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Dernière édition par Amara Mancini-Yaxley le Mar 21 Fév - 14:50, édité 1 fois



Ora sei un padre



Christopher Nott & Amara Macini-Yaxley
Janvier 2023, appartements de Chris


Warning : contenu violent



Ça y était. Corban était sorti de prison la veille. Une nouvelle atroce pour Amara. Une nouvelle d’autant plus atroce quand l’Italienne réalisa que son époux n’avait rien de malade ou fragile. Il était en parfaite santé. Parfaite. Santé. Plus lucide d’esprit qu’une pensine, Corban n’avait pas perdu de temps pour annoncer à son épouse qu’elle n’était plus en droit de travailler ou même de le représenter au sein des partisans d’Abadone. Son cœur s’était déchiré. Elle n’avait même pas été autorisée à envoyer le moindre hibou pour prévenir de son absence. Elle n’avait même pas été autorisée à contacter Abadone.

- La contacter pour quoi faire ? avait-il craché. Écarter les cuisses et lui dire que tu ne seras plus en mesure de venir lui accorder le moindre plaisir ?

Amara avait arqué un sourcil, justifiant une fois de plus n’avoir aucune liaison avec Abadone Greengrass. Certes… elle avait eu une liaison par le passé, mais… pas avec la cheffe des Néo-Mangemorts. Néanmoins, elle n’était pas assez sotte pour admettre à Corban l’avoir trompé. La journée était passée. Le seul répit d’Amara fut quand Corban s’éclipsa pour le manoir Gaunt quelques heures, le temps de voir Bill. Corban passa le plus clair de son temps ensuite enfermé dans son bureau. Pourtant, Amara le savait, il la tuerait bientôt. Elle était déjà plus âgée que toutes ses précédentes épouses et ce n’était qu’une question de temps avant qu’il ne décide de la tuer pour obtenir le fils qu’il voulait tant. Elle le savait il y a longtemps. C’était d’ailleurs pour cette raison qu’elle avait demandé à Henry Macmillan un faux certificat assurant sa haute fertilité. Il n’avait pas posé la moindre question, l’avait simplement fait, avec l’assurance d’obtenir un service d’Amara, un jour où il en aurait besoin. Amara était rentrée, s’était uniquement vêtue de lingerie exquise et avait été retrouver Corban à son bureau pour lui présenter son examen. Le sorcier avait été surpris mais… avait gracieusement accepté chaque faveur physique offerte par son épouse qui ne cessait de lui répéter combien sa présence virile lui avait manqué. Feintant un plaisir extrême sous les coups de hanche qui ne lui apportent véritablement pas mieux qu’un dégoût profond, le plan d’Amara fonctionnait à merveille. Elle était la parfaite épouse. Elle se pliait à chacun de ses désirs, clamait son amour pour Corban, le mettait sur un pied d’estale et… s’acharnait à faire redécouvrir les plaisirs de la chaleur d’un corps, après 4 ans de prison. La deuxième journée ne fut pas bien différente. Amara offrait tout ce qu’elle pouvait à son époux, le temps de réfléchir à une manière de reprendre la main sur son mari, affirmant être soulagée ne plus avoir à travailler et être enfin soutenue par un homme, parce que, “soyons honnêtes, Bill n’a rien à voir avec la sécurité et la force de Corban”. Oui, franchement, même elle finissait pas douter que ses mensonges resteraient crédules bien longtemps. Mais apparemment, la fierté de Corban était telle que les paroles d’Amara, prononcées dans des souffles de plaisir entre quelques mouvements de bassin suffisaient amplement à contenter le vieillard.

Pourtant… sous ce plan… tout fini par voler en éclat. Tout. Corban demeurait Corban et, quand l’elfe de maison fini par déblatérer quelques vérités, le vieillard sembla se rendre compte des actes de son époux. Peut-importe qu’elle se soit jetée à ses pieds, pleurant, implorant l’erreur et la stupidité, affirmant avoir repris contact avec Amos par simple désespoir d’être seule et pour contenter la volonté de son oncle de retrouver son fils au pays. Peut-importe qu’elle affirmait avoir offert la vue de son corps à de nombreux sang pur dans le simple but d’affirmer leur emprise autour des familles et ne pas avoir eu le choix. Peut-importait chaque excuse. Corban finit par déferler toute la violence dont il était capable sur son épouse…. devant leur fille. Leur petite Ottavia qui n’avait jamais rien connu de son père. Elle eut si peur qu’un large incendie se déclancha dans le salon. Si cela avait été quelques gerbes de feu, cela aurait pu passer pour une simple apparition de magie. Mais… un incendie… il n’y avait qu’une seule famille capable de ça.

- Le fils Nott, cracha-t-il.

Mettant fin à l’incendie, il frappa la jeune Ottavia sous les hurlements d’Amara qui tenta de se mettre entre sa fille et Corban, récupérant de nombreux coups… mais pas tous. Corban laissa une Amara inerte au sol et ferma Ottavia dans sa chambre. Il traina ensuite Amara jusqu’à la table du salon, plaque sa poitrine contre le bois brûlé, déchira ses vêtements et… n’eut plus le moindre respect pour le corps de sa femme. Trop épuisée, blessée et ne connaissant aucune issue, Amara se résigna sachant que tout finirait pas s’arrêter une fois Corban épuisé. Pour autant… il était vieux et… peu potant. Ce qui le frustra d’autant plus. Entre insultes de de Corban c’est finalement la voix d’Amos qui fini par arriver à ses oreilles. Elle rouvrit les yeux, découvrant alors son cousin qui, prit d’une terrible fureur, offrit à Corban ce que le karma aurait dû lui offrir il y a bien longtemps.

La soirée avait volé en éclat. Mais Amos avait été là, présent pour elle comme jamais personne ne l’avait été. Sous l’aide de son cousin, Amara parvint à redresser la tête, forte d’une stratégie, dessinée ensemble, pour la libérer. Corban hors d’état de nuire, il fut oubliette, tandis qu’Amos certifa connaître une médicomage discrète, qui pourrait traiter les plaies d’Ottavia dans plus grande douceur. Face à l’urgence de devoir prévenir les Nott et de chercher conseils auprès des maîtres du feu, Amara  et Ottavia accompagnèrent Amos à Poudlard. Si Ottavia resta avec son parrain, dans les appartement de ce dernier, Amara, elle, frappa à la porte de celui dont elle était sûre qu’il était le père biologique de sa fille. Lorsque la porte des appartements de Chris s’ouvrirent, le coeur d’Amara se serra.

- Chris, souffla-t-elle à mi-voix. Je suis navrée de te déranger à une telle heure, mais il faut qu’on parle, c’est urgent.  





By Aardbei


Christopher Nott
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avec - Amara & Christopher





Wut ?


Après quatre ans et demi à Poudlard, j’admettais avoir mes habitudes. Un café le matin, me faisant râler sur la qualité de ce dernier, quand bien même j’admettais que nous étions mieux servi que les élèves, puis des œufs brouillés pour me remplir l’estomac. Je partais ensuite en cours, sans adresse la parole à la plupart de mes collègues. Pas par manque d’extraversion, mais surtout parce que je n’étais pas du matin. Je faisais ainsi cours, toute la journée, ou une partie, avant de me rendre dans la bibliothèque ou dans le parc. Et je finissais enfin par Pré-au-Lard. Presque tous les soirs. Les Trois Balais me connaissaient bien, mais la Tête de Sanglier avait une chaise à mon nom. Je n’étais jamais saoul, ou presque, j’aimais juste l’ambiance.

Ce soir avait fait exception. Comme si j’avais sentit le vent tourner, je m’étais décidé à rester dans mes appartements, les pieds sur la table basse à lire des copies d’étudiants aussi affreuses les unes que les autres. L’aspirateur pour sécher le linge… Et puis quoi encore. Pourquoi pas le lave-vaisselle pour faire la poussière ! Soupirant, mon verre de whisky posé sur le canapé à côté de moi, preuve de mes talents d’équilibriste de sofa, je rougissais leurs copies de mon encre alors que le feu crépitait presque joyeusement dans la cheminée. Ah ! La joie ! Un sentiment dont j’étais exempt, préférant la neutralité à toute autre explosion de sentiment peu appréciable – la colère non comprise, vous n’imaginez pas combien il peut être salvateur d’exploser de colère. Enfin… Tout se passait ainsi bien, sérieusement et dans le calme lorsque l’on frappa à ma porte.

Peu de mes collègues appréciaient venir me rendre visite, pour dire toute la vérité. Souvent vu comme un extraterrestre pour les moldus, je n’inspirais pas réellement ce que l’on pouvait appeler la « confiance ». Soit. Cela ne me dérangeait pas le moins du monde. Je n’avais pas besoin d’être entouré de mille personnes pour me sentir à mon aise. Bien au contraire, et c’était pour cela que je préférais de loin fuir les mondanités publiques. Mais puisque que quelqu’un daignait aujourd’hui me rendre visite… Qu’il fasse !
Avalant la moitié de mon verre pour le reposer sur la table avant de me redresser, je m’étirai pour enfin ouvrir la porte de mes appartements, me stoppant, quelque peu surpris par ce qu’il se trouvait sous mes yeux. Si le visage était caché par une cape, la voix et ce qu’il y avait de visible ne m’y trompa pas.

- Amara ? M’étonnai-je en fronçant les sourcils.

Elle n’avait prévenu d’aucune visite. Et l’urgence de la situation m’indiquait à fortiori que quelque chose n’était pas normal. Je ne m’inquiétais pas. Ce n’était pas mon habitude. Seulement… Mmh. Cela ne me plaisait pas.

- Je t’en prie. Soufflai-je en la laissant entrer, la menant jusqu’au salon pour débarrasser le canapé de mes copies et la faire s’asseoir.

Lui permettant d’ôter sa cape, alors que je ne pouvais qu’observer une façon de se mouvoir nettement différente, je fronçai presque immédiatement les sourcils, m’accroupissant à côté d’elle. Par toutes les mobylettes du monde… Posant ma main sur sa joue pour l’obliger à me regarder, j’observai les dégâts.

- Qui ? Grondai-je sourdement.

Aucune inquiétude dans ma voix, encore une fois. De toutes les manières, à quoi bon s’inquiéter maintenant ? Elle était présente chez moi. Et pas à se faire frapper comme cela avait été le cas. Mais la colère, elle, grondait en arrière-plan, faisant vaciller doucement mais sûrement les flammes de la cheminée dans mon dos. Me redressant, j’attrapai le plaid qui trainait là, les glaçons de mon whisky dans l’autre main et dans un ensemble peu harmonieux, je vins les déposer sur la joue meurtrie de la belle italienne.

- Qu’est-ce qu’il s’est passé ?  Finis-je par dire doucement. Je m’excuse pour l’odeur de whisky que risque de prendre ta peau, mais je crains que tu aies plus besoin de froid que ma boisson et je ne suis pas la personne à aller voir en cas de blessure. Donc tu vas m’expliquer ce qu’il s’est passé. Je t’emmènerais à l’infirmerie où on leur racontera que tu es tombée dans les escaliers. Et j’irais m’occuper de la personne qui a fait ça. Compris ? Repris-je particulièrement sérieusement, la rage se fondant dans ma voix presque ténébreuse tant elle prenait de la place.

Je n’étais pas sentimental. Pas vraiment. Plus prompt à la découverte qu’à l’attachement, il y avait néanmoins une chose qui me caractérisait . Mes proches (et Amara en faisait partie, non parce que nous avions partagé notre lit mais bien parce qu’elle était tout à fait charmante – quoique j’admette que cela puisse jouer) ne devaient pas souffrir de quelque manière que ce soit et encore moins physiquement. Dans le cas contraire, toute personne me connaissant savait le risque qu’il encourait pour sa demeure ou son propre corps : je ferais brûler vif chaque personne s’en prenant à mes proches. C’était ainsi.

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Dernière édition par Amara Mancini-Yaxley le Ven 3 Fév - 9:08, édité 1 fois



Ora sei un padre



Christopher Nott & Amara Macini-Yaxley
Janvier 2023, appartements de Chris



Chris n’était pas vraiment ce qu’on pouvait appeler… un sang-pur commun. C’était peut être pour cela qu’Amara avait fini par succomber au vis de l’infidélité dans les bras du Nott. Il n’était rien et n’avait rien des hommes de son rang qu’elle connaissait. Il était différent, parfois en bien et parfois en mal, tout comme cette étrange passion pour les moldus. Mais pouvait-elle vraiment le juger ? Non. Tout le monde avait un jardin secret. Au final, si elle avait fini par succomber à la passion charnelle en sa présence c’était peut-être aussi parce qu’il n’avait rien en commun avec son mari. Elle ne l’aurait pas cru, mais elle avait développé une certaine… confiance envers Chris. Alors oui, forcément, quand on s’octroie aux charmes de la chaire avec une autre personne dans le dos de son mari meurtrier, il valait mieux avoir confiance en cette tierce personne. Elle avait développé une réelle force d’affection pour cet homme qui lui avait fait découvrir la douceur d’un homme. Alors… ne pas lui dire la vérité aurait semblé impensable, tant parce qu’il se devait de savoir être père que parce qu’il devait se protéger.

Ainsi, Amara s’était rendue aux appartements privés de l’homme, laissant sa douce Ottavia entre les mains de son parrain, puisque ce dernier voulait de toutes manières garder l’identité de son fameux médicomage secret. Mh, soit. Chris ne tarda ainsi pas à ouvrir. Il s’étonna de sa présence ici et l’invita à entrer. Elle s'exécuta en silence, et fut menée jusqu’au salon où ce dernier débarrassa le sofa de multiples parchemins. Elle ôta sa cape avant de s’asseoir, se crispant sous la douleur provoquée par ses multiples contusions. Chris ne manqua pas de remarquer immédiatement son visage et s'accroupit à côté d’elle. Alors qu’il posa sa main sur sa joue, Amara n’eut d’autres choix que de poser son regard sur lui, non sans pouvoir retenir un gémissement de douleur. La voix de l’homme fini par déchirer le silence dans un grondement, tandis que les flammes de la cheminée s’animèrent. Amara n’avait jamais caché à Chris la vérité sur sa relation avec Corban. Si elle n’était pas pour autant entrée dans des détails très profond, il connaissait le tempérament de l’homme et la stratégie de son épouse. De toutes manières, Blake savait tout et il avait si souvent vu Amara se réfugier chez cette dernière qu’il avait dû finir par en déduire les justes conséquences. Pourtant, elle resta silencieuse, ne parvenant pas à savoir comment lui annoncer la raison de sa visite.
Il lui demanda ce qu’il s’était passé et fini par attraper les glaçons de son verre avant de les déposer sur sa joue.

- Tu sais qui, répondit-elle dans un murmure. Il est de retour.

Elle cessa de parler, dérangée par la sensation de froid sur ses plaies. Bien que cela fut en effet nécessaire, Amara n’en appréciait pas le contact pour autant.

- Tu ne m'emmènes nulle part. Quelques potions et mon visage sera de nouveau aussi intact qu’avant, ce n’est pas pour être conduite à l’infirmerie que je suis venue. Je n’ai aucunement besoin que ces inf

Elle se tue, laissant échapper un gémissement de douleur. Doucement elle ôta alors la main de Chris de son visage avant de repérer le fameux verre dont il avait prélevé les glaçons. Elle se pencha et le saisit avant de le boire d’une seule traite. Au diable l’élégance de la noblesse, elle en avait bien besoin à cet instant.

- Tu ne t’occuperas pas de Corban. Amos s’est déjà occupé de lui rendre son dû, et t’en prendre à mon époux ne fera que compliquer ma situation, poursuivit-elle en retrouvant sa contenance et sa force habituelle. Corban ne s’est comporté que comme Corban. La raison de ma venue, c’est ma fille, Ottavia. Tu te souviens d’elle ?





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avec - Amara & Christopher





Wut ?


Je savais qui. En effet. Mais je préférais en avoir le cœur net. Il n’y avait qu’un homme pour se permettre une telle chose et le vieux Yaxley aurait certainement mieux fait de continuer à pourrir à Azkaban que de revenir d’entre les semi morts tant la colère en moi montait. Glissant une « poche » de glaçon sur la joue de la belle italienne, il n’était pas question que je laisse cela impuni. Oh non. Ce n’était pas ma façon de faire. Et si la colère était ma maîtresse la plus fidèle, j’allais bientôt l’encastrer dans le front de Corban, lui faisant payer chaque coup donné à son épouse.

Mais Amara s’y opposa. Et ce n’était même pas surprenant. Elle n’était pas venue pour l’infirmerie, certes. Douter du contraire aurait été mal la connaître et c’était peut être cela qui m’inquiétait le plus : pourquoi était-elle venue à Poudlard me voir, moi, à la place de prendre refuge chez ma sœur ?

- Je doute qu’Amos ait pu lui faire la moitié de ce que je prévois de faire. Soufflai-je malgré tout une fois mon pauvre verre victime de la pulsion d’Amara.

Me relevant, je ne cessai de l’écouter en allant chercher ma carafe de whisky ainsi qu’un second verre. Remplissant les deux contenants, j’arquai doucement un sourcil

- Ta fille ? Mmh. Oui. Ta dernière, c’est ça ?

Je n’avais eu que très peu de contact avec elle. Chose normale, à vrai dire. Je ne faisais que sauter sa mère quand l’envie nous prenait. Pas de quoi tisser un lien avec une petite fille. D’autant que je n’étais pas franchement intéressé par les enfants. Lui porter attention aurait donc été mentir. Me réinstallant sur le canapé aux côtés de la sorcières, je lui tendis le verre tout en prenant le mien que je bus, à son instar, d’une traite.

- Je suppose que tu n’as pas laissé ta fille avec le vieux Yaxley. Alors où est-elle ? M’enquis-je néanmoins plus par politesse que par réelle intérêt.

Mes proches étaient une chose. Les proches de mes proches… En étaient une autre. Evidemment que le mal pouvant arriver à cette fillette ne me ferait pas plaisir, mais je n’étais certainement pas le type de personne à me battre pour la veuve et l’orphelin. Je le ferais, certes, si Amara me le demandait, et seulement parce qu’il s’agissait là d’une amie, si je pouvais ainsi la dénommer. Mais certainement pas pour sa fille elle-même.

- Et il va falloir m’éclairer. Continuai-je néanmoins en fronçant les sourcils. Tu es déjà venue me voir pour pas mal de raison, mais il me semble que tu n’as jamais franchi les portes d’un endroit m’appartenant en voulant parler de ta fille. C’est certainement plus un sujet à partager avec ma sœur plutôt qu’avec moi. Lui fis-je remarquer sans la moindre arrière-pensée.

Si elle désirait me parler de sa fille, qu’elle le fasse, mais au moins aurais-je été totalement honnête, comme à mon habitude : cela ne m’intéressait pas franchement et je ne serais certainement pas le meilleur conseil qu’elle puisse avoir concernant une fillette de… De combien déjà… 3 ? 4 ? 5 ans ? Je ne savais même plus.

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Christopher Nott & Amara Macini-Yaxley
Janvier 2023, appartements de Chris



L’instinct vengeur de Chris était touchant, il fallait l’admettre. Oui, ils s’appréciaient. Mais pour être honnête, ils passaient plus de temps à se prodiguer mutuellement du plaisir qu’à ouvrir leurs cœurs. Si Amara se savait en sécurité à ses côtés, elle ne se serait pas imaginé autant… vengée.

- Ne le sous-estime pas, c’est un fin protecteur envers sa famille, répondit-elle simplement.

Chris se leva et lui prit un verre avant de les resservir. Parfait. Il lui faudrait de nouveau boire, tant pour se donner du courage que pour oublier cette soirée terrible. Elle confessa néanmoins être là pour sa fille, Ottavia. Ce dernier se souvenait d’elle. Il se souvenait d’elle même comme étant “sa dernière”. Amara hocha doucement la tête, notant tout de même qu’il avait vu juste. Quitte à se souvenir d’une de ses filles, elle se serait imaginé qu’il possède plus de connaissances envers Aurora, puisque filleule de Blake, mais soit. Elle était heureuse que Chris voit au moins de qui elle parlait. Pour autant, elle ne parle pas plus, ne sachant pas comment passer aux aveux et ne se voyant pas simplement lui dire “Bah, c’est ta fille”. Chris vida son verre d’une traite, pendant qu’elle, entreprit de le siroter comme la bonne petite sang-pur noble qu’elle était. Il la questionna alors sur le lieu où se trouvait Ottavia, même si Amara se doutait qu’il s’en fichait.

- Elle est avec Amos, elle doit voir un médicomage.

Voilà, réponse simple. Le reste l’était moins. Alors qu’elle prit une nouvelle gorgée de whisky, Chris demanda des informations. Comment l’en blâmer ? Elle traînait la patte depuis son arrivée et il faisait preuve d’une remarquable patience.

- Je ne sais pas comment te dire ça, admit-elle.

En soit, en parler avec Blake et laisser Blake l’annoncer à Chris aurait été une option. Mais… ça n’aurait pas été correct.

- Si je voudrais te parler d’Ottavia c’est parce que… parce qu’elle a eu extrêmement peur, tout à l’heure. Elle a vu Corban me gifler et… a été prise d’une telle peur qu’elle a… elle a fait apparaître une forme de magie pour la première fois. A vrai dire, elle a fait apparaître une flamme.

Une flamme en soit, ça n’était rien pour une apparition de magie. Pas quelque chose que tous les enfants font, mais de loin si inhabituel.

- Elle n’a pas… fait une petite étincelle. Non non… elle a… eh bien… elle a mis le feu au salon. Au salon entier. L’incendie était si… vif qu’il a fallu plusieurs minutes pour l’éteindre et nous y mettre à trois.

Elle se tut, buvant une gorgée de whisky, laissant à Chris tout l’espace nécessaire de faire le calcul et de venir à la conclusion qu’elle avait elle aussi faite et que… Corban avait aussi fait.





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Amara Yaxley & Christopher Nott



- Sous-estimer Amos ? Grinçai-je malgré tout. C’est une erreur que je ne ferais pas. C’est bien pour ça que j’appuie mes propos.

Amara était une amante, certes, comme j’en avais eu de temps en temps. Mais c’était une amie de ma sœur, et une de mes amies. Je n’étais pas un homme populaire, entouré de dizaine d’amis. Non. Loin de là. Cela ne m’intéressait pas. Mais protéger les quelques proches que j’avais, ça, par contre…

A boire. Il allait me falloir boire quelques verres pour que l’idée d’arracher les yeux de Yaxley ne me sorte de la tête, au moins le temps de quelques heures. C’est pourquoi je nous servis à tous deux un verre, répondant à l’italienne. Oui. Je voyais de qui elle me parlait. Ottavia était sa dernière fille. Et si je n’avais aucune autre information sur la petite fille, au moins savais-je ce fait, ce qui était, ma foi, plutôt appréciable venant de moi.

- Il s’en est aussi pris à une enfant ? Grondai-je.

Le sort des enfants ne m’était pas réellement très important, je l’admettais. J’en avais même tué, une fois, en faisant brûler une maison (pour ma défense, je n’ai su que dans les journaux le lendemain que l’enfant de la famille était là). Mais ce n’était pas une raison pour s’en prendre directement à l’un d’entre eux.
Pourtant, ce n’était pas non plus ce qu’Amara était venu me dire – fort heureusement, je devais l’admettre. Non. Elle avait autre chose, une chose qu’elle ne savait pas me dire, ou du moins dont elle ne trouvait pas la façon de me le dire.

- Tu sais que je n’aime pas quand on tourne autour du pot. Soupirai-je doucement en me resservant un verre. Quoique ça puisse être, je doute que ça puisse être plus grave que ce que j’ai sous les yeux.

Il n’y avait, à mon sens, rien de plus grave qu’un connard s’en prenant à l’un de mes proches sans que je ne puisse rien faire pour l’en empêcher puisque l’on me l’interdisait. Alors quoi ? Sa fille avait eu peur et avait fait une flamme. Arquant un sourcil, j’allais me permettre un commentaire sarcastique certainement bien peu bienvenu dans ce contexte avant de me reprendre.

- Comme beaucoup d’enfants de son âge. Ça ne fait que confirmer ce que je pense de ton mari. Mais je suppose que ce n’est pas le problème de sa magie dont tu veux me faire part.

Hé bien si. C’était effectivement le problème de sa magie. Le terme « flamme » avait été largement sous-estimé par sa mère. Elle avait provoqué un incendie dans le salon. Resté sans rien comprendre le temps de quelques secondes, une lumière s’alluma dans mon cerveau très soudainement. Il n’y avait qu’une famille capable de créer de tels incendies à cet âge-là sans rien comprendre de la magie. Une seule famille uniquement capable de sortir des flammes par colère… Ou par peur. Les Nott. Et personne d’autres. Et puisque je savais qu’Amara n’avait pas joué au docteur avec d’autres membres de ma famille…

- Merde… Soufflai-je en buvant mon verre d’une traite, l’air d’être parti très, très loin de notre réalité. Nom d’une putain de merde de niffleur… Repris-je de nouveau avant de secouer la tête pour reporter mon attention sur Amara. Tu es sér…

M’arrêtant net, je grimaçai. Inutile de continuer cette question. Elle était évidemment sérieuse. Remettre en doute sa parole dans ces conditions serait malvenu. Je n’étais pas assez idiot pour l’ignorer.
Beaucoup de questions me venaient soudainement en tête. Le savait-elle avant ? Est-ce qu’elle avait eu le moindre doute ? Quand est-ce qu’on avait oublié de se protéger ? Est-ce que son mari était au courant ? Si oui, à quoi devais-je m’attendre ? Il fallait que je prévienne Blake. Nos parents aussi au cas où Yaxley réplique. Si avec ça j’étais pas renié… Une chance que je sois leur seul garçon. Et pourtant… Une seule chose sortit de mes lèvres.

- Je dois voir ce qu’il lui a fait. Prononçai-je de manière glaciale.

Je n’admettais pas foncièrement que je puisse avoir une fille. Enfin… Il fallait me regarder et me connaître pour savoir que je serais le pire des pères de ce monde. A moins que l’on veuille que son enfant voyage dans tous les asiles du monde. Une destination pas glorieuse mais franchement intéressante à mon avis. Enfin bref. Je n’admettais pas. Par contre… Je croyais Amara. Alors si je n’admettais pas qu’elle ME soit affiliée, je pouvais admettre qu’elle fasse partie de ma famille : l’incendie l’avait prouvé. Or. Il y avait une chose à savoir chez les Nott : nous protégions nos proches, mais notre famille était intouchable. Ou du moins pas sans conséquences. Et Merlin savait que j’étais certainement la plus grande tête brûlée des Nott, capable de mettre le feu à n’importe qui pour protéger ma famille.
Fermant les yeux quelques instants, je tentai malgré tout de me recentrer sur Amara, l’observant un nouvel instant en silence.

- Qu’est-ce que tu attends de moi ? Demandai-je alors.

Parce que ça aussi… Enfin… J’étais peut-être potentiellement un géniteur. Et j’allais pas demander de test ADN de toutes les manières, mais pour le reste…

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Amara ne répondit rien lorsque Chris affirma ne pas sous-estimer le directeur de Poufsouffle. A vrai dire, ce qui préoccupait Amara n’était pas de défendre son cousin, mais plutôt… d’informer Chris de sa paternité. Alors, elle commença par lui parler d’Ottavia de manière très détournée, expliquant que la petite fille se trouvait auprès d’un médicomage. Cela ne manqua pas de faire gronder le professeur d’étude des moldus qui demanda si Corban s’en était pris à une petite fille. Amara hocha doucement la tête, mais de nouveau, ne répondit pas vraiment, expliquant ne pas savoir comment le lui annoncer les choses. Alors, quand Chris lui appela ne pas apprécier qu’on tourne trop autour du pot, Amara laissa échapper un soupir et se lança. Enfin… elle se lança sur un début. Elle lui relata l’apparition de la magie d’Ottavia, sans vraiment en expliquer l’échelle. Néanmoins, lorsqu’elle parla d’incendie, Chris sembla enfin additionner les données entre elles.

Elle se figea, laissant Chris emmagasiner cette nouvelle. Elle prit une propre gorgée de son verre, le voyant vider le sien d’un cul sec et jurer au nom d’un niffleur. En silence, Amara se leva, prenant le verre de son amant au passage et alla le lui remplir. Vieux reflex d’épouse trophée, que voulez-vous ! Toujours était-il que Chris devait probablement avoir besoin d’un peu plus de boisson pour réaliser ce qu’il se passait. Ramenant donc le verre rempli du Nott mais aussi la bouteille pour éviter de se relever trop de fois, ce dernier sembla commencer à lui demander si elle était sérieuse. Elle le toisa en silence tout en lui tendant le verre. L’homme se ravisa, réalisant dans une grimace que oui, Amara avait un humour plus goûtu que cela. La Sicilienne se rassit alors, croisant de nouveau ses jambes encore tendues et raidies par toute la crispation de la journée. Cependant… de toutes les questions qu’elle s’attendait à entendre… Celle qu’elle entendit la surprend. Il pensait à Ottavia. A ce que Corban lui avait fait. Il ne songeait pas à demander des preuves ou nier, ou s’épendre sur sa réputation. Non. Il se souciait d’Ottavia et cela, en dépit de toute la peur et la tristesse, redonna un peu de chaleur dans le cœur d’Amara. Un petit sourire se dessina même sur sa lèvre abîmée.

- Je suis navrée, mais pas ce soir. Elle est épuisée et effrayée. Je ne veux pas l’inquiéter davantage. Amos m’a garanti qu’elle dormirait profondément d’ici très peu de temps, autant la laisser dormir paisiblement. Mais… Elle a quelques ecchymoses et un poignet foulé, ou peut-être une entorse, je n’ai pas vu le médicomage.

Cela dit, foulure ou entorse, ce ne serait qu’une question de jour avant que les traitements de remettent totalement les os de la petite fille en place.

Mais voilà que Chris l’observait de nouveau, en silence. Elle ne pouvait s’imaginer combien la nouvelle devait être choquante pour lui. Amara garda le silence aussi, sirotant son verre, laissant tout l’espace à Chris de faire le tri dans ses pensées. Une nouvelle question fini par arriver. Une question de nouveau légitime qui fit soupirer l’Italienne.

- Si je suis directement venue te voir, c’est parce que outre ces agréables soirées ensemble, tu es en droit de savoir que tu as un enfant. De plus, Corban a hurlé ta mort un nombre de fois. Il a encore de nombreux amis, de nombreux amis qui partagent son opinion sur la place des femmes. Je doute qu’il ait eu le temps d’informer qui que ce soit avant qu’Amos ne l’oubliette. Mais… il faut que tu saches qu’il y a une possibilité qu’il se venge.

Elle marqua une pause, avant de reprendre la parole :

- Si tu veux être dans la vie d’Ottavia, tu le peux. Si tu veux ne plus rien entendre d’elle, tu le peux aussi. Je ne peux te proposer de la reconnaître comme tienne pour des raisons évidentes. J’aimerais ton aide pour l’aider à maîtriser son don, mais je peux aussi comprendre que ce ne soit pas quelque chose que tu souhaites. Blake n’est pas au courant. Pas pour l’heure, mais elle le saura sous peu. Qu’elle le sache par moi ou par toi, je m’en moque, mais je refuse que nous lui cachions cela. Voilà, c’est ce que j’attends de toi. Comme tu le vois, ma visite est bien plus informative que destinée à te demander quoi que ce soit.






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Amara Yaxley & Christopher Nott



Amara avait eu bonne réflexion que de me servir un verre… Qui disparut tout aussi vite que le premier. J’allais avoir besoin d’alcool, de beaucoup d’alcool pour digérer cette nouvelles bien loin d’avoir été dans le tréfond de mes pensées et de mes préoccupations. La fille d’Amara était donc… ma fille biologique ? Par tous les mages et les moldus de cette planète… Passant ma main sur le visage, j’avais bien du mal à l’admettre, à l’accepter et à me rendre compte de tout ce que cela signifiait. Déjà, que je n’étais visiblement pas stérile, quoique je n’en ai jamais douté, mais je l’aurais presque préféré à cet instant… Trop tard. Il était de toutes les manières trop tard pour quelconque regret. Et puis… Comment regretter d’avoir partagé des nuits avec Amara Yaxley ? Oh je n’étais pas assez saint pour le pouvoir. Mais il y avait plus que ça. Beaucoup plus. Si j’avais effectivement une fille, et je disais si en la croyant mais sans l’admettre dans un paradoxe que seul les géniteurs de dernière minute, ou plutôt les géniteurs à trois/quatre/cinq ans de retard, connaissez. Bref. Si j’avais une fille… Cela signifiait que par le sang… Elle faisait partie de ma famille. Ce qui signifiait donc que le vieux Yaxley s’en était pris à une Nott. Impossible. Ou plutôt… Inacceptable. Ainsi demandai-je à voir la petite fille. Il fallait que je me fasse une idée des blessures que lui avaient infligé ce vieux fou. Oui. Fou. Car il ne savait certainement pas ce qu’il allait et avait provoquer en s’en prenant à la petite… Comment déjà ?... Ah oui Ottavia. Merde. Si je ne me rappelais déjà plus de son prénom…

Mais Amara me le refusa, provoquant une grimace de mécontentement. Soit. Elle était de toutes façons sa mère. Je n’allais pas aller à son encontre. Je n’étais qu’un donneur de sperme, c’était tout. J’hochai donc la tête, tenant malgré tout à une réponse.

- Demain alors.

Ou après-demain. Enfin n’importe. Je devais la voir malgré tout. Et… A vrai dire, pas seulement pour ses blessures. Juste, peut-être, pour rendre la chose plus tangible, plus réelle à mes yeux encore embrumés par cette nouvelle qui tombait de nulle part.
Une nouvelle qui entraîna alors une autre question… Cette fois plus dirigée… Qu’attendait Amara de moi ? Que devais-je faire ?

Evidemment… Mieux valait que je sois prévenu dans ses conditions… Yaxley voulant ma mort ne m’étonnait pas réellement s’il était au courant – et il l’avait été au moins avant l’oublietage d’Amos. Cela me faisait-il peur ? Mmh… A ses mots, un sourire froid voire malaisant se dessina sur mon visage tandis que les flammes de la cheminées prenaient en ampleur.

- Je l’attend. Répondis-je simplement.

Qu’il se venge. Qu’il essaie ne serait-ce qu’une fois de se venger et quel que soit ce qu’avait pu lui faire Amos… cela ressemblerait à une douce caresse. Si mon masque de bon professeur était toujours de mise à Poudlard… Je n’étais foncièrement pas quelqu’un de bien. Je me moquais de la vie et de la mort, je jouais avec le feu autant que mon don me le permettait et je n’aurais aucun remord à faire de sa vie un enfer ? Que cela vienne à me retomber sur le coin du nez ? Je m’en moquais. Je n’avais rien à perdre quand je savais que le reste de ma famille saurait parfaitement se défendre.

Pour autant, Amara voulu reprendre. Je pouvais donc faire ce que je voulais. Elle ne demandait qu’une chose : de l’aide pour maîtriser le don du feu. Soit. Je pouvais le comprendre au vu du nombre d’incendie que j’avais pu allumer enfant. Je croyais même me souvenir d’une fois où j’avais mis le feu à toutes les peluches de ma sœur… Quoique cela n’était absolument pas un accident. Et en parlant de cette sœur d’ailleurs… L’italienne ne désirait pas la laisser dans l’ignorance. Soit. J’hochai la tête avant de me stopper. Non. Enfin… Oui mais…

- Laisse moi lui dire. Soufflai-je en me servant un nouveau verre que je bus cul sec. Je vais devoir lui expliquer et je suppose qu’il va aussi falloir que mes parents soient au courant. Et crois moi… J’aurais besoin de ma sœur à ce moment. Nous ferons les deux choses en même temps. Et si je ne suis pas renié de cette famille… Je t’offrirais un whisky de chez nous.

Preuve que je me moquais éperdument d’être renié des Nott, effacé de la généalogie. Je resterais proche de ma sœur, c’était le plus important. Et même si j’aimais mes parents… Je savais aussi que j’étais le seul garçon. Le seul héritier. Bonne pioche pour moi. Mauvaise pour eux, au vu de mon comportement habituel.

- Je ne vais pas pouvoir te dire ce que je veux, maintenant. Admis-je néanmoins. C’est… Disons… Légèrement soudain. Mais… Quoique je décide, je t’aiderais évidemment avec son don. C’est à moitié de ma faute alors… Autant que j’évite que ton superbe corps ne soit brûlé par un incendie. Plaisantai-je en soupirant. Il a déjà été bien assez amoché par ton connard de mari.

M’arrêtant, j’observai alors la brune, sourcils froncés. Oui… Elle avait été amochée alors… Je soupirai. Profondément avant de me lever pour lui tendre la main.

- Ta fille est avec Amos, elle est en sécurité donc. Ton vieux croulant de mari est oubliété. Donc…

Allais-je lui proposer une partie de jambe en l’air ? Evidemment que non. Je lui avais peut-être prouvé apprécier les plaisirs de la chair, mais elle n’était pas en état. Bien loin de là. A la place, je la menai jusqu’à ma salle de bain, allumant l’eau chaude avant d’en faire de même avec le feu.

- Ce don peut avoir des avantages, ne t’en fais pas pour ta fille. Tentai-je de dédramatiser, autant pour elle que… Enfin non. Surtout pour moi. Alors profite de ce bain. Ca te fera du bien. Et je serais à côté si tu as besoin de quoique ce soit. Ok ?

Après tout… J’étais pas si connard que ça.


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Quelle surprise. Voilà que Chris semblait être passé d’un désintérêt complet pour Ottavia a vouloir la voir pour constater ses plaies. Au fond, Amara pouvait comprendre cette envie. Il n’avait jamais prêté la moindre attention à sa benjamine. Aujourd’hui… elle était sa fille. Au fond, le Nott devait bien avoir une once de curiosité. Mais il affichait déjà une plus nette curiosité que Corban ce qui était en soit touchant. Au final… Ottavia était probablement la plus chanceuse de ses filles.

- Demain, accepta-t-elle. Je peux l’amener ici avant de rentrer.

Probablement faudrait-il trouver une excuse pour qu’Ottavia ne soit pas trop dubitative, mais berner une enfant de 4 ans ne semblait pas la chose la plus complexe au monde. Quoi que. Ottavia avait une tendance à comprendre beaucoup plus de choses qu’elle ne le montrait. Beaucoup trop, même. Mais… Maintenant qu’elle en voyait le patrimoine génétique, elle comprenait un peu mieux. Dommage que Chris n’ait pas engendré Bella aussi. Cette dernière aurait pu être gatée de quelques neurones de plus, cela ne lui aurait clairement pas fait de mal.

Puisque la bouteille était là… Amara décida d’en tirer profit et de se resservir un verre sans même prendre la peine de demander permission. Elle faisait face à Chris. Qu’elle se priverait de whisky pour la simple raison de ne pas oser se resservir elle même hors de sa demeure offenserait davantage Chris que si elle se resservait d'elle-même. Et puis… après une telle soirée… franchement, elle se fichait des bonnes manières. Bon, elle n’en était pas à mettre ses pieds sur la table et roter, mais elle faisait preuve d’une plus grand relâche. Elle était justement en train de verser le pur feu dans son verre lorsque Chris affirma qu’il attendait Corban ou ses amis. Amara soupira, levant les yeux au ciel dans un geste bien expressif italien.

- Ne t’en fais pas pour cela. Je ne compte pas me laisser faire. Pas cette fois. Personne ne touche à mes enfants.

S’il y avait bien une limite à ne pas dépasser… c'était ses enfants. Elle pouvait tout endurer. Tout. Mais pas qu’on s’en prenne à ses têtes blondes. Et en quelques jours, Corban s’en était pris à ses trois filles, toutes de diverses manières, mais tout de même.

Finalement, Amara formalisa ses demandes. Qu’attendait-elle de lui ? Pas tant que ça à vrai dire. Seulement de l’aide face à un don qui lui était inconnu et une honnêteté parfaite envers Blake. Ainsi, Chris accepta, préférant de toute évidence lui-même informer sa sœur, ce que la Sicilienne pouvait bien comprendre.

- Si tu as besoin de ma présence, je viendrai. Demande à Blake de m’envoyer un patronus demandant ma présence pour un soucis… mh… (elle se tut, réfléchissant. Prétexter Abadonne ne ferait que faire venir Corban aussi. Il fallait quelque chose d’important, mais… qui désinteresserait totalement Corban). Dis lui de m’envoyer un hibou ou un patronus pour l’organisation de son mariage. Ou quelque chose comme ça, de gros et tape à l’oeil, mais qui ennuierait terriblement mon si cher époux. (finalement, elle balaya l’air de la main en guise d’abandon). Dis lui simplement de me contacter. Elle saura très bien quoi dire. Je peux peut-être… rassurer aussi vos parents.

Elle pouvait bien imaginer que les parents Nott auraient beaucoup à discuter. Certes, elle n’avait aucune expérience dans le domaine des enfants illégitimes, mais elle pouvait imaginer que les deux auraient probablement bien des choses à dire.

Finalement, Chris lui tendit la main, se levant, sous-entendant quelque chose. Amara l’observa, de ce regard presque… pénétrant. Elle n’avait pas la moindre envie d’un moment d’intimité avec lui. Pas après tout cela. Néanmoins, elle prit tout de même sa main et le suivit, après tout, elle avait tout de même une grande confiance en Chris.

- J’ai beau énormément apprécier tes compétences et ton corps, sache que je suis bien trop épuisée pour quoi que ce soit, averti-t-elle alors.

Mais elle ne fut pas menée à sa chambre mais bel et bien à sa salle de bain où il entreprit de… remplir la baignoire. Amara arqua un sourcil, extrêmement peu habituée à ce genre d’attention, il lui fallut les explications de Chris pour comprendre où il voulait en venir. Lorsqu’enfin elle sut, elle laissa échapper un léger rire, amusée par sa prévenance. Elle hocha doucement la tête et… sans même attendre que le sorcier s’éloigne, elle descendit la fermeture de sa robe. Elle laissa son vêtement glisser sur le sol, au pied de ses escarpins, révélant un corps uniquement vêtu de lingerie à la dentelle exquise. Amara était consciente de sa beauté et de ses formes parfaites et elle n’en avait jamais été timide. Ca n’était pas aujourd’hui que cela commencerait. Glissant une main dans son propre dos, elle dégrafa son soutien-gorge qu’elle laissa tomber au sol. Elle ôta ses souliers, rapetissant alors d’une petite dizaine de centimètres. Sous ses mouvements, tout son corps semblait pourtant souffrir. Un corps parfait, oui, mais criblé d'ecchymoses qui peinait à cicatriser en dépit des sortilèges de guérison. Pour autant, toujours aussi peu intimidé par la présence son amant puisqu’il l’avait tant vu nue, elle ota son dernier sous-vêtement et se glissa avec délice dans l’eau chaude. Allongée, elle laissa échapper un soupir de bien-être, sentant ses muscles tendus se détendre.

- Délicate attention, Professeur Nott, taquina-t-elle non sans une certaine malice. [color=#a87d4b]Si tu as l’amabilité d’apporter mon verre, tu auras la possibilité de me rejoindre.[ /color]

Après tout, pourquoi pas ne pas lui retourner le plaisir d'un bain chaud ? Elle avait été claire sur le fait que rien d'intime ne se passerait et lui aussi venait de passer un moment assez riche en émotion.





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Demain. Donc. Je rencontrerais ma fille. Ma fille… ça sonnait particulièrement bizarre à mes oreilles… Comment pouvais-je avoir une fille ? Enfin… je n’étais pas idiot au point de ne pas savoir comment mais… Mais il n’y avait pas de mais. C’était ainsi. On avait « merdé » et on devait en assumer les conséquences. Des conséquences certaines face au mari d’Amara qui avait ainsi tout découvert avant de – fort heureusement à vrai dire – tout oublier.
Oh. Qu’il sache et veuille me faire la peau ne m’inquiétait pas outre mesure. J’étais puissant, je maîtrisais les sortilèges interdit et je n’avais aucun mal à m’en servir autant que de mon don, d’ailleurs. Je ne le craignais pas. Tout comme je ne craignais personne en ce monde, mis à part peut-être ma sœur lorsqu’elle avait ses menstruations. Là… C’était autre chose. Dans tous les cas, Amara m’indiqua qu’elle ne se laisserait pas faire. Je la croyais. Je n’avais pas de mal à la croire pour cela. C’était une femme forte, je n’en avais jamais douté. Tout comme je ne peinais pas réellement à l’imaginer tigresse vis-à-vis de sa progéniture.
Une progéniture que je partageais à un tiers avec elle, donc… Non. Décidément. J’allais devoir prendre beaucoup de whisky et des vacances pour l’admettre. Enfin… Il me fallait malgré tout prévenir ma sœur, comme le désirait d’ailleurs Amara. Soit. Je le ferais. Arquant un sourcil, je l’observai s’empêtrer dans des idées d’appel farfelu. Le mariage de Blake… Et puis quoi encore ? Son enterrement aurait sans doute été plus réaliste.

- Si tu veux venir avec moi, fais-le. Dis-je simplement.

Je n’étais pas réellement le genre de personne à aller au but en prenant des détours. Amara désirait venir ? Elle venait. Nul besoin de quémander sa présence et en cas de problème… Je n’aurais pas le temps de la prévenir de toutes les manières.

- Quant à mes parents… J’esquissai un sourire amusé, croisant les bras. Si tu es prête à faire face à des sangs pur qui ont un fils, et leur seul fils, non marié de 36 ans, professeur d’étude des moldus, et qui va leur apprendre que le seul enfant qu’il a engendré est une fille et en plus illégitime avec une femme mariée à la famille Yaxley. Vas-y. Je t’en prie. Mais laisse-moi observer ta chute, elle sera sûrement spectaculaire. Plaisantai-je.

Mais avant d’imaginer faire face à mes parents et ma sœur… Amara avait besoin de bien autre chose. Une chose qu’elle ne sembla pas imaginer alors qu’elle me faisait part d’un avertissement qui m’arracha un léger rire.

- Dommage. Moi qui pensais t’achever.

C’était évidemment faux. Je n’en avais même pas eu la moindre pensée. Au contraire. Je ne désirais qu’une chose. Une chose que j’atteignis et que je lui remplis… Un bain. Pas de pétales de roses, de boule sent bon ou que savais-je. Juste de l’eau chaude. Je n’avais que ça à disposition. Et je doutais que le savon fasse le même effet que ces trucs de bains de femme… Enfin. C’était déjà cela. Lui expliquant ce qu’il en était, je n’eus pas le temps de quitter la pièce que la magnifique italienne prit le parti de se déshabiller. Soit. Puisque j’étais toujours là, pourquoi ne pas rester pour admirer le spectacle après tout ? Adossé à l’encadrement de la porte, les bras croisés, je l’observai donc avec un certain intérêt. Oh elle était belle, c’était peu de le dire et même si les ecchymoses que je pouvais voir sur son corps avait une méchante tendance à me donner quelques envie de meurtre vis-à-vis de son croulant de mari… Je n’en fis rien, restant immobile, le sourire amusé aux lèvres, jusqu’à ce qu’elle soit finalement dans le bain chaud préalablement préparé.

- Je t’offre une attention adorable et tu quémandes encore quelque chose ? Répondis-je en arquant un sourcil avant de quitter les lieux pour mieux revenir avec nos deux verres et la bouteille à moitié vide sous le bras, reprenant de fait. Mais la proposition était trop tentante.

Attirant, d’un coup de baguette, une petite table près de la baignoire, je disposai sur cette dernière ce que je tenais entre les mains pour défaire ma chemise, rejoignant la robe d’Amara, avant de quitter mes autres vêtements pour me glisser derrière elle, attirant son dos contre mon torse avant d’embrasser, doucement, son épaule.

- Reste ici cette nuit si tu as envie. Lui murmurai-je doucement, caressant son bras sans l’ombre d’un désir plus poussé (quoique la vue du corps de la brune ait une tendance certaine à me faire réagir, comme elle pouvait, sûrement, le sentir, mais préférant éluder ce fait, je me contentai de douceur et de calme. Elle n’avait besoin et envie que de cela. Parfait. Moi aussi. Presque.) Tu sais que mon lit est confortable. Et je suis même un homme tellement parfait que je peux demander à ce qu’on te monte un petit déjeuner au lit.

Ce ne serait pas moi. Mais un elfe de maison. Ce qui était déjà cela. N’est-ce pas ? Ils étaient, de toutes les manières, là pour ça.

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Il fallait être honnête, la conversation se passait bien mieux qu’Amara ne l’avait imaginé. Chris semblait surprit, non, choqué, mais il semblait compréhensif, désireux de faire ce qui devait être fait. Si tenté qu’ils sachent justement ce qui “devait être fait”. Amara en avait quelques petites idées, dont elle lui avait fait part. Parmi elles : avertir Blake le plus tôt possible. La sicilienne n’avait pas tardé à proposer sa présence, comme soutien. Chris ne manqua néanmoins pas de voir parfaitement clair dans le jeu d’Amara.

- Blake est ma plus proche amie, je lui dois bien cela.

Oui, après tout, Amara n’était pas un coup d’un soir ou une conquête de passage dont Chris ne se rappellerait pas spécialement du nom. Elle était la meilleure amie de Blake et en soit, elle voulait vouer en son ami le respect nécessaire après avoir fait d’elle… une tante par accident. De plus, Amara avait une petite idée de la réaction de Blake face à cette nouvelle et, plus particulièrement face à la nouvelle du fait que Corban avait blessé Ottavia. Autant dire que le frère et la soeur seraient bien fichus de se monter la tête pour aller finir le vieillard dans un incendie particulièrement douloureux. Et lent. Probablement très très lent.

- Mh, Merlin ta famille semble être un délice, commenta-t-elle même si… Bon, n’ayant engendré que des filles, elle pouvait un tant soit peut comprendre la frustration des parents Nott. Navrée, Ottavia est belle et bien une fille, j’en suis certaine, ponctua-t-elle avec un léger sourire taquin.

Cela dit, Chris ne tarda pas non plus à mettre fin à la conversation. Après tout, il n’y avait plus grand chose qui pouvait être fait à cet instant. Mettant en garde que rien ne se passerait entre eux ce soir, Amara fut conduite à la salle de bain où le professeur d’étude des moldus lui fit un couler un délicieux bain chaud. Se dévêtissent sans la moindre pudeur devant son amant, Amara entra dans l’eau chaude, offrant à Chris de la rejoindre s’il venait accompagné de leurs verres. Ce dernier se complait quelque peu, déclenchant le léger rire d’Amara. Il revint, ôtant ses vêtements à son tour. Le regard de la Sicilienne traina quelque peu sur le corps de l’homme. Un corps plus jeune, svelte, plus harmonieux que celui qu’elle avait tant vu. Un corps dont l’anatomie semblait… légèrement plus proéminente à cet instant. Elle lui laissa la place de se glisser derrière elle tandis qu’un sourire amusé se dessina sur son visage en sentant le membre de Chris, définitivement réveillé.

- Est-ce vraiment une bonne idée ? Supporteras-tu de me savoir dans ton lit et de ne pas me toucher ? Tu sembles déjà… stimulé.

Elle pencha légèrement la tête en arrière en sentant les lèvres de Chris sur son épaule. Appuyant doucement sa nuque contre l’épaule de l’homme, elle ferma les yeux, appréciant ces caresses délicates. De tels gestes de douceur… elle n’en avait que peu. Si peu. Sa douceur ne s’arrêta néanmoins pas à ses gestes puisqu’il lui offrit un petit déjeuner.

- Tu sais que je ne peux rester. Corban trouvera cela étrange. Il pensera que que je me languis sur le lit d’un autre. (elle marqua une légère pause, avant que son visage ne prenne une moue amusée). Il n’aurait pas tort cela dit.

Elle glissa sa main dans l’eau, venant chercher le contact de la cuisse de Chris avant de laisser ses doigts courir le long de sa peau. Sadisme de le provoquer ? Peut-être, oui. Elle aimait voir l’effet qu’elle produisait chez les hommes et après tant de temps, elle savait comme subjuguer Chris. Mais au fond, elle voulait aussi lui gratifier d’un peu de tendresse. Après tout… il était à cet instant un véritable roc.





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- Alors nous irons lui dire demain si tu veux. Soufflai-je. Je finis les cours à 13h00. Ça nous laissera l’après-midi pour l’empêcher d’aller tuer ton mari.

Je connaissais ma sœur et j’admettais que sur ce point, nous nous ressemblions – à défaut d’avoir d’autres ressemblances. La famille était une chose de sacrée. Et notamment la famille de sang, que nous défendions chacun ardemment, sans que rien ne puisse réellement nous arrêter.
Mais une fois ma sœur prévenue… Il me faudrait aussi prévenir mes parents. Ce qui était peut-être la chose la plus délicate et cela… Amara n’y pourrait rien. Il lui faudrait être célibataire et désireuse de me fiancer pour qu’elle puisse faire quelque chose, à vrai dire. Ce n’était pas le cas, fort heureusement d’ailleurs, je n’avais aucune envie de me fiancer, alors… J’irais sûrement les affronter seuls. Ou avec Blake pour protéger mes arrières. Savait-on jamais que l’idée de me botter le cul leur viendrait à la tête.

- Oh. Elle l’est en un sens. Mes parents ont toujours été aimant quoique je sois le vilain petit canard. Ils sont juste… De la vieille école.

Et tout le monde savait ce que signifiait « la vieille école » chez les Sang Purs. Tout le monde, ou presque, l’était encore, d’ailleurs. Enfin. Qu’Ottavia soit une fille ne me dérangeait pas… Enfin… Dans le sens où j’avais de toutes façons déjà du mal à accepter que… Oui bon. Je n’allais pas me répéter pour la cinquantième fois sur ce sujet qui mettrait des jours à être admis et traité par mon cerveau particulièrement lent sur ce fait.

De toutes les manières, seul le temps pourrait ainsi m’apaiser réellement. Il était inutile de tergiverser, de chercher des noises à la place de gallions ou de tourner autour de la citrouille : rien n’y ferait. Mieux valait, donc, cesser cette conversation et nous concentrer sur autre chose. Et je choisis ainsi ce qu’allait être l’autre chose. Un bain. Pour Amara. Meurtrie et plus tendue qu’un hippogriffe que l’on aurait harnaché, elle en avait bien besoin. Ainsi l’emmenai-je jusqu’à ma salle de bain où je la laissai se déshabiller, non sans l’observer avec une attention certaine. Et si ses blessures me tendaient drastiquement, le reste de son corps lui… Merlin… D’une beauté à coupé le souffle, comme toujours.
Je ne me fis, ainsi, certainement pas prié pour la rejoindre, non sans aller nous chercher nos verres, évidemment.

Me glissant derrière elle une fois mes vêtements au sol, je la laissai s’appuyer sur moi, arquant un sourcil alors que je l’invitai à profiter de la nuit ici. Amusé, comprenant parfaitement ce qu’elle venait de signifier alors que mon corps ne pouvait pas la tromper… Ni ne tromper personne d’ailleurs à cet instant, quoique cela soit tout à fait naturel au vu de celle qui se trouvait devant moi, je soufflai doucement.

- Me crois-tu incapable de me tenir ? Lui demandai-je à mi-voix en venant embrasser son épaule, caressant son bras distraitement. Je suis un homme. Pas un monstre. Enfin… Pas pour tout le monde. Je saurais te laisser dormir autant que tu en as besoin si tu acceptes de dormir nue, évidemment. Plaisantai-je sans même un rire.

Mais même le petit déjeuner ne sut la convaincre. Son mari. Toujours. Evidemment. C’était à prévoir. Cet imbécile de mari dont l’idée même me faisait faire vaciller les flammes de la cheminée avant que je ne ferme les yeux pour souffler profondément.

- Je pourrais te proposer de rentrer avec toi et l’oubliéter sur le champs. Et promis je ne lui casserais rien d’autre que le nez. Plaisantai-je de nouveau. Mais soit. Je te laisserais partir après ce bain dans ce cas.

D’autant que les caresses qu’elle m’octroya après cela… Frissonnant, je fronçai doucement les sourcils. Elles étaient du genre à me tendre davantage. Elle le savait. Et je savais tout aussi bien qu’elle aimait provoquer les hommes, moi compris. Moi surtout, dans cette configuration. Approchant mes lèvres de son oreille, je soupirai alors.

- Je t’offre le bain, le lit et le couvert… Et toi tu me tortures ? Diable. La prochaine fois, je t’inviterais dans le plus grand restaurant du Chemin de Traverse. J’aurais le droit à la totale.

Embrassant de nouveau son épaule, je tournai délicatement sa tête pour capturer ses lèvres le temps d’un instant, dans une douceur certaine, sachant la soirée qu’elle venait de passer.

- Profite. Lui murmurai-je alors que l’une de mes mains passait sur son ventre pour le caresser doucement. On quittera ce bain quand tu le voudras. Pas avant.

Oh. Je pouvais être parfaitement gentleman, adorable même devrais-je dire, lorsque je le désirais et… Amara était une amie. Une amante, aussi, certes, mais elle était avant tout une amie. Qui avait besoin de se détendre et certainement pas de se faire brusquer alors… Soit. Je serais ce gentleman pour la soirée.

- Est-ce que tu veux quand même manger quelque chose ce soir ? M’enquis-je en attrapant mon verre pour en boire une gorgée. Tu en auras besoin pour retourner là-bas… Quoique je suppose que la vue de ton croulant de mari te fasse vomir… Plissant les yeux, je soufflai doucement alors. Est-ce que je peux te poser une question ?... Pourquoi est-ce que tu restes avec lui ? Pourquoi est-ce que tu ne restes pas à Poudlard ? Pourquoi est-ce que tu ne le fuis pas ?

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Amara fut bien obligée de réfléchir à la proposition de Chris. Théoriquement, Aurora arriverait d’ici 36 heures pour la réception. Cela voulait dire que  tout devait être prêt d’ici là. Était-ce faisable ? Difficilement. Mais Blake méritait la vérité de sa bouche autant que de celle de Chris. Et Chris méritait de rencontrer sa fille, puisqu’il demandait à la voir. Elle hocha donc doucement la tête.

- J’arriverai à trouver un prétexte pour venir.

Elle ne savait pas encore quoi, mais elle saurait. Elle savait aussi que Blake et Abadone pourraient facilement la couvrir.  Pourtant, à l’entente de la description des parents de Chris, et, surtout de son auto-portrait, Amara ne put s’empêcher d’éclater de rire. Un rire vrai, franc, sans artifice. Le genre de rire qu’elle ne laissait JAMAIS paraître. Seule Abadone, Blake, Chris et Amos avaient pu l’entendre.

- Tu es véritablement à punir. Tu l’as toujours été. Mais… je crois que c’est ce que j’ai toujours le plus respecté chez toi. Outre ta déroutante passion pour les moldus, tu crois en toi et tu n’as pas peur de poursuivre tes envies, dit-elle en caressant distraitement la cuisse de Chris.

Finalement, le professeur sembla presque la défier de dormir nue et lui, de ne rien tenter. Un sourire amusé se dessina sur le visage d’Amara sachant pertinemment que tôt ou tard, elle même serait incapable de résiter au réconfort charnel du corps de Chris si elle passait la nuit nue à ses cotés. Chris était la seule personne sur Terre à l’avoir… apprivoisée. Il lui avait montré ce qu’était le plaisir, le vrai. Le désir, la jouissance et la confiance d’adonner son corps à autrui. Chris était ainsi probablement le seul homme jusqu’ici à avoir un véritable pouvoir sur elle.

- Tu ne supporterais pas une minute de voir mon corps nu allongé à tes côtés sans me toucher, dit-elle dans un léger rire témoignant bien du feu un brin plus imposant dans la cheminée. Et que ferais-je, si je rentre en portant la sueur d’un autre homme ?

Mais voilà qu’Amara abusait de ses caresses sur la cuisse de Chris. Ce dernier, joueur qu’il était, ne tarda pas à se plaindre de ce geste. Enfin… se plaindre était un bien grand mot. Au fond, elle le savait, il aimait tant qu’elle se jouait de lui qu’elle appréciait qu’il se joue d’elle.

- Tu sais que tu n’as pas besoin de cela pour avoir droit à la totale. J’avais, d’ailleurs, récemment acquis un ensemble de lingerie que je n’ai toujours pas eu l’occasion de te montrer. Quelque chose de… disons juste dans tes goûts, dit-elle dans un air des plus énigmatique.

Parce que oui, si Chris avait toujours été très attentionné envers elle dans la sphère intime, Amara l’était aussi. Elle avait bien remarqué ce qu’il aimait recevoir ou ce qu’il aimait voir sur elle et ne manquait généralement pas de satisfaire le Nott. Ainsi, lorsqu’il tourna son visage dans la direction du sien, Amara le tourna sans la moindre résistance, véritablement appréciatrice de cette douceur si nécessaire à cet instant. Elle répondit à son baiser avec douceur, se laissant aller à la tendresse de son ami. Sentant les mains de Chris se glisser sur son ventre, l’Italienne laissa sa nuque reposer contre l'épaule du Nott, s’adonnant toujours plus à sa douceur. Elle laissa même inconsciemment échapper un léger soupir d’aise, fermant les yeux remontant sa main sur celle de Chris pour ainsi glisser ses doigts sur le poignet du maître des flammes.

Lui proposant de manger quelque chose, la jeune femme secoua doucement la tête. Se sustenter n’était en rien sa priorité.

- Non merci, je n’ai pas faim, souffla-t-elle avant de l’entendre lui demander la permission de lui poser une question. Mh-mh ?

Elle alors sa demande, ou plutôt ses demandes. Cette question, on le lui avait souvent posée. Elle même, jeune, se l’était souvent posée. Elle rouvrit les yeux et se redressa  pour opter de nouveau une posture moins détendue. Elle se tourna pour ainsi faire face à Chis, rejoignant ses genoux ensemble avant de les laisser s’appuyer contre la paroie de la baignoire pour n'aucunement blesser involontairement son amant.

- Parce que je n’ai pas le choix. T’ais-je déjà dit pourquoi j’ai épousé Corban ? (elle attendit sa réponse, négative, puisque très peu de personnes connaissaient les dessous de l’histoire). J’avais 14 ans lorsque je l’ai rencontré, je faisais partie de la délégation de BeauxBâtons pour le Tournoi des Trois Sorciers et le Seigneur des Ténèbres refaisait tout juste surface d’entre les mots. Corban était encore marié à l’époque et j'étais à Poudlard avec l’une de ses filles. Il m’a fait des avances durant l’une des épreuves, ayant reconnu mon nom comme celui d’une des principales familles italiennes fourchelang. Ma mère m’avait dit de ne pas le rebuter, que c’était un réel compliment qu’un homme accompli s’intéresse à moi. Alors j’ai écouté ma mère. Mais les avances de Corban se sont fait de plus en plus… intrusives. Jusqu’à finalement… à la fin de l’année scolaire, demander ma main à mes parents. Sa femme venait de mourir dans un “accident” (elle avait elle même dessiné les guillemets à l’aide de ses index). Mes parents se sont sentis quelque peu échaudés de par mon jeune âge. Leur crainte était que… étant pubère depuis très peu de temps, je ne sois pas une épouse décente. Ils ont refusé, mais Corban n’a pas apprécié. Le Lord était de retour à la vie et Corban voulait monter au sein de ses partisans. Il savait qu'engendrer des enfants mâles fourchelang serait de poids aux yeux du Lord. Alors… il m’a ensorcelée sous le sortilège de l’impero et… j’ai demandé à mes parents de me laisser l’épouser, ma mère m’a expliqué comment satisfaire un homme et ce à quoi le sexe devait ressembler. Enfin… selon sa définition puisque… je crois que je n’ai pas à te rappeler de nos premières étreintes charnelles. Ainsi… à tout juste 16 ans, j’ai été mariée à Corban.

Elle marqua une légère pause, laissant à Chris l’espace de réagir à ses paroles.

- Les 4 premières années de notre mariage me sont terriblement floues. Je n’en ai que très peu de souvenirs concrets. Je me suis réveillée pleinement une fois enceinte de Bella. J’ai longtemps cru que Corban m’avait laissée sous impero pour que je ne fasse pas annuler le mariage par mes parents. Mais ce n’était pas le cas. Mes parents ont fait la sourde oreille et me savaient de toutes façons sous impero. Corban s’est assuré de ma loyauté. Me garder ad vitam eternam sous impero était impossible puisque la prison était un risque pour lui. Alors… il m’a fait faire… certaines choses. Je ne les connais pas toutes, Marcus Avery m’a informée de certaines et… Merlin, je préfère de toute façon ne pas en connaître plus, pour ma propre… santé mentale. Alors, je ne peux pas trahir Corban. Je ne peux pas le fuir parce qu’il s’est prodigieusement assuré de ma loyauté. Et quand-bien même, je suis sa quatrième femme et je sais qu’il a assassiné l’une de ses filles par le passé. Pas une des miennes, mais… une de son précédent mariage. Et même si Blake ou Abadone m’aidait, ce qu’elles ont souvent tenté, la famille de ma mère n’accepte pas le divorce comme une option. Mon seul salut… c’est de rendre Corban incapable de ses mouvements.

Elle se déplaça alors, pour venir s’installer à califourchon sur lui, sa poitrine venant tout juste frôler son torse. Elle vint alors doucement prendre son visage entre ses mains, plantant son regard chocolat dans les iris clairs de Chris, telle une vipère ayant imobilisé sa proie.

- Mais tu n’as pas à t’en faire pour moi, ou pour Ottavia. J’ai assez longtemps été sa petite chose, et il me payera. Il me payera chaque coup, chaque viol, chaque insulte. Il me payera chaque fois où il m’a contrôlé. Il me payera ce qu’il a fait ce soit à Ottavia. Il me payera tout cela au quintuple très bientôt, dit-elle sur un ton beaucoup plus ferme, beaucoup plus hargneux. Bientôt, il ne sera plus qu’un vil vieillard à ma coupe qui n’aura plus le loisir de dire le moindre mal de mes filles ou de moi-même. Alors, comprends-tu pourquoi je veux pas que Blake et toi intervenez ? Je veux ma vengeance. Je veux venger mes filles et elle arrivera plus vite que tu ne le croit.

Elle se pencha en avant, venant alors embrasser les lèvres de Chris avec une certaine force, bien loin de la Amara criblée de coups. Oh non. L’idée des sévices qu’elle infligerait à Corban était bien trop bonne. Elle mordit alors lèvre inférieure du Nott, non sans une certaine force (pas de là le blesser véridiquement cependant).

- Au moment venu, tu pourras, si tu le désires, te joindre à moi. Je suis sûre que regorges d’idées.

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Christopher Nott
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Janvier 2023 - Appartements de Christopher / Poudlard
Amara Yaxley & Christopher Nott



Au moins avais-je réussi à la faire rire. Il fallait dire que mon humour avait toujours tendance à faire mouche. Je savais où frapper, et surtout qui frapper. J’étais, d’ailleurs, bien souvent, la victime de mon propre humour, plus enclin à m’assommer qu’à frapper d’autres personnes déjà à terre, comme Amara quoiqu’elle ne soit pas réellement le meilleur réceptacle de mon humour vénéneux. Je n’avais rien à lui reprocher, rien dont je pourrais me moquer. Inutile de chercher, donc.

- Les envies sont les seules choses qui nous gardent réellement vivants. Dis-je ainsi, quelque peu plus sérieusement. A les oublier et à ne pas les fuir, on finit par oublier qui on est. Je refuse d’oublier qui je suis. Je suis un Nott. Fier de l’être sans faire la fierté de mes parents. Et je préfère de loin être heureux que les rendre, eux, heureux.

C’était égoïste, je l’entendais. Oh. Je n’étais pas une personne foncièrement égoïste. Pas complètement tout du moins. Après tout, je connaissais mon caractère… si je n’étais pas heureux, je les rendrais malheureux, eux, les coupables de mon malheur. C’était évident. Si j’avais épousé les quelques femmes qui m’avaient été présentés, jamais notre relation n’aurait pu s’en relever. J’avais donc, en un sens, privilégié mes parents à notre statut. Était-ce, là, faire preuve d’égoïsme ? Non. Seulement d’arrangement de la vérité puisque cette dernière était quelque peu différente et bien plus autocentrée que le bienêtre de mes parents dans leur relation avec leur seul fils.

Un fils qui leur avait ainsi donné une petite fille… Et une bâtarde qui plus est. Oh qu’ils allaient être mécontents. Mais au vu de la mère de l’enfant… Comment aurais-je pu résister ? C’était pourtant sur ce terrain que je défiais Amara. Qu’elle dorme nue dans mon lit. Je ne la toucherais pas. Enfin… Non. Je ne tenterais rien. Toucher serait définitivement inclus dans la formule. Ainsi hochai-je doucement la tête, sûr de moi.

- Effectivement. Je te toucherais. Murmurai-je en caressant son bras doucement, frôlant presque sa peau de mes doigts. Doucement d’abord, le bras… Puis peut être les hanches. Les cuisses…

A mesure que mes mots lui parvenaient aux oreilles, mes gestes les illustraient alors dans une douceur qu’elle seule pouvait me connaître. Il fallait avouer que je n’avais pas non plus un nombre illimité de maîtresse. Et c’était tant mieux. Je n’étais pas du genre à faire dans le partage d’emploi du temps. Sauf avec le mari d’Amara, évidemment.

- Quant à ton mari… Tu n’auras qu’à lui dire que tu as vu un coach sportif ? Oh… Ou seulement que tu as trouvé quelqu’un qui sait comment te faire avoir un orgasme et dont tu sens le membre sans qu’il ait besoin de potion bleue. Plaisantai-je malgré tout.

Après tout, il ne fallait pas être un fou pour m’imaginer plus vaillant et plus attentionné que ce vieux fou de Corban Yaxley.
En attendant… Si Amara ne désirait rien et que je respectais entièrement ce désir, la sorcière semblait malgré tout bien décidé à me torturer, chose qui m’obligea à me « rebeller ». Il était hors de question que je me laisse faire, voyons. Mais elle n’avait pas tort. Je n’avais jamais eu besoin d’immense restaurant pour profiter de ses charmes. Ce n’était, de toutes les manières, pas vraiment mon genre. Encore moins avec une femme mariée alors que la discrétion était devenue notre maître mot. Arquant un sourcil à son annonce de lingerie, je soufflai alors doucement.

- Bien. Le but est donc de renvoyer ton mari à Azkaban pour que je puisse profiter de cet ensemble. Je note. Et tu as intérêt à préparer ta lingerie. Lui répondis-je avant de l’embrasser.

Quel type d’homme étais-je ? Cela dépendait. Du moment. De la personne. De moi-même. En cet instant, toujours sous le choc d’une annonce à laquelle je ne m’attendais pas, poussé par l’état de celle qui était une amie, dans un bain chaud des plus réconfortant, seule la tendresse me venait réellement. Capable du meilleur, comme du pire… C’était peut-être là ce qui me définissait le plus. Et le pire… J’en avais envie, diablement envie… Voir Corban brûler dans mes flammes me semblait être une douce vengeance… Mais plutôt que de le faire ou plutôt avant que je ne m’y attelle, une question était ainsi venue… Pourquoi ne fuyait-elle pas ?

La laissant se mouvoir dans la baignoire, je l’observai alors, sans un geste, attentif aux siens avant de secouer la tête à sa question. Non. Je ne connaissais pas cette histoire que j’imaginais sans doute riche en aventure. Et… Je ne m’y trompais pas. L’impero… Je n’en étais même pas surpris. C’était un sortilège puissant et particulièrement pratique. Moi-même l’avais-je utilisé plus d’une fois mais certainement jamais pour contraindre une femme ou quiconque à une telle chose. Pour autant… Rien ne transparut de mes pensées. Non. Je l’écoutais. Simplement. De la manière la plus neutre possible jusqu’à ce que sa seule option me soit révélée et que la sorcière ne vienne s’installer à califourchon sur moi. Posant mes mains sur ses hanches, à la limite de ses fesses, je fronçai doucement les sourcils, la laissant prendre mon visage en coupe avant qu’un sourire ne se dessine sur mes lèvres ; un sourire amusé, très amusé.

Répondant à son baiser avec une ferveur identique à sa force, je la pressai doucement contre moi, frissonnant à sa morsure alors que mon sourire s’étirait autant que mon corps réagissait à ce simple fait.

- Tu sais que tu es particulièrement sexy quand tu parles comme ça ? Lui soufflai-je avec amusement, embrassant le haut de sa poitrine. Et je me joindrais à toi avec plaisir. Tu n’imagines pas combien le faire brûler à petit feu va me hanter.

Et ce n’était pas là une image. Bien au contraire. Il s’agissait, véritablement de le faire brûler à petit feu. Du bout des doigts jusqu’à son crâne. Lentement. Très lentement. Dans des flammes contrôlées par ses cris. Et plus il crierait… Plus je serais lent. Très lent. Venant reprendre possession des lèvres de l’italienne, ce fut à mon tour de mordiller sa lèvre, amusé.

- Mais soit. Je te fais confiance et je calmerais ma sœur. Nous n’interviendrons pas et je resterais en arrière-plan. Tu sauras où me trouver si tu as besoin d’aide.

Ma voix s’était muée en un ton plus sombre, plus ferme, à son instar, à vrai dire. Et alors que mes mains caressaient le bas de ses reins doucement, je soufflai, profondément.

- Je suppose que ton cher époux ne te laissera pas reprendre tes cours à Poudlard pour le moment. M’enquis-je alors. J’admet que… Ton corps risque de me manquer malgré tout. Plaisantai-je finalement (quoiqu’était-ce réellement une plaisanterie ?)

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Amara écouta son discours, ne pouvant s’empêcher de le trouver inspirant. Elle n’avait jamais eu ce courage. Ou cette folie. Mais en soit, n’était-ce pas la même chose au fond ?

- Je veux revenir sur ce que je t’ai dis tout à l’heure. Apprend cela à Ottavia, s’il te plaît, souffla-t-elle.

C’était trop tard pour elle, c’était trop tard pour Bella et Aurora, mais pas pour Ottavia. Ottavia était la seule qui avait encore toute la vie devant elle et tant de possibilités.

Mais la conversation avait fini par, comme souvent, prendre un tournant bien plus séducteur. Alors que le Nott la défiait de dormir nue dans son lit, ce dernier commença à parler de la toucher, caressant d’abord son bras… puis ses hanches. Amara frissonna de tout son être en sentant les doigts de Chris se glisser le long de ses hanches pour rejoindre ensuite ses cuisses. Ses gestes étaient doux mais… terribles d’une certaine manière. Elle en eut le souffle presque coupé alors que son dos se cambrait légèrement, avide d’un peu plus de ces irrésistibles caresses. Alors que Chris venait lui souffler quelques excuses à dire à son époux, la jeune femme laissa échapper un léger rire.

- Tu penses plaisanter ? demanda-t-elle avec un sourire amusé. Corban a tenté de me prendre sur la table du salon tout à l’heure pour me rappeler qui est mon époux, le pauvre homme n’a même pas réussi à avoir une érection suffisante pour quoi que ce soit. J’ignore donc complètement à qui je suis mariée, souffla-t-elle avec tant d’ironie que de moquerie.

Parler des prouesses (ou plutôt du manque de prouesses) de son époux était profondément indigne d’une femme de son rang. Mais auprès de Chris, Amara s’en fichait. Rire du manque de vigueur de Corban était une douce vengeance et elle comptait bien le ridiculiser autant que possible quand il ne serait plus à même de la battre.

Alors qu’Amara avait mentionné sa lingerie de goût à Chris, ce dernier souffla que son but serait donc d’envoyer Corban à Azakban. Amara laissa échapper un gloussement d’amusement qui s’atténua lorsque le Nott l’embrassa. Elle répondit à son baiser avec une certaine tendresse qu’on aurait difficilement pu penser possible venant de sa part. Mais Chris, avait droit à une Amara que bien peu de gens connaissaient.

- Ne t’en fais pas, j’ai absolument tout ce qu’il faut pour attiser ton désir, dit-elle sur un ton énigmatique, le regard joueur.

Le jeu laissa néanmoins brièvement place au sérieux. Pour la première fois, Amara expliqua en détail le contenu de son mariage avec Corban et les raisons qui la poussaient à rester. Pour autant, il était hors de question pour Amara de laisser son époux la malmener plus longtemps et aujourd’hui, elle avait commencé à se rebeller. Rien que discuter de sa vengeance qui viendrait d’ici quelques mois, Amara retrouva un certain souffle. Venant se hisser à califourchon sur Chris, elle lui révéla sans la moindre honte qu’elle ferait payer ces 25 dernières années à Corban. La Sicilienne s’empara alors des lèvres de Chris, lui offrant alors un baiser pour le point… mordant. Alors qu’il la pressait à lui, elle plaqua sa poitrine nue contre son torse, resserrant ses cuisses autour de lui. Elle enroula ses bras autour de sa nuque, et, voyant son visage se pencher vers sa poitrine, bascula légèrement la tête en arrière, se délectant des lèvres de Chris sur la peau si fine de son décolleté.

- Tu lui feras absolument tout ce que tu veux, murmura-t-elle. Temps que c’est lent et douloureux. Je le veux vivant aussi longtemps que possible.

Une étincelle purement mauvaise dans le regard, Amara se sentait animé d’une flamme nouvelle, celle de liberté pure, sans contrepartie. Alors que Chris l’embrassait, venant à son tour malmener sa lèvre, la Sicilienne vint plaquer son bassin à celui du Nott. Elle se fichait qu’il la voit ainsi, loin de la beauté et de la parfaite femme trophée. Il la voyait elle, telle qu’elle était. Il l’avait toujours vue et… elle aimait terriblement cela.

- Parfait. Blake sera informée aussi de toutes manières. Je n’ai juste pas eu l’occasion de rejoindre son bain pour l’heure, souffla-t-elle dans un amusement certain. Mais je viendrai te trouver. Je compte tant le tourmenter… ce sera délicieux.

Elle se mordit la lèvre inférieure, le regard brillant de cette noirceur à l’état pur, presque similaire à celle contenue dans le ton de Chris. Elle reprit immédiatement :

- Il me faudra ton aide oui. J’ai déjà quelque chose en tête auquel tu pourrais être très utile… indiqua-t-elle en ôtant l’un de ses bras pour venir glisser sa main entre leurs bassins, venant effleurer brièvement le membre virile de Chris avant que sa main ne retourne dans la nuque de l’homme. Juste assez pour le tenter terriblement et entretenir ce terrible jeu. Que penserais-tu d’enfin faire entendre à Corban ce à quoi ressemble le son d’une femme qui jouit de plaisir pour de vrai ?

Alors qu’elle se délectait toujours des caresses du Nott dans le bas de son dos, ce dernier pointa du doigt que son corps lui manquerait. Un sourire apparut sur le visage d’Amara. De sa main gauche, elle empoigna la chevelure de Chris qu’elle tira légèrement en arrière, forçant ce dernier à lui exposer sa nuque. Amara pencha alors son visage vers cette dernière et y glissa ses lèvres pour des baisers si subtiles qu’ils semblaient tels des caresses. Elle se redressa et vint susurrer quelques mots à son oreille :

- Je ferai ce qu’il faut pour que tu ne m’oublie pas, même à distance.

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- Je suis un tel orateur que j’arrive à te faire changer d’avis ? Plaisantai-je alors.

Apprendre donc à sa f… notre fille à vivre pour elle. Mmh. Cela me semblait possible. Hors des idées des Sangs Purs, mais possible. Et mieux valait, pour cette chose, que le vieux Yaxley ne me mette pas de bâton dans les roues. Elle était sa fille, certes, mais puisque l’on demandait de moi de la présence et de l’apprentissage – quoique le choix m’ait été donné, soit – il en serait ainsi et pas autrement. Je ne trahissais jamais une promesse. Ou seulement lorsque la personne allait mourir pour tirer mon épingle du jeu, quoique cela ne me soit arrivé qu’une ou deux fois. En trente cinq ans… Admettons que c’était bien peu. Surtout lorsque l’on n’en tuait aucune.

La conversation avait néanmoins fini par dévier. Incapable de réellement résister aux charmes de l’italienne, j’admettais avoir cédé à l’appel de la séduction, frôlant, caressant son corps de manière limitée et pourtant particulièrement taquine au point que la brune n’en frissonne, m’arrachant un sourire de satisfaction. J’aimais sentir les réactions des femmes qui partageaient mon lit et Amara… Presqu’encore plus, elle qui semblait toujours de marbre et dans le contrôle de chacun de ses mouvements. J’aimais la voir se laisser aller au contact de ma peau. Cela avait un quelque chose de particulièrement… Satisfaisant. Et l’idée, même, d’en vouloir plus me venait en tête. Oh. Je n’en ferais rien. Certes. Mais cela n’allait pas m’empêcher de lui donner quelques idées d’excuses. Mon lit était, après tout, libre et cela bien trop souvent pour que je ne lui fasse pas une place le temps d’une nuit. Arquant un sourcil à sa remarque, je manquai d’échapper un grondement de frustration. Tentée de la prendre. Il ne lui avait évidemment pas demandé son avis. Cela ne me plaisait pas. Et même si l’idée d’un homme incapable d’avoir une érection me plaisait bien à imaginer tant elle correspondait à l’idée que je me faisais de ce vieux fou, elle ne suffit pas à me faire apprécier l’anecdote, m’arrachant ainsi un soupir profond.

- J’admire ta capacité à en rire. Lui avouai-je avant d’embrasser sa nuque. Au moins sais-tu qui est ton amant…

Elle le savait. Bien trop pour une femme mariée, c’était un fait. Mais je le lui avais montré de toutes les façons possibles, et cela pour notre plus grand plaisir, je n’en doutais pas le moins du monde. Un plaisir qui me ferait renvoyer Corban Yaxley à Azkaban avec plaisir. Et d’autant plus lorsqu’elle m’indiqua avoir « tout ce qu’il fallait pour attiser mon désir ». Tout ? Je désirais bien voir ça. Et mon regard, sûrement, dû lui indiquer ma curiosité… Maintenant qu’elle m’avait annoncé la couleur… Je comptais bien en voir les formes. Et très bientôt. Je n’aurais qu’à réfléchir au moyen plus tard. Et tant pis pour la haine de Corban. Après tout, un coup dans la canne et le vieux tomberait, non ?

Le sérieux revint néanmoins malgré mes pensées sordides. Ce fut avec une réelle attention que j’écoutai et observer la Sicilienne m’expliquer les tenants et les aboutissants de son mariage avec Yaxley. Resté neutre autant dans ma façon de l’observer que dans mon écoute, je devais pourtant admettre bouillir. Cet homme n’avait d’homme que le nom. C’était définitif. Mais Amara n’avait pas besoin que mes propres états d’âmes ne viennent polluer son esprit. D’autant que mes propres pensée furent rapidement déviées par une Amara bien trop attirantes dans les idées noires pour que je m’attarde davantage sur son mari. Ou du moins… Pour que je m’attarde davantage sur son mari sans imaginer le faire souffrir, lentement, très lentement, chose qu’elle me concéda avant que je ne reprenne possession de ses lèvres avec une ferveur identique à la sienne.
Son bassin plaquer contre le mien, j’admettais aisément que les idées me tournaient, peinant à rester fixes tandis que mes mains descendaient lentement le long de ses côtes pour se poser sur ses hanches, appuyant légèrement sur ses dernières pour qu’elle ne rate rien de tout le désir gonflé que je pouvais avoir pour elle à cet instant. Et même le nom de ma sœur ne ternit pas cette envie, m’arrachant même un rictus.

- Tu la rejoindras plus tard. J’apprécie bien trop la manière dont tu réchauffes ce bain pour te laisser partir maintenant.

Cela allait bien sûr devoir se terminer à un moment. Mais pas maintenant. Elle n’était certainement pas assez détendue après cette soirée, n’est-ce pas ? Une excuse certes, mais une excuse qui m’allait bien. Très bien. Encore plus lorsqu’elle indiqua avoir besoin de mon aide. Sourcil haussé, je n’eus le temps du moindre mot que la main mutine de l’italienne m’arracha un souffle autant d’aise que de frustration.

- Fais attention. La prévins-je néanmoins d’une voix rauque. Tu as beau ne rien vouloir de moi ce soir… A tenter le diable tu vas finir par le trouver et ton cher mari entendra bientôt le son de sa femme de là où nous sommes maintenant.

Venant même d’accepter son idée à mi-mot, j’admettais ne pas être un homme particulièrement résistant à ce jeu. Enfin… Non. Je pouvais résister. Longtemps. Mais je n’en avais aucune réelle envie. Et ce fut presque pire lorsque la belle italienne empoigna mes cheveux pour me forcer à lui dévoiler mon cou. Soufflant d’aise autant que mon corps se couvrait de frissons, j’esquissai un sourire amusé.

- Si tu penses que seuls tes baisers vont me suffire, tu fais erreur. La provoquai-je ouvertement alors que je me dégageai de sa poigne pour l’observer avec un sourire qui ne prouvait que toutes les pensées obscènes que je pouvais avoir à ce moment précis. Il va me falloir plus. Beaucoup plus. Lui susurrai-je à mon tour alors que mes lèvres se posaient sur sa poitrine que je vins ainsi malmener aussi tendrement que passionnément, n'attendant qu'un mot de sa part pour cesser tout contact.


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Christopher Nott & Amara Mancini Yaxley


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Ainsi, ce fut décidé, Chris veillera sur Ottavia et lui enseignerait ce qu’Amara n’avait jamais appris et n’avait jamais pu inculquer non plus à ses filles. Étrangement, la Mancini se sentait plutôt en paix avec le fait que le Nott soit le père de sa fille benjamine. C’était un fait presque… rassurant et réconfortant. Le maître du feu avait beau avoir une personnalité et un esprit parfois très sombre, il en demeurait un homme loyal qui savait prendre soin de ceux qui franchissent la barrière de son cœur.

La conversation se fit néanmoins bien éloignée de leur parentalité. Très, très éloignée même. Alors qu’Amara se riait ouvertement de l’impotance de son époux, Chris sembla surpris qu’elle parvienne à en rire. Elle frissonnant de tout son être en sentant les lèvres de ce dernier dans sa nuque.

- J’ai il y longtemps appris qu’il vaut mieux en rire que se morfondre. Rire de lui permet de garder la tête haute, se morfondre ne m’enfoncera que dans les ténèbres alors que mes filles ont besoin de moi, souffla-t-elle. De plus… un homme aussi présomptueux qui se pense tous les droits… n’est pas même apte à prendre sa propre femme. Je trouve cela délicieusement ironique. D’autant plus quand… en effet, je dispose d’un merveilleux amant qui, à son inverse, sait utiliser ce que Merlin lui a offert. Il est bien difficile d’oublier ce fameux amant.

Elle sourit doucement, glissant ainsi ce petit compliment tant sur la virilité de Chris que sur ses aptitudes à s’en servir. Elle ne complimentait que rarement de manière sincère, mais cette fois-ci, c’était le cas. Le Nott faisait de toutes manières partie des personnes capables de discerner les véritables compliments d’Amara aux faux-semblants.

Finalement, ainsi positionnée à califourchon sur Chris, plaisantant de rejoindre le bain de Blake pour l’informer de son plan machiavélique, le Nott glissa ses mains sur ses hanches et la pressa contre lui. Amara ferma brièvement les yeux, sentant tout contre sa propre intimité, toute l’envie de Chris. Ses yeux étaient toujours clos lorsqu’il la menaça de lui montrer le diable. Comment pouvait-elle bien résister ainsi ? Savoir Chris aussi enveloppé de désir était toujours quelque chose de plaisant, mais le sentir ainsi était absolument exaltant. Elle rouvrit alors les yeux, l’air terriblement provocateur.

- Le provoquer comment ? Comme cela ?... demanda-t-elle avant d’onduler son bassin contre lui.

Pour autant, elle n’en oubliait pas qu’il venait à demis mots d’accepter sa demande ce qui ne faisait que la ravire d’autant plus et Chris pouvait le voir de par le sourire bien accroché à son visage. Elle vint poser son front contre le sien, sa poitrine venant effleurer son torse.

- Probablement, mais tu auras absolument tous les droits sur mon corps ce jour-là. La seule chose que je demande… c’est que tu embrases mon corps. Puis… quand tu passeras à Corban… je veux être là. Je veux voir chaque brûlure, chaque plaie. Je veux entendre chaque hurlement et chaque supplication. Et quand tu en auras terminé… je t’honnorerais tel un roi. Encore. Encore. Et encore.

Quel délice. Penser à la torture de Corban la rendait presque aussi excitée que le membre de Chris logé entre ses cuisses.

Alors qu’elle avait empoigné la chevelure de Chris pour avoir accès à sa nuque, ce dernier se montra provocateur de plus bel et se dégagea avec un sourire qui… oh Merlin, donnait toutes les envies du monde à Amara.

- Qu’est-ce qui te fais dire que tes lèvres sont la seule chose qui m’intéresse ? murmura-t-elle avant de littéralement avoir le souffle coupé par les lèvres aventurières de son interlocuteur.

Elle se cambra instinctivement, offrant ainsi volontiers sa poitrine à l’homme. Tout son corps réagissait, de son souffle qui devenait irrégulier, à ses seins qui se dressaient fièrement de désir. Amara glissa sa main dans la chevelure de Chris, avec avidité, une avidité que se traduisit de nouveau par son bassin ondulant contre lui.

- Tes arguments sont convaincants, finit-elle par souffler. Je resterai ici cette nuit.

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Ses mots étaient justes. Particulièrement justes. Et cela expliquait, en grande partie, sa capacité à résister aux coups de son mari. En un sens, c’était admirable. Bien peu de femmes dans sa situation réussiraient à rester aussi fière et droite face à cette vie. Elle, oui. Je ne pouvais que la féliciter… Et approuver l’ironie du « sort » de Yaxley, incapable de prendre ce qu’il pensait lui appartenir. Je n’avais jamais été pour la possession. Même les elfes de maison n’étaient pas des choses m’appartenant, à mon sens. Chaque être avait sa propre possibilité de vivre. Je n’étais qu’un parmi d’autres. Une fois morts ? C’était autre chose. Leur esprit étant loin, pourquoi ne pas me servir de leur corps en en faisant des inferi ? Cela me paraissait tout à fait logique. Comme le fait, d’ailleurs, dans un autre registre, que je sois bien meilleur amant que le propre mari d’Amara. Esquissant un sourire à son acquiescement, j’hochai la tête, convaincu. Je n’étais pas réellement une personne orgueilleuse, mais j’appréciais, malgré tout, les compliments que m’offraient la professeur de musique.

- Tant mieux. Je ne compte pas à ce que tu m’oublies aussi facilement. Arguai-je ainsi dans un sourire entendu.

D’autant qu’il allait être compliqué de s’oublier mutuellement si nous avions une… Enfin… Mmh. Ne revenons pas encore sur ce sujet. Mieux valait me laisser le temps de l’accepter en me concentrant sur ce qui nous avait permis de créer ce qui avait été fait. D’ailleurs la sorcière vint-elle me taquiner de la pire (ou la meilleure) des manières. A califourchon contre moi, elle se prenait à un jeu dont elle ne voulait pourtant pas de prime abord. Avait-elle changé d’avis ? Potentiellement puisque ma menace ne fit que la rendre d’autant plus provocatrice, m’arrachant un grondement de frustration. Cette vipère semblait décidément vouloir ma mort avant l’heure.

- Je ne répondrais même pas à cette question. Lui soufflai-je pour toute réponse.

Elle savait. Elle savait beaucoup trop comment me provoquer et comment me faire perdre toutes mes barrières. En parlant de barrière, d’ailleurs, voilà une que je n’avais pas. La faire crier non loin de son mari, qu’il sache ce que c’était. Ah. Quelle idée. Une idée que j’avais évidemment accepté, moi et mon esprit tordu… Arquant un sourcil, j’émis néanmoins un rire amusé.

- Parce que je n’ai pas déjà eu tous les droits ? Demandai-je, à mon tour provocateur.

Mais j’admettais que l’idée de faire souffrir ce vieux fou me plaisait plus que de raison… Cela ne faisait, d’ailleurs, qu’approuver les dires de bien des personnes ayant croisés ma route : j’étais définitivement fou à lier. Prenant possession de ses lèvres, je soufflai alors doucement contre ces dernières.

- Tu seras là à chaque instant. Murmurai-je.

Cela dû lui plaire, car la main de la brune s’insinua dans mes cheveux pour me forcer à dévoiler ma nuque, m’arrachant un sourire par la même occasion ainsi qu’une remarque toute trouvée. Il allait me falloir plus puisque mes lèvres ne lui suffiraient pas non plus. Quoiqu’elles suffiraient à lui couper la voix, les usant jusqu’à glisser sur sa poitrine.
Fut-ce ce geste ? Mes mots ? Ou mon simple charisme (pas orgueilleux, certes, mais malgré tout fier) ? Bonne question, mais au moins la sorcière prit-elle la décision de rester à Poudlard pour la nuit. Parfait. Un sourire amusé prit place sur mon visage alors que mes mains se plaçaient sous elle.

- Très bon choix. Ponctuai-je en me redressant pour nous dégager du bain devenu trop étroit pour me permettre tout mouvement. Veillons à ce que tu te détendes encore plus, dans ce cas.

Et pour la détendre, quoi de bon qu’un lit des plus confortables ? Quittant l’eau, sans même prendre le temps de nous sécher, je me dirigeai sur mon lit, prenant possession de ses lèvres avec avidité jusqu’à ce que son dos ne se pose avec délicatesse sur les couettes qui recouvraient le matelas qui allait l’accueillir pour la nuit.




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Dernière édition par Amara Mancini-Yaxley le Dim 26 Fév - 13:32, édité 1 fois
     



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La Yaxley affiche alors un air joueur lorsque Chris lui répondit qu’il ne comptait pas à ce qu’elle l’oublie si facilement. De toute évidence, le sentiment était largement partagé.

- Ne t’en fais pas, tu n’es pas le genre d’homme qu’on oublie,  souffla-t-elle en retour.

Difficile d'oublier Chris tout court. Entre ses passions et ses penchants… sombres, il était le genre de personne qu’on ne croisait pas à tous les coins de rue. Mais c’était aussi ce qui faisait son charme. Un charme incandescent, d’ailleurs, qui le rendait à cet instant terriblement provocateur. Alors qu’il lui rétorqua qu’il avait déjà tous les droits sur son corps, Amara laissa échapper un rire. Oui, il les avait. Chris faisait probablement partie des rares personnes à qui elle pouvait laisser entière liberté sur son corps, sans la moindre inquiétude.

- Peut-être… mais gare à ne pas perdre ce privilège, répondait-elle sur un ton tout aussi provocateur.

Tandis que leurs lèvres s’étaient unies dans un baiser, Chris lui promit qu’elle serait présente lorsqu’il torturait Corban. Il n’en fallu pas plus pour embraser le corps d’Amara de désir et de fougue. Elle prit ainsi un malin plaisir à tenter le diable, voulant de toute évidence le voir de nouveau. Finalement, alors que Chris lui rendait la monnaie de sa pièce, elle fini par abandonner tous ses principes, bien trop appelée par le désir. Décidant de passer la nuit à Poudlard, elle senti les mains de Chris se glisser sous elle. Alors que le Nott ne semblait pas avoir eu besoin de se faire prier, il souleva Amara et vint la déposer sur le lit.



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- Parce que je suis le seul Sang Pur capable de savoir écouter une femme. Plaisantai-je en venant en quête de ses lèvres. Et parce qu’aucun homme ne saurait te résister…

Ça… Inutile d’être devin pour pouvoir le lui concéder. Amara était une femme exceptionnelle. Belle, intelligente, attirante, réfléchie… Je pouvais lui trouver tant de qualificatif qui me dégoutait définitivement de son vieux fou de mari incapable de lui offrir ce qu’elle pouvait mériter.
Mes mains sous ses cuisses, je vins la hisser doucement plus haut dans le lit, nous couvrant de la couette afin que mon bras ne vienne se placer sous elle, l’attirant contre moi, sa tête sur mon torse et ma main caressant son dos avant que mes lèvres ne se posent sur son front.

- Admet par contre que je suis irrésistible. Soufflai-je avec amusement.

Elle qui ne désirait rien d’autre qu’une discussion se retrouvait bien loin de ses premiers plans, c’était un fait. Mais avant que je ne rajoute autre chose, je soufflai doucement, appelant alors à tue-tête.

- Tolkey ! Grondai-je fermement alors qu’un elfe de maison apparaissait au pied du lit. Va prévenir Amos que sa cousine doit se reposer et qu’elle est en sécurité avec moi. S’il pose une question, dis lui que nous y répondrons demain matin et qu’il garde Ottavia avec lui pour la soirée.

Laissant l’elfe repartir aussi vite qu’il était venu, je soufflai doucement, visiblement fatigué par tant d’efforts, avant que mon attention ne se retourne vers l’italienne dont je repris possession des lèvres le temps de quelques instants.

- Amos est au courant ? Lui demandai-je alors. Que ça soit pour nous deux ou… Enfin… Pour elle.

Pour Ottavia, pour l’enfant, pour ce que je préférai ne pas citer, loin d’être assimilé par mon esprit encore embrumé de plaisir.

- Dans tous les cas j’irais lui parler demain. Si c’est ton cousin, autant que je lui fasse part de mon envie de brûler ton mari. Soufflai-je en haussant les épaules. En attendant, je te raccompagnerais demain avec Ottavia. S’il l’a bien oubliété, on aura qu’à lui dire que la gosse était malade. Ca suffira et je m’assurerais qu’il reste calme. Et au pire, je pourrais le tuer.

Un plan parfait, d’après moi.

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- Mmh… Peut-être, dit-elle dans un léger sourire. Mais tu sais combien j’aime plier la volonté des hommes.

Elle embrassa de nouveau son épaule avant de sentir les mains de Chris se glisser sous ses fesses et la hisser dans le lit, en position allongée.

- Tu en reveux déjà ? plaisanta-t-elle avant qu’il ne la recouvre de la couverture et l’attire contre son torse.

Elle vint alors se lover contre lui, venant embrasser son pectoraux avec une tendresse que peu d’hommes lui connaissaient. A vrai dire… Chris l’avait tant détendue qu’elle en restait complètement apprivoisée. Lorsqu’il lui demanda d’admettre qu’il était irrésistible, elle rit.

- Peut-être. Peut-être aussi parce que je sais ce qui se cache… ici, souffla-t-elle en glissant sa main sous la couette, effleurant du bout des doigts ce membre viril qui venait de lui apporter un bien-être des plus parfaits.

Mais la voix de Chris changea la cadence, appelant un elfe de maison à qui il ordonna de prévenir Amos. Mh… le Florentin devait de toutes façons se douter qu’Amara ne reviendrait pas de sitôt. Il connaissait son infidélité. Il savait qu’elle avait tendance à trouver du réconfort dans les bras de ses amants, et elle s’en moquait. Elle en avait le droit, après tout. Elle se redressa légèrement, s’adressant à l’elfe :

- Demande lui si tout va bien, si Ottavia va bien. Dis lui de me faire venir si elle peine à dormir.

Elle ferait sans mal l’aller et retour. Chris lui apportait du réconfort mais… Amara faisait passer ses enfants avant, toujours avant, peu importe les prouesses dudit amant. L’elfe s’en allant, Amara reprend sa position initiale, avant d’être interpellée par les paroles de Chris.

- Il sait. Je lui ai dit, mais il l’avait déjà compris. Il me sait infidèle depuis longtemps. Je ne pense pas qu’il tolère mes actes, surtout maintenant qu’ils ont produit un enfant illégitime, mais… je doute qu’il nous juge. Il sait que je trouve un certain réconfort en ta présence.

Mais le Nott n’en avait pas perdu sa fougue de revanche. A croire que les hanches habiles d’Amara n’avaient pas suffi à le faire patienter tant que ça dans son envie de tuer Corban. Elle rit donc de plus belle, toujours aussi appréciatrice de faire souffrir son mari.

- Tu sais que tu ne peux pas me raccompagner, dit-elle avant de glisser sa main sur sa joue. Elle se redressa et vint offrir un brin de tendresse à ses lèvres dans un baiser délicieux. Tout ira bien, ne t’en fais pas. Je lui dirai que j’étais plongée dans les préparatifs de notre soirée de samedi. Il a prévu un grand dîner de haute pompe, pour son retour, j’imagine. Ne t’en fais pas… il ne touchera plus à Ottavia.

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Bien sûr je le savais. Je connaissais la propension d’Amara à aimer faire plier les hommes. Et je n’étais certainement pas le dernier à plier face à elle. Bien au contraire. J’étais sûrement bien trop faible lorsqu’il s’agissait de son corps et de sa présence. Mais soit. Cela m’allait ainsi. Et c’est pourquoi je répondis dans un léger rire avant que je ne vienne la coucher près de moi, recouverts par les couvertures.

- J’en revoudrais toujours. Lui soufflai-je en la laissant se lover contre moi. Mais j’ai beau être endurant, j’ai besoin d’un peu de repos.

Un nouveau rire illustra mes propos avant que je ne me mette à caresser son dos, presque distraitement. Irrésistble. Elle l’était… Tout autant que moi, non ? Plaisantant à ce sujet, visiblement l’humeur légère malgré ce début difficile de soirée, je vins lui demander de l’admettre ouvertement alors qu’elle me fit arquer un sourcil. Haussant les épaules, j’esquissai un sourire amusé.

- Tu sais ce qu’il s’y cache et tu sais à quel point je sais m’en servir. Soulignai-je ainsi.

Oh. J’étais certainement orgueilleux à cet instant, mais était-ce, après tout, faux ? Au vu des réactions qu’avait eu l’italienne… J’en doutais fortement. Bien au contraire. Elle m’avait cédé, comme à chaque fois. Pas de quoi, donc, me faire douter de mes compétences. Des compétences qui l’avaient poussé à accepter une nuit à mes côtés. Sa fille étant en sécurité, il fallait néanmoins que l’on puisse prévenir Amos. Il était néanmoins hors de question de la laisser filer le prévenir d’elle-même. Ainsi appelai-je un elfe pour cette tâche. Ils étaient, après tout, là pour ça… Et pour qu’elle puisse s’assurer qu’Ottavia allait bien. Evidemment. Je n’allais pas aller contre si elle devait y aller. Elle reviendrait. C’était peut-être le plus important. Alors si elle n’avait pas le choix…
Evidemment, ce n’était certainement pas la meilleure façon de voir pour un homme qui venait d’apprendre sa paternité. Peut être aurais-je du m’inquiéter pour l’enfant, demander à la voir, à être sûr qu’elle était bien mais… Non. Je n’en étais pas à ce stade, encore trop abasourdi de ce que j’avais appris. Je préférais, ainsi, me concentrer sur sa mère plutôt que sur tout autre être qui pouvait m’être lié. D’autant qu’Amos était au courant. Parfait. Aucunement besoin, donc, d’une conversation désagréable entre nous pour le lui annoncer.

- Qu’il voie le bon côté des choses, tentai-je de dédramatiser une situation pourtant particulièrement complexe au vu de la folie du mari. Au moins, je ne t’ai pas fait un héritier qui n’en serait pas un. Ca aurait pu être pire. Une fille… On sait ce que ça veut dire dans un milieu comme le nôtre.

J’avais beau l’éviter, j’avais beau refuser de me plier à des règles qui m’ennuyaient et dont je ne voulais pas, je faisais malgré tout parti de ce monde. Mes parents me le répétaient assez, à moi, leur héritier vieux garçon passionné de moldus. J’étais une déception. Et si cela ne me dérangeait pas, le fait de me voir renié, lui, me pendait au nez. D’autant plus avec cette nouveauté dans ma vie. Soit. Enfin. Ce serait quelque chose d’autre à gérer plus tard.

- Et puis tu aurais pu tomber sur pire. Soufflai-je en venant capturer ses lèvres le temps d’un instant.

Moi, au moins, je pouvais la protéger, les protéger. Et je voulais, d’ailleurs, commencer en les raccompagnant demain. Quitte à tuer le vieux Yaxley. Ce n’était pas possible. Evidemment. Dommage. Le voir brûlé vif m’aurait malgré tout amusé. Il allait donc falloir que j’attende. Répondant à son baiser avec la même tendresse qui m’était offerte, je soufflai alors profondément.

- Un grand dîner en haute pompe ? Répétai-je. Je suppose qu’il n’a invité que ses bons amis. Gaunt, Carrow peut être ? Qui d’autre… Fawley ? Rowle ?

Je ne suivais pas les épisodes Sang-Pur, n’ayant plus aucune idée de ce qu’il s’était passé depuis le nouvel an et le chute de Gaunt face à son assemblée entière. En un sens, je ne m’en portais pas plus mal. Toutes ces histoires avaient toujours fini par me donner mal à la tête.

- Tu auras besoin que je t’aide à préparer quelque chose pour que ton alibi soit entier ? Demandai-je malgré tout, prêt à mettre la main à la pâte pour éviter toutes représailles. Je sais faire des cookies. Et des origamis. Plaisantai-je, quoique cela soit la vérité.


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Amara rit de plus belle face à la réponse de Chris. Il était indéniable qu’au fil du temps, ils avaient trouvé leur équilibre dans cette relation extra-conjugale probablement très discutable sur le plan éthique.

- Repose toi carino mio, repose toi. J’aurai besoin de toute ton énergie d’ici quelques temps,  souffla-t-elle en faisant glisser son index sur la peau sensible de son torse. (mon doux)

Un sourire en coin plus qu’indescent apparu sur le visage d’Amara lorsque Chris affirma qu’elle savait très bien comment se servir de ce dont la nature lui avait fait cadeau. Et puis… Chris, au moins, n’avait besoin d’aucune potion bleue pour quoi que ce soit.

- Je ne sais pas… peut-être devrais tu me remontrer d’ici quelques jours, pour que je sois sûre et certaine, taquina-t-elle au Nott.

Oui, elle plaisantait, mais… au fond, elle était plutôt sérieuse. Avec le retour de Corban et la frustration qu’il provoquait en elle, elle n’aurait aucun scrupule à s’accorder un peu de plaisir avec d’autres hommes. Alors… que Chris le sache : il serait probablement régulièrement appelé au service.

Pour autant, Amara ne pouvait pas rester là sans être sûre qu’Ottavia allait bien. Heureusement, Chris eut l’idée de faire venir un elfe de maison qui se chargea alors de porter son message à Amos. Alors que le Nott s’intéressa de savoir si elle avait informé le Mancini du lien qui les unissait, Amara fut extrêmement honnête dans sa réponse, comme toujours. Oui, elle aimait mentir aux hommes, mais pas à ses amants. A vrai dire, Chris marqua un point. Ils avaient engendré une fille. Une fille qui n’aurait aucunement de valeur au regard de Corban et en effet… elle aurait pu tomber sur pire. Elle sourit, alors que Chris venait emprisonner ses lèvres.

- Corban a toujours cette lubie de l’héritier, il ne se souciera pas d’une fille, en effet, confirma-t-elle entre ses lèvres. Il pense que je vais lui en offrir un sous peu, je lui ai promis. Ce qu’il ne sait pas, c’est qu’avec les potions contraceptives extrêmement dosées que je prends, une quelconque grossesse relève du miracle de Merlin. Il est hors de question que je porte un nouveau Yaxley à ce monde. Mais la bonne nouvelle… c’est que toi et moi, on peut donc s’amuser autant que nous le désirons.  

Si ces paroles se passent de commentaire, Amara était pourtant convaincue d’avoir le dessus sur son époux à cet instant. Un sourire au visage, elle redressa légèrement la tête pour venir mordiller la mâchoire de Chris.

Finalement, Amara refusa que le Nott la raccompagne. Après tout… elle savait déjà quel genre d’excuse utiliser. De plus, Corban le lui avait offert l’excuse parfaite : un dîner en grande pompe, pour lequel elle ne connaissait rien.

- Je l’ignore. Il ne m’a pas procuré la liste des invités. J’imagine qu’il veut asservir sa force, montrer que même sept condamnations ne l’atteignent toujours pas. Bill Gaunt est souffrant, je doute qu’il sera là. Les Carrow ne seraient pas surprenant, Elegius l’a de nouveau fait sorti de prison, alors… cela semble logique. Les autres, je l’ignore. Il fiance Bella au jeune Rowle, alors probablement les Rowle.  

Pour autant, Chris lui proposait de l’aider à préparer son alibi avec des cookies et des origamis, ce qui la fit lever les yeux au ciel d’amusement. Elle se redressa venant se glisser à califourchon de nouveau sur lui, appréciant tant cette position de domination. Elle se plaqua alors à lui, sa poitrine nue contre son torse, et prit son visage entre ses mains et glissa une de ses paumes sur sa bouche pour l’empêcher de parler.

- Mais assez parlé de mon mari. D’accord ?  demanda-t-elle la main plaquée sur ses lèvres.

••• By Aardbei

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