Je suis né avec une cuillère en argent dans la bouche, avec tout ce qu’on pourrait attendre, vouloir. Ma mère était une Gimhae, difficile de trouver un meilleur partie en Corée du Sud dont je suis originaire. Mon père, de sang pur aussi, venait d’une famille moins influente, quoi qu’aussi présente que celle de ma mère dans le monde des Moldue. Une union puissante n’ayant qu’un seul objectif, asseoir la puissante de leurs deux familles. Élevé dans la pure tradition Coréene, je fus envoyé à Mahoutokoro à l’âge de sept an où je reçus une enseignement complet qui m’orienta rapidement vers une spécialité, les potions. Seulement une vie ne se limite pas à des études et ma vie finit par prendre un virage des plus surprenant lorsque je fus présenté à une sang pure Européenne.

Bien que les présentations aient eu pour objectif de préparer un mariage arrangé, je fus surpris de l’apprécier, d’aimer sa personnalité, son humour au point que de fiançailles forcé, j’avais fini par développer de véritable sentiment. J’appris l’Anglais pour ne pas avoir besoin de sortilège pour la comprendre, j’attendais les vacances avec impatience et elle me fit facilement oublier les autres que j’avais pu fréquenter. Elle était parfaite, à mes yeux. J’étais passé de l’arrogant sang pur méprisant les autres à un garçon plus lumineux, plus gentil.

Ma vie ne tournait pas autour d’elle, je progressais dans mon coin, découvrant peu-à-peu ce que je pouvais attendre de la vie. J’étais devenu un Animagus, appréciant de m’échapper loin des convention qui, bien que je les respectais, avaient commencé à me fatiguer lentement. Et puis il y eut les grandes vacances, et les choses basculèrent une première fois, sans que je ne puisse rien y faire. Un loup Garou attaqua le manoir familiale en pleine nuit tuant mon petit frère et blessant gravement mon père, je réussis à m’en sortir en changeant de forme, en évitant sa mâchoire pour me glisser dans un corps plus petit. J’étais plus rapide ainsi, moins facile à attraper… Je sus sortir du bâtiment et je pus lancer un sortilège d’alarme sans ma baguette. Je n’avais jamais autant remercié les cours optionnelles de Mahoutokoro qu’à cet instant, car cela permit à ma famille d’être sauvé… Enfin en partie.

Tout était dévasté dans la maison… Lorsque la créature fut repoussé, lorsque l’on put revenir dans l’enceinte, tout le monde chercha ceux manquant à l’appel. Il y avait eu des domestiques tués, d’autres blessés, mais mon grand frère et moi avions eu rapidement une idée bien trop précise de la personne que nous voulions retrouvé et c’est ensemble qu’on se précipita dans la chambre du plus petit d’entre nous. Mort, encore dans son lit… Il n’avait sans doute pas vu le danger arriver, il n’avait pas eu le temps de souffrir. Une réalité qui ne suffit pas à soulager ma peine, ni celle du reste de ma famille. Par sécurité et car il était impossible qu’un Loup Garou soit rentré aussi loin dans le domaine sans avoir été remarqué, mon frère et moi furent envoyé en Angleterre, à Poudlard. Des cousins y faisaient leurs études, ce qui suffisait à rassurer nos parents.

Un peu de bonheur dans mon malheur, je rejoignais ma fiancé et la recherche d’une épouse Coréen pour mon frère était mise en suspends le temps que la situation se calme.

Étant placé au sein de la maison Serpentard, je découvris une autre façon de vivre, un peu déstabilisante pour un sang pur ayant été élevé dans les traditions de son pays comme moi. Mais j’avais fini par m’y faire, je m’étais même rapidement imposé. J’étais un grand sportif, j’étais bon, stratège et j’avais un charisme naturel. Dès mon arrivée, lors des sélections de Quidditch, je me fis remarquer. J’étais rapide, agile, j’étais un excellent attrapeur et j’eus aussi rapidement la confiance des autres à ce niveau. Finissant Capitaine dès mon arrivée, je m’étais assez bien intégré à cette maison, repoussant peu-à-peu la peine d’avoir perdu mon frère jusqu’à ce qu’un nouveau coup de couteau ne me brise.

Dès mon arrivée, cette femme qui aurait du finir sa vie avec moi me demanda une certaine discrétion. Prétextant que l’idée d’être fiancé aussi jeune la gêné avec les autres, qu’elle ne voulait pas passer pour une fille facile et suivant aveuglément les ordres de ses parents. J’y crus. Comme un idiot, j’y crus. J’étais amoureux, jamais personne n’avait osé s’opposer à moi, jouer avec moi. Alors j’y crus. Trop confiant, trop arrogant. J’appris la vérité des autres, lors d’une discussion dans un vestiaire, lorsque l’un des joueurs m’appris qu’hier encore, il avait assouvis ses besoins primaires avec elle. Restant calme, j’avais demandé plus d’information sous couvert d’une franche camaraderie. La vérité fut brutale. En deux ans de fiançailles, elle ne m’avait jamais été fidèle. Elle qui avait demandé du temps avant de s’offrir à moi, elle avait en réalité déjà fauté bien avant avec d’autres et elle continuait de le faire sous mes yeux. Alors bien sûr je n’irais pas jusqu’à penser que toutes les femmes étaient ainsi, mais j’avais eu un bel exemple de l’hypocrisie des sangs purs… Du concept d’un couple. Alors certes, je n’avais pas été fiancé à elle en étant pur, j’avais déjà fauté avec d’autres femmes et des hommes aussi. J’avais aimé avant elle, j’avais aussi eu des déceptions… Mais elle venait de me poignarder alors que j’étais déjà au plus bas…

Le pire étant que j’aurais compris si elle me l’avait dit. J’aurais accepté qu’elle ne veuille pas se fiancer, j’étais trop jeune moi aussi, mais elle avait gardé le masque, elle avait manipulé et je ne pouvais pas lui pardonner. Rompant les fiançailles en révélant à nos familles respective la nature de cette femme, je l’avais laissé se faire détruire, humilier comme elle avait pu le faire avec moi. Que quelqu’un d’autre veuille d’elle à présent, car elle ne pourrait plus jouer la parfaite petite fille avec quiconque…

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