Chronologie
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#2238 - Dim 23 Oct - 19:17
Dernière édition par Amalia Morgenstern le Mer 23 Nov - 18:08, édité 1 fois
Un traitement miracle feat Amalia & Henry Le devoir familial... Quelque chose de significatif et d’important, n’est-ce pas ? Alors pourquoi celui-ci était devenu si douloureux ? Tu aimais ta mère, tu l’aimais énormément. Mais à chaque fois que tu lui rendais visite à Sainte Mangouste... Tu ne savais pas à quelle sauce tu allais être dévoré. Parfois, elle était calme, douce et très tendre et d’autres... Infecte, triste et blessante. Malheureusement pour toi, ce jour-ci, fut celui où elle n’était pas d’humeur à recevoir de visite de ta part... Tes sœurs t’avaient fait part qu’elle était en état et qu’elle serait potentiellement heureuse de te voir, elles avaient tort. Combien de temps étais-tu restée à l’écouter, se lamenter et te blâmer ? Une bonne demi-heure... Chaque seconde fut une torture pour toi, mais tu t’efforçais de garder le sourire, lui disant que tu l’aimais... Et que même si elle était en colère contre toi, tu l’aimerais toujours. Sauf que... ça avait fini par dégénérer. Tu fus contrainte de quitter sa chambre en étant accompagnée par l’une de tes anciennes collègues infirmières... Elle avait besoin d’être sédatée pour qu’elle puisse enfin se calmer. Il faut croire qu’elle attendait de toi que tu te mettes à genoux et que tu implores son pardon, mais... tu n’en étais plus capable, tu avais assez fait d’efforts pendant toutes ces années... Ton frère était parti à tes seize ans... Cela faisait donc déjà plus de dix-huit ans que Hanz n’était plus de ce monde... Mais ta mère faisait un total déni... Elle hallucinait et pensait le voir sous forme de fantôme. Sauf que son âme reposait en paix... Ainsi, il n’était là. Elle délirait complètement... Prenant une grande inspiration alors que ton amie te frottait le dos, tu lui faisais comprendre que tout allait bien, qu’à force... Tu avais pris du recul et que tu savais que ce n’était pas de ta faute. Grossier mensonge, mais à force de le répéter, tu finissais par y croire toi-même. Néanmoins... Il fallait que tu te changes les idées... Tu avais besoin d’oublier. Regardant autour de toi, tu entendis une patiente glousser en parlant du Docteur Taylor. Un petit sourire s’étirait sur tes lippes alors que tu passais le côté de ton index sous tes yeux afin de sécher ses deux larmes qui juraient de couler. Respirant longuement, tu reprenais ton calme avant de retrouver ce petit sourire calme et détendu. Marchant jusqu’au bureau d’Henry... Tu regardais la secrétaire qui t’indiquait qu’il n’avait pas encore de consultation. Parfait. Après l’avoir remercié, tu toquais à la porte et entrais avant de refermer. « Bonjour Henry. Tu vas bien ? Désolé de passer à l’improviste, j’étais à la clinique pour régler un petit truc, j’en profite pour te faire un petit coucou. » Avançant jusqu’au bureau, tu venais à t’approcher de lui. Bon... Il était clair que tu n’avais pas encore l’habitude pleine de venir le déranger ouvertement et sans avoir une raison valable. Car là... Tu venais les mains vides et sans ordonnance à lui faire remplir... « Toujours aussi populaire auprès des patientes de ce que je vois. L’une d’elles était en train de demander à Chloé si tu étais aussi musclé que tu avais l’air de l’être sous ta chemise. » Une tentative de plaisanter et aussi de le faire rire. À l’évidence, il savait qu’il avait son gain de popularité au sein de la clinique comme lui savait à l’époque que beaucoup de patients fantasmaient sur toi quand tu y travaillais encore... Prenant sa main, tu la serrais doucement en mordillant nerveusement ta lippe. Un geste que tu faisais assez souvent quand tu étais légèrement contrariée, mais ça... L’avait-il remarqué ? Hm... Avec un peu de chance, non. Tu demandais finalement. « Tu as des rendez-vous importants cet après-midi ? Ou je peux t’embarquer avec moi ? Ta secrétaire m’a fait les gros yeux en me voyant arriver... Je crois qu’elle n’a pas bien digéré la dernière fois. » (c) Padsky |
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#2275 - Lun 24 Oct - 16:23
Un traitement miracle Amalia Morgenstern & Henry Taylor 25 octobre 2022 à Ste Mangouste - Hé ! Harry ! Harry ! Docteur Taylor !! Arquant un sourcil, je me retournai vers la voix qui m’avait appelé. Plongé dans mes pensées, je ne m’étais pas rendu compte qu’il s’agissait de mon surnom… - Tu deviens sourd avec l’âge. Commenta mon collègue. La patiente de la Chambre 12. Elle demande à voir un médecin et j’ai pas le temps. - Parce que tu crois que je l’ai ? Demandai-je en fronçant doucement les sourcils. - Non. Mais toi t’as pas de rencard ! L’homme claqua des doigts dans un clin d’œil en reculant, ricanant comme un imbécile alors que je l’observai, entre le perplexe et le dépit. Je n’avais pas de rencard. Soit. Mais était-ce une raison pour faire le travail d’un autre ? Non. D’autant que j’avais mes propres patients. Inutile, donc, de me surcharger davantage. - T’oublies pas hein ! Chambre 12 ! Madame Meery ! Tu vas voir ! Elle est a-do-rable. Mmh. Ou pas. Au vu du ton employé, elle semblait être la pire harpie de cet hôpital. Mais soit. Levant mon pouce en tournant les talons, sans un autre commentaire, je soupirai alors. Ma journée n’allait donc pas se finir aussi tôt que je l’avais espéré. Mais Madame Meery attendrait. J’avais encore quelques ordonnances à signer et son dosser à lire avant toute chose. Ainsi me dirigeai-je vers mon bureau, indiquant à ma secrétaire la nouvelle mission qu’on m’avait confié avec un dépit que je ne cherchais même pas à cacher. Installé à mon bureau, dossier en main, je laissai une plume ensorcelée par mes soins signer les quelques ordonnances en retard. Bien… Elle était donc seulement souffrante d’avoir… Perdu ses os. Pourquoi pas. Je n’avais même pas vraiment envie de savoir pourquoi à vrai dire. Elle était actuellement algique et demandait un traitement plus doux. Par la barbe de Merlin… Quant est-ce que les patients de cet hôpital comprendraient que nous n’étions pas magicien. Enfin… Dans un autre sens du terme, évidemment. La douleur allait malheureusement de pair avec notre état humain. A eux, donc, de le supporter. Mais alors que j’étais plongé dans une lecture assidue des thérapeutiques mis en place pour cette patiente, une voix attira mon attention. Une voix que je commençais, ou recommençais, à bien connaître. Sourcil arqué, je tournai la tête vers « l’intruse ». - Amalia. Bonjour. Soufflai-je doucement avant de froncer les sourcils. Un « petit truc » ? Rien de grave j’espère. M’enquis-je en l’observant. A sa réflexion, j’esquissai un très léger sourire, secouant négativement la tête en faisant stopper ma plume signeuse avant de me lever de mon bureau pour m’approcher d’elle, malgré tout quelque peu surpris de la voir au sein de l’hôpital sans qu’il n’y ait de commande pour Poudlard. - C’est ce qui me permet de les garder consciente pendant les soins. Elles sont trop absorbées par autre chose que par leur petite douleur. Plaisantai-je. La laissant prendre ma main, je l’observai alors avec attention. Quelque chose n’allait pas. Il ne fallait pas être devin pour le savoir. Il suffisait de l’observer. Elle était bien trop transparente. Sourcils toujours froncés, ma marque de fabrique allait-on croire, je soufflai alors. - J’ai encore un rendez-vous. Une patiente âgée qui se plaint encore et encore. A croire qu’un coup sur la tête serait plus efficace que n’importe quelle potion antidouleur. Manque d’empathie ? Peut-être. Sûrement. A bien m’en souvenir, cela faisait partie de ma conclusion de stage… De mes conclusions de stages. Pas un seul n’y avait échappé. Enfin. Cela ne m’avait pas empêché de devenir médicomage et un bon médicomage qui plus est. - Alors… Tu peux m’embarquer. A la condition que je passe voir Madame Meery et que tu m’expliques ce qui ne va pas. Quant à Bathany, ne t’en fais pas. Elle lance des éclairs mais seulement avec ses yeux. Sa baguette reste en place. Soupirant de nouveau, je vins doucement dégager son visage d’une mèche de cheveux sans la quitter des yeux. - Donc. Qu’est-ce qu’il se passe ? Où veux-tu aller ? Et acceptes-tu de m’attendre ou de m’accompagner le temps de ma visite à cette patiente infernale ? Demandai-je. |
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#2287 - Lun 24 Oct - 18:16
Un traitement miracle feat Amalia & Henry Echapper à cette réalité, échapper aux paroles dures et blessantes de ta mère. Tu en avais besoin... Il faut dire que le jeune médecin était très doué pour te faire oublier et surtout te redonner le sourire. Il avait toujours eu ce petit froncement de sourcils qui te faisait sourire. Contrairement à toi, il était beaucoup moins espiègle et jovial mais tu l’appréciais tel qu’il était... Après tout ce qu’il avait vécu, tu savais bien que lui demander de retrouver une expression sincèrement enjouée... C’était peine perdue. Le temps fera son œuvre. Il était encore jeune, il n’en manquait pas ! Ainsi, tu te permis de l’interrompre dans sa lecture. Il te questionnait sur ce “petit truc”. Evidemment, tu parvins à esquiver cette première question car tu n’avais pas envie de casser cette ambiance. Tu eus le droit à un petit sourire d’ailleurs. Ah... tu avais toujours ce petit réchauffement au cœur quand tu le vois te sourire, même si c’était léger et discret, ça te mettait en joie. Pouffant de rire quand il évoquait que sa beauté était bien pratique pour faire oublier la douleur, tu ne pus t’empêcher de répondre avec un brin de malice. « Ton pouvoir de dissuasion est complet. Il faut dire que ton regard est souvent bien plus expressif que ton visage. Elles se noient tellement dedans que même une fois parti, elles vantent tes mérites. » L’écoutant sur le déroulé de ses rendez-vous. Tu acquiesçais faiblement. Hm... ça t’ennuierait clairement de faire passer ton moral en priorité alors que ces personnes ont besoin de lui pour des soins plus importants. Levant les yeux au ciel quand il proposait un coup sur la tête, tu lui pinçais gentiment la hanche comme pour le punir d’avoir songé un instant de le faire. « Henry... Em-pa-thie. Je ne l’ai pas assez écrit dans tes conclusions de stage ? Je finirais bien par trouver un sortilège où dès que tu en manqueras, tu auras ma petite voix murmurant à ton oreille “Empathie... Compassion... Douceur...”. Peut être qu’avec ça, tu finiras par écouter ! » Evidemment, c’était une plaisanterie, tu ne lui ferais pas subir une telle torture. Même si tu savais que ta voix ne lui serait pas dérangeante, il risquerait de faire une overdose car... il en manquait beaucoup trop souvent. Néanmoins, tu ne pouvais rien y faire. C’était à lui de faire cet effort et s’il n’avait pas envie de le faire... A quoi bon tenter de le forcer ? Ce serait contreproductif. Il te donnait plusieurs options. Réfléchissant quelques secondes, tu hésitais. Tu n’avais jamais aimé te plaindre, tu étais davantage l’oreille attentive que la bouche bavarde... Mais bon, il était bien plus têtu que toi donc... ce serait comme jeter de l’eau sur des braises ardentes... L’effleurement de ses doigts près de ton visage te procura un léger frisson que tu parvins à dissimuler puis tu soufflais légèrement du nez avant de hocher la tête en souriant. « Je t’accompagne voir ta patiente. Je vais juste me laver les mains. » Allant vers un lavabo pour commencer à bien te laver les mains puis tu utilisais ta baguette pour faire apparaître ta blouse blanche et attachant tes cheveux. Revenant jusqu’à lui comme pour lui indiquer que tu allais lui en parler sur le chemin. De toute évidence, la chambre de la patiente en question était beaucoup plus loin, tu le savais pour avoir entendu parler d’elle. Une fois en dehors du bureau, tu suivais ses pas et répondit finalement. « Je suis allée voir ma mère. Mes sœurs m’avaient dit qu’elle était de bonne humeur mais... dès qu’elle m’a vu, son comportement a changé. Isydore a du me faire sortir de la chambre. » Continuant de marcher comme si ce que tu avais dit, était presque banale. Tu cachais très bien ta tristesse, haussant simplement les épaules. Comme pour dire “c’est comme ça, on y peut rien.” Tu ajoutais également avec un petit sourire. « Donc... Je te propose qu’on aille boire un petit café dans un bar ou chez moi histoire qu’on puisse se détendre un peu. J’ai cru comprendre que ta semaine de travail a été assez laborieuse, tu es tombée sur quelques patients difficiles. Ainsi... on pourrait faire une pierre deux coups, qu’en penses tu ? » Ramener la chose à lui, c’était plus simple pour toi et ça te permettait aussi de démontrer que tu te préoccupais de lui. Son bien être était important pour toi. Et en prenant soin de lui, tu prendrais soin de toi par procuration... (c) Padsky |
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#2327 - Mar 25 Oct - 14:44
Un traitement miracle Amalia Morgenstern & Henry Taylor 25 octobre 2022 à Ste Mangouste Il était vrai que je n’avais pas un visage excessivement expressif. Je l’avais eu. Il y avait longtemps. Ce n’était plus le cas. La faute à la vie, la faute à mes erreurs de jeunesse et à ce que j’avais entraîné par ma seule et unique faute. Mes yeux étaient ainsi peut-être devenus la seule porte de sortie que j’avais encore pour exprimer des émotions. Pas de sourire, de mimiques ou autre mais des froncements de sourcil, des regards doux lorsque je voulais amadouer et des éclairs lorsque j’éclatais. Rien d’autre. - C’est ce qui permet à ma patientèle de se renouveler . Soufflai-je avec un léger amusement avant de frapper sur cette même patientèle à coup de batte. L’empathie… Ah. Oui. J’en manquais, paraissait-il. Amalia l’avait marqué, les Docteurs Moose et Stevenson aussi. Et cela n’avait rien changé. J’étais toujours aussi brut et je n’avais aucune envie de changer cela. La proposition de l’infirmière vint néanmoins me faire plisser les yeux, penchant doucement la tête, attentivement. - Tu ne voudrais pas que je te bâillonne quand nous sommes ensemble parce que j’en ai marre de t’entendre ? Plaisantai-je. Tu sais que ta petite complainte tournerait en boucle. Ça n'a pas changé depuis mes premières années en médicomagie. En attendant, et malgré ma propre empathie absente, je savais faire preuve d’une certaine écoute et d’une attention toute particulière et néanmoins lorsqu’il s’agissait de mes proches. Preuve en fut les propositions données à Amalia. Nul besoin de lui poser des questions directes. Elle était assez intelligente pour comprendre ce que je désirais. Et… Évidemment, elle ne me répondit pas immédiatement, se décidant à m’accompagner voir cette patiente à assommer. La laissant se laver les mains, je l’invitai alors à me suivre, prenant la direction de ladite chambre à l’autre bout de l’hôpital. Nous aurions pu nous y rendre plus vite, certes, mais… J’avais bien l’intention de la faire parler. Et je n’eus d’ailleurs même pas à me battre. Amalia parla. Et je la laissai parler. Sans l’arrêter. Son ton ne correspondait pas avec la gravité de la situation. Je n’étais pas psychologue et sûrement avais-je bien des tords dans ma façon de gérer les situations mais je n’étais pas, non plus, un imbécile. J’avais pu voir Amalia à l’hôpital aller voir sa mère quand j’étais moi même patient. J’avais pu parler à cette mère dont l’esprit était parti bien loin. Et ce que me disait la jeune femme… N’était pas en corrélation avec les éléments que j’avais à ma disposition. - Amy… Soufflai-je en usant d’un surnom que je n’avais pas jusque là pas utilisé. Tu es une femme infernale. A ces mots, me rapprochant d’elle, discrètement, je vins lier mes doigts aux siens, caressant sa main de mon pouce sans même la regarder. Infernale… C’était le mot. Elle venait en deux phrases de basculer son propre mal être sur une potentielle fatigue que j’avais eu suite à cette longue, très longue semaine. Cela n’allait pas se passer comme ça. - J’accepte le café. Mais… M’arrêtant dans le couloir devant la porte fermée de la patiente, je relâchai la main de l’infirmière pour poser mes deux mains sur ses bras, dans une tendresse qui aurait sûrement pu choquer la plupart de mes collègues. - On ne va pas parler de moi. Et tu as le droit de pleurer ou d’être en colère. Ok ? Mais pas maintenant. Déposant un baiser rapide sans me soucier de qui pouvait être autour de nous sur son front, je frappai immédiatement à la porte pour entrer, me désinfectant rapidement les mains. - Bonjour Madame Meery. Je suis le remplaçant du Docteur Holly. Je suis accompagné de Madame Morgenstern, infirmière. Comment allez-vous ? - J’ai mal ! Gronda-t-elle sans un bonjour. Et j’ai demandé un médecin, pas un interne ! Où est le Docteur Holly ? Jetant un coup d'œil à Amalia, je retenais un petit sourire, l’air de dire “empathie, hein ?” avant de revenir sur la vieille dame. - Le Docteur Holly avait une urgence, mentis-je en maudissant mon collègue et son soi disant rencard. Je suis médicomage, Madame Meery. Diplômé. Apte à vous soignez. Alors dites-moi où vous avez mal ? - A votre avis ! Vous êtes rien du tout ! J’AI PLUS D’OS ! J’AI MAL ! - Amalia ? Pouvez-vous vérifier les paramètres de Madame ? Soufflai-je. Madame. Nous vous avons donné une potion il y a une heure. Malheureusement, nous ne pouvons pour le moment rien faire de plus. Cela serait trop risqué pour votre corps. Quoique cela pourrait être une solution pour la faire taire. L’idée était presque tentante, il fallait l’admettre mais, restant sérieux et professionnel, je fis mine de réfléchir. - Ecoutez. Je peux voir avec l’équipe médicale pour vous donner quelques autres potions de dernier recours, mais il va falloir vous détendre, la douleur est reliée à votre état psychologique. Est-ce que vous comprenez ? - VOUS ! Prit-elle à partie la pauvre Amalia. Vous ! Je sais que vous me comprenez ! Vous êtes une femme ! Vous êtes assez âgée ! Vous avez eu des enfants ! J’ai mal comme à l’accouchement ! JE VEUX UNE POTION ! Par Merlin… Nous n’allions pas nous en sortir… |
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#2347 - Mar 25 Oct - 19:04
Un traitement miracle feat Amalia & Henry Oh... te baillonner ? Rien que ça ? Le simple songe te fit assez sourire pour le coup. Tu imaginais déjà une des scènes qui avait eu lieu quand il t’avait un peu trop “cherché” et que tu avais fini par l’attacher au bureau avec des bandages pour le “punir”. Mais bon, il n’avait pas été spécialement choqué, donc ça n’avait eu l’effet escompté, c’était dommage. Mais malheureusement, il n’avait pas tort dans ses propos... Même en lui répétant à plusieurs reprises les mêmes paroles, cela ne rentrera pas. Les mots entraient d’une oreille et ressortaient par l’autre. Ainsi, il n’y avait pas de réel intérêt à perdre du temps pour ça. Malgré tout, tu ne pouvais t’empêcher de le taquiner sur la question. « Un jour qui sait... Peut être que ça finira par rentrer dans ta petite bouille. » Une énième taquinerie concernant les années qu’il avait de moins que toi. Pour ta part, tu n’avais pas honte de ton âge, ni honte de la relation qui était en train de se tisser entre lui et toi. Néanmoins, le monde extérieur n’était pas forcément du même avis. Il n’y avait qu’à voir le regard de la secrétaire quand tu venais “visiter” le médecin. M’enfin, contrairement à toi... Lui avait un certain “je m’enfoutisme” assez prononcé quand à ce que les autres pouvaient penser. Du moins... en quelque sorte. Alors que tu le suivais jusqu’à la chambre de la dite patiente difficile, tu entendis un surnom après avoir conté ce qui t’avait troublé. Il ne t’avait jamais appelé ainsi auparavant, cela t’avait surpris. Tu sentis ensuite le rapprochement, ses doigts se liant aux tiens. Les serrant doucement, tu acceptais le “compliment” concernant ton caractère. « Tu l’ignorais depuis le temps ? Je te croyais plus observateur que ça, Henry. Je suis déçue. » Faisant mine de faire une légère moue, tu profitais malgré tout de la caresse qu’il faisait au dos de ta main tandis que tu continuais de marcher. Il ne valait mieux pas se regarder, c’était plus naturel. N’est-ce pas ? Puis il te fit comprendre que tu avais le droit d’être triste ou en colère. Hm... Certes, il n’avait pas tort. C’était ton bon droit... Mais était-ce une nécessité de se lamenter d’une chose qui était devenue une habitude ? « Nous verrons ça, tout à l’heure. Occupons nous de Madame Meery. » Le baiser fut furtif mais la sensation de ses mains sur tes bras t’avait réchauffé le cœur. Il était attentionné, bien plus qu’il ne le laissait paraître au reste du monde. C’était très appréciable, tu te sentais beaucoup mieux. Même si ton sourire ne t’avait pas vraiment quitté. Désinfectant tes mains également, tu entrais à l’intérieur en faisant un petit “Bonjour” également. Mais... tu n’eus le temps d’être plus aimable puisque la vieille sorcière était visiblement de très mauvais poil. Un interne ? Pas très respectueuse visiblement. Très agressive également. Alors que tu acquiesçais d’un hochement de tête en vérifiant les paramètres, tu disais calmement. « Il semblerait que Madame Meery ait tenté une expérience, celle-ci a mal tourné et elle a perdu une bonne partie de ses os au niveau des jambes et du bassin. » Un simple débrifing. Mais voilà qu’elle se montrait encore plus désagréable et... elle vint à dire des mots très durs. Gardant contenance, tu prenais une grande inspiration interne, allant jusqu’à elle. Tu prenais doucement sa main afin de lui caresser délicatement la paume de celle-ci. « Oui, je sais ce que vous traversez. Je sais également que cette épreuve est difficile et bien moins récompensée que le plaisir de donner la vie. Mais en ce sens, nous ne pouvons pas vous anesthésier pendant une semaine. Cela vous ferait perdre à jamais toute sensation et je suis certaine que vous ne désirez vivre avec un handicap. Comme l’a dit le Docteur Taylor. Plus vous penserez à la douleur, plus votre souffrance sera grande. Concentrez-vous sur votre respiration. » L’empathie et la compréhension. Même si à l’instant, elle pouvait très bien s’énerver un peu plus. Elle comprendrait plus tard que son comportement était déplacé. Tu relâchais doucement sa main avant de lui offrir un léger sourire. « Pour faciliter votre apaisement, nous pouvons demander à mon collègue l’infirmier Miles de vous faire prendre un bain avec des huiles essentielles. Cela vous apaisera et je sais que sa compagnie vous sera plus agréable que la notre. » L’infirmier en question était très très populaire pour plaire aux vieilles sorcières et il avait une façon des plus douces de discuter avec ses femmes qui avaient souvent été négligées par leur mari. De ce fait... tu pouvais tout de même percevoir la petite lueur de joie dans le regard de la vieille femme. Tu pris donc ta baguette afin d’envoyer une note de service à ce cher collègue. Il t’en devait plusieurs donc... Il n’allait certainement pas refusé d’aider cette chère Madame Meery. En un sens, tu venais de prouver au jeune médecin qu'un peu de doigté et beaucoup de gentillesse pouvaient régler des situations qui en apparence, étaient fortement désagréables. Néanmoins, tu ne pouvais t'empêcher de songer que certaines personnes méritaient quelques petits tiraillements d'oreilles pour le manque de politesse. Mais à cette âge là... pour cette femme, c'était une cause perdue. Par ailleurs, ton sourire était un petit peu plus "faux", preuve que la remarque sur ton âge et le fait que tu n'aies pas d'enfant, t'avait atteint... Oui, tu avais trente quatre ans... et tu étais encore sans enfants. Mais était-ce un mal ? Tu ne le pensais pas... mais ce n'était que ton avis. C'était également l'un des arguments douloureux de ta mère donc... difficile de rester impassible. (c) Padsky |
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#2381 - Mer 26 Oct - 10:30
Un traitement miracle Amalia Morgenstern & Henry Taylor 25 octobre 2022 à Ste Mangouste - La vieillesse ne fait pas de toi une devin à ce que je vois. Lui rendis-je éhontément sa pique en marquant un sourcil. Ma “petite bouille” ne risque pas de l’apprendre, je suis particulièrement têtu. A vrai dire, je partais du principe simple que si cela avait dû être le cas avant, eh bien je l’aurais appris depuis longtemps. Après tout n’était-elle pas la première ni la dernière à me répéter que je manquais soi-disant d’empathie. Enfin, elle allait pouvoir voir ce manque d’empathie à l'œuvre d’ici peu de temps puisque nous nous dirigions désormais vers la chambre de la patiente qui m’avait été déléguée de manière informelle. Profitant de notre marche, j’avais effectué mon premier geste plus ou moins public, quoique particulièrement discret, envers l’infirmière, liant mes doigts aux siens pour la “complimenter” faussement. - Je ne l’ignorais pas. Je préférais faire un déni plutôt que de me rendre à l’évidence. Soufflai-je, un léger sourire aux lèvres. Arrivés devant la chambre, je tentai une dernière fois de lui faire entendre raison concernant sa propre santé psychologique lorsqu’elle… Fut encore une tête de mule. Sérieusement. J’aurais dû trouver une femme docile. Soufflant non sans l’embrasser sur le front, j’hochai néanmoins la tête. Il fallait, de toutes les manières, que nous nous occupions de cette sorcière… Et sorcière… Elle en portrait parfaitement le nom. Dès notre arrivée, la femme fut agresseive. Et à tous les points de vue. Autant envers moi qu’envers Amalia qui en prit pour son grade féminin. Sourcil arqué, je l’observai alors gérer la situation avec un doigté qui lui était bien connu. A vrai dire, je devais avouer que je me serais énervé à sa place. Mais elle… Fit tout le contraire. Mmh. Pourquoi pas. Si cela l’amusait de caresser la main d’une patiente à assommer. Elle eut néanmoins une très bonne idée. Miles était bien apprécié des dames et notamment de ce genre de dame. Me retenant de soupirer fortement, j’augmentai très légèrement la dose de potion antalgique avant de poser une main professionnelle quoique peut-être trop douce pour l’être dans le dos d’Amalia, lui indiquant notre départ. - L’Infirmier Miles arrivera rapidement, Madame Meera. Expliquai-je. En attendant je vous conseille de rester calme et de vous reposer. Et tout ira bien. Visiblement, l’idée d’Amalia avait eu raison de sa mauvaise humeur. Merci Miles. Cela nous évita de nouvelles remarques désobligeantes. Et merci Amalia pour l’idée. Ainsi, sortant de la pièce, non sans me désinfecter de nouveau les mains, j’ôtai ma blouse que j’envoyai, d’un coup de baguette, se ranger dans mon bureau avant d’observer l’infirmière. - Agréable, n’est-ce pas ? Ironisai-je. Ça va, toi ? Il suffisait de l’observer pour avoir vu un changement au niveau de son sourire. Je ne pouvais pas me targuer de la connaître réellement entièrement et par cœur, certes. Mais je n’étais pas non plus devenu médecin par mes simples capacités en potion. Mon sens de l’observation, en effet, remplaçait de loin mon sens de l’empathie. Ainsi ce genre de chose ne pouvait-il pas ou peu m’échapper. - On va au Chemin de Traverse ? Demandai-je alors plus doucement qu’envers la patiente. Je pense que tu as besoin d’une bonne bière et de te détendre. Soufflai-je en reprenant sa main. Fini la journée, les patients, l’hôpital ou j’en sais rien. On va boire, rire et profiter de l’après midi et de la soirée... Chez toi ou chez moi. Ca te va ? Lui murmurai-je en m’approchant d’elle pour déposer un court baiser sur ses lèvres. - Harry et Amalia ? Entendis-je alors derrière moi, me faisant grimacer. Nan j’y crois pas ! - Un jour je serais discret… Soufflai-je à moi-même en levant les yeux au ciel pour me retourner. Rupert. Je ne t’avais pas vu aujourd’hui et çe ne me manquait pas du tout. Grognai-je légèrement. Rupert, médicomage spécialisé dans les infections avait travaillé avec Amalia à l’époque et me connaissait pour avoir été mon directeur de thèse. Autant dire que nous nous connaissions peut-être un peu trop tous les trois. Au moins n’était-il pas commère. Pas trop. J’espérais. - Non mais je comprends ! Plaisanta l’homme. Les filles de ton âge sont toutes insipides. Amalia par contre je suis déçu ! Moi qui espérais pouvoir t’inviter à boire un café ! |
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#2401 - Mer 26 Oct - 19:15
Un traitement miracle feat Amalia & Henry Ses petites remarques taquines sur ton âge ne t’avaient jamais vraiment vexées. Après tout, tu en plaisantais toi-même. A quoi bon complexer sur le fait que tu approchais peu à peu de la quarantaine. Néanmoins, tu ne pouvais qu’acquiescer quand il évoquait le fait qu’il était plus têtue qu’une goule... Mais c’était ce qui faisait son charme et tu n’allais pas lui retirer cela. Au contraire, c’était même assez amusant de trouver plus têtu que toi. Son semblant de déni te fit malgré tout sourire, tandis que tu profitais du contact de ses doigts jusqu’à ce que la porte de cette chambre soit ouverte. Evidemment... tu ne t’attendais pas une seconde à tomber sur une vieille femme agréable mais de là à te rappeler le fait que tu sois la “honte” de ta famille en tant qu’aînée... Oui, bon.... C’était sans doute plus dur que tu ne l’aurais envisagé. Mais tu n’avais pas perdu la face pour autant, il fallait rester professionnel et montrer l’exemple à ton ancien stagiaire. La compassion et la douceur étaient les maîtres mots. Et visiblement, cela plut énormément à Madame Meery qui était ravie d’apprendre qu’elle allait se faire chouchouter par Miles. L’infirmier était connu pour ses doux massages et sa grande facilité à manipuler les femmes âgées. Il avait une dextérité en ce sens que tu ne pouvais que féliciter. Mais il t’en devait une et ainsi, cette vieille sorcière allait avoir droit à son petit traitement de faveur. Elle semblait ravie et c’était le principal. Après avoir relâché la main de Madame Meery, tu sentis celle du jeune médicomage se poser sur ton dos. Tournant délicatement la tête vers lui en lui adressant un sourire, tu acquiesçais à ses mots comme pour lui donner davantage de crédit, puis tu sortis de la pièce en sa compagnie, retenant un long soupir car malgré tout... Les propos de cette femme t’avaient beaucoup atteint. Tu le cachais bien, du moins tu essayais. Ton sourire était peut être moins pétillant qu’à l’accoutumée. Il fit preuve de sarcasme et tu répondis en riant légèrement. « Il s’agit d’une femme qui a perdu ses os. Donc je suppose qu’il aurait été difficile pour elle d’être aussi douce et délicate qu’un pétale de rose. Et je vais très bien, pas d’inquiétude. J’en ai entendu des biens pires. » Oui, tu avais eu l’occasion d’avoir le droit à des insultes, des remarques salasses ou encore de l’agressivité physique également. Pour le coup, ce rendez-vous avec la patiente s’était même très bien passé. Du moins, était-ce la conclusion que tu en tirais. Alors que tu te désinfectais les mains à ton tour, tu écoutais ses propositions. Prenant un air faussement songeur ou hésitant, tu finissais par sourire grandement avant de hocher doucement la tête. « Hm... Visiblement, tu me connais bien. J’avoue que je pourrais me damner pour une bonne bière. Mais une ambrée de préférence ! Et quitte à choisir, je serais bien tentée d’aller chez toi. A moins que tu préfères que l’on aille chez moi ? » Préférant choisir là où il serait le plus à l’aise, tu gardais le sourire alors que tu le voyais s’approcher et ses lèvres se pressèrent sur les tiennes. Surprise de son geste public, tu sursautais légèrement en tendant ton prénom. Tournant la tête vers Rupert, tu lui offris un doux sourire alors que tu sentais la nervosité te gagner. Henry vint à se flageller d’avoir été aussi démonstratif mais il fit mine que tout allait bien, comme si de rien était. Par ailleurs... Tu vins à rire nerveusement quand l’homme avoua qu’il était déçu. Comment ça, déçu ? Que tu te sois permise de te mettre avec un homme plus jeune ? Ah... ah non... il avait visiblement bon espoir de t’inviter un jour. Clignant des yeux, tu te sentais excessivement mal à l’aise mais tu parvenais à ne pas trop le montrer. « Ah... Hm... Désolé ? Euh... Je veux dire... Tu aurais peut être dû être un peu plus démonstratif ou franc ? Enfin... Je n’ai jamais remarqué tes attentions s’il y en avait... Je suis désolé si je t’ai mis dans l’embarras... » Oui autant le dire, tu pouvais être comme une véritable dragonne face à l’adversité et les complications au travail mais en ce qui concernait ton relationnel... Ouh, tu perdais aisément tes moyens. Il faut dire que tu n’avais jamais eu de relations véritablement sérieuses. Donc, tu marchais sur des œufs de dragon... Tu inspirais doucement avant de rajouter calmement. « Je n’ai jamais vraiment été très douée dans ce domaine... Pour le coup, je ne pensais pas non plus... Ah, par la Grande Morgane que c’est embarrassant... » A cet instant, les deux hommes purent voir un léger rougissement sur tes joues alors que tu détournais le regard. Oui, tu avais envie de fuir. Du moins, c’était la solution qui te semblait la plus appropriée. « Je... Je vais vous laisser discuter tranquillement ! Tu... Tu me rejoindras quand tu auras fini, Henry... Hm, pardon... Docteur Taylor... » Et.. Tu entamais ta propre fuite en faisant volteface comme si tu venais de commettre un crime contre la sorcellerie tout entière ! (c) Padsky |
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#2429 - Jeu 27 Oct - 18:36
Un traitement miracle Amalia Morgenstern & Henry Taylor 25 octobre 2022 à Ste Mangouste Chez moi plutôt que chez elle ? Dans les deux cas, cela ne me dérangeait pas. Mais était-ce réellement là où elle avait envie d’aller ? Mmh. Bonne question. Le problème était que je n’avais aucune idée de la vérité sur ce coup et il me fallait donc, forcément, m’en tenir à ses mots. Soit. - Chez moi alors. Soufflai-je. Si c’est vraiment ce que tu veux. Ponctuant ma phrase d’un très court baiser, j’avouai ne pas m’attendre à être surpris par un quelconque collègue qui apparut, comme par magie, derrière moi. Bien. Très bien… Très, très bien. Pourquoi fallait-il que je me moque totalement du lieux où nous étions pour profiter des charmes de la jeune femme ? Idiot que j’étais. Me retournant, ainsi, j’accueillis le médicomage dans un sarcasme certain. Une chance, d’ailleurs, que ce dernier me connaissait. Au vu du ton que j’avais employé, il était certain que cela aurait pu être particulièrement mal pris. Ce ne fut pas le cas. Tant mieux. En attendant, l’homme fit part de sa déception quant au rapprochement qu’Amalia avait opéré avec moi, provoquant un léger sourire narquois sur mes lèvres alors que je l’observais. Rupert avait toujours été bel homme et plaisait bien souvent à ces dames. Le coiffer au poteau était donc bien souvent un jeu amusant. Un jeu que je venais de gagner, ni plus ni moins, quoiqu’Amalia n’ait absolument jamais été sujet à jeu, à la différence d’autres femmes. Laissant Amalia se débrouiller tout à fait seule face à cette déclaration tardive, je ne pus m’empêcher de ricaner doucement, sans même quitter sa main, cachée entre nous. C’était particulièrement amusant. Il fallait l’admettre. Et Rupert, lui aussi, d’ailleurs, semblait s’en amuser. Brassant l’air d’une main devant lui, il secoua la tête de gauche à droite. - Comme si je pouvais en vouloir à une si belle femme ! La taquina-t-elle. Rien de gênant dans tout ça, rassure-toi ! J’essaierais un jour où Harry ne sera pas là ! Les rougeurs légères sur les joues d’Amalia me firent alors davantage ricaner tandis que le sourire de notre collègue s’élargissait. Pauvre infirmière victime de nos moqueries. Et ce fut d’ailleurs la fuite qu’elle choisit pour s’éloigner de nos petites « attentions » moqueuses alors que je relâchai sa main sans chercher à la retenir. - Alors elle et toi... ? Me demanda plus sérieusement le médicomage. - Mmh. Apparemment. Essaie de pas l’ébruiter. On était censé la jouer discret. Soufflai-je en m’étirant. Autant pas la gêner davantage, j’aimerais pas qu’elle me claque un AVC aussi tôt. Plaisantai-je sans un sourire. - Le sport ça aide à éviter ça ! Ricana l’homme avant d’observer l’heure. En attendant je dois y aller. Bonne pioche Docteur Taylor ! S’exclama-t-il en me donnant un léger coup dans le dos. J’ai toujours su que t’avais un bon potentiel dans pas mal de domaines. Ça se confirme. - La différence entre toi et moi, c’est que je suis encore jeune et beau. Ponctuai-je alors en le laissant partir, le faisant rire aux éclats. Bien… A moi, désormais de retrouver Amalia. Chose quelque peu ardue au vu de la taille de l’hôpital, je devais admettre. Mais soit. Nous avions prévu une bière, et une bière nous aurions ensemble. Ainsi me mis-je à sa recherche, questionnant le personnel que je croisais sur la présence de la belle infirmière. Dans son ancien bureau, m’indiqua-t-on. Bien. Elle y serait seule alors et… Un sourire apparut sur mon visage. J’avais hâte de la retrouver… *** Ce ne fut qu’au bout de dix minutes que l’on toqua au bureau des infirmières. Rupert, élégant comme toujours, se trouvait de l’autre côté de la porte. Penchant la tête en entrant dans la pièce, il referma derrière lui, souriant. - Désolé pour tout à l’heure. Souffla-t-il. Je ne voulais pas vous déranger tous les deux mais… Il sembla observer derrière lui, comme pour vérifier qu’il n’entendait rien venir avant de s’approcher de la jeune femme. - Ecoute, quand je t’ai vu avec lui je me suis senti mal parce que je ne t’ai jamais dit à quel point tu étais belle et Merlin que j’aurais du le faire bien avant. Déjà lorsque nous travaillions ensemble je désirais te le dire. Je te désirais… D’un geste rapide et sec, avec bien plus de puissance que son corps peu musclé semblait pouvoir donner, Rupert attrapa la jeune femme par la taille pour l’attirer à lui et tenter de l’embrasser. La réaction de la mage fut alors immédiat. Une gifle qui le fit reculer suivi d’insultes dont il ne comprenait rien et d’un commentaire qui le fit alors sourire… Et même rire. Oui. Rire. Le temps de quelques instants avant qu’il ne se redresse et observe la jeune femme, un sourire narquois aux lèvres, un sourire qui rappelait étrangement ce lui d’un jeune médicomage… Un médicomage dont le visage apparut alors à la place de celui de Rupert. *** La blague était faite. J’avais pris l’apparence de Rupert. Et à vrai dire… Je devais admettre que si je voulais juste lui faire peur, je ne m’étais pas attendu à cette finalité. M’adossant à la porte alors que mon corps reprenait sa forme initiale, j’observai la jeune femme avec ce même sourire. - Alors comme ça c’est officiel ? Tu es ma petite amie indisponible pour les autres ? Plaisantai-je en époussetant mes vêtements. Une chance que je garde une tenue de rechange dans mon bureau et que la blouse cache le fait que je flottais dedans. Soufflai-je comme si de rien n’était. |
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#2458 - Jeu 27 Oct - 23:47
Un traitement miracle feat Amalia & Henry C’était donc acté. Tu allais pouvoir aller chez lui. Sans doute que tu n’étais pas spécialement à l’aise dans ta propre maisonnette. Poudlard était comme ta maison principale et puis... retrouver ces murs froids dans la plus grande solitude... Cela ne t’avait jamais vraiment plu. Néanmoins, tu ne fis étalage de ces souvenirs. Il valait mieux se complaire dans l’idée d’un avenir appréciable que pleurer un passé beaucoup trop douloureux. Enfin... tout était relatif. Par ailleurs... Tu n’avais pas une seconde envisager qu’après ce rendez-vous avec la patiente... tu allais être prise en flagrant délit de bécotage avec Henry par un ancien collègue, qui plus est... le directeur de thèse du concerné... Bon clairement, tu avais perdu tes moyens et tu avais lâchement fui après avoir eu le droit à une petite blague douteuse. Comment ça essayer quand il ne serait pas là ? Il en était hors de question ! Pour toi, c’était limpide. Enfin... Tu supposais que c’était juste une plaisanterie de mauvais goût et tu avais rapidement filé jusqu’à ton ancien bureau d’infirmière. Sainte Mangouste avait toujours bonne espoir que tu finisses par revenir... Mais non, tu étais heureuse à Poudlard. Et puis, tu pouvais aussi prendre soin d’Erskin qui avait encore cette fâcheuse manie de s’oublier. Il était comme un véritable frère pour toi et puis tu étais également la marraine de son fils Jayden. Ainsi... Tu avais davantage la possibilité de prendre soin d’eux tout en vivant dans cette école qui t’avait apporté beaucoup de bonheur. Néanmoins... alors que tu triais d’anciens dossiers en attendant Henry... Tu te sentis un peu coupable d’être partie comme une voleuse... Tu aurais peut-être dû l’attendre au bout du couloir tout simplement ? Bon, de toute évidence... Le mal était fait. Alors que tu étais en train de ranger un classeur quand tu vis Ruppert entrer. Fronçant les sourcils, tu le regardais d’un air un peu intrigué. Que faisait il ici ? Il s’excusait.. D'accord. Puis il s’approchait de toi, un peu trop dangereusement d’ailleurs... Reculant d’un pas alors que tu constatais que la proximité était de plus en plus présente. Et voilà qu’il était en train de te faire... une déclaration d’amour ? Bon, s’il n’y avait que les mots, pourquoi pas mais... les gestes ? C’était de trop. Si cela se serait arrêté aux mains sur la taille, tu aurais fait l’impasse mais ce désir de t’embrasser... Là, c’était un “non” catégorique. Ton instinct prit le dessus et la colère te prit la gorge et tu fus... violente. Te reculant brutalement, ta main vint à s’abattre sur sa joue alors que tu te mis à l’insulter en allemand avant de revenir à l’anglais plus conventionnel. « Ce n’était pas assez clair avec Henry ?! Et puis même si j’étais disponible, vous n’auriez eu aucune chance avec un comportement pareil ! » Tu étais furieuse, très en colère. Mais la gifle allait surement lui remettre les idées en place à ce bougre ! Ce n’était pas en faisant du forcing que tu allais succomber à ses charmes, puis quoi encore ! Tu avais la tête d’une femme infidèle ? Certes ce n’était pas officiel... Mais ce n’était pas une raison pour te laisser faire ! Mais apparemment... Il se mettait à rire... Quoi ? En quoi c’était drôle de se manger un refus et une claque ?Puis... la malice dans ce regard... cela te rappelait... Non... Tu vis le fameux médicomage retrouver une apparence plus juvénile et... Tes yeux s’écarquillèrent alors que la frustration était en train de te gagner. « Espèce de... Comment tu as pu me faire un coup pareil ?! Je me suis sentie agressée comme jamais, tu as failli te prendre un coup de genou entre les jambes ! » Soufflant longuement, tu secouais la tête avant de t’approcher pour prendre son menton et regarder sa joue. Tu avais du lui laisser une magnifique trace rouge. Un petit grognement s’échappait de tes lippes alors qu’un petit “merde” en allemand s’échappait de tes lippes. « Pour le côté officiel... Je suppose qu’on peut dire que oui... Enfin si ça te va. A l’évidence, tu as du mal à être discret. » Un faux ton de reproche évidemment avant que tu ne caresses doucement cette joue que tu avais rougi par la force de tes phalanges. Il était clair que tu aurais pu être bien plus violente et brusque, il avait eu de la chance... Soupirant doucement, tu venais à regarder l’heure en faisant une petite moue. « Autant utiliser ton don a bon escient... Puisque tu as l’air d’être humeur à plaisanter... Je pense pas que d’aller boire un verre avec une trace de main sur la joue soit adapté. Allons directement chez toi. » C’était une proposition évidemment même si cela ne sonnait pas tellement comme une demande. Après tout, il était libre de refuser... Finalement, tu sentis une grosse culpabilité t’envahir, détournant le regard, tu pinçais tes lèvres avant de lui demander honteuse. « Tu... tu ne m’en veux pas, j’espère ?... J’ignorais vraiment que c’était toi... Si j’avais su, je ne t’aurais pas giflé... aussi fort. » Oui, oui... C’était lui qui récoltait le fruit de sa connerie mais c’était toi qui lui demandais pardon car tu t’en voulais de l’avoir frappé... Après tout, c’était une agression contre une agression... Mais tout de même, tu aurais pu mieux te comporter et mieux gérer la situation, tu as été trop... instinctive et ça.... tu n’en étais pas fière du tout, toi qui faisais l’étalage de ton calme... tu venais de lui prouver que tu savais aussi... perdre contenance. (c) Padsky |
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#2583 - Mar 1 Nov - 22:45
Un traitement miracle Amalia Morgenstern & Henry Taylor 25 octobre 2022 à Ste Mangouste De toutes les plaisanteries que j’avais pu faire tout au long de ma vie, je devais admettre que celle que je venais de faire était particulièrement bien trouvée et réfléchie et…. Et je devais avouer en être tout à fait fier. Cela m’avait, certes, valu une gifle assez violente, mais après tout… Ce n’était qu’à juste titre. Et ce fut peut-être cette même gifle qui me fit rire. Autant éviter davantage de violence, elle serait capable t’utiliser un sort interdit contre moi… Et… Je n’avais pas réellement envie de mourir maintenant. Ainsi, doucement, repris-je ma forme initiale, un sourire plus qu’amusé aux lèvres alors qu’elle en venait à vouloir m’insulter. - Je suppose que perdre mon entre jambe aurait été malheureux, pour moi… comme pour toi. Plaisantai-je doucement alors qu’elle s’approchait. La laissant observer la belle marque rouge qui ornait désormais ma joue, j’esquissai un sourire amusé alors qu’un « scheiße » se laissait entendre. - Avec cette marque de main, je vais avoir du mal à être discret. Soufflai-je. Je vais bien devoir expliquer à mes collègues pourquoi ma petite amie m’a frappé. Dis-je en haussant les épaules comme si le terme « petite amie » était tout à fait normal. Venant embrasser légèrement la paume de la main de la jeune femme, j’hochai doucement la tête. Oui… Mieux valait peut-être aller directement chez moi plutôt que de traîner cette marque dans un bar. Cela éviterait sûrement bien des questions et surtout la suspicion d’être un pauvre homme battu. Par contre… Voilà une chose à laquelle je ne m’attendais pas… Arquant un sourcil, je l’observai alors sans trop comprendre. - T’en vouloir ?... Répétai-je en soupirant, levant les yeux au ciel avant de poser une main sur sa tête avant de l’attirer à moi d’une main pour la serrer contre moi. Ne dis pas de bêtise, Amy. Je rappelle seulement que je suis l’unique responsable de cette gifle, lui murmurai-je doucement en venant lever son menton de mon index. Et tu n’as fait que défendre ton honneur autant que le mien… Alors t’excuser de m’être fidèle alors même que nous n’étions pas officiellement ensemble… Je pense que ça n’a pas lieu d’être. A vrai dire… Je devais admettre que cette façon de se comporter était même tout à fait agréable à l’oreille et presqu’à la joue aussi. Presque. Car cela était malgré tout douloureux. Amalia avait malgré tout une sacré droite… Enfin… Je me vengerais bien un jour. Lui souriant un peu plus tendrement, je l’attrapai un peu plus fermement pour transplaner directement dans mon appartement où je la relâchai. - Installe toi. Je vais te servir une bière. Soufflai-je en sortant ma baguette pour ordonner le remplissage de deux pintes de bières qui arrivèrent, doucement, jusqu’à nous. J’hésiterais presque à prendre de la glace… Et pas pour la bière. Plaisantai-je en m’asseyant sur l’une de mes chaises autour de ma table de cuisine, me débarrassant enfin de ma blouse médicale. Bien alors… Levant ma pinte j’esquissai un sourire à l’infirmière. Je suppose que l’on doit trinquer à notre nouveau couple quoique je doive avouer que le simple fait d’être en couple soit déjà une chose bien spéciale pour moi… Plaisantai-je. A vrai dire, je n’avais jamais été en couple, ou très peu. J’avais eu beaucoup d’aventures, toujours des femmes bien choisies, évidemment, mais… Jamais rien de concret. Pourquoi ? Par choix. Bien sûr. Alors pourquoi maintenant ? Et pourquoi elle ? Mmh. Bonne question. Très bonne question. A vrai dire, je n’en avais pas moi-même la réponse. Amalia était une femme magnifique, pleine de charme et d’intelligence, de réflexion et de douceur. Elle était… Elle était en quelque sorte ce que je n’étais pas et peut être était-ce cela et sa stabilité qui m’attiraient, pour moi qui n’avais jamais réellement connu la tranquillité. - Bien. Alors… Tu… Je soufflai en avalant une bonne partie de ma pinte. J’avoue que je ne sais même pas quoi dire. Ricanai-je quelque peu. |
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#2665 - Jeu 3 Nov - 23:28
Un traitement miracle feat Amalia & Henry Effectivement... Si tu avais attaqué son entrejambe, cela aurait pu être autant problématique pour lui que pour toi. Mais ça, c’était la dernière de tes priorités. Tu te sentais coupable de ne pas avoir été capable de le reconnaître malgré son don. Tu lui avais laissé une lourde trace et tu n’aimais pas frapper... Tu avais fait preuve d’impulsivité et tu avais été trop violente... Cela ne te ressemblait pas de te laisser aller de cette façon, tu gardais toujours ton calme habituellement. Mais là... Tu ne savais pas ce qui t’avait pris... Pinçant nerveusement tes lippes, tu détournais le regard honteusement alors qu’il embrassait la paume de ta main. Visiblement, il ne sembla pas du tout aimer ta question puisqu’il t’attira tout de suite contre lui afin de te serrer contre lui... Fronçant légèrement les sourcils, tu restais figée quelques secondes de surprise avant de poser tes mains sur son dos, sa main te faisant lever le menton, tu le dévisageais longuement en restant muette pendant quelques bonnes secondes, le temps qu’il t’exprime son point de vue puis tu soufflais de soulagement. « Désolé tout de même... La gifle aurait pu être évitée... » Tu étais têtue, mais tu acceptais le fait qu’il ne t’en voulait pas, cela te rassurait sur la question. Lui offrant donc un petit sourire soulagé afin de lui démontrer que tu ne te sentais plus vraiment coupable, même si dans le fond, tu allais l’être encore un petit temps et que tu allais te rappeler cela pendant plusieurs jours en te flagellant mentalement, tu le sentis plus ferme et ainsi... Tu t’agrippais à lui alors qu’il décidait de transplaner chez lui. Une fois arrivée à bon port, tu te reculais légèrement à la fois pour reprendre tes esprits puisque tu avais toujours cette légère nausée dans ton esprit à chaque voyage, il te proposait de t’installer, ce que tu fis. « Tu vas vraiment finir par me faire lourdement culpabiliser si tu continues sur ta lancée. » Avais-tu dit en riant légèrement. Évidemment, sur le ton de l’humour, mais qui dévoilait aussi un fond de vérité. Néanmoins, il n’avait pas besoin de le deviner ! Allant t’asseoir sur l’une des chaises alors que tu voyais la pinte approcher et se poser en face de toi, levant celle-ci en chœur avec lui, tu gloussais doucement. « Pour moi aussi, c’est tout nouveau. Avant toi, je n’avais que des histoires sans lendemain. On peut voir ça pour de l’exigence ou de la condescendance, mais pour ma part... Je me dis simplement que la patience a sûrement été l’une de mes meilleures vertus. » Après tout... Soyons réalistes... Si tu avais décidé de fonder ta petite famille, tu ne serais sûrement pas ici à cet instant, tu ne sais pas non plus si tu avais eu une chance d’être pleinement heureuse avec quelqu’un d’autre. Mais avec le medicomage, tu te sentais bien, tu te sentais à l’écoute et rassurée. Il avait beau être plus jeune que toi, il t’apportait cette insouciance, ce côté joueur et surtout... il avait ce charme qui avait su te séduire... Il ne fallait pas se leurrer, Herny restait un bel homme plutôt cultivé et il avait cette petite insolence qui te faisait craquer. « Tu es aussi troublé que moi par cette situation ? Rassure toi, je n’ai pas l’intention de te présenter tout de suite à ma famille. Quoi que... tu as déjà eu l’occasion de rencontrer ma mère, est-ce que ça compte ? » Pouffant de rire à cette plaisanterie alors que tu buvais une gorgée de ta pinte, soufflant doucement d’aise. Tu laissais ton regard courir sur lui. Malgré la jolie trace rouge sur sa joue, tu ne pouvais nier que tu avais une certaine chance... Mais puisqu’il fallait trouver un sujet de conversation... Tu en avais un tout trouvé. Tu souhaitais lui demander une certaine franchise sur des sujets que tu jugeais important. « Il y a des chances que... tu croises quelqu’un de mes anciens amants au sein de l’hôpital. Logiquement, ils sont tous matures et un minimum civilisé, personne ne t’embêtera. Est-ce que je risque de croiser l’une des heureuses chanceuses qui ont connu la chaleur de tes bras ? » Loin d’être jalouse, tu préférais être prévenue tout de même. Plus pour ne pas être surprise que pour lui faire des crises existentielles. Estimant qu’un homme de son âge avait eu bien le temps et les occasions de s’amuser à outrance. Tu n’étais pas toute blanche également... Ce serait criminel et très culotté de lui reprocher son passé. Afin de lui démontrer que tu n’avais aucune aversion dans tes propos, tu prenais sa main pour entremêler tes doigts avec les siennes, lui offrant un tendre sourire. « Je m’excuse d’avance si je suis parfois maladroite. Si des sujets te gênent, n’hésite pas à m’en faire part également. Je sais que parler de ses ex n’est pas commun, mais sache que je ne suis pas du genre jaloux. J’ai sûrement de belles anecdotes qui te feraient rire pour ma part. » Laissant échapper un petit gloussement de rire alors que tu caressais sa main avec ton pouce, tu inclinais délicatement la tête en l’observant. Ces yeux que tu avais... Tu avais presque l’impression de retourner à l’époque où tu étais une jeune fille... Ce regard d’une demoiselle fraîchement amoureuse. En un sens, tu te trouvais un peu ridicule, mais c’était sûrement le regard que tu posais sur lui... Celui d’une femme éprise et qui semblait bien heureuse... (c) Padsky |
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#2670 - Ven 4 Nov - 9:36
Un traitement miracle Amalia Morgenstern & Henry Taylor 25 octobre 2022 à Ste Mangouste - C’est peut-être ce que je veux. Plaisantai-je. Te faire culpabiliser pour que tu essaies de te faire pardonner… Ce n’était évidemment pas le cas. Je ne désirais pas la faire culpabiliser le moins du monde puisqu’elle n’avait même pas à se sentir coupable de ce qu’il s’était passé. Mais si elle désirait plaisanter à ce sujet, je ne serais certainement pas le dernier à la suivre sur ce terrain et à en ajouter davantage pour pimenter le jeu. Les pintes remplies se posant sur la table, je vins alors rejoindre la jeune femme, déboutonnant les premiers boutons de ma chemise pour un peu plus de confort. - Te connaissant, je doute que la condescendance soit le terme qui pourrait t’être donné. Soufflai-je. L’exigence par contre… Depuis que je te connais, du haut de mes jeunes années d’études, tu as toujours été particulièrement exigeante. Envers les autres mais d’abord envers toi-même. A croire que j’ai donc énormément de chance que tu m’aies choisis parmi toute la ribambelle d’homme qui attendent à ta porte. Esquissant un sourire amusé, je continuai à boire ma pinte en l’écoutant, ricanant doucement à sa remarque. Effectivement. Je connaissais sa mère. Et pas seulement pour lui avoir rendu une visite courtoise, malheureusement. Nous avions été « codétenus » de l’hôpital psychiatrique de Ste Mangouste et par tous les sorciers du monde… Je doutais pouvoir réellement m’entendre avec une femme prise d’autant de folie concernant ses enfants. Elle ne m’avait certes pas semblé mauvaise mais je devais avouer ne pas avoir cherché à plus de nouvelles après ma sortie d’hôpital. - Fortement. Dis-je en réponse à sa prochaine question sans la moindre gêne. Je peux te donner des noms si tu veux réellement savoir mais je doute que la moindre de ces femmes ne viennent te chercher des noises. Peut être à la limite Blair Whitespoon si ça lui venait aux oreilles. Je crois que tu as travaillé avec elle… Blair était effectivement une infirmière du bloc général. Agée de 51 ans, c’était une femme définitivement seule qui avait, malgré mon positionnement particulièrement clair quant à notre relation, espéré que je lui donne un peu plus que ce que je désirais. Le résultat de cette équation biaisée avait donné une « rupture » houleuse au point qu’elle avait désiré me tailler un costume un peu trop près du corps auprès de l’équipe médicale de Ste Mangouste. En vain, heureusement. - Et je t’interdis de me faire la moindre remarque sur son âge. Plaisantai-je alors, un sourire amusé, et quelque peu plus franc qu’habituellement, aux lèvres. Elle est particulièrement bien conservée pour son âge avancé. C’en est même surprenant. Laissant ses doigts s’entremêler aux miens, j’arquai alors un sourcil, serrant doucement sa main dans la mienne avant de poser la seconde sur cette dernière, ma pinte désormais vide et flottant jusqu’à son lieu de remplissage. - Ce n’est pas de la maladresse et je suis très loin d’être jaloux. Au contraire. Je serais peut-être un peu trop permissif. Plaisantai-je en attrapant la pinte qui revenait vers moi, gardant malgré tout ma main dans la sienne. Mes règles sont simples. Fais ce que tu veux, parles moi de ce que tu veux mais ne me trahis pas. Ça s’arrête là. C’était, à vrai dire, ma marche à suivre dans la vie de tous les jours. Je disais et pensais ce que je désirais, mais ma loyauté, une fois acquise, était très rarement reprise à moins d’un contre coup assez violent pour me rebuter, ce qui n’arrivait pas tous les quatre matins. - Alors… Tu peux me parler de tes ex autant que tu veux. Au pire, ça me donnera des cibles à abattre pour le jour où je serais en colère contre quelque chose. Si mon ton était particulièrement sérieux, le sujet, lui, était une plaisanterie totale. Oh… Je n’étais pas un saint. J’avais déjà tué. Des moldus à vrai dire. Ou des pro moldus et créatures. Mais… Voilà où s’arrêtait mon honnêteté totale. Elle s’arrêtait là où ma loyauté envers Abadone Greengrass et ses Partisans commençait. Et si le regard que me lançait actuellement Amalia me donnait une envie certaine de lui parler de qui j’étais au fond de moi… Je ne pouvais décemment pas trahir la Maîtresse des Ténèbres de la sorte. Il en valait autant de ma liberté que de la sienne. Ainsi, plutôt que de tergiverser sur ce sujet, je me levai doucement pour m’approcher de la jeune femme, me penchant pour capturer ses lèvres avec une tendresse toute trouvée, lui murmurant quelques mots. - C’est donc définitivement officiel ? Tu ne regretteras pas ? Parce que je ne compte pas te laisser t’échapper… |
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#2746 - Sam 5 Nov - 17:43
Un traitement miracle feat Amalia & Henry Le regard que tu portais au jeune homme était des plus doux. Il faut dire qu’il avait ce petit quelque chose qui parvenait à te donner le sourire. Il avait toujours réussi à t’arracher ce doux rictus sincère au visage. Enfin, il prouvait que malgré la distance qui était présente entre lui et toi... Il te connaissait et effectivement, tu avais toujours été très exigeante envers toi-même. Secouant doucement la tête quand il parlait d’une “ribambelle d’hommes”, tu ne pus contenir ce petit rire avant de répondre simplement. « Une ribambelle... N’hyperbolises pas. Je doute que beaucoup d’hommes se bousculaient pour moi. Je l’aurais remarqué un minimum. Je sais que je suis longue à la détente, mais tout de même ! » Terminant ta pinte tranquillement, tu étais attentive à sa réponse. Il faut dire que tu n’aimais pas du tout les situations gênantes et que le principe même de la jalousie te dépassait. La possessivité pouvait être mignonne, mais de là à ce que cela devienne maladif... Cela démontrait surtout un manque cruel de confiance en soi. Tes yeux s’écarquillant légèrement quand il évoquait Blair... Vraiment ? Elle ? Oui, tu la connaissais, mais surtout... Tu avais conscience de son âge. Tu le dévisageais longuement en gloussant légèrement. « Je suppose que je n’ai pas à m’inquiéter pour les années à venir dans ces cas-là. De plus, je suis très mal placée pour critiquer sur la différence d’âge. » Voilà l’unique et seule remarque que tu avais énoncée. Prenant en compte ses propres règles, tu acquiesçais faiblement. Cela ne te semblait pas impossible à respecter. À l’évidence, tu n’avais absolument pas l’intention de le trahir. La preuve, tu faisais partie des rares personnes qui avaient cru en son innocence quand il fut accusé d’avoir tué ses parents. Si ce n’était pas une preuve de loyauté, qu’était-ce donc ? « Jusque-là, tes exigences ne sont pas complexes. Je pense que je devrais bien m’en sortir. » Serrant doucement ses doigts, il semblait te retourner la question sur tes expériences. Pour rajouter un peu d’ironie, tu décidais de lui raconter l’une de tes expériences les plus... déplacées. Autant lui démontrer que malgré les apparences, tu n’étais pas spécialement une sainte. « Hm... Je doute que cela soit nécessaire. Tu n’as rien à envier à mes précédents amants. Et puis, je me sentirais mal que tu veuilles abattre le père d’un de tes amis. Je ne me souviens pas si tu as gardé contact avec Charlie Hupman... Mais quand tu étais en deuxième année, j’ai fréquenté son père à des occasions ponctuelles. Je n’ai jamais approfondi la relation car bon... Ça n’aurait pas été très sain de vous croiser pendant les vacances d’été. » Pouffant de rire un peu plus, tu savais qu’à cette époque... Tu avais dix-neuf ans... L’homme en question en avait 45 ou... 47 ans, tu ne t’en souvenais plus vraiment... Tu décidais d’ajouter un peu d’humour en complétant. « Tu sais désormais pourquoi les murs tremblent chez Charlie, la nuit. Ce n’est pas à cause de son élevage de rat ! » Evidemment, c’était une pure plaisanterie, tu n’eus toutefois pas le temps de tergiverser sur la question puisqu’il prit possession de tes lippes, profitant du baiser, tu souriais faiblement avant de secouer la tête. « Regarde mon pauvre visage, je suis au comble du regret actuellement, je ne sais pas comment je vais faire pour m’en sortir. » Pour étayer tes propos, tu glissais ta main sur sa nuque afin de capturer ses lèvres à ton tour, tes phalanges glissant de sa nuque jusqu’à son torse alors que tu te pressais un peu plus contre lui. Pour le coup, tu te sentais bien et tu avais cette impression qu’il était des plus sincères avec toi. Tu avais bon espoir que cela continue. Après un baiser qui dura quelques secondes, tu posais ta tête sur son épaule avant d’ajouter. « C’est officiel, tu ne pourras pas non plus te dérober facilement. Mais sois rassuré, nous prendrons notre temps, c’est autant nouveau pour toi que pour moi. Nous allons apprendre ensemble. » Te redressant finalement, tu prenais sa main pour l’entraîner jusqu’au petit salon pour t’asseoir sur le divan avec lui, l’entrainant avec toi, profitant de cette solitude en sa présence pour démontrer des marques de tendresse certaines, notamment la caresse de ta main sur sa joue. Déposant un baiser dans son cou, tu murmurais doucement. « Tu sais que... je me suis beaucoup questionnée au début. Me demandant si j’étais légitime d’être attirée par toi. Mais bon, si tu as pu voir les qualités de Blair, je suppose que tu dois être omniscient. » Il n’y avait aucune jalousie, mais tu connaissais le caractère de la sorcière, elle n’était pas simple du tout... Tu étais même impressionné qu’il ait pu voir le potentiel de ta précédente collègue... « Pour ma part... Le seul ex-amant que tu pourrais croiser à Sainte Mangouste... C’est le Docteur Crowley, c’était le dernier en date. Cela remonte à... Cinq ans maintenant. Je crois qu’il n’a pas trop bien digéré l’arrêt, mais il s’est marié entre temps, donc... cela devrait aller. » Déposant un autre baiser contre sa peau, tu humais son parfum. Autant le dire, à cet instant... Tu étais plus que détendue. (c) Padsky |
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#2942 - Jeu 10 Nov - 11:50
Dernière édition par Henry Taylor le Jeu 17 Nov - 19:49, édité 1 fois
Un traitement miracle Amalia Morgenstern & Henry Taylor 25 octobre 2022 à Ste Mangouste - Oh ! Tu ne penses pas si bien dire. Ricanai-je en laissant les épaules. Le fait était qu'Amalia était une très belle femme qui attirait les regards et les envies sans même, visiblement, s'en rendre compte. Tanit mieux, devrais je dire. Si elle s'était intéressée à moi, cela signifiait donc que je dépassai les autres ce qui, pour mon ego, était malgré tout agréable. En attendant, le cas Blair sembla la marquer tandis qu'un léger sourire amusé se dessinait sur mon visage. Effectivement. Les années n'allaient pas me déranger. J'avais toujours eu une préférence pour les femmes d'expérience. Et si Amalia n'était pas réellement une femme beaucoup plus âgée que moi, cela ne faisait que confirmer mes goûts. Je n'avais effectivement pas d'exigences trop compliquées. Cela ne m'intéressait pas. A vrai dire, si j'avais, jusque là refusé toute mise en couple, cela n'était certainement pas pour rien. J'avais en horreur les règles des couples habituels et la jalousie. Je détestais les faux semblants et les apparences trompeuses des couples actuels. Ainsi... Amalia, a mon instar, pouvait s'estimer chanceuse, si tant était qu'être avec moi était une chance ce dont je doutais malgré tout. Je lui faisais assez confiance pour débuter une relation monogame et claire... Un grand pas pour moi, sans aucun doute. Une plaisanterie faite, j'arquai un sourcil en l'écoutant. Le père de Charlie ? Vraiment ? De mémoire c'était un homme correct mais par Merlin que je le trouvais idiot. Peut être, d'ailleurs, cela était dû à mon jeune âge... Possible. - Je comprends mieux oui... Soufflai-je pensif avant d'esquisser un sourire purement narquois. Et dire qu'on avait parié avec Charlie sur une prostituée... On s'était trompé... Il s'agissait là d'une plaisanterie mauvaise mais réellement "innocente" dans le sens où je n'avais aucune arrière pensée. Il me sembla néanmoins nécessaire de ne laisser aucun doute quant à mes pensées. Et pour cela, je vins ainsi l'embrasser, lui murmurant que cet homme avait malgré tout eu beaucoup de chance. Je n'étais certes pas une personne extrêmement tendre ni même capable de beaucoup de compliments. A vrai dire, beaucoup me définissaient comme dur et... elle le répétait assez souvent, sans assez d'empathie - quoique je n'en sois pas convaincu. J'étais seulement réaliste. Pourtant, lorsque la situation le demandait et surtout que la personne en face de moi le méritait... Je pouvais faire preuve de bien plus de tendresse et de douceur qu'on pouvait imaginer venant d'un homme comme moi. La suivant sur le canapé, je riai doucement. - Ca tombe bien. Je ne compte pas me dérober. Soufflai-je en entourant Amalia de mon bras pour l'attirer contre moi avant d'arquer un sourcil. Pas légitime ? Comment ça ? Parce que je suis ton supérieur fonctionnel à l'infirmerie ou parce que je n'ai que 27 ans ? Dans l'un comme dans l'autre, je n'avais aucune idée du pourquoi cette relation ne pourrait elle pas etre légitime. Au contraire. Elle était, à mon sens, tout ce qu'il y avait de plus normal. Et... agréable. En effet, ricanant au nom de son ancien amant je vins capturer ses lèvres avec envie. - Que ça se passe mal ou pas... Je m'en fous. C'est pas mon problème. Je n'ai actuellement qu'un seul problème, lui soufflai je à mi voix. C'est de savoir comment je vais pouvoir te faire plaisir... A ces mots, je vins l'embrasser de nouveau avec passion, la couchant doucement sur le sofa tout en passant ma main sur sa cuisse. Tu es magnifique. Lui murmurai-je alors. |
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#2967 - Jeu 10 Nov - 19:30
Un traitement miracle feat Amalia & Henry Avais-tu conscience de ton potentiel attractif ? Bien sûr que non. Pour la simple et bonne raison que c’était quelque chose qui te dépassait totalement. La beauté d’une personne ne se résumait pas simplement à du physique ou de l’attirance pure et dure. Du moins... C’était ce que tu t’échinais à te dire à l’époque. L’une des raisons pour laquelle, tes amants n’étaient pas non plus au comble de la beauté. Triste à dire mais tu ne t’intéressais que très peu à l’idée de la monogamie à cette époque. Après tout... voir tes sœurs ainsi que ta mère dans leur état lamentable de complainte... On va dire que cela ne t’avait jamais véritablement attiré... Il semblerait que ce cher Henry avait réussi à faire revoir tes décisions antérieures. Mais ça... il devait s’en douter et si ce n’était pas le cas... En somme, ce n’était pas bien grave. L’avantage d’être avec un homme plus jeune était surement cette délicieuse insouciance qui te donnait l’impression de retrouver ta jeunesse. Par ailleurs... L’insouciance pouvait vite virer vers l’arrogance puis l’insolence... Prenant un air faussement offusquée quand tu entendis le mot “prostituée” après avoir conté cette histoire. Tu te laissais embrasser malgré tout, tu savais qu’il n’en pensait pas un mot. Et puis si tenté qu’il le pensait véritablement, tu n’avais fait débourser aucun gallion pour ces quelques parties de jambe en l’air. Donc l’on pouvait à la rigueur te taxer de fille facile ! Enfin, tu avais évoqué ta légitimité sur ce couple... Certes, tu ne manquais pas vraiment de confiance en toi mais... Tu avais ce petit quelque chose qui s’appelait “le jugement d’autrui” qui venait te titiller l’esprit... Les préceptes arriérés de ton père... et le fait est que tu restais une femme plus âgée que lui... « Un peu des deux, je dirais. J’ai conscience que ça va jaser autour de nous. Tu risques de te prendre des réflexions, je risque d’en avoir aussi. Certains se permettront des remarques bienveillantes tandis que d’autres... ce sera bien moins agréable à entendre. » Te laissant attirer contre lui pendant que tu exprimais ton point de vue, il venait finalement à te répondre directement en te faisant comprendre qu’il se moquait des potentielles “représailles”.. Il avait bien cette chance car toi, tu avais toujours eu un petit mal à faire abstraction. Bien que tu prenais toujours cela avec une certaine bienveillance et compassion. Néanmoins... Un petit rictus s’étirait sur tes lippes alors qu’il te faisait comprendre que la seule chose qui l’inquiétait... était de savoir comment il pourrait te faire plaisir. Eh bien... la simple pression de ses lèvres contre les tiennes ainsi que ce compliment franchissant la barrière de celles-ci eurent raison de tes craintes. Comment te faire oublier en une fraction de secondes les quelques doutes que tu pouvais avoir ! Il n’était pas médicomage pour à rien visiblement, songeais-tu avec un peu de sarcasme mental. Ton dos se pressant sur le sofa alors que tu frissonnais longuement au contact de sa main sur ta cuisse. « Il semblerait que tu sois sur la bonne voie... » Avais-tu simplement ajouté avant de glisser l’une de tes mains sur sa nuque et l’autre sur son dos afin de l’attirer contre toi, le faisant se frayer un chemin entre tes cuisses afin qu’il puisse s’installer. Jusque là... rien de bien sulfureux quoi que... le baiser que tu prolongeais, semblait témoigner un désir bien présent. Après tout, il y avait une alchimie assez présente entre toi et Henry. Ta main venant se glisser sous sa chemise afin de caresser sa hanche, mordillant délicatement sa lèvre inférieure, tu vins à murmurer entre ses lippes. « Tu sais que... si l’on continue ainsi... C’est moi qui vais te retenir... » Sans doute un dernier message d’alerte pour le jeune médicomage... Après tout, tu sentais cette affection en toi, cette tendresse bien présente... Mais tu savais aussi que si tu ouvrais pleinement ton cœur, le sentir se briser sera d’autant plus douloureux. Tu avais déjà commencé à lui faire une place au sein de cet organe vital mais... tu avais cette petite crainte qui tronait au dessus de ta tête, telle une épée de Damoclès... Cette crainte qui te disait qu’il était jeune... et qu’il pourrait peut être finir par se lasser. Evidemment, tes propres doutes ne se reflétaient pas sur ton visage, mais cette pression dans ta poitrine était bien réelle... Oui, il était parvenu à te faire aimer sincèrement, tu étais tombée amoureuse de lui. Mais le premier amour n’était pas celui qui faisait le plus souffrir s’il prenait fin ? Le principe de fatalité en ce qui te concernait... te hantait. Malgré tout... tu désirais oublier cela... tu ne voulais pas y penser et la chaleur de ses bras ainsi que son doux parfum demeurait un délicieux baume pour ton âme encore bien endolori par les affres d’expériences passés. (c) Padsky |
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#3331 - Jeu 17 Nov - 20:05
Un traitement miracle Amalia Morgenstern & Henry Taylor 25 octobre 2022 à Ste Mangouste - Et est-ce que le jugement des autres vaut notre relation ? Demandai-je alors parfaitement sérieusement. Je n’avais jamais été homme à me fier à ce que j’entendais, ni même à faire réellement attention aux « on dit ». Cela m’avait, d’ailleurs, évité bien des ennuis à ne pas me mêler de ce genre de chose et je ne comptais, de fait, pas encore m’attarder sur leurs propos. Qu’ils soient désobligeants ou même complimentant. Cela n’était pas mon problème. Seul ce que je pensais et ce qu’Amalia pensait m’importait. Ainsi, l’attirant à moi, je caressai doucement ses cheveux en soupirant, espérant, malgré tout, qu’elle ne fasse aucunement attention à ce genre de propos au risque de la voir reculer. Alors, plutôt que de l’observer tergiverser sur ce fait… Me vint une idée en tête, une idée évidemment salace, comme bien souvent et c’est en caressant sa cuisse que je lui fis ainsi part de ce qui m’inquiétait le plus… Comment lui faire plaisir ? Sa réaction me fit sourire. J’appréciais la sentir frémir sous mes mains alors que cette dernière caressait lentement ce morceau de peau qui m’était offert tandis que mes lèvres se perdaient sur celles de l’infirmière. - Tant mieux alors… Lui murmurai-je pour toute réponse tandis que la main de la sorcière s’aventurait sous ma chemise, provoquant un sourire amusé de ma part. Voilà une autre chose que j’appréciais. Ce contact doux de sa main sur ma peau… De l’amour ? Je ne savais pas vraiment si c’en était ou non, n’ayant pas vraiment ressenti ce genre de chose dans mon passé. Mais une chose était certaine et acceptée tant par mon cerveau que par mon corps entier. Je la désirais et je souhaitais la voir, elle, sourire et heureuse contre vents et marées. Ainsi, si je n’arrivais pas à mettre de terme réel sur ce que je ressentais, je m’étais donné une mission : celle de rendre la vie d’Amalia paisible et douce. De toutes les manières que possible. Que cela soit dans l’ombre ou à la lumière de ses bras. Et ce fut d’ailleurs avec un sourire et quelques frissons apportés par sa main et ce mordillement bien agréable que j’accueillis sa réflexion, me reculant légèrement pour l’observer. - Je ne te demande pas de m’épouser, Amalia. Dis-je alors sérieusement alors que mon regard, pour celui qui me connaissait, démontrait toute la tendresse que j’avais pour cette femme. Mais lorsque je donne ma confiance et mes bras, je ne laisse certainement pas échapper. Une façon comme une autre de lui dire que mes bras lui étaient dévoués alors même que mes ex compagnes d’une nuit ou plus ne les avaient jamais vraiment eu, n’étant pas l’homme le plus câlineur du monde. M’approchant de nouveau d’elle alors que mes mains remontaient le long de sa jambe pour atteindre sa hanche, l’agrippant afin de la descendre dans le sofa pour la surplomber entièrement, je soufflai alors contre ses lèvres, de nouveau prises en otage. - Alors promet moi de me retenir. Je ne pouvais rien dire de plus alors que ma voix se faisait bien plus douce qu’à la normale. Mes lèvres se perdirent alors dans son cou, embrassant cette peau qui me hantait dès lors qu’Amalia n’était plus près de moi. - Je te veux. Soupirai-je de bienêtre. Je te veux toi. Maintenant et les autres jours. Cela pouvait paraître niais, et cela l’était, à vrai dire. Mais c’était juste une vérité que je tenais à lui dire. Car il était désormais hors de question qu’Amalia Morgenstern m’échappe. Elle avait vraisemblablement signé un contrat avec le diable que j’étais. Preuve en fut mes mains qui s’insinuèrent entre ses cuisses, caressant doucement quoiqu’intensément chaque partie de son corps, de la plus douce à la plus érogène… |
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#3472 - Dim 20 Nov - 18:42
Un traitement miracle feat Amalia & Henry Les sentiments... Quelque chose de complexe et pourtant si simple. Dire que ton affection pour le médicomage se faisait de plus en plus intense, était une réalité. Mais plus le temps passait et plus les craintes ainsi que les doutes semblaient embrumés ton esprit, jusqu’à ce qu’il te rationalise. Etant habituée à être celle qui rassure, cela te soulageait d’un véritable poids de l’entendre, lui ainsi que sa sincérité. Il n’y avait rien de plus éloquent et délectable que se sentir soutenue. Henry apportait cette douce sensation, cette caresse délicieuse autant pour ton cœur blessé que pour ta peau désireuse. Ainsi, il était tout à fait normal de lui rendre la pareille, tenter d’effleurer sa peau, cette carapace qu’il s’était forgé, cette armure qu’il avait tenté de garder autour de son cœur, tu la sentais... tu sentais qu’elle n’était plus présente quand tu étais avec lui. Et ça, c’était sûrement le sentiment le plus plaisant au monde. Savoir que ton partenaire se sentait assez en confiance et bien avec toi pour faire céder les barrières qu’il s’était érigé. N’était-ce pas normal de vouloir faire de même ? Tandis qu’il te faisait doucement frémir par le biais de son contact, de son souffle et du désir que te procurait ses lèvres, tu te retrouvais surplombée de sa stature. Un sourire doux et tendre s’étirant sur tes lippes alors qu’il te disait des mots qui auraient pu être mal pris. Après tout, peu de femmes aurait apprécié qu’un homme lui dise qu’il ne voulait pas l’épouser. Mais la suite des propos fit davantage fondre ton petit cœur de plaisir. Tu le savais, tu avais conscience qu’il avait constamment été déçu ou potentiellement trahi par le regard d’autrui et le fait qu’il se sente aussi bien avec toi. Tu ne pouvais que sentir la chaleur monter en toi dans un rougissement qui démontrait à la fois ton trouble et ton bonheur. « Je te le promets... Je ne te laisserais pas me filer entre les doigts, Henry... » Ses lèvres prirent de nouveau d’assaut ton cou, te procurant ainsi de nombreux frémissements alors que tes phalanges glissaient sur ses omoplates ainsi que le bas de son dos. Son parfum t’enivrait, tu ressentais un profond désir pour lui, en dépit de tes doutes, en dépit de ce que pouvait penser autrui, à cet instant... tu réalisais que tu te moquais de ce que la société ou ton entourage pourrait te dire. Tu le voulais et le fait qu’il partage ce désir... Cela eut raison de tes propres chaînes. Laissant échapper un petit soupir de surprise mais aussi de plaisir, tu compris à cet instant ce que ta tête ainsi que ton corps demandait... Un léger rictus s’étirant davantage sur tes lippes alors que tu venais à murmurer sans aucune once de honte. « Alors... prends-moi. » Certes, il y avait bien plus glamour ou plus délicat comme façon de dire les choses. Mais ce type de barrières semblait avoir cédé également. Après tout, tu n’étais plus une jouvencelle, tu savais ce que tu voulais et le pauvre Henry allait entrevoir cette partie de toi qui n’avait rien de sage. Tes ongles mordant délicatement la peau de son dos alors que cette vive chaleur enflammait ton bassin, tu vins à ajouter d’un ton fiévreux en tentant de contenir toi-même cette vague désireuse qui était en train de te faire céder. « Aussi égoïste que cela puisse paraître, je te veux... rien qu’à moi. N'en déplaises ce que les autres peuvent penser... » Un élan de possessivité ? On pouvait le qualifier ainsi. Par ailleurs, tu n’étais pas une femme jalouse ni même envieuse, tu souhaitais simplement lui faire comprendre que ton affection pour lui, allait au-delà de la logique et au-delà même de tes principes. Il chamboulait ton esprit, il te sortait de ta zone de confort mais tout simplement parce que tu le voulais bien. (c) Padsky |
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#3631 - Mar 22 Nov - 23:19
Un traitement miracle Amalia Morgenstern & Henry Taylor 25 octobre 2022 à Ste Mangouste Esquissant un sourire du coin des lèvres, ni tendre, ni narquois et juste… Présent, je soufflai alors. Elle ne me laisserait pas filer… Savait-elle donc ce qu’elle était réellement en train de faire ? Oh. Il ne s’agissait pas là de mariage ni même de fiançailles. Je ne pensais absolument pas à ce genre de chose et j’espérais, à vrai dire, que ça ne soit pas son cas non plus. Il s’agissait seulement d’une promesse qu’elle avait tout intérêt à tenir, signifiant qu’elle… Qu’elle m’appartenait, en quelque sorte. Est-ce que moi je lui appartenais ? Hé bien… Je n’avais pas pour habitude d’être soumis à la moindre personne, femme compris, alors… Disons que… Je lui étais dévoué. Cela suffirait et elle s’en contenterait si elle me connaissait. Indépendant, sûrement par peur de revivre ce qui avait fait mon passé, j’avais une tendance à m’enfermer et à me refuser toute attache. Ou presque, visiblement. Prenant son cou en otage entre mes lèvres, je profitai sans aucune honte de son contact, de ses mains glissant dans mon dos autant que de mes propres caresses sur cette peau douce qui m’appartenait donc désormais entièrement et pour un temps incertain. Bien peu romantique, je n’allais certainement pas lui promettre monts et merveilles, ni même lui faire espérer un amour infini et inconditionnel. Ce ne serait jamais le cas. Je pouvais néanmoins lui faire entrevoir un bonheur certain entre mes bras. Un bonheur, certes, plus érogène que de douceur, je l’accordais, mais après tout, n’était-ce pas un bonheur quoiqu’il puisse en être ? Alors… Pouvait-elle, pour le moment au moins, s’en contenter ? C’est ce que mes mains tentèrent de lui faire comprendre, s’insinuant alors entre ses cuisses tandis que sa remarque vint m’arracher un sourire plus amusé. La prendre… Si tel était son désir. Pourquoi diable se faire prier ? Alors vins-je l’embrasser de nouveau, refusant de la laisser autrement respirer que pour entendre quelque chose qui vint finalement abaisser les quelques barrières de retenue qui me maintenait encore plus ou moins… Disons… Sain d’esprit face à elle. - Tes désirs sont des ordres. Lui susurrai-je ainsi doucement à l’oreille avant de mordiller son cou avec une envie non feinte. Mais j’espère que tu assumeras chacun de tes mots à l’avenir. Plaisantai-je malgré tout. |
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#3669 - Mer 23 Nov - 18:08
Dernière édition par Amalia Morgenstern le Jeu 24 Nov - 14:15, édité 1 fois
Un traitement miracle feat Amalia & Henry Était-ce une invitation à poursuivre cette étreinte un peu plus charnellement ? Sans l’ombre d’un doute. Il faut dire que tu avais toujours une légère hésitation à pousser les choses. Après tout, tu n’étais pas encore totalement sûre de toi concernant ton potentiel attractif. Il savait néanmoins comment palier ton manque d’initiative par des gestes bien plus tendancieux. Les mots qui suivirent te firent délicieusement sourire. Mordillant ta lippe inférieure, un léger gloussement s’échappait de tes lippes alors que tu vins à murmurer d’une voix presque fiévreuse. « C’est vrai que j’ai toujours eu tendance à fuir après avoir provoquée, c’est dans ma nature propre... » Un brin de sarcasme ? Légèrement. Par ailleurs, il te connaissait assez bien pour deviner qu’il s’agissait d’une douce taquinerie le concernant. Tu avais parfaitement conscience que cette relation n’était une promesse d’amour éternel, par ailleurs... Tu n’y voyais aucun inconvénient. Préférant profiter de l’instant présent et surtout, tu te sentais déjà particulièrement flattée qu’un homme comme lui t’ait porté un intérêt certain. Alors... autant continuer sans se préoccuper du reste ? De toute évidence, les baisers qui suivirent dans ton cou ne t’aidèrent guère à garder les idées bien claires. (c) Padsky |
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#3679 - Mer 23 Nov - 19:56
[quote="Henry Taylor"] Un traitement miracle Amalia Morgenstern & Henry Taylor 25 octobre 2022 à Ste Mangouste |
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#3704 - Jeu 24 Nov - 0:36
Un traitement miracle feat Amalia & Henry (c) Padsky |
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#3838 - Sam 26 Nov - 23:03
Un traitement miracle Amalia Morgenstern & Henry Taylor 25 octobre 2022 à Ste Mangouste Sans un mot, sans un regard même, je parcouru mon appartement jusqu’à la chambre ou je la déposai délicatement pour venir me coucher à ses côtés, l’attirant contre moi, sur les couettes, afin de caresser lentement ses cheveux dans une tendresse que sûrement personne ne me connaissait. Mais si ce n’était pas là une chose habituelle… Hé bien… C’était la seule chose dont j’avais désormais réellement envie. Même dormir ne me semblait pas une nécessité à cet instant – et pourtant Merlin que j’étais épuisé. - Ça va ?... Demandai-je alors en un murmure, embrassant sa tempe. J’ai pas été franchement délicat sur ce coup. Avouai-je en ricanant doucement malgré tout. Fier de moi ? Mmh. On peut dire que je l’étais. Mais ce n’était pas réellement étonnant : j’étais toujours fier de moi. Quoique je fasse. Alors… Disons que j’étais surtout étrangement apaisé comparé à l’habituel chez moi. Et ça, c’était déjà beaucoup. Pire. Ce n’était pas cette partie de jambes en l’air effrénée qui avait eu raison de la tension qui m’habitait. Non. C’était elle. Elle et juste elle. Ce qui était, avouons le, une chose qui me perturbait malgré tout. Plus qu’une sorcière, était-ce donc une enchanteresse ? |
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#3886 - Dim 27 Nov - 21:11
Un traitement miracle feat Amalia & Henry Le laissant donc traverser l’appartement jusqu’à te mener dans sa chambre, tu sentis la douceur mais également la fraicheur des draps caresser ta peau. Par ailleurs, il ne tarda guère à te rejoindre pour venir te blottir contre lui. Le geste qui suivit, te fit presque sourire comme une imbécile. Cette tendresse qu’il t’apportait, était tout simplement inestimable à tes yeux. Glissant ta main sur son dos tandis que tu pressais ta poitrine contre son torse, sentant encore ton cœur battre la chamade, tu fermais les yeux pour profiter de cette sensation jusqu’à ce qu’il te pose une question qui t’amusa grandement. « Je n’ai pas à me plaindre, j’apprécie de voir que tu prends tes aises avec moi. Je ne suis pas en sucre, après tout... » Relevant doucement la tête afin de lui voler un baiser, tu caressais toujours sa peau, tes doigts galopant sur ce dos que tu avais agrippé avec tant de ferveur. Tu eus un petit rictus qui te fit comprendre que... tu étais bien plus détendue qu’à l’accoutumée. Laissant échapper un doux soupir, tu venais finalement à murmurer avec une certaine tendresse. « Tant que tu es authentique avec moi, tout me va... » Certes, c’était sans doute un peu niais mais tu désirais simplement lui dire ce que tu ressentais et surtout... il avait sûrement besoin de l’entendre également. Car après tout, il n’y avait rien de plus plaisant que d’être aimé et accepté pour ce que l’on est, autant avec ses qualités qu’avec ses défauts. Voilà toute la beauté des sentiments et surtout d’un amour sincère. (c) Padsky |
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#4114 - Ven 2 Déc - 20:23
Un traitement miracle Amalia Morgenstern & Henry Taylor 25 octobre 2022 à Ste Mangouste La tendresse n’était pas une chose dont j’avais l’habitude. C’était d’ailleurs, même, tout le contraire. Brutal, direct, égoïste même… L’on m’avait affublé de bien des noms au fil du temps. Cela ne me dérangeait pas pour dire la vérité. Bien au contraire. Comme une protection, j’avais toujours fait en sorte de ne laisser personne d’autre que ma sœur franchir les barrières de mon cœur. Personne ne devait ainsi me blesser, personne ne devait me faire de mal. Alors… Pourquoi elle ? La question pouvait être posée alors que je la serrais doucement dans mes bras, caressant ses cheveux avec toute l’affection que je pouvais lui porter. Mais ce fut une autre question qui fut édictée. Comment allait-elle alors même que je n’avais, paradoxalement à ce que je ressentais, pas été des plus doux. Sa réponse me fit sourire, répondant à son baiser. Elle allait bien. C’était là ce qui était le plus important pour moi. - Pas en sucre, effectivement. Mais… Mais un objet bien plus précieux à mes yeux. Mais je n’étais peut-être pas encore assez faible pour dire ce genre de chose. Alors préférai-je me taire, ne faisant que sourire, doucement alors qu’elle me soufflait quelques mots. Authentique ? Y avait-il un jour où je ne l’avais pas été ? J’en doutais. Du moins… Pas avec elle. Amalia était de ce genre de femme dont on ne pouvait se cacher réellement. Elle perçait à jour, sondait notre esprit et nous capturait en trop peu de temps pour que l’on puisse réellement former une ligne de défense. Et ainsi étais-je tombé dans son piège. Aussi bêtement, à vrai dire… - Et toi ? Lui murmurai-je en m’approchant de ses lèvres. Est-ce que tu l’es ? Oui. Elle l’était. Je n’en doutais pas un seul instant. Bien au contraire. Elle était la plus vraie de nous deux, la plus complète, la plus belle, sans aucun doute. Et si j’en devenais idiot et niais, tant pis. J’assumerais ces pensées qui occupaient mon esprit tout en capturant ses lèvres avec une tendresse et une passion qui ne me quittait pas. - Tu veux rester là cette nuit ? Et demain ?... Murmurai-je de nouveau sans la regarder. Jamais personne n’avait dormi ici… Cela allait donc être une première. Mais… J’avais envie. J’avais envie de la garder près de moi, avec moi pour ces quelques heures de quiétudes qu’allaient nous laisser la nuit… Et pourquoi pas la journée de demain après tout ? Au diable Poudlard, cela n’était pas plus important que nous, n’est-ce pas ? |
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#4446 - Ven 9 Déc - 16:25
Un traitement miracle feat Amalia & Henry Après cette intense étreinte, le moment de tendresse semblait plus qu’adapté. Par ailleurs, tu n’avais octroyé ce type de caresses à personne d’autre. D’ordinaire, tu te contentais de partir comme si de rien était. Mais là... Depuis que tu étais avec Henry, tu te découvrais bien plus tactile et câline que tu ne le pensais... Preuve irréfutable que tes sentiments pour le sorcier étaient réels. Ainsi, il te retournait la question. Te demandant si tu étais toi-même authentique avec lui. Oh... Tu le demeurais plus qu’il ne pouvait l’imaginer. Avec lui, tu découvrais cette sérénité, ce calme et cette douceur qui te manquait tant dans ta vie... Après tant de souffrance, tant de solitude, tu avais trouvé cette perle rare qui t’avait démontré que tu pouvais et que tu méritais d’être aimée. « Je le suis. » Ses lèvres reprenant possession des tiennes, tu te blottissais à nouveau contre lui. Te sentant plus que bien à ses côtés. Avais-tu cette mini-crainte de t’éveiller finalement dans ton lit et au comble de la solitude ? Un petit peu. C’était sûrement une peur un peu plus justifiée. Après tout, tu étais passée à des relations sans lendemain pour une relation bien plus saine et sincère. Néanmoins, la passion et la tendresse se ressentaient dans chacun de ses gestes... Il arrivait à apaiser ton âme qui pouvait être submergée de doute, tu en étais heureuse et tu désirais que ce moment ne s’arrête pas. « Si tu es tenté et que ma présence ne te dérange pas... Ça me va. » Acceptant la proposition, c’était la première fois également que tu passerais la nuit avec quelqu’un... Sans devoir fuir le lendemain matin. Preuve irréfutable que tu avais envie que cette relation continue de se tisser un peu plus fortement. Par ailleurs... Il te proposait de rester demain également... Tu allais devoir louper une journée de travail... Était-ce raisonnable ? Hm... Haussant finalement les épaules, tu te pressais un peu plus contre lui avant d’ajouter. « J’enverrai un hibou demain, disant que je ne me sentais pas bien... Comme ça, je pourrais rester avec toi. » Souriant tendrement et posant ta tête sur sa clavicule, tu humais son parfum. Profitant encore de cet instant de pure détente alors que tu caressais son torse, fermant délicatement les yeux et sentant le sommeil t’envahir... Après tout, tes dernières nuits avaient été courtes... Et là, tu te sentais beaucoup trop bien pour lutter. Dans les bras de l’homme dont tu étais tombée amoureuse et avec un sentiment d’apaisement total... (c) Padsky |
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