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#8665 -


Dernière édition par Aylin Suleimān-i le Jeu 2 Mar - 21:54, édité 1 fois







After all these years...
Theodore Nott & Aylin Suleimān-I

11 Janvier 2023, Bureau du Professeur Nott, Poudlard


Il y avait assurément des jours bien plus chaleureux et plaisants pour venir déranger un vieil ami, n’est-ce pas ? Et pourtant... Tu avais appris récemment que Theodore Nott était devenu professeur de créatures aux soins magiques. Etonnée ? Légèrement. Tu l’aurais cru en quête de nouvelles créatures à sauver comme il l’avait fait avec ton père pendant cinq belles années avant de devoir repartir à l’aventure. Tu avais de bons souvenirs de cet homme... Mais cela remontait déjà à presque cinq ans bientôt... Même si ton caractère était foncièrement le même, était-ce également le cas du sorcier ? Tu ne saurais le dire... Cela t’intriguait. Avait-il évolué ? Ou regressé ? N’ayant malheureusement aucun cours avec lui dans sa matière, tu n’as pas pu le voir à l’oeuvre. De ce fait... Tu avais enfilé ton nécessaire de survie, à savoir... ton écharpe, ton manteau, tes gants, ton bonnet et tes bottes afin d’affronter le froid anglais... Car oui... Même si cela faisait plus qu’un an que tu étais à Poudlard, tu ne te faisais toujours pas à ces températures bien trop froides en hiver...

Marchant en grelottant légèrement, tu usais d’un sortilège informulé afin de rendre tes vêtements un peu plus chaud pour te rendre jusqu’à l’extérieur du château où se trouvait la cabane de chasse... Cherchant le bureau du professeur... On avait dû te guider car tu ne t’y étais jamais rendue auparavant, tu remerciais poliment ta sauveuse avant de frapper à la porte. Attendant qu’on t’intime à entrer. Tu ouvrais doucement la porte en faisant un petit sourire. Evidemment, celui-ci était caché par la couche conséquente de vêtements que tu portais pour supporter le froid. Allait-il te reconnaître ? T’avait-il oublié depuis le temps? Qui sait...  
Retirant ton bonnet, ainsi que ton écharpe afin de dévoiler ton visage pour qu’il puisse enfin savoir qui venait le déranger. Il pouvait voir ton sourire doux et lumineux comme à l’époque.

- Bonjour Theodore. Enfin... Je dois vous appeler Professeur Nott désormais. C’est un plaisir de vous revoir après toutes ces années. Je vois que celles-ci n’ont pas eu de grandes conséquences sur votre apparence, vous êtes toujours aussi charismatique.

Un compliment gratuit ? Non, tu avais toujours été authentique dans tes propos avec le Nott. De toute évidence, il te connaissait depuis l’adolescence. Cinq années dans une vie de presque vingt deux ans... c’est un quart d’une existence complète. Il avait marqué ton existence malgré tout. Tu te permis de poser tes affaires sur une chaise, retirant bonnet, écharpe, gants et ouvrant ton manteau car la température était plus acceptable à l’intérieur. Posant ta main sur ton cœur avant de t’incliner respectueusement comme le voulait la tradition familiale pour montrer tes respects, tu restais à une distance raisonnable.

- .Je suis navrée de venir vous déranger pendant vos potentielles heures de repos mais, je tenais à vous saluer. Votre absence a créé un léger vide au sein du palais de mon père. Il m’a fait comprendre qu’il correspondait toujours à l’écrit avec vous. Mais que vos activités professionnelles et personnelles vous empêchaient de vous voir. Je suis venue donc présenter ses respects et amitiés en son nom. Et puis, en toute sincérité... Vous m’aviez manqué, aussi.

Bien que tu avais été bien plus timide en ne lui envoyant qu’une lettre pour chaque événement occidental... Notamment, une lettre de bonne année, d’un joyeux anniversaire, des meilleurs vœux, des bons rétablissements quand tu avais appris par ton père qu’il était possiblement malade. Tu ne t’étais pas montré intrusive.

- Vous plaisez-vous à Poudlard ? C’est ici que vous aviez étudié quand vous étiez élève si je ne m’abuse ?

Autant s’enquérir de son état de santé mais aussi s’il était heureux d’avoir obtenu ce poste. Au sein d'une école qu'il avait dû arpenter pendant sa jeunesse. A vrai dire, tu te demandais quel genre d'étudiants, il était... Intérieurement, tu l'aurais pensé poufsouffle vu son respect pour les animaux... Mais tu n'allais absolument pas lui faire l'affront de lui demander quel destin le Choixpeau lui avait octroyé par le choix d'une maison.


By Aardbei


Theodore Nott
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#8670 -

Comment oublier un sourire féérique ?



After all these years...


Comme souvent, je ne porte point la robe noir de professeur. Déjà simplement parce que cette dernière est réellement handicapante quand il faut travailler avec des créatures magiques, mais en plus je la trouve que peu agréable. C’est un « outil » que je ne porte que pour les réunions officielles ou les déplacements à l’intérieur de Poudlard mais jamais à mon cours, ni dans mon bureau. Comme souvent je me contente de vêtements nobles et sobres, sans qu’ils soient trop chaud ou léger. Après tout j’ai été habitué à bien des climats même si une grande majorité a été dans des températures des plus élevés pour être honnête, mais l’Ukraine m’a bien préparé au retour à l’humidité et la froideur britannique. Bref, assis à mon bureau, vérifiant quelques notes pour un prochain cours, mon regard se redresse vers la porte quand j’entends frapper. Un sourcil s’hausse un instant, me demandant qui à cette heure-ci, n’ayant pas de rendez-vous avec un élève prévu. Presque instinctivement je reprends un air neutre, voir froid, me relevant en poussant de mes deux mains sur le bureau alors qu’Aurora curieuse s’est déjà envolée près de la porte. « La porte est ouverte. » Un ton détaché sur le moment, le coté strict du professeur qui se dévoile sans imaginer qui se trouve derrière cette porte.

Je ne peux m’empêcher d’étudier les formes de la personne faisant son entrée, un élève que j’analyse rapidement… Les couleurs de la maison, la qualité des vêtements portés, le langage corporel quand elle fait son entrée. Ne voyez rien de particulier dans ce fait, c’est un automatisme qui j’ai depuis bien des années, une façon de me conditionner à comment aborder l’être qui se trouve devant moi. En peut de temps mon air change, s’adaptant à la personne se trouvant devant moi. La froideur disparait de mon visage pour laisser naitre un … sourire … presque chaleureux. Elle avait changé, ce qui était normal en cinq année, mais était parfaitement reconnaissable à mes yeux. Et puis il ne faut pas oublié que certes j’ai rencontré beaucoup de monde dans ma vie et mes voyages mais qu’il n’existe presque personne que je peux qualifié d’amis. Les oubliés seraient complexes ou le début d’une mémoire défaillante. « Aylin, je t’en prie, point de professeur nécessaire alors que nous sommes seuls. ». Ma voix avait elle aussi changé par rapport à l’invitation d’entrer. Plus légère, plus familiale. Aurora en était presque surprise, volant autour de la jeune sorcière pour l’étudier et chercher à comprendre pourquoi j’avais soudainement changé de comportement. « Je te remercie pour cette vile flatterie. » Dis-je sur le ton de l’humour, me doutant qu’elle avait fait preuve de sincérité dans son compliment. Voyant sa tenue chaude, comprenant qu’elle ne s’est point encore adaptée au climat local, je sors la baguette pour d’un geste simple allumer le feu de cheminé, permettre ainsi aux lieux d’avoir une température qui se voudra plus acceptable.

La saluant en retour, affichant toujours ce léger sourire chaleureux, je suis surpris de la voir ici. Surpris et touché qu’elle se donne la peine de me rendre visite. Oui je me doute que c’est une visite et non point une élève ayant besoin de son professeur car croyez moi que si elle était dans mes élèves, je l’aurai de suite remarqué. Je suis peut-être intrigué qu’elle n’ait pas pris d’option sur les Soins des créatures magiques… Mmm Peut-être considère-t ’elle avoir une connaissance plus poussée que ce que propose le programme. Et ce ne serait pas faux, je me souviens parfaitement de comment elle réagissait avec les créatures au palais de son père, les espèces qu’elle arrivait à chevaucher alors que ces dernières étaient plus proche d’un état sauvage que d’un dressage.

« Ne sois point navrée, je considère que c’est un plaisir d’avoir droit à ta compagnie. Il n’y a que peu de personnes qui ont su me marquer au travers des dernières décennies.  » Ce qui est presque totalement sincère, pour faire plus vrai j’aurai dû préciser depuis mon existence au lieu de décennies. D’un geste léger de la main je l’invite à s’installer, ne montrant point la chaise face à mon bureau, réservée aux élèves que je reçois en entrevue, mais l’invitant à prendre place sur le fauteuil auprès du feu. « En effet, nous avons gardé contact mais ces dernières années j’ai été débordé en Ukraine. Un Pensdefer trop longtemps enfermé qui n’arrivait plus réellement à s’adapter à la vie avec ses congénères… » Je me permets de lui expliquer mes dernières occupations, sachant qu’elle pourrait même être intéressée par cette expérience. Marquant une brève pause dans mes paroles pour lui faire une proposition « Souhaites-tu un thé ? ». Aurora cessa enfin de tourner autour d’Aylin, retournant sur mon bureau pour s’occuper, gardant malgré tout un œil sur cette personne qu’elle ne connaissait pas encore assez. Il faut dire que ma fée est assez capricieuse de caractère et a tendance à ne pas aimer ceux et celles qu’elle ne connait pas. C’est aussi pour ça que je n’ai fait aucun commentaire, je sais qu’Aurora aurait été frustrée si j’avais dicté de retourner à sa place et se serait surement vengée à sa façon.

« Je tiens à te remercier pour tes courriers, ça m’a fait chaud au cœur d’avoir de tes nouvelles. Je m’étais habitué à ta présence et ce fut un changement qui laissa un vide quand je suis parti vers d’autres missions. » Il faut dire que j’ai passé plus de temps avec Aylin et sa famille qu’avec ma propre famille, pourtant sacrée à mes yeux, ça laisse des traces. Je marque un instant de réflexion à sa question… Est-ce que je me plais ici ? Difficile à ressentir… J’étais rentré en Angleterre pour Abandone et j’avais pris ce poste car en ces terres c’est ce qui pouvait le plus me correspondre. Mais se plaire sous-entend être heureux. Je ne saurai même pas dire quand j’ai été heureux la dernière fois… Je chasse rapidement ces pensées pour construire une réponse qui serait la plus acceptable possible. « Et bien disons que la compagnie et présence de certaines créatures me manquent, même si la Forêt Interdite comprend quelques spécimens rares et intéressants.  » Une réponse calculée, ne parlant point de relations humaines mais bien de créatures. Je me souviens qu’en Turquie j’étais ainsi aussi au début, ne pensant qu’aux créatures sans donner d’importance à mon employeur et sa famille… Il m’avait fallu le temps de comprendre la sincérité de leur cause et des objectifs pour m’ouvrir à eux et m’en rapprocher « humainement parlant ». « Et en effet, j’ai fait une grande partie de mes études ici, lors de la période la plus sombre de cette école…  » En montrant un souvenir du passé que j’avais utilisé pour décorer mon bureau, mon écharpe de Serpentard. N’y voyez aucunement une forme d’attachement au dit objet où à ce qu’il représente, ça fait juste parti de la construction de l’image de ma vie en ce monde, l’illusion d’une fierté passée. « Mais cela n’a point grand intérêt. Et toi ? Tu arrives à t’adapter à l’Angleterre ? »
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After all these years...
Theodore Nott & Aylin Suleimān-I

11 Janvier 2023, Bureau du Professeur Nott, Poudlard


Le ton que tu entendis de prime abord était similaire à celui qu’il utilisait quand tu étais jeune adolescente. Cette froideur, cette distance, ce désintérêt... Il était méfiant, il n’apportait que peu d’importance aux êtres humains. Tu ne le savais que trop bien, même si tu étais jeune à cette époque... Tu avais eu l’occasion d’avoir des conversations très intéressantes avec lui. Ton père, toi et Theodore partageaient le même avis. Les créatures magiques avaient le droit à un véritable respect et surtout, elles ne devaient pas être traitées comme du vulgaire bétail, mais être protégées. Enfin, il ne s’agissait plus qu’une entente mutuelle que d’un réel débat. Car pour qu’il y ait débat, il fallait qu’il y ait avis contraire.
Par ailleurs, quand tu ôtais finalement tes couches de vêtements laineux, tu vis le visage du professeur changer totalement. Ou du moins, si on le connaissait bien. Ce sourire légèrement chaleureux, cette douceur dans la voix. Il t’avait reconnu malgré que tu sois devenue un peu plus pulpeuse avec le temps et que tes traits demeuraient beaucoup plus adultes. Tu avais dépassé la vingtaine après tout.  

- Je me permettrais donc de te tutoyer également. J’avoue que le vouvoiement me donnerait l’impression de recréer une distance entre nous.

Il appréciait ton compliment et il prit la peine de faire chauffer le feu, t’intimant de t’installer près de celui-ci, tu ôtais donc ton manteau afin de t’asseoir élégamment en ne le quittant pas du regard. Cela te faisait véritablement plaisir de le revoir. Theodore avait fait partie de ta vie pendant si longtemps et la tristesse de ne plus le voir arpenter les couloirs du palais s’était bien ancré dans ta poitrine. Mais il avait trouvé du travail ailleurs, sa mission était terminée, mais il savait qu’il était toujours le bienvenu au sein du palais de ton père. Par ailleurs, tu avais constaté qu’il avait une petite fée qui te tournait autour, tu offris un sourire à cette dernière en ne cherchant nullement à la chasser.

- Je suis heureuse que ma visite ne t’importune guère. Je vois que tu as une nouvelle amie, comment se prénomme-t-elle ?

Oui, le terme ami était bel et bien utilisé. Ce n’était pas une “créature” ou un “animal” mais un être muni d’intelligence et de raison. Il t’avouait que son passage en Ukraine fut assez complexe et qu’un Pensdefer y avait été enfermé.

- Il y a encore des sorciers qui les emprisonnent... Avait-il été maltraité ? J’ai pu percevoir pendant les précédents cours où tu n’étais pas encore enseignant qu’un élève avait failli arracher des moustaches de fléreur... Je te dirais de prêter un œil attentif sur les enclos... Beaucoup d’élèves voient les créatures magiques comme du bétail...

Une réalité qui te déplaisait grandement. Mais que pouvais-tu faire ? Mis à part corriger l’étudiant qui avait osé faire un tel sacrilège à cette pauvre bête, pas grand-chose. Tu n’avais pas les yeux partout... Et tu avais tes propres études à suivre. Tu acquiesçais d’un petit hochement de tête quand il te demandait si tu désirais du thé.

- Volontiers. J’admets avoir les phalanges encore glacées.

Ecoutant ses réponses concernant tes précédentes interrogations, tu ne lui souriais que davantage alors qu’il avouait avoir apprécié tes lettres, mais que la Turquie lui avait également manqué. Par ailleurs, il fit mention de la forêt interdite. Pinçant délicatement tes lèvres, tu détournais légèrement le regard avant d’ajouter.

- J’ai eu l’occasion d’y voir des Sombrals, des Acromentules, mais aussi... Des centaures. J’ai dû user d’un sortilège de désillusion pour ne pas me faire voir. Nous savons tous deux qu’ils sont très territoriaux... Je t’en supplie, ne retire pas de points à ma maison pour cette confession. Je sais que la forêt est interdite, mais... elle regorde de secrets également, c’est beaucoup trop tentant.

Il vint également à te montrer d’un air presque nonchalant cette écharpe de serpentard. Oh... Tu supposais que cela était aussi dû à sa famille. Les Nott étaient des Serpentard dans l’âme, prônant la pureté du sang. Mais chaque famille avait ses membres ayant des points de vue différents. Il vint finalement à te questionner sur toi. Un léger soupir s’échappant de tes lippes alors que tu pinçais très légèrement tes lippes.

- Père ne t’a pas mis au courant, car il préférait ne pas te mêler à cela, mais... J’ai dû quitter Uagadou pour ma propre sécurité... Des complots puritains en voulant à mon honneur. Concernant mon adaptation... Je suppose que je n’ai pas à me plaindre. Je reçois toujours autant d’heures de retenue à utiliser la magie sans baguette, mais... cela reste un automatisme chez moi. Par ailleurs... La chaleur africaine me manque... Et je n’ai pas de réelles attaches ici. Cela finira par venir avec le temps.

Ajoutais-tu avec un sourire véritablement sincère alors que tu passais une main dans tes cheveux, légèrement embarrassée de t’être livrée ainsi. Tu n’avais parlé qu’à très peu de personnes de la raison de ton départ... Mais Theodore était une personne de confiance. Tu en profitais pour lui demander d’un ton un peu plaisantin.

- Mais j’y songe. Si je ne m’abuse, tu as la quarantaine passée. Mon père a sûrement dû te taquiner concernant tes plausibles épousailles. As-tu trouvé ta perle rare ? As-tu des enfants ? J’ai vu croisé une certaine Ivy Nott. Elle me semblait un peu trop âgée pour être ta fille. Je me trompe ?

Une question normale pour une sang pure... Éduquée pour un jour être épousée d’un homme de son rang et de son puritanisme. C’étaient des questions très personnelles, mais... Tu t’intéressais réellement à cela et tu sais que les familles de sang-pur tenaient à la préservation du nom.

- Malheureusement, l’amour des créatures magiques ne donne pas d’héritiers.

Une légère plaisanterie, car tu connaissais l’aversion qu’avait le sorcier pour les contacts humains. Il avait bien plus de respect pour les animaux et créatures que pour les êtres humains.

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Comment oublier un sourire féérique ?



After all these years...


Ca me fait bizarre de revoir Aylin, bizarre dans un sens positif du terme. En effet, en dehors d’Amara et de ma famille, je peux dire que je n’ai pas réellement croisé de personnes qui méritaient mon intérêt oui qui avaient un pouvoir d’affecter ma personne. Bien entendu j’ai quelques élèves qui sont intéressants à étudier, qui pourraient devenir quelque chose, mais ce n’est pas la même chose. Aylin représente une forme d’intérêt plus… Je ne trouve pas de mots qui pourraient correspondre, surement car ils ne font pas réellement partis de mon lexique. Mais vous avez compris je pense que ça en fait une personne importante. « Comment ta visite pourrait-elle m’importuner ? Non au contraire, ça rend cette journée spéciale. » Le ton reste chaleureux, ne montrant aucune méfiance ni frontière instaurée. Certes il reste des barrières imperceptibles car toute ma vie est composée ainsi et que réellement personne en ce monde me connait totalement, mais au moins elle a droit à moins de comédie que le reste des êtres de cette école.

« Je te présente Aurora. » Bien entendu, le fait que nous commencions à parler d’elle la poussa à se mettre un peu en avant, prenant une posture élégante pour briller un peu. « Elle a décidé de me suivre depuis que je l’ai libéré d’une cage chez des contrebandiers. Du coup je l’ai accueilli et elle est restée. » Tout simplement, d’ailleurs vous ne constaterez aucune cage la retenant ici, la laissant totalement libre de ses mouvements. Elle fait partie maintenant de mon écosystème et nous avons trouvé notre terrain d’entente. C’est d’ailleurs plaisant de voir que malgré le temps passé, nos échanges avec Aylin se font naturellement. Je n’ai presque point besoin de réfléchir aux mots que j’utilise, de calculer mes réponses et ça fait une forme de bien fou. C’est d’ailleurs ce genre de moment et de conversation qui permet finalement de mieux contenir ensuite celui qui vit en moi, cette boule de colère et de pulsions que je passe ma vie à contenir.

Je soupire juste un instant quand nous parlons du Pansedefer. « Il avait été enfermé à Gringotts et libéré y a un peu plus d’une vingtaine d’année par de jeunes sorciers lors des heures sombres. » Un dragon connu pour certains qui avait retrouvé la liberté et qui avec le temps était revenu à ses racines. Quoi de plus normal finalement. « Il n’était plus tout jeune, n’avait plus l’habitude des siens et en plus souffrait d’une cécité partielle. » Autant dire que ce n’était pas un cas facile à traiter et qui montrait une agressivité assez poussée. Un long travail mais un travail passionnant. Les révélations qui suivent ne m’étonnent guères… Beaucoup de sorciers ne s’intéressent aux créatures que pour les ingrédients qu’elles fournissent. « Si seulement ce n’étaient que les élèves… Bien des espèces sont en voie d’extinction justement à cause de ce genre de comportement. » S un jour je dois tomber sur un élève tenter une telle chose, croyez moi que tout Poudlard m’entendrait et que ce dernier comprendrait ce que veut dire passer sa vie en retenue. Si ça ne tenait qu’à moi, c’est le genre de cas qui me pousserait à instaurer Doloris dans les punitions aux élèves.

Tout en discutant avec Aylin, je me rapproche de mon armoire à thé, prenant le paquet en papier comprenant le thé noir fermenté en bloc, un millésime de vingt ans d’âge. Je mets déjà l’eau à chauffer, le temps de casser le bloc pour prendre de ce thé noir. Je sais que certains sortiraient leur baguette et hop le tour serait joué mais ce n’est point mon genre. Je préfère le faire moi-même, comme pour les potions je déteste le principe des chaudrons qui touillent touts seuls. Rien ne vaudra jamais le doigté d’un sorcier. Je ne peux me contenir de sourire légèrement à nouveau quand elle me demande de ne pas la sanctionner pour sa confession. « Je n’ai point été témoin de ces fautes, et je ne peux point me fier aux paroles d’une élève pour sanctionner un évènement de ce genre. Il me faudrait des preuves avant. » Une réponse qui sonne comme formelle, mais qui exprime clairement qu’elle n’a rien à craindre à ce sujet. Je verse le thé noir dans l’eau, le laisser infuser tout en me permettant une question au sujet de sa petite visite dans la forêt interdite. « Tu me dis avoir vu ces créatures, mais en as-tu approché ? » Je la connais, j’ai vu comment elle était avec certaines créatures sauvages, comment elle arrivait à les charmer et se lier à ces dernières.

Ce qu’elle m’annonce me dérange, me picote… Surement ce côté protecteur que j’ai envers ma famille ou envers Amara, n’appréciant point qu’un être puisse vouloir s’en prendre à un de mes proches. Je ferme un instant les yeux, profitant d’être tourné vers le thé et non vers elle, pour chercher à contrôler cette vague qui monte en mois, cette envie de sang quand elle me parle de ce complot. J’ai bien connu Uagadou avant d’allers travailler pour son père en Turquie, c’était un lieu qui m’a accueilli plusieurs fois quand je travaillais sur les Runespoors qui se trouvaient non loin. Je n’aurai point imaginé ce genre de problème dans cette école. « Je suis navré pour toi… » Ce n’est point une pointe de tristesse ou de compassion dans ma voix, mais bien une pointe de colère que je tente de maitriser. Non que je dois maitriser, et je me tourne vers elle après avoir retiré les thé de son eau parfaitement infusée et chaude. C’est en cherchant à rester serein que je lui tends délicatement sa tasse, mais cette fois le sourire n’est point présent. Mon esprit ne peut s’empêcher de réfléchir, de se demander qui, comment, quand, pourquoi…

« Ne t’inquiète pas trop pour ça, l’utilisation de la baguette te viendra. D’ailleurs je ne comprends pas qu’ils décident de te punir par des retenues au lieu de tenter de t’apprendre son maniement. Si tu veux et si tu gardes ça pour toi, je pourrais te donner quelques cours de maniement. » Je parle surtout d’un maniement non dans le sens mode d’emploi, mais lui montrer un coté agréable à son utilisation. Je fronce faussement les sourcils pour me donner un air faussement vexé. « Ah oui ? Pas de réelles attaches ? Je note je note… ». Libérant un petit « Tssss » exagéré. Essayant aussi par cette réaction de détendre l’atmosphère et chasser l’embarras qui semblait marquer son visage. En faite j’aimerai juste qu’en cet instant elle se sente comme quand j’étais en Turquie, en confiance et à son aise.

Mais c’était d’un coup une question bien particulière qui était tombée, une bien personnelle aussi et je me demande presque pourquoi elle aborde ce sujet si sérieux malgré son ton de plaisanterie. Avec une autre personne je me serais surement mis à analyser chaque détail de son corps pour connaitre son langage, chercher où elle voudrait en venir, mais je contiens cette mauvaise habitude en me disant qu’elle cherche juste la converse et savoir où j’en suis dans ma vie actuelle, sans arrières pensées. « Ton père n’aurait point osé faire ce genre de taquinerie. Il sait très bien que malgré mon style de vie, je suis quelqu’un qui considère la famille comme sacrée, qui saura respecter les traditions et obligations et qui surtout n’aurait jamais fait déshonneur de refuser si il m’avait fait une proposition. » La famille d’Aylin était de sang-pur, puissante, intelligente. D’un point de vue alliance, ça aurait été grandement bénéfique pour les Nott. De plus son père et moi partagions certaines visions. Non il savait très bien que cette taquinerie serait tombée sur un visage trop sérieux. « Et je n’ai point trouvé la perle rare, mais je ne chercherai pas à esquiver cette responsabilité. Disons juste que je préfère laisser ceci venir à moi et je réfléchirai le jour où je recevrai une proposition familiale. »

M’installant à mon tour sur le fauteuil face à elle, de l’autre coté du feu, je m’égare un peu dans mes pensées. Il est vrai que j’ai longuement évité le sujet, mais si maintenant pour des raisons politiques, économiques, ou pour la famille, on venait à me demander d’épouser quelqu’un, je pense qu’il serait évident que j’accepterai. Il faut veiller au bien des Nott, à notre prospérité. « Non Ivy est la fille de ma cousine. Personnellement je n’ai point d’enfants… En tout cas aucun de connu. Et je te conseille ma petite, de ne point venir me dire d’y penser rapidement parce que je me fais vieux. » Dis-je sur la fin avec une intonation humoristique calculée, cherchant à voiler le fait que ça fasse parti des sujets sérieux. « Comme tu as si bien compris, l’amour des créatures ne donne point d’héritier et j’ai passé ma vie à voyager pour les créatures, ne prenant jamais le temps pour les obligations familiales. »

Posant le coude droit sur l’accoudoir de mon siège, le bras redressé avec le poignet légèrement penché sur l’avant pour poser le menton sur le revers de ma main. « Et toi ? Je suppose que ton père t’a trouvé un parti intéressant qui saura respecter ta personne ainsi que son mode de vie. » Je pense sincèrement que le père d’Aylin est le genre d’homme qui voudra un homme convenable pour sa fille et qu’il ne viendrait pas la vendre à un vieux déchet vicieux et malsain qui pourrait souiller de sa splendeur juste parce que ce dernier serait d’un nom important. « Bien entendu, si tu ne souhaites point en parler, ne te force pas. Je peux comprendre que ce ne soit pas un sujet plaisant dans certains cas. Mais je dois avouer que j’aimerai savoir ce que tu deviens, quel chemin se trace pour toi. Et point uniquement au niveau familial. » C’est vrai, ce serait intéressant de savoir vers quel avenir elle se dirige, ses projets, ses études, ses désirs. Sa compagnie m’apportant un peu de fraicheur, j’ai envie de redécouvrir Aylin adulte.

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Theodore Nott & Aylin Suleimān-I

11 Janvier 2023, Bureau du Professeur Nott, Poudlard


Ne contenant guère un sourire quand il admit que ta présence avait embelli sa journée en quelque sorte. Même si tu avais eu l’occasion de le voir de loin avec son air taciturne habituel, tu n’avais guère osé le déranger jusqu’à aujourd’hui.
Il te fit les présentations avec Aurora, tu la saluas respectueusement comme si tu l’avais fait avec un sorcier ou une sorcière, c’est-à-dire avec la main sur le cœur en t’inclinant.

- Ravie de faire votre connaissance, Aurora. Vous êtes splendide et devez énormément compter pour Theodore pour qu’il daigne vous avoir à ses côtés. Vous m’impressionnez.

Venais-tu de t’adresser à elle comme s’il s’agissait d’un individu humain ? Bien sûr. Elle était munie d’une intelligence et elle méritait le respect qui lui était dû. Écoutant son histoire, tu comprenais mieux la raison de sa présence auprès du sorcier.
Il te conta aussi l’histoire de ce pauvre dragon maltraité... Un soupir s’échappant de tes lippes alors que ton regard ne cessait de s’attrister en imaginant la souffrance de cette pauvre créature.

- Tu viens de me convaincre de garder mes gallions en Turquie. Hors de question que je tolère de mettre une seule noise dans cette banque.

Par ailleurs, tu lui fis part de la réalité concernant le fait que certains élèves avaient des comportements déplacés avec des créatures magiques, il t’assurait que s’il voyait une telle chose, il n’hésiterait pas à agir. Acquiesçant, tu le prévins avoir eu l’occasion de voir quelques créatures dans la forêt interdite.

- Oui, j’ai eu l’occasion d’approcher les sombrals. J’ai pu voir la naissance de l’un d’eux d’ailleurs. Un moment... magique. Par ailleurs, je n’ai pas approché les centaures. Par respect pour eux...

Concernant l’usage de la baguette, tu secouais la tête en gloussant.

- Nul besoin d’apprentissage. Je sais l’utiliser. Je la trouve juste... Superflue. Mais bon, je suppose que je vais devoir finir par m’y habituer à un moment donné.

Son soupir, concernant tes possibles attaches, te fit légèrement tiquer mentalement... Non, effectivement... Tu n’en avais pas. Mais tu finis par bifurquer vers quelque chose de bien moins plaisant : le devoir familial… Il fallait avouer que tu avais choisi de le taquiner à ce sujet. Mais étais-tu bien placée pour te le permettre ? Assurément que non. Certes, tu avais des privilèges… Une chance inouïe… D’avoir un père te laissant faire tes propres choix. Mais le fait est… Que tu étais effrayée. Ou plutôt… Méfiante. Supporterais-tu ce que ta mère a accepté ? Non. Assurément que non. Mais là n’était pas la question.
Le sorcier te fit part de son désintérêt pour la question et que ton père ne lui avait fait l’affront de lui poser la question. Contrairement à toi qui n’avais eu aucune gêne à la lui demander… Un sourire s’étirant sur tes lippes, mais celui-ci vint presque à s’effacer à mesure que le professeur t’indiquait qu’il avait conscience de son devoir et qu’il devra y faire face un jour. Tout comme toi… Un léger soupir s’échappant de tes lippes alors que tu retrouvais le sourire.

- Allons, Théodore. Ne soyez pas si défaitiste. Vous avez l’avantage d’être fertile toute votre vie. Même si vous trouvez votre fiancé à la moitié de votre vie. Vous pourrez toujours donner une descendance. Contrairement à une femme qui se doit… D’être un peu plus… pressée par le temps.

Malgré tout. Tu n’avais que vingt et un an… Et pourtant… Il ne te restait que vingt-cinq années avant de possiblement ne plus pouvoir concevoir. Il n’y avait pas d’urgence… Mais tu avais fait une promesse à ton père. Secouant la tête quand il te retourna la question, tu lui offrais un doux sourire.

- J’ai l’immense privilège de pouvoir choisir mon époux. Mon père estimait qu’aucun homme ne serait à la hauteur d’être mon mari… Néanmoins… Je devrais le trouver avant mes vingt-cinq ans. Il s’agit de la seule condition qu’il m’a imposée.

Et le temps filait à une vitesse bien trop violente… Tu allais avoir vingt-deux ans… Il ne te restait que trois ans et demi. Pinçant tes lippes, tu détournais le regard en reposant la tasse avant de joindre tes mains l’une avec l’autre. Un geste témoignant de ta contrariété malgré le sourire présent sur ton visage.

- J’aimerais te faire une confidence… Je crains le mariage. Je crains ce qu’il va m’imposer… Je crains de perdre ma liberté… Je crains de devoir accepter des choses qui me seraient insupportables… Mon père a eu quatre épouses… Et ma mère est restée d’une fidélité sans pareille… Comment pourrais-je accepter que mon mari puisse me cocufier si moi-même, je ne peux fauter également ?…

Riant nerveusement, tu passais une main dans tes cheveux en sentant un léger tremblement au niveau de tes phalanges, mordillant nerveusement ta lippe, tu relevais le regard vers le sorcier en souriant tristement.

- Je n’ai aucune assurance de savoir si l’entente avec mon futur mari sera perpétuelle… Je n’ai aucune certitude sur le fait qu’il sera sincère avec moi… J’ai conscience de ce que je suis… Aussi princière que je suis… Je demeure une jument. Et une fois épouse… Je ne serais pas l’égal de mon mari. Il pourra jouer des traditions de mon pays pour me les imposer… Je n’ai pas envie de ça, Théodore… Voilà pourquoi je tarde… Que je butine comme il me plaît… En réalité… Je me sens… Si seule… Depuis que je suis ici… Je ne me suis jamais sentie aussi seule… Mes quelques conquêtes et contacts m’ont permis d’oublier un instant ma solitude… Mais si je dois me marier… J’aimerais que ce soit au moins avec quelqu’un qui me témoigne de l’affection… J’en ai besoin…

Tes yeux brillaient d’une lueur à la fois de honte et de tristesse alors que tu détournais finalement le regard en soufflant, passant une phalange sous ton œil comme pour essuyer une larme qui jurait d’avoir failli s’écouler sur ta joue.

- Je te demande pardon… Je ne voulais pas venir pour me plaindre… J’espère en tout cas que tu trouveras le bonheur et la femme qui te rendra vraiment heureux… Même si j’avoue que… Père a longtemps regretté la mort de Milara… Il aurait aimé te compter comme son gendre… Tu fais partie de la famille après tout…

Ceci était dit avec sincérité et calme… La perte de ta sœur avait créé un vide au sein de la famille, mais… il y avait eu de fortes chances que ton père ait proposées à Théodore d’épouser ta sœur… Mais la catastrophe ayant eu lieu… L’idée fut sûrement abandonnée…

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Comment oublier un sourire féérique ?



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« Je vois que tu sais déjà comment lui parler. » En effet, Aurora adore la flatterie, comme toutes les fées d’ailleurs, et voir Aylin s’adresser à elle d’égal à égal ça a tendance à la faire briller et bourdonner un air suave pour exprimer son contentement. Je sens d’ailleurs qu’Aurora va m’en faire baver après cette journée, elle voudra surement revoir Aylin juste à cause de ce genre de comportement. « Vu le chant qu’elle émet, tu es adoptée. » M’adressant à mon invitée du moment avec une voix légère. Un sujet bien plus appréciable que celui qui suit au sujet du Pansedefer et je ne vais point reprocher son choix à la jeune sorcière. Il est vrai que les Goblins de Gringotts n’ont pas été des plus délicats avec le dragon, l’ayant dressé, réduits à l’esclavage, blessés… C’était peut-être un excellent gardien, une très bonne sécurité pour les coffres mais c’était surtout une prison horrible pour une créature si majestueuse.

« C’est vrai… C’est magique et peu de sorciers peuvent le contempler vu la particularité de ces créatures. Je me souviens encore à mon époque, nous étions peu d’élèves à les percevoir, je suppose que ça n’a pas tant changé. » En même temps, il faut connaitre la mort, que ce soit car elle a flirté avec nous ou frappé autour de nous. J’ai toujours eu un lien avec les Sombrals d’ailleurs, une fascination pour ces créatures. Peut-être parce que ce fut le premier et seul cadeau de mon père qui n’était pas pour se mettre en avant lui, peut-être parce que justement j’adorai leur présence, ou encore car le cœur de ma baguette est un crin de sombral. Allez savoir, c’est peut-être même l’ensemble de ces évènements. « Et tu as bien raison d’éviter les Centaures. Point qu’ils sont méchants mais ça fait quelques années que le Ministère de la Magie ne cesse de réduire le territoire des Centaures pour les éloigner des Moldus. » Une pointe d’agacement se fait ressentir dans ma voix, un véritablement agacement car la situation est totalement stupide. « Les centaures ont toujours été capables de se dissimuler  par leurs propres moyens et leur magie… Et pourtant les sorciers se permettent de modifier leur territoire malgré les accords passés. Après ils s’étonnent et s’offusquent que les Centaures n’ont aucune confiance en nous. » Je remarque soudainement que je m’emporte, me reprenant directement… C’est la danger d’une présence comme Aylin, je me sens moins entravé et je me permets d’être plus naturel, ce qui laisse trop facilement ressortir certaines parts de moi que je me dois d’enfermer. « Pardonne mon comportement, je suis légèrement révolté par la situation. Je n’ai point à t’imposer ces désagréments. »

Je préfère me concentrer sur l’histoire de la baguette, ce petit gloussement mignon en remarquant qu’elle n’avait pas totalement saisie l’invitation et son sens. « C’est dommage, ça aurait été une bonne excuse pour passer du temps avec une personne que j’apprécie, converser tout en montrant comment rendre l’utilisation de la baguette amusante et plaisante. » Voila que je me prends à jouer des mots, à les manipuler pour donner une autre tournure à ma proposition et ouvrir d’autres portes. Je crois que je n’ai plus pratiqué ce genre de petit jeu depuis cinq ans. Mais rapidement nous passons à une converse plus sérieuse, celle du mariage. En effet, si son père avait fait une proposition j’aurai accepté pour bien des raisons, que ce soit l’honneur, le respect, mais aussi car ce serait bien mieux que ce qui est envisagé actuellement. « Je ne suis point défaitiste, juste que je me connais et je connais ma situation, j’épouserai surement une femme de sang-pur pour qui j’éprouverai aucun intérêt, on s’occupera des formalités pour avoir un héritier et ça s’arrêtera à ça. » Oui et j’aurai surement envie de tuer cette femme à chaque jour qui passe car elle sera dans mon chemin, représentera un risque car elle aurait accès à ma vie, pourrait me trahir pour un intérêt personnel… Vraiment tout ce que j’aime.

J’allais exprimer qu’elle avait bien de la change que son père lui laisse choix, j’avais aussi envie de lui dire qu’elle trouverait époux sans mal d’ailleurs car tout homme avec un brin d’intelligence ne pourrait qu’être flatté et heureux d’avoir une telle femme à ses côtés. Mais je me tais car le ton d’Aylin trahit autre chose, il évolue et pourrait même donner la sensation d’être assombri. Non pas comme les ténèbres qui viendrait d’envahir son cœur, mais plus comme si un nuage épais et noir s’imposait entre elle et le soleil. « Je t’écoute… » Et je l’écoute sérieusement, même si des automatismes reprennent le dessus. Son rire nerveux, les tremblements au niveau de ses doigts, un sourire sans éclat, Le regard qui se détourne quand elle parle en faisant un geste comme pour chasser une larme. Je soupire quand elle s’excuse et je regarde un instant ma main qui arbore cette bague sombre avec la rune qui m’avait été offerte par le père d’Aylin quand j’étais en Turquie. Mon cerveau se remet à travailler, réfléchir, rassembler les pièces du puzzle, entrevoir les possibilités, calculer les probabilités.

Je me redresse finalement, me relevant pour me rapprocher d’elle et de son fauteuil, venant poser un genou en terre devant elle pour être à sa hauteur, mon regard venant se planter dans le sien sans sourciller, juste plonger dans ses yeux et chercher à voir son âme au travers. Comme si je voulais que les mots et gestes à venir viennent s’y graver. La main glisse lentement sur sa joue, le pouce effleure là où elle a balayé de ses doigts avant puis glisse sur ses lippes pour lui faire comprendre de ne point parler et de juste écouter ce que je vais lui dire. « Je comprends parfaitement tes peurs car il est triste à dire que c’est souvent ainsi que les choses se passent. » Il me suffit de penser à Amara et Corban, son mari qui l’a retiré des études, qui l’empêche de travailler ou de voir qui elle veut, la forçant à vivre dans une cage comme si elle n’était point son épouse mais son esclave. « Les sang-purs ont malheureusement perdu beaucoup de leur noblesse, mais ce n’est pas totalement de leur faute… Ils ont été longuement manipulé et ils ont oublié que leur rang n’est pas que privilège mais aussi responsabilité. » Le pouce effleure un peu sa lèvre inférieure telle une caresse alors que je ne quitte point son regard. « L’homme que tu choisiras aura bien de la chance et je souhaite qu’il s’en rende compte. Je sais que si j’étais à sa place je serai surement bien plus heureux qu’avec quelconque épouse, que je veillerai à ce que tu sois mon égal car la famille est sacrée. » Ici les mots ne sont pas innocents, car Aylin est d’une certaine façon comme de la famille. Son père m’avait accueilli comme un des siens, elle-même d’ailleurs m’a défini comme tel. Ça aurait surement été la meilleure voie possible si j’avais été plus jeune. Je ne suis point aveugle, je en suis pas un parti intéressant pour elle en ce sens, par mon âge, par notre histoire. Mais je veillerai à ce que le parti qu’elle choisirai soit noble et surtout qu’il vieille sur elle. Quitte à lui faire rentrer dans le crane à coup de doloris.

Je me redresse lentement, la main quittant sa joue un instant et venant glisser pour prendre sa main entre mes doigts. De l’autre main je prends la tasse de ses doigts que je dépose sur la table, venant ensuite l’inviter à se redresser et se lever. « Tu ne seras jamais seule Aylin, en tout cas pas ici… Je veux que tu saches que je serai toujours la pour toi, quelque soit la raison ou la situation. » Je glisse la main libre dans sa chevelure, venant pousser une mèche derrière son oreille avant de me rapprocher du bureau, la tirant doucement avec moi vu que je détiens sa main dans la mienne. « Aurora, s’il te plait. » Point besoin d’en dire plus, elle a compris ce que je voulais. Aurora et moi avons une sorte d’osmose, je veille sur elle mais elle veille sur moi à sa façon et elle s’envole pour venir se poser sur un objet précis de ma bibliothèque, qui réagit au poids exacte de la fée pour ouvrir une petite trappe du bureau. La main qui avait flatter la chevelure de la sorcière glissa dans cette trappe pour en sortir une clé. Le tournant à nouveau vers Aylin, je viens lui tourner la paume de la main vers les cieux et pose mon autre main par-dessus, déposant la clé ainsi. « Pendant cinq années, vous m’avez ouvert la porte, vous m’avez rendu heureux… Aujourd’hui c’est moi qui t’ouvre ma porte. Cette clé te permettra d’accéder à ce bureau quand tu le veux, mais aussi à ma demeure. Tu y seras chez toi, autant qu tu souhaites. » Je l’invite réellement, qu’elle vienne si elle a besoin de parler, de se cacher, de trouver un peu de réconfort, même y passer des nuits. De toute façon, elle ne sera jamais dérangée dans cette demeure, il n’y a que moi.

Je garde sa main captive des miennes…  « Et tout ce que je viens de dire est sérieux, comme sincère… Alors ne demande plus jamais pardon parce que tu t’ouvres à moi, au contraire je suis honoré de la confiance que tu m’as donné. » Je relâche sa main, lui laissant le temps d’assimiler tout ce que je viens de dire et de lui donner. Je suis flatté d’ailleurs de ce qu’elle m’a dit pour son père, mais en ce moment ce qui m’importe c’est Aylin, quelle trouve ce qu’elle désire, qu’elle sache qu’elle aura toujours une personne présente pour elle, veiller sur ses intérêts et son bienêtre. Je ne suis pas doué avec tout ça d’ailleurs, je me rends compte que je prends une voie qui n’avait pas été calculée ni prévue, n’imaginant pas encore les conséquences et les impacts. « Et je te connais Aylin, sache que si tu as peur de me déranger, que tu aies la sensation de ne pas être méritante ou je ne sais quel autre futilité de ce genre qui t’a été inculquée… Je me sentirai vexé car ça voudrait dire que tu n’as pas compris la sincérité de mes mots.» Je reviens une dernière fois lui caresser la joue, un geste réellement suave où mes doigts ne font que flatter sa peau.


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Theodore Nott & Aylin Suleimān-I

11 Janvier 2023, Bureau du Professeur Nott, Poudlard


Un sourire s’étirant sur tes lippes alors qu’il admettait que tu savais parler aux créatures magiques, il était bien placé pour le savoir après tout. Tu montrais que tu étais honorée de l’amitié qu’elle pourrait te porter si tel était réellement son souhait à elle. Tu en avais profité pour lui conter ton expérience face à la naissance d’un sombral. Mais cela démontrait également que tu avais cotoyé la mort à un moment de ta vie. Même si tu en avais fait le deuil... Tu acquiesçais d’un simple hochement de tête quand il évoquait le fait que peu d’élèves pouvait les voir. Oh... Beaucoup d’étudiants avaient connu un membre cher qui avait trépassé... Mais les avaient-ils vu de leurs propres yeux ? Tout un mystère.
Par ailleurs, l’indignation du professeur se fit bien sentir quand il venait à exprimer son point de vue sur la réduction de territoire des centaures. Malheureusement... Certaines lois et accords ne pouvaient être abrogés... Même si tu déplorais cette situation, tu étais en accord avec lui. Il s’excusait toutefois de s’être un peu emporté.

- Ne le sois pas. Nous partageons le même point de vue. Je trouve déplorable d’ôter plus d’espace de vie pour des êtres qui méritaient bien plus que d’être considérés comme de “simples” créatures magiques.

Les centaures étaient munis d’une très grande intelligence, il avait leur propre magie et leurs propres traditions. Et pourtant, tout comme les êtres de l’eau... Ils étaient peu respectés et vu comme des êtres à part entière. Ridicule et discriminant mais une réalité bien présente.
Finalement la conversation devint plus légère quand il vint à te tendre la main de manière assez métaphorique pour se voir un peu plus. Tu souriais avant de glousser légèrement.

- Nous finirions rapidement par boire du thé et nous perdre dans diverses conversations plutôt que de pratiquer la magie. Mais je retiens la plausible excuse afin de pouvoir profiter de ta compagnie.

Par ailleurs, le moment vint vers un sujet bien moins plaisant... Celui des noces, du mariage... des alliances politiques. Il t’expliquait que pour sa part, il connaissait son devoir et que selon toi, il était étonnant qu’il ne soit toujours pas marié. Il exprimait son point de vue sur la question et... sa vision du mariage était bien peu flatteuse... Une obligation, une contrainte...
Néanmoins, quand vint ton tour de t’exprimer sur la question... Tu te montrais bien plus sincère... Et tu exprimais une véritable crainte sur la question, tu avais peur... Tu étais terrifiée à l’idée de tomber sur un beau parleur qui aurait su te séduire pour mieux t’utiliser... Car tu avais pu constater que beaucoup de tes amies africaines de sang-pur avaient connu ce triste sort... Contenant un soupir, tu le vis se redresser, relevant la tête avant de l’abaisser pour pouvoir lui faire face... tu le voyais poser ce genou à terre afin d’être à ta hauteur alors que sa main glissait chastement sur ta joue, un geste rassurant... tes lèvres se pincèrent de contrariété quand il vint à ne pas te contredire sur cette dure réalité.  
Le laissant faire, tu sentis sa main dévier vers tes lèvres assurant ton silence pour que tu ne puisses l’interrompre, tes iris émeraudes ne quittant ses yeux, tu l’écoutais... restant parfaitement muette et... tu sentis un léger rictus s’étirer sur tes lippes quand il avouait que l’homme de ton choix aurait de la chance de t’avoir mais... la suite te fit un pincement au cœur. Et si... Non... Cela t’était interdit... Elle ne te le pardonnerait jamais... Tu pinçais tes lippes en secouant la tête légèrement.

- Allons, Theodore... Je doute que ta famille approuve une telle union. Je ne suis pas anglaise. Et puis, je suis une étudiante. Tu mérites une femme d’expérience et qui pourra te donner des héritiers rapidement.

Evidemment, tu n’avais aucunement sous-entendu que l’idée t’aurait déplu... Mais tu n’avais pas le droit. Ce songe même t’était interdit à la seconde où tu pensais à elle... Le sentant te prendre la main, tu serrais doucement celle-ci, ton sourire restant doux mais tes yeux laissaient flamboyer toute la reconnaissance que tu avais envers lui. Les gestes du sorcier étaient... perturbants. Tu ne savais si cela s’apparentait à de l’affection familiale ou bien... non. C’était impossible. Il avait dit cela pour te rassurer, c’était évident. Te laissant faire alors que tu vis cette clé être posée sur ta paume.

- Tu n’as aucune raison de te sentir redevable... Nous t’avions accueilli sans rien attendre en retour, hormis ton amitié...

Par ailleurs... Il te mettait dans une posture bien.... inconfortable. Puisqu’il te connaissait bien, il savait comment te parler, comment te faire réagir... Un soupir de capitulation s’échappant de tes lippes alors que tu acquiesçais.

- Je ne doute pas de ta sincérité... Mais à l’avenir... N’use pas de tes connaissances me concernant pour mieux obtenir ce que tu veux de ma personne...

Ajoutais-tu sur un faux ton de reproche. Toutefois, tu décidais d’ôter un de tes bracelets qui semblait plus épais glissant ton doigt sur la rune qui s’illuminait en murmurant quelques mots en égyptien antique, le bracelet vint à s’épaissir de trois fois sa taille avant de s’ouvrir, tu y glissais donc la clé avant de refermer le tout, le bracelet retrouva sa taille normale et tu le plaçais de nouveau autour de ton poignet.

- Ainsi, je l’aurais toujours sur moi et je ne pourrais la perdre. Je suis la seule à pouvoir ôter mes bracelets.

Malgré tout, tu n’étais pas venue afin de te plaindre donc... tu décidais de changer un peu plus la conversation en lui offrant un grand sourire.

- Maintenant que je me suis apitoyée sur ma destinée. Peux-tu m’en dire un peu plus sur cette décision que tu as pris d’enseigner ici ? Tu n’avais plus aucune contrée à explorer ? Ou bien... Sois-tu te métamorphoser en professeur tyrannique ?

Un peu d’humour ne ferait pas de mal... Après tout ce sentimentalisme... Tu risquais de fondre en larmes dans ses bras si cela continuait. Et l’envie de l’étreindre pour le remercier était présente... Mais cela ne serait pas convenable pour une femme et un homme de votre âge...  


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Tiens, coïncidence c’était justement le sujet de mon cours avec les élèves de septièmes années… Les classifications magiques des créatures et des êtres ainsi que la place qu’occupaient les Centaures tout comme les créatures des eaux. Enfin, je suis heureux de voir qu’elle partage un peu de cette vision et qu’elle ne s’offusque point du ton que j’ai dévoilé. Mais le plus déplorable, c’est que le Ministère de la magie profite du statut de créature pour réduire des accords passés… Un jour ils devront tous payer pour ce genre de chose, tous devront faire face au fait que le problème n’est point la place des créatures qui arrivent à réguler naturellement leur population, mais bien cette gangrène moldue qui se répand et infecte notre monde. Je stoppe mes pensées, je sens qu’elles s’emballent et ce n’est point bon, fermant un peu les yeux pour me concentrer et surtout me recentrer. La conversation continuant, j’hausse légèrement les épaules quand elle parle de la réelle tournure que pourrait prendre les leçons d’utilisations de la baguette magique. « Voyons, ne me penses tu point assez sérieux pour réussir malgré tout à glisser quelques motivations pour l’utilisation de cet instrument ? »

La conversation pris doucement une autre tangente, des aveux qui tombèrent, des réponses que je lui apportais mais malheureusement il semble que l’effet escompté ne fut point. Avec une grande facilité elle balaya mal proposition, venant la réduire à des mots sans profondeurs ni sens, comme si ce que je lui avais tendu n’était qu’une bêtise impensable. C’est surement ça de prendre une voie non calculée, se retrouver face à une situation imprévue sans savoir comment réagir. Pourtant je n’étais point d’accord avec elle, ma famille ne verrait surement point grande objection à ce genre d’union. La famille d’Aylin est de sang-pur, puissante internationalement et d’une richesse supérieure. D’un point de vue purement administratif, je ne pourrai point trouver un meilleur parti pour ma famille. Mais peut-être était ce une forme de politesse qu’elle exprimait pour éviter de mettre en avant que justement, pour sa famille elle espérait mieux. Oui la logique me fait penser que c’est cette voie là qui semble correspondre le mieux à la situation. En tout cas, ses mots ne peuvent pas être le reflet de ce qu’elle pense, sinon cela sous entendrait qu’elle ne m’a point écouté, vu qu’elle annonce ouvertement que je mérite donc un mariage informel et sans intérêt pour respecter une obligation au lieu d’un qui serait plaisant. Le comportement humain est une chose souvent empli d’illogisme. « Je vois… » Le ton ayant repris une certaine neutralité. « …Je suis navré de cet égarement, en espérant que cela ne te mettra point mal à l’aise envers moi. J’aurai dû me douter de la futilité de mes propos. » Dis-je d’une façon plus détachée, ayant surtout été marqué par ce « Allons Theodore » qui soulignait que mes paroles devaient être stupides.  Mécanisme simple, il faut mieux faire passer ainsi ceci pour un quiproquo, ne voulant point l’offenser plus que cela n’a été déjà fait. « Je m’occuperai à veiller alors que le parti que tu choisiras sera respecté ta personne et ses engagements. » Des mots pour clore la conversation alors que tout mon être adopte une posture plus formelle.

Mais qu’est ce qui m’a pris, cinq années là-bas auraient altérées ma vision en pouvant croire agir humainement ? En tout cas, pour le reste je respecterai ma parole de ne point la laisser seul, de la protéger et de la soutenir. Je peux au moins lui offrir ceci, tout en gardant les distances nécessaires bien entendu. Lui confiant cette clé unique, celle qui lui donnera accès à ma vie, à ce lieu comme à ma demeure. Mais à nouveau elle interprète autrement mes gestes, d’une façon qui d’ailleurs pourrait presque me blesser je pense… En fait ça aurait peut-être eu cet effet si je ne m’étais pas déjà partiellement refermé. « Je n’ai jamais dit que je faisais ça parce que je me sentais redevable… Si je fais ça, c’est parce que je te considère…. comme de ma famille…  » Réfléchissant un instant aux mots utilisés, m’adaptant à cette situation.

Je me contiens de répondre, elle dit ne point douter de ma sincérité pourtant c’est ce qu’elle ne cesse de faire ces dernières minutes. Chaque vérités que j’ai énoncées, elle les a repoussées comme si ce n’était que du baratin, des mots sans profondeurs. C’est presque risible de voir que j’obtiens souvent ce que je désire par le mensonge et la subterfuge, mais que le jour où je fais preuve de sincérité, c’est pris pour un songe illusoire.  Je dois être meilleur menteur qu’honnête. Du coup, je préfère ne point répondre à ses paroles, détournant juste le regard un instant lors de son faux reproche pour refermer la trappe de la table. C’est surement mieux que de pointer le fait présent,  mon regard se perd d’ailleurs un instant sur la bague que je porte. J’arrive à reconstruire un visage, prendre une apparence moins fermées mais artificielle. Je lui offre du coup un sourire calculé pour la rassurer et qu’elle ne se doute point de l’impact des évènements qui viennent de se produire. « N’aie jamais crainte de l’utiliser… de toute façon tu ne risques point de croiser une autre personne qu’Aurora ou moi. »

Mes pas me guident dans la pièce pour me ramener à mon fauteuil, reprenant la posture que j’avais précédemment, ma jambe croisant l’autre, le coude sur l’accoudoir, le bras se redressant avec la main inclinée vers l’avant pour que je pose le menton sur son revers alors qu’elle me demande pourquoi je suis ici. En voila une question aussi simple que complexe… Je n’ai point le droit de lui divulguer cette raison simple, je suis venu pour conclure un accord que j’avais passé avec Abadone en Ukraine… Un retour en Angleterre qui signait donc que je rejoindrai les siens. Mais j’avais déjà construit la raison officielle de ma présence pour les curieux qui pourraient me questionner.

« Et bien tu l’as dit, les créatures magiques n’apportent pas d’héritiers… Donc j’ai dû mettre un terme à mes rêves et passions pour revenir sur mes terres me plier à mes obligations familiales. » Dis-je tout simplement, comme énonçant un fait. « Du coup, je profite de mes expériences passées au travers du monde pour tenter de sensibiliser les jeunes de cette génération. ». Un soupire s’échappe de mes lippes alors que je conclus simplement. « Tout homme se doit de grandir un jour et faire face à ses responsabilités. Au moins, cette situation a permis à nos chemins de se croiser à nouveau. » Je marque une pause, mon regard venant sur elle, ma voix cherchant à rester douce mais sans la même profondeur qu’au début, une douceur bien plus minutieuse. « Comme tu vois, pas grand-chose de bien intéressant à dire sur ce sujet, ni de passionnant… Même si comme tu l’as souligné, pour beaucoup je suis tyrannique. Mais je considère que le sujet des créatures est à prendre avec le plus grand des sérieux. ». Je n’arrive point à totalement rentrer dans mon rôle, trop de questions tournent en mon esprit, trop d’interrogations sur tout ce qu’il venait de se produire.

« Je ne vais pas me plaindre, Poudlard est une école prestigieuse et être professeur en ces lieux est un honneur. J’aurai pu tomber plus mal. » La main se déplace et abandonne mon menton, venant me redresser un peu, sans me relever. « Je ne suis point un sujet très intéressant… Dis-moi plutôt, qu’est ce qui t’a conduit si loin de chez toi ? L’Ecosse et son climat ingrat doit être un choc violent. Tu as pu te faire des amis en ces lieux ?» Entrant dans les simples formalités.



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Theodore Nott & Aylin Suleimān-I

11 Janvier 2023, Bureau du Professeur Nott, Poudlard


Visiblement, il ne cessait de parvenir à te faire sourire... Ses paroles étaient toujours douces, avec un léger sarcasme agréable et tu avais toujours apprécié son humour. Haussant les épaules avec nonchalance, tu soufflais doucement en faisant une petite moue.

- Je te sais très sérieux. Mais beaucoup moins en ma présence. Nous avons tellement de choses à nous raconter... Je préférerais mille fois échanger avec toi plutôt que de m’amuser avec un morceau de bois inutile.

Par ailleurs, la conversation prit une autre tournure... Les paroles du Nott te touchaient véritablement, mais tu ne les méritais pas... Tu avais une affection certaine pour lui, tu l’appréciais même énormément, mais... Non... Il méritait bien mieux que ça... Tu ne désirais être une forme de remplaçante, tu ne voulais pas voler l’être le plus précieux de ta regrettée Milara... Et... ce fut la douche froide... Un mur de glace semblait se dresser face à toi et Theodore. Non... Pas ça...
Qu’avais-tu fait ? Comment avais-tu pu faire preuve d’une maladresse aussi vigoureuse pour que l’atmosphère de la pièce devienne, d’un coup, plus froide et que la distance s’installe… C’était donc de cette façon qu’il avait interprétée tes paroles ? Ton anglais était si mauvais au point que tes propos soient aussi mal compris ? Tu sentis le doute t’envahir et… ses paroles… À mesure qu’il parlait… Tu sentais la douleur t’envahir… Ça te déchirait le cœur… Pensait-il sincèrement que tu ne le voyais pas digne de toi ?..

- Théo… Je… Non… Ce n’est pas…

Il était rare que tu ne trouves pas tes mots. Tu étais une femme qui te contrôlait, qui avait une élégance et une parfaite maîtrise d’elle. Là… Tu perdais pied… Et le fait de le voir se renfermer et d’ériger ce mur entre toi et lui… Tu ne pus contenir l’expression de ton visage… Celui-ci vint à se déposer… Pinçant tes lèvres… Tu détournais le regard… Contrariée… Très contrariée… Le sourire initialement présent sur ton visage venait de s’éteindre… Tu répondais à sa question… Simplement concernant Uagadou.

- Enfin d’être protégée des complots internes… Et étudier les maléfices, runes et malédictions… Ma mère a reçu des menaces d’agressions le concernant… Je suis plus protégée à Poudlard. Car si l’on suit la tradition… Un sang-pur qui parvient à l’avoir dans sa couche et en droit d’obtenir la main

Puisque le sujet était dans une ambiance bien moins douce autant continuer ainsi. Tu fermais les yeux en secouant la tête.

- Je me suis faite des connaissances oui…

Prenant une grande inspiration, tu te levais en baissant la tête avant de dire d’un ton beaucoup plus émotif.

- Je n’ai pas le droit Théodore… Je n’ai pas le droit d’accepter… Tu crois que cela me fait plaisir ? Tu crois que je prends ça à la légère ? Si j’étais égoïste…. Si je ne la respectais pas autant… j’aurais moi-même posé le genou à terre. Mais je ne peux pas. Déteste-moi si tu le désires… Traite-moi comme tu traites tes autres étudiants… Mais ne me touches plus jamais de la sorte si c’est pour m’écraser un mur invisible en pleine figure…

Toi qui parvenais à toujours garder contenance, à rester digne en tout point... Tes iris... Tes iris trahissaient la douleur dans tes yeux. Les larmes qui juraient de couler, celles-ci vinrent même à perler ton visage. Tu avais mal... Tu souffrais de cette distance qu’il venait d’ériger aussi sévèrement alors que tu estimais n’avoir rien fait de mal.

- Je préfère encore retourner à Uagadou au risque de me faire violenter plutôt que de supporter une seconde de plus de perdre une autre personne que j’aime ! J’en ai assez de la solitude ! Et si le seul anglais avec qui j’avais de vrais contacts se comporte avec moi comme la vulgaire étrangère que je suis... Soit. Je fais mes valises. Je rentre chez moi.

Les mots étaient dits... Durs... Mais il sortait du plus profond de ton âme. Définitivement, il n’y avait pas que le temps qui était glacial en Angleterre, visiblement... La chaleur ne manquait pas uniquement dans l’air, mais aussi dans le cœur de ses habitants. Finalement... Tu avais peut-être été floué... Peut-être qu’il n’avait été que de façade... Comme il l’avait toujours fait avec les autres... Tu n’avais jamais rien eu d’exceptionnel. C’était sûrement sous la douleur que de tels songes te venaient, mais ton estomac se tordait tant la douleur t’envahissait. Le calme t’avait échappé... Les émotions avaient pris le dessus. Preuve irréfutable qu’il comptait énormément pour toi. Tu te sentais trahie.
Sur ces paroles, tu te levais en te dirigeant vers la porte rapidement afin de l’ouvrir sans prendre tes affaires, un froid glacial t’envahissant, mais tu t’en moquais… Tu voulais fuir… Non, tu ne voulais pas de ce regard hypocrite qu’il donnait aux autres… Tu préférais encore attraper un rhume plutôt que d’y retourner pour récupérer tes affaires…

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Comment oublier un sourire féérique ?



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Un sourcil se arque, sans plus, quand elle commence à bafouiller. Pas ça ? Pas quoi ? Je pense qu’elle a été assez claire sur la situation. La façon d’exprimer la stupidité de la proposition… Sans parler du fait qu’elle ose me dire ne point mettre en doute ma sincérité alors qu’elle n’avait fait que ça du premier au dernier mot. Ce qui est plus étrange c’est qu’elle a réussi un petit quelque chose de nouveau… Elle a réussi à me faire mal. Je sais ce qu’est de la douleur, j’en ai connu avec la transformation en animagus la première fois et j’avais même réussi à y trouver un coté agréable. Mais là c’était une autre forme de douleur, quelque chose de plus difficile, de plus viscéral. En tout cas, il est évident que pour elle, tout comme pour moi, il est bien mieux que j’impose des frontières évidentes pour juste assumer le rôle d’un protecteur. Evitons de la mettre à mal avec mes pensées et propositions les plus futiles pour se concentrer sur l’avenir qu’elle désire.

En tout cas je garde les apparences neutres et détachées même si ma main droite est totalement crispée, que les muscles m’en font même mal. Pourquoi j’ai la sensation de perdre un peu de mon contrôle ? Je volais étudier son langage corporel mais les mots pour une fois m’ont frappés et m’ont surtout brisé dans ma concentration. Quoi ? Agression ? Couche ? Est-ce bien ce à quoi je pense ? Elle avait brisé le mur que je venais d’ériger, non point en jouant une carte sentimentale ou autre, mais elle venait de toucher un point sensible, mon coté protecteur envers un être important, considéré comme de ma famille. J’en ai même pas fait attention mais le feu de la cheminé s’est mis à crépiter de plus belle, la flamme éclairant un peu plus la pièce alors que mes muscles se crispèrent un à un, une colère m’envahissant. Mes questions tombent d’un coup, telle une guillotine venant s’abattre sur une nuque. « Qui ? » Non pas des questions, une seule question… Qui… Qui a oser la menacer. D’ailleurs même Aurora abandonne sa place soudainement et file se cacher derrière des livres, comme si son instinct de survie l’avait pousser à se réfugier. J’ai besoin de savoir qui et de m’occuper de ces cas précis. Ca tombe bien, j’avais justement quelques expériences à tester que je ne pouvais pas faire sur Corban vu qu’il devait rester envie, alors avoir de potentiels cobayes me va très bien.

Mais Aylin a décidé de transformer mes émotions en instrument de musique, frappant chaque corde l’une après l’autre. Un instant de chaleur et d’espoir, une calque douloureuse faisant naitre le froid, une annonce éveillant la haine et maintenant… De la peine ? Mais que veut-elle finalement ? Je ne la comprends plus… Est-ce ça d’avoir des sentiments et de les suivre, se comporter d’une façon totalement chaotique ? Elle n’a pas le droit ? Est-ce Darius qui lui aurait interdit ? Non… Il y a autre chose. De qui elle parle ? Qui elle ne respecterait pas ? Elle me plonge dans une incompréhension que je ne cesse de l’écouter sans bouger, le regard restant sur elle à essayer d’analyser sans succès les mouvements de son être. Je crois que le plus incompréhensible est la fin, elle ne m’interdit pas de la toucher, mais de la toucher si c’est pour mettre un froid ensuite ? Elle pleure ? Elle pleure parce que je décide de respecter son choix ?

Toujours aucun mot ne sort de mes lèvres, je n’ai d’ailleurs toujours pas bougé, même si bien des choses remuaient en moi, des mots, des incompréhensions, des tentatives de traductions. Mais bon sang, que voulait elle dans le fond ? Était-ce si difficile de juste me dire blanc ou noir ? De me dire ce qu’elle désire réellement sans tourner autour du pot ni passer par mille et une nuit d’histoires ? Mes doigts viennent se poser sur mon front, juste au-dessus de l’arrête nasale, pressant comme si un mal de tête tentait d’émerger. Soudain les paroles d’Aylin devenaient des lames, tranchantes, acérées, me frappant de part en part. Est-ce un chantage ? N’a-t-elle point senti que ce sujet était une corde sensible pour venir me dire ça en prime. Cherchait-elle juste à me secouer ? Si c’était ça, bah en tout cas ça marchait. Perdre une personne qu’elle aime ? D’un coup je me redresse, dégainant ma baguette dans ce même instant. « Petrifi… » Non mais qu’est-ce qu’il te prend ? Tu veux réellement utiliser un maléfice pour l’arrêter ? Je me dois de me ressaisir, d’agir ou de parler, mais pas avec la magie, pas de cette façon. Si seulement j’avais le retourneur de temps, je vous assure qu’il aurait tourné pour la première fois depuis les années les plus reculées.

En attendant, point le temps de réfléchir… Tout s’enchaine très rapidement, trop rapidement… Je ne sais même pas si c’est moi ou lui qui agit, cette part en moi qui n’est que pulsion ou simplement la peur qui me fait agir si vite… La peur ? Peur… Ce mot me dérange et pourtant c’est celui qui me vient directement en tête dans cette situation. Je ne sais pas comment j’ai fait, combien de pas… Tout ce que je sais c’est qu’au moment où je suis arrivé à la porte, à la hauteur d’Aylin, la baguette que j’avais lâché au moment de m’élancer venait seulement de frapper le sol. Je retourne d’un coup Aylin dos contre cette porte en bois, ne me rendant pas compte si je ne fais que la retourner contre ou carrément la plaquer. Je n’ai presque aucune forme de contrôle sur mes gestes. Tes gestes s’enchainent sans aucun mot, une main la capture à la nuque comme pour la retenir alors que je me penche soudainement sur elle et sans attendre j’enfreins sa règle « Ne pas me toucher », car cette fois je l’embrasse. Pas un baiser subtil, pas une fine caresse de nos lèvres, je l’embrasse pour capturer toute son attention, pour qu’elle sente ouvertement qu’il n’y a ni jeu, ni faux semblant. Les gestes parlant plus que les mots.  

Quand je lâche ses lèvres, mon souffle est rapide, fort… Panique ? Douleur ? Stress ? Je n’arrive pas à savoir ce que je ressens là sur le moment, je laisse juste les mots sortir sans les calculer, sans chercher à les mesurer. « Pas un mot… Du m’écoute et tu ne dis pas un mot… » Sinon elle risquerait de me bloquer et me de faire taire. Ma voix n’a aucune forme d’intonation définissable, c’est … Perdu ? Un mélange ? C’est quelque chose d’instable. « Je ne comprends plus rien de ce que tu veux ou ne veux pas… Mais on va mettre les choses au claire… J’ai passé beaucoup plus de temps à partager avec les tiens qu’avec des anglais… Alors ne tente pas de jouer sur cette différence culturelle.» En effet, à part Amara, on ne peut pas réellement dire que j’ai eu beaucoup de contact avec les autres au long de ma jeunesse. Je considérais les interactions sociales comme futiles et ce n’est que lors de mes voyages que j’avais compris l’utilité d’une vie sociale pour avoir une image propre. « Je considère le mariage comme une obligation administrative, une futilité pour obtenir un héritier et faire prospérer la famille… Une vision pragmatique et sans aucune forme de romantisme. » Ma voix ne fait que libérer des mots sincères, peut-être bien trop sincères. « Mais toi tu n’as rien d’une formalité, tu es déjà une personne importante dans ma vie… Ton père est un homme que je considère réellement…  » Je tente de garder mon souffle, n’ayant pas lâché sa nuque un seul moment, n’ayant pas détourné le regard, et d’ailleurs je n’ai même pas réellement reculé la tête assez car mon souffle s’échoue contre ses lippes à chaque paroles. « J’ai mal réagi car tu m’as fait mal… Personne ne m’a jamais fait mal… Est-ce que tu comprends ce que ça signifie ? Personne n’a jamais su me faire mal… » Personne n’a réussi à m’affecter ainsi, à compter assez pour me blesser. Bien entendu ma famille compte, Amara compte, mais actuellement il n’y a jamais eu une situation qui a su me blesser. Certes Amara a éveillé de la colère avec son vieux débris pervers, mais pas à me blesser. « Je te veux dans ma vie Aylin… Pendant cinq ans nous nous sommes pas revus et dès que tu as passé cette porte, j’étais heureux… Alors je te veux dans ma vie. Alors si tu ne veux pas, ou ne peux pas, ou que quelqu’un t’interdit de m’épouser… Soit je ferais avec, je respecterai ta décision… Mais je n’accepterai pas de te perdre… Jamais.. »

Mon autre main se plaque soudainement paume sur la porte, juste à coté de son visage alors que je ferme les yeux un bref instant. Je me rapproche encore un peu, juste à fleur de ses lèvres et je murmure d’une voix plus… comment dire… personnelle ? Chaude ? Intense ? Oui un truc du genre. « Alors si tu ne veux pas perdre une personne que tu aimes, ne passe pas cette porte… Ne fuis pas… Et ouvre moi ton cœur. ».


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Une simple interrogation sera posée alors que tu avais pu percevoir la crispation de ses phalanges. Néanmoins, celle-ci restera sans réponse. Tu n’avais nullement l’intention de lui dévoiler l’identité des individus qui en voulaient à ton honneur. Ou plutôt... qui en voulait à ta valeur. En temps qu’unique fille de ton père, un dirigeant... tu demeurais une denrée rare... un bien précieux qu’il fallait s’octroyer avant qu’il ne soit trop tard. Bien que tu en avais conscience et que c’était cette réalité qui t’avait mené à Poudlard...
Par ailleurs, la discussion prit une tournure beaucoup trop violente et surtout... il était clair que tu n’avais supporté cette distance qu’il venait d’installer devant toi... Après toutes ces années en sa compagnie, après l’avoir cotoyé où il était le plus sincère... Le voir te traiter comme une vulgaire inconnue... Tu ne l’avais pas supporté, c’était inacceptable pour toi. Et ce fut pour cette raison que ta réaction fut tout aussi viscérale et impulsive. Toi qui avais l’habitude de tout calculer, de ne rien laisser paraître hormis ce sourire doux et rayonnant... Là, tu avais laissé ton cœur parlé. Et celui-ci t’ordonnait de partir car le poison de la trahison s’en était un peu trop rapproché.

Prise d’une torpeur mentale, tu n’avais pas entendu cette tentative annulée de te pétrifier... A la place, tu eus un tressaillement et un tressautement qui s’emparait de ton échine en sentant ton bras se faire attraper, le pivot qui s’en suivit... te mettant face à l’homme qui avait érigé ce mur de glace... Ton dos percutant la porte sans que cela ne soit véritablement douloureux, surement à cause de la trop grande vague d’émotions qui t’avait envahi. Plaqué contre le bois, sa main capturant ta nuque afin de te contraindre à le regarder... et... le vide se fit dans ta tête. Ses lèvres vinrent s’emparer des tiennes...Sans que tu ne puisses véritablement réagir... Restant inerte sur le coup, tu étais sous le choc... Ne sachant véritablement pas comment un tel enchainement avait pu se suivre...

Alors que ses lippes te quittèrent, tu le dévisageais longuement... un réel regard d’incompréhension alors que tu t’apprêtais à parler, tu fus coupée dans ton élan... Il te demandait le silence. Il l’obtint donc et tu le laissais s’exprimer... Les mots s’enchainèrent... Il t’avouait qu’il avait passé plus de temps au sein de ta famille qu’avec les personnes de sa propre ethnie et que tu n’avais l’excuse de la différence culturelle qui pouvait être appliqué puisqu’il la connaissait bien. Pinçant tes lippes discrètement, tu ne cherchais pas à fuir son regard, demeurant attentive alors qu’il ajoutait et exprimait sa vision du mariage... Tes yeux se mirent à cligner quand il vint finalement à te dire que le mariage avec toi... serait loin d’être une formalité car tu avais de l’importance pour lui et surtout... Il évoquait le fait que tu étais parvenu à le blesser... Lui. Lui qui n’avait jamais ressenti le moindre mal avec personne... C’était des plus significatif... Restant immobile, tu devais encaisser toutes ces informations et prendre en considération tout ce qu’il te disait... mais surtout ce fut le mot “heureux” qui vint à résonner dans ton esprit.
Sa gestuelle trahissait le fait qu’il ne s’agissait pas d’un simulacre, qu’il était purement sincère... A cet instant, tu avais deux possibilités... Et tu décidais d’écouter ton cœur au lieu de prendre en considération ta propre raison. Ainsi, tes mains se posèrent sur le bas dos du professeur avant que tu ne murmures.

- D’accord...

Une réponse courte... Brève et presque ridicule à côté de tout ce qu’il venait de te dire. Mais pour démontrer ta bonne foi, tu venais toi-même déposer un chaste baiser sur ses lippes avant de reculer doucement la tête. Mordillant tes lippes en ajoutant.

- Mais avant tout... Je te dois quelques explications... Pourrions-nous nous rendre dans un endroit un peu plus... confortable ? La froideur du bois commence à me faire frissonner...

Et ce n’était pas particulièrement agréable pour une femme aussi frilleuse que toi et habituée aux grandes chaleurs. Ainsi... Tu venais d’accepter sa proposition. Mais il y avait des choses à mettre au clair, des conditions à poser... Et surtout... Il y avait “ce sujet” à aborder... Prenant une grande inspiration, tu caressais doucement son dos avant d’ajouter.

- La prudence sera de mise... et nous allons devoir émettre des conditions pour que nos vies ne soient pas bousculées... Mais ça, je suis consciente que tu le sais déjà...

Il restait un grand calculateur, un homme qui savait ce qu’il faisait, qui détaillait chaque chose, chaque geste, chaque regard... Tes iris témoignaient ton inquiétude, ta culpabilité mais aussi ton amour sincère pour lui... Beaucoup de sentiments contradictoires mais... Il y avait beaucoup de choses à évoquer et cela ne sera simple ni pour toi, ni pour lui.

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Bien des choses en bien peu de temps et la seule réaction de mon élève fut un « d’accord ». Quelque part c’était au moins clair et précis, c’était comme un « oui » je suppose. Un d’accord accompagné d’un chaste baiser qui devait donc signifier que je venais de mettre un sacré coup de pieds dans la fourmilière pour virer toutes les histoires de vouloir, pouvoir et autres détails dont j’ai oublié les mots… Il faut dire que tout s’est bousculé rapidement dans mon esprit, je ne suis même pas certains de pouvoir retracer exactement tous les évènements entre le « Voyons Theodore » et ce « D’accord ». Bon, au moins les choses semblent se stabiliser et elle ne désire plus fuir de ces lieux pour rentrer chez elle en Turquie. D’ailleurs elle ne m’a pas répondu quand j’ai demandé « Qui » en parlant de ceux qui avaient eu le désire de la violenter. Je me détache légèrement d’elle pour lui permettre de respirer un peu, l’écoutant et comprenant son désir de quitter ce lieu. Hors sa froideur, il faut dire que ce n’est pas réellement le lieu le plus adéquat pour discutailler de notre situation. En fait vraiment pas le plus adéquat. Et pour ce qui est des explications, je suppose qu’Aylin va vouloir me parler de mes fiançailles avec sa sœur Dilara… Enfin, il n’y a pas réellement eu de fiançailles vu que la proposition de son père était la veille de sa mort. « Nous serons plus à l’aise chez moi. » Dis-je tout simplement, ne voyant point meilleur endroit pour converser même si le bois est aussi présent. Bon l’isolation est meilleure et ça aidera surement pour Aylin et sa sensibilité.

« Bien, prends tes affaires, nous allons utiliser la cheminette. » Ce serait surement plus prudent que de devoir traverser Poudlard pour se rendre chez moi. Cela pourrait éveiller bien trop de questions et nous devons déjà nous mettre d’accord sur certains points. Surtout par rapport à Darius qui a été comme un frère pour moi et que je ne voudrais point mettre dans une mauvaise posture. Je me détourne un instant d’elle, devant récupérer ma baguette qui a fini à terre, me redressant pour commencer à prendre mes affaires tel que mon manteau et un livre se trouvant sur le bureau. Je sais bien que beaucoup de choses vont devoir être aborder, les règles, les familles, les regards. Mon esprit ne cesse de produire les différentes probabilités, de dessiner les schémas des voie qu’il faudrait emprunter. « Aurora. » Je l’appelle, ne la voyant pas car je ne vais point partir en la laissant ici.

Timidement elle pointe le bout de son nez, sortant de derrière les livres regarder si « la guerre » est terminée pour finalement s’envoler et venir s’installer sur mon épaule. Je me retourne vers la cheminée, me rapprochant avant de regarder la pièce et d’un coup de baguette lancer un sort non prononcé pour que tout reprenne sa place et se range. Attendant qu’Aylin récupère ses affaires pour partir vers un lieu qui lui sera à la fois plus confortable mais aussi plus discret pour le coup. Dès qu’elle est prête, je prends sa main pour la guider avant de jeter la poudre au feu et prendre le trajet direct pour ma demeure.

Il ne faut point longtemps pour arriver à mon Manoir en écosse, une demeure ancienne et sobre, arrivant directement dans le salon principal par la cheminé. Je relâche la main d’Aylin, laissant mes doigts effleurer sa paume, pour d’un mouvement de baguette allumer les bougies et chandeliers. Je suppose qu’Aylin risquera de remarquer que toute la décoration est loin de représenter celui qu’elle a connu en Turquie, celle ici bien plus sobre et classique, avec une disposition très minutieuse de chaque objet ou cadre. A peine arrivé dans ce salon, Aurora m’abandonne pour s’envoler vers une autre pièce du rez-de-chaussée qui lui appartient, une pièce qui est faite d’un petit biome forestier qui correspond à tous ses besoins naturels. Dans ce salon se trouve aussi une grande toile avec un Runespoor dont les trois têtes se mettent à siffler en regardant Aylin, avant de se disputer en elles comme d’habitude.

« Installes toi, je te ferai visiter les lieux plus tard. Je pense que nous avons d’abord bien des choses à nous dire. » En effet, bien des sujets à mettre sur le tapis… Ses agresseurs, sa famille, ma famille, Poudlard, les conditions qu’elle exigera, celles dont je vais devoir me plier pour qu’elle se sente en sécurité. Je me permets juste de m’éloigner de quelques pas vers une armoire d’ébène rustique aux gravures anciennes pour l’ouvrir et en sortir une couverture chaude. Vu la température en Ecosse et les habitudes de la Princesse Turque, il serait évidemment plus confortable pour elle de pouvoir en profiter. Bref, revenant à elle je lui propose pour qu’elle puisse s’installer à ses aides. De toute façon soyons honnête, la conversation risque d’être longue et difficile, il serait étonnant qu’Aylin rentre à son dortoir cette nuit. « Je te préviens, je n’ai point d’elfe de maison, ni de serviteur. Donc si tu as besoin de quoi que ce soit, préviens moi. » Je n’ai jamais voulu d’une créature soumise en ma demeure. Les elfes de maison si serviables, si soumis, n’attendant que la liberté. Non peu pour moi, surtout que je ne suis point homme à avoir besoin de grandes choses.

« Si nous commencions par les menaces qui planent sur toi. Parle-moi des responsables de ce complot à ton égare. » Des vies n’attendent qu’à être fauchée pour que la menace du passé ne soit plus. Et puis ce serait que faire honneur à Tisiphone, divinité d’un autre temps, que de faire éclater la vengeance. Tout en parlant je prends place sur un fauteuil unique, posant mes deux coudes sur mes cuisses et joignant les mains un peu devant moi.  


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Plus à l’aise chez lui qu’il disait... Hm... Il y avait un moyen rapide de se rendre de son domicile à son bureau ? Tournant la tête, tu y vis la cheminée. Ah oui... La poudre de cheminette... Acquiesçant d’un simple hochement de tête, tu prenais tes affaires. Ton manteau, ton écharpe, tes gants ainsi que ton bonnet. Avant de le suivre directement, en silence. Un sujet assez lourd venait d’être abordé et tu ne savais pas vraiment comment dire les choses. Pourtant, l’éloquence n’était pas ce qui te manquait, tu avais reçu la meilleure éducation afin de pouvoir être une merveilleuse oratrice. Mais en ce qui concernait les choses plus personnelles... Notamment d’anciens traumatismes et conversations, il était plus complexe de délier ta langue.
La petite Aurora sera donc appelée. Puis... Le laissant prendre ta main, tu entrais à l’intérieur de la cheminée et là où tu arrivais... La demeure semblait un peu... Ancienne, typiquement anglaise et sobre. Il te relâchais la paume et la lumière fut... Il était vrai que d’emblée... Il n’aurait même pas eu besoin de baguette pour allumer tout ceci... Il avait ce don élémentaire rare qu’était le feu... Enfin, tu te souvenais de cette époque où il eut un brin d’agacement et que la torche s’était un peu plus enflammée... Osant donc poser tes affaires sur l’un des divans présents dans le petit salon afin d’être débarrassée de tes effets, tu constatais que l’endroit semblait si... triste. Enfin, c’était un style typiquement anglais... loin des belles couleurs des pays d’orient. Regardant Aurora s’enfuir un peu plus loin, tu détournais le regard vers elle avant de te focaliser sur le tableau du Runespoor.

- Je te suis.

Répondis-tu simplement en gardant un beau sourire. En un sens, cela te faisait plaisir de pouvoir découvrir là où il vivait. Ou du moins... Là où il habitait quand il ne demeurait pas en voyage. Tu avais toujours perçu Theodore comme un véritable aventurier... Un homme en quête de voyage, de découverte et d’observation... Son précédent métier attestant de son besoin de toujours explorer...
Par ailleurs, la couverture qui te fut offerte te fit grandement sourire. Il pensait à ton bien-être... Tu le remerciais d’un battement de cils et d’un beau rictus. Effectivement... Tu avais froid. Tu savais que tu allais être contrainte de boire une potion contre le rhume en rentrant à Poudlard... Un petit merci s’échappant tout de même de tes lippes. Tu osais finalement t’asseoir en ajoutant avec un léger rire.

- J’admets que je ne serais pas contre un deuxième thé...

A l’évidence, quand il avait pu te toucher la main... Il avait pu sentir que tes doigts étaient glacés. Malgré l’année passée à Poudlard.. Ton corps ne s’habituait toujours pas aux températures... Puis il vint tout de suite à appuyer sur un sujet qui ne te plaisait absolument pas. Un soupir s’échappant de tes lippes alors que tu jouais nerveusement avec la couverture.

- Theodore. Je ne peux pas me permettre... Ce sont des individus hauts placés. Et surtout... Cela risquerait de déclencher une véritable guerre. La paix règne pour le moment, la menace a été écarté en me faisant changer d’école. Je refuse de te donner des noms, je connais ta vindicte.

Même si tu ignorais un bon nombre de ses facettes... Tu n’étais pas dupe. Il t’appréciait. Et même en tant que personne, si tu apprenais que l’on en voulait à la vertu de l’une de tes proches, tu voudrais émasculer celui ou celle qui oserait s’en approcher.

- Ma mère est la seule au courant. Père s’en doute, mais préfère fermer les yeux au risque d’un incident diplomatique. Il a été ravi d’apprendre que tu enseignais ici. Je pense que tu recevras sous peu des nouvelles de sa part... Il va sûrement te demander de veiller sur moi. Mais je te prie de ne pas insister. Je ne te donnerais pas leurs identités.

Tes iris démontraient ta détermination à garder le silence, ton visage ne montrait aucune trace d’hésitation. Tu ne voulais avoir le sang ou la douleur de personne sur les mains... Des précautions avaient été prises, il suffisait d’attendre. Tu allais terminer tes études à Poudlard, tu allais pouvoir faire le métier de tes rêves et tu te marieras quand tes études seront finies. C’était ainsi que tu percevais les choses. Ou du moins... C’était ainsi que tu les avais toujours envisagées.

- La menace a été écartée à la minute où j’ai posé un pied à Poudlard. Le Professeur Mancini est au courant de ma situation, il garde un contact avec ma mère sur ce point et est très prudent. La seule chose que je peux craindre réellement ici... C’est d’attraper un rhume toutes les deux semaines pendant l’hiver. C’est tout.

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Comment oublier un sourire féérique ?



After all these years...


Cette demeure n’avait pas grand-chose de chaleureux en effet… Mais en même temps je ne suis pas quelqu’un de casanier, ni quelqu’un qui s’attarde sur des artifices telles que la décoration, ou la chaleur d’une peinture au mur. En même temps, cette demeure devait juste me servir de toit, de lit, et de lieu pour accueillir des invités, ne représentant que le strict nécessaire de ma vie pour le regard d’autrui. Je n’ai jamais réellement escompter y passer ma vie, y vieillir ou y mourir. Au pire, comme prévu j’aurais épousé une femme, je lui aurais fait un héritier et je serais reparti en voyage en la laissant gérer l’enfant Nott pour l’avenir de notre nom. En tout cas, la demeure n’avait pas été préparée pour accueillir une personne comme Aylin ou sa famille, donc n’avait point grand-chose de chaleureux hors d’une pièce secrète. Bref, la laissant s’installer avec le plaid, j’hoche positivement de la tête à la demande du thé et avant de m’en occuper j’intensifie les flammes de la cheminée pour que la chaleur qui se répande en la demeure n’en soit que plus forte et puisse ainsi la réchauffer au plus vite. Une part de moi n’est point encore très bavarde car partie dans de multiples réflexions… Dois-je lui parler de ma discussion avec Darius la veille de la mort de Dilara ? Des fiançailles qui auraient dû être mais n’ont jamais vu le jour ? Je crains que ce soit quelque chose qui la refroidisse mais question franchise c’est un sujet qu’il faudrait peut-être aborder avant qu’elle ne l’apprenne autrement. Je réfléchis aussi à ladite menace qui plane sur elle, la situation avec les règles de Poudlard… Du coté de ma famille, je ne m’inquiète pas trop en voyant ce que représente Aylin et les siens, je suppose presque que Blake en sera même ravi. Mes pensées se bousculent car tout ceci est un monde inconnu pour moi, ayant un peu trop écouté mes pulsions et devant remettre tout en ordre. Mais je profite de préparer le thé pour qu’elle ne voit pas trop mon « absence » dans un monde de probabilités et de prévisions. J’ai besoin d’avoir réellement tous les schémas de ce qu’il pourrait se produire à présent.

Je reviens rapidement à elle avec un verre à thé en céramique, me disant que ce contenant sans anse elle pourra prendre le verre entre ses deux mains et se les réchauffer. Lui donnant doucement avant de m’assoir sur l’autre bord du canapé et poser mes yeux sur elle. Répondant à ma question au sujet de cette menace annoncée. Et je la sens bien chercher à détourner le sujet, peut-être même regretter de m’en avoir parlé. « Je ne suis pas Turque, je ne suis même pas d’un pays d’Afrique ou du Moyen-Orient… » Quant elle me parle du risque de déclencher une guerre, je comprends tout a fait où elle veut en venir. Elle craint que cela se retourne envers sa famille mais actuellement je n’ai aucun lien avec sa famille pour ces gens-là, de plus si je commets une attaque, il sera évident que les traces ne feront aucunement penser à un être de leur culture. « A aucun instant ils feront un lien entre mes actes et la famille Suleimān-I ». Non, je sais déjà qu’elle va tenter d’une façon ou d’une autre de m’imposer d’oublier cette idée… Je suis presque certain qu’elle ne le ferait pas de crainte du guerre, mais juste de peur qu’il m’arrive quelque chose, ainsi que pour protéger ses ennemis. Aylin est ce genre de femme, elle était déjà jeune, à ne pas voir le mal réel autour d’elle, considérant qu’un évènement qui n’a pas encore eu lieu n’est point reprochable même si il est réellement désiré. Elle a ce coté solaire en elle qui pourrait passer pour une forme d’innocence ou de naïveté… Mais je ne vais pas lui reprocher, j’écoute juste la suite des confesses sur ses ennemis.

D’ailleurs quand elle parle de vindicte, j’ai envie de rire intérieurement… Je pense un instant à Amara qui s’était réfugiée dans mes bras, pleurant et m’avouant les crimes de Corban. Oui, elle a raison, je suis un être qui sait faire preuve d’un esprit vengeur quand quelqu’un touche à une personne chère. Et vu que je ne peux pas tuer Corban, je me jure de tout faire pour que ce dernier regrette de ne point être emporté dans le Royaume d’Hadès. Oui pour une fois je préfère penser à Hadès, où Corban serait jugé et châtié pour ses crimes alors que dans le Royaume des morts égyptiens, il pourrait s’en sortir vu qu’ils n’ont pas une réelle notion de bien ou de mal, mais que l’être ait accompli ce pourquoi il était sur terre. « Et bien je serai très heureux de veiller sur toi pour ton père… Darius est un homme sage, un homme qui possède aussi un don rare, il savait donner de la vie au moindre évènement. » Une façon de dire que la joie de vivre de cet homme était communicative. Il avait une façon de taquiner, de vivre, de partager ses rêves qui pouvaient contaminer ceux autour de lui. « Mais tu sais que si j’y tiens, même sans noms… Je pourrais les retrouver avec juste un peu plus de dommages collatéraux. » Ce n’est pas un chantage ni une menace, c’est un fait que j’annonce pour faire comprendre que ma demande d’avoir des noms est pour rendre tout cela plus rapide. Si une menace vient d’un être, ça doit être d’une famille de sang-pur… Suffit d’en attraper un ou deux, quelques heures de torture jusqu’à ce qu’ils crachent le nom d’un des leurs qui aurait pu vouloir commettre un tel acte et le tour est joué. D’ailleurs si Voldemort nous a bien appris quelque chose en ce monde… C’est qu’il est facile de se protéger d’un ennemi à condition de connaitre et de savoir d’où vient la menace. Envoie une armée combattre, et tu peux la repousser, envoie un inconnu et les vies disparaitront. Enfin, comme je disais, elle est surement bien trop gentille pour accepter une telle chose et ça me fait déjà soupirer d’avance car je connais sa réponse. Vous pariez qu’elle va me dire que si je tente quelque chose, elle se sentira trahi et ne pourra plus jamais me faire confiance ? Où que je risquerai de briser les années d’amitiés avec Darius ? « Tiens… Amos… Plus le temps passe, plus je me dis que cet homme est une source d’information qui aurait rendu Dumbledore blafard de jalousie. »

Ce n’est pas une critique mais une constatation, cet homme se trouvant au centre de biens des affaires en peu de temps. Certaines tout a fait logique, comme pour les loups-garous, d’autres plus particulières comme l’affaire Corban, et maintenant la menace d’une autre nation. Mais ne gâchons pas ce moment avec uniquement des paroles de guerres et de vengeance. « Si ça peut te rassurer, tu ne te feras jamais au climat écossais. C’est un système de défense environnemental qui repousse ceux qui auraient des envies de conquête de territoire. » Dis je avec ironie bien entendu, il n’y a aucune défense naturelle en Ecosse mais il faut dire qu’entre pluie, vent, brume… C’est pas l’environnement le plus accueillant. Je pose un instant les doigts sur l’arrête de mon nez, fermant les yeux pour expirer bruyamment et vider ma tête es pensées sur les sujets précédents.

« Aylin… Je pense que nous devons parler de tout ce que nous nous sommes dits… » Oui faut bien remettre tout ça sur le tapis, on va pas tourner autour du pot en laissant la gène s’installer entre nous sans oser aborder le sujet. Et je ne parle pas du baiser, ni du moment de froid qui nous a frappé. Enfin, si en partie car c’est là qu’elle a dévoilé des informations que je n’avais pas. « Pourquoi tu as dit que tu n’avais pas le droit… En parlant de « la respecter autant ». » Je ne suis point homme qui oublie les mots et je plante mon regard sur elle, une part de sérieux car le sujet est important, une part de tendresse car oui, je ne suis pas idiot, quelque chose dans la tournure de ses paroles au moment de sa « colère » dévoilait une blessure. « Parle-moi, s’il te plait, à cœur ouvert… »





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Theodore Nott


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After all these years...
Theodore Nott & Aylin Suleimān-I

11 Janvier 2023, Bureau du Professeur Nott, Poudlard


Le fait qu’il intensifie les flammes te fit plaisir. Malgré tout, il avait connaissance des températures habituelles de ton pays natal. Il eut le droit à un joli sourire en guise de remerciements. Par ailleurs... Tu savais pertinemment que la conversation qui allait suivre, n’allait être ni plaisante pour toi, ni agréable pour lui... Car cela allait remuer des souvenirs douloureux... une réalité tout aussi difficile et peu glorieuse... Néanmoins, tu t’efforçais de garder le sourire et de démontrer que tu étais parfaitement calme. Intérieurement, c’était une autre histoire... Beaucoup de choses se bousculaient dans ton esprit et il fallait que tu fasses un tri sélectif pour ne pas te tromper dans ce que tu allais dire... Surtout quand tu commençais à confondre les langues... Car même si tu étais bilingue en anglais... Ta langue maternelle était l’égyptien antique et ta langue paternelle le turc... Ainsi, il fallait faire preuve d’assez d’aisance et ne pas perdre ton propre calme.

- Certes... Tu n’es pas d’Orient mais tu es un ami de mon père. Il n’a jamais cessé de montrer la forte amitié qu’il éprouvait pour toi.

Une façon aussi de lui rappeler que ton père l’appréciait beaucoup et que s’il venait à agir sans le consulter... Cela pourrait créer une forme de discorde entre eux... Ce que tu ne souhaitais absolument pas. Secouant la tête quand il évoquait la possibilité que certains ne fassent pas le lien, le simple fait d’être un ami de ton père pouvait être une preuve de suspicion. Pour autant, tu n’allais pas tergiverser à ce sujet et tu souriais un peu plus quand il évoquait le côté très solaire de ton père. Malgré tout, la menace silencieuse de chercher les possibles agresseurs te fit tiquer légèrement.

- Contrairement à toi, je n’hésiterais pas à user de chantage afin d’éviter que tu ne sois mêlé à cette affaire.

Il ne s’agissait pas d’une menace mais bien d’une promesse. Il te savait très “princesse” sur les bords et oui.... tu étais un peu capricieuse, tu ne pouvais pas le nier. Néanmoins, tu ne souhaitais pas qu’il se mette en danger ou qu’il vienne entacher l’amitié qu’il avait avec ton père à cause de toi. Tu ne te le pardonnerais pas.
Un léger rire s’échappant de tes lippes face à l’évocation de ton directeur de maison.

- Je suppose qu’en tant que directeur de maison... Il ne fait simplement que son rôle.

En l’occurrence, les paroles ironiques qui suivirent, te firent bien rire. Effectivement, il y avait peu de chance que tu te fasses au climat de ce pays... De toute évidence, tu n’allais pas y rester... Enfin, pas très longtemps... Le temps nécessaire pour finir tes études et ainsi te permettre de faire le métier que tu désirais avant de te marier. Un cycle que tu avais déjà mis en place dans tes songes. Mais, il semblerait que tout ceci allait être totalement chamboulé... Ou du moins, c’était l’impression que cela pouvait donner.
Malheureusement, ton beau sourire vint à disparaître à la seconde même où il te demandait pourquoi tu n’avais pas le droit... Un poids sur la poitrine venant t’enserrer le cœur alors que tu repensais à ta sœur bien aimée... Détournant le regard... Tu n’avais pas envie d’en parler, tu ne souhaitais pas rentrer dans ce genre de détails... Mais avais-tu réellement le choix ? Pas vraiment... Il te demandait de parler à cœur ouvert... Prenant une grande inspiration, tu vins finalement ancrer tes iris dans les siennes.

- A cœur ouvert... Bon... très bien....

Cela n’allait pas être facile... Vraiment pas. Te livrer de cette façon et exprimer pleinement ce qui s’était produit... Rien que de songer à ces images du passé... Tu avais mal au cœur, cela se percevait dans tes yeux qui semblaient briller d’une lueur attristée et très mélancolique.

- Je suppose que... Tu te souviens de ma défunte sœur Dilara... Eh bien... Depuis ton arrivée... Elle a toujours eu un faible pour toi. Elle me parlait énormément de toi, du désir qu’elle éprouvait pour toi... De ses fantasmes, de ses rêves... Elle était éperdument amoureuse de toi... Je crois même qu’elle en avait même parlé à Père... Et... le jour de l’accident... Quand Mikail a dû faire le choix entre moi et Dilara... Elle m’a demandé de vivre pour elle... Car elle se savait condamné si notre frère tentait de la sauver elle...

Condamnée à une vie en étant un poids pour la famille, à être une handicapée... et potentiellement à ne jamais pouvoir donner d’héritiers... Ses blessures étaient si graves... Tellement grave que ton frère fut contraint de l’achever avant de t’emporter...  

- Par respect pour elle... Je n’ai pas le droit de t’aimer... Car je suis persuadée que le destin aurait dû vous réunir...

By Aardbei


Theodore Nott
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Comment oublier un sourire féérique ?



After all these years...


Il était évident qu’elle userait de ce genre de pression pour mel tenir à distance de ses ennuis. Pourtant si elle savait réellement de quoi j’étais capable, si elle savait réellement à quel point je ne suis pas cet homme si agréable qu’elle a connu en Turquie mais un être qui ne fait preuve d’aucune forme de remords quand il faut se salir les mains. Se rendait elle compte que je pouvais m’occuper de tout ceci d’une manière expéditive en ne laissant derrière moi aucune trace, au pire un être ou deux sous imperium. Mais bon, elle veut me faire comprendre que je n’ai point à agir et je suppose que si demain un des noms qu’elle cache venait à disparaitre, elle se tournerait directement vers moi. La conversation continue sur une autre voix, venant juste acquiescer d’un geste de la tête quand elle me répond au sujet d’Amos. Mais je considère que malgré tout, pour un homme qui fait juste son travail, il a quand accès à bien trop de secrets. Heureusement que c’est un membre de la famille d’Amara… Savoir qu’elle a un œil dessus me rassure sur les intentions de cet homme aux capacités poussées pour lire l’esprit des hommes.

Mais passons, nous devions passer au sujet le plus complexe… Les commentaires qu’elle avait libérée dans mon bureau, parlant de ce qu’elle ne pouvait pas. « Bien entendu, je pense encore à elle tu sais… » Alors je vous arrête de suite, je ne pense pas à elle dans un sens malsain ou sentimental, je pense à elle et aux évènements qui sont arrivés. Je pense au fait que Darius a été confronté à cette perte et à mon incapacité de comprendre réellement ce qu’il ressent face à ce décès. Même la mort de ma mère ne m’a pas tellement frappé, juste elle m’a permis de voir des Sombrals. Mais je n’ai jamais porté le fardeau d’une peine liée au décès d’un être cher. Pourtant ça aurait pu arriver, j’aurai pu m’attacher à Dilara… Darius avait demandé que je prenne sa main le jour avant sa mort, ce qui aurait fait de moi un réel membre de sa famille et le beau frère d’Aylin. Pour ça que je suis surpris qu’elle me parle de sa sœur, pensant que cette affaire n’était point connue. Nous n’en avions jamais reparlé avec Darius, l’aurait il dit ? Mon regard reste sur Aylin, concentré, à l’écoute, mes traits du visage sont neutres. Non point par manque d’expression mais justement car je suis totalement attentif au moindre mot utilisé, la moindre petite intonation ou geste qui accompagnerait les termes usés.

« Je l’ignorais… » Darius m’avait dit que Dilara serait heureuse d’être mon épouse… Mais jamais il ne m’avait dit qu’elle était amoureuse de ma personne. C’était même presque inconcevable… Bon, une attirance physique j’aurais pu comprendre, représentant une forme d’exotisme ce qui aide au fantasme mais amoureuse ? Plus elle parle plus je comprends où veut en venir Aylin et j’hésite sur ce que je dois lui dire, sur ce que je dois lui montrer. J’ai envie d’un coté de la gifler… oui de la gifler… Juste parce que ce serait surement la réaction la plus saine face à la connerie qu’elle venait de démontrer. Bon je me montre agressif en pensé mais pour mon esprit logique ce qu’elle dit n’a aucun sens. Si sa sœur voulait qu’elle vive sa vie ? En quoi justement s’empêcher de le faire est respecter son désir ? Soyons primitif mais si je veux une tarte aux pommes, que je ne peux pas la manger car je suis tombé malade, que je dis à Christopher de la manger avant qu’elle devienne mauvaise, la laisser pourrir car ça reste la mienne ne me fera ni plaisir mais en plus gâchera une tarte. Je sais que la pensée est très « imagée » et impossible à décrire d’une façon orale sans être insultant… Ne serait ce que comparer un être à une tarte.

« Donc tu me repoussais car tu refusais de respecter les dernières volontés de ta sœur ? » Dis-je tout simplement, laissant les mots tomber en toute franchise tel une épée tranchante. Ma voix est pourtant en douceur, avec une forme de compassion que j’essaye réellement de travailler. « Te rends-tu compte que tu t’égares ? » Je soupire un instant et me lève, venant faire quelque chose que je vais surement regretter. « Je reviens… » M’éloignant d’elle, je monte simplement à l’étage, m’absentant que peu de temps, juste celui d’atteindre la pièce derrière le portrait de Teignous Nott. Y pénétrant, je viens récupérer des lettres, du courrier de différentes époques dont une partie de quand j’étais en Turquie et d’après, venant tout déposer dans cette boite devant elle, des lettres de Darius, de Dilara quand j’étais invité chez eux, d’Aylin quand elle m’écrivait pour les fêtes.

« On va mettre totalement de côté ma demande et parler franchement parce que tu prends une voie qui va simplement souiller la mémoire et le sacrifice de ta sœur. » Je suis très sérieux, sans aucune froideur envers elle, sans détachement émotionnels comme dans mon bureau, juste j’abats le couperait pour trancher dans ces remords qu’elle s’est créée et qui ne sont que foutaises. « Dilara a donné sa vie pour toi… Elle t’a demandé de vivre pour elle… Alors dis-moi Aylin ? Qu’est ce que ça veut dire pour toi ? » Ceci est une question rhétorique ne demandant aucune réponse, marchant dans ce salon sans revenir m’assoir un seul instant. « Pour moi, ta sœur demandait d’honorer sa mémoire, d’être heureuse, de profiter de chacun instant de ta vie pour elle et pour toi… Elle voulait que ton bonheur soit si fort qu’il vienne jusqu’à la toucher elle dans l’au-delà… »

Je me contiens de lui dire que le destin n’a rien avoir la dedans, simplement par respect pour ses croyances tout comme j’évites de parler des fiançailles vu qu’elle a déjà assez tendance à se… à s’en vouloir pour ce qu’elle éprouve. « Et toi que fais-tu pour honorer sa demande ? Tu me dis que tu es prête à te priver du bonheur qu’elle désirait pour toi ? Mais en plus, tu viens dire le faire pour elle ? » Je sais que je ne suis pas tendre, mais il faut bien quand même que les mots la frappent, qu’ils viennent la percuter sans aucune douceur pour qu’elle ouvre un peu les yeux. « Tu crois que c’est ça qu’elle aurait désirée ? Te voir réagir comme tout à l’heure ? Savoir qu’elle qui voulait que tu vives, tu te freines à cause d’elle ? Quitte à faner le souvenir de son sacrifice ? » Voilà, je pense que j’ai assez lancé de vérités comme ça… Surtout que je ne lui ai pas laissé le temps de répondre, la frappant encore et encore par des mots rudes mais qui ne sont aucunement des subterfuges, juste des faits. « Alors déteste moi si tu veux pour te parler ainsi, sans aucune douceur… Mais je n’ai ni oublié, ni mis de côté mes souvenirs de ton père, de Dilara ou de toi… et honnêtement, les mots que tu viens de me dire… Même si c’est une confesse de ton cœur, pour moi ça ne ferait que la rendre triste… »

Bon j’avais dis que j’arrêtais de la frapper verbalement et c’est ce que je fais, venant juste m’assoir sur le fauteuil en regardant cette boite de lettres, mettant mes deux mains jointes devant ma bouche en soupirant d’un coup. Mais au moins, même si elle me déteste, elle comprendra peut-être qu’honorer sa sœur ne veut pas dire vivre dans le malheur à cause d’elle, mais dans le bonheur pour elle.


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Theodore Nott


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Theodore Nott & Aylin Suleimān-I

11 Janvier 2023, Bureau du Professeur Nott, Poudlard


Ressasser le passé était une très mauvaise chose, mais le respect des désirs des morts était une tout autre chose... Même si la magie permettait de ressusciter les morts, ce n’était pas de la meilleure des façons... Et même la fameuse pierre de résurrection ne pourrait pas faire revenir Dilara. C’était un fait. Mais son souvenir et sa mémoire demeuraient... Elle t’entravait dans beaucoup de situations. Tu adorais ta sœur... Elle était semblable à un modèle pour toi et une femme qui avait un sacré caractère malgré tout.
Tu eus un petit sourire quand il avouait penser à elle de temps en temps... Au moins, lui aussi avait pu voir à quel point elle était une femme éblouissante et délicieuse... Par ailleurs, tu allais devoir lui avouer la raison pour laquelle... Tu n’avais pas le droit d’être avec lui. Il t’avouait ignorer le fait que ta sœur aînée avait eu des vues sur lui, il le savait désormais. Mais cela ne te choquait pas vraiment, il avait toujours eu tendance à ne pas remarquer l’attention qu’on pouvait lui porter. Il voyait les personnes différemment, tout comme il voyait les choses différemment d’ailleurs...

Et tu eus la preuve dans la suite de ses propos qu’il y avait effectivement une grande différence entre lui et toi... Tu avais du sentimentalisme et lui était pleinement logique... Les émotions n’étaient pas prises en compte, le ressenti non plus... Il revint avec des souvenirs de Turquie, des lettres échangés avec toi et d’autres membres de la famille...
Finalement, tu vins à rire jaune quand il ajoutait que tu allais souiller la mémoire de ta sœur. Non... Non, il ne savait vraiment pas comment était Dilara... Il n’avait jamais vu son côté possessif et jaloux... Ainsi, tu t’enterrais dans ton silence et tu l’écoutais parler. Chaque parole percutant ta poitrine assez violemment, mais tu gardais la face, montrant un sourire calme et digne jusqu’à ce qu’il dise les mots de trop... Un soupir s’échappant de tes lippes avant que tu ne secoues la tête.

- Visiblement... Tu me connaissais bien mieux que tu ne connaissais, Dilara. Je vais te faire une autre confidence... Elle me parlait très souvent de toi... Elle m’a par ailleurs dis en te voyant être abordée par d’autres femmes un jour... “Je maudirais même auprès d’Osiris celle qui deviendra son épouse tant que ce n’est pas moi.” Je pense que c’est assez clair non ?

Il n’avait pas les mêmes croyances que toi... Tu partageais celles de ta mère et ainsi... La malédiction d’une morte même si ce n’était que des “paroles” avaient du poids... Mordant tes lippes, tu secouais la tête avant de lui offrir un léger sourire.

- Je ne te détesterais pas pour ça... Par contre, je compte respecter les désirs de ma sœur même si tu estimes que cela est triste. Et puis... Soyons sincères... Tu es professeur, je suis une étudiante... La déontologie prendrait un sacré coup et tu risques ton poste. Et imagine... Cela ne fonctionne pas ? Que finalement, nous ne sommes pas faits pour nous entendre d’un point de vue conjugale ? Je perdrais un membre de famille... Et ça, je m’y refuse... Je pense qu’il est mieux que tu restes mon oncle Nott comme quand j’étais petite... Au risque de crier au complexe d’Oedipe, n’oublions pas que tu as l’âge d’être mon père.

Il devait se douter que tes propos et ton argumentaire étaient logiques, mais que toi-même, tu n’y croyais pas. Par ailleurs, tu étais catégorique sur ce point. Pour le prouver, tu vins à te lever pour finalement t’asseoir sur ses genoux et l’étreindre.

- Je préfère te savoir en protecteur et éternel membre de ma famille plutôt qu’un jour, on finisse par se détester... Je suis jeune, je sais que je ferais des erreurs et que tu as beau tenir à moi, tu ne me pardonneras pas forcément tout. Car tu es quelqu’un qui n’accorde sa confiance qu’à peu de personnes.

Tes paroles étaient sincères... Et toi-même, tu n’étais pas sûre des sentiments que tu éprouvais... Peut-être était-ce cette admiration de l’époque où il était en Turquie avec toi... Que la distance avait créé un vide qu’il fallait combler ? De toute évidence, il fallait être lucide.

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La mort est une fatalité et je considère que les évènements de Voldemort prouvent que la mort doit être et est immuable. Il n’y a aucun intérêt à rester accrocher sur un défunt, aucun bien fait de vivre avec le poids d’un mort. Pleurer ne ramène pas à la vie, se mettre à agir en mémoire d’un défunt semble totalement illogique. Je n’ai jamais pleuré un mort, que ce soit ma mère, que ce soit Dilara, ou que ce soit une autre personne, rien n’a su me donner cette sensation de deuil que bien des êtres semblent vivre. Je ne savais pas que sa sœur s’intéressait à moi, de mon coté je n’avais que les mots de Darius, et je n’avais vu que l’union de deux familles au travers de cette jeune femme maintenant décédée. Mais vous me vouez expliquer ça à Aylin ? Venir lui dire qu’à mes yeux Dilara ne représentait rien sentimentalement parlant ? Enfin, je veux dire que je la considère comme une personne qui était une amie, comme elle, comme Darius, comme ceux de cette famille avec qui j’ai partagé cinq années de ma vie. Mais ça s’arrêtait là… Dilara n’était rien de plus pour moi, il n’y avait aucun amour, aucun attachement, aucune attirance. Darius m’avait proposé la main de sa fille et j’avais accepté car pour moi c’était un honneur de me lier à cette famille, qu’en tant que Sang-Pur je ne pouvais qu’être intéressé par une union avec une famille noble, pure et influente, avec une femme qui pourrait me donner des héritiers et faire perdurer la famille Nott.

Alors en effet, elle a raison… Je ne connaissais pas bien Dilara. Je crois que quand j’étais en Turquie j’ai passé bien plus de temps avec Aylin qu’avec sa sœur, même beaucoup plus de temps. Peut-être parce qu’elle était plus impressionnante dans sa façon de se rapprocher des créatures, qu’elle avait une harmonie plus présente. Enfin, ça revient au même car vu ce qu’elle ressent pour la défunte, je ne peux ni lui dire que j’étais fiancé avec elle, mais encore moins lui dire que j’étais fiancé et que je n’éprouvais rien pour elle. Donc tout ceci m’apprend que Dilara souhaitait cette union et point uniquement Darius ? Si j’avais eu cette information j’aurais surement pu m’exprimer d’une façon moins percutante ou moins violente… Non, je n’aurai pas pu car c’est ma nature, je ne peux pas comprendre pourquoi elle est prête à se nuire pour un défunt. D’ailleurs, ne me dites pas qu’elle aurait maudite sa propre sœur, cette famille me semblait assez proche… Hors le traitre… Pour ne pas avoir ce genre de préceptes.

Risquer mon poste ? Franchement ce dernier point n’est pas réellement un souci, déjà parce que je ne suis professeur que pour justifier ma présence en Angleterre, mais aussi car l’argument de l’établissement pouvait être mis à mal. Un débat sur le fait qu’elle n’est mon élève dans aucun cours présent ni futur, que notre connaissant date de bien avant qu’elle soit étudiante ici et moi professeur… Mais à quoi bon penser aux plaidoiries logiques qui auraient pu être exposées à Poudlard en cas de problème déontologique… Juste la chevalière que je porte montre mon lien avec cette famille. Elle a raison que notre âge est un problème pour certains détails… Disons que nous aurions surement pas les mêmes points de vue sur des détails de notre vie ne fusse que par la différence d’expérience mais sa jeunesse me garantissait aussi une descendance. Nous en revenions finalement au même problème qu’au départ… « Elle ne peut pas ». Il est complexe de lutter contre un être qui n’est plus, c’est une forme de combat perdu d’avance car tout ce que je pourrais faire c’est user de mots contre un souvenir qui ne peut ni flancher, ni s’incliner vu qu’il n’est que l’écho d’un temps révolu, figé dans le temps.

Maintenant je ne peux pas lui reprocher que l’idée d’une vie conjugale en ma présence serait bien complexe. Je sais ce que je suis, qui je suis, ce qui vit en moi et je sais aussi mes engagements particuliers. Nous vivrions avec le poids du silence et du secret que le fait que je suis Neo Mangemort car elle ne serait pas capable d’accepter ce fait. La petite jeune femme solaire ne pourrait pas accepter ce coté si extrême de ma part… A la limite je pourrais la convaincre des maux de l’expansion moldus sur les créatures mais pas le choix des méthodes pour combattre ce problème. Cela n’aurait surement pas été notre seul problème si nous avions suivi la voie de cette union… Des détails pouvant sembler anodins mais qui auraient causés des complications dans un avenir proche. Ce n’est pas pour rien qu’à la base je lui ai annoncé que mon union serait surement plus proche du simulacre politique qu’autre chose, c’est parce que je sais ce que je suis…

Et dire que toute cette conversation, ces quelques aveux, viennent simplement du fait que nous étions deux êtres dans une forme de complication face à une obligation familiale. Elle la peur de son futur, moi la certitude d’une incompatibilité qui me pousserait à vouloir tuer celle qui sera dans ma vie une fois héritier obtenu. Je pensais réellement que nos attachements liés à ces années en Turquie et au lieu m’unissant à Darius aurait pu rendre tout ceci plus facile, autant pour elle que pour moi. C’était une forme de calcul logique qui ne tenait pas compte d’un détail, ce détail qui manque souvent dans l’équation et qui a manqué quand j’ai parlé de sa sœur décédée… Les émotions humaines.. Ces petites choses qui rendent irrationnelles les plus logiques des équations.

Je suis surement bien trop socialement inadapté pour comprendre parfaitement ce quelle tente de me dire mais j’en conclu qu’elle préfère juste rester sous l’aile protectrice que j’avais proposé, celle de l’homme qui veillerait sur ses jours à Poudlard et que le parti qu’elle choisira saura respecter qui elle est, ainsi que ses besoins. C’est tout ce que je peux faire pour Darius et pour le remercier des années d’hospitalité. Enfin même si je sais être totalement insensible sur certains sujets, j’ai malgré tout assez imité les autres en société pour paraitre normal et comprendre le geste d’Aylin, ce câlin se voulant comme rassurant et cherchant à montrer ce qu’elle désire entre nous, cette relation qu’il y avait en Turquie. Je soupire simplement, car je sais que de toute façon les mots que je pourrai utiliser ne feraient qu’envenimer les choses… Point une différence de maturité ou d’âge, mais bien parce qu’elle a raison sur certains points me concernant et je pense que le faite de cacher mes fiançailles passés avec Dilara n’aurait fait que démarrer cette relation sur deux mensonges… En tout cas je vois bien qu’elle me connait sur certains points, il est vrai que je n’ai quasiment confiance en personne… Même les Mangemorts ma confiance ne va uniquement à Blake et Amara, tous les autres sont des traitres potentiels pour moi… Et c’est quasi toute ma vie ainsi, donc oui une confiance donnée se pard très vite… Je n’ai jamais prétendu être sain.

« Bien… » Que voulez-vous que je dise ? Comme je disais, combattre une morte est une bataille perdue d’avance. En tout cas, je lui rend son étreinte en l’enlaçant d’une façon familière, comme je ferai avec un membre de la famille. « Je comprends ce que tu veux dire… » Je pense qu’il n’y a pas vraiment beaucoup de mots à dire à ce sujet, mon esprit venant juste se remettre à calculer et réfléchir à la situation, m’adapter aux nouvelles conditions établies. J’espère simplement qu’elle pourra s’épanouir en Angleterre. « En attendant, le reste est toujours d’actualité. » Je parle bien entendu du confort et du bureau si elle a besoin d’un peu de calme, de discuter ou simplement d’aide. La clé que je lui ai confié reste à elle car elle reste une personne importante… Une personne de la famille comme elle le dit elle-même.



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Theodore Nott


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