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#1979 -
Nouveau départ!

Comment peut-on s'attendre que je dorme tard? C'est là un mystère de la vie, surtout après cette journée des plus éprouvantes! Oh, une part de moi est inquiet pour maman mais le fait est que je sais aussi que ce lui fait un soulagement, elle peut enfin se reposer! J'avais passé la dernière heure à regarder le plafond noir du dortoir que je partage avec d'autres garçons, une nouveauté pour moi d'entendre d'autres respirations dans le noir mais j'ai une excellente vision nocturne aussi je ne suis pas entièrement oppressé par cette pénombre douce. Je passais en revue encore et encore ce que hier m'avait apporté, de passer au-travers d'un mur (un concept nouveau, je l'avoue, au contraire de m'écraser dedans parce que je n'arrive à arrêter mon élan) pour arriver dans une gare cachée où attendait un train, des familles bien nombreuses. Maman m'avait donné un baiser sur le front et m'avait supplié de bien me tenir et je ne vois sincèrement pas ce qu'elle veut dire, je suis après tout peu rebelle!

Le trajet de train avait été long, pour dire vrai, mais j'avais eu le loisir de parler avec les gens dans le cart que j'occupais, tous aussi jeunes que moi bien que certains semblaient me prendre avec un peu de dédain... Oh, je suis habitué, mes vêtements sont de seconde main et il y a toujours des gens qui vont juger pour cela, être économe dans la vie! Enfin, j'ai découvert quelques friandises mais j'avais peu de gallions me restant aussi je n'ai rien acheté, bien qu'un de mes nouveaux amis m'a donné une dragée surprise et semblait déçu que j'ais aimé ma dragée à la banane. Enfin bon, du moins jusqu'à pouvoir apprendre les différentes saveurs qui pouvaient être! J'ai eu du bol! Puis arriver à la gare où on m'a guidé vers un magnifique lac où était en fond un chateau qui me fait frissonner... Je le connais, je l'ai vu si souvent en rêves, mais c'est impossible, c'est idiot, si? Enfin... Nous sommes mis dans des baques pour traverser et une partie de moi a envie de regarder l'eau, les gens parlaient autour de moi, excités tout autant que moi mais faire chavirer les gens qui sont dans le même navire que moi n'est pas intelligent, surtout que je peux jurer avoir vu quelque chose bouger dans l'eau!

De loin, le chateau semblait ancien, presque en ruines mais arriver là, je regardais tout... Des chandelles volantes, des escaliers massifs, tout est si irréel que je me pince mais je ne me réveillais pas dans mon lit avec un sentiment de dépit et ensuite nous sommes guidés à une salle de festin. Mes yeux s'étaient écartés d'émerveillement, l'endroit était bien trop grand! Et tant de gens! J'avais eu un peu peu, c'est normal et en prime on s'est mis à se faire appeler pour avoir un chapeau qui hurlait des noms de ce que j'avais appris étaient les maisons de l'école. La répartition, j'avais entendu parler mais je ne pensais pas que ce serait si grandiose! Mais le problème est simple, ils y allaient par ordre alphabétique et je dois rester sage et immobile... Pas dans ma nature mais j'avais tenu bon pour éviter les ennuis, c'était un événement formel! Et j'étais bien curieux de savoir où on allait m'envoyer.

Tout vient à point à qui sait attendre, et j'ai eu enfin mon tour, le chapeau scandant "Poufsouffle!" après une petite délibération avec lui-même. Les cris alors que je rejoins ceux qui ont été là avant moi et le festin commencera peu après, précédé d'un discours de la directrice. J'avais rarement autant mangé et pourtant il y en avait à fin de vue! Puis enfin on m'avait escorté jusqu'à la salle commune de ma nouvelle famille, le code et surtout le tonneau exact qu'il faut taper puis couvre-feu... Oh, j'avais enfilé mon pyjama, dormi quelques heures avant ce réveil.

Il était presque 6h du matin et le couvre feu avait été annoncé pour son départ mais je ne me souvenais de quelle heure était la fin, aussi je me lève enfin, enfilant dans la pénombre mon uniforme et glisse hors des dortoirs puis de la salle commune. Je passe en revue ce que j'avais vu comme trajet et me retrouve rapidement dans le hall d'entrée, regardant les escaliers qui se perdent dans les ombres au-delà de ma vue, les portraits parlant entre eux doucement en me regardant... Véritablement, ce monde était à découvrir!

Et en prime, je n'avais encore d'horaire pour mes cours, celui-ci me serait donné au déjeuner dans quelques heures... J'ai bien hâte de voir ce que me réserve le tout! Tête dans les nuages, j'oublie mon environnement alors que je me tord le cou pour tenter de voir plus haut et manque tomber pour la peine sur les fesses.
Codage par Libella sur Graphiorum
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#2139 -

Nouveau départ!

@Erik Winters & Camille Hastings


L’été de Camille avait été… compliqué. Même si cela se soldait par du positif si l’on pensait qu’elle avait été retirée des griffes de sa marâtre. Néanmoins, cela avait laissé ses traces, ses peurs et accru certains des défauts de l’enfant. Comme elle lui avait inculqué que qu’elle fit des bêtises ou non, le résultat était qu’elle était battue, alors, Camille avait décidé de ne respecter que les règles qu’elle voulait bien respecter. Néanmoins, elle restait polie envers son prochain et n’envisageait pas une seconde de mettre le désordre volontairement dans les cours de son parrain. Elle lui devait d’ailleurs sans doute la vie. A son contact, elle avait d’ailleurs commencé doucement à se rouvrir, mais tout ce qui était douloureux était resté zone réservée, même pour lui.  Elle n’en avait reparlé ni avec lui, ni avec sa grand-mère paternelle, ni sa cousine Anne, ni Natan son ami d’enfance ni même Zoé qu’elle connaissait aussi depuis longtemps que Natan.
Enfin bref, l’été était passé et l’enfant intégrait cette année la première année à Poudlard, dont elle entendait parler depuis des années. Elle avait fait ses courses avec son oncle Max, voyagé dans le Poudlard express avec Natan. Elle avait découvert avec des yeux émerveillés le château s’élevant au-dessus du lac. Puis, la cérémonie de répartition avait eu lieu. Elle avait la chance d’être en milieu approximativement de l’alphabet donc de ne pas avoir eu trop à attendre… Enfin… ça restait excessif par rapport à sa capacité de patience, alors en attendant, elle avait commencé à jouer avec ses vêtements et ses cheveux.
Elle avait été heureuse de rejoindre la même maison que sa cousine. Chaque maison avait ses avantages, bien sûr, mais pouvoir passer davantage de temps avec Anne en était un gros et indéniable. Elle s’était d’ailleurs assise près de sa cousine pendant le banquet. Elle avait applaudi à chaque fois qu’un nouveau Gryffondor arrivait à la table après elle.

Le dîner terminé, les préfets avaient emmené les premières années dans leurs salles communes respectives. Camille avait découvert en haut d’une des tours, derrière un tableau, une salle chaleureuse, avec une cheminée, des canapés, des fauteuils, le tout au couleurs rouge et or. Et l’heure de se coucher était arrivée. Elle avait alors remarqué les magnifiques lits à baldaquin du dortoir des filles.
Elle avait pris longtemps à s’endormir, tant ses pensées tourbillonnaient dans son esprit. Il aurait été bien pratique de pouvoir simplement appuyer sur un bouton off comme le faisaient les moldus avec leurs machines, mais elle ne savait pas comment faire. Finalement, la fatigue avait eu raison d’elle. Mais, Morphée avait apporté avec lui son lot de cauchemars. Liés à sa chute de l’arbre, mais d’abord et avant tout au décès de son père et à sa marâtre. Elle revoyait les pires moments des dernières années. Alors, le visage trempé de larmes, la fillette finit par se réveiller.
Discrètement, en silence, elle se leva un peu avant 6h, se couvrit, quitta le dortoir et la salle commune. Elle n’allait pas se rendormir de toute façon, elle le savait. Elle avait vaguement dans l’idée de rejoindre le parc ou peut-être la maisonnette où se trouvait son oncle. Si elle enfreignait le couvre-feu, c’était tant pis, un des règlements dont elle n’avait cure. Et puis, son oncle comprendrait, elle en était sûre qu’elle ne vît pas l’utilité de rester immobile dans son lit à ressasser ses cauchemars en boucle, attendant de pouvoir se lever… Ou alors peut-être irait-elle observer les animaux dans leur milieu naturel, au lever du jour. C’était une des heures idéales pour l’observation, elle le savait.
C’est ainsi qu’elle se retrouva dans le hall d’entrée où elle tomba sur un Poufsouffle de première année. Il semblait vouloir se dévisser le cou pour observer le château. Et Camille vit qu’il risquait de tomber, alors elle tendit les mains pour le rattraper, prévenante.

« Attention ! » le prévint-elle en même temps.

Une fois le risque passé, elle le salua :

« Bonjour. Je m’appelle Camille Hastings. Et toi ? »

Ayant noté son air rêveur, elle le souligna :

« Tu avais l’air plongé dans tes pensées… »

Puisqu’ils étaient tous les deux là, qu’il fallait attendre pour le petit déjeuner, pour rejoindre la grande salle et au passage découvrir leurs horaires de cours, il allait falloir occuper le temps. Et elle avait une idée qui lui semblait excellente qu’elle partagea :

« Ça te tente qu’on explore le château ensemble ? »


En plus cela aurait le mérite de dissiper le nuage sombre qu’avait laissé ses cauchemars au-dessus de sa tête et de lui changer les idées. Tout en faisant connaissance avec son camarade et en apprivoisant les lieux.



KoalaVolant
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#2625 -
Nouveau départ!

"Vertigineux" est un mot bien faible pour dire combien cet endroit semble vaste, massif... J'ai des bribes de souvenirs épars que je ne comprends pas mais en moi se trouve une certitude que j'ai déjà vu ces lieux avant... J'étais en train de me rompre le cou, basculant délicatement vers l'arrière à force de fixer vers ce néant qui m'aspire avant que le monde réel ne reprenne le dessus. Dommage, je sentais que... Quoi, exactement? Je ne sais pas, et je ne m'attarde sur cela alors que je me reprends, quelqu'un m'aidant à m'éviter une chute disgracieuse qui aurait bien pu m'endolorir le postérieur.

Je me tourne vers ma bénéfactrice, une fille de mon âge qui semble aussi avoir une passe de sommeil trouble, peut-être un peu pâle ou simplement son teint naturel? Il faut dire que le contraste avec ses yeux et ses cheveux est un facteur, ou peut-être est-elle malade? Ou elle n'est pas souvent dehors mais je n'ai guère le temps de ressasser les raisons de sa présence. Je ne me sens menacé en rien et un sourire vient dévorer mon visage.

"Salut, moi c'est Erik! Enchanté!"

Mon entrain pouvait bien tomber sur les nerfs des gens, je suis réveillé depuis bien trop longtemps pour être amorphe et je profite de cette petite vague sensation que j'ai eu pour "planer" dans un sens alors qu'elle parle de mon air et je ris doucement, écartant les bras et tournant un peu sur moi-même pour englober dans mon geste l'ensemble des lieux.

"J'ai encore de la difficulté à croire que ceci est bien réel, je n'ai entendu parler de ces lieux avant quelques semaines passées et je pensais jusqu'à hier que c'était un canular mais... me voici!"

Ravi? Oui, mes yeux pétillent de joie alors que la jeune fille fait une offre... Oh, punaise. Je sens mes yeux s'ouvrir en grand et je sens que je vais avoir mal aux joues tantôt du sourire que j'affiche

"Je veux bien, oui! Je ne sais rien, je peux te montrer où est la salle de ma maison mais pas comment y accéder!" j'agite un doigt, puis le pose à mes lèvres, indiquant que c'est là un secret.

"Je suis dans Poufsouffle, et toi? Tu es aussi nouvelle que moi? Je viens de Londres, c'est bien plus plaisant ici!"

Le moulin à parole est enclenché, mesdames et messieurs!
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