais. Il parla du fait qu’elle était trop précieuse pour lui, mais c’était trop tard pour Amara. Il avait l’air de… tenter des excuses. Des excuses pour quoi ? Pour ne pas la froisser ? Mh, trop tard.

- Tu ne veux pas de moi ? demanda-t-elle avec un certain déception transparaissant tant de sa voix que de son regard. Tu ne me trouves pas… jolie ? Ou attirante ?...

A vrai dire… Theodore n’avait jamais eu le moindre regard ou le moindre geste déplacé envers elle. Préférait-il donc la compagnie des hommes ?... Mais ça n’avait pas plus de sens, puisqu’il lui parlait de désir. Il avait donc un certain désir pour elle ? Pourquoi ne pas donc y plier, qu’est-ce que ça pourrait bien changer ? Il disait la vouloir en sécurité, avec un sourire aux lèvres, c’était tout. De nouveau… Amara ne comprenait pas vraiment ce concept. Elle comprenait chacun de ces mots, mais… jamais elle ne les avait entendus par le passé. Peut-être que, la raison pour laquelle en ressentait cette infinie confiance envers Theodore était parce que… justement, il n’avait jamais cherché à avoir davantage d’elle ?

- Jamais personne ne m’a repoussé avant, finit-elle par dire à voix basse, l’air profondément incertain, sans vraiment comprendre si c’était une bonne chose ou non.

De ce que Theodore disait… cela avait l’air d’être une bonne chose. Oui. Mais dans les faits… c’était terriblement inédit. Il affirma alors être flatté qu’il puisse lui plaire, ce qui lui fit légèrement arquer un sourcil.

- Pourquoi en douterais-tu ? demanda-t-elle, sans toujours comprendre quoi que ce soit alors qu’il la repoussait doucement. Tu es un homme séduisant.

Sauf que… voilà qu’elle se retrouvait allongée sur le sofa, dans cette tenue supposée être si agréable à l'œil mais qui n’attirait pas une seule seconde les iris de Theodore. Une lingerie en cuire de serpent aurait-elle fait un meilleur effet ? Ah, probablement. Mais… Le Nott lui demanda de se laisser aller et l’idée qui emergea dans l’esprit d’Amara fut toute autre que celle dans celui de Theodore. Un sourire séducteur apparu de nouveau sur le visage de la Sicilienne. Cambrant légèrement son dos pour se positionner allongée sur ses avants bras, offrant donc un angle de vision… Imprenable quant à son décolleté, Amara croisa ses longues et infinies jambes hâlées au galbe parfait. Une véritable sirène au physique envoûtant, cherchant à perdre les marins à l’aide des courbes indécentes.

- Tu as changé d’avis ? s’enquit-elle avec un sourire en coin alors qu’elle le vit descendre son attention sur ses hanches.

… Sauf que non. Apparemment non. Quelle déception. Voilà que, telle une statue, n’ayant pas le moindre regard pour cette position qui avait fait craquer bien trop d’hommes avant lui, il entreprit d’approcher sa baguette sur sa peau recouverte d'ecchymose. Amara en perdit alors tout son sourire charmeur. Ce n'était donc pas ses formes qui attiraient son regard… mais ses bleus. Le sortilège commença alors, destiné à réparer sa chair meurtrie. Amara se crispa, cette fois ci absolument plus dans une moue lascive, mais plutôt d’inconfort. Si les bleus furent plutôt indolores, ses os, souvent malmenés par les cours et les chutes brutales, firent un peu plus de résistance, poussant la Sicilienne à lâcher quelques gémissements plaintifs.

Elle qui avait voulu le séduire se retrouvait désormais allongée sur le sofa, subissant de plein fouet la réalité de sa vie. Elle qui cherchait tant à trouver la tendresse qui lui manquait tant au travers des coups de reins de ses amants se trouva pour la première fois à devoir affronter ses démons. Elle lassa retomber son dos contre l’assise du sofa, rivant son regard vers le plafond, sentant son corps réagir face aux sortilèges de guérison. La douceur de Theodore, sortilège après sortilège, comme s’il cherchait à la réparer au lieu de lui apporter un plaisir temporaire qui n’aurait finalement pas le moindre bénéfice sur âme. Devenue bien silencieuse, elle sentit sa gorge se nouer, remplie d’une vague d'émotions face à cet homme qui ne voulait visiblement que son bien-être sans ne rien vouloir en échange. Une larme silencieuse roula le long de sa joue.



Aardbei
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Des manigances dans l'ombre
Ft Amara Mancini Yaxley & Theodore Nott

Manoir Yaxley, le 3 mars 2023 au soir



Comment répondre à de telles questions ? Je me rends compte mon geste, enfin mes gestes viennent de la blesser… Je ne suis pas réellement doué pour essayer de réconforter les gens ou de les rassurer, tout comme je suis ridiculement pathétique pour ce qui est d’exprimer des sentiments. Je secoue un peu la tête négativement parce qu’elle interprète mal mes maux, venant caresser sa joue, sa chevelure un bref instant comme pour la rassurer par ce geste. J’aimerai qu’elle soit Legillimens, ce serait bien plus facile qu’elle puisse lire dans mon esprit la moindre information et me comprendre tel que je suis et non point tel que je devrais être. J’aurai pu lui répondre, lui expliquer ce que je ressens mais comment ? Comment lui dire qu’elle est à mes yeux magnifique. Pas comme vous l’entendez, pas parce qu’elle a des courbes de rêves, qu’elle a une poitrine plaisante pour les hommes ou le visage d’une nymphe latine. Non c’est bien différent, c’est au-delà d’une histoire d’apparence ou d’enveloppe charnelle. J’ai cette sensation d’avoir ébranler son monde juste en la repoussant alors que je n’ai pas réellement voulu la repousser elle mais l’acte qu’elle me proposait par son comportement, un acte qui ne serait pas né d’un désir sincère mais d’une situation qui laisserait sous entendre que c’était une gratitude.

« Les apparences ne sont que des artifices… une enveloppe qui n’est aucunement le reflet de la personne… » Quand elle me demande si je doutais de pouvoir lui plaire, je tente de lui faire comprendre pourquoi à mes yeux être séduisant n’est pas être « beau ». « Ce qui me plait chez toi, c’est l’être que tu es et que tu as été, pas l’être que tu parais… » Je soupire car je me doute que pour elle ceci est vide de sens, je sais bien que je suis différent et que j’ai un concept peut-être déviant, mais c’est ainsi que je fonctionne. « Les décolletés, les artifices physiques, toutes ces choses sont pour les esprits recherchant de la luxure et ne s’intéressant guère à l’être… Ce sont des futilités qui n’ont pas d’égard à mes yeux. » Comprendra t’elle alors pourquoi je me foutais de sa tenue ou de ses atours ? Que je me suis bien plus intéressé aux marques sur son corps comme en cet instant précis ? Pour moi Amara est une femme magnifique et elle le serait aussi même si Corban l’avait défigurée ou brulée. Elle est magnifique car elle arrive à me faire sourire, à me faire rire, à me donner la sensation de pouvoir abaisser mes défenses et à faire que sa simple présence efface tout le reste de ce monde. « Tu me trouves séduisant mais est ce une attirance physique ou est ce la personne que je suis qui te plait ? » Au moins, elle aura de quoi réfléchir sur le coup et peut-être mieux cerner pourquoi je repousse ses avances.

Après ces mots, c’est la guérir qui m’importe et je peux sentir que ses blessures sont plus graves que ce qu’il y avait en apparence, ses plaintes comme ses marques qui me résistaient. Les os étaient touchés ? Cet homme avait été jusqu’à lui faire de telles blessures et elle ne m’avait rien dit ? Je me crispe un instant alors que le feu s’énerve dans la demeure, cherchant à inspirer profondément pour me calmer, apaiser cette colère qui m’envahissait et me concentrer uniquement sur la femme si proche de moi. « Vulnera Sanentur » Usant d’un sortilège de guérison plus puissant que le précédent pour venir réparer ses os en espérant provoquer moins de maux. La guérison progressant, passant la baguette sur les différentes marques de son corps pour les faire disparaitre une à une, je constate cette larme sur sa joue que je viens récolter d’un doigt, l’effaçant et la faisant disparaitre comme si jamais elle n’avait été.

« Amara… » Je me dois d’être franc avec elle, qu’elle puisse savoir qu’au moins si j’ai rejeté son offre ce n’est pas à cause d’elle, mais bien du contexte. « Quand tu rentres dans une pièce, ta simple présence efface toutes les formes de vie s’y trouvant et tu deviens le centre de ce monde… » Mon regard continue à observer les dernières blessures que je fais disparaitre alors que je m’adresse à elle d’une voix calme et posée, une voix marquée par la sincérité. « Du dépasse les notions de jolie ou de beauté… c’est ton charme qui me plait, ce charme que tu libères au travers de tes mots, de tes gestes et de tes regards… » Je redresse justement mes pupilles sur elle, venant chercher à croiser son regard. « Un simple sourire sincère de toi me fait me sentir bien… et un simple regarde de toi me fait sentir vivant. Car avec toi je suis simplement moi… Non point une mascarade, ni un simulacre, ou un masque porté pour satisfaire à la société mais juste moi. » Je soupire avant de déposer la baguette, ayant fini de prendre son de son corps et me redressant pour aller ramasser le plaid qu’elle avait utilisé tout à l’heure, la couvrir pour sa pudeur personnelle. « Il n’y a qu’avec toi où je peux être totalement libre et moi-même. » Même avec ma famille je devais cacher des parts de moi, tout comme avec la famille de Darius… Je crois que celle après Amara qui pourrait me connaitre le mieux serait Blake. « Tu m’as marqué dès le premier jour au point que notre danse au bal des trois sorciers est le souvenir que j’utilise pour le Patronus. » Venant finir de la couvrir et passant une main dans sa chevelure.

« Alors Amara… Ne doute plus de qui tu es face à moi, ni de ton attirance… Car aucune femme en ce monde ne pourra t’égaler pour moi. » Je me penche vers elle une dernière fois, déposant mes lèvres sur son front, ayant parlé simplement et sans calculer mes mots, juste dévoilé ceux qui me venaient naturellement. « Mais de toi, je ne peux accepter que ce que tu désires réellement… Du fond de ton cœur et de ton âme. Pas autrement. Alors profite du moment, repose toi encore un peu, je vais m’occuper de vous préparer un petit déjeuner. » Pour elle et pour Ottavia qui pourrait s’éveiller et descendre à tout moment.


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 Théodore Nott & Amara Mancini Yaxley 
Manoir Yaxley, matin du 4 mars 2023


   Baraonde nell'ombra   

Comment perdre Amara ? Comme ça. Theodore lui parlait d’enveloppe, d’artifice, du reflet d’une vraie personne. Cela pouvait-il être plus vague pour Amara ? Probablement pas. On l’avait cantonnée à une position de femme trophée, brillant d’utilité que pour plaire à l’oeil et enfanter. Si aujourd’hui elle usait de cela telle une arme pour obtenir ce qu’elle voulait et tromper les sens, cela ne voulait pas dire que, au fond, elle n’y croyait pas au moins un peu. Méritait-elle mieux que ce qu’elle avait obtenu ? Elle ne le songeait pas. Être encouragée par Abadone et par Blake a s’affirmer et prendre son envol, et cinq années à être rassurée par Chris, ne corrigeait pas 40 années de maltraitance et de dégradation en continue. Elle cligna légèrement des yeux, perturbée par ses paroles. Perturbée qu’une personne lui affirme de telles choses. Il ne voulait pas d’elle pour son physique, pour son charme, mais pour ce qu’elle était vraiment. « Tu me trouves séduisant mais est ce une attirance physique ou est ce la personne que je suis qui te plait ? » avait-il dit, secouant de nouveau ses pensées. Oui, il était séduisant, c’était indéniable. Mais il avait quelque chose, quelque chose de bien particulier qu’il dégageait. Cette manière qu’il avait de refermer ses bras autour d’elle, cette manière qu’il avait de vouloir tout faire pour protéger ses proches, cette manière qu’il avait de sembler perdre pied quand quelque chose touchait négativement un être cher, cette manière qu’il avait de considérer la vie animale comme merveilleuse et de savoir y faire face, savoir comment la gérer. Mais pourquoi était-ce compliqué pour elle-même de le comprendre si elle parvenait à faire la distinction pour Theodore ? Aussi étrange que cela puisse paraître… cela avait quelque chose de tout aussi effrayant. Amara s’était tant appuyé sur son apparence tel un bouclier que devoir le lever lui semblait terriblement vulnérable. Et si elle n’avait rien d’autre en dehors de ses jolies formes ? Si Theodore pensait trouver une femme beaucoup plus profonde qu’elle ne l’était ? Écoutant les paroles du Nott, elle baissa les yeux, prise de cette incompréhension, de ces concepts auxquels elle était confrontée de plein fouet probablement pour la première fois avec tant de force.

- Et si je n’ai rien de plus que cela ? finit-elle par demander, yeux baissés, visage fermé par ces pensées occupant son esprit.

Après tout… on l’avait tant cantonné à cela et uniquement cela. Et si elle n’était rien d’autre ? Elle était forcée de vivre dans l’ombre d’un homme qu’elle méprisait, forcée de rester mariée à lui pour ne pas devoir supporter une autre main qui pourrait bien être encore plus ferme. Même dans son émancipation maritale, Amara vivait dans l’ombre de son mari. Même dans son combat pour Abadone, Amara vivait dans l’ombre de son mari. Était-elle autre chose que l’ombre de Corban ? A un âge où corps et esprit se forment, elle avait été privée de sa liberté. De sa liberté de penser, se mouvoir, se construire. Avait-elle quelque chose d’autre en elle ?

Mais Theodore décida alors de réparer son corps. Des hématomes s’étaient multipliés depuis la venue de Corban, venant s'additionner à ceux qu’elle avait reçus pendant 25 ans. Des hématomes qu’elle n’avait jamais vraiment guéri. Elle n'était pas médicomage et ne brillait ni en sortilèges ni en potions. S’adresser à un professionnel, même Henry, semblait impossible. Alors oui, Amara s’était contenté de quelques petites potions réparatrices, sans effet profond, ne pouvant obtenir plus que cela dans une société où il est de réputation des sang-pur de traiter leur femme avec violence, qu’elle soit physique ou mentale, mais dans une société où ce genre de traitement ne doit pas être mis à la vue de tous, mais caché, soigneusement évité. Theodore semblait avoir compris cela, puisque les sortilèges continuaient et la chaleur de la pièce ne faisait que monter. Même si elle avait les yeux clos, elle pouvait sentir la température des flammes qui caressaient sa peau nue et elle avait passé bien assez de temps avec des Nott pour savoir ce que cela signifiait. Les émotions et les pensées finirent par prendre la forme d’une larme, une larme qui coulait le long de sa joue. Une larme qui se vit essuyée par Theodore. Merlin… avait-elle déjà pleuré autant devant quelqu’un ? Probablement pas. Alors qu’elle gardait les yeux clos, il lui parlait de sa présence, de son charme, de son sourire. Mais surtout… de ce qu’elle lui apportait, de ce qu’elle lui faisait ressentir. Elle n’aurait jamais cru avoir cet effet sur Theodore. Elle avait bien compris qu’elle comptait pour lui, mais pas à ce point là. Pas qu’il pouvait autant se livrer, se montrer tel qu’il était en sa présence… et en sa présence seule. Le cœur d’Amara se réchauffa dans sa poitrine, comprenant enfin pleinement l’homme qu’elle faisait tout pour ne pas regarder à cet instant. Pourquoi ne l’avait-elle pas vu plus tôt ? Voilà qu’elle l’entendit s’éloigner, pensant qu’il s’en allait. Voilà. Elle avait tout fichu en l’air. Elle avait blessé le seul homme qui la voyait vraiment, le seul homme qui lui donnait depuis toujours le sentiment de pouvoir se fier à lui. Une nouvelle larme roula de sa joue, réalisant combien elle s’était méprisée sur le Nott.

Mais ses pas se rapprochèrent de nouveau et elle sentit une couverture se poser sur elle et enfin… la voix Theodore, lui avouant que leur danse du bal était son souvenir le plus heureux, au point que c’était celui qu’il utilisait pour créer un patronus, alors que la main de l’homme se glissait dans ses cheveux. Amara rouvrit alors les yeux, observant Theodore de ses iris noisettes alors qu’il affirmait qu’aucune femme ne l’égalait à ses yeux. Il se pencha sur elle et… sur le moment, elle cru qu’il allait l’embrasser, goûter à ses lèvres carmin. Mais ce ne fut pas le cas, il embrassa son front avec cette bienveillance et cette attention qui le caractérisait tant. Elle ferma les yeux à son contact, ne trouvant toujours pas quoi lui dire, ne sachant quels mots prononcer. Rien de tout cela n’était chose connue pour elle. Que devait-elle dire ? Que ressentait-elle ? Que devait-elle faire ? Alors qu’il écartait son visage du sien, elle releva les yeux vers lui, l’observant, le regard si rempli d’émotion, de tendresse, de joie, de peur… Merlin, son cœur était un véritable torrent de sentiments différents qui l’avalaient entièrement. Elle qui avait toujours réponse à tout, qui savait toujours qui dire à un homme… ne savait plus.

Heureusement, Theodore mit fin aux aveux. Elle avait tant à peser, tant à réfléchir, qu’elle n’aurait probablement pas pu en recevoir davantage. Il affirma partir préparer le petit déjeuner et vouloir qu’elle profite de l’instant. Bon… voilà quelque chose à laquelle elle savait répondre.

- Juste un café pour moi, s’il te plait.

Un choix bien pauvre de mots après tout cela, mais elle était incapable de plus à cet instant. Elle se leva, enroulée dans la couverture et s’éloigna, récupérant sa robe et son sac au passage. Il lui fallait fuir. C’était vital. Non pas par peur, mais par besoin de respirer, de comprendre, d'emmagasiner et surtout… de rien dire qui pourrait lui faire perdre Theodore. Elle le savait, ses prochains mots devraient être choisis avec soins. Ce qu’elle partageait avec le Nott comptait bien trop pour qu’elle fasse une nouvelle erreur. Retournant à la chambre qui lui avait été désignée, elle se débarassa de la couverture, passa des vêtements propres et put enfin se préparer comme elle le faisait habituellement. Peut-importe que Theodore venait de lui dire qu’il s’en moquait, qu’il l’appréciait comme elle était. Mais opérer ces gestes précis, quotidiens, avait quelque chose de rassurant, de familier. Bien plus que d’être elle-même.

Une fois prête, elle passa de nouveau par la chambre d’Ottavia qui dormait toujours si paisiblement. Preuve était que… elle aussi se sentait bien mieux ici, en sécurité, loin de son père et dans une demeure où elle n’avait pas à craindre son don. Elle referma donc la porte en silence et regagna le rez-de-chaussée. Pas de Theodore au salon. Se souvenant qu’il avait parlé de petit déjeuner, elle réalisa alors que le Nott devait le préparer lui-même. Pour une femme qui n’avait jamais eu à toucher la moindre casserole, c’était impressionnant et… surprenant. Finalement, elle le vit, de dos, en train de faire quelque chose. Quoi ? Son regard ne s’y porta pas. Elle observait seulement cet immense homme, concentré, aux gestes précis, méthodiques. Theodore était un homme stable, digne, fiable et elle avait une chance inouïe de l’avoir dans sa vie.

Silencieusement, elle s’approcha et se posta derrière lui avant de venir passer ses bras autour de son buste. Posant son front contre son dos, elle vint lover son buste contre lui. Pourquoi lui semblait-il familier ? Elle n’avait jamais connu son corps, ni les contours de sa chair, mais tout contact avec lui lui semblait si naturel, si… bon. Elle ignorait toujours quoi dire, et quoi faire. Mais cette étreinte lui semblait tout ce qu'il y avait de plus nécessaire et de plus normal.



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Des manigances dans l'ombre
Ft Amara Mancini Yaxley & Theodore Nott

Manoir Yaxley, le 3 mars 2023 au soir



« Tu as bien plus que ça Amara, c’est juste que tu ne le vois plus à cause d’esprits déviants et pervertis qui ont tentés de l’étouffer pour ne faire de toi que ce qu’ils veulent que tu sois et non ce que tu es. »

Je me devais malgré tout de la rassurer et de lui répondre, d’imposer cette vérité. Les hommes comme Corban, je les connais bien… Venant briser une jeune femme, étouffer la flamme qui l’anime pour finalement construire quelque chose d’artificiel qui convient à ce qu’il voulait. Une soumise obéissante dont il se sentait en droit d’abuser et d’utiliser. Les Mancini devraient avoir honte d’avoir marié leur fille à un homme qui l’utilise presque au point de la prostituer. Oh ils pourraient dire qu’il fait ce qu’il veut en tant qu’époux sauf qu’en rabaissant Amara, il rabaisse aussi son nom, sa famille et ils semblent avoir oublié ça sinon ils ne l’auraient pas laissé faire ainsi. Je ne sais pas pour vous, mais pour moi si je veux gagner en réputation au sein du monde magique et des autres familles, je serai fier de présenter des femmes comme Abadone, comme Blake, des femmes fortes qui bâtissent le nom de leur maison, qui construisent et dont le nom devient grand au point qu’un époux ne pourrait pas l’étouffer mais juste le compléter. En quoi est ce bon pour la réputation d’une famille que de montrer que leurs femmes ne sont que des trophées ? C’est d’un pathétique… Et je n’arrive toujours pas à comprendre tous les tenants et aboutissants de cette histoire, je ne comprends toujours pas pourquoi tous ferment les yeux sur ce qu’il se passe autour d’Amara, que personne n’ait mis fin aux agissements de Corban. Et qu’ils ne me sortent pas que le vieux Yaxley apporte quelque chose aux Mangemorts ou à une quelconque famille. Ce qu’il était n’est plus, sa grandeur n’est qu’ombre et même si il a été « innocenté », la marque d’Azkaban continuera à planer au dessus de lui.

Enfin, je lui ai exposé ma vérité, les mots que je ressens et la vision que j’ai d’elle. Ce qui semble avoir imposé un réel silence chez elle. Je me doute en cet instant qu’elle doit ressentir une grande déception, que tout mes mots doivent représenter un quelque chose de pathétique qu’elle risque surtout de mépriser. Je ne sais pas si j’ai bien fait de lui dire les choses ainsi, de lui montrer qu’elle ne sera jamais un objet de luxure ou un trophée à mes yeux, qu’elle est en faite quelque chose de plus sacré et pur. Elle doit trouver tout ceci risible et ce serait normal, il est bien loin le temps où nous dansions au bal, où je pouvais simplement sourire en présence d’une personne qui semblait me comprendre alors qu’elle me connaissait à peine. Un temps enfantin et innocent qui pourtant est resté présent en moi à travers les âges. Elle qui maintenant est devenue femme, une puissante femme de ce monde, talentueuse, endurante, une mère et une combattante pour Abadone… Je suppose oui que son silence est une forme de respect pour ne pas venir m’humilier ou me mettre à mal avec une réponse sarcastique qui ferait comprendre que je vis dans un autre monde. Tout ceci pour elle ne doit représenter que des mots, un ensemble de lettre qu’elle peut démanteler pour faire comme si ça n’avait jamais exister et je ne lui en voudrait pas… Après tout, elle ne m’a jamais demandé confesse, je l’ai obligée à m’écouter. Finalement, point de mots est surement mieux qu’un rire moqueur.

Finalement les seuls mots qui vinrent après tout ce qui se dit se résuma à la demande d’un café. J’hoche positivement la tête, même si j’aurai aimé qu’elle se nourrisse un peu pour retrouver des forces mais je suppose que j’ai dû lui couper l’appétit avec les évènements récents, que ce soit mes mots ou les soins apportés. La quittant pour qu’elle se repose, je me rends simplement à la cuisine, préparant malgré tout plus que du café au cas où elle changerait d’avis et pour sa fille Ottavia. Un café pour Amara ainsi qu’un thé noir fermenté de chine pour moi, un chocolat chaud pour Ottavia… Du jus de citrouille si besoin, des toasts, des œufs avec du bacon, des petits pains, de la confiture, du lait et des céréales… Un petit déjeuner classique en visant d’une façon large pour que tous trouve possiblement son bonheur.

Une part de moi n’ose pas quitter cette cuisine comme si un mauvais pressentiment venait de m’envahir. Amara a une vie établie, surement des projets pour son avenir qui justifient qu’elle ne voulait point que j’agisse contre son époux et je venais peut-être de dépasser mes droits envers elle, de me montrer offensant voir oppressant. J’ai cette sensation étrange que si je retourne dans le reste de ce Manoir, je constaterai qu’elle n’est plus présente, qu’elle serait repartie avec sa fille pour effacer les désagréments que je lui ai infligé. Faisant comme si tout était normal, me disant qu’il faut mieux que je lui laisse du temps, que ce soit pour fuir ou pour encaisser, qu’elle me signalera surement si elle a envie à nouveau de m’adresser la parole. Je ne l’entendis point quand elle entra dans cette salle de bain, continuant à préparer de quoi nourrir un régiment, que ce soit de mes mains ou encore des ustensiles guidés par la magie.

Juste un sursaut soudain quand elle vint ainsi derrière moi, passer ses bras autour de ma personne pour se coller contre mon dos. Je ne compris pas de suite l’intention par son geste, cette façon de venir derrière moi m’agripper. Ce n’était point un geste protecteur, je n’avais point besoin d’être protégé contre quoi que ce soit et pourtant elle tait juste là, se collant à moi avec une certaine tendresse et une chaleur que je trouvais apaisante. Je ferme les yeux à cette étreinte, abandonnant ce que j’étais occupé à préparer pour venir poser mes mains sur les bras de cette femme merveilleuse. Point de mots pour venir gâcher l’instant, ne la repoussant pas cette fois ci, je reste juste un moment à profiter de ce contact dont j’ignore la raison mais dont j’en apprécie l’effet.

Un instant j’hésite à m’excuser d’avoir ainsi perturbé la situation mais à mon tour je ne libère aucun mot, venant juste prendre ma baguette posée sur la cuisine devant moi, faire un petit geste et la taper sur le bord du meuble pour que les différentes nourritures et boissons se mettent à flotter et s’en aller vers la table de la salle à manger. Je la redépose directement pour venir me retourner et faire face à Amara, glissant les deux mains sur son visage, lui redresser un instant et venir croiser ses iris. « Ton café est servi… Je n’ai pas pu m’empêcher d’ajouter quelques accompagnements… au cas où. » Malheureusement je ne connais point de recettes italiennes qui auraient pu agrémenter le repas. Des petits plats turques, brésiliens, canadiens, ukrainiens, africains, mais pas italiens… « Si tu as besoin de quoi que ce soit d’autre, tu peux tout me demander. » Ma voix est posée, ne voulant pas revenir la bousculer en rappelant les mots précédents, surtout si elle a fait le choix de les balayer par un silence. Juste peut-être mon intonation très subtilement vacillante qui pourrait trahir le fait que ce silence m’a malgré tout affecté. « D’ailleurs, il y a quelque chose pour toi sur la table… » En parlant de la montre à gousset que j’avais posé pendant son repos.



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 Théodore Nott & Amara Mancini Yaxley 
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   Baraonde nell'ombra   

Être bien plus que ça. Avoir été pervertie par des esprits encore plus pervers. Mh. Peut-être Theodore avait-il raison, mais la Amara qu’il semblait voir, ou du moins, penser voir… et si elle n’existait pas tant qu’il le pensait ? Elle ne répondit néanmoins toujours à ses paroles, n’ayant pas la moindre idée de la manière dont Theodore percevait son silence. Elle l’aurait su, elle l’aurait secoué, lui aurait crié que c’était faux. Mais elle n’était pas légilimens. Ce don appartenait à une autre branche de sa famille. Ainsi, elle s’était levée et avait quitté la pièce dans un silence toujours aussi pesant, pour ne revenir que plus tard, dans la cuisine, ou elle enlaça Theodore par derrière. Un geste qui sembla le surprendre, à en juger par son temps de réaction. Ou peut-être était-il blessé de ses agissements ? Étrangement, cet homme qu’elle avait toujours connu, qui représentait un repère de par sa constance et sa fiabilité était aujourd’hui un mystère. Ses mains se posèrent alors sur elle, un geste doux, apaisant, qui dura quelques minutes. Des minutes agréables où ils purent ainsi rester corps contre corps, la respiration calée l’une à l’autre.

Finalement, il se tourna, se retrouvant alors buste à buste contre elle. Un contact tout aussi agréable, innocent, chaleureux…. mais aussi tendre ? Le Nott plaça ses mains sur son visage, le relevant ainsi pour que leurs regards se rencontrent. Elle cru qu’il allait de nouveau dévoiler quelque chose qui perturberait encore plus ses pensées, mais… non. Le café était prêt. Intérieurement, elle en fut soulagée. Non pas que les déclarations de Theodore avaient été terribles ou blessantes. Elles avaient seulement été perturbantes et Amara avait besoin de temps pour les réfléchir, les mesurer et les comprendre réellement.

- Parfait, souffla-t-elle.

Il avait même préparé quelques accompagnements. Amara en était touchée, d’autant plus qu’il insistait pour qu’elle mentionne s’il lui manquait quelque chose. Elle secoua négativement la tête, il en avait déjà tant fait. Trop fait. Elle vint doucement poser sa main sur le torse de Theodore.

- Tu n’avais pas à te donner tant de mal pour moi, même s’il serait mentir que de dire que ce n’est pas apprécié, dit-elle en plantant son regard noisettes dans les iris de Theodore.

Son regard dans celui du Nott, ses doigts vinrent distrèrement s’animer, caressant le torse de l’homme non sans une certaine tendresse. Pourquoi avait-elle envie de se perdre dans ses bras ? Pourquoi avait-elle envie de sentir les mains de Theodore sur sa taille, la presser contre lui. Pourquoi sentait-elle que ses bras seraient l’endroit le plus sûr du monde où elle pouvait enfin déposer un peu de ce fardeau de responsabilités qui écrasait ses épaules ?

La voix de Theodore revint, affirmant qu’il y avait quelque chose sur la table pour elle. Retrouvant contenance, elle affiche un sourire et se recula d’un pas, mettant fin à ce moment… hors du temps. Elle remarqua la montre, mais elle n’eut pas la moindre idée que c’était de cela qu’il parlait, mais plutôt de la tasse de café à côté.


- Un cappuccino ? s’enquit-elle en prenant la tasse entre ses mains pour en prendre une gorgée, et réaliser que ce n’etait pas exactement cette boisson.
Mmh, non un marocchino. Je n’en avais pas eu depuis ma dernière visite en Sicile.

Elle prit une nouvelle gorgée, se tournant vers Theodore, un sourire taquin sur les lèvres, sans réaliser que le bout de son nez avait légèrement récupéré une petite trace de cacao.

- C’est donc ton plan ? Me faire un délicieux café pour me convaincre de tuer mon époux ? demanda-t-elle non sans une once de malice qui faisait pétiller ses iris noisette. Mmh… je pourrais peut-être me laisser convaincre. Tes cousins n’avaient pas tenté cet argument là. Quoi que, Blake a bien tenté de me soudoyer avec une bouteille de vin Sicilien.



Aardbei
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Des manigances dans l'ombre
Ft Amara Mancini Yaxley & Theodore Nott

Manoir Yaxley, le 3 mars 2023 au soir



Y aurait tant de choses à dire, à dévoiler, à mettre au clair, mais je me tais… Préférant éviter de tourner le couteau dans la plaie ou d’ajouter une couche qui la pousserait à venir me dire clairement à quel point j’ai fauté envers elle ce matin. J’aurai bien aimé rester encore quelques minutes ainsi contre elle… Juste parce que… Bah je me sentais bien et j’avais envie que le moment persiste encore, juste elle contre moi, juste cette tendresse chaste et sincère. Elle semble apprécier ce que je lui ai préparé même si elle ne m’avait demandé qu’un simple café. Disons que je préfère être prudent et viser large que juste un café, voulant qu’elle ne manque de rien. Je crois que c’est Darius qui m’a appris ça, l’abus dans l’hospitalité, essayer de penser à toutes les éventualités surtout quand on ne connait pas assez les gouts d’une personne. Du coup il faut du salé, du sucré, du chaud comme du froid, pour qu’elle n’ait qu’à sélectionner comme si c’était un buffet. Même si elle ne prendrait que le café. Enfin je ne voulais pas faire un simple café noir tout ce qu’il y a de plus basique pour Amara, surtout vu ses origines alors j’avais décidé de partir sur un expresso gourmand avec sa mousse de lait et sa poudre de cacao.

Un frisson m’envahit quand sa main se pose ainsi sur moi, et c’est encore pire quand ses doigts me caressent. Je peux sentir les sillons enflammés qu’elle laisse sous son passage, me marquant de sa douceur qui éveille des feux éteints depuis bien des années. « Ce n’est point me donner du mal que de veiller sur ton bien être. C’est agir naturellement… » C’était aussi ça de guérir les blessures de Corban, pas uniquement venir donner un coup de baguette pour réparer des eaux et de la chaire, mais aussi briser cette mentalité qu’il a imposé à Amara, lui montrer que ce qu’elle considère être un effort est simplement un geste naturel et simple.

Finalement elle se détache pour aller voir ce qu’il y avait sur la table à son intention, semblant ne pas voir l’objet en question mais ce que j’avais préparé. En effet, c’était peut-être une chose qui manquait d’évidence, comment pouvait elle se douter qu’un objet familial lui était destiné ? Je ne dis rien sur le moment et je me rapproche d’elle à nouveau quand elle goute cette boisson chaude préparée à son intention. Bien au vu de sa réaction, je pense pouvoir dire qu’elle considère le café comme quelque chose d’important et je vais devoir m’améliorer dans sa préparation pour trouver celui qui serait le plus idéal à ses yeux. Un sourire léger sur mes lèvres quand je vois ce cacao sur le bout de son nez et d’un geste délicat je viens lui capturer pour essuyer cette petite tache qui donnait un coté mignon à la situation.

« Et bien si il suffirait d’un café pour te convaincre… Dis toi que je pourrais te donner le mone si tu me le demandais. » Une métaphore pour faire comprendre que je pourrais tout lui donner, tout faire, pour qu’elle accepte que je mette fin à l’existence de ce monstre qui l’a autant souillé. Je n’aurai aucune hésitation, aucune retenue, aucun doute, il ne serait qu’une histoire passée qui ne laisserait plus aucune trace en ce monde de son existence pitoyable. « Mais le café n’était point ce dont je parlais. » Car même si l’idée de pouvoir la soudoyer pour obtenir la mort de cet homme, notant d’ailleurs que ma famille avait tenté et que c’était donc bien elle qui empêchait cet acte, je me devais de lui donner cette clé pour sa liberté, un objet qui lui permettrait de s’affranchir de certaines obligations. Mes doigts glissent sur la montre à gousset se trouvant sur la table vu qu’elle a mis le sujet Corban sur le tapis… « Je ne peux comprendre pourquoi tu tiens à ce qu’il vive encore… Enfin si, je peux comprendre surement si tu m’exposes les faits comme tu les ressens. Mais pour moi son existence dans ta vie est une aberration qui se devrait d’être corrigé. » Je soupire, disant les choses comme elles sont. Le pire c’est qu’elle pourrait tout me demander pour la sortir de son mariage, tout que je dirai oui sans aucune hésitation. Simplement parce qu’elle mérite bien autre chose que ça.

« Mais en attendant, j’ai entendu les maux que tu subis, et même si je ne peux comprendre à quel point ça doit te faire mal… Je veux au moins t’aider à t’affranchir de ton mari en lui retirant certaines armes qu’il utilise contre toi pour t’utiliser. » le priver d’une des pressions qu’il utilise sur Amara pour la manipuler et la forcer à faire des choses qu’elle ne désire pas. « Maintenant il est privé de la servitude et du regard inquisitoire de son elfe de maison… Maintenant tu as cette demeure qui t’est ouverte à toi et tes enfants si tu as besoin de repos, de tranquillité, de sécurité ou juste si tu as envie d’être ici… Mais il a toujours et encore un moyen de pression que je viens éteindre maintenant.  » J’ouvre la montre à gousset devant elle avant de lui mettre dans la main, cette montre comprenant une clé dans son mécanisme, une clé particulière et qui n’existe qu’en deux exemplaires, celle-ci et celle que j’ai. « Ceci est pour toi… Et grâce à ceci tu n’auras plus besoin de te plier à Corban pour obtenir tout ce dont tu as besoin… » Des mots simples et sérieux d’une voix douce. Je suis un homme qui ne dépense pas, je n’ai pas besoin de luxe, je n’ai pas besoin d’artifices dans ma vie, je ne suis pas le genre à faire des soirées mondaines, à venir étaler ma richesse, à dépenser pour des pacotilles. J’ai des galions, surement plus que je ne devrais vu que j’ai vécu longtemps presque en ermite dans la nature avec les Runespoors, que j’ai agrandi une certaine richesse en travaillant pour Darius pendant cinq années tout en étant nourrit et logé… Donc oui j’ai de quoi subvenir aux besoins d’Amara sans crainte. « C’est la clé de mon coffre à Gringott. » De toute façon, dans la situation actuelle je n’ai pas d’héritiers, je n’ai que moi, une fée et un œuf, alors bon autant que pour une fois mes possessions et l’héritage de mon père servent à quelque chose qui compte réellement. « Avant que tu ne dises quoi que ce soit pour me faire comprendre que tu ne peux pas accepter, que c’est trop ou je ne sais quelle excuse pour que tu repousses ce présent. » Je prends d’ailleurs les devant avant qu’elle ne repousse mon offre, me doutant qu’elle trouverait ça trop « généreux ». « Je suis sûr de ma décision et j’y tiens… Je n’ai jamais été un homme pécunier, ni un homme qui ressent le besoin détaler ma fortune pour me sentir heureux. Alors tu peux te servir sans hésiter car au moins pour une fois ça servira à quelque chose. » Et je referme la main d’Amara sur cette montre à gousset. « Je ne veux plus que tu aies à dépendre de lui… » Et elle ne dépendra pas de moi vu que je ne demande rien en retour en dehors de la savoir « libre ».

Libérant sa main et lui laissant cet objet entre ses doigts, je me recule un peu et lui propose de s’installer pour qu’elle puisse se nourrir tranquillement, faisant comme si ce geste était aussi simple que de lui avoir offert un bouquet de fleur rose. Elle refuse que je tue son mari ? Bien, alors au moins je vais briser chaque entrave que ce dernier a imposé contre elle.


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 Théodore Nott & Amara Mancini Yaxley 
Manoir Yaxley, matin du 4 mars 2023


   Baraonde nell'ombra   

A ses paroles, un léger sourire se dessina sur ses lèvres carmin, continuant ses douces caresses.

- Il sera bien temps de te gratifier d’une fameuse danse, souffla-t-elle en retour avec douceur.

Mais cet instant de douceur se termina lorsque Theodore lui présenta son café. Enfin… c’était ce qu’elle pensait. Pour autant, elle fut bien vite détrompée puisque ce n’était pas une délicieuse boisson que Theodore voulait lui donner, mais… quelque chose de tout autre et avec un poids nettement plus symbolique. Alors que le Nott vient caresser le bout de son nez, lui faisant comprendre qu’elle avait du cacao, Amara laissa échapper un léger rire nerveux, baissant les yeux. Mh, pour une lady, de toute évidence, il allait falloir reprendre les bases : apprendre à boire proprement. Sa seconde gorgée fut donc bien plus maîtrisée que la première. Merlin… quelle agréable recette. Elle se privait régulièrement. En dépit d’un fort penchant épicurien, elle se cantonnait dans ses plaisirs gustatifs, pour maintenir cette silhouette parfaite. Ainsi… Outre le fait que la boisson irait tout droit sur ses hanches, elle allait aussi tout droit vers son cœur.

- Ne me tente pas, je suis une femme si corruptible, plaisanta-t-elle, se sachant très bien un certain coté opportuniste que le Nott lui connaissait bien.

Mais plaisanterie de côté, elle apprit que le café n’était pas le sujet. Ah. Très bien. Amara l’écouta donc, ne comprenant pas, mais gardant cet éclat malicieux dans le regard. Une étincelle qui s’éteint immédiatement lorsque le sujet se porta sur Corban et le fait qu’elle refusait de le tuer. Il ne comprenait pas son choix. Elle le savait, elle l’avait bien senti la veille. A vrai dire, elle ne lui avait pas donné la moindre explication pouvant aider le Nott à comprendre les lianes qui entravaient les poignets d’Amara. Mais elle ne dit rien, puisque Theodore semblait avoir une idée derrière la tête. Elle aurait pu l’interrompre et clarifier ce point, mais elle n’en fit rien pour le moment, comprenant peu à peu qu’il lui offrait… une montre familiale ? Donc, à défaut de vouloir lui offrir une intimité, il lui offrait ses bijoux de famille ? Soit… ça n’était pas tellement ce qu’Amara avait eu en tête. Mais de nouveau, elle fut corrigée dans ses pensées. Ca n’était pas une montre commune, c’était une clé. Une clé qui ouvrait son coffre fort de Gringott’s, lui donnant ainsi accès à ses possessions pécuniaires. Amara ouvrit grand les yeux et se recula d’un pas en secouant négativement la tête. Non non non. Non, elle ne profiterait pas de lui de la sorte ! C’était trop !

Elle s’apprêtait à protester de manière vocale, mais Theodore la devança de nouveau, devinant par la même occasion la phrase qu’elle avait en tête. La bouche légèrement entrouverte, elle ne savait quoi dire, passant même outre la volonté de Theodore de s’installer pour le petit déjeuner.

- Theo…

Voilà, ce fut le seul son qui sortit de sa bouche. Sa main refermée sur cette montre à gousset, elle se sentait presque perdre pied.
- Je…

Elle bredouillait. Attention. AMARA BREDOUILLAIT. Ça n'arrivait jamais.
Elle soupira glissant sa main dans ses cheveux pour les ramener en arrière.

- Per la barba di Merlino, ma cosa stai facendo?

Pourquoi faisait-il autant pour elle ? Oui, elle lui était chère, oui elle comptait pour lui. Mais… tant de choses ? Jamais elle ne pourrait lui rendre un cinquième des intentions qu’il lui offrait.

- J’aurais bientôt la main sur nos finances. Je te promets que je n’en utiliserais qu’en cas de besoin. Et tu n’as rien à dire là dessus. Ce sera en cas de besoin, c’est tout. C’est la seule manière pour laquelle j’accepterai.

Son regard était appuyé, rivé sur Theodore, mais aussi plein de reconnaissance. Il lui donnait les clés, littéralement et métaphoriquement. C’était une chance… même si jamais elle n’avait reproché à Theodore ne pas l’avoir aidé à fuire quand ils étaient jeunes, il le faisait aujourd’hui. Il prenait sous son aile la petite Sicilienne et lui offrait de quoi s’envoler. Ainsi, il était plus que temps qu’elle lui dise, qu’elle l’informe de ce qu’il se passait.

Elle posa la montre sur la table et vint prendre ses mains dans les siennes, plantant de nouveau son regard sur lui, l’air tout ce qu’il y avait de plus sérieux.

- Il va mourir, je te le promets. Mais pas tout de suite. J’apprécie ta volonté de vouloir le tuer, mais ça ne résoudra rien. Rien du tout. Si tu crois que, Corban mort, je serai en paix, c’est mal connaître ma famille. Je suis encore fertile, avec un don intéressant et un nom de jeune fille qui pourrait plaire à bien des hommes. Combien de temps crois-tu qu’il se passera avant que mon père ou mon frère ne décide de m'offrir pour satisfaire une alliance politique sournoise ? Oui, je refuse de tuer Corban mais ce n’est pas par bonté d'âme ou parce qu’il m’en convainc. C’est parce que je peux l’affaiblir suffisamment pour être libre, sans avoir à être mariée à un autre. Je préfère largement être marié à un loque que je peux torturer pour chaque abus et qui ne me touchera plus jamais que risquer de me retrouver de nouveau confiée à bien pire. Au moins une dizaine d’années, le temps que je perde de mon intérêt. Ensuite il mourra et je ferai don de son corps à Chris, il saura très bien comment le torturer après sa mort. Et moi, je serai libre. Libre de ne plus jamais avoir à épouser qui que ce soit.

Voilà, c’était dit. C’était clair, net, sans détour et dit avec une affirmation qu’il ne lui connaissait que peu, témoignant de sa volonté de pouvoir s’affranchir, même si cela voulait dire rester dans l’ombre de Corban. Au moins, à portes closes, c’est lui qui deviendrait sa chose et Amara bouillonnait d’idées de manière de torturer son mari. Des idées qu’elle préféra taire. Theodore avait beau dire apprécier Amara telle qu’elle était, peut-être n’apprécierait-il pas rencontrer cette facette de la Sicilienne. Une facette cruelle, sadique, que Chris appréciait grandement, mais Theodore était-il prêt à la découvrir ?

- Il va mourir Theo. C’est sûr, c’est certain. Et d’ici quelques mois, il ne pourra plus jamais avoir le dernier mot sur moi. Plus personne ne l’écoutera. Plus personne ne le prendra au sérieux. Tu veux m’aider ? M’encourager ? Me libérer ? Ce n’est pas la clé de ton coffre dont j’ai besoin. Si tu veux réellement m’aider… il y a une chose que tu peux faire pour moi. Par contre, c’est illégal, risqué et il faudra que tu acceptes que les informations seront extrêmement rares. Je ne les ai moi-même pas toutes.



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Des manigances dans l'ombre
Ft Amara Mancini Yaxley & Theodore Nott

Manoir Yaxley, le 3 mars 2023 au soir



Un roulement des yeux « ironique » quand elle se reprend en buvant son café comme une lady. Me rapprochant doucement d’Amara pour murmurer quelques mots à sa réaction, qu’elle puisse réellement se sentir libre d’être elle-même avec moi. « Amara, avec moi, sois juste toi… Tu n’as pas à te soucier des apparences. » Revenant glisser le flanc de l’index sur le bout de son nez pour faire comprendre ce que je voulais dire, lui faire comprendre que le petit coup de cacao sur le bout du nez c’était le genre de petites choses de la vie courante que je trouvais plutôt « mignon » et que je ne pourrai jamais lui faire un reproche pour ça. Je ne suis pas ce genre d’homme qui va commencer à dire à quelqu’un de se tenir droit, d’être irréprochable. Enfin peut-être qu’un jour Amara arrivera à se sentir naturelle avec moi, pouvant se libérer de tous les poids protocolaires, de toutes les attentes qui lui ont été demandées dans sa vie. Un petit sourire en coin quand elle se dit corruptible … Est-ce qu’elle se rend compte que j’étais sérieux ? Qu’elle me demanderait le monde je ferai tout pour lui donner ? Que je me battrai pour obtenir tout ce qu’elle désire ? Ce sont des mots pourtant simples, des métaphores pour certains mais en attendant je suis le genre d’homme qui se donne entièrement pour ceux qui comptent.

Nous étions rapidement passé au véritable présent la concernant, cette clé pour mon coffre, l’accès à mes possessions, voyant bien qu’elle voulait refuser mon offre mais ne lui laissant point le temps d’en placer une. Je la fais bredouiller et je dois dire que c’est presque amusant à la voir dans cet état. Je crois que juste pour ça, elle mérite tout l’or du monde. Un léger rire amusé qui s’échappe de mes lèvres quand elle parle en italien, adorant entendre sa voix dans cette langue, sentant une intonation presque plus naturelle que quand elle parle anglais. « Je ne sais pas ce que Merlin a fait, c’est tout ce que j’ai compris… Mais j’adore t’entendre parler italien, tu dois réellement m’apprendre à te comprendre. » Ou alors j’aimais juste la voir ainsi prise par surprise et perdue, totalement dépourvue face à ce qu’il venait de se produire. Je prends une grande inspiration quand elle met sa « condition » et je viens ajouter alors une carte sur la table pour briser ce point. « Chaque blessure que j’ai soigné était un couteau qui me poignardait Amara… » Ma voix prenant une intonation bien plus triste, blessée, voir… angoissée ? « Savoir qu’il t’oblige à faire quelque chose me dévore… » Et mon regard se repose sur elle, droit dans ses yeux. « Je préfère mille fois voir ce coffre vide que de revoir un hématome sur ton corps. » Je me approche de deux pas, la regardant d’un air toujours aussi sérieux, voulant que chaque mot vienne le frapper pour qu’elle comprenne que c’est inconditionnel. « Je ne suis pas idiot, je sais que tu aimes le confort et le luxe, je sais que tu as des besoins et des envies. Alors je te prie, si tu veux me faire plaisir n’hésite pas à te servir. » Surtout que si je revois des bleus sur elle, je ne suis pas certain de pouvoir continuer à me contrôler et ne pas aller faire un massacre digne de ce terme.

Mais vint le passage difficile, l’histoire de pourquoi Corban doit rester en vie. Elle prend mes mains et ce n’est pas une bonne chose car elle va sentir la pression augmenter, sentir la tension devenir palpable à chaque mot. Juste l’entendre que sa famille pourrait encore abuser d’elle et lui faire du tord de la sorte… Ca m’énerve et me donne la sensation que les Mancini ne sont qu’une bande d’ordures qu’il faudrait réellement purifier… Et dire qu’avec tout ce qu’Amara m’a dévoilé, avec ce que Corban a fait, j’aurais de quoi faire un magnifique dossier pour tremper le nom de Mancini dans la fiente de moldu. Mais bon, ce n’est pas mon rôle et je pense qu’Amara ne me laisserait pas spécialement faire même si il serait bien de rappeler à certaines familles de Sang-Pur ce que veut dire Noblesse. Parce que n’oubliez pas, tous les manquements de respect envers Amara, tout ce que Corban lui a fait, c’est aussi cracher sur le nom de sa famille, c’est ainsi que marche une Noblesse… Le Mari d’Amara a souillé tout un nom en traitant ce nom comme on traite un sang-de-bourbe et d’avoir laissé un tel homme agir ainsi est le valider. Ils devraient avoir honte d’eux.

Une dizaine d’année à cet homme, à le laisser vivre et respirer, c’est trop demander, c’est trop… Je sens mes muscles se crisper même si je peux comprendre la logique d’Amara, pour moi ce n’est pas la solution, c’est encore des sacrifices qu’elle s’impose. Car pendant tout ce temps, qui sait ce qu’il peut lui tomber dessus. Elle veut être libre et il y a d’autres moyens, des moyens qui pourraient lui offrir plus de bonheur et d’envole que de devoir trainer ce cadavre d’un temps révolu. Je me tais pour l’instant, la laissant terminer et me parler de la future mort de son époux, une mort trop longue à mon gout. Je crois que si je m’écoutais, je sortirai d’ici et je mettrais fin à cette mascarade en plantant mes phalanges dans la poitrine de Corban et lui arracher le truc desséché qui lui sert de cœur.

« Amara, je suis sérieux quand je te dis que tu peux me demander le monde… Tout ce que tu voudras je le ferai pour toi, pour … » Je m’arrête, n’ayant pas besoin de lui en dire plus sur mes raisons. « L’illégalité ne me dérange pas, me salir les mains non plus et je prendrai tous les risques pour toi, j’y mettrai ma vie sans aucune hésitation. » Je me fous de manquer d’informations, qu’elle garde des parties de l’histoire secrète, elle me demande quelque chose et bien j’exécuterai pour elle. Bon sang Amara, n’as-tu toujours pas compris ? Je serre à mon tour un peu plus ses mains, voulant avoir toute son attention. « Mais pourquoi n’épouses tu pas Chris ? Vous êtes amants, vous avez une fille, la famille Nott bénéficie d’une meilleure richesse magique que les Yaxley, nous avons une réputation équivalente à ces derniers en Angleterre et surtout Chris possède le don élémentaire. » Je réfléchis rapidement, je me mets à calculer la position des différentes familles. « Je peux te sortir toute la Généalogie Nott pour soutenir le poids de Chris, de plus notre famille est connue pour avoir recensé la pureté du Sang et des Sacrés… En plus connaissant Chris, je suis sûr que vous pourriez trouver un accord, que tu pourrais être libre de vivre ta vie simplement et lui serait libre d’obligations familiales. »

Bon, je dois dire que … Comment dire, je n’aime pas l’idée qu’Amara et Chris soient mariés, il y a quelque chose qui me dérange et qui sonne faux à mon oreille… Je me sens d’ailleurs encore crispé, secouant la tête négativement. J’aurais pu me proposer moi, j’aurais accepté tout pour qu’elle soit heureuse et libre, même si je pense que cela aurait été … enfin douloureux ? Oui douloureux pour certains points. Mais je ne le fais pas car ses silences de tout à l’heure m’ont donné plusieurs réponses qui me font déjà envisager sa réaction si je m’étais proposé moi et pas Chris.


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 Théodore Nott & Amara Mancini Yaxley 
Manoir Yaxley, matin du 4 mars 2023


   Baraonde nell'ombra   

Alors que, l’espace d’un instant elle avait manqué à son impeccable tenue, Theodore vint lui murmurer qu’elle n’avait pas à se soucier des apparences, penchant son visage vers elle. Il était si proche d’elle qu’elle pouvait presque sentir son souffle sur sa peau. Elle pencha la tête, venant poser son front contre son menton, fermant les yeux. Son cœur s’emballait de manière incompréhensible pour elle, pulsant dans sa poitrine alors qu’elle se surprise à apprécier les arômes de son parfum. Mais alors qu’il se recula, pour lui parler de cette fameuse clé, Amara se redressa, buvant de nouveau une gorgée de café, l’air de rien…

Theodore lui offrit alors cette clé, qu’Amara ne savait acceptée. Devancée dans son refu et ses arguments, Amara, un brin désemparée, se recula, passant sa main dans ses cheveux et jura en italien de frustration face à tant de bonté. Theodore se mit à sourire, visiblement appréciant la scène. La sicilienne leva les yeux au ciel, ne pouvant s’empêcher de laisser échapper un rire et lui donnant un petit coup de coude vengeur dans le ventre.

- Ce n’est pas supposé être apprécié ! se défendit-elle en lâchant de nouveau un léger rire, abandonnant totalement la colère ou la frustration, puisqu’inutiles face à Theodore.

Mais ce dernier refusa sa condition. Sa seule condition. Amara posa sa tasse sur la table et croisa les bras, secouant négativement la tête.

- Ce n’est pas… ce n’est pas lui, finit-elle par souffler. Corban a bien plus confiance en son plus proche ami, Bill Gaunt, qu’en moi. Bill est… l’homme qui gère la maison en son absence. Il en a bien plus profité que Corban. Corban me demande de justifier chaque sous, me laisse de quoi dépenser tel un argent de poche. Celui qui veut profiter de mon corps… c’est Gaunt. C’est lui, qui gère l’argent que je dépense, lui qui a accès à nos coffres, pas moi. Si je désire acheter quelque chose… il me faudra le lui demander. Et… généralement, il me demande une danse ou… glisser ses mains sur moi. Ca n’a jamais été sexuel, j’ai toujours réussi à l’éviter sans mal. Généralement, il est bien plus intéressé par mes hanches se mouvant ce qui me permet d’avoir mes fins. Mais il ne le fait pas quand Corban est là. Cela dit… en janvier, Corban m’a envoyé récompenser Bill pour la sécurité qu’il m’apporte.

Elle leva les yeux au ciel, amère. Mais quelle sécurité Bill Gaunt lui apportait-il….

- L’avantage, c’est qu’un homme comme Bill, je sais exactement comment lui faire faire ce que je veux. Il pense me contrôler, mais… c’est à vrai dire faux. Je sais comment caresser ma poitrine d’une certaine manière pour lui faire accepter de laisser un peu plus de liberté à sa fille le temps d’une sortie scolaire. Il y a une certaine ironie délectable à cela. Les hommes comment Bill ou Corban pensent dominer et contrôler… mais ils sont si faciles à duper. Ce serait te mentir que de dire que je n’aime pas mettre Bill à genoux. Les bleus… les bleus viennent autrement.

Au fil du temps, Amara l’avait compris, elle n’y était pour rien et, régulièrement, la seule chose à faire était d’attendre, de se résigner. La seule chose qui lui permettait de continuer était de savoir qu’elle protégeait ses filles.

Mais sur cette lignée d’honnêteté, Amara décida alors de lui parler de ce qui l’entravait vraiment. Une vérité qui semblait déplaire à un Theodore qui, à en juger par la crispation de ses mains, réalisait à quel point Amara était enchaînée. Theodore voulait l’aider ? La meilleure manière de l’aider était de solidifier son plan. Un plan qui lui offrirait la liberté nécessaire…. mais qui demeurait illégal. Theodore prit la parole, affirmant qu’il irait loin pour elle, se fichant de l’illégalité. Amara, le regard piqué dans le sien, hésita un instant avant de prendre la parole :

- Amos Mancini est mon cousin. Il fait partie de quelques Mancini avec un cœur plus pur que n’importe quel être. Il m’aide. Je ne connais pas tous les détails car il fait appel à quelqu’un ou plusieurs personne dont il ne veut pas me donner le nom pour leur protection. Ce que je sais c’est que cette personne, ou ces personnes, pratique une magie ancienne et puissante que nous n’avons pas en Europe. Elle prend la forme d’une potion qui empoisonne l’esprit de Corban et lui donne les symptômes d’un Alzheimer qui s’accentue peu à peu, avec une certaine faiblesse physique qui reproduit exactement celle de l’âge. J’ignore comment cela fonctionne, Amos me donne les potions et je les donne à Corban. Mais les dernières ont… échoué à cause d’un souci de dosage et d’ingrédients qu’on ne trouve pas ici Hier, tu m’as dis tu avais accès à des choses… d’autres contrées. Si je dis à Amos de te donner une liste, est-ce que tu pourrais les lui fournir ?

Mais Theodore se mis à serrer d’autant plus ses mains, ce qui attira son attention. Son regard prit alors une teinte d’interrogation, et le Nott se mit à parler. Ou plutôt… faire une supposition qui fit éclater de rire Amara. Elle secoua doucement la tête, à la négative.

- Non non. Chris, marié ? Il le refuse. Il n’est pas prêt à assumer une famille ou une vie d’homme marié. Chris est… entièrement contre le mariage. Et honnêtement… je ne voudrais pas épouser Chris. J’aime sincèrement ta famille, Theo. Mais… Je n’aime pas Chris de cette manière. Il m’apporte douceur, tendresse et plaisir, certes. Mais je ne me vois pas marié à lui, même s’il le voulait. Ni aucun de mes amants. Je ne le veux simplement pas… je ne veux pas retourner entre les griffes d’un homme. Je veux vivre, Theo. Je veux simplement vivre, même si cela me fait peur. Je sais que tu essaie de me libérer de Corban et que tes intentions sont douces.

Elle attira un peu les mains de Theodore à elle, le forçant à s’approcher d’elle. Prenant la main droite du Nott, qu’elle vint poser dans le bas de son dos, elle garda l’autre dans sa main, qu’elle leva légèrement.

- Te souviens-tu de la base de la valse ? Tu fais as un pas en avant avec ton pied droit, moi en arrière. Puis sur le côté, me contournant.

Non, elle n'avait pas envie de parler mariage. Elle voulait profiter de l'instant, et quoi de mieux qu'une danse pour ce faire ?



Aardbei
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Des manigances dans l'ombre
Ft Amara Mancini Yaxley & Theodore Nott

Manoir Yaxley, le 3 mars 2023 au soir



Et bien si elle ne veut pas que ce soit apprécié, elle n’a qu’à pas le faire d’une façon aussi charmante. Mais en tout cas le résultat désiré est obtenu, elle a compris qu’avec moi elle ne pourrait pas me faire facilement changer d’avis et que des mots ou des gestes de colère ne m’affecteront pas car chez elle, c’est la preuve que mon acte a réussi à la toucher réellement, personnellement. Donc oui, cette colère est une forme de signe de succès qui me fait bien plaisir. Par contre la suite ne vient vraiment pas me plaire… Cette explication ne me plait guère, ajoutant un nouveau facteur à l’équation, Bill Gaunt. Bah tiens, il fallait un Gaunt dans cette histoire, comme si cette famille n’avait pas montré être un problème au travers des âges. « Et bien raison de plus que tu acceptes et utilises ce que je te donne sans condition ni limite… » Alors oui les mots sont sortis touts seuls mais l’intonation de ma voix montre cette envie meurtrière envers les acteurs de l’histoire qu’elle me conte. Je pense que toute cette histoire sur ce Bill Gaunt a dû rentre la pression de l’atmosphère beaucoup plus lourde, voir palpable et franchement ça éveille bien trop de choses en moi, bien trop de … Passons, il faut mieux car les mots vont devenir horriblement sales et sombres.

C’est finalement qu’elle me dit comment l’aider, que faire pour la soulager du poids de ce monstre… Elle me parle de son cousin, un Mancini qui ne semble pas devoir être annihilé ? Ouai enfin un cousin qui a quand même laissé Amara se faire vendre à un homme comme Corban et qui accepte que cet homme existe encore avec ce qu’il lui fait. Croyez moi que si Amadeus vient à traiter Blake de la même façon, il serait plus qu’un vague souvenir de notre histoire. Mais soit, autre famille, autre mœurs, je vais écouter. Elle me parle d’un empoisonnement sur la durée, une magie ancienne et étrangère… Pour finalement en venir à ce dont elle avait besoin. Des ingrédients… Bien entendu, je comprends du coup en quoi je peux l’aider. Je sais comment obtenir certaines ingrédients liés aux créatures magiques, mais pas uniquement aux créatures, je connais aussi une grande diversité de plantes qui sont liés aux écosystèmes de ces créatures. Sans parler de mes contacts que j’ai gardé au Brésil, en Turquie, au Burkina Faso, ou encore en Ukraine…

« Tu peux compter sur moi… Tu pourras dire à Amos de me donner la liste de tout ce qu’il a besoin. Je ne poserai aucune question, je ne montrerai aucune forme de curiosité et je ferai ce qu’il faut pour lui obtenir ces ingrédients. » Je considère que cette précision est nécessaire car j’ai bien écouté les paroles d’Amara et il semblerait donc que ce Amos tienne à garder ses sources secrètes. Je ne veux pas savoir pourquoi, il a surement d’excellentes raisons, mais en prévenant ainsi Amara que je saurai resté silencieux et ne cherchera pas à trouver de réponses à des questions ou des doutes, elle saura que je vais respecter la confidentialité espérée. Même si à mon gout c’était trop d’efforts pour un homme qui ne devrait qu’être effacé de l’existence.

J’avais tenté de lui proposer un autre plan… Chris… Mais elle vint le balayer avec une certaine simplicité. Elle ne comprenait pas mon calcul. Je ne lui parlais pas d’aimer Chris, mais bien de l’utiliser. Ainsi Chris serait libre de toutes obligations familial et ferait sa vie normalement, elle serait libre des Mancini et pourrait faire sa vie librement aussi. Elle aurait pu prendre le temps de dépouiller Corban en chemin pour s’assurer une certaine sérénité et de mon coté je l’aurais soutenu aussi, ainsi elle était libre du vieux Yaxley, libre de sa famille, sans être sous le joug d’un autre homme. Mais j’entends autre chose dans ses paroles, d’autres mots en plus que le rejet de cette proposition et je comprends mieux pourquoi son silence de ce matin. Parce que je représentais aussi des griffes et que mes mots étaient du coup une forme de menace… C’était pour ça son silence, car en repoussant sa proposition charnelle qui aurait été un échappatoire pour elle je me suis transformé en une forme de menace avec des griffes certes différentes de celles de Corban mais des griffes malgré tout.

Mais point le temps d’en débattre, j’ai même du avoir une absence un instant tellement j’étais plongé dans mes pensées, venant me faire ramener par la réalité quand Amara me guide un peu plus à elle. La valse, notre danse au bal… Comment oublier ce moment ? Je lui ai dis, il est le bon souvenir qui me permet de faire mon patronus, il est ce moment heureux de ma vie. Heureusement que j’ai appris quelques tours quand j’étais au Burkina Faso et que j’ai trainé sur Uagadou. D’un geste de la main et en restant dans la magie informulée, j’anime simplement le piano de la demeure pour offrir à l’instant un brin de musique douce. Mon regard vient vers elle alors que ma main reprend place dans la sienne. « Je me suis amélioré, mais je ne sais toujours pas si je serai digne de toi. » En parlant de danse bien entendu. Le choix des mots était mauvais mais l’esprit n’avait pas encore totalement décroché du sujet précédent.

Enfin je viens accompagner Amara dans cet instant, suivant ses recommandations pour les pas de danse et partager cet instant particulier avec elle en la laissant me corriger et me guider, restant concentré pour que l’instant soit agréable pour nous. Après tout la danse est une forme de mathématique, une suite logique de géométrie. Pourtant ce n’est pas sur ces math que je me concentre le plus en cet instant, c’est sur elle. Je ferme les yeux pour commencer à mémoriser chaque détail, chaque instant, venir ressentir la chaleur de son être qui se répand et m’enveloppe, entendre le son de ses pas dans cette danse, qui me guident et m’emportent, sentir son parfum qui ravi mon esprit et se grave en moi. J’épouse son corps dans cette danse, je me laisse emporter sans me soucier du reste, je veux juste que l’instant perdure un instant. Cet instant était magique, enfin pas comme la magie que nous utilisons mais autrement magique et mon cœur s’emballait un instant sans réelle logique, sans comprendre ce qui lui prend.

Ma main glisse au creux de ses reins, mon autre main vient entrelacer nos doigts, et je me laisse emporter en ajoutant une forme de passion naturelle à notre danse, lui apporter un quelque chose de plus intime et personnel. Voulant juste vivre le moment sans penser au reste. Mes paupières à nouveau s’ouvrent pour l’admirer et cette fois ci graver chaque expression de son visage.



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Dernière édition par Amara Mancini Yaxley le Lun 17 Avr - 21:20, édité 1 fois
     


 Théodore Nott & Amara Mancini Yaxley 
Manoir Nott, matin du 4 mars 2023


   Baraonde nell'ombra   

Theodore l’appréciait, il l’avait clairement montré. Mais aucunement il n’avait besoin de tant faire pour elle. Lui offrir un toit pour se réfugier ou souffler était une chose. Lui ouvrir les portes de son héritage familial en était une autre et elle ne comprenait pas un tel geste. Ce n’était pas comme Corban qui avait confiance en Bill au point de le laisser gérer les coffres. Amara secoua de nouveau la tête, à la négative, faisant danser ses boucles brunes sur ses épaules.

- Je n’ai jamais vu d'homme plus têtu,  souffla-t-elle dans une taquinerie non masquée.

Theodore lui résistait et elle n’y était pas habituée. Elle avait l’habitude de faire plier les volontés à l’aide de son charme cosmétique, mais le Nott y semblait immunisé. Cela, pour la première fois, la forçait à demeurer elle, et seulement elle. C’était aussi libérateur qu’effrayant.

Sans surprise, le Nott acceptait d’aider à la conception de la potion en prodiguant les ingrédients complexes à trouver. Amara ignorait tout du degré de rareté desdits ingrédients. Elle savait seulement qu’ils n’étaient pas d’ici. Elle hocha doucement la tête, tout de même peinée de devoir de nouveau abuser de la bonté de l’homme.

- Je lui dirai. Il te fera probablement parvenir une liste dans les plus brefs délais. J'ignore comment il fonctionne, il n’a rien voulu me dire et je ne veux rien savoir non plus.

Si Amos refusait d’indiquer quoi que ce soit, elle faisait assez confiance à son cousin pour savoir qu’il avait ses raisons et elle les respecterait. De toutes manières, éviter qu’une personne sache trop de chose, même elle, semblait logique. Corban avait beau être âgé, il en demeurait une personne aux moyens bien trop importants. Mais plus pour longtemps.

Dans sa quête d’aider Amara, Theodore suggéra un mariage avec Chris. Un mariage qui, pour le moins, semblait impossible à la Sicilienne. Non seulement Chris refusait l’union matrimoniale, mais en plus… elle ne se sentait pas prête à retomber entre les griffes d’un homme, même s’il s’agissait de Chris. Peut-être un jour changerait-elle d’avis… mas à l’heure actuelle, elle voyait un second mariage comme un simple changement de prison. Mais loin de se douter de ce que ses mots eurent comme effet sur Theodore, Amara balaya simplement la conversation en lui proposant d’honorer la promesse qu’elle lui avait faite la veille : une danse. Prenant sa main, elle le laissa ensorceler le piano pour les accompagner, et planta de nouveau son regard dans celui du Nott. Riant doucement lorsqu’il affirma qu’il s’était amélioré mais n’était pas certain d’être digne d’elle, Amara secoua doucement la tête.

- Ce n’est que moi et personne n’est là pour juger, souffla-t-elle avec douceur.

Les pas continuaient, Amara prenant soin d’être délicate et précise, agissant presque comme une deuxième meneuse pour guider Theodore s’il perdait le rythme ou le fil. Elle ne pouvait s’empêcher de noter la manière plus souple qu’il avait de se mouvoir, de bouger en accord avec la musique et l'harmonie du moment. C’était agréable, d’être là, avec lui, coupé de tout, comme s’ils étaient redevenus si jeunes de nouveau.

Rompant un brin l’espace entre eux, Amara se rapprocha de lui et vint enrouler ses bras autour de sa nuque pour une danse plus… intime, plus lente. Tel un slow, la complexité des pas n’avait plus à importer, seul suivre Theodore était nécessaire et elle n’avait aucun mal à le faire. Elle vint poser son front contre son torse, appréciant le confort et le sentiment de sécurité que lui prodiguait le contact avec le corps du professeur.

Un confort qui dura un moment. Difficile de dire combien de temps au juste. Les pas s'enchaînaient avec naturel, avec douceur, jusqu’à ce qu’une voix vienne perturber la mélodie du piano.

- Mama ? appela la voix douce d’Ottavia. perché ballate? (Maman ? Pourquoi vous dansez ?)

Amara se détacha alors de Theodore, posant son regard sur sa fille qui les regardait d’un air mi intrigué mais… heureux. Pourquoi heureux ? Aucune idée. Elle avait souvent dansé avec Amos, mais jamais Ottavia n’avait eu une étincelle dans les yeux en les voyant faire.

La Sicilienne s’approcha de sa fille pour venir l’embrasser et glisser une main dans ses cheveux bruns encore un brin emmêlés après sa longue nuit de sommeil. Elle avait remit ses vêtements de la veille et tenant toujours Leonardo contre elle, qui semblait avoir largement regagné en couleur et en vivacité. La petite fille s’approcha alors de Theodore pour lui tendre le serpent.

- Tu as vu, il est tout beau ! Mais il doit avoir faim…

- Toi aussi, amore. Pose Leonardo et viens manger un peu. Theodore a préparé du chocolat chaud.

Elle posa son regard sur le Nott, demandant de ses iris chocolat si elle pouvait s’occuper du petit déjeuner d’Ottavia. Après tout… elle en demeurait une invitée et il s’était donné tant de mal a préparé un repas, autant que la petite fille s’en délecte.



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Des manigances dans l'ombre
Ft Amara Mancini Yaxley & Theodore Nott

Manoir Yaxley, le 3 mars 2023 au soir



C’est justement ce qu’elle n’a pas compris, c’est que c’est elle et pas « que elle ». Je ne me soucie guère du regard d’autrui, que ce soit celui d’élèves, d’autres professeurs, de Mangemorts ou de sang-purs… Les regards sur moi ne me touchent pas, ils ne m’affectent aucunement, car ils ne sont que des futilités sans aucune forme d’intérêt. Ce qui n’est pas le cas d’Amara, elle son regard a une importance et son jugement m’affectera. Donc oui je ne sais pas si je suis digne, et je ne parle pas que de talents artistiques comme la danse, je parle de mon être à ses cotés. Je ne suis pas de ce genre de sorciers ambitieux qui désirent la toute puissance, qui part en quête d’immortalité ou qui ressent le besoin de tout posséder ainsi que contrôler. Non je suis le genre de sorcier qui veut juste sa vie, comme je l’entends et qui a une cause pour laquelle je me bats. Est-ce que ce genre de sorcier est digne d’Amara qui mériterait d’être parmi les grands de ce monde, de voir les vies se plier devant elle et pouvoir les écraser de son talon si l’envie lui prenait. Je ne réponds point, je me doute qu’elle ne comprendrait pas cette vision particulière, l’intérêt de son regard et je ne souhaite pas gâcher cet instant parfait, ce souvenir d’un temps passé qui a fait naitre quelque chose qui à l’époque était nouveau et semble revenir à la surface en ce jour.

Oui juste me délecter de cette danse, de ce moment agréable où nous sommes découpés de ce monde… Juste elle et moi, la musique, nos corps qui s’apprivoisent dans un instant de tendresse et de rapprochement. Ses bras venant entourer la nuque, son corps se pressant un peu plus contre moi, les deux mains glissant sur ses hanches et le moment devient encore plus intime entre nous, marqué par une étoile de passion au milieu de cieux emprunts d’intentions suaves. Mon cœur s’emballe, les battements plus puissants, plus rapides, il frappe à la chamade et je ne peux le contrôler, lui qui tente de parler avec des mots qui ne sont pas en ma possession. Un simple organe qui pourtant en dévoile tant, ne cessant de crier alors qu’il ne sera surement pas écouté.

Mes yeux se ferment, je me penche un peu vers elle, je me rapproche de son visage comme si mon être tout entier était appelé par cette femme. Mon être guide mon esprit et c’est comme si le geste en cours était un appel naturel un instant possiblement inspiré par les Moires elles même. Mes lèvres s’entrouvrent un instant mais soudainement une voix… Cette voix jeune qui me frappe, brisant la douceur de la musique et me ramenant à la réalité. Un instant toutes les flammes de la pièce avaient presque été figées tant le feu était lent et doux, mais tout redevint normal avec cette jeune voix qui me fit me redresser et ouvrir mes yeux, regardant vers elle, Ottavia qui venait de s’éveiller. Point de remords, je ne savais même pas où cette danse nous menait et qu’elle en serait la conclusion, juste un instant où tout s’était presque arrêté mais le temps figé n’était qu’une métaphore. Mes mains viennent lâcher la femme qui était si proche de moi, mon oreille incapable de comprendre pour l’instant cette langue en dehors du « mama ». Chose rassurante, Ottavia n’avait pas l’air choquée ni triste de nous voir, le langage de son corps semblait dévoiler qu’en cet instant elle se sentait bien. Surement les bienfaits d’une bonne nuitée et de la compagnie de Leonardo. Aurora n’était pas loin, volant et surveillant la petite avec son air espiègle. Il faut dire que pour la fée, la vie d’un enfant en cette demeure est quelque chose de très bouleversant.

Doucement, quand Ottavia se rapproche, je me penche vers elle et lui offre un léger sourire amical en venant prendre Leonardo, entendant l’appelle de cette petite damoiselle qui exprimait l’appétit de son compagnon à écailles. « Bonjour ma chère Ottavia et bonjour Leonardo, Je vais m’en occuper ainsi que nourrir ses camarades. » Après tout, ils ont aussi droit à leur petit déjeuner. Même si je n’ai pas encore de quoi réellement les combler d’un point de vue alimentaire et instinct, chose que j’arrangerai au plus vite, j’ai de quoi en attendant faire en sorte qu’ils soient rassasiés.

Je ne comprends même pas le regard d’Amara… Enfin si je comprends ce qu’elle veut me dire mais la réponse était pourtant déjà évidente. Je lui ai dis, elle est ici chez elle et tout ce que j’ai préparé c’est justement pour elle et sa fille, point besoin d’une quelconque permission. Alors voulant toucher l’esprit de l’enfant qui sera surement plus réceptif que celui de la mère, mais surtout plus dans la coopération à cause de son innocence, je m’adresse directement à la petite qui me rappelle tant Amara plus jeune. « Tout ce qui est sur la table est pour vous Ottavia alors régale toi… Et si ta maman ne prends rien, rappelle lui que j’en serai très triste. » Je sais, c’est cruel d’utiliser l’enfant contre sa mère, mais je n’ai jamais dit être dépourvu de ruses sombres. Je me rapproche brièvement d’Amara avec Leonardo dans mes bras. « Je vais le ramener avec les autres et les nourrir, j’en profiterai pour voir si la guérison d’Enrico commence. Je reviens juste après alors je t’en prie, fais comme chez toi. » J’insiste vraiment sur le comme chez toi, voulant qu’elle n’oublie jamais ce détail, qu’elle est ici chez elle, qu’elle peut profiter librement et sans crainte.

Je fais un petit signe de tête à Aurora pour qu’elle puisse continuer à s’amuser avec Ottavia et s’occuper d’elle si elle a besoin. Après tout, elle connait parfaitement la maison et saura répondre surement aux besoins de la petite. Bon répondre sans parler vu que les fées ont un langage qui pour nous n’est qu’un bourdonnement. Et j’emmène Leonardo avec moi dans le biome forestier, venant le poser tranquillement sur une roche et je prends le temps de prendre des aliments pour créatures, en ayant toujours à cause des cours. Un à un je viens les nourrir, tentant de leur parler d’une voix posée, faisant surtout attention avec Giaccomo qui doit encore se rappeler du gout de ma chaire. Mais tout se passe bien, avec prudence et calme, souriant en voyant la plaie d’Enrico et revenant donner un petit coup de magie pour soutenir la repousse du croc.

Après une bonne vingtaine de minute, je quitte les cinq invités pour retourner auprès de cette famille, de la mère et sa fille, venant juste me coller contre l’encadrement de la porte et les admirer en silence.


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