Mais non, c’est pas de la mauvaise herbe !

« Non, non, arrête. » Je me débats comme je peux avec cette foutue plante rebelle qui ne fait absolument pas ce qui est prévu. Récalcitrante, elle m’en fait voir de toutes les couleurs. Et puis, je me prends une gerbe de terre. Je tousse, surprise. Mais… La botanique n’est pas ma matière de prédilection, mais tout de même ! Et puis, ça s’arrête, quand une fille intervient et arrose la plante sauvage… Surprise, je l’observe, mon regard attiré par sa chevelure rousse abondante. J’aurais adoré être rousse, mais de mes racines irlandaises, je n’ai que les tâches de rousseur on dirait. Son visage me dit quelque chose, je l’ai déjà croisée. « Non… merci. » J’essaie de remettre de l’ordre dans ma tenue, sauf que j’étale plus de terre sur mon visage que je n’en retire comme ça. J’ai une petite moue quand elle parle de ma chevelure soignée. « Ca fait surtout mal de se faire scalper… » Je m’en fiche de mon apparence. En vérité, cela fait des années que je n’y prête pas attention… Pas de maquillage, le strict minimum pour mes cheveux et les vêtements, je ne mets plus rien de trop provoquant ou moulant. Au moins, l’uniforme a ça de bien d’être suffisamment informe pour ne pas être très attirant. Je fais ce que je peux pour me faire toute petite. Bon, c’est raté en perdant mon duel contre… une plante.

Tranquillement, la rouquine va s’occuper de la plante, m’expliquant pourquoi je me suis faite agressée de cette façon par ce monstroplante. « Oh… » Je pince les lèvres, un peu contrariée de ne pas savoir ça… Je regarde la jeune femme, alors qu’on est de la même année. C’est moi qui suis nulle et ai des lacunes ou elle, qui est douée ? Elle se présente alors… Ashley. « Jessalyn. Jess. » J’aime autant qu’on utilise mon diminutif. Oui, on est de la même maison. Et elle se montre très sympathique avec moi. C’est assez… inédit. Elle n’est pas… repoussée, par mon charme ?  « Je suis nouvelle et… j’ai des difficultés à me faire des amis en général. » Je grimace, un peu mal à l’aise avec cet aveu qui résonne de façon pathétique à mes oreilles. Je ne sais pas si elle sait ce qu’est le charme vélane, si elle l’a décelé et est passée outre ou non, mais je ne m’étends pas davantage là-dessus. « J’ai du retard dans le programme… » Je jette un regard navré à la plante que je n’ai pas su comprendre et dont je n’ai pas réussi à m’occuper correctement. « Enfin… Je suis censée savoir ça ou tu es douée en botanique ? » Tant pis, autant poser carrément la question, j’en aurais le cœur net et après, je pourrais parler que je suis vraiment nulle et que je n’aurais jamais mon année avec le retard que j’ai accumulé. Je ne vais jamais avoir assez de quelques mois… Parce que les cours diffèrent à Beauxbâtons, mais aussi parce que j’en ai loupé quand ça n’allait pas. Tout pour que ça aille…

ft. Ashley

Mais non, c’est pas de la mauvaise herbe !

"Une fois tous les deux jours ?" Mon expression montre clairement que je trouve ça beaucoup. J'ai intérêt à me mettre une alerte pour m'en souvenir, parce que tête en l'air comme je le suis, il y a de grandes chances que j'oublie malheureusement. Et si c'est pour me faire encore agresser par une plante... Merci bien. Ashley donc semble bien connaître le sujet et me donne quelques conseils. Je me présente à mon tour, arguant que je suis nouvelle et ne connais pas grand monde. Enfin, même à Beauxbâtons où j'étais ancienne, je n'avais pas beaucoup d'amis, mais ça, elle n'est pas obligée de le savoir. Elle me rassure alors sur le nombre restreint des amis, des vrais avant de pointer du doigt que je ne dois pas avoir beaucoup d'amies, à cause de la jalousie des filles. j'ai une petite grimace... C'est un peu vrai, même si le charme vélane joue en ma défaveur à ce sujet. Déjà que les filles normales trop jolies se font souvent pourrir... Alors moi... "J'ai beau savoir leur motivation... Cela ne me console pas trop, ça reste que j'ai du mal à avoir des amies filles." Mon sourire est un peu crispé.

Je m'inquiète quelque peu de mes lacunes concernant cette plante et possiblement la botanique en général. Mais elle me rassure sur ce point, alors que cette plante ne pousse que dans les Highlands, impossible pour moi d'avoir croisé cette variété. "J'étais à Beauxbâtons." En France donc. Elle me propose gentiment son aide pour la botanique alors que c'est sa passion et qu'elle va sans doute en faire son métier ensuite. "Pourquoi cette passion ?" Je m'interroge. Je ne suis pas férue de botanique, je préfère les animaux aux végétaux. "Merci, c'est très gentil." Je la regarde s'occuper de la plante, me saisissant du pot qu'elle me tend et la suivant docilement, découvrant un carnet de notes. J'écarquille les yeux, un peu surprise. "Je euh... Tu es sûre ? Enfin, on ne se connaît pas vraiment et... Je ne voudrais pas abuser ou paraître être une profiteuse..." Je rougis jusqu'à la racine des cheveux, confuse par sa générosité. Surprise aussi qu'elle me classifie dans ses amis. J'ai rarement rencontré de personne aussi ouverte et dénué de préjugés... Elle me fait penser à Mara dans la simplicité avec laquelle elle s'ouvre aux autres, mais en moins énergique. Enfin, ce n'est pas la même énergie qui se dégage d'eux.

ft. Ashley

Mais non, c’est pas de la mauvaise herbe !

Un sort de pluie ? Oh... C'est une excellente idée quand même ça. Et cela doit bien aider pour avoir la main verte. Enfin, dans une serre, parce que dans une maison, dans un minuscule pot, c'est un coup à avoir un accident et se retrouver avec une plante un peu trop arrosée et de l'eau sur le plancher. Mais les plantes ne sont pas ma passion, je me dois d'avoir un niveau correcte en botanique pour réussir mon cursus mais sinon... « Je vais m'y exercer alors, merci de l'astuce. » Parce que me connaissant, je vais oublier, c'est une certitude. Mais le sujet dérive assez vite sur... moi. Enfin, mes difficultés avec les autres, qui aiment me mener la vie dure, alors que j'ai bien du mal à avoir des amis, malheureusement. Ashley semble comprendre le nœud du problème et me propose une solution efficace, mais qui reste difficile à simplement appliquer. Ignorer, je l'ai fait, pendant longtemps, mais cela ne suffit pas toujours, parfois, certaines piques blessent vraiment. Et la solitude pèse aussi. Même si je suis habituée, je demeure quelqu'un qui aime être entourée. Avant, j'aimais être regardée et être le centre de l'attention, puis cela est devenu un poison ensuite, en grandissant, en devenant femme. Là, les regards concupiscents ont commencé à fleurir, et la jalousie à éclore également, me forçant à baisser la tête et me cacher le plus possible, comme si cela pouvait diminuer mon charme surnaturel.

Elle commente alors l'architecture de Beauxbâtons, la trouvant jolie, mais demeurant amoureuse de Poudlard. « Je ne connais pas les autres écoles, je ne saurais dire, mais il y a du charme ici à Poudlard, je dois le reconnaître. Un charme un peu suranné. » Elle m'apprend alors qu'elle est dans la botanique depuis très longtemps... Depuis toute petite en fait. Et qu'elle est la filleule du professeur de botanique. Oh... Tout s'explique si on lui a mis le nez dedans depuis sa plus tendre enfance. Un peu comme moi avec les animaux finalement. « Le soin aux créatures magiques. » J'ai un petit sourire un peu timide. « Mon père travaille avec les animaux, j'ai toujours baigné dans cet univers. Même si lui est un moldu. » Je n'ai pas honte de mon sang mêlé, loin de là, alors je n'hésite pas à le dire quand je peux, très fière de ce que mon père peut faire. Et puis cela me permet de vite m'éloigner de ceux qui n'aiment pas les sangs-mêlés, de les éviter. Autant ne pas mal m'entourer.

Je suis tout de même surprise de la sympathie d'Ashley à mon égard alors qu'elle est prête à me filer ses notes. « Je suppose qu'ils pensaient que j'avais le niveau pour ça... » Je grimace, embarrassée. Mais je me détends à la suite et hoche la tête. Avant d'avoir un regard intrigué quand elle parle d'un échange de bons procédés en l'accompagnant aux trois balais. « Aller boire un verre ensemble ? » Je papillonne des paupières un peu surprise par la proposition. « C'est un marché honnête, je suppose. » Je marque une petite pause, avant de souffler : « C'est dommage que je n'ai pas rencontré des filles comme toi à mon ancienne école. »

ft. Ashley

Mais non, c’est pas de la mauvaise herbe !

« La mentalité française est particulière également... Moi qui ai grandi en Irlande, ça été un choc en vérité... » Souvent, ma belle Irlande m'a manquée, mais j'ai bien du m'habituer à un mentalité plus sophistiquée et moins chaleureuse aussi. Ici, j'ignore ce qu'il en sera. C'est encore différent. « Les plantes ne sont pas aussi contrariantes que les humains. » Enfin quoique... Quand je vois le specimen qui m'a donné du fil à retordre, je n'en suis plus si sûre en vérité. Définitivement, ce sont les animaux qui emportent ma sympathie. Ce que je confirme d'ailleurs à Ashley, non sans expliquer de quel milieu je viens. Je n'en ai jamais eu honte et ce ne sera jamais le cas. J'admire profondément mon père, son intelligence, sa tolérance, sans aucun pouvoir. Et ma mère pour la femme forte et merveilleuse qu'elle est. « Oui ! Même si ils sont des spécificités qu'il m'a fallu apprendre. Je veux dire, les animaux communs, ils ont des griffes, des dents, parfois du poison, de venin, bref, un sacré panel, mais les créatures magiques, ça monte encore d'un cran. » Et j'ai tout appris, avec une relative facilité parce que cela me passionne bien davantage que toutes les autres matières qu'on m'a enseigné.

Ashley, avenante, me propose d'aller boire un verre en échange de ses services, ce qui n'est pas un marché très équitable, mais j'ai bien compris qu'elle n'a pas envie qu'on parle de dettes entre nous. Alors soit. Je ne vais pas cracher sur une main tendue, pas quand je cherche à me faire des connaissances, voire même, des amies. « Hum, ce n'est pas tellement cliché, mais il n'y avait pas que des françaises. Et les français sont des dragueurs. » Cela, je pouvais confirmer, même si ça me crispe un peu d'en parler après m'être faite avoir comme la dernière des idiotes.

Quand on sort de la serre après avoir remis de l'ordre dans les planes, je réponds avec enthousiasme : « Un fléreur. C'était à mon premier cour de soins aux créatures magiques. Avant de recevoir ma lettre pour aller à l'école, je n'avais aucune idée du monde magique. Enfin, non, ma mère a devancé un peu et m'a expliqué, mais j'ai eu très peu de temps pour me faire à l'idée et je suis entrée là dedans en ayant tout à apprendre. » Cela avait été un constant émerveillement mais aussi une grande source de stress. « Ça été le coup de foudre. Je me suis passionnée pour le versant magique des animaux. Par contre, je n'étais pas une élève très douée pour tout le reste. Je ne sais pas si c'est parce que je n'ai pas baigné dedans depuis toute petite, parce que ma mère est vélane, ou parce que les études ce n'est pas mon truc, mais... bref. » J'ai un petit sourire contrit alors que je me rends compte que je parle un peu trop, au risque de saouler Ashley.

ft. Ashley

Mais non, c’est pas de la mauvaise herbe !

« C'est vrai que les plantes magiques, c'est encore un peu différent... » Je ne peux que concéder avec un petit sourire en coin. Il y a des plantes vraiment très dangereuses et je sais que je ne les connais pas toutes encore. Il en va de même pour les créatures magiques d'ailleurs. Je suis sans cesse éblouie par la variété de celles-ci. Y en a-t-il qui ne sont pas encore répertoriées ? Des mythes, qu'on pense disparus, mais qui se cachent encore quelque part ? « J'arrive déjà à m'attirer des problèmes avec un simple chat, alors j'imagine. » Je confie avec un rire. Mon Savannah est un peu sauvage, la preuve, il a essayé de manger le hibou de Miles et il est tout le temps en train de s'enfuir.

J'accepte sa proposition de boire un verre, non sans parler des clichés, notamment du côté dragueur des français, dont j'ai malheureusement fait les frais. Cela ne semble pas enchanter Ashley non plus. A-t-elle un problème avec ça ? « Hum. C'est embarrassant quand ça vient de quelqu'un pour qui tu n'éprouves rien. C'est flatteur pourtant et il faut du courage pour oser aborder quelqu'un qui te plaît, au risque d'être repoussé. Après, je ne suis pas douée en drague... » A vrai dire, je n'ai pas besoin de faire des efforts pour ça... Les garçons viennent tout seul. Mais parce que tout est artificiel. Ils sont attirés par mon charme, pas par moi. Ma personnalité, ils s'en fichent. Pire, ils me trahissent.

On quitte alors la serre toutes les deux, discutant encore des créatures magiques, notamment de la première que j'ai pu croiser. « Malheureusement, beaucoup de créatures ont tendance à être braconnées... On se sert beaucoup trop de leurs attributs pour confectionner des matériaux, baguettes ou potions... » Et tant que cela ne changera pas, il y aura du braconnage. Cela m'inquiète et me peine beaucoup d'ailleurs. Mais déjà petite, j'avais la fibre protectrice avec les animaux, cela vient de papa et ce n'est pas prêt de changer.

Je ne peux que confesser ne pas être une très bonne élève d'ailleurs. Ayant vécu pendant plusieurs années comme une simple moldue, la plongée dans cet univers a été un choc. Et chaque jour une source d'émerveillement, mais aussi d'angoisse. Ashley se montre plutôt encourageante concernant mes capacités. J'ai un sourire un peu crispé : « J'ai travaillé dur et je suis passée tout juste avec certaines matières, pour être honnête. » Surtout que je n'ai pas une grande capacité d'attention, ce qui n'aide pas à me concentrer quand la matière ne me plaît pas et m'ennuie. Je décroche vite, trouvant quelque chose de mieux à faire. Au moins, maintenant, j'ai réduit le nombre de matières, mais c'est dommage qu'il faille de la botanique... Parce que ce n'est pas ma matière préférée, loin de là, même si Ash me tend encore la main. « Merci, c'est gentil. Mais je ne voudrais pas abuser de ton temps. Tu as tes études toi aussi. »

Je me rends compte que nous avons quitté Poudlard pour aller vers Pré-au-Lard. Je ne m'y suis rendue qu'une fois, pour repérer les lieux. « Oh tu fais du Quidditch ? » Je n'aurais pas pensé. « A quel poste ? » Ah oui, répondre à sa question : « J'aime la danse. Il paraît qu'il y a un club de cheerleading aussi... J'hésite à poser ma candidature. Je suis plus dans la danse classique et contemporaine, j'ai peur d'être... nulle. Et je sais pas si c'est une bonne idée d'aller mettre une demi-vélane dans l'équipe de Gryffondor. D'après ce que je sais, il y en a déjà une. » Je me demande comment ça se passe d'ailleurs avec elle. Mara m'a dit que Victoire vivait très bien sa condition et s'en fichait. Et que cela ne posait pas de soucis particuliers en plus. Mais son sang était plus dilué que le mien. Du coup, je ne sais pas trop quoi faire.

ft. Ashley

Mais non, c’est pas de la mauvaise herbe !

« J'espère aussi, mais je crois que je manque de fermeté. » Il a très bien compris qui était le patron dans notre duo. Et ce n'est pas moi, surprise. Et ce n'est qu'un chat. Je dois apprendre à être un peu plus dure en fait. Plus... autoritaire ? Je ne peux pas vraiment travailler avec les animaux si je me laisse complètement bouffer par eux. Quand on discute de drague, je comprends que ce n'est pas trop son truc non plus. Après, mon rapport avec cela est forcément biaisé de par le sang qui coule dans les veines et vient fausser toutes mes relations malheureusement. Elle m'explique être tombée sur des maladroits. Je crois que je préfère encore ça à ceux qui sont trop sûrs d'eux, parce qu'ils sont habitués à cet exercice. Ils sont insupportables de confiance en eux. Comme mon ex. Rien que d'y songer, je me sens tellement stupide de m'être laissée avoir, c'est terrible.

Heureusement, la conversation sur les garçons s'éteint naturellement. Ce n'est pas un sujet que j'affectionne, ni sur lequel je suis à l'aise, bien évidemment. Les animaux, c'est beaucoup mieux. Ils ne jugent pas, ne trichent pas... Ils ont leurs humeurs, mais aucune mauvaise pensée. J'ai toujours été à l'aise avec eux et je le suis toujours. Forcément la découverte de tout un panel de créatures magiques a été une grande joie pour moi, une révélation également. Dommage que des personnes mal intentionnées se servent de leurs ressources pour leur commerce. Le braconnage existe chez les sorciers, comme chez les Moldus et il est difficile de lutter contre. « C'est très... définitif. Mais existe-t-il seulement un moyen plus doux de leur ouvrir les yeux ? D'éveiller leur conscience au détriment de la cupidité ? » Je ne suis pas pour la mise à mort, mais je ne suis pas assez naïve pour penser que les gens puissent changer. Pas ces gens là.

Quand il est question de nos études, je dois reconnaître ne pas être une élève modèle, malheureusement. N'ayant pas été élevée comme les sorciers, j'ai eu beaucoup de retard à rattraper. Si Ashley se montre rassurante à ce sujet, le postulat de base demeure le même. Mais peu importe, j'ai réussi à rattraper ce retard et à terminer mes études. Et je suis bien partie pour réussir ce que j'ai entrepris, même si je pêche dans certaines matières... Comme la botanique donc. « D'accord. Merci beaucoup. » Puisque l'aide est proposée... Autant accepter.

Nous continuons de deviser ainsi en allant jusqu'à Pré-au-Lard, échangeant sur nos passions. Le Quidditch et le botanique pour Ashley donc. La danse pour moi. Je lui confie mes hésitations à devenir cheerleader. Une voie dans laquelle elle m'encourage, m'apprenant que la capitaine est son amie, et un semi vélane elle aussi. « Je ne l'ai pas encore rencontrée non. Enfin, je l'ai aperçue. Mais j'ai entendu parler d'elle. » A peu près dans les mêmes termes d'ailleurs. Volcanique ? Je me demande si on s'entendra vraiment toutes les deux. J'ai tendance à être davantage en retrait et à ne pas chercher les histoires, ni à tenir tête. Alors il n'y a pas de raisons. « Il en faut pour tous. » Je réplique avec un sourire. « Sur un balai, je suis... correcte. » Mais je n'irais pas faire des figures aériennes. Ni même jouer au Quidditch. Cela ne m'a jamais attirée particulièrement. Et me blesser lors d'un match signerait la fin de ma passion première. Il faut savoir faire des choix.

Elle détourne alors mon attention en me montrant un pont dont je dois me méfier. Oh... L'endroit est idéal en même temps, je ne suis pas étonnée. « Oh je euh... Je n'ai jamais essayé avec un ingrédient en plus en fait... » Un sourire timide se peint sur mes lèvres : « Du cacao ? Je suis curieuse du mélange. »

ft. Ashley