Knowing how to recognize your wrongs and the announcement of good news

Feat Blake & Ivy Nott

Bien... Pour être parfaitement sincère avec toi-même, tu n’aurais en aucun cas envisagé que les événements se seraient aussi bien enchaînés. Blake t’avait annoncé qu’elle demeurait enceinte de ton enfant, tu l’avais cru sur parole puisqu’elle n’aurait eu aucun intérêt à te mentir sur ce point et... puisqu’avant cette annonce, tu avais également prévu de concrétiser cette relation ambiguë que tu avais avec elle... Disons que tout tombait à point nommé, n’est-ce pas ? Par ailleurs, tu n’étais pas crédule. Si Blake avait adoré le magnifique diamant que tu lui avais offert pour la demande en mariage, tu avais parfaitement conscience que ta fille n'allait être aussi heureuse à l’idée de porter ton nom... Et encore moins de faire partie d’une famille bien plus grande.

Ainsi, tu avais demandé à Blake de faire venir Ivy dans un logement à Pré-au-Lard que tu avais loué et bien entendu... Tu avais ôté tout risque d’une combustion spontanée. Mettant en place des précautions pour assurer ta survie à cette rencontre. Un soupir s’échappant de tes lippes alors que tu avais transplané accompagné de ta future femme, l’aidant à s’asseoir sur l’un des fauteuils du salon où du thé et des gâteaux avaient été disposés sur la table basse.

« N’hésites pas à me dire si tu te sens nauséeuse ou fatiguée, Blake. Il ne s’agit pas vraiment de thé mais d’une infusion. La théïne est déconseillé pour les femmes enceintes, nous ne voudrions pas avoir un futur hyperactif qui enverrait des flammèches partout. »

Evidemment, tout ceci fut dit sur un ton léger et amusé. Même si votre futur enfant n’avait pas le don des Nott, cela t’importait peu. Tu allais de nouveau être père et même si tu ne l’admettais guère... La grossesse difficile de ta précédente épouse avait laissé un traumatisme dans ton esprit. Tu ne l’avais jamais aimé donc, tu avais laissé les médicomages faire leur travail mais pour Blake... C’était une autre histoire. La perdre... te dévasterait. Même si tu ne l’assumais pas, si tu ne lui disais pas... Tes gestes et ta façon de prendre soin d’elle tout en la taquinant était la preuve irréfutable que tu n’étais pas pleinement serein.

« Voyons comment notre fille va réagir à la nouvelle. Après tout... tu vas devenir ma femme, elle va avoir une future petite sœur ou petit frère et surtout... Je l’ai reconnu comme mon enfant légitime. Je doute que cela se passe forcément bien si elle a pris de ton tempérament borné. »

Bien sûr, tes paroles avaient été prononcé sur un air toujours aussi taquin et joueur. Alors que tu servais une infusion à Blake, tu pus voir la porte s’ouvrir. Ce n’était pas à toi de faire les présentations... Après tout, Ivy ne t’avait jamais vu, même en photo. De ce fait... Tu laissais ta fiancée s’atteler à la tâche. Pauvre d’elle... Heureusement qu’il n’y avait pas flamme qui étincelle dans cette demeure.

knowing how to recognize your wrongs and the announcement of good news

Ivy Nott, Blake Nott & Amadeus Avery

Une demande venant de ma mère de la rencontrer lors d'une de mes périodes de sortie à Pré-Au-Lard? Je ne peux mentir que c'est là quelque chose qui peut bien piquer ma curiosité, d'autant plus que cette dernière sait que je ne suis guère friande de ces activités. Trop bruyante, entourée d'étudiants qui sont ravis de tenter de trouver un moyen d'être seuls avec leurs amoureux et amoureuses ou à tenter de trouver moyen d'avoir accès à ce qui n'est de leur âge... Chaque sortie est suivie d'une semaine de chaos où, en tant que responsable des dortoirs féminins de Serdaigle, je me dois de confisquer de la contrebande. Certes, ce pourrait toujours être pire, je ne suis ni Gryffondor ou Serpentard, où la dernière sortie avait vue la contrebande faire exploser des pièges de Weasley et compagnie dans les dortoirs.

J'avais donc prise la décision de me diriger pour cette adresse que mère m'avait donnée, portant une robe qui pourrait bien me faire paraître moldue. L'uniforme n'était nécessaire, mine de rien, et je n'avais envie de voir celui-ci se faire salir, ma seule concession à ma nature sorcière était ma cape et ma baguette, bien entendue. Je reste quelques minutes dehors à observer ce que je sais être une maison de location, mon préssentiment n'étant guère rassuré. Si c'était quelque chose d'important, elle m'aurait fait mander de venir à la maison, ou j'aurais eue de nouvelles alors.. Mère ne voulait que je fasse de dégats. Ces minutes d'observations, je les passe avant d'aller à l'heure exacte tester la poignée qui n'est verrouillée et j'entre donc dans une pièce aux grandes fenêtres.. et à l'absence totale de flammes. Déjà, mon irritation monte mais je me retiens de dire quoi que ce soit alors que mère vient m'enlacer. Déjà, je perçois à sa main cette bague mais aussi la présence du directeur de la justice magique. L'étreinte sera rendue afin d'y mettre fin le plus rapidement et mère, ravie comme tout mais clairement nerveuse, retournera à sa place. Je vais approcher et m'incliner, tirant sur ma jupe en une petite révérence emplie de dignité comme mère m'avait si bien apprise à faire.

"Monsieur Avery."

Je reporte ensuite attention sur ma mère qui sait clairement que je veux savoir ce qui découle de cette convocation mais sa demande de m'assoir sera accomplie, bien que je pose à peine les fesses en coin de cette chaise, indiquant clairement que je suis déjà hérissée. Très hérissée, et mère le voit bien aussi elle ne tourne par mille chemins.

La notion que ma mère se marie un jour n'est en rien quelque chose d'innovateur, je sais que celle-ci est magnifique et puissante, d'une lignée pure... Et le directeur Avery est aussi de ce principe de sang, aussi l'union n'est en rien mauvaise mais ce qui aura le mérite de me faire me figer et me redresser sera la fin de ses paroles. Père. Cet homme était donc mon père? L'absence totale de flammes prennait tout son sens alors que je vis une tumulte d'émotions d'une intensité on ne peut plus rare qui aurait bien incinéré sur place l'immeuble entier. Sans doutes quelqu'un dans le village aura remarqué une poussée si des flammes sont dans mon environ immédiat mais je vais clore les yeux un très très bref instant avant de les ouvrir. Je regarde mère, nerveuse à souhait de me passer ces informations mais je remarque aussi.. une très claire absence.

"Merci de m'avoir avisée, mère, de ce tournant dans nos vies. Peut-être devrais-je demander de faire venir du vin pour célébrer le tout?"

Je laisse à ma mère savoir que je remarque l'absence de cru qui auraient été versés pour elle comme pour moi, bien que je n'apprécie guère encore l'alcool comme elle mais cette absence est plus qu'évocatrice. Une union hative sans le moindre doute alors que je reporte mon regard sur l'homme qui était parti de ma vie avant même que celle-ci ne débute.

"Je vous présente mes félicitations, directeur Avery. Mère est certes magnifique, une sang-pure et visiblement encore fertile, n'est-ce pas? Ajoutons qu'elle a réussie à tourner sa fortune en seiz ans. Je suis aussi ravie que vous optiez de prendre sa main en lieu de demander la mienne."

Le venin coulait très doucement, mon ton était frais à défaut de glacial. Je songeais mille et un sorts que je pourrais lancer sur l'homme qui m'avait bannie de sa vie, nous avait abandonnées toutes deux... Et revenait maintenant. Je vais incliner la tête, mes cheveux glissant de ma nuque alors que j'ai un sourire... Qui est loin d'être ressenti.

"Un brin tard pour reconnaître que je suis votre fille, n'est-il pas? Je suis au regret de faire savoir que vous aurez manqué une part de ma vie des plus importantes, mais ce fait n'est guère important, n'est-ce pas? Chaque personne a sa valeur."

Et clairement, abandonnée avant ma naissance, je ne suis guère important à cet homme. Que ce que je peux lui apporter, n'est-ce pas? Je vais me redresser lentement en écartant les mains de ma personne, surtout la gauche que ma mère sait être là où je tiens habituellement ma baguette.

"Je crains que je reste Ivy Nott, mais je veux aussi faire comprendre, monsieur Avery, que je n'apprécie guère votre départ et retour, et que si vous devez briser le coeur de mère, le monde ne sera assez sécuritaire pour vous, car je vais être l'un des molosses les plus acharnés de vous voir mort. Comprenez-vous cela? Comprenez-vous à quel point la famille Nott que ma mère et moi sommes a subit? Combien de mauvaises langues ont souillé celle qui seront votre femme et a été votre fille?"

La colère montait... Je ferme les yeux et compte mentalement jusqu'à dix, sans quoi je risque d'être impulsive. Les flammes ne feraient rien, mère les contrerait. La préparation du terrain avait été claire, aussi sans doutes divers sorts de protections ont-ils été imbriqué dans la tenue du sorcier. J'étais incapable de lui faire du mal, pourtant Merlin sait que si j'en vois la chance, je n'hésiterai un instant.
"Votre “fille” vous remercie mais restera Ivy Nott. Y avait-il autre chose que je pouvais pour vous ce jour?"

Knowing how to recognize your wrongs and the announcement of good news

Feat Blake & Ivy Nott

Contrairement à ta future épouse, tu n’éprouvais aucune crainte véritable ni aucun stress. La seule chose qui parvenait à te tendre intérieurement, c’étaient les potentielles complications concernant la grossesse de Blake. Jusque-là... Rien à signaler, tout semblait bien aller pour la sorcière et il n’y avait pas de signe de faiblesse, pas de teint blafard ou morbide, juste des nausées matinales habituelles, propre à une femme enceinte de premier semestre. Par ailleurs, tu n’étais, en aucun cas, pas dupe, tu avais parfaitement conscience que ta fiancée n’était pas du tout sereine vis-à-vis de cette rencontre. À ta manière, tu avais tenté de calmer ses maux. Mais la raison et les turpitudes mentales ne pouvaient très certainement pas être apaisées aussi facilement, surtout quand le côté hormonal venait exacerber la sensation.
Acquiesçant d’un simple hochement de tête quand elle te prévint qu’elle te préviendrait au moindre souci, tu essayais malgré tout de la détendre un peu. La réponse qui suivit, te fit sourire un peu plus avec amusement.

« Eh bien... À nous deux, nous avons conçu une délicieuse terreur. Ne sois pas inquiète, l’aversion qu’elle pourrait éprouver ne sera pas dirigé contre toi, mais bien contre moi. Ne l’oublie pas. »

Autant lui remettre la tête sur les épaules, elle n’était pas la cible, elle n’était pas celle qui allait être promptement blâmé pour cet abandon. Tu étais l’unique responsable de cette situation. De plus, la seule chose que pouvait reprocher Ivy à sa mère, serait d’avoir succombé de nouveau à toi. Sans doute, ta fille allait t’insulter de manipulateur... Ou qu’elle allait avoir des doutes sur ta manière d’avoir pu reconquérir sa mère, mais pour ta part... Tu étais serein. A quoi bon craindre l’inévitable ? Ce ne serait que pure illogisme.
Ainsi, quand Ivy fit son entrée dans la demeure, tu inclinais doucement la tête en arrière pour la saluer poliment. “Monsieur Avery”... Oh, la pauvre... Si elle savait ce qui allait lui tomber dessus... Mais finalement, le couperet vint à tomber... Voilà qu’elle vint à parler de vin... Et tu eus un léger sourire, laissant ta fille s’exprimer sur la question. Ne cherchant guère à lui couper la parole. Effectivement, elle avait bel et bien pris de ta verve d’antan... Cela t’amusait intérieurement, tout comme cela, t’annonçait que la suite que tu allais annoncer... n’allait point lui plaire.

« J’entends tes paroles, Ivy. Par ailleurs, je n’ai nulle inquiétude quant à la connaissance que tu as de la personnalité de ta très chère mère. Je ne vais justifier mon départ, car cela reste dans le domaine du conjugal et tu n’as guère besoin d’être mêlé à ces histoires à ton âge. »

Néanmoins... Elle fit part d’une réalité... Celle d’un potentiel retournement de cape de ta part. Tu vins donc à taire tout de suite ces doutes.

« Ma Chère Ivy. Je puis t’assurer qu’aucun départ n’est prévu de ma part. Je ne commettrais pas la même erreur une seconde fois. Après tout, ce serait mal avisé de laisser ta mère dans son état comme je le fus dans le passé. »

Si Ivy comprenait bien... Et si elle était aussi intelligente que toi et ta future épouse... Elle saurait ce que cela signifiait... Elle saurait que le thé au lieu du vin était maintenant évocateur d’une autre vérité. Blake était à nouveau enceinte. Un léger soupir s’échappant de tes narines avant que tu ne secoues doucement la tête.

« Je crains que tu ne comprennes pas véritablement la situation, Ivy. Tu n’es plus une simple Nott. Avec l’accord de ta mère, j’ai pris le soin de te reconnaître comme étant ma fille légitime. Tu portes désormais le nom de Nott Avery, tout comme ta mère le portera après notre mariage. »

Le premier sort avait été lancé... Tu venais clairement de lui dire qu’elle n’avait d’autres choix que d’accepter ce changement de situation. Que tu ne serais pas son “beau-père” mais bel et bien son véritable père. Usant d’un informulé afin de calmer les potentielles vapeurs de ta fiancée, tu lui pris la main. Le stress risquerait de l’envahir, il ne serait pas bon pour elle ni pour votre enfant qu’elle porte.

« Puisque ta mère s’est occupée de t’annoncer le mariage à venir... Je me dois de t’annoncer également que tu vas bel et bien avoir un petit frère ou une petite sœur. Le champagne n’étant pas adapté à l’état de ta mère, nous sommes plutôt partis sur une infusion à la lavande et au thym. »

Il fallait que tu prennes des pincettes... Ce qui n’était pas une chose facile puisque tu avais été habitué dans l’intimité à être beaucoup plus franc. Par ailleurs, tu étais un étranger pour Ivy. Et elle te l’avait bien fait comprendre.

« J’en profite également pour annoncer qu’une chambre a été préparée dans ma demeure afin que tu puisses t’y installer une fois le mariage effectué. En tant qu’aînée de la famille, tu as eu le droit à la plus grande. Tu connais sûrement déjà tes deux frères, Rafael et Adam qui sont également à Poudlard. Tu auras aussi l’occasion de rencontrer ta petite sœur Taliyah. Tous ont hâte de t’accueillir au sein de la famille. »

Rafael étant dans la même année qu’Ivy... Il était évident qu’ils s’étaient déjà croisé. Par ailleurs, tu lui donnais énormément d’informations. Toutefois, tu eus la décence d’ajouter avec un calme imperturbable.

« Avant que tu ne laisses les émotions te submerger. Sache que tout ceci a été discuté et décidé avec ta mère. J’ai failli à son bonheur et je t’ai privé d’une figure paternelle, je sais avoir fauté. J’accepterais toute la verve que tu désireras déverser sur ma personne. Toutefois, je te demanderais de ne pas blâmer ta mère pour ses choix. Comme tu le sais, elle a toujours vécu dans la façade et fait mine d’aller bien. Désormais, elle sera heureuse. Tu as tout à fait le droit de me haïr et de me détester pour tout ceci. Je te laisserais le temps qu’il te faudra pour accepter la situation. Mais... Tu demeures ma fille et j’ai bien l’intention de remplir mon rôle de père, maintenant que je suis de retour. Évidemment, j'ai loupé de grands moments de ta vie, mais j'ai bon espoir de rattraper le temps perdu. »

Tout ceci avait été dit d'un calme olympien... Un calme qui pouvait exaspérer, énerver ou même rendre totalement fou. Mais tu avais toujours été dans le contrôle de tes émotions... Et aujourd'hui... Il s'agissait davantage d'une nécessité qu'un choix. Car si tu n'étais pas maître de tes réactions ou de tes sentiments, Blake dans sa condition risquerait de suivre. Tu devais faire l'étalage de ce côté imperturbable. Craignais-tu le courroux de ta fille ? Beaucoup moins que ta fiancée. Après tout... tu avais toujours veillé sur elle, même si elle l'ignorait. Mais tout ce que tu venais de lui dire, était déjà beaucoup à encaisser. La priver de son matronyme uniquement allait être un affront pour elle, tu le savais très bien. Car Blake avait tenu à garder son patronyme... Ne dit-on pas telle mère, telle fille ? Ainsi... Tu savais pertinemment que le tout allait être explosif... Tu te connaissais quand tu arrivais à un véritable stade de saturation... La colère froide était assurément la pire... Et si ta fille en avait hérité... Cela allait être des plus volcaniques. D'où les précautions prises afin de t'assurer de ne pas subir de combustion spontanée. La présence de Blake pour contenir les flammes avait aussi été prise en compte. Mais une Nott en colère ?... Hm... Même les plus grands sages pouvaient trembler à l'idée de voir le tout imploser. Pour ta part, tu ne craignais pour ta vie. Pour la simple et bonne raison qu'Ivy aimait beaucoup trop sa mère pour la faire ouvertement souffrir. Une façon bien triste de devoir calculer chaque détail pour cette rencontre...