INSCRIPTION
Inscription à Poudlard Année : 7ème année Date de Naissance : 20/04/2006 Lieu de naissance : Daejeon, Corée du Sud Don/Malédiction : Aucun Baguette : Bois de poirier, Écaille de Salamandre, Flexible, 30 cm Patronus : Anguille Epouvantard : Ses parents lui tournant le dos Niveau de vie : Riche Allégeance : Neutre Résultats Scolaires Membres des clubs suivants : Aucun pour le moment PHYSIQUE & MENTALDescription physique Cheveux : Naturellement bruns Signe Particulier : Se colore souvent les cheveux Les sentiments que mon physique inspire : Discret, effacé, réservé, distant, triste Description mentale A mon humble avis, il n’y a pas grand chose à savoir sur moi. Aîné du dernier d’une grande famille, j’ai toujours vécu dans l’ombre de mes cousins nés de mes oncles plus âgés. Alors qui suis-je ? Quelle place puis-je réellement avoir dans un monde qui me semble si injuste. Cela a toujours été la grande question. Une question à laquelle mes parents ont tenté de répondre, bien évidemment. Nous étions là pour soutenir le chef de notre famille, pour faire honneur à notre maison et pour apporter par nos unions et nos réussites la gloire à notre famille. Rien d’autre. J’ai toujours trouvé cela… Difficile à admettre. Nous n’étions donc pas des personnes, du moins pas réellement. Seulement des pions à déplacés dans un grand échec familial. Alors à quoi bon vivre réellement ? Cela fait partie des raisons de mon recul sur tout ce qui pouvait m’entourer. Outre mon éducation pourtant parfaitement acquise et maîtrisée, j’avais appris à m’effacer, à n’être que le petit dernier d’une famille déjà bien grande. J’étais là, évidemment, toujours lorsque l’on avait besoin de moi, appréciant donner plus que recevoir. D’ailleurs que recevais-je vraiment ? Des compliments sur le fait d’être un bon fils ? Sur le fait de connaître ma place ? Oui. Mais sur moi, sur ce que j’étais ? Jamais. Je ne suis pas quelqu’un d’exigeant, à vrai dire. Je me contente de peu dans un certain standard, bien sûr. Habitué à notre richesse, j’admet avoir du mal à m’imaginer sans le sou. Cela, sûrement, a participé au fait que j’ai toujours tout fait pour satisfaire ma famille et être ce parfait “petit dernier” que je devais être. Pourtant… Il serait faux de dire que je suis heureux comme ça, avec cette impression de n’exister que par devoir. Souvent, j’ai eu envie de tout quitter, d’abandonner père et mère pour partir vivre ma vie… Mais où ? Comment ? C’était tout bonnement impossible. Du moins jusqu’à ce que je puisse venir en Angleterre. Cela ne va pas me permettre de reprendre tout à zéro. Je serais toujours Hyun-Ki Jeon, dernier fils de la famille Jeon, pion parmi les pions loin derrière le roi et sous les ordres du prince, mon billet d’aller pour l’Angleterre. Mais au moins me sentirais-je peut-être un peu plus libre. Juste un peu de cette liberté à laquelle je n’ai jamais goûté et face à laquelle je ne sais pas me comporter pour dire toute la vérité. Depuis toujours j’ai vécu comme enchaîné sur cet échiquier géant, refusant ce que j’étais au plus profond de moi, acceptant de me plier aux règles pour le plaisir de mes parents. Ils désiraient me marier ? Je me serais marié. C’était aussi simple que cela. Mais est-ce que cela me convenait ? Non. Bien sûr que non. Je n’arrivais simplement pas à leur dire. Et pour cause… C’est essayer de leur dire qui m’a conduit à Poudlard. Oh. Je l’ai désiré, ardemment, même. Mais au prix de la vision de ce que serait leur regard si jamais ils apprenaient qui j’étais. Et c’est peut être, finalement, cela qui me fait le plus peur… Parce que si je ne suis qu’un pion sur un échiquier, je suis malgré tout quelque chose. Et être un pion est, après tout, mieux que rien. HISTOIREHistoire Je suis Jeon Hyun-Ki. Fils de Jeon Sang-Hoon et Kang Ju-Hyuk, son épouse. Petit-fils de Jeon Won-Shik et Park Kyung-Soon. Je suis l’aîné du dernier fils du patriarche Jeon. Responsable, sans vraiment l’être, de la fierté familiale. Seul garçon de mon père, je porte son honneur et son nom.
J’ai été élevé dans l’idée d’honneur, de dignité et de fierté pour ma famille, leur passé et leur avenir. A vrai dire, il serait même plus facile de dire que j’ai été élevé pour servir les Jeon. Seul fils de Jeon Sang-Hoon, mon père a toujours eu, sur moi, un regard sévère mais juste au sens commun. Il voulait le meilleur pour moi. Et parce qu’il me le donnait, je devais le rendre. Un juste retour des choses qui ne m’a jamais paru réellement anormal. Je devais la vie à cette famille. A moi de la remercier comme il se devait.
Ainsi mon enfance se passa-t-elle. Entre apprentissage des convenances, des coutumes, des us de mon pays autant que de ma famille, et premiers états de ma magie qui soulagea mes parents. En retard par rapport à mes aînés, ces derniers avaient, un instant, craint que je sois un cracmol, ne faisant qu’accentuer la pression qu’ils me mirent, dès lors, sur les épaules.
Dès lors que l’âge fut passé, j’intégrai évidemment l’école de Mahoutokoro, comme tous les membres de ma famille avant moi. Bon élève, je correspondais, en tout point, à ce que ma famille attendait de moi. Attentif, sérieux, réfléchi, j’accumulais les options, le travail et les notes convenables. Assez pour ce que l’on attendait d’un dernier fils. Et parce que cela ne me semblait pas assez, parce que je ne comprenais pas cette sorte d’indifférence qui entourait mon existence même que j’accumulai davantage d’options. Devenant maître dans l’art du Hiko Ryu Taijutsu, je me mis bientôt à espérer une véritable reconnaissance de mes parents, mais surtout de mes grands parents. Ce fut, sans nul doute, l’une de mes plus grandes déceptions, car cela n’arriva jamais. Oh. Bien sûr étaient-ils satisfaits. Bien sûr le disaient-ils. Mais où était la fierté, l’honneur dans leur regard ? Qu’étais-je donc à leurs yeux hormis ce garçons qui n’hériterait pas.
Alors, là où certains se seraient rebellés, je me pliai davantage à leurs désirs. Bon garçon, j’apprenais les langues, l’alchimie, mais aussi les arts comme l’ikebana. Je me mis à me plier à leur rendez-vous arrangé, après tout, c’était là mon rôle, leur demande. Je devrais, par mon union, rendre la famille plus forte. Mais… Et moi, alors ? Ce fut en cinquième année que tout commença à s’effriter. Mes parents avaient trouvé bon de me faire rencontrer une jeune fille de trois ans ma cadette. Elle n’avait que 12 ans. Une enfant. Obéissant, je n’avais malgré tout pas protesté et les avait accompagnés à ce rendez-vous. Elle, venue avec son frère aîné et ses parents, ne semblait pas comprendre réellement ce qu’il se jouait en cette soirée. Alors j’avais pu discuter avec son frère. Quelques mots échangés, seulement. Rien de plus. Nous n’avions ni le temps ni réellement l’occasion de discuter. Mais cela me suffit. Une pensée, une seule, vint troubler une existence entière. Si l’enfant, celle qui me serait peut être promise à sa majorité, n’avait attiré qu’un regard désappointé, son frère, lui, m’avait semblé plus… Agréable, plus désirable. Pourquoi ? Comment ? Chassant cette pensée plus impure que des fiançailles enfantines, je pris le parti de ne plus penser à cela. Une folie passagère face à un événement que je ne désirais pas. Voilà ce que cela devait être. Mais cette pensée revint. Encore et encore. Les femmes, les filles qui m’étaient présentées commençaient à être de plus en plus insipides. Certaines étaient jolies, intelligentes, feraient même de bonnes épouses si l'on suivait les principes de ma famille, ce qui devait être mes principes. Mais le reste ? Rien. Je ne ressentais plus rien. Habitude des rencontres ou dépit ? Si je l’imaginais au début, mon amitié avec un garçon de l’école me prouva que quelque chose d’autre se passait. Une chose que je refusais d’abord avant que cela ne s’impose à moi. Les femmes étaient une chose. Mais aucune d’elles ne pourraient me combler, moi. Comment en arrivai-je à cette conclusion ? Ce garçon, cet ami que je m’étais fait, un sang-mêlé par-dessus l’occasion, presqu’une honte, m’y aida. Sans même le vouloir. Bien sûr était-il beau garçon, mais il était aussi intelligent, joyeux, gentil. Il m’apportait tout ce que je n’avais pas chez moi, des rires, des fous rires, même, et surtout… Des envies, des désirs de liberté, pour sa liberté. Il me fallut plus d’un an pour réaliser, pour comprendre. Un an pour stopper tout contact avec lui car plus le temps avançait, plus ces désirs se précisaient. des désirs impurs, inenvisageable dans ma situation. Je n’étais déjà rien. Je risquerais de devenir moins que rien si j’y cédais. Moi qui avais toujours tout fait pour tenter de trouver une once d’honneur dans le regard de ma famille, que serais-je, que deviendrais-je si de bon fils je devenais paria ?
Mais lutter contre son être est peut être la chose la plus difficile au monde. Et un jour de Septembre 2022, il me fallut me rendre à l’évidence. Lutter ne faisait que m’enfoncer davantage. Je n’étais déjà pas quelqu’un de joyeux, d’expressif ou d’épanoui. M’enfoncer finirait par signer un arrêt mortel que je ne désirais pas. Ma famille avait déjà perdu un enfant, l’un de mes cousins, je ne devais pas, je n’avais pas le droit d’en rajouter en jetant l’opprobre sur eux par un suicide mal venu. Alors ce que je pensais impensable il y avait encore un peu plus d’un an arriva. Face à mes parents, du haut de mes 16 ans, je tentai, pour la première fois de ma vie, de m’exprimer. Mais que pouvais-je leur dire ? “Père, Mère, votre fils ne veut pas se marier avec une femme insipide mais préfère vivre une vie de honte avec un homme ?” Non… Alors… “Père, Mère, je veux ma liberté. Je désire faire honte à toute notre famille”. Evidemment que non. Mais… Peut-être ne pensaient-ils pas de la sorte ? Un espoir était né. L’espoir que mes parents soient plus ouverts que les autres. L’espoir qu’ils comprennent cette énigme que je tentais de leur faire résoudre. Et un instant, un seul instant, je crus voir dans le regard de ma mère de la compréhension, une étincelle de compréhension, rapidement éteinte par les mots de mon père. Et cet ami imaginaire que j’avais utilisé pour leur faire part de mes doutes, de cette prison dans laquelle “il” se trouvait, de “ses” désirs, du fait qu’“il” ne savait pas comment parler à ses parents, vint être affublé d’un nombre de mots que je ne pourrais oublier. Impur, irrespectueux, déshonorable, honte… Et j’en passai. Soutenant leur regard, je ne baissai pour autant pas une fois les yeux alors même que leurs mots me blessaient. Je devais leur faire croire à cet ami. Je ne devais pas me montrer touché, seulement compréhensif, acceptant leurs termes et leur faisant part de mon accord. Tout sauf être renié.
Cet événement marqua néanmoins la fin de ma capacité à “faire semblant”. Je n’y arrivais plus. Ou seulement… Je n’arrivais plus à leur faire face. Il me semblait devenir faux, risqué d’être découvert à la moindre parole que je pouvais prononcer et je n’en prononçais pourtant pas beaucoup. Alors, deux mois plus tard, le 22 novembre 2022, ma seule demande en une vie d’existence fut prononcée : je désirais rejoindre mes cousins à Poudlard. Après tout, cela était normal. L’aîné des Jeon, le futur chef de famille s’y trouvait. Il avait besoin de soutien. Et j’avais prouvé, depuis ma petite enfance, que j’étais capable de soutien envers ma famille. Bon fils, je pourrais l’aider. Lui et son frère. D’autant que cela leur donnerait un membre de la famille vers qui se tourner plutôt que vers les métisses de Gimhae dont ils partageaient une partie du sang. Et puis, dans mon cas, je ne serais pas seul. Ce n’était pas me lâcher dans une cage au lion que de m’envoyer là-bas. Non. C’était justement m’en libérer. Mais cela, je ne leur dis pas, me contentant de leur donner des arguments logiques, plausibles et surtout honorant la famille.
Il fallut 4 mois pour y parvenir, pour que tous les papiers, les bagages et les au revoir soient bouclés. Et ainsi partis-je, m’éloignant de ce que je ne pouvais plus supporter. Ce n’était pas une nouvelle vie. Pas vraiment. Sous les ordres du futur “Roi” Jeon, mon comportement devrait être toujours aussi exemplaire. Mais au moins n’aurais-je pas le regard de toute une famille… Un vaut mieux que tous.
Le Test du Choixpeau L'heure est venue, le Choixpeau est désormais sur ta tête. Tu vas être réparti... Mais où... Réponds aux questions du Choixpeau et il te donnera ta maison... 1. S'il te fallait faire un choix, tu préférerais inventer une potion te garantissant...a. L'amour 2. Sous quel nom préférerais-tu entrer dans l'histoire ?a. Le Bon 3. Tu détesterais le plus qu'on te qualifie de...d. Egoïste 4. Qu'est-ce que tu as le plus de mal à supporter ?e. Être ignorée 5. Quel instrument de musique trouves-tu le plus agréable ?b. Le violon 6. Quel chemin emprunterais-tu ?c. Le petit sentier tortueux jonché de feuilles mortes qui s'enfonce à travers le bois 7. Quelle est la maison qui t'attire le plus ?c. Poufsouffle 8. Dans quelle maison ne veux-tu absolument pas aller ?b. Serpentard
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