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#241 -

Kathleen & Owen



Les vacances enfin !

Si je passe mes journées à étudier pour avoir de bonnes notes, je n’oublie pas que je reste un adolescent qui a des besoins. Et lorsque je vois sur le calendrier qu’on entame juillet, mon besoin primaire, c’est d’aller me détendre autour d’une boisson et pourquoi pas faire un peu de boutique. J’ai donc proposé y a quelques jours par hibou à Kathleen de se voir. La Serpentarde passe son temps à ruiner ses chances de réussir en classe, mais en dehors de Poudlard est loin d’être la grosse peste que l’on voit à Poudlard. Ou bien il n’y a que moi qui le sais. Surement, parce qu’on se connaît depuis des années en dehors de l’école. Ça m’ennuie de la voir ruiner son avenir de la sorte. Mais je me dis que peut-être en restant proche d’elle dans l’ombre, je peux l’aider à s’en sortir malgré son sale caractère.

J’ai reçu sa réponse la veille du rendez-vous. Elle était partante.
Le trois juillets, je pars donc au chaudron baveur. Je compte y boire un verre en attendant la sorcière et lorsqu’elle sera là, c’est tout naturellement que je lui offre une boisson de son choix pour discuter un peu. On a le temps pour faire les boutiques de toute façon.

Je me commande alors un soda de Branchiflore, puis je me concentre sur elle.

« Comment se passent tes vacances ? »

C’est sûrement son moment préféré. Glander, ne rien faire et surtout pas d’étude. Quoiqu’ont à un gros devoir avec Mackelled, et même si je suis un élève très assidu, je dois avouer que je rage intérieurement de devoir bosser pendant mes vacances.

J’explique alors à Kathleen en touillant le bâton dans mon verre quand on nous amène nos boissons.

« Si tu savais ce que je me fais chier… Pardon pour le langage, mais on ne part pas en vacances cet été, mes parents bossent pas mal et du coup, je suis chez moi à ne rien faire de mes journées. »

Inutile de préciser que même si je ne le montre pas, j’ai encore un peu de mal à sortir de chez moi. Je dois déjà cohabiter toute l’année avec certains regards liés à l’affaire de mon ex, alors si je peux éviter de croiser le regard de certains poudlardien revenu chez leurs parents, ça m’arrangerait grandement.

Je sirote doucement mon breuvage en écoutant Kathleen parler.


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#243 -
Un an que j’attendais ça. Ou pas. A vrai dire, je ne savais pas franchement ce que j’attendais. D’un côté, je n’aimais pas l’école. Les règles, les devoirs, les examens… Tout ça me sortait par les yeux. D’un autre côté, je n’aimais pas être à la maison. Ma mère n’était jamais là et je ne faisais jamais rien. Qui plus est, au moins, à Poudlard, j’avais mes amis. Mais… en vacances, je n’avais pas de devoirs. Ou presque. Non, bon, en vrai, j’en avais. Mais je n’allais certainement pas les faire. J’avais déjà réussi à passer les buses, plus ou moins, ça suffisait pour le moment. Je n’aurais qu’à travailler durant la dernière année avant les aspics… A moins que je ne les passe pas. Ce qui était aussi une très forte possibilité… Enfin. Nous verrons bien.

En attendant, j’avais reçu un hibou de la part d’Owen qui m’invitait à sortir le 3 juillet. Pourquoi pas. Je n’avais rien à faire. Resté à trouver comment me rendre à Londres avant de répondre. Et il m’avait fallut un certain nombre de jours pour trouver comment. N’ayant pas le droit de transplaner puisque sans permis ne me restait que… Le magicobus et le balais. Bon, oublions le balais, je me ferais tuer et le magicobus… Mouais… A vrai dire, la solution m’était venue de ma mère qui, pour une fois, était utile. Elle m’informa deux jours avant la date fatidique qu’elle devait se rendre à Londres. Parfait ! J’allais l’utiliser pour y aller aussi. Ainsi avais-je envoyé un hibou de réponse un peu tardif à Owen.

Et le jour J arriva. Transplanant avec ma mère, je me rendis ainsi au chaudron baveur comme prévu pour rejoindre le Serdaigle devant lequel je m’installai, commandant… A vrai dire pas grand-chose, manque de gallions oblige.

- Pénible. Soufflai-je à sa question en croisant bras et jambes.

Je m’ennuyais. Et visiblement, je n’étais pas la seule. A me faire chier.

- Pas de soucis. Haussai-je les épaules quand il s’excusa pour un langage qui ne me faisait pas franchement chaud ou froid.

Hé bah. Donc lui aussi s’emmerdait à rien faire. Cool. Des vacances qui s’annonçaient bien qu’on avait là apparemment. M’adossant confortablement à la chaise, j’esquissai alors un léger sourire, sans même décroiser les bras.

- Arrête, tu vas pas me dire que tu fais rien de tes journées ? Je suis sûre que tu essaies de prendre de l’avance sur les cours, l’intello. Je parie que tu as déjà fait le devoir de potion d'ailleurs. Plaisantai-je sans la moindre once de méchanceté. Et puis t’es à Londres, tu as plein de trucs à faire ici. Imagine, moi, dans la banlieue de Cardiff. On s’emmerde.

Et je parlais pas de ma mère qui faisait je ne savais quel boulot je ne savais où à toute heure du jour et de la nuit d’ailleurs. Je finissais d’ailleurs par croire que je n’avais pas de mère tellement je la voyais peu.

- Je paierais cher pour une journée à la plage ou même autour d’un bon verre de jus de citrouille. Soufflai-je en grimaçant, écrasant mon visage sur la table en grognant légèrement. On devrait pouvoir utiliser la magie avant nos dix huit ans… Je te jure que j'irais à l'autre bout du monde sous les tropiques si c'était possible !
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#256 -

Kathleen & Owen



Je ricane un peu à sa remarque. Elle me voit comme un intello. La vérité c’est plutôt que je travaille en cours, à l’école et que clairement je profite des vacances pour me reposer et voir quelques amis Moldu. Sauf que là, ils sont tous partis en vacances. Je réponds alors en souriant.

« Ouais, je l’ai fini hier soir. Du coup, maintenant, je m’ennuie. Mes potes sont en vacances et je n’ai pas spécialement envie d’avancer le programme. »

Je bois une gorgée de ma boisson et je la regarde s’écraser contre la table en râlant encore et toujours. À croire qu’elle est la reine pour ça. Histoire d’ailleurs de la rendre encore plus rageuse, je lui tapote doucement la tête.

« Là, là, détends-toi, tu vas avoir des rides. »

Je soupire et une idée me vient.

« Ta mère et la mienne se connaissent. Pourquoi tu ne viendrais pas certains week-ends chez moi ? On a une piscine. J’ai beau être à Londres, mes amis sont en vacances et faire des activité seul ça ne me tente pas. Et puis je pourrais t’aider pour ton devoir…Où te laisser pomper mon devoir. Mais ça ne sera pas gratuit. »

Je m’avachis un peu sur ma chaise et j’attends de voir comment elle va réagir. Ma phrase pouvait être tendancieuse. Mais ce n’était pas le cas. Je comptais juste faire en sorte qu’elle me paie un truc a la rentrée comme une boite de Bertie Crochu. J’ai surtout envie de l’aider. Je suis sûrement le seul dans cette école à la voir tel qu’elle est. Je suis sûrement le seul dans cette école à la voir tel quelle est. Une nana qui a certes une grande bouche, mais qui sait être sympa à sa façon. Je la connais depuis assez longtemps pour ça. D’ailleurs, elle a fait partie de ceux qui m’ont défendu quand mon ex m’a mis dans la merde.

Je bois une autre gorgée de mon breuvage et j’ajoute.

« Alors ça te tente ? On a une chambre d’ami en plus, t’aurais ton intimité et mes parents me demande souvent ce que tu deviens. Ils t’aiment bien. »

Je commande alors deux autres boissons vu qu’on arrive sur la fin de notre première tournée. Les vacances ne vont peut-être pas être aussi naze que prévue avec un peu de chance.


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#458 -
Comme je l’avais bien imaginé, Owen avait effectivement terminé le devoir du prof de potion hier soir. Genre tranquille. Alors que moi… Comment dire… J’avais posé ma plume sur le bureau. Ce qui était déjà un bon avancement, qu’on soit d’accord. Bon il me manquait encore de poser un parchemin et de réfléchir mais je ferais ça fin août. Ou jamais. Peut être jamais tient d’ailleurs. Enfin non, j’allais lui rendre un truc. Pour faire genre et qu’on me casse pas les couilles. A moins que justement le truc soit tellement nul qu’on allait me casser les couilles… Ouais voilà la plus forte probabilité. M’enfin. On verra.

- J’suis trop belle pour avoir des rides. Grognai-je en plaisantant alors qu’il me tapotait la tête. D’ailleurs je suis assoiffée là ! Tu veux pas me payer un verre ? Je te revaudrais ça.

Comment lui revaloir ça ? Aucune idée. Mais je trouverais bien un truc comme… Une invitation à ma prochaine private party à Poudlard par exemple. Ca s’en était une bonne idée ! Bon après est-ce que ça allait l’intéresser, j’en savais rien mais c’était déjà une idée que j’avais. Au pire je négocierais avec lui. D’ailleurs… A son tour de me donner une proposition des plus intéressantes. Squatter chez lui, ne plus m’ennuyer et avoir un devoir sur lequel pomper les réponses ? Hé mais c’était que du bénef pour moi !
Bon, bien sûr, je venais d’occulter le fait que c’était pas gratuit, mais ça, pareil, on verrait plus tard. Je commentai malgré tout néanmoins.

- Si tu veux que je te paye tu peux rêver. J’ai pas une noise en poche. J’suis fauchée. Ma mère s’est fait virée de son dernier job, j’sais même pas comment je vais me payer les livres de l’année prochaine. Soufflai-je doucement, presqu’honteusement avant de me relever pour m’étirer. Par contre j’dis non à rien. Ca me changera de la maison vide et sans aucune activité. T’imagine même pas à quel point c’est déprimant.

Et voilà qu’il commandait deux boissons. Voilà pourquoi c’était mon ami lui ! Il me payait à boire quand je pouvais pas ! Ah Owen ! Qu’est ce que je ferais sans lui ! Bah déjà je boirais pas et je mourrais de soif. Ce qui serait triste.

- Ca me tente ! Tes parents sont bien les seuls parents à accepter que j’puisse venir chez eux. La fille d’un taulard… Je soupirai profondément en venant boire une gorgée de la boisson posée face à moi. Y en a beaucoup qui veulent plus entendre parler de moi. J’imagine même pas ce que ça fera si ça s’apprend à Poudlard. Grimaçai-je.

Alors pourquoi lui en parler à lui ? Owen savait pertinemment ce qu’il s’était passé avec mon père. Et il jugeait rien. Comme ses parents. Alors… C’était peut être la seule personne à qui je pouvais en parler sans me sentir comme une criminelle. Chose que j’étais pas ! J’étais certes une petite idiote quand je le voulais, mais j’étais très loin d’être une criminelle.

- Mais j’accepte à une condition. La première chose qu’on fait c’est sauter dans ta piscine. Dis-je alors avec un grand sourire avant de terminer la boisson.

Me relevant, je m’étirai alors un peu, observant le Serdaigle avec un grand sourire.

- Ca te dit on va se promener sur le Chemin de Traverse ? Que je vois tout ce que je pourrais jamais m’acheter ! Puis faudrait que je regarde quand même dans les livres d’occasion. J’ai vu qu’il y avait un nouveau tome sur les animaux magiques qui est sorti.

Les animaux… C’était bien la seule chose que j’aimais comme matière à Poudlard tient.

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#469 -

Kathleen & Owen



Poudlard est une école qui vend beaucoup de rêves et je n’ai aucun souci avec le système de notre établissement, seulement je dois avouer que les quatre maisons, bien que traditionnelles peuvent aussi nuire à nos images. La preuve, je suis un Serdaigle, donc vue comme un intello et innocenté par le corps pédagogique quand mon ex m’a accusé de l’avoir violé. J’aurais été un Serpentard, on m’aurait sûrement condamné sans réfléchir. Kathleen, quant à elle, est une Serpentard , quand elle fait n’importe quoi on la sanctionne et on dit, c’est une Serpentard alors que si elle avait été une Poufsouffle, on aurait sûrement cherché à savoir ce qui ne va pas chez elle.

Mais moi, je ne m’occupe pas des maisons et donc j’ai toujours compris la jeune fille puisqu’on se connaît depuis des années par nos parents, bien avant cette histoire de maison.
D’ailleurs, quand mon Ex m’a piégé, le premier truc que mes amis m’ont dit, c’est

« Tu l’as cherché ! Sortir avec une Serpentard… C’est normal. »

Je ne comprends toujours pas pourquoi elle a fait ça, mais d’un coté j’ai plus pitié d’elle que de la colère.
Je tapote alors la tête de mon amie et puisqu’elle me le demande, je lui paie un verre de ce qu’elle souhaite.
Apprends ensuite que Kathleen est un peu dans la merde financièrement. Sa mère a perdu son boulot. Mais je ne montre aucune tristesse sur mon visage, hors de question qu’elle se sente mal à l’aise alors je garde un visage neutre et je continue de sourire en répondant.

« T’as de la chance, je suis généreux »

Ouais, elle ne me devra rien. Kathleen me parle alors de mes parents. J’ai en effet la chance d’avoir des parents qui ne jugent pas et le fait que le père de Kath ai mal agit ne dois pas retomber sur la jeune femme. C’est d’ailleurs pour cela que je lui propose de venir chez moi. Ma mère serait même contente d’avoir la fille d’une de ses amies à la maison même si elle ne sait pas que financièrement ce n’est pas top. D’ailleurs, si elle l’apprend à coup sûr, elle fera un versement à son amie d’enfance.

Kathleen me donne alors sa condition, je fais mine d’être choqué et je réponds.

« Bah, c’est la base non ? Enfile ton maillot avant d’arriver, ça sera plus simple. »

Je le regarde se lever et s’étirer alors que nous terminions nos verres. J’acquiesce à sa demande et je me lève aussi pour payer et partir avec elle sur le chemin de traverse. Les mains dans mes poches, mon sac sur le dos comme beaucoup de Moldus, je prends le passage et direction notre endroit préféré. Sur le chemin, je lui dis.

« J’ai déjà tout acheté, mais je voudrais me prendre un nouveau pull pour le Quidditch, le mien se fait vieux. »

J’ai beau être riche, je ne suis pas du genre à étaler mon argent sur la table et je n’achetais pas sur un coup de tête, je suis assez économe. Mais avant nous passons justement devant les livres. Je fais donc entrer Kathleen et je la suis. Je pourrais lui payer ses livres de l’année, seulement…Je sais qu’elle n’accepterait pas et je n’ai pas envie de la mettre mal à l’aise. Par contre j’observe les livres qui lui plaisent. J’ai quand même envie de lui faire un cadeau.
Je lui confis tout de même

"J'ai mes livres de 6eme année si tu veux, ils sont comme neuf"

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#542 -
Claquant des doigts en ricanant, je soufflai alors.

- C’est pour ça qu’on est amis. Pour ta générosité, évidemment !

C’était faux, entièrement faux. Mais bon, ça empêchait pas de rigoler d’être fauchée après tout. Et puis mieux valait en rire qu’en pleurer. Du moins c’était ma façon de penser. Et au moins, Owen répondait à ce besoin de prendre tout à la dérision, jusqu’à mon arrivée chez lui et sa piscine. Me redressant, j’esquissai un sourire amusé, les yeux malgré tout brillant d’envie.

- Tu crois quoi ? Je vais carrément arriver en maillot de bain ! Pas le temps de me changer ! Comme ça je pourrais direct sauter dans ta piscine et me prélasser jusqu’à la rentrée… D’ailleurs, on devrait proposer l’installation d’une piscine dans Poudlard. Ça serait cool…

Ou pas. Il faisait, en général, plutôt froid à Poudlard. Ecosse oblige. Mais on pouvait toujours rêver. Après tout, on avait qu’à la chauffer grâce à des sortilèges. On était plus à ça près ! Ouais… ouais ça serait une bonne idée que je soumettrais à McGo ou à MacKe. Drôle de coïncidence d’ailleurs… La directrice et le sous-directeur qui commencent par des Mac… Bref. Sujet à part dont on pourrait débattre plus tard. En attendant, on avait fini nos verres, alors autant quitter cet endroit !

M’étirant, je laissai Owen payer, me mettant en tête qu’il faudrait quand même que je lui redoive ça un de ces quatre, pour prendre la direction du Chemin de Traverse.

- Ouais. On peut passer à la boutique de Quidditch. Faut que je me rachète une banderole Serpentard, histoire de bien vous huer quand vous, Serdaigle, vous entrez sur le terrain. Ris-je.

J’aimais le Quidditch, pour sûr, comme la plupart des sorciers d’ailleurs. A vrai dire, j’aurais presque voulu en faire si j’avais pu m’acheter un balai. Chose que je ne pouvais pas. Alors j’en avais jamais fait. A la place, je regardais les élèves se battre sur leur balais en encourageant ma maison et en huant les autres, histoire de.

Mais avant la boutique de Quidditch, c’est chez Fleury et Bott que nous nous arrêtâmes, histoire que je cherche les bouquins pour l’année prochaine. Et de seconde main, évidemment, ainsi que le nouveau tome sur les animaux magiques. Voilà bien l’une des rares choses qui m’intéressaient réellement à Poudlard : le soin aux créatures magiques. J’aimais les animaux, quels qu’ils soient. Plus que les sorciers d’ailleurs, il fallait l’admettre, contrairement à ce que l’on pouvait croire de moi. Mais voilà qu’Owen m’arrêta dans ma recherche. Clignant des yeux, je soufflai alors, gênée.

- Franchement… J’crois que je te serais jamais assez redevable si je pouvais te les emprunter ouais…

Forcément, voilà qu’il me permettait de faire des économies de fou. J’allais pas pouvoir cracher dessus. Surtout que ces mêmes économies allaient me permettre d’acheter le nouveau tome qui m’intéressait… Nan mais vraiment, il allait falloir que je trouve quoi offrir à Owen… D’ailleurs… Ouais… Bon… Allez, je pouvais bien me passer du nouveau tome après tout…

- Et toi alors ? Dis-je presqu’innocemment. Y a un truc que tu kifferais avoir ici ? Enfin sur le Chemin de Traverse, je veux dire.

Voilà, en sachant ce qu’il voulait, peut être que j’aurais assez pour le lui offrir. Et au pire… j’trouverais bien un moyen. Les yeux doux, est-ce que ça marchait pour avoir des réductions ?

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#548 -

Kathleen & Owen



On pouvait croire que Kathleen était intéressé que par mon argent, après tout, elle parlait surtout de ma générosité et de ma piscine, mais ce n’est pas comme cela que je le vois. Encore une fois, je la connais sous son masque de vicieuse Serpentard.
Nous partons alors en direction du chemin de traverse après que j’ai payé. Elle me fait rire avec sa banderole. Je la taquine en lui répondant.

« Quel dommage que tu refuses de me soutenir dans ces moments-là. Que vous perdiez ou non tu serais invité à une fête de victoire dans tous les cas »

Je lui fais un clin d’œil et j’inspire un grand coup une fois dans la rue commerçante. J’adore l’ambiance du chemin de Traverse. Les boutiques à l’ancienne, l’animation. C’est totalement différent du prés au lard, mais c’était une expérience de dingue à chaque fois.
Nous commençons par Fleury and Bott. Une idée me vient en tête et pendant qu’elle commence à regarder les livres d’occasion, je lui propose mes livres de sixième année. J’ai un frisson de dégoût en voyant certains livre à moitié déchiré. Comment peut-on vendre ce genre de livre ? Un sorcier qui n’a pas les moyens, n’a pas à avoir du matériel aussi malmené et qui traite ses livres de la sorte ?

C’est peut-être idiot, mais j’ai toujours eu un profond respect pour les livres. Ils sont l’héritage que nous laissons derrière nous. Les miens sont comme neuf, on ne dirait même pas qu’ils ont été utilisés alors que je les ouvre tout le temps.
Kat accepte donc mon geste et la suite me fait sourire. Elle me prend pour un idiot ? Je sais à quoi elle joue. Je prends alors la parole.

« Rien, mais je te vois venir et si tu veux me remercier pour mes livres. Y a une chose que tu peux faire… »

J’attends de voir sa tête, puis j’ajoute.

« Réussis ton année. J’aurais l’impression que c’est grâce à moi et mes livres si tu passes en septième année. »

Je la laisse ensuite chercher son tome et pendant ce temps, je fouille les étagères. Je cherche un livre bien particulier. Je vérifie qu’elle ne me voit pas et je me mets sur la pointe des pieds pour récupérer un livre énorme. Il s’agit d’un livre écrit par un grand spécialiste des créatures magique. C’est un peu la bible que tout fan de créature doit avoir et il coûte bien trop cher pour Kathleen. Je vais donc le payer et le faire envelopper dans du papier Kraft, le tout sans être vue. Je prends le sac qu’on me tend avec ce truc horriblement lourd puis j’annonce à la Serpentard.

« Tu me rejoins à la boutique de Quidditch ? »

J’attends qu’elle valide, puis je vais dans mon fief. Je commence à chercher un pull. Lorsque je le trouve, je l’essaie et ça part sur un achat directement. Puis lorsque la Serpentard arrive, je l’accompagne dans la recherche de sa banderole. Quant à moi, je trouve un Porte clef avec l’écusson des Serdaigle et un vif d’or qui vole devant. Amusé, je lui dis.

« Chiche de porter ça ? Tu encourages les Serpentard, mais tu sais qu’on va encore vous laminer… Accepte la défaite non ? »

Je ricane, car j’adore l’embêter.

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#747 -
- Jamais je soutiendrais ta maison de tête d’ampoule ! Ricanai-je alors. Cela dit je viendrais volontiers à ta fête de défaite !

Insultante ? Oui peut être un peu je devais bien l’accorder. Pour autant, ce n’était pas vraiment comme ça que je le voyais. Disons que je taquinais peut-être quelque peu violemment. Mais ce n’était pas réellement méchant. Juste… Disons brute de décoffrage. Ce qui n’était pas mieux dans certains cas, je devais l’accorder.
Et à vrai dire… Owen, lui, comprenait comment je me comportais. Et c’était bien pourquoi je ne faisais pas vraiment beaucoup d’effort pour paraître « agréable » avec lui. Il savait que je déconnais. C’était donc pratique. Et à quoi je savais qu’il savait ? Hé bien à sa gentillesse car il vint à me proposer de me prêter ses bouquins de cinquième année. Une aubaine pour moi qui n’avait presque même pas les moyens de me payer des livres de seconde main.
Et parce que justement je n’étais pas une connasse, je me mis alors à chercher ce que je pourrais lui offrir histoire de compenser se prêt… Chose qu’évidemment mon ami remarqua. Ca aurait été trop facile autrement voyons ! Et sa demande… Me fit grimacer. Réussir mon année… Ouais bah ça allait pas être gagné ça…

- Je veux bien faire des efforts mais t’attends pas à des miracles. Tu sais aussi bien que moi que les cours et moi ça fait plus que deux. Je m’ennuie là-dedans. A part peut être dans le Soin aux Créatures Magiques, j’te l’accorde. Mais sinon… C’est une tannée pour moi, tu te rends pas compte.

Et c’était d’ailleurs en partie pour ça que j’organisais plein de soirée. Ça ! Au moins ! Ça m’ennuyait pas !

- Mais pour tes beaux yeux j’essaierais de faire un effort, c’promis. Soufflai-je malgré tout.

J’avais dit un effort, qu’on soit d’accord, pas un miracle. Enfin bon. L’affaire pliée, je me mis à la recherche de… Je savais pas trop quoi du coup. Mais je me mis à sa recherche quand même, et ce jusqu’à ce qu’Owen me hèle. A la boutique de Quidditch ? Ok. Hochant la tête l’air de rien, je le suivis alors plutôt rapidement jusque là bas, le retrouvant dans son élément. Bon déjà, fallait que je trouve une banderole Serpentard. Une banderole Serpentard, une banderole Serpentard, une bande… AH ! Là ! Voilà ! Et qu’est-ce qu’il me ramenait l’autre là ?
Arquant un sourcil, j’observai le porte clé qui m’était présenté.

- C’est un défi ? Ricanai-je en attrapant le petit objet. Azy, je relève le défi ! Je l’accrocherais même à ma banderole si tu veux !

De manière gratuite ? Oui évidement. Sauf que j’allais bien trouver une connerie à faire ou à écrire pour agrémenter le tout…

- Mais à une condition ! Souris-je alors en attrapant un bonnet de Quidditch spécial Serpentard. Toi, tu portes ça ! Et j’veux pas t’entendre râler quand vous allez perdre, parce qu’on sait tous les deux que tu paries sur une victoire impossible des Serdaigle. Vous êtes trop des têtes d’ampoule ! Vous êtes pas fait pour voler ! Ricanai-je alors. Allez ! Enfile ça !

Et c’est de « force » que je lui enfonçai le bonnet sur la tête, riant de bon cœur face à ma première connerie du jour.

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#882 -

Kathleen & Owen



Après ce que mon ex m’a fait subir, on aurait pus penser que je ne côtoierais plus jamais aucun Serpentard. Et pourtant, Ade, Kath, Maelya et encore plein d’autre. Beaucoup se sont rangées de mon côté. Ils connaissaient mon ex et savaient qu’elle était tout à fait capable de mentir à ce point.

Kathleen me rejoins alors dans la boutique de Quidditch et forcément gros fan de sport que nous sommes, nous commençons déjà à nous taquiner. Elle accepte mon porte-clefs et je n’ai pas d’autre choix que d’accepter ce bonnet horrible. Je ricane et je le retire en répondant.

« Je le porterai si Serpentard gagne ok »

Elle sait que je n’ai qu’une parole, mais je sais aussi que mon équipe est bien plus forte que sa team de Serpent. Nous gagnons dans les règles et non en rentrant dans les balais des autres.
Une fois nos achats terminés, nous retournons dehors. Je passe à la boutique de bonbon histoire de me prendre quelques trucs à manger dans ma chambre et une fois dehors je tends le sac de la boutique de livre à Kathleen. Je souris en la laissant ouvrir et sûrement râler, car je lui ai offert ou bien peut-être qu’elle ne râlera pas qui c’est.
Je prends alors la parole en souriant.

« Si avec ça, tu ne campes pas dans les Optimales toute l’année, je serais déçu »

Je lui tire la langue et je l’écoute parler.
Je reprends la marche avec elle jusqu’au passage du chemin de traverse et je lui rappelle.

« N’oublie pas que tu dois faire un effort pour avoir de bonnes notes. Tu sais que je peux t’aider en plus. »

Une fois au chaudron Baveur, je regarde la cheminée de retours et je me tourne vers Kathleen.

« On se voit ce week-end ? Ramène ton maillot de bain, c’est la canicule cet été, on pourra profiter de la piscine tranquillement. »


Bon certes, je n’en avais pas encore parlé à ma mère, mais je la connaissais assez pour savoir qu’elle sera heureuse et qu’elle va déjà préparer la chambre d’amis
Je salue mon amie et hop direction chez moi. J’époussète un peu ma veste et je vais ranger mes affaires. J’en profite pour préparer les livres de sixième année et je les poste avec deux hiboux de chez nous pour qu’ils déposent déjà les bouquins afin que cela fasse un stress en moins pour la famille de Kat.



KoalaVolant
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#994 -
- Hé bah tu risques de le porter souvent mon vieux ! Ricanai-je alors, franchement persuadée que Serpentard allait tout défoncer de toutes façons à la saison prochaine.

C’était ça qui était cool avec Owen. On se prenait pas la tête. On s’en foutait des maisons et on jouait comme des gosses et ça faisait étonnamment du bien à vrai dire. Nos achats terminés – enfin surtout les siens mais bref – et le passage à la boutique de bonbon effectué où je pus m’acheter quatre petits bonbons pour le trajet du retour histoire d’économiser un max, nous sortîmes dans la rue du Chemin de Traverse. J’avais passé un aprem franchement cool avec lui. Et je me sentais bien. Enfin du moins assez bien pour pouvoir rentrer chez moi. Ce qui était, en soi, un exploit. Mais le Serdaigle n’avait pas terminé dans ses surprises et me tendit un sac. Sourcils haussés, j’observai le sac puis Owen puis le sac puis Owen.

- C’quoi ? Demandai-je dans toute ma grâce.

Fallait que j’ouvre pour savoir, évidemment. Et bien évidemment, c’est ce que je fis, plutôt enthousiaste avant de me stopper net.

- ...

Il avait pas fait ça quand même… Ce livre coûtait une BLINDE ! Et même si je rêvais de pouvoir l’avoir… IL AVAIT PAS FAIT CA !
Entre la stupeur, la joie et le mécontentement, je ne bougeai pas le temps de quelque instants avant de serrer le livre contre moi, signe de supracontentement, et de lever les yeux vers Owen.

- T’es un abruti ! Râlai-je avec un grand sourire. Vraiment un abruti fini !

C’était ma façon pas franchement habituelle de le remercier. Mais mon sourire, de toutes façons, ne pouvait que démontrer cette joie qu’il venait de me faire ressentir.

Avoir des optimals dans toutes les matières… Ouais… Bon… J’allais définitivement faire un effort, mais… Mais aussi il savait pas à quel point c’était compliqué là de tout rattraper déjà, mais aussi de suivre sérieusement les cours. Ça m’emmerdait. J’étais pas faites pour ça moi !

- Ouais… Je vais vraiment faire un effort cette année… Promis… Soufflai-je alors en grimaçant légèrement.

Ca allait définitivement être compliqué mais bon… Franchement pour le cadeau qu’il venait de me faire, je lui devais bien ça… Ainsi, une fois au Chaudron Baveur, j’esquissai un sourire envers mon ami, hochant la tête lorsqu’il me salutait.

- A ce week end ! M’man sera ravie de se débarrasser de moi et t’inquiète, j’t’ai dit ! Ta piscine sera mon premier lieu de vie ! Ricanai-je.

A vrai dire, j’avais bien hâte de pouvoir passer du temps loin de chez moi et de l’emmerdement latent qui y régnait. D’ailleurs me précipitai-je en direction du taf de ma mère pour la retrouver, lui montrant le livre que venait de m’offrir Owen et lui demandant l’autorisation pour tous les week ends jusqu’à la fin des vacances.

You make me feel like I’m living a teenage dream.
The way you turn me on, I can’t sleep. Let’s runaway, and don’t ever look back
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