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❝Ton visage au bout de mes doigts❞
Maïwenn & Stephen
L'occupation à laquelle je m'activais aurait pu être romantique, clairement, s'il n'était pas question de challenge. Car oui, c'était un défi de taille quoiqu'un peu arrogant tant de la part de Maïwenn que de la mienne que celui de sculpter son visage, le sien, celui de la rouquine au regard pétillant de malice. Une première, très certainement. Tant pour moi que pour elle. Je réfléchissais un instant, assis, le dos courbé vers l'avant, la nuque penchée et douloureuse tout autant, le regard plissé sous une lumière artificielle, les lèvres scellées par un silence d'église, le nez en alerte aux odeurs étrangères en approche, les oreilles cachées par ma longue chevelure... non peignée d'ailleurs, à comment j'en étais arrivé à m'occuper de son cas. J'avais tout l'air d'une personne concentrée sur une tâche, une belle et passionnante pour un sujet, il fallait l'avouer, qui avait du charme alors que la question se posait et prenait de plus en plus de place dans mon esprit. Mes mains pleinement occupées à faire naître du bois un visage humain qui prenait doucement ses traits, à commencer par un sourire plein de dents éclatantes, je m'arrêtais avant de gâcher le travail afin d'y voir plus clair dans toute cette affaire. La portion de bois destinée à recevoir les formes de son faciès, je me mis à me remémorer les instants en sa compagnie datant de deux jours. Nous avions partagé un verre après avoir passé un après-midi avancé de temps libre à guerroyer sur nos balais respectifs à la conquête d'une petite balle enchantée d'un vert criard qui pouvait bien jalouser l'aspect du vif d'or, mais pas sa vitesse, identique à la balle des beaux matchs de Quidditch. Et puis nous avions ris, argumentés beaucoup aussi sur la victoire qu'elle avait acquise en se saisissant la première de la microballe, j'avais grincé des dents et elle avait enfoncé le clou de ses mots rieurs – comme souvent. Nous avions été tous deux dans la même équipe lors de nos études à Poudlard au sein de la maison Gryffondor, elle était poursuiveuse alors et moi batteur, ce qui ne nous empêchait pas, non, de jouer les attrapeurs de temps en temps. Bref, elle avait gagné, nous avions débattus, puis enchainé curieusement sur sa passion, la montagne, la mienne, la sculpture et puis cela avait bifurqué sur une remarque de sa part 'tu n'as jamais fait de visage humain' ou quelque chose comme ça. Et elle avait eu raison. Et devant mon visage troublé, elle avait ajouté, amusée, 'et pourquoi pas le mien' – ou quelque chose comme ça. Là ou elle n'avait vu que plaisanterie légère en me donnant un coup de coude dans les côtés, j'y avais vu un défi dans mon esprit. Et voilà. Je savais le pourquoi du comment et cela m'agaçait de reconnaître qu'au fond elle n'y était strictement pour rien et qu'il ne s'agissait que d'une question d'égo, le mien, à retrouver en créant du nouveau de mes mains aussi sculptées que le bois que je travaillais.

La tâche m'ayant déjà pris plusieurs heures, je consentis à m'octroyer une pause et me redressais, mes oreilles retrouvant un peu de leur liberté alors que ma crinière reprenait sa forme d'origine, celle allant en arrière côtoyer mon dos. J'eu à peine quitter la petite pièce, extension nouvelle de la cabane du garde-chasse à mon acquisition, qu'on frappa à la porte. Il était treize heures et je n'avais eu aucune demande particulière pour ce deuxième dimanche de décembre. Ce fut donc curieux que je traversais la pièce principal réchauffé par la cheminée brulant du bois sec pour ouvrir la porte et y découvrir Maïwenn Zaig sur à l'entrée. Je l'accueillis d'un sourire en coin, je savais déjà qu'elle tiquerait à mes prochains mots ;

« On s'est perdu, trésor ? Ou bien tu viens me déclarer ta flamme ? »


©️ Pando
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