Derniers sujets
Bad time ? [Feat Huyn-Ki]Aujourd'hui à 13:35Engel K. Malefoy Yaxley
[EVENT - G1] A Beautiful LieHier à 9:35Hyun-Ki Jeon
[JEU] Mage Noir ou MinistèreMar 17 Sep - 10:42Sarah Beckett
FICHE - Witchwizzle, school of WhimsyDim 15 Sep - 18:44Invité
Les AchatsVen 13 Sep - 13:26Adria Carrow
FICHE - Glow in the DarkJeu 12 Sep - 11:37Invité
Rechercher
Résultats par :
Recherche avancée
Septembre 2024
LunMarMerJeuVenSamDim
      1
2345678
9101112131415
16171819202122
23242526272829
30      

Calendrier

Les posteurs les plus actifs de la semaine
2 Messages - 15%
2 Messages - 15%
2 Messages - 15%
1 Message - 8%
1 Message - 8%
1 Message - 8%
1 Message - 8%
1 Message - 8%
1 Message - 8%

Chronologie


0000
0000
0000
0000

Annonces du staff

Nous sommes le
+13
°
C
Max:+11
Min:+6
Mer.
Jeu.
Ven.
Dim.

Prédéfinis

Le Deal du moment : -35%
Pack Smartphone Samsung Galaxy A25 6,5″ 5G + ...
Voir le deal
241 €
Le deal à ne pas rater :
Sortie PlayStation 5 Pro : où précommander la console PS5 Pro ?
Voir le deal

Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Onglet 1
Onglet 2
Onglet 3
#4920 -


Dernière édition par William Evans le Mar 27 Déc - 16:50, édité 1 fois

Merry Christmas
Carlin

Les fêtes de Noël sont enfin passées. Je ne les ai pas fêtées avec ma mère et ma sœur. Je sais que ça lui a sûrement fait du mal, je ne vais pas le nier, mais moi aussi ça m’a fait du mal, mais je ne me sentais pas près à le faire, célébrer Noel sans mon père, c’est bien trop dur pour moi. Je l’avais donc fêté chez ma copine, juste nous deux. Je lui avais fait la cuisine histoire qu’on a un repas sympa et on avait discuté une bonne partie de la nuit. Le lendemain, je lui ai offert un truc débile. Un cœur en obsidienne noir qu’elle peut porter autour de son cou. Une sorte de talisman de protection.

Mais je ne pouvais pas laisser ce fossé se creuser entre ma mère et moi. Certes, elle n’a pas besoin de savoir que je suis un Néomangemort, mais elle a le droit de savoir que je vais mal et que je tente de remonter à la surface.

Je décide donc ce soir de rejoindre ma mère à la bibliothèque. Je lui avais envoyé un hibou avec ce message.

« Rendez-vous dans la Bibliothèque à dix-neuf heures… Ton fils indigne »

Ouais, je me surnommais comme ça quand j’allais mal. A dix-neuf heures, je suis donc assis dans un siège derrière son comptoir. D’un geste de baguette, j’ai décoré une table invisible d’une nappe et de bougie. On dirait que la toile vole dans les airs. Dessus des couverts, deux verres remplis de jus de citrouille et un mini repas de noël que j’ai préparé moi-même. Le nouvel an aussi est passé, les cours, on reprit. Mais j’ai espoir que ce geste plaira à ma mère et entamera la paix entre nous.

Lorsqu’elle arrive, je souris doucement et je me lève.

« Salut Mam »

Je vais l’enlacer doucement et pour la première fois depuis des mois, je la serre contre moi en enfouissant mon visage dans son cou. J’ai tellement de choses enfoui au fond de moi. J’ai besoin de l’extérioriser. Peut-être que c’est grâce à cette fille et le fait qu'elle arrive à me faire parler et du coup, j’ai cette envie maintenant de parler à ma mère. Je n’en sais rien. En-tout-cas, je la lâche et je la fixe du regard.

« Je suis désolé pour Noël. J’avais besoin de… Prendre des distances avec les gens. Maintenant, que ça va mieux, je me suis dit que tu ne m’en voudrais pas de t’inviter à manger. »

Je lui montre ce que j’ai préparé. C’est petit et minable, mais c’est fait par moi, comme à l’époque ou gamin, je lui faisais des colliers de nouille moches. Je soupire en me frottant la nuque et je lâche enfin les mots.

« Je vais mal… Je crois que j’ai besoin de ma mère en ce moment. »
Invité
Anonymous
Invité
Onglet 1
Onglet 2
Onglet 3
#5145 -
Merry Christmas

Rendez-vous dans la Bibliothèque à dix-neuf heures… Ton fils indigne

C’était là le mot que j’avais reçu par hibou le matin même. Que l’un de mes enfants désire me voir ne m’étonnait pas, à vrai dire. Chacun savait que j’étais là pour lui, que je serais toujours accessible, quand bien même cela n’avait pas été le cas. Mais que William signe de la sorte après avoir fuit notre repas de Noël annuel ?... Quelque chose n’allait pas, et mon instinct me le criait.

Bien sûr, j’avais compris son absence à Noël. Cette fête avait été la toute première que nous avions fêté sans leur père, la dernière année ayant, tout simplement, été privée de Noël par ma faute. Ainsi ne lui en avais-je pas voulu. D’ailleurs, je n’avais même pas cherché à le faire changer d’avis. Cela ne m’avait pas plu, évidemment. Cela m’avait même fait mal de le savoir loin de sa famille en cette soirée spéciale mais… Je l’avais accepté. C’était ainsi et si Will se sentait mieux de la sorte, alors il était hors de question que je me mette en travers de ce qui pouvait être bien pour lui.

Ainsi la vie avait-elle reprit son cours après des fêtes passées loin de mon fils. Les cours avaient repris, et la surprise de ce mot passé, je m’étais rendue à Poudlard comme tout les jours. Dix-neuf heure à la bibliothèque… Soit. J’avais laissé ma collègue fermée le lieu ce jour, ainsi, sûrement, s’était-il mis d’accord avec. Bien moins à cheval sur les règles que ma prédécesseur, en témoignait ma soirée rocambolesque d’il y a quelques mois avec le Professeur de Droit, je n’y voyais aucun inconvénient et ce fut à dix neuf heure exactement que je pénétrai de nouveau sur mon lieu de travail.

Esquissant un sourire en le voyant, je vins le serrer doucement contre moi.

- Bonsoir chéri. Soufflai-je à mi-mot, quelque peu surprise de ce câlin que je n’avais pas eu depuis de très longs mois.

Lorsqu’il me lâcha, car ce n’était certainement pas moi qui allais le faire quitter mes bras, je secouai doucement la tête, observant ce qu’il avait préparé avec amusement et attendrissement. Ce n’était pas grand-chose, mais à vrai dire j’étais fière de voir qu’il en était capable et qu’il l’avait fait. Me voir faire la cuisine depuis toute ces années n’avait donc pas été vain.

- Que je t’en veuille de m’inviter ? Répétai-je néanmoins surprise. Comment voudrais-tu que je t’en veuille de passer du temps avec ta vieille mère ? Quant à Noël… Secouant la tête de gauche à droite, je vins doucement, tendrement, caresser sa joue pour croiser son regard. Ce n’est rien Will. Ne t’excuse pas de quelque chose dont tu avais besoin. Je serais toujours heureuse si toi tu l’es, quoique tu fasses ou que tu décides.

Mais… Mais il ne l’était pas. Et le couperet me sonna le temps de quelques instants. Mon fils allait mal et… Je ne l’avais pas vu ? Etais-je une si mauvaise mère ? Par Merlin et tous les mages… Quelle mère étais-je pour ne pas voir que mon fils aîné, le garçon que j’aimais le plus au monde pour l’avoir élevé, pour l’avoir nourri, pour l’avoir protégé n’allait pas bien ? Non… Pas maintenant. Je ne devais pas me concentrer sur moi. Ce n’était pas le moment…
Le choc passé, je secouai la tête de gauche à droite imperceptiblement avant de reprendre parole, sa main dans la mienne.

- Je suis là, Will… Lui répondis-je, caressant sa main de toute ma douceur maternelle. Je t’écoute chéri, dis moi ce qu’il se passe…

Sur ses mots, je l’attirai doucement à moi, comme lorsqu’il était encore petit garçon. Ma main dans ses cheveux, massant doucement son cuir chevelu, je caressai son dos de mon autre main. C’était là ma façon de le rassurer, de le consoler lorsqu’un gros chagrin lui tordait l’esprit petit.

- Je suis là… Répétai-je à mi-voix.

J’étais prête à l’écouter, je voulais l’écouter, l’aider, être présente. J’étais sa mère et je n’avais rien vu… Il fallait que je l’aide.

Invité
Anonymous
Invité
Onglet 1
Onglet 2
Onglet 3
#5245 -

Merry Christmas
Carlin



Ma mère pouvait voir que j’étais triste, mes yeux me trahissent souvent et encore plus quand on me connaît bien comme celle qui m’a fait naître.
Je profite de notre étreinte et doucement, je relâche ma mère, car je sais qu’elle ne le fera pas la première. Ça fait tellement longtemps que je n’ai pas été aussi proche d’elle. La magie de Noël va peut-être faire son effet. C’est peut-être le moment pour moi de faire un pas vers elle.
Je me justifie donc de mon absence à Noël. Je ne sais pas de qui il s’agit, mais je vois bien que ma mère va mieux et je me suis vite mis dans le crâne qu’elle avait surement quelqu’un, ou du moins que quelqu’un l’intéressait. Personnellement, je ne suis pas prés à supporter ça alors j’ai espoir qu’elle ne m’en parle pas.

Elle me dit alors qu’elle ne m’en veut pas et qu’elle comprend que j’ai eu besoin d’être seul. Je décide donc de me confier et de tout lui dire sur mon état. Je vais mal et cela ne doit plus être un secret.
Carlin prend alors ma main et la caresse doucement en me rassurant, me confirmant qu’elle était là.
Elle me tire vers elle et doucement, je me blottis contre elle en passant mes bras autour de sa taille alors qu’elle caressait mes cheveux et mon dos. En temps, normalement, j’aurais râlé, je n’aime pas qu’on touche à mes cheveux, mais là, ça me rassurait, ça m’apaisait. Je ferme les yeux et je me confie enfin.

« J’ai vu papa mourir Mam. Quand je suis venu te voir pour les rêves prémonitoires. C’était bien pour moi. Quand papa était malade, je rêvais de sa mort et c’est arrivé comme je l’avais prédit. »

Doucement, je me retire de ses bras et je renifle signe que je prends sur moi pour ne pas chialer comme un crétin.

« J’ai un, don Mam…Mais je n’arrive pas à le travailler. Je n’y comprends rien, car quand je rêve d’une chose et que je tente de le changer dans la vie, cela ne fonctionne pas et le malheur arrive quand même. »

Je sais qu’elle m’a expliqué que le futur est incertain. Mais comment je peux avoir un don si je ne sais pas m’en servir ? Je soupire et je me masse la nuque en ajoutant.

« J’ai l’impression que si j’avais sue gérer ce maudit don, j’aurais pu sauver papa. C’est pour ça que je n’arrive pas à faire mon deuil… Ma copine tente de le faire, mais elle n’y arrive pas. »

Ma copine…Je ne l’ai jamais présenté à ma mère, elle sait que j’ai quelqu’un que c’est assez récent. Une jolie rousse que j’ai rencontrée alors que je me promenais au prés au lard. Loin des Mangemorts, loin de Poudlard. Cette fille, c’est celle qui me fait oublier mes liens et mes douleurs. Elle est mon petit coin de paradis. J’ai eu le cœur abîmé par la vie, mais elle arrive à m’apaiser. Je ne sais pas combien de temps cela va durer avec elle, mais elle a mon âge et elle sait comment m’apaiser. C’est d’ailleurs grâce à elle si ce soir, je fais tout ça pour ma mère… Comme elle le dit, une mère, c’est notre oxygène…

Invité
Anonymous
Invité
Onglet 1
Onglet 2
Onglet 3
#5274 -
Merry Christmas

J’aimais mes enfants. Plus que tout. Plus que ma propre vie. Et si ma vie personnelle les avait malheureusement écrasés tant je n’arrivais plus à gérer quoique ce soit. Les potions faisant, j’avais appris à revivre, ou du moins à survivre à défaut de toute autre chose. Le temps aussi avait aidé, je devais l’admettre. Si tout me semblait encore douloureux, j’arrivais désormais à réfléchir et à me projeter. Et même si je ne pouvais arrêter les potions prescrites pour le moment, au moins avançai-je dans la vie, dans une mesure dont je n’aurais pu me douter il y avait encore quelques mois.
C’était ainsi ces avancées qui me permettaient d’être à nouveau entièrement disponible pour les deux êtres que j’aimais plus que tout au monde : William et Katie. Et à cet instant c’était Will qui avait besoin de moi. Serré contre moi, je le câlinai alors, tentant de le rassurer autant que de l’apaiser de la manière la plus maternelle qu’il soit alors qu’enfin sa voix devenue bien plus grave que lorsqu’il était enfant brisa le silence qui s’était instauré dans la bibliothèque, me faisant froncer doucement les sourcils.

L’écoutant parler sans le couper, je le laissai se séparer de mes bras pour l’observer, les sourcils défroncés pour ne lui laisser aucun doute quant à ma façon de penser. Le croyais-je ? Bien évidemment. Je n’avais jamais douté de mon fils et ne douterais certainement jamais de lui. C’était un garçon bien, intelligent et honnête. Je ne pouvais que le croire.

- Mon cœur… Commençai-je tendrement en m’approchant de lui. Ecoute moi bien William… Que tu aies maîtrisé ce don ou non… Tu n’aurais pas pu sauver ton père. Personne ne le pouvait. Pas même les meilleurs médecins de Sainte Mangouste…

C’était une réalité difficile à admettre. Et j’en avais voulu plus que de mesure à tous les médecins qui avaient approchés de mon mari lors de son hospitalisation. Il m’avait fallut bien du temps pour admettre ce qui me semblait pour autant impossible à accepter : Isaiah ne pouvait pas être sauvé.

- Ton père… Cette maladie ne pouvait pas être soignée, Will. Et il ne pouvait pas ne pas l’attraper. A moins de l’enfermer quelque part et tu sais que ton père n’aurait jamais supporté ça.

Son père, mon époux, avait toujours été un homme libre et libéré. Aimant, aventurier, il était notre bouffée d’oxygène à tous. Extraverti, heureux de vivre, il n’aurait jamais supporté devoir rester enfermer pour se préserver de n’importe quelle chose.

- Il aimait la vie et les autres. Quoique nous aurions pu faire pour le sauver ne l’aurait pas sauvé. Je veux que tu le comprennes Will. Ton père était heureux de vivre et a fait ce qu’il voulait pour cela. L’en empêcher n’aurait fait que le rendre malheureux.

La question, pour le moment, n’était pas de parler de son don mais bien de ce deuil qu’il n’arrivait pas à faire et qui était, pour moi, la chose la plus importante à traiter.  Mais la question de ce dit don allait finir par être posée… Me rappelant la conversation que j’avais eu avec un jeune né moldu au début d’année, je soupirai alors. Moi qui n’avais jamais rencontré ce genre de personne… Il semblerait que cette année soit propice aux découvertes…

- Pourquoi ne m’en as-tu jamais parlé ? Demandai-je alors, soucieuse du bien être de mon fils, du poids qu’il avait eu à porter sans en comprendre sûrement le sens. Pourquoi avoir gardé ça pour toi, chéri ?

Je ne connaissais rien à ce don. Je ne comprenais même pas forcément de quoi il en retournait exactement. Mais je savais une chose. Je désirais aider William, le soulager et le voir heureux comme il l’avait été jusqu’à la mort de son père. De son modèle.
Prenant ses mains, je vins alors le mener jusqu’aux chaises qu’il avait disposé pour l’asseoir face à moi, tendrement.

- Maintenant explique moi ce don. Comment fonctionne-t-il ? Depuis quand ?

Je ne savais pas si je pouvais l’aider. Mais il était hors de question que je le laisse ainsi.

Contenu sponsorisé
Onglet 1
Onglet 2
Onglet 3
#0 -
Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum