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#1088 -



feat Veronica Lestrange



5 Septembre 2022

Me voir… Des fois, les journées commencent mal et vont finir mal. Vous connaissez hein ? Les fois où vous vous levez et hop un coup de petit orteil dans le pied du lit, tout ce que vous prenez en main tombe au sol et en plus, il pleut ! Voilà comment ma journée à commencer et comble du comble en allant préparer ma salle, j’ai croisé mon ex-femme qui m’a rapidement dit à la voler qu’il fallait qu’on se voie. Concentré sur mon boulot que j’organisais dans ma tête, j’ai lâché un .

« Passe à mon bureau ! »

Sans réfléchir. Non, je n’ai pas envie qu’elle passe à mon bureau, je n’ai même pas envie qu’elle me parle tout cours. Malheureusement, je ne vais pas avoir le choix. Lorsque McGonagall m’a annoncé qu’elle n’avait pas trop le choix que d’accepter de donner le poste à Veronica Lestrange j’ai bien sentis qu’elle n’avait en effet pas d’autres choix. J’ai donc accepté et fait l’homme mature. Mais la réalité est tout autre.
Alors autant vous dire que j’ai été exécrable aujourd’hui avec tout le monde, mes élèves et mes collègues. Par chance, Erin m’évite depuis qu’on a dérapé elle et moi y a cinq jours alors elle est passé au travers de ma colère, car je ne l’ai pas croisé.
Assis à mon bureau, alors que les élèves sont sûrement en train de dîners, je gamberge. Je n’ai pas envie de la voir. Jouer le rôle de supérieur quand y a les collègues ça va, mais devoir parler avec elle seul à seul c’est plus compliqué. Dès que je la regarde, je la revois avec ce connard dans notre lit, je vois alors mon mariage qui explose et surtout… Je vois que tout cela est arrivé par ma faute et mon manque d’attention envers elle. Mais me tromper… Moi qui est toujours été droit et honnête avec elle. Moi qui n’ai jamais regardé une autre qu’elle. Même encore maintenant, un an après notre divorce, je viens à peine de céder à une femme et cela sera sûrement qu’un accident sans lendemain vue qu’elle-même me fuie comme la peste en ce moment.

Lorsqu’on toque à ma porte je soupir, je sais que c’est elle. Je lui dit alors d’entrer et de fermer derrière elle. Je referme mon parchemin que je remplissait et je pose ma plume pour lève un regard neutre sur Veronica Lestrange qui venait d’entrer. J’inspire un grand coup puis je lui montre le siège face à mon bureau d’un signe de la main.

« Je t’en prie assied toi. Tu veux un thé ? »


C’est tout ce que j’ai de toute façon. Je m’étais déjà servi une tasse et si elle en veut, j’use de ma baguette pour animer la théière qui remplit une deuxième tasse pour elle. Je colle mon dos au dossier de ma chaise et je demande d’une voix calme et très professionnelle.

« En quoi je peux t’aider ? »

Autant aller directement à la base du sujet non ?


PrettyGirl

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#1129 -


Dernière édition par Veronica I. Lestrange le Mer 28 Sep - 14:01, édité 1 fois

 
Trahison, Disgrâce...

Andrew Mackelled & Veronica Lestrange
Bureau d'Andrew, le 5 Septembre





Au détour d’un couloir, Veronica avait croisé Andrew. S’était-elle attendu à le voir à cet endroit ? Oui, bien-sûr. Sa présence à proximité de la salle de cours du Mackelled n’avait rien à voir avec le hasard. Elle lui avait demandé de lui parler, ce dernier lui avait rétorqué sur un ton vif de passer à son bureau. La psychomage soupira discrètement et rebroussa chemin, n’exprimant en rien le désir de causer une quelconque scène. Après tout… il était son supérieur hiérarchique ici et elle se devait bien de respecter cela.

A l’heure du dîner, enfin, Veronica avait renouvelé l'expérience d’approcher son ex-mari en se rendant cette fois-ci à son bureau. Était-elle parfaitement détendue ? Oh que non. Elle avait beau connaître Andrew depuis des décennies, ce n’était pas une vieille connaissance à laquelle elle rendait visite, mais l’homme à qui elle avait brisé le cœur, le père de ses enfants qui lui en voulait encore prodigieusement. Néanmoins, Veronica n’était pas disposée à s’arrêter à ce détail. Ce poste, elle en avait rêvé de longues années et maintenant qu’elle l’avait, elle comptait le garder et faire de son mieux pour prouver sa valeur. Elle avait déjà commencé, travaillant sur son intégration au sein du corps professoral, ayant déjà mémorisé chaque nom, chaque matière, chaque maison. Bien-sûr, jouer la bonne collègue était une manière de satisfaire les attentes d’Abadone, mais cela répondait aussi à un désir plus profond. Après tant d’années mère au foyer, Veronica s’était vue rêver de contact humain professionnel, de conversations académiques et… de collègues, tout simplement. C’était un véritable plaisir d’en avoir désormais. Venir parler avec Andrew et tirer les choses au claire était une phase nécessaire, pénible, mais qui devait être faite. Frappant à la porte du bureau, la main de Veronica se figea sur la poignée, parcouru de ce sentiment de regret, un peu comme quand on pose une bande de cire et qu’on se rend compte qu’on doit désormais l’ôter. Elle décida donc de tirer la bande d’un coup le plus sec possible et ouvrit la porte, sans même attendre l’autorisation. Andrew la toisa d’un regard neutre, l’invitant à s’asseoir et lui proposant une tasse de thé.

Veronica referma la porte derrière elle et s’approcha, aussi élégante que d’habitude. Ses cheveux bruns étaient retenus en des boucles soyeuses, son maquillage délicat et sa longue robe en soie, bleue nuit, glissait sur sa peau, épousant chacun de ses mouvements dans un charme certain. Elle avait toujours été une sorcière terriblement élégante, au port noble, au dos droit et à la tête haute, vestige d’une éducation stricte durant laquelle sa mère la forçait à se mouvoir dans le manoir Lestrange le plus souplement possible, une pile de livres sur le sommet du crâne.

- Un thé, avec plaisir.

Elle avait répondu avec un léger sourire de façade, poli. Puis, elle réalisa qu’elle n’était en rien forcée de retenir son don. Qu’ici, elle pouvait se laisser aller puisqu’Andrew avait un don inné de l’occlumencie. Elle ferma une seconde les yeux, laissant alors son don courir librement. En dépit de longues années de travail, relâcher son don lui donnait l’impression de soulagement intense de pouvoir sortir d’une position de gainage mental inconfortable. Elle rouvrit les yeux, apaisée par ce calme.

- Il est si bon de ne rien entendre et de ne pas avoir à se forcer à rien entendre… souffla-t-elle pensivement.

Il était clair qu’un château rempli était différent du calme de sa maison où elle avait demeuré seule si longtemps. Néanmoins, Andrew l’avait questionné sur sa venue et elle n’avait toujours pas répondu.

- Je désire avoir une conversation avec toi. Je pensais que tu serais là à mon entretien d’embauche, ce qui m’aurait permis de te parler mais… je n’en ai pas eu l’occasion. J’aimerais clarifier quelques points avec toi. Je sais que ni toi, ni Clarisse n'êtes heureux de me voir ici. Je peux le comprendre… Cela dit, j’aimerais clarifier les choses quant au fait que mon unique but ici est de travailler de la manière la plus professionnelle possible. Je ne suis pas là pour nous déchirer. Je suis uniquement là comme Docteur Lestrange, non comme l’ancienne Madame Mackelled. J’aimerais d’ailleurs te remercier de ne pas t’être opposé à mon arrivée ici. Je n’ignore ce qui s’est décidé entre Minerva et toi, mais j’imagine que, si je suis là, c’est que tu n’y a pas émis d’objection formelle.



Aardbei
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#1171 -


Une discutions père fille

feat Veronica Lestrange


Voir Veronica entrer dans mon bureau ne me laisse pas indiffèrent, et cela, même si je garde un visage neutre. Elle a été ma femme durant de nombreuses années et jamais je n’aurais pensé devoir divorcer. À Poudlard, nous étions proches, notre mariage avait été du moins de mon point de vue un mariage d’amour alors forcément quand j’ai appris la vérité, je suis tombé de haut. Mais hors de question de le montrer. Je l’invite donc à prendre place sur un siège et je nous sers du thé comme je le fais pour chaque collègue qui vient ici me parler.
Veronica n’avait pas changé, son élégance légendaire m’avait toujours fait valser d’envie. Mais finalement maintenant, je me dis que l’image ne signifie rien. Elle semble bien sous tout rapport , mais elle à pourtant commis l’irréparable envers moi. Je peux tout pardonner, mais la tromperie jamais.
Je reprends place à mon bureau quand elle me confie que ça lui faisait du bien de pouvoir laisser son esprit se promener. Je souris doucement, car elle n’est pas la première à me le dire, Amos passe souvent ici quand il veut du calme.

Je lui demande ensuite ce qui l’amène ici. Je ne suis pas surpris de ses paroles alors je décide de la laisser parler, je prendrais la parole après. Lorsqu’elle a terminé, je racle un peu ma gorge et je lui réponds point par point.

« Dans un premier temps, je n’étais pas présent à ton entretient, car j’étais occupé et puis je trouvais que ma place n’y était pas, car même si le Sous-directeur que je suis est conscient de tes qualités professionnelles, l’ex époux en moi est encore remplis de haine contre toi. Ensuite , il est vrai que je ne suis pas ravi de te croiser dans les couloirs, cela fait remonter beaucoup de choses douloureuses. Quant à Clarisse, sache que jamais je n’ai tenté de la monter contre toi. Elle s’est fait son propre avis, et cela, malgré le fait que j’ai été clair avec nos filles… Tu as des tords certes, mais j’en ai aussi. »

Je bois une nouvelle gorgée de Thé et je clôture ma tirade.

« Si comme tu le dis, tu es là uniquement pour travailler et non pour m’agacer avec notre passé, notre cohabitation va bien se passer. Je sais faire la différence entre ma subordonnée, ma collègue et mon ex épouse. »

Je pose ma tasse de thé alors que des tableaux se mettent à murmurer sur ce qui se passe. Je racle à nouveau ma gorge et j’annonce d’une voix sombre.

« Merci de sortir de vos cadres le temps de cet entretien ! Notre vie conjugale ne vous regarde pas bande de concierges »

Rapidement les tableaux deviennent tout noir et je soupire en ajoutant à Veronica.

« Maintenant, que tu es là nous pouvons peut-être parler de Maelya et Clarisse… Loin de moi l’idée de te dire comment élever nos filles surtout vu le nombre de fois où je n’étais pas présent… Mais Maelya a tendance à se faire reprendre souvent et j’ai bien remarqué la façon dont tu la pourris avec l’argent… »


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#1204 -

 
Trahison, Disgrâce...

Andrew Mackelled & Veronica Lestrange
Bureau d'Andrew, le 5 Septembre





Au lieu de la foudroyer sur place, Andrew se contente de sourire légèrement lorsqu’elle marque son bien-être face à l’occluemens. Il lui demanda alors ce qu’elle venait faire ici et Veronica lui répondit sans le moindre détours. Son ex-mari en fit tout autant, répondant à chacune de ses remarques et questions. Même si ses paroles n’étaient pas extrêmement plaisantes, elles demeuraient rassurantes. Andrew était bien placé pour savoir combien la Lestrange était une brillante psychomage dont les multiples talents représentaient un véritable atout pour l’école. Déclarant qu’il en était conscient, Veronica hocha doucement la tête en signe de remerciement. Elle se crispa néanmoins quelque peu lorsqu’il se dédouana totalement du comportement de Clarisse qui s’était fait cette opinion seule… alors qu’il avait été clair avec elle sur le fait qu’il avait sa part de torts dans l'effondrement de leur mariage. Veronica tiqua, surprise par cette dernière phrase. Ainsi, Andrew avait pris du recule, examiné son propre comportement et était désormais véritablement conscient d’avoir sa part de responsabilité dans cette histoire ? Eh bien. C’était Noël avant l’heure. Elle décida néanmoins d’épargner son sarcasme à Andrew pour l’heure. Ça n’était pas le moment de régler leurs comptes, de lui rappeler que lui aussi, lui avait brisé le cœur en la prenant pour acquise et la faisant passer au tout dernier plan. Lui répondre une telle chose aurait largement prouvé qu’elle n’était pas là sur la base du professionnalisme.

Il but une gorgée de thé et elle en fit de-même avant qu’il ne reprenne la parole, assurant que, de son côté il savait faire la part des choses, tant qu’en effet, elle n’était pas là pour lui chercher des noises. Veronica hocha doucement la tête à nouveau.

- Je te l’ai dis, je suis là pour raison professionel. Ce poste est important à mes yeux. Plus important que nos conflits. Toi qui t’es donné tant de moyens pour obtenir tes fins professionnelles devrait comprendre mieux que quiconque à quel point je compte sur ce poste. Te barrer la route n’aurait pas le moindre sens.

Mais les murmures des tableaux n’avaient de cesse de raisonner à l’arrière et Andrew ne tarda pas à les congédier. Après quelques plaintes, les tableaux devinrent noir et le bureau retrouva tout son silence… du moins jusqu’à ce qu’Andrew lui parle des jumelles. En entendant le prénom de ses filles, le regard de Veronica s’illumina de tendresse et d’amour. Un amour profond, maternel, sans limite, qu’elle n’avait que pour ses jumelles. Néanmoins, la paix de son regard s’éclipsa rapidement au profit d’une tension extrêmement nette. Les phalanges de Veronica se crispèrent à blanc autour de l’ance de sa tasse. Elle posa alors la tasse sur le bureau avec beaucoup plus de brutalité qu’elle ne l’aurait voulu.

- Charmant, Andrew. Véritablement charmant. Je fais un pas vers toi, te remercie littéralement, viens faire une trève pour que nous puissions nous côtoyer ici, et la première chose que tu trouves à faire, c’est me reprocher l’éducation de nos filles. Pour répondre à ta remarque, non, en effet, tu n’as rien à me dire là dessus. Pas quand tu étais constamment absent. Pas quand je t’envoyais un besoin d’aide par hiboux et que tu me disais ne pas rentrer avant le mois prochain. Tu n’as rien à me dire là dessus.

Veronica était crispée, blessée. Andrew avait saisit la première occasion pour lui faire des reproches, du moins, c’était comme ça qu’elle le voyait. Il disait avoir conscience de ses tords ? Visiblement, il n’avait pas totalement pris conscience de ces derniers. Dans sa frustration, l’accent français de Veronica était réapparu avec un peu plus de poids, parlant avec un accent presque aussi fort que celui qu’elle avait eu quand ils étaient adolescents. Elle se leva alors.

- Si ce sont des reproches que tu veux, ça n’est pas mon cas. Si tu veux parler du comportement de Maelya en cours, très bien, mais ne me jette pas la faute ainsi. Clarisse aussi a un comportement qui laisse à désirer me semble-t-il.

Alors qu'elle ponctua sa phrase, elle entendit quelqu'un inspirer profondément de surprise. Ça n'avait pas l'air de venir d'Andrew alors... qui venait de produire un son si choqué ? Elle releva les yeux et remarqua une petite tête qui dépassait d'un arbre, dans une toile. La femme, dans la peinture lâcha un "ooohh... dramaaa".



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#1212 -


Une discutions père fille

feat Maelya Mackelled



Les choses étaient claires entre Veronica et moi. Ni elle ni moi ne souhaitons mettre l’autre dans l’embarras. J’étais son supérieur et tant qu’elle ne ramenais nos histoires de ménage dans l’école, je ne vois pas pourquoi je serais mauvais envers elle.
Je dois avouer que même si je ne le montre pas, je suis content de voir que niveau professionnel tout est clair et limpide. Je me suis donc dit après avoir viré les tableaux du bureau que peut-être, on pourrait parler de Maelya.

L’éducation de nos filles à toujours été un sujet de discorde entre nous. Le fait que je n’étais jamais à la maison est un des principaux soucis et ça Veronica ne se garde jamais de me le faire remarquer. A un moment, je me suis même dit que puisque je n’ai pas éduqué mes filles, je n’ai pas mon mot à dire et pourtant… C’est moi qui les ai tous les jours à l’école et qui dois supporter la rébellion de Maelya alors il me semble normal d’en parler.

Je remarque les phalanges de Veronica sur la tasse qu’elle pose sur le bureau, je lorgne l’étincelle dans son regard. C’est parti, je vais en prendre pour mon grade.
Mon ex conjointe prend donc la parole et je me dis que j’aurai dû parier en fait ! Car voilà qu’elle me remet dans la tronche que je n’étais pas là et donc je n’ai pas de conseil à lui donner.
Je me pince l’arête du nez et je soupire en marmonnant en même temps que ses paroles.

« Je ne te reproche rien Veronica, je dis seulement que Maelya a tendance à se croire toute permise et qu’on doit réagir. »

Je ne sais même pas si elle à compris ce que j’ai dit vue qu’elle continue de parler. J’allais lever la voix, mais un bruit m’interpelle et Veronica aussi apparemment. Nous tournons la tête vers un tableau et j’aperçois la fugueuse, c’est le nom du tableau. Je fronce les sourcils et annonce.

« J’ai dit dehors ! »

Et cette fois ma voix raisonne dans une bonne partie du couloir, on nous a sûrement entendues. Je me lève de mon siège et je m’approche de Veronica le regard sombre. Je m’adresse alors à elle.

« Je ne te fais aucun reproche Veronica. Mais maintenant que nous vivons tous les deux ici durant l’année, tu vas devoir accepter ma présence dans la vie des filles. Maelya tourne mal, par chance, j’ai réussi à améliorer le dialogue entre elle et moi. Alors sois-tu me suis dans la démarche, sois je vais faire cavalier seul »

Ma voix était lourde certes, mais je n’étais pas violent et elle me connaît assez pour savoir qu’elle ne risque rien avec moi, je ne suis pas du genre à lever la main sur quelqu’un. Seulement, j’ai toujours été un brin autoritaire et ça, elle l’a toujours connue chez moi.
Je soupire à nouveau et j’ajoute.

« Je ne suis pas ravie de te voir et tu le sais. Mais pour les filles, je suis prés à tout pour qu’elles aient un équilibre et si pour ça, je dois m’entendre avec toi alors je le ferais »

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#1222 -

 
Trahison, Disgrâce...

Andrew Mackelled & Veronica Lestrange
Bureau d'Andrew, le 5 Septembre





Le directeur adjoint de l’école n’était à cet instant plus son supérieur mais son ex-mari. Un ex-mari qui semble excéder à soupirer et pincer l’arrête de son nez. Veronica croisa les bras, l’air tout autant excédée que lui.

- Oh, peut-être mais quand tu déclares ouvertement que Maelya a tendance à se faire reprendre souvent et que tu as remarqué, je cite, la façon dont je la pourris avec l’argent…, et ce dans la même phrase, tu es loin d'avoir l’air de ne pas faire de reproches ou de juger.

Bras croisés, elle toisa Andrew, s’il avait amené la chose d’une toute autre manière, elle n’aurait pas pris sa remarque aussi mal. Merlin, avait-il toujours eu si peu de tact ?! Probablement… cela dit, par le passé, elle avait sans doute éprouvé bien trop d’amour pour lui pour noter ce genre de dérapages.

Mais tous les tableaux ne semblent pas avoir disparus et Adrew hurla un “J’ai dit dehors !” vif et fort, qui fit même sursauter Veronica. Il se leva et s’approcha d’elle, le regard sombre et il réitéra ne pas lui faire de reproche. Son ton était dur, lourd et autoritaire. Un ton qui, durant les dernières années de leur mariage avait déjà peu à peu commencé à l’irriter au fil que la tendresse et l’intimité entre eux s’était dissipé. Aujourd’hui, même si elle savait qu’Andrew ne lui ferait jamais de mal et qu’il avait juste un certain tempérament… carré, disons. Veronica ne répondit rien, devant fortement se retenir de lever les yeux au ciel quand il parla de faire cavalier seul. C’était purement ridicule et il le savait. Il savait combien elle aimait leurs filles. Combien son amour dépassait toute limite. Elle ne répondit donc pas, figée telle une statue, le regard sombre, l’air crispé. Elle faisait sincèrement de son mieux pour ne pas éclater de colère. Ils auraient été hors du château, dans un contexte plus personnel, elle aurait éclaté et, ça, même Andrew devait bien se rendre compte qu’elle faisait un effet surhumain pour ne pas laisser envahir par la colère.  Oui, elle était susceptible, c’était clair, mais lui pouvait aussi faire un effort dans sa manière de s’adresser à elle. Elle ne répondait néanmoins toujours pas, et Andrew soupira à nouveau, et déclara qu’il était prêt à tout pour le bien des filles, même s’entendre avec elle. Veronica sembla se détendre alors enfin et hocha doucement la tête, faisant légèrement tomber ses boucles soyeuse sur ses fines épaules.

- Nous sommes au moins d’accord là dessus, soupira-t-elle en rendant un peu les armes. Il est temps qu’on fasse équipe toi et moi. On a toujours été une bonne équipe. Peut-être qu’on se déteste aujourd’hui mais… ily  a deux merveilleux êtres humains qui ont découlé de notre amour. Deux personnes qui ont besoin de nous, ensemble. Pas ennemis.

Elle décroisa ses bras, et vint se placer à côté d’Andrew, laissant le bas de ses fesses s’adosser au bureau. Bah, après tout, il n’était pas non patron à cet instant, non ?

- Comment est-ce qu’on faisait, avant, quand on se disputait ? Je veux dire qu'on se disputait mais… on finissait toujours très vite par se réconcilier, non ?

Elle réfléchit alors, essayant de faire appel à ses souvenirs, à cette époque où ils étaient heureux en débit de quelques conversations parfois houleuse qui se terminaient… ah. Au lit. Aaaaah, mais voilà comment elle affrontait le manque de tact et le côté autoritaire d’Andrew à l’époque. Elle aimait cela.

- … Mh, en fait, non. A la place, tu n’aurais pas quelque chose d’un peu plus fort que du thé ? demanda-t-elle en essayant d’alléger les conversation. Allez, ne fais pas comme si tu étais un prof modèle, je suis sûre que tu as une bouteille de pur feu quelque part pour t’aider à supporter les ignominies que sont certains élèves, comme le petit Smith de deuxième année. A-t-on vu pareil petit crétin ?




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#1253 -

Trahison, Disgrâce
Veronica

Ok, oui, mes paroles ont été maladroites. Je ne reproche rien à Veronica, elle fait de son mieux. Mais clairement depuis le divorce, c’est compliqué pour moi financièrement et j’ai bien remarqué le comportement de Maelya quand elle rentre de chez sa mère. Donc oui, Veronica est une bonne mère, mais la pourrir en lui achetant tout ce qu’elle veut n’est pas la bonne chose à faire.
Mais j’étais loin de m’imaginer que Veronica prendrait la mouche aussi vite.
Cela a d’ailleurs fait ressortir en moins ce côté autoritaire que j’use très peux sauf quand cela concerne les élèves les plus turbulents. J’ai envoyé promener un tableau et j’ai commencé à me dresser contre Veronica. Même si elle sait que jamais je ne lèverais la main sur elle, elle semble tout de même peut enclin à accepter cela.

D’ailleurs, on ne va pas se mentir, si elle s’était rebellée, je pense qu’une guerre aurait éclaté dans ce bureau. Malgré son corps qui se crispait de colère, elle a su choisir le bon chemin et rebondir sur mes paroles. Faire équipe… Même si nous nous détestons, nous devons rester unis et faire équipe pour le bien de nos filles et leurs avenirs.
Elle pose ses fesses sur mon bureau alors que je suis à quelques centimètres d’elle. Je la toise du regard sans bouger et je l’écoute parler. Comment on se réconciliait ? Nous avions deux techniques, la réconciliation sur l’oreiller quand c’était une petite tension, et quand c’était une grosse dispute, il nous suffisait de boire un bon hydromel pour nous apaiser et ensuite nous nous réconcilions sous nos draps.
Mais il est hors de question là de se réconcilier de la sorte. Pas en sachant qu’elle fait sa vie avec son amant.

Par chance, elle aussi n’est pas de cet avis. Elle me parle alors de bouteille. Bien sûr que je gâche de grands crus ici. J’hésite un peu puis elle insiste en me parlant de la façon dont je m’y prends pour supporter les bêtises de certains de nos élèves. Je souris doucement et je me dirige vers ma bibliothèque. Je passe ma main devant les livres en murmurant une incantation. Une trappe s’ouvre et je prends une bouteille d’Hydromel artisanal que j’ai récupéré durant un voyage. Je prends deux godets et je pose le tout sur le bureau. En quelques secondes je remplis les deux verres et j’en tends un à Veronica puis je prend le mien. Je trinque avec elle et j’annonce.

« A notre… Trêve ? Je ne peux pas te pardonner, mais je sais reconnaître mes torts même si je ne méritais pas ça. Mais comme tu l’as ajouté, nous avons deux enfants et elles ont besoin qu’on se supporte pour les accompagner. »

J’écoute alors les paroles de mon ex-femme et je bois une gorgée de cet hydromel qui s’apparente beaucoup à une liqueur de feu en effet. La gorge va se réchauffer et on va vite sentir la puissance de cet alcool.
Espérons que notre équipe tienne la route.
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#1354 -

 
Trahison, Disgrâce...

Andrew Mackelled & Veronica Lestrange
Bureau d'Andrew, le 5 Septembre





La preuve était indéniable, Veronica connaissait encore assez bien son ex-mari pour savoir qu’il conservait une bouteille quelque part, bien cachée. Elle n’eut pas tort, puisqu’Andrew s’était redressé pour ouvrir une trappe secrète et sorti une bouteille de pur-feu. Bien plus fort que de l'hydromel. Parfait, il leur fallait au moins ça. Il rempli deux verres et lui en tendit un. Veronica l’accepta et trinqua avec ce dernier, même si le toast la fit baisser les yeux.

- A notre trêve.

Silencieusement, elle prit une gorgée du whisky pur feu. Il n’y avait pas mieux pour vous remettre les idées en feu, c’est un peu comme avaler un incendie. Veronica toussota légèrement, devant bien admettre qu’Andrew n’avait pas lésiné ni sur la quantité, ni sur la puissance de la bouteille choisie. Forte de sa gorgée d’alcool, elle se décida alors enfin à rebondir sur les paroles d’Andrew.

- Tu sais… commença-t-elle. Je sais que tu ne pourras jamais me pardonner le fait de t’avoir trompé si longtemps et je ne peux pas t’en vouloir, honnêtement… je m’en veux aussi. Tu as raison, tu ne méritais pas que je te mente pendant un an et je n’ai pas d’excuse. Je sais que c’était une erreur, une erreur douloureuse. J’étais si… malheureuse, si…

Elle marqua une pause, essayant de choisir ses mots. Sa voix était assez basse, posée, calme, sincère. C’était probablement la première fois qu’elle s’adressait ainsi à lui et avouait aussi ouvertement ses tords.

- … Je me sentais inutile. Le seul weekend ou tu rentrais à la maison était le seul weekend où je n'étais pas seule et tu étais si épuisé par ton travail. Le reste du temps… je me sentais sans aucune valeur. Les premières années, quand les filles sont entrées à l’école et que je me suis retrouvée vraiment seule… la première semaine après chaque fin de vacances, je n’arrivais même pas à sortir du lit. Quel était le but ? Je n’arrivais même pas à t’en parler, j’en avais honte. Et puis… quand j’ai commencé à chercher un emploi et qu’on disait que personne ne livrerait son esprit à la fille de l’homme qui a torturé jusqu’à la folie les plus grands héros de notre pays…

Elle soupira, prenant une nouvelle gorgée. De toute évidence, cette stigmatisation était douloureuse pour elle. Elle l’avait toujours été.

- Je ne savais pas comment te parler de tout ça et… je pense qu’au fond, tu savais, mais toi non plus, tu ne savais pas comment parler de tout ça. Aujourd’hui, peut-être que notre mariage est terminé, mais… nos filles, elles, elles ont toute la vie devant elles. Peu-importe ce qu’il s’est passé entre nous, elles ont besoin de nous. Alors… il faut qu’on se parle, même si c’est difficile, même si c’est déplaisant. Il faut qu’on se dise les choses. Alors… je ferai attention à ne pas trop gâter Maelya dorénavant. Ons e limitera à quelques sorties shopping modérées. Cela me fait aussi penser au fait que… j’ai ouvert un coffre à Gringotts pour elles. Elles ne le savent pas mais… j’y ai mis une petite partie de la fortune de ma fille dedans, pour leurs études. Alors si tu veux… je te donnerai accès au coffre, et tu pourras aussi… eh bien… y mettre ce que tu veux.




Aardbei
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#1367 -

Trahison, Disgrâce
Veronica

Il y a deux styles de parents, ceux qui sont immatures et qui vont se faire une guerre et ceux qui arrivent à mettre leurs différents de côté. Certes depuis un an Veronica et moi sommes plutôt du genre à être les premiers parents. Mais aujourd’hui nous acceptions de travailler ensemble que ce soit pour Poudlard ou pour nos filles. De toute façon, si nous ne faisons rien pour nous entendre, il est impossible de demander à nos filles d’avoir un comportement correct.
Nous trinquons et je suis surpris d’entendre Veronica se confier à moi. En général, quand on parle de son infidélité, j’ai droit à un montage de doigt et des accusation comme quoi, c’est moi le fautif.
Je bois alors une gorgée de boisson et je l’écoute avec attention.
Un mot raisonne en moi. Malheureuse… Je le sais qu’elle était malheureuse. Nos débuts était intense, passionnés et à partir du moment où j’ai vue que je pouvais évoluer à Poudlard, que je pouvais être autre chose qu’un mage noir à la retraite, j’ai abandonné ma vie pour évoluer… Peut-être aussi que Veronica étant une mage noire à l’époque comme moi, peut-être que j’ai voulus l’enfermer dans cette valise du passé que je cache lourdement…

Elle me confie ensuite que sa recherche de travail avait été dure. J’ai pu faire mes preuves et Mackelled n’est pas un nom aussi connu que Lestrange dans la guerre des ténèbres alors j’ai eu plus de chance. Je soupire doucement en buvant une gorgée et je continus de l’écouter.
La suite me fait sourire, elle accepte donc de moins gâter Maelya. Je bois une nouvelle gorgée et je lui réponds.

« Je n’ai pas beaucoup d’argent, tu as toujours été plus fortuné que moi. Mais ta proposition est acceptée. Quant à Maelya, je te remercie, j’ai beaucoup de mal aussi à suivre financièrement ses achats. Je vais… Je sais que Clarisse n’est pas tendre avec toi, je vais m’occuper de cela aussi. Lui faire comprendre qu’elle n’a pas à te traiter de la sorte. Quant à ce que tu m’as confié. Sache que je comprends maintenant. Je suis désolé du mal que je t’ai fait, Veronica. Je crois que… Puisque tu es psy tu ne prendras pas mal ce que je vais te confier. »

Je pose mes avant-bras sur mes genou et je termine mon verre pour ensuite plonger mon regard dans le sien et lui révéler ce que je pense avoir fait.

« Quand Voldemort est tombé Veronica. On a changé de vie toi et moi. Quand j’ai commencé à évoluer, j’ai ouvert les yeux sur beaucoup de choses et notamment ce précepte de racisme. Je n’y adhère plus et je crois que quand j’ai enfermé mon passé, j’ai involontairement mis ta personne dedans. On a été de grands mages noirs, des mangemorts et personnellement, je ne veux plus y penser. Tu as bien dû voir que mon tatouage est camouflé par un sortilège, signe que je n’assume pas, mais je le garde pour me rappeler de mes bêtises.
Au final notre divorce à du bon Veronica. Je ne sais pas où tu en es de ce côté-là, mais il est clair que moi je n’en fait plus partis et que quoi qu’il arrive nous nous serions sûrement séparé. Mais ne doute jamais d’une chose. Je t’ai aimé, du plus profond de mon être et ça, je ne peux pas le renier. "


Je pose alors doucement ma main sur son bras et je lui dis.

« Même si la colère est toujours là, si un jour, tu as des problèmes… Je suis là. Tu restes la mère de mes filles. »
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#1375 -

 
Trahison, Disgrâce...

Andrew Mackelled & Veronica Lestrange
Bureau d'Andrew, le 5 Septembre





Andrew garda le silence tout au long de son discours, ce qui lui fit du bien. Avaient-ils déjà eu une conversation aussi posée et profonde depuis leur rupture ? Probablement pas. Quand Veronica avait perdu son mari, elle avait aussi perdu son meilleur ami. Andrew accepta sa proposition relative à Gringott’s avant de s’expliquer sur ses problèmes financiers. Veronica hocha doucement la tête, tout à coup bien plus compréhensive. D’ailleurs, lorsqu’il fini par proposer de s’occuper du comportement de Clarisse, la mère de famille releva un regard presque ému vers Andrew qui témoignait combien elle souffrait de la haine de leur fille à son encontre. Ayant bien du mal à cacher son soulagement, elle se contenta de hocher la tête. Elle s’apprêtait à répondre, mais Andrew semblait avoir besoin de s’exprimer sur un sujet plus profond à son tour. Il affirma être conscient du mal qu’il lui avait fait. Elle afficha un air assez surpris mais tout autant touchée d’entendre ses paroles. Elle le laissa alors s’exprimer, gardant un silence immensément respectueux. Il lui parla de Voldemort et rien que le nom du Seigneur des Ténèbres déclencha un rictus de crainte sur son visage.

- Je t’en pris ne prononce pas son nom, murmura-t-elle.

Elle ne l’interrompit pas plus. Bien des gens ne supportaient toujours pas ce nom en dépit de sa chute. Pour Veronica, il était encore impensable de l’appeler par son nom. Il lui avait déjà fallu de très nombreuses années pour cesser de le nommer “le Maître”. Toujours était-il qu’elle continua d’écouter son ex-mari, lui expliquant réaliser qu’il l’avait relégué en arrière par honte de son passé. Elle soupira, hochant doucement la tête. Il lui promit néanmoins qu’il resterait là pour elle, ce qui provoqua l’apparition d’un doux sourire sur son visage.

- J’avais fini par croire que tu avais honte de moi, admit-elle. Que la fille Lestrange donnerait bien trop mauvaise image à tes ambitions. Au final… toi, mon propre époux, m’a stigmatisé comme tout le monde quand tu aurais dû me protéger et… oui… Je ressens encore de la colère à ton encontre. Pour ce qui est de la psy, eh bien… tu sais, ça n’est pas quelque chose de si surprenant ou peu commun. Ce que tu décris, beaucoup d’autres héritiers l’ont ressenti. Nous avons dû tout à coup trouver notre place dans un monde différent et avancer en dépit des jugements. Ça n’est pas facile. Elegius m’a dit que certaines familles de sang-pur sont encore régulièrement perquisitionnées par les Aurors. Imagine toi, le matin, dans ta douche, et voir un groupe d’Aurors débouler dans ta salle de bain et retourner ta maison devant tes enfants. Alors… non, je comprends. Enfin, la partie rationnelle de moi comprend.

Elle lui afficha un petit sourire, qu’elle voulu rassurant et posa à son tour sa main sur celle d’Andrew.

- Pour en revenir à cette histoire d’argent. Non je n’ai pas toujours été plus fortunée que toi. Peu après la chute du Seigneur des Ténèbres, les Aurors ont saisi tous les coffres de Gringott’s des Lestrange sous prétexte qu’ils pouvaient toujours contenir des artéfacts de Tus Sais Qui. Ils ont refusé de nous y redonner accès. C’est… Elegius qui a déposé une plainte auprès du Bureaux des Aurors il y a deux ans pour possession abusive de pièces à convictions. Apparemment, saisir nos coffres était illégal. Ils auraient dû nous redonner accès après avoir vu qu’ils étaient normaux. Les Aurors ont bloqué la demande, mais Elegius a été assez tenace. Ils me redonnent accès au compte goutte. Mais… cela devient extrêmement confortable. Peut-être que dans cette petite victoire, j’en ai aussi un peu trop profité pour Maelya. Que je te l’ai dis… je ferai attention. Par contre, je… écoutes, si tu as besoin d’un genre de pension, dis le moi. Ce n’est ni de la pitié, ni quoi que ce soit de ce genre. Comme tu l’as si bien dit, certes, je reste la mère de tes filles, toi, tu restes le père des miennes.

Elle termina à son tour son verre, se surprenant à apprécier cette conversation à cœurs ouverts avec Andrew.

- Merci pour ton aide avec Clarisse. J’avoue que… je ne sais plus quoi faire. Je lui donné rendez-vous samedi à Pré Au Lard pour discuter mais je ne serais pas surprise qu’elle ne vienne pas.




Aardbei
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#1487 -

Trahison, Disgrâce
Veronica

Je venais de m’ouvrir à mon ex-femme. Et même si ma colère reste ancrée au plus profond de moi, le fait de lui dire clairement les choses me fait un bien fou. Je lui en suis d’ailleurs reconnaissant, car elle ne m’a pas coupé la parole, elle est restée silencieuse tout comme moi quand elle s’est confiée. Un petit sourire s’affiche sur mon visage quand elle me demande de ne pas prononcer le nom de notre ancien maître. Je n’ai aucun souci à le prononcer. Il est mort, il ne reviendra plus et craindre son nom serait comme avoir peur de ce qui se trame dans l’ombre actuellement. Même si je n’en parle pas, je sais que la relève de Voldemort approche. Nous le savons tous.

Je continue de me confier à elle, j’emploie des mots et des phrases pas forcément sympas pour elle, mais je la sais assez mature pour comprendre que je suis sincère et que la situation était aussi douloureuse pour elle que pour moi.
Elle me comprend même si elle m’avoue que cela l’avait blessé. Je comprends encore mieux la situation. Elle m’a trompé, elle n’aurait pas dû, mais moi…J’étais tellement fier de me reconstruire une vie que je me refusais à l’écouter. Donner moins de temps à Poudlard m’aurais empêché d’évoluer et d’avoir la confiance de Minerva pour le poste que j’ai réussis à avoir. Je pose alors une main amicale sur son bras en signe de paix même si je garde un peu de colère en moi. Je crois que ce qui me ferait exploser, c’est que je croise son amant.

Elle pose alors sa main sur la mienne et doucement elle me parle d’une pension. Je souris doucement et je lui réponds.

« C’est gentil, mais ça va aller. J’économise beaucoup, mais tu comprendras que quand Maelya me demande une robe de haute couture mon banquier se fait des cheveux blancs. »

On enchaîne ensuite sur Clarisse. Elle me remercie et je lui réponds alors que je vais faire mon possible pour lui parler et la calmer. Elle va m’écouter, je n’ai aucun doute là-dessus. Mais en ce moment je me suis beaucoup concentré sur Maelya qui m’a clairement appelé à l’aide lors d’une discussion. Je l’avais délaissé et elle en souffrait. Il était hors de question que je fasse vivre à mes filles ce que j’ai fait vivre à mon ex-femme. Je retire ma main, je finis mon verre, puis je me lève et je lui annonce.

« Tu me tiendras au courant de ta discussion avec Clarisse. Je vais voir ce que je peux faire. Ce n’est pas que la discussion m’ennuie, mais j’ai beaucoup de travail Veronica. Je dois m’y remettre. »

Je l’écoute si elle me parle, puis je la raccompagne à la porte et alors qu’elle part, je lui prends la main doucement et je lui dis.

« Je n’oublie pas le mal Veronica… Mais tes mots m’ont aidé à mieux comprendre les choses. J’espère qu’un jour, on arrivera à oublier tout cela. »

Je la relâche ensuite pour la laisser partir.
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