Chronologie
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#552 - Sam 6 Aoû - 11:29
Depuis le temps...Gérer une boutique de bonbon, c’est cool. Y a de la couleur, une odeur de caramel et toujours de l’animation. Surtout, avec moi, car je suis un peu comme les petits lutins. J’aime la musique, j’aime profiter de la vie et j’aime m’amuser. Mais des fois, on doit faire des choix. Je ne suis pas partie en vacances depuis des années. Cette année, j’ai décidé de partir, mais hors de question de fermer la boutique. Alors j’ai demandé à une amie qui justement veut se lancer dans la création de sa boutique. Elle va donc tester son endurance dans ma boutique pendant un mois. Voilà comment j’en suis venue à quitter Prés au lard pour aller faire un Road trip dans le pays. La première semaine, je suis allé rendre visite à mon oncle. Une semaine chez lui pour me reposer et je suis aussi allé voir mon frère à l’asile. Il se remet doucement même s’il ne comprend toujours pas ce qu’il s’est passé. D’après les médecins, il aurait un dédoublement de personnalité, mais ils étudient encore le sujet. La deuxième semaine d’août commence enfin et j’ai parcouru quelques endroits pour découvrir de nouveaux bonbon pour ma boutique. Puis une idée m’est venu. Depuis quelques mois, j’ai repris contact avec un vieil ami. James Mckenna. A Poudlard, nous étions très amis, très proches malgré nos maisons totalement opposées et puis il y a eu l’accident avec mon frère et là, j’ai eu une période où des Serpentard m’ont malmené. Des brimades, des agressions légère parfois comme un soir de bal où des harpies de Serpentard ont déchiré ma robe pour pas que je puisse aller au bal. Bref je ne leur en veux pas, mais James est devenu distant et à la fin de notre scolarité, la vie a fait que nous ne nous sommes jamais revue et ni parler. Mais un jour, je me suis demandé ce qu’il devenait alors j’ai réussi à avoir son adresse et je lui ai envoyé un Hibou. Depuis nous correspondons par lettre, mais il n’a jamais proposé qu’on se voie. Je me dis alors que peut-être, il me déteste pour une raison qui m’échappe alors, devant cette étagère de bonbon et de gâteaux, je prends une décision… Je prends une boite de gâteau, ceux qu’on a mangé ensemble dans les cuisines de Poudlard et je vais la payer. Je transplane ensuite non loin de son adresse d’Élevage de Dragon. Je ne sais pas si j’ai le droit de venir dans cet endroit dangereux, mais je veux savoir pourquoi il a pris autant de distance. J’atterrie en ville, dans un petit village paumé et rapidement, je questionne les gens sur cet élevage et on m’indique la route en me disant que la nuit tombe et que ce n’est pas une bonne idée d’y aller surtout vue mon gabarit. Mais je m’en fiche et je les remercie. Je prends une lanterne que j’allume avec ma baguette, j’ajuste mon sac à dos noir et c’est partis. J’ai une heure de marche. J’arrive enfin sur les lieux. Ça sent le soufre, le brûler aussi, mais il fait chaud surtout et je dois avouer que l’endroit n’est pas aussi horrible que je le pensais. Je marche doucement alors qu’il fait nuit. Au loin, je vois de la lumière, c’est peut-être là que je trouverais l’ancien Serpentard. Les dragons dorment sûrement, je ne risque rien. Mais lorsque j’entends un grognement au loin, je me mets à courir en murmurant. « Non non non, je n’affronte pas les dragons moi, je lui donne un caramel au pire, mais c’est tout. » Une fois devant la maison qui est sûrement l’abri de James quand il bosse, je toque un peu timidement. Lorsque la porte s’ouvre, je souris doucement. Il a vieilli, mais il a toujours le même visage et ses yeux mélancoliques. Je lui fait alors un petit coucou idiot de la main. « Coucou » Il ne savait pas que je comptais venir, il allait sûrement être surpris et se demander ce que je fiche ici… C’est là que je lève ma baguette. « Accio Gâteaux » Le paquet quitte mon sac avec difficulté et vient dans ma main. Je les tends vers lui et j’ajoute. « Je suis en vacances dans le coin. Je me suis dit qu’on pourrait discuter au lieu de s’écrire. » |
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#557 - Sam 6 Aoû - 12:59
Est-ce que James était heureux dans sa vie ? Oui et non Il avait réussi, malgré sa famille à exercer un métier qui le passionnait et qui lui plaisait, mais quelque chose lui manquer. On pouvait dire que la compagnie des dragons étaient chaleureux, mais cela faisait bien longtemps que l'amitié avec des personnes humaines n'était plus vraiment dans le registre de sa vie. Il n'y avait que très peu de jours où il ne repensait pas à poudlard, non pas pour ses cours ou pour son paysage que son nouveau lieu de travail dépasse largement, mais plutôt pour les amis qu'il y avait, ou plutôt la seule vraie amie qu'il y avait. Une petite tête blonde, un sourire plein de vie et une gentillesse qui aurait pu faire gagner sa maison chaque année à elle seule. Il l'avait adoré, et son cœur en disait même plus, mais il avait dû le cacher, car lui, de par son éducation et la pression familiale, c'était retrouvé Serpentard. Le choixpeau magique avait bien hésité avec serdaigle, mais il s'était repris rapidement. Et c'était bien là que le point le plus gênant avait été, la plupart des serpents n'aimaient pas les autres maisons, surtout celle qu'ils trouvaient inférieur et malheureusement, Poufsouffle, la maison de son amie en faisait partie. Pendant toute sa scolarité, pour pouvoir passer du temps avec elle, il avait dut user des caractéristique propre au serpentard, ruse, dissimulation et mensonge, mais il y arrivait. Sauf qu'un jour, les mauvaises nouvelles s'étaient enchaîné, la première, le décès des parents de Roxanne, ce qui avait bien attristé le serpentard, en deuxième, le fait que cela aie été l'œuvre de leur fils, ce qui le surprit et le choqua comme beaucoup de monde et en troisième, celle qui le concernait et qui arrivait quelques semaines après, la décision de sa famille sur son futur. Car voila, James faisant partie d'une vieille famille noble et coincé dans les traditions et étant l'ainé et le prochain homme de la famille, il lui fallait faire perdurer la lignée et donc, le choix de sa futur marié ne pouvait en aucun cas retomber dans les mains d'un enfant. C'était donc une autre serpentard, fille de parents très bien placé au ministère de la magie qui lui avait été choisi. La colère et tout ce qui en suivait avait été très hauts en lui à cette époque-là, car de nombreuses restrictions lui tombèrent sur les épaules. Que ce soit sa maison, celle de Roxanne ou encore sa famille, soi on lui conseillait gentiment ne la laissées tranquille en pensant qu'il allait se servir de sa langue de serpent pour lui faire du mal, soi on venait clairement lui dire de ne pas l'approcher, qu'elle était sûrement une folle comme son frère ou encore que cela porterait préjudice à son futur. On peut donc dire que les dernières années à poudlard pour lui furent des plus moroses, mais son cœur lui dicta que, même s'il ne pouvait être en face d'elle, il devait faire quelque chose pour elle. Que ce soit ses dons pour les potions magiques ou ses cours de duel, tout était bon pour venger sans être vu les crasses que l'on pouvait faire à la jeune femme au point qu'il avait pu faire partie des meilleures duelliste de poudlard avec cette rage. C’était d’ailleurs l’un des rares choses qui avait rendu fier sa famille. Mais voilà, ce qui lui brisa le cœur fut le bal de fin d'année, là, il avait craqué, il lui avait envoyé une lettre pour l'inviter à être sa cavalière et la réponse avait été positive, alors il l'avait attendu, mais elle n'était jamais venue. Pour lui et avec les voix de serpent autour de lui pour enfoncer le clou, cela avait été la preuve qu'elle n'en avait plus rien a faire de lui. Mais même après cela, même après la fin de leurs études de base, il n'avait pas cessé de penser à elle, que ce soit dans les moments difficile ou il se trouvait dans les réserves naturel en Roumanie ou lors de son obtention de diplôme et de travail, il se demandait toujours ce qu’elle penserait de lui à cette instant, il imaginait toujours son sourire si communicatif à ses yeux. Et donc, quand il était enfin revenu au Royaume-Uni, qu'il avait enfin un pied-à-terre et une vie stable, il fut de nouveau surpris par le destin. Alors qu'il devait s'occuper de nourrir un dragon Juvénile blessé, un hibou était apparu à ses côtés. Qu'elles n'avaient pas été le bazar à cause de cela, entre le dragon affamé tentant d'attraper ou de faire flamber le hiboux, James devant se mettre à couvert et réussir à calmer le dragon tout en récupérant la lettre pour qu'elle ne brûle pas. Quand il put enfin la lire, ce ne fut en aucun cas le souffle du dragon qui était le plus brûlant à cet instant, mais son cœur, les mots et surtout le nom de la personne lui écrivant le réchauffant au-dessus de ce que pouvait faire le plus puissant des dragons. Là, il n'avait pas hésité une seule seconde à lui répondre, mais avait rajouté une petite note pour éviter une nouvelle catastrophe pour le futur hiboux. Les jours et les semaines avaient passé et les lettres aussi. James étaient donc au travail, enfin la nuit tombait, donc ses dernières taches elles aussi tombait avant de pouvoir être libre. Il se trouvait dans la forge, s'occupant de l'oeuf à couver avant de rentrer chez lui. Transpirant, couvert de suie et torse-nu, il était prêt à partir pour une bonne douche quand quelqu'un se mit à frapper à sa porte. Il fronça le regard, se demandant qui pouvait bien venir chez lui à cette heure-ci et quand il ouvrit la porte, il resta tellement bouche bai qu'un vif d'or aurait pu lui rentrer dans la bouche. Elle était là, devant lui. Pour lui, elle n'avait pas changé, pour son cœur non plus qui s'emballait. " Coucou " Lui répondit-il, toujours agréablement surpris et souriant avant de la voir lui montrer l'un des symbole de leur amitié, les fameux gâteaux de Poudlard. Il lui fallu tout de même quelques secondes pour revenir à lui, car beaucoup de choses était passé dans sa tête, il avait eut envie de lui sauter dessus pour la serrer dans ses bras en oubliant totalement son état, il avait eut envie de l'embrasser, mais bien que tout cela le faisait brûler d'envie, il ne devait pas le faire, cela serait sûrement mal vu et il la ferait sûrement fuir et cette fois, sûrement définitivement. Il s'écarta donc simplement du passage, l'invitant d'un geste de la main à entrer dans son humble demeure. " Entre donc et faite comme chez toi." Son ton était enjoué et on pouvait très bien entendre qu'il était heureux de la revoir. L'intérieur de sa maison, ressemblait beaucoup à la cabane d'hagrid, mais en plus grand. Une ancienne maison d'Écosse, fait de pierre et de bois avec une toit en chaume, l'intérieur était aménagé et confortable, une grande pièce faisant autant office de séjour avec une bibliothèque, que de cuisine et de salon où se trouvait une cheminée contre un mur. " Tu veux boire quelque chose ? Tu a faim ? " Lui demanda-il une fois qu'elle fut à l'intérieur et après avoir refermé la porte ayant totalement oublié qu'il était encore torse-nu. |
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#559 - Sam 6 Aoû - 14:58
Depuis le temps...La porte s’ouvre sur James et un grand sourire s’affiche sur mon visage. Je ne pensais pas être aussi heureuse de le revoir. Bon certes il est torse nu, un peu crasseux, mais son visage n’a pas changé. La bouche grande ouverte sûrement prés à gober le premier vif d’or qui passe, il met du temps avant de me répondre par un coucou de sa voix lourde. Une voix qui pouvait faire peur à beaucoup de gens, mais qui bizarrement moi m’avait toujours apaisé. Il semble un peu absent, mais cela ne me dérange pas. Lorsqu’il se pousse pour que j’entre, je passe le seuil de la porte en évitant de le toucher. Pas qu’il me rebute, mais je suis en road trip et donc pas forcément d’accès aux laveuses pour mes vêtements alors si je pouvais éviter de perdre ma cape rouge avec de la suie ou un dragon qui me brûle. Une fois dans la maison, j’observe en souriant. Je suis tout de même surprise de le voir vivre ici. Il est riche et le manoir de sa famille est un des plus beaux du pays. Mais je me doute qu’il ne peut pas élever des dragons en n'étant pas sur place. Toujours de sa voix lourde naturelle mais assez enjouée, il me propose un truc à boire et à manger. Je me tourne vers lui et je secoue la boite de gâteau. « J’ai mangé avec des amis avant de venir et puis on a ça. Avec du thé ou du café, je suis sûr que ça va être top » Je pose le paquet de gâteau fourré à la pâte à tartiner sur la table et je tire une chaise pour m’assoir en retirant ma cape afin de finir avec un jean bleu un peu large pour moi et un t-shirt jaune qui laisse voir mon ventre. Je pose la cape sur mes genoux et ma lanterne sur la table en souriant. Je regarde James et je lui dis. « Tu n'as pas changé…Enfin si tu as bronzé et apparemment, tu aimes te rouler dans la suie. » Je le taquinais un peu comme souvent quand nous étions à l’école. L’école, cela me semble si loin. Et c’est aussi pour ça que j’étais là cette nuit. Je voulais savoir ce qu’il y avait eu. Pourquoi nous ne nous parlions plus. J’avais tenté de me rapprocher de lui après le bal, mais il était si distant que j’ai vite abandonné l’idée. Je me souviens en rentrant de mon dernier jour de Poudlard, m’être enfermé dans la chambre chez mon oncle pour pleurer. J’avais l’impression d’être abandonné par les sorciers à cause de mon frère que je défendais malgré tout. C’est d’ailleurs ce qui m’a poussé dans mon envie de partir étudier chez les Moldus. Quitter le monde des sorcière quelque temps. J’ai ensuite ouvert ma boutique et y a quelques mois, j’ai ressenti l’envie de montrer à James qu’il devrait être fier de moi vue qu’il avait été mon ami. Et me voilà aujourd’hui. Je récupère mon breuvage si jamais il a fini de le faire et je réchauffe mes mains sur le mug. Je n’ose pas trop parler, pourquoi aucune idée, car en temps normal, j’étais toujours très naturelle envers lui. Mais j’avais besoin de savoir. « Je n’ai pas osé te demander dans nos lettres, mais… » Je relève la tête du mug et je regarde le dragonnier. « Pourquoi d’un coup, tu as été si distant avec moi. » Le soir où on avait ruiné ma robe de bal, je suis retourné dans ma chambre. De base, je voulais aller au bal seul et avoir une chance de m’amuser avec mes amis et James. Mais on m’en a empêché et j’ai préféré retourner dans ma chambre vue que de toute façon, je n’avais pas de cavalier… Je n’avais jamais reçu de lettre. Je bois une gorgée du liquide que James à préparer et je l’écoute m’expliquer. J’étais vraiment curieuse de savoir pourquoi un ami de plus de six ans avait décidé d’un coup de ne plus me parler et de m’éviter. D’après Mathias, c’était parce que James était un Serpentard et pire encore… Un Mckenna. D’ailleurs, mon frère m’avait blessé en me disant que les Serpentard crachaient sur les Poufsouffle, je me suis donc vite imaginé que James faisait peut-être pareil. Devant, il me souriait et derrière, il me crachait dessus avec ses amis Serpent. |
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#560 - Sam 6 Aoû - 15:33
James put l'entendre lui dire qu'elle avait déjà mangé avant venir le voir, mais qu'une boisson ne serait pas de refus pour accompagner les gâteaux qu'elle lui avait amené. Il se mit donc à lui sourire disant simplement. " Je m'occupe de nous faire du thé alors." Au vue de l'heure, il devrait opter pour un thé léger et ne pas penser une seconde à prendre un café, sinon aucun d'eux ne dormirais ce soir, même si pour lui cela ne changerait pas trop au vu de son activité. Il se mit donc à marcher jusqu'à sa cuisine pour faire couler de l'eau dans une casserole avant de la poser sur le feu pour la faire chauffer, continuant de l'écouter tandis qu'un sourire ne quittait pas son visage. Sous ses mots qui le touchèrent, il tourna sa tête vers elle, la regarde de nouveau une fraction de seconde avant de lui répondre. " Toi non plus tu sais." Puis, il réalisa ce qu'elle venait de dire, revenant un peu à la réalité, il se rappela que un, il était torse nu de son retour à la forge et de deux, il était encore couvert de suis. C'est donc gêné qu'il se dépêcha de partir en direction de la salle d'eau en lui disant. " Je suis vraiment désolé, jai ... je venais juste de rentrer quand tu es arrivé, je reviens tout de suite." Il se mit donc à se dépêcher de se laver, passant un gant de toilette rapide pour faire partir sueur et suie de sa peau, cherchant à faire cela le plus rapidement possible pour ne pas être de mauvaise compagnie, surtout pas pour elle et après cela, il se dépêcha d'enfiler une chemise pour la rejoindre dans une tenue décente. L'eau était maintenant prête, et il la retira su feu pour la faire couler dans une théière où il plaça des feuilles de thé, venant par la suite poser cela sur la table accompagné de tasses et de soucoupe approprié. Maintenant que tout était prêt, il put s'asseoir lui aussi à table, se plaçant en face d'elle pour la regarder. Alors qu'il allait lui demander la raison de sa présence ici, au cas où elle avait pu avoir un souci et avait besoin de son aide, il n'en eut le temps, la belle demoiselle reprenant la conversation en première et, le sujet venant alors pincer le cœur de notre jeune éleveur de dragon. Ses mains passaient sur sa tasse de thé, son sourire un peu effacé sous les souvenirs douloureux de cette époque, on le voyait jouer un peu de sa mâchoire en cherchant ses mots. En réalité, il savait très bien quoi dire, mais cela l'avait assez affecté et donc, il ne voulait pas non plus paraître pour un faible ou surtout ne pas lui faire du mal. C'est donc après quelques secondes de silence et une pincé de courage que son regard se posa de nouveau dans le sien, ce regard qui l'avait conquis autrefois et qui touchait toujours au plus profond de son être. " Il y a ... Plusieurs raisons. La première la pression de ta maison, la pression de ma maison et la pression de ma famille ... Après ça ... Il y a eu ... " Il se mit à soupirer un instant, car cela avait été une grande source de stress et de douleur à ses yeux, car c'était un point qui l'avait le plus éloigné d'elle. il vint donc se frotter ses cheveux cours avant de reprendre la parole. " Il y a eu mes fiançailles arrangées et aussi ... Le bal." C'était bien un événement qui l'avait marqué, blessé et qui ne s'était jamais vraiment refermé et à en juger par le fait qu'elle est voulu parler de tout cela, il se dit qu'elle avait sûrement eu des remords à l'avoir laissé tomber ce jour-là. Lorsqu'il avait reçu sa réponse comme quoi elle acceptait d'être sa cavalière pour le bal, il avait eu l'impression d'être le plus heureux et le plus chanceux du monde, il voulait profiter de cet instant le plus possible, mais surtout, il voulait profiter de la magie du bal pour lui confesser ses sentiments. Mais ce soir-là, rien de tout cela ne put être fait, car elle n'était jamais venu, il l'avait attendu toute la soirée, même alors que sa sœur lui avait trouvé quelqu'un pour danser, il avait passé son temps à garder un œil vers l'entrée de la salle pour voir si elle viendrait à un moment. Et donc, c'était maintenant à son tour de lui demander cela. " J'aimerais savoir ... Pourquoi tu n'es jamais venu au bal ? Pourquoi tu m'as dit oui pour être ma cavalière avant de changer d'avis sans me prévenir ? " On pouvait voir dans son regard toute l'importance de cette question, mais aussi tout ce que cela lui avait fait ressentir. Il s'était retourné de nombreuses fois les méninges pour comprendre ça, se disant que peut être était-ce de sa faute ou peut être que le fait d'être serpentard était beaucoup trop mauvais à ses yeux pour qu'elle accepte de le rejoindre, malgré tout les moments qu'ils avaient pu passer ensemble. |
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#565 - Sam 6 Aoû - 21:24
Depuis le temps...J’étais un peu direct, mais c’est une question qui me brûlait les lèvres depuis tellement de temps. Alors maintenant, que j’étais face à lui, je voulais savoir et autant demander ça rapidement afin qu’un truc face que nous ne pourrons put nous parler. Et puis j’avais tourné la question trente fois dans ma tête pendant qu’il était allé se nettoyer et enfiler une chemise. Une chemise soit dite en passant qui lui va très bien. Je lâche donc la question et j’attends sa réponse sagement. Après quelques secondes de silences, je voit son regard se poser sûr moi. Je le connais ce regard, à Poudlard, il l’utilisait souvent et je sais que cela veut dire que je vais avoir ma réponse. Il évoque dans un premier temps, nos maisons et sa famille. Ça je ne suis pas étonné venant d’eux. Par contre, je suis surprise que cela l’ai éloigné de moi. Surtout qu’il a toujours dit que jamais il ne leur ferait ce plaisir en cessant de me parler. Il se frotte la tête puis me parle de ses fiançailles, j’en avais entendu parler oui et je m’étais demandé d’ailleurs si ce n’était pas ça qui avait cassé notre amitié. Mais j’arque un sourcil quand il parle du bal. Le bal ? Je n’y suis pas allé donc où est le souci ? Il me demande alors pourquoi je ne suis pas venue. J’ouvre la bouche pour répondre, mais je la ferme immédiatement quand il me demande pourquoi j’ai dit oui pour ensuite abandonner. Je reste alors choqué, je ne comprends pas tout. Et je lis dans ses yeux que ce qu’il vient de me dire lui a faits du mal. Je lâche mon mug pour poser mes deux mains sur la table et je prends la parole. « Attends…Je ne comprends pas tout. Je…Je n’ai jamais enfin, tu ne m’as jamais proposé de venir. » Je fronce les sourcils et je me décide à lui dire ce que j’ai vécu au bal. « Je n’ai jamais reçu de demande de ta part James. Et le soir du bal, j’ai eu … » Je soupire et je me lance dans les confidences. « J’avais trouvé une robe, je m’étais coiffé maquiller et je suis allé aux toilettes avant le bal. J’avais hâte d’y aller pour m’amuser et espérer te voir pour qu’on discute et qu’on réduise la distance qui se mettait entre nous. Ta sœur et deux de ses copines sont entrées dans les toilettes du deuxième étage. Elles ont jeté un sort à ma robe qui a commencé à se déchirer. Elles m’ont dit que si j’allais au bal, elles s’arrangeraient pour que j’aie la honte de ma vie. Alors je suis retourné dans mon dortoir et je n’ai pas eu le droit à mon bal de fin d’année. Mais je te jure James, jamais je n’ai reçu de demande de ta part. Je pensais même que tu irais avec une Serpentard. » J’ai pleuré toute la soirée jusqu’à m’endormir et le lendemain l’école était finis et nous somme tous rentrés chez nous. J’ai pleuré toute la soirée jusqu’à m’endormir et le lendemain l’école était finis et nous somme tous rentrés chez nous. Je soupir à la fin de mon explication et je fuis le regard du Dragonnier. Je murmure alors la voix triste. « Du coup… Tes amis et ta famille à donc réussi à casser notre amitié ? Je suppose que tu m’en veux depuis des années du coup. » Je relève la tête et je croise son regard un peu nerveuse. Je suis bienveillante, calme en temps normal, mais là, je suis en colère au fond de moi. Je soupire et je pose mon front contre la table en écoutant James parler ou s’exprimer. Je n’en revient pas ce qu’ils ont fait. Intercepter une lettre, m’agresser et mentir à James…Les Serpentard sont donc si horribles que cela. Tout aurait été tellement simple s’il avait été ailleurs que dans cette maison. Je continue d’écouter les mots de James et je me lève pour regarder les livres dans sa bibliothèque pour éviter de pleurer ou de me fâcher. Je lâche tout de même en prenant un livre « Si j’avais sue que tu voulais être mon cavalier, je serais venue en culotte s’il avait fallu…Mais je ne t’aurais pas planté. » |
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#567 - Sam 6 Aoû - 22:32
Il ne comprit pas le regard qu'elle lui lança sous ses derniers mots, et lorsqu'elle le lui dit, il fronça les lèvres, presque blessé qu'elle ait oublié cela. " Biensur que si ! Je t'ai envoyé une lettre quelques semaines avant le bal et tu m'as répondu !" On pouvait commencer à entendre la douleur qu'il ressentait à se rappeler tout ça dans ses mots. Le pire fut quand elle vint lui dire qu'elle n'avait jamais reçu de lettre, hors, lui avait reçu une réponse, donc soit elle mentait, soi quelqu'un, c'était fait passer pour elle, mais à cet instant, il ne pensait pas à cette seconde possibilité. " Pourtant j'ai toujours ta lettre. " Il se leva de table, puis marcha en direction de sa chambre, là, il saisit un petit coffret en chêne sans trou de serrure, mais dont une plaque en métal laissait deviner qu'il y avait un verrou. Il sortit sa baguette de son étui en cuir accroché à sa ceinture, puis d'un geste de la main dit " Alohomora." Le coffre s'ouvrit donc pour venir laisser apparaître différents souvenirs, dont certains les concernaient eux deux. L'un d'eux était un morceau de rubans que Roxanne avait perdu en deuxième année lors d'une balade en forêt, un autre était une photo animée d'eux deux en train de rire, prise la première fois où il leur avait été permis d'aller à pré au lard par eux même. Et enfin, le troisième, une lettre chiffonné ou dessus, ont pouvait y lire un message provenant de Roxanne pour James. Il la saisit, puis la plaça sur la table, et, à cet instant, elle décida de lui avouer quelque chose sur ce fameux soir. Malgré la douleur et la colère, James l'écouta, parce que même après tout ça, il n'avait jamais compris pourquoi elle avait agis ainsi, elle qui avait toujours été franche avec lui et qu'une grande partie de lui lui criait de l'écouter. Faisant donc, prenant une gorgée de Thé pour essayer de se calmer un peu. Et tout ce qu'elle lui dit, tout les détails qu'elle lui donna sur sa soirée, il n'arrivait pas à y croire, il restait hébété d'entendre tout ça, mais, il y a bien un mais, tout son corps lui disait qu'elle ne pouvait mentir. Son cœur avait toujours été de son côté, voulant toujours lui dire que ce n'était pas de sa faute, en plus de ça, il connaissait sa sœur, il savait ce qu'elle était capable de faire dans l'ombre, il savait qu'elle avait découvert pour ce qu'il ressentait pour elle et ... il savait qu'elle était jalouse, mais il ne se l'était jamais imaginé à ce point. À ce moment-là, la colère et la douleur de ne jamais avoir sur pourquoi elle l'avait laissé tomber comme ça, s'était transformé en une nausée, la nausée de s'etre fait voler son souhait le plus cher, la nausée d'avoir été trahis par sa propre famille, la nausée de l'avoir perdu par leur faute. Ses mains s'agrippaient à son mug, puis, quand il entendit de nouveau la jeune sorcière, il releva le regard, lui devant aussi des éclaircissements. Toujours sous une voix attristée " Je n'ai jamais eut d'amie autre que toi et .... Ma famille, surtout pour mon mariage arrangé, ont tout fait pour que je sois irréprochable pour ne pas risquer l'annulation ... Même si c'était arrivé tout de même. Même les poufsouffle m'ont empêché de te voir." Il soupira lourdement de cette situation, de ce mal-être entre eux, de tout cet acharnement qu'ils avaient reçu. C'est alors qu'il la vit se relever de sa chaise, a cet instant, son cœur se mit à s'affoler, le laissant penser qu'elle allait partir, qu'elle allait disparaître à nouveau, mais, pour un certain répit, elle ne se dirigea que pour aller vers sa bibliothèque. Dans cette dernière, se trouvaient de nombreux livres d'étude sur les dragons, certains récent, certain vieux, dont un se trouvait être sa dissertation de fin d’études sur les dragons et leurs liens important à la magie. Le livre que Roxanne avait attrapé lui, fut tout autre, c'était un vieux livre que James avait depuis son enfance et qui l'avait toujours accompagné, c'était un vieux recueil de poèmes Ecossais. Il l'entendit ensuite lui dire une dernière phrase, qui vint le traverser de part en part tel la flèche d'un arc, venant lui avouer qu'elle aurait tout fait pour venir au bal si elle avait su qu'il voulait d'elle comme cavalière. Cela le fit soupirer après quelques secondes de silence, venant se lever de sa chaise grinçante, le visage toujours attristé, il se mit à lui répondre ce qui lui venait du cœur, un voix se tenant presque de l'ordre du murmure. " On aurait été complémentaire, j'y suis allé sans sous-vêtements ... Je t'ai attendu toute la soirée et même lorsque ma sœur m'a collé son amie dans les pattes, je n'ai cessé de garder un œil vers la porte d'entrée." Il se mit ensuite à marcher un peu vers elle, puis s'arrêta pour finir par dire. " Je n'ai cessé de penser à toi, même quand je ne pouvais te parler à l'école je te défendais, je te protégeais, je suis devenu si bon au club de duel à cause de ça ... j'ai toujours voulu etre ton amie et je n'ai jamais céssé de t'aimer. " Ses tout dernier mots était sorti tout seul et il s'en était rendu compte qu'au dernier moment. Il avait toujours eu peur de lui dire ses sentiments, il les avait toujours cachées, mais ce soir, tout ce lot d'émotions avait été trop fort pour que le verrou de son cœur n'arrive à retenir cela encore une fois. |
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#573 - Dim 7 Aoû - 11:26
Depuis le temps...Depuis des années, je cherche à comprendre ce qu’il s’est passé, j’ai cru que c’était moi, que j’avais dit quelque chose qu’il ne fallait pas et j’allais enfin savoir. Enfin, j’apprenais plutôt ce qu’il s’était passé. Apparemment, je n’ai pas reçu un message, mais quelqu’un y a répondu pour moi. Il avait été cherché une boite qu’il a déverrouillée et je n’ai pas vu ce qu’il y avait dedans, mais il m’a donné la fameuse lettre. Ce n’est pas mon écriture, je fais partie de ce genre de fille à faire des petits ronds au-dessus des i au lieu de point comme tout le monde. J’ai une écriture plus Fleury que cette écriture simpliste. Mais ça James ne peut pas le savoir vue qu’a l’époque, on ne s’écrivait pas. Je lui ai donc expliqué ce qu’il m’est arrivé ce soir-là et rapidement, on peut faire le rapprochement. Sa sœur et ses harpies ont fait en sorte qu’on n’aille pas au bal ensemble et elle à coller une de ses copines dans les bras de mon cavalier de soirée. Les confidences vont bon train et James me confie alors que sa famille, et même ma propre maison faisait tout pour pas que l’on se voie. Mais j’avais naïvement pensé que notre amitié était assez puissante pour palier à tout cela. Je me lève finalement pour marcher un peu et pourquoi pas visiter les lieux. Je n’ai pas envie de partir, mais je n’ai pas envie qu’on ressasse encore le passé. On est adulte maintenant, on peut faire ce qu’on veut après tout. Surtout que pour ma part personne ne fera en sorte que lui et moi en ne puisse pas se parler. Sauf peut-être Mathias qui n’a jamais aimé James et qui est au courant de ce qu’il m’est arrivé. D’ailleurs, mon frère a toujours dit que c’était sûrement James qui avait organisé ça pour ne pas à devoir se forcer de danser avec moi ou de me parler ce soir-là. Je prends un livre dans le meuble ancien et je le feuilletais. Je souris en voyant ce que c’est. Je le connais ce livre, il l’a depuis qu’il est gosse. Il a vécu d’ailleurs, il est un peu abîmé, mais ça fait son charme. Je relève la tête du livre et je lui avoue que si j’avais sue qu’il voulait aller au bal avec moi, j’aurais outrepassé la menace de sa sœur pour y aller. Surtout que je sais qu’il m’aurait protégé de cette menace de me mettre la honte au bal. La chaise grince sur le sol et je regarde le grand mage se lever en m’expliquant qu’il était allé au bal sans sous-vêtement, je ricane un peu en me doutant qu’il eût mis son kilt traditionnel. J’ai toujours trouvé ça moche, mais il y tenait alors jadis, je le taquinais dessus. Je le suis du regard alors qu’il se dirige vers moi. Je ferme le livre avec douceur et je ne bouge pas en le laissant venir à moi. Il me confie donc ce qu’il faisait dans l’ombre. Un sourire tendre s’affiche sur mon visage alors que j’apprends que malgré tout il avait toujours pensé à moi. Je mentirais en disant que je l’avais oublié. C’est d’ailleurs pour ne pas l’oublier que je lui ai écrit la première lettre il y a plusieurs mois. Durant une semaine j’ai oublié de penser à lui. En général, je me demandais une fois par semaine voir plus ce qu’il faisait à ce moment précis. Mais un jour je ne l’ai pas fait et j’ai eu peur de l’oublier alors j’ai envoyé une lettre sans attendre spécialement de réponse de sa part. Et voilà que j’ai eu une réponse. Je fixe son regard en souriant innocemment et je murmure comme lui, comme-ci je ne voulais pas que les dragons nous entendent. « T’as toujours été mon ami, même après Poudlard. » Bien sûr que j’avais entendu ses derniers mots, mais j’étais un peu plus pudique que lui de ce côté-là. Les sentiments sont là bien sûr, il me faut juste le temps de les faire sortir. Mais je n’ai pas envie qu’il pense que je veux le repousser alors je pose doucement ma main sur sa joue droite et je me mets sur la pointe des pieds pour poser mes lèvres sur sa joue gauche. Une bise qui dure quelques secondes, mais des secondes plus que sincère. Je me remets ensuite à plat et avec un grand sourire, je lui dis. « Et si tu me faisais visiter ton élevage ? Je n’ai encore jamais vu de dragon en vrai. Je t’avoue qu’ils me font peur, mais je sens que tu va réussir à me faire aimer ces animaux. » |
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#612 - Lun 8 Aoû - 1:22
Le livre de poème qu'elle avait pris dans sa bibliothèque, il se souvenait que ce n'était pas la première fois qu'elle le voyait et, se souvenait très bien qu'elle l'avait taquiné dessus, disant qu'elle trouvait étrange qu'un Serpentard aime la poésie. Après cela, il avoua sans le chercher ce qu'il ressentait au plus profond de son cœur, ce qu'il avait dut garder pour lui si longtemps, ce qu'il avait cru devoir regretter toute sa vie, mais que le destin avait décidé autrement. Sauf que maintenant, certes son cœur s'était allégé de ce fardeau devant elle, mais ne l'ayant pas réellement décidé, il avait peur de la réaction que Roxanne allait pouvoir avoir à cela. Il avait presque retenue sa respiration, son regard plongé dans la prunelle de ses yeux, se demandant si elle allait lui dire qu'elle ne ressentait rien pour lui, ou s'il s'était trompé et que c'était bien de l'amitié et rien d'autre entre eux, même si toutes les fibres de son corps ne voulait le croire avec les paroles qu'elle venait de lui dire. Il se mit à déglutir lourdement quand elle lui dit qu'elle n'avait jamais cessé d'être son amie, puis, quand elle s'approcha de lui, une véritable peur de sa bêtise lui paralysant autant la langue que le corps. La réponse qui l'eut alors ne fut pas du tout quelque chose qu'il s'était attendu, la voyant et la sentant embrasser tendrement sa joue, il pouvait de nouveau sentir son parfum, il pouvait maintenant sentir la douceur de ses lèvres sur sa joue. Certes, elle ne lui donna aucune réponse par rapport à ce qu'il venait de lui avouer, mais, elle n'était pas partie, elle ne lui avait pas dit non, ni oui aussi, mais elle venait de l'embrasser tendrement sur la joue et elle lui avait aussi dit qu'il n'avait pas perdu son amitié, enfin c'est ce qu'il pensait. Après cela, il reprit son inspiration alors que son cœur bondissait encore tel une chocogrenouille dans sa poitrine avant d'entendre sa demande. Il resta un peu con quelques secondes, clignant des yeux avant de se reprendre, se disant qu'elle voulait sûrement passer à autre chose que ce dont il venait de lui parler. Il se dit que cela la mettait peut-être mal à l'aise, alors il préféra ne pas l'embêter avec et suivi donc sa demande. Il se frotta un court instant la nuque et lui répondit honnêtement. " Et bien ... Il fait nuit, alors tout les dragons dorment et c'est une très mauvaise idée de les réveiller. Par contre, je peux te montrer la couveuse pour ce soir si tu le veux, ce sera un bon début. Et j'aurais un peu de temps pour te dire de trois petite chose pour que tout ce passe bien avec eux." Les noirs des Hébrides étant des dragons très territoriaux et assez caractériels, il savait très bien que les réveiller en début de sommeil serait une très mauvaise idée, mais pour ce qui est de la couveuse, il pouvait déjà lui montrer le ou la futur nouvelle résidente de l'archipel. Il se retroussa les manches à ce moment là, connaissant la température de la forge, ce qui laissa apparaître sur son avant-bras droit une marque de brûlure qu'il n'avait pas à l'époque où ils étaient à l'école, puis marcha vers la porte pour L'ouvrir, près à l'emmener jusqu'à là-bas, un sourire retrouvé au visage. |
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#620 - Mar 9 Aoû - 21:48
Depuis le temps...Parfois, les actes sont mieux que les mots. J’ai toujours eu du mal à parler de ce que je ressens aux gens, alors j’agis. Certes, je ne me vois pas embrasser James comme ci de rien était, ni même partager son lit. Ce n’est pas mon genre et je pense qu’il le sait. Après tout même si j’ai eu quelques Bégin chez les Moldus, je ne suis jamais allé plus loin qu’un baiser sulfureux et quelques caresses. Non pas que je me préserve, seulement l’occasion ne s’est pas présenté et l’envie, parfois, n’était pas là. Alors plutôt que de dire à James ce que je pense de lui et ce que je ressens pour lui, je préfère me mettre sur la pointe des pieds et poser mes lèvres sur sa joue à l’odeur de soufre. Une odeur douce, boisée et agréable qui se mélange sûrement à merveille avec ma petite odeur de sucre. Je lui confie aussi que malgré tout, il n’a jamais cessé d’être mon ami et c’est sûrement pour ça que je me suis décidé à lui envoyer cette lettre y a quelques mois. Afin que nous ne soyons pas mal à l’aise, ni lui ni moi, je décide de changer de sujet et de découvrir son monde. Je lui demande alors s’il veut bien me faire visiter son élevage. Je n’ai jamais vue de dragon sauf dans les livres ou une fois à Poudlard pour un cours de soin aux créatures magiques. Je remarque alors que James se frotte la nuque. Ça veut tout dire, il va dire non mais il ne sait pas comment me le dire sans me blesser alors que je comprendrais parfaitement qu’il y ai des règles ici. Il trouve alors un compromis et au vu de mon sourire sur mes lèvres, je pense qu’il a vite deviné que sa réponse me convenait. J’allais prendre ma veste, mais je remarque que James remonte ses manches. Je me rappel alors que tout à l’heure il était torse nu, on va à la forge donc… Oui, il fait sûrement chaud. Je laisse donc ma veste et je sors de la maison a ses côtés. Tout en marchant prés de lui, je murmure comme-ci j’avais peur de réveiller les Dragons. « Tes parents ont réagi comment à cette envie de devenir Dragonnier ? Je me souviens qu’ils étaient assez chiants sur ton avenir. » Je l’écoute alors me répondre, mais quand un bruit raisonne au loin, sûrement un dragon qui râle dans son sommeil, je me colle à lui sur le côté en marchant et je me saisis de son bras pour être sûr de pas le perdre en chemin. Je commence alors à râler gentiment. « Je n’ai pas peur hein…Je suis juste euh… Pas rassurée » Je suis sur qu’il va se foutre de moi. Mais ça va en général avec lui, ce n’est pas méchant. Je continue de marcher jusqu’à à la forge et je demande. « Y a quoi dans la forge ? Et je dois faire quoi si un de tes petits bébés cracheur de feux se réveille ? » Oui, hein, je suis quand même prévoyante, on ne sait jamais. Je sais transplaner j’ai mon permis, mais je ne veux pas non plus l’abandonner ici seul même si c’est son travaille. |
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#624 - Mar 9 Aoû - 23:21
James, cherchant à vouloir tout de même présenter sa passion à Roxanne malgré l'heure et les horaires liés aux dragons, lui avait donc proposé d'au moins lui montrer la couveuse pour le moment. Le sourire si chère à son cœur de la demoiselle fut contagieux, car il comprit qu'elle acceptait et, après avoir ouvert la porte de chez lui, l'invita à sortir dans la nuit noire. Bien sûr, avant de partir, il marcha jusqu'à la table pour récupérer sa baguette magique qu'il avait utilisée auparavant, puis marcha le long du chemin de pierre en ayant lancée un sortilège de lumière sur sa baguette pour y avoir quelque chose dans cette nuit noire. Tandis qu'il marchait tous les deux en direction de la forge, ils se mirent à discuter à voix basse, Roxanne commençant par une question quelque peu épineuse, passant sur le sujet de sa famille. Cela fit légèrement soupirer James, car quelles que soient ses décisions dans sa vie, cela n'avait jamais convenu à ses parents, donc autant essayer de se faire plaisir. " Au début mal, je ne t'apprends rien, mais étant donné qu'il y a peu de gens ayant le droit d'en être en Angleterre et donc la réputation que cela pouvait amener à la famille, ils ont vite changé d'avis et ont vite reprit leurs habitudes." Il était sûr que cela rajouterait du prestige, coller à tous les titres détenus par la famille, celui de protecteur des dragons était le bienvenu et encore plus étant donné qu'il avait choisi les noirs des Hébrides comme spécialité. " Mais bon, le fait que je n’ai pas été premier de ma promotion, je te laisse deviner qu'ils en ont profité pour reprendre leurs phrases habituelles." Ta sœur, elle s'en sort mieux que toi, on pourra la marier contrairement à toi etc .. Tant de phrases qu'il avait déjà entendu. Chez lui, il n'y avait que deux personnes qui avaient été fières de lui et qui l'avaient encouragé, Tenwig, l'elfe de maison qui lui avait été attitré à sa naissance et qui a été son seul véritable ami jusqu'à son arrivé à Poudlard et sa rencontre avec Roxanne, mais aussi le portrait de son Lointain ancêtre Gundrik McKenna. Mais alors qu'il continuait à marcher, presque arrivé devant les portes de la forge, il put entendre un ronflement venir des pâturages non loin d'eux. Il trouva cela étrange, car seuls les très jeunes dragons ont l'habitude de dormir si près de la maison, mais ce n'était pas un ronflement de jeune, donc cela laissait le dragonnier avec certaines questions et inquiétude dans son regard qui sondait la nuit. Presque au même moment, mais surtout en réponse à ce ronflement, il sentit la jeune demoiselle à ses côtés se coller à lui, attrapant son bras avant de lui assurer qu'elle n'avait pas peur, mais qu'elle n'était pas rassuré. Il sourit un instant en ne quittant pas du regard la direction d'où le ronflement venait, cherchant à trouver une lueur, mais au vu de la couleur des Hébrides, cela allait être une tache impossible. " Reste avec moi et rien ne t'arrivera." Cela avait été les premiers cours de dressage et d’élevage, le contrôle de soi, le travail de respect avec les dragons, de l'accoutumance à sa présence sur leur territoire, le travail de confiance, mais surtout la gestion des risques, telle une personne non entraînée ou un moldus paniquant devant un dragon, alors, si cela lui arrivait, il serait quoi faire pour elle. Une fois arrivé devant la forge, Il put l'entendre lui poser une question intéressante et préféra lui répondre d'abord. " La forge me sert autant pour refaire du matériel ici quand il n'y a pas d’œuf abandonné et quand il y en a, elle fait une excellente couveuse." Il dut ouvrir la grande porte de bois qui en fermait l'entrée, invitant de nouveau son amie à passer devant, il referma la lourde porte derrière lui. À l’intérieur, la chaleur de la forge se faisait bien sentir, et créait un éclairage dans la piège très apaisant d'un mélange rouge-orangé. Toute la charpente et la boiserie du bâtiment avaient été pétrifiées il y a des centaines d'années pour la raison la plus évidente au vu de son utilité. Maintenant, à l’intérieur, il commença à marcher en direction de la dite forge en finissant de répondre à ses questions. " Cette année à été bonne, il y n'y a eut qu'un seul abandon d’œuf, donc tu ne devrais pas avoir de soucis de ce côté-là, surtout qu'il a encore quelques jours devant lui avant d'éclore." Maintenant, près de la forge, il vint appuyer légèrement sur le souffler qui s'y trouvait pour faire rougeoyer un peu plus le feu et révéler l’œuf de dragon qui s'y trouvait en son centre, un œuf à peine aussi gros qu'un cognard et d'un noir obsidienne, sous les yeux de Roxanne. Il jeta un œil à la température du feu, même s'il savait qu'il avait encore deux heures devant lui avant de devoir réalimenter ce dernier pour garder la bonne température, on était jamais trop prudent, puis il se retourna vers son amie " Si jamais tu te retrouves vraiment face à un dragon, il y a des règles simples pour éviter tout accident. " Sa voix était restée douce envers elle, mais on pouvait bien entendre le sérieux dans ce qu'il allait lui dire. " Il ne faut en aucun cas les regarder dans les yeux, c'est un signe de défis pour eux, il n'y a que dans de rares occasions que cela est permis, comme lors d'une éclosion ou si l y a un vrai lien avec un dragon et toi. Ensuite, il ne faut pas que tu lèves les mains en l'air par réflexe de peur et ou que tu écartes les doigts, c'est un signe de peur et de risque qui peuvent ne pas leur plaire. Ensuite, il ne faut pas te mettre à courir non plus et éviter les gestes brusques et ne surtout pas crier." Il s’arrêta un instant pour son explication, lui laissant le temps de voir qu'elle avait bien mémorisé tout ceci, repris. " Les bébés sont de nature curieuse, donc un peu moins dangereux intentionnellement, les jeunes sont plutôt craintif, les juvéniles eux sont assez rebelles et enfin les adultes eux sont territoriaux et à forts caractères, mais ça ce n'est que pour les Noirs des Hébrides que je te dis cela." Car oui, durant ses études qui avait duré trois ans, il avait passé une année dans la réserve de Roumanie, une autre dans les alpes et la dernière ici, ce qui lui permit de bien mieux comprendre les dragons et de distinguer leurs différents caractères raciaux. Il leva ensuite son bras pour lui montrer une autre porte de la forge et lui dit " Par là-bas, c'est l'ancienne étable qui sert de nurseries pour les bébés et de centre de soin pour les jeunes, mais pour le moment, il n'y a personne." Il leva ensuite les bras en souriant. " Voilà donc où je me trouve toutes les trois heures tant que notre petit ou notre petite n'a pas éclos." Il l'écoutant ensuite si elle avait d'autres questions en tête, prêt à lui répondre avec plaisir, puis quand ils eurent fait le tour de l'endroit, il purent donc retourner en direction de la maison. Repassant la même porte qu'à l'aller, ils marchèrent de nouveau sur le chemin pavé, quand, au bout d'une dizaine de pas, ce qui pour un moldu serait passait pour un courant d'air chaud, pour James, il savait que ce n'était pas le cas. En réflexe, il passa du côté de Roxanne pour la laisser à l'opposé d'où venait le courant d'air, puis se tourna, gardant une main contre elle en levant sa baguette. " Lumos ! " Dit-il au milieu de la nuit noire, laissant donc la pointe de son outil s'illuminer et illuminer la zone autour d’eux, laissant alors apparaître la tête d'un dragon en face de lui. C'était un Juvénile, assez jeune, mais il faisait déjà la hauteur d'un bus londonien et la largeur de sa maison. Ses écailles étaient aussi noires que la nuit, mais elle reflétaient la lumière bleutée de sa baguette, tandis que ses yeux d'un violet perçant les fixaient tous les deux. Pour James, ce n'était pas normal, les noirs des Hébrides n'ont pas pour habitude d’être debout de nuit à part pour un souci et donc, le regard toujours concentré en direction du museau du dragon, une main toujours contre son amie, il restait le plus décontractait possible avant de lui dire, d'une voix qu'il voulait apaisante pour elle. " Tu te rappelles ce que j'ai dit ? Maintenant, ajoute à cela de rester avec moi, il connaît mon odeur et donc à une confiance en moi, mais il ne connaît pas la tienne, alors il faut qu'il ne la sente pas séparée de moi. D'accord ? " Alors qu'il disait cela et toujours en regardant le dragon, il put le voir se rapprocher de lui, respirant, sentant leur odeur, tandis que l'on pouvait voir l'une de ses babines se retrousser un peu à la manière des chiens. |
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#669 - Jeu 11 Aoû - 13:33
Depuis le temps...Je ne suis pas surprise de la réaction de la famille de James. Je ne les ai jamais porté dans mon cœur même si je ne les ai jamais rencontré. Mais le Serpentard m’en avait souvent parlé à l’école et mon oncle les connaissaient de réputation donc forcement j’avais une bonne image d’eux. Bref au moins la particularité et le mérite de ce métier faisait qu’ils acceptaient maintenant. Durant la route et notre discussion, voila qu’un ronflement se fait entendre et je dois avouer que mon sang s’est glacé d’un coup. Je me suis d’ailleurs agrippé à son bras. Il m’annonce alors que tant que je reste avec lui, il ne m’arrivera rien. Traduction…Ne pas courir. Je dois avouer qu’une fois dans la forge, je me sens rassuré, même si la chaleur qui en sort me prend dans les poumons. Mais je vais m’habitué, j’ai envie de découvrir le monde de James. J’avais lâché son bras une fois dedans et je l’écoute répondre à mes interrogations. J’apprend alors que sa forge peut être utile comme couveuse. C’est vrai que dans les livres ils disent que la maman souffle le feu sur l’œuf pour le couver. Quoi de mieux donc que de mettre un œuf dans des braises en effet. Je continus de le questionner tout en appréciant l’ambiance des lieux. Cette teinte orangé et rougeâtre. Je fais pareil dans ma chambre, ce sont des couleurs qui ont tendance à me réchauffer l’hiver et à m’apaiser. Sauf que là on est en été et que dehors il faisait certes frais mais là je sue déjà dans mes vêtements. Je maudit mon jean mais heureusement il ne me colle pas aux jambes. Petit à petit on arrive devant ce qui sert de couveuse. Il met un coup de soufflet et je vois alors cet œuf. Noir comme la nuit, brillant comme une pierre. Je me penche un peu et je murmure. « Wāh…C’est beau » Je me redresse et je quitte l’œuf des yeux alors que James me parle. Je me tien droite devant lui et je l’écoute avec attention. Si à l’école je le taquinais souvent quand il jouait les sérieux, là il en était hors de question. Je suis sur un terrain inconnu pour moi et je sais que James s’en voudrait s’il m’arrivait un truc. Je note tout ses conseil dans ma tête, par chance j’ai une bonne mémoire. Je fais alors un petit oui de la tête pour montrer que j’ai tout entendu. Je n’ai donc pas à avoir peur des bébés, ni des jeunes. Les plus dangereux sont donc les juvénile qui sont limite des adolescents et donc des rebelles et les adultes qui sont territoriaux. Très bien je notes tout ça dans un coin de ma tête. Je suis ensuite son bras qui se dirige vers une porte pour en savoir encore un peu plus sur ce bâtiment. Et enfin il conclut en m’expliquant qu’il venait ici toutes les trois heures. Il a donc encore plus de responsabilité que moi. Je peux fermer ma boutique pour des vacances, mais lui…en aucun cas il ne peux abandonner ses protégés et encore heureux car je me doute que des dragons dans la nature serait compliqué pour nous. J’échange alors sur lui, sur son boulot et je lui montre que tout cela m’intéresse et me captive car c’est la vérité, cela me change de mes patacitrouille et de mes caramel explosifs. Vint ensuite le moment de sortir et autant dire qu’une fois dehors je pus prendre une grande bouffé d’air frais. Je m’étire un peu puis je le suis sur le chemin pavé en repensant à tout ce que je viens de voir. Au bout d’une dizaine de pas, un air chaud me chatouille le visage. Je n’ai pas trop le temps de comprendre car James avec douceur passe à coté de moi et me pousse doucement. Je me stop en restant proche de lui et alors qu’il lance un lumos, la tête d’un dragon apparait devant lui. J’ouvre alors en grand la bouche mais rapidement les conseil du dragonnier me reviennent en tête. Je la referme sans laisser aucun son sortir. Instinctivement je fourre mes mains dans mes poches pour éviter un mauvais geste qui énerverais le Dragon. Je baisse les yeux, je ne sais pas de quel couleur ils sont, James à été clair on ne regarde pas un dragon dans les yeux alors j’adopte une position des plus soumise en baissant la tête poliment comme avec les Hypogriffe. La voix de James raisonne doucement et je l’écoute. Je comprend ce qu’il demande. Alors je me décale sur le coté pour être bien derrière James et doucement je sors mes mains de ma poche, pas de geste brusque. Je colle le devant de mon corps dans le dos de l’éleveur, je colle mon visage aussi et doucement je pose mes doigts serré sur ses hanches sans un mot. Même moi je sens l’odeur du Serpentard alors espérons que mon odeur ne pose pas de soucis. D’un coté je sort de la forge, je sens surement le souffre et comme je ne met jamais de parfum, espérons que je marque des points. Je place mes jambes comme lui, je joue presque le rôle de son ombre. Je pourrais transplaner, mais le crac est bien trop sonore et je ne veux surtout pas que James ai des soucis. Je ferme les yeux en entendant le souffle du dragon qui approche. Je ne vois rien de la bestiole vue que je suis caché derrière James, mais doucement je murmure. « Je doute qu’il soit fan des présentations ? » J’ai un bon relationnel les animaux. Même les pires chiens m’adorent, mais les dragons j’en ai aucune idée, je n’y connais rien et je devrais éviter d’en faire qu’à ma tête. Mon corps tremblote un peu contre James, je ne sais pas si c’est le froid vue qu’on sort de la forge, ou si c’est le fait que je commence à avoir peur, mais je tremble des bras et des jambes, je n’arrive pas à le contrôler. Je murmure doucement. « Fais le partir s’il te plait » En plein jour je ne dis pas je pourrais être calme, mais là il fait nuit et même si je ne suis pas une spécialiste des dragons, je sais que les animaux pour la plupart dorme la nuit. Alors pourquoi lui il est debout ? |
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#670 - Jeu 11 Aoû - 15:20
James avait été plus que ravis de voir que cela lui plaisait et il en sourit lorsqu'il l'entendit murmurer en voyant l'oeuf s’éclairer sous les braises ardentes, car, c'était à peu près ce qu'il avait dit lui aussi la première fois qu'il en avait vu un. " Ravis de voir que l’on pense la même chose." Elle avait écouté toute ses instructions et sous ses hochements de tête avait put voir sa concentration et son sérieux la dessus. Elle avait toujours été une élève studieuse, alors il savait qu'elle ne prendrait pas ses paroles à la légère. Tout ce qui pouvait être intéressant à montrer pour le moment avait été montré et ils pouvaient donc retourner à sa maison pour le reste de la soirée. Une fois dehors, James aussi s'était dégourdit dut au changement de température. Il en avait certes l'habitude, mais la sensation était toujours à la fois étrange et agréable. C'est après cela et quelques pas en direction de la maison que leur marche fut donc arrêter par un dragon. Sous ses mots, il avait bien sentit qu'elle l'avait écouté, il l'avait senti se coller à lui, il l'avait senti ses mains se tenir à sa taille. Il souria un peu de cela malgré la situation, trouvant cela agréable de la sentir si proche, de sentir sa chaleur contre lui et de voir qu'elle lui faisait confiance, puis il revint au sujet principal, surtout lorsqu'elle vint lui dire ce qu'elle pensait que le dragon pensait. Il laissa un léger souffle de rire sortir par ses narines en l'entendant finissant par lui répondre " Au contraire, les dragons préfère les présentations plutôt que les apparitions soudaine, surtout eux qui sont territoriaux, ils vaut mieux leur faire comprendre que tu n'es pas une intrus sur son territoire, même s’ils savent que le devant de ma maison est mon territoire." On pouvait entendre et voir le dragon respirer fortement, se rapprochant d'eux encore plus alors que James avait fait un pas dans sa direction. Il savait que quelque chose clochait, car comme tout adolescent qui se respecte, les dragons juvéniles n'était pas du genre à demander de l'aide ou quoi que ce soit, donc quelque chose devait clocher. Mais son attention fut séparée de savoir ce qui n'allait pas avec lui, lorsqu'il entendit Roxane lui demander de le faire partir. Vu qu'elle était collée contre lui, il pouvait voir, couplé au son de sa voix qu'elle n'allait pas très bien, alors, en plus de dragon, il allait faire en sorte qu'elle aussi aille bien. En premier lieu, il passa sa baguette dans un des trous de sa chemise de travail, pour qu'elle continue à éclairer sans avoir la tenir, ensuite, il dut faire quelque chose que le règlement ne recommandait pas. Ses mains vinrent glisser doucement sur les siennes, se posant dessus avant de les saisir doucement. Une fois qu'ils les avaient décollées de ses hanches, il se retourna doucement pour la regarder, se retrouvant dos au dragon, ce qui était un exercice dangereux. Il se baissa un peu sur ses appuis, venant regarder dans les yeux la jeune femme qui faisait bien plus bondir son cœur que la présence du dragon. Il n'aimait pas la savoir avoir peur, mais pour le moment, il ne pouvait pas abandonner le dragon non plus. " Roxanne, je sais que cela peut faire peur et je le comprends totalement d'accord. Je pense que tu as dû comprendre qu'un Dragon qui vient en pleine nuit de si pres sans pour autant attaquer dans la foulée veux dire qu'il y a un problème, alors je me dois de l'aider. D'accord ? Ne t'en fais pas, cela va très bien ce passé, tout ce que tu a à faire c'est de me suivre et de rester le plus calme que tu le peux. Si vraiment, tu te sens mal, je ferai tout pour te mettre à l'abri." Il insista un peu du regard, ses mains toujours dans les siennes, ses pupilles fixées dans son regard, insistant d'un mouvement de tête " Rien ne t'arrivera ce soir, je n'ai pas besoin de te le promettre, car c'est ce qui va se passer. Personne n'a le droit de te faire du mal alors que je suis là." Ces mots et son ton se voulait rassurant, mais aussi sincère, car il le pensait réellement. Elle avait toujours été la personne la plus importante à ses yeux depuis qu'il la connaissait et cela n'avait pas changé à cet instant. Après cela, il se retourna tranquillement de nouveau alors qu'il entendait tres bien le dragon s'impatienter. Il dut reprendre sa baguette en main et, fit attention avec, car les dragons savaient très bien ce que cet objet pouvait faire. En le voyant retrousser sa babine encore et encore, James avait cru comprendre où était le problème. Là, il s'éclaircit délicatement la gorge, car il allait devoir parler une langue différente, continuant d'observer la dentition du dragon. " Fosgail am beul ." Dit-il alors sur un ton franc, mais respectueux. Les dragons ayant toujours été en Écosse, les premiers dragonniers du coin parlaient le Gaelic écossais, alors, la tradition, c'était poursuivi et c'était le langage le plus facile à utiliser pour se faire comprendre des noirs des Hébrides. Celui-ci s'exécuta donc sans poser problème, ce qui lui fit comprendre que le souci venait bien de sa bouche. " Je vais devoir me rapprocher encore de lui, il a un problème à ses dents et il a besoin de mon aide." Dit-il en tournant la tête vers Roxanne. Il était un peu plus détendu qu'avant, même s'il avait chercher à ne pas le montrer, la proximité entre lui et Roxanne aurait put lui permettre de ressentir que tout ses muscles était prêt à réagir au quart de tour au cas où cela se passait mal, surtout pour la protéger. Mais maintenant, en connaissant la raison pour laquelle celui-ci ne dormait pas à cette heure-ci et pourquoi il était venu vers eux , montrant que ce n'était en rien agressifs il pouvait le faire comprendre à son béguin d'enfance pour la rassurer. Il fit donc quelque pas alors que le dragon s'allongeait au sol, laissant sa grande gueule ouverte où l'on pouvait y voir les nombreuses dents aceré et aligné à la perfection de la créature, une gueule ou un adulte pouvait aisément rentrer à l'intérieur. Maintenant à porte de regard, il chercha à bien voir où était le problème dans sa gueule et, à la lueur de sa baguette, put trouver le problème. " Bien, on en a bientôt fini avec lui." Les manches toujours retroussé, il vint donc mettre sa baguette dans sa propre bouche pour éclairer en direction de là où il allait devoir travailler, puis, avançant ses bras dans sa gueule, il commença à saisir ce qui causait des problèmes pour le dragon. L'objet était bien coincé et au vu de la taille des griffes du dragon, il n'avait pas pu se le retirer tout seul, ce qui lui donnait bien la raison de sa venue, se disant qu'il avait dû essayer toute la journée avant d'arrêter de s'obstiner et de venir demander de l'aide alors qu'il n'arrivait pas à dormir. " Math. Math mòr." Dit-il en serrant les dents, tirant de toutes ses forces sur l'objet coincé, qui, au bout de quelque accouts et de force, fini par lâché. Il n'y eut alors aucun remerciement, aucun temps de pose, car, à peine le dragon libéré de ce qui le gênait, ce dernier referma d'un coup sa mâchoire, gesticulant un peu en s'éloignant pour décoller et disparaître dans la nuit noire, laissant un grand courant d'air balayer l'endroit sous la puissance de ses ailes. Instinctivement, James se retourna pour regarder Roxane et voir comment elle allait. " Chu va ..." Comment ça t-il à dire avant de retirer sa baguette de sa bouche " Tu va bien ? " Il se le demandait vraiment, car il avait bien ressenti sa peur et il la comprenait, ne voulant que son bien, il ne pouvait que s'en inquiéter, ses deux mains venant se placer sur ses avant-bras comme pour la rassurer. |
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#674 - Ven 12 Aoû - 13:27
Depuis le temps...Placé derrière James, j’appliquais tout ce qu’il avait dit dans la forge à la lettre. Je n’étais pas une inconsciente, je savais qu’un dragon ce n’était pas un chiot. Si James a pris le temps de m’expliquer les choses, c’est que le moindre faux pas de ma part ou de la sienne peut nous être fatale alors j’obéis et je reste contre lui. Je me permet quand même une petite dose d’humour en parlant de présentation et contre toute attente, j’apprend qu’au contraire les dragons aiment ça. Mais bon je n’ai pas spécialement envie d’osé la chose. Je crois que je ne suis pas encore prête. James fait un pas en avant alors que le dragon aussi vue que je sens son souffle se rapprocher. Mon corps tremble de plus en plus, le froid ou la peur je n’en sait rien mais sans m’en rendre compte, je demande à James de faire partir le dragon. Je sens alors les mains du dragonnier se poser sur les miennes. Je serre mes doigts sur les siens et je frémit encore plus. J’inspire un grand coup quand il se tourne vers moi. Tourner le dos à un dragon ? Ils doivent vraiment avoir une grande confiance en lui pour ne pas attaqué et profiter de cette faille. Il me fixe du regard et mon cœur loupe un bond. Il s’adresse alors à moi avec douceur. Je reste silencieuse après ses révélations. C’est vrai il a raison, si ce dragon est là c’est qu’il a besoin de lui et ça ne serais pas gentil de ma part de faire une scène alors que cette créature souffre peut-être. Je fais oui de la tête et quand il se tourne, je le suis avec lenteur pour ne surtout pas énerver la bestiole. J’observe alors ce qu’il fait, je l’entend parler Gaélique. Je ne connais que quelques mots, mais je pense comprendre que le soucis vient de sa bouche. James me le confirme, encore une fois je fais un oui de la tête et je le suis. Le dragon se couche et ouvre la gueule laissant James faire. Pendant ce temps, le regard du dragon se tourne vers moi, juste les yeux ont bougé, rapidement j’ai dévié mon regard sur son museau et doucement j’ai approcher ma main, la stoppant à quelques mètre. Voyant qu’il ne grogne pas, ne tente pas de bouger, je me permet de poser doucement ma main sur son nez. Avec douceur, j’entend un léger grognement, mais je me dis que c’est surement James qui le gène durant l’intervention. Je murmure doucement. « C’est froids… » Ses écailles sont fraiches, c’est drôle quand on sait ce qu’un dragon peut cracher. James parle à nouveau en Gaélique. Je retire doucement ma main et j’ai bien fait car à peine l’objet retiré de la mâchoire du reptile que celui-ci ferme sa bouche d’un coup sec et gesticule pour se lever et s’envoler. La bourrasque de vent me décoiffe et un sourire s’affiche sur mon visage. Le Dragonnier me parle et il pu voir que je n’avais plus peur, que au contraire j’étais fasciné. Je tourne la tête vers lui et je réponds en souriant avec des yeux brillants. « C’était intense…Je…J’ai pu le toucher » Je crois je suis moi-même choqué d’avoir fait ça. Ses mains sur mes avant-bras, je lui dit pour cacher ma tension. « Je crois que … Du thé et des gâteaux vont me faire du bien et… » Je me regarde en ricanant. « Une petite douche aussi si tu me permet de prendre ta salle de bain. Je crois que tout comme toi j’aime me rouler dans la suie » Je prend alors sa main et je reprend la route pour la maison. Je n’ai pas envie de revoir un dragon tout de suite, je dois déjà me remettre de ce que je viens de voir et de faire. Sur le chemin je sautille un peu exciter et je lui dit. « Je comprend ton choix, je me disais qu’ici tu étais tout seul que ce n’était pas drôle mais en fait…Tu vis des choses tellement intense ça doit être génial » Une fois devant la porte de la maison, je le retient par la main avant de rentrer et…Je me confie un peu à lui. « Je suis contente d’avoir envoyer cette lettre. D’avoir éclaircie les choses avec toi et…De passer cette nuit à tes côtés James. Tu m’as énormément manqué je veux que tu le sache » |
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#675 - Ven 12 Aoû - 15:38
Tourner le dos à un dragon, manipuler et aider un dragon sans un équipement de protection individuel adapté, c'était des règles de sécurité qu'il venait d'outrepasser en cet instant, pour le dragon et surtout pour Roxanne. Il savait que son ancien formateur ferait sûrement la tête et le réprimanderait pour cela, mais il savait aussi qu'il le féliciterait, car tout cela avait été fait dans l'urgence et donc il avait dû s'adapter à la situation, il avait dû prendre des risques pour s'assurer qu'il n'y en ait pas des plus grave et cela avait payé. Tel un adolescent humain, à peine celui-ci n'avait-il plus besoin de son aide qu'il repartit, disparaissant dans les ténèbres de la nuit sans un regard ou un merci de sa part, mais James s'en fichait un peu, des remerciements ce n'était pas ce qu'il avait l'habitude d'avoir déjà avec ses proches et puis, il n'était pas là pour ça.Tel un adolescent humain, à peine, celui-ci n'avait-il plus besoin de son aide qu'il repartit, disparaissant dans les ténèbres de la nuit sans un regard ou un merci de sa part, mais James s'en fichait un peu, des remerciements ce n'était pas ce qu'il avait l'habitude d'avoir déjà avec ses proches et puis, il n'était pas là pour ça. Après cette intervention, il se retourna donc vers Roxanne, car cette fois c'est d'elle qu'il devait s'enquérir de son état. Mais il fut soulagé et se mit à sourire lui aussi quand il vit le sien graver sur son visage le regard plein d'étoile qui en disait long sur son avis de cette rencontre imprévue. " Tu l'as touché ? Pas trop rugueux ? Le museau reste l'une des parties les plus agréable à toucher chez eux, mais loin derrière les écailles ventrales." Il dit cela sans réfléchir, voulant lui transmettre ce qu'il avait envie de lui apprendre de sa passion. Les noirs des Hébrides n'était pas réputé pour être les plus agréables à caresser, car leurs écailles bien que pouvant être brillante, restait loin du toucher que l'on pouvait avoir avec d'autres dragons ou reptile. Après cela, il put l'entendre lui dire qu'elle aurait bien besoin d'un thé et de gâteaux après cette rencontre, ce qui agrandit un peu le sourire de James, un léger souffle de rire sortant alors par ses narines " Cela tombe bien, tu en as ramené et j'aurais juste à réchauffer l'eau de la théière." Il était donc temps de retourner à l'intérieur de sa maison, avant que quelqu'un d'autre ne souhaite prendre un rendez-vous nocturne avec eux, mais avant cela, elle lui fit une demande qu'il comprenait tout à fait et qu'il ne pouvait qu'accepter. " Bien-sur, tu a de quoi te sécher ? " Même si elle disait non, cela ne serait pas bien grave, car il n'aurait qu'à lui en donner une, ayant un bon stock en réserve au cas où. Juste avant de partir, il se baissa pour ramasser la pièce de métal qu'il avait extrait d'entre les dents du dragon, car ce serait gênant si un autre juvénile s'ennuyant dans les parages s'amuse lui aussi avec et se le coince entre les dents à son tour. À peine eut-il le temps de ramasser l'objet qu'il se sentit tiré par Roxanne, ayant apparemment été attrapé par sa main, ce qui le surprit. Sur le chemin pavé, il s'amusait à la voir sautiller en marchant, il s'en amusait et en était heureux aussi, cela lui rappelait les bons moments passés à Poudlard en sa compagnie, les fois où elle avait une idée de balade en tête et qu'elle ne voulait pas lui avouer la destination final. Il continua de l'écouter lui parler, pouvant entendre ce qu'elle avait pensé en premier lieu de son travail, mais que maintenant, grâce à ce bout de fer qu'il tenait en main elle pouvait voir réellement ce que cela était d'être dragonnier. Entendre ses mots lui faisait plaisir, car certes, il savait qu'elle ne penserait pas à mal de son travail, mais il n'était pas sûr non plus qu'il lui plaise. Il se souvenait très bien son amour pour la nature, mais les dragons, c'était tout autre, car même si à l'école ils avaient pu les étudier légèrement pendant les cours de soins aux créatures magique, jamais il n'en avait vu d'adulte ou même de juvénile dans l'enceinte de l'école, donc personne ne pouvait réellement se rendre compte de ce que cela était. C'est donc pour cela qu'il se mit à rire légèrement avant de lui offrir une réponse " Et encore, ce que tu a vu ce soir, ce n'est que la moitié du travail." Car oui, la couvaison et le soin n'était qu'une partie, à côté, il y avait le recensement de tous les noirs des Hébrides de l'archipel, la vérification de leur état de santé, le nettoyage de leurs caprices, l'accueil de nouveau dragons et toutes les surprises bonne ou mauvaise qui pouvait découler de ces activités. On pouvait donc facilement deviner que les journées de James était bien remplis et qu'il n'avait aucunement le temps de s'ennuyer ici. Quelques pas plus tard, les voilà de nouveau devant l'entrée de sa maison, et, alors qu'il posait la main sur la poignée pour l'ouvrir, il sentit un résistance de la part de Roxanne. Il se retourna donc vers elle, se demandant ce qu'il y avait, bien que l'expression sur le visage de la jeune femme n'avait pas changé, toujours aussi doux, joviale et à ses yeux, magnifiques. Il put donc l'entendre lui confier ce qu'elle avait à cet instant sur le cœur, lui disant avoir été heureuse d'avoir choisi de lui écrire, ce qui le fit sourire immédiatement, ne pouvant qu'approuver avant de parler du reste, du fait d'avoir éclairé certains points qui les avaient blessé tous les deux et surtout d'avoir pu mettre à jour les mensonges qu'ils avaient dû subir. Elle était aussi contente de passer cette nuit avec lui, son cœur se réchauffant en l'entendant prononcer son nom, mais pas autant que la phrase qui suivit. Il avait espéré cela plus que tout, car c'était son cas, elle lui avait manqué et le fait de l'entendre le lui dire ne fit que rebondir les battements de son cœur en lui. Elle pouvait voir dans son regard que cela l'avait touché, un peu gênait, mais pas négativement, plutôt dans le sens où c'était la première fois qu'il entendait quelqu'un le lui dire et surtout que cela ne venait pas de n'importe qui. James baissa un peu le regard, un léger rire nerveux ressortant spontanément avant de la regarder de nouveau. " Je suis content aussi, j'avais envie de le faire, mais d'envoyer un dragon pour une lettre est plus compliqué." Dit-il avec une touche d'humour avant de se reprendre " Mais, je dois avouer que ... Je suis très heureux de te revoir et que toi aussi, tu m'as énormément manqué." Même si le mot était faible à ses yeux. Il la regarda un instant en silence, car, à ce moment précis, une envie vieille de bien des années était aux portes de son cœur. à ce moment-là, il avait envie de l'embrasser, il avait envie de lui faire ressentir tous les sentiments qu'il avait pour lui, mais il se retenait. Que ce soit par son éducation ou pour elle, par peur de l'éloigner, il se retenait, cela ne se faisait pas, c'était sûrement bien trop tôt, il ne voulait pas passer pour un rustre, surtout pas auprès d'elle, alors il se contenta de lui sourire, meme si son regard en avait surement dit long, venant lui ouvrir la porte après cela pour l'inviter à rentrer. Maintenant de nouveau au chaud, mais pas autant que dans la forge et heureusement, il avait encore quelques taches à faire, éteignant sa baguette pour la ranger dans son fourreau au cuir. La première, sortir une serviette pour se sécher si Roxanne n'en avait pas, sinon, passer directement en cuisine pour réchauffer à nouveau de l'eau pour le thé et ensuite, ranger sa boite à souvenir. D'ailleurs, lorsqu'il s'attela à cela, il faillit ranger à nouveau la lettre du bal, mais se souvint de ce qu'elle représenter vraiment désormais, une mascarade, une trahison et de la douleur, alors elle finie au fond du feu de la cheminée, brûlant rapidement tandis qu'il replaça sa boite dans sa chambre. Il s'assied ensuite à sa table, attendant le retour de son invitée avec du thé chaud et sa boite de gâteau. |
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#682 - Mer 17 Aoû - 19:37
Depuis le temps...Je venais de vivre la meilleure expérience de ma vie, c’était encore plus excitant que mon premier cours de balais, plus intense que mon premier chapardage dans la cuisine de Poudlard. Certes, j’ai eu peur, la preuve, j’avais presque supplié James de faire partir le dragon. Je crois que…Si j’avais déjà eu un baiser ou si j’avais déjà couché avec un garçon, j’aurais pu dire que cette rencontre avec ce dragon était plus intense que cela aussi. Mon corps entier s’était mis à chauffer au contact de la peau de cette créature. Je souris à James quand il me parle des dragons, je le connais assez pour savoir qu’il est fier de moi, ou plutôt fier que j’ai aimé ce moment. Je lui propose alors du thé avec des gâteaux, pendant qu’il me répond en ramassant ce qu’il avait récupéré de la bouche du dragon, je demande si je peu prendre une douche, car mine de rien, je ne suis pas encore une habituée de la forge. Je fais non de la tête quand il me demande si j’ai de quoi me sécher. Je pense qu’il va me prêter ce qu’il faut. Je prends alors sa main et je tire pour qu’on puisse reprendre le chemin. Je sautillais comme une adolescente, comme la Poufsouffle que j’étais à Poudlard signe que je n’ai pas changé. Certes à la mort de mes parents je suis devenue bien plus sombre qu’avant. Mais j’ai repris du poil de la bête. Alors James à donc la possibilité face à lui de voir une Roxanne aussi joviale qu’à l’époque. Je lui confie alors que je comprends mieux son choix de métier. Il m’annonce alors que je n’ai vu que la moitie ce soir. Je garde sa main dans la mienne sans rien dire de plus et une fois devant la maison, je ne bouge plus et alors que James va pour ouvrir la porte, je tire sur sa main pour l’arrêter et je lui parle avec le cœur. Je lui explique que je suis contente que nous aillons pus discuter. Je remarque qu’il baisse un peu le regard et je ne comprends pas pourquoi. Mais il me rassure avec ses paroles. Je ricane à sa blague. En effet, j’imagine déjà un dragon sur le toit de ma bonbonnière qui veut me donner une minuscule lettre. Je relâche la main de James en souriant. Mon cœur loupe un battement quand il me confie que je lui ai manqué, puis un lourd silence s’installe et je dois avouer que ça me met mal à l’aise. À quoi pense-t-il ? D’un côté, je ne savais pas trop ce que j’attendais moi-même. Un baiser ? Je ne suis pas idiote, je sais que James craque pour moi, il a toujours craqué sur moi. Son regard a toujours été le même sur moi, et même encore maintenant. Il ne le sait pas et je... il ne le serra jamais, car cette nuit était la pire nuit de ma vie, mais y a longtemps, la nuit où mon frère Mathias a eu sa première crise. J’étais parti dans la cuisine de Poudlard pour piquer des gâteaux, je voulais les ramener à James, car je lui avais donné rendez-vous pour en manger dans un couloir. Ma façon à moi de lui prouver qu’une Poufsouffle pouvait enfreindre les règles comme un Serpentard. Assis dans un coin à minuit, on grignotait des gâteaux et j’étais à deux doigts de me jeter à l’eau en lui disant que je ressentais bien plus que de l’amitié pour lui. Mais quand j’ai ouvert la bouche, aucun mot n’est sorti car la voix du directeur de ma maison à raisonner. On me cherchait partout. James avait été ramené à son dortoir avec vingt points en moins pour Serpentard et moi… J’ai fini dans le bureau de la directrice, car mon frère n’allait pas bien. Il avait eu une crise et en attendant l’arrivée de nos parents, pour éviter de devoir jeter un sort à mon frère, on m’a demandé de le calmer. Ce soir-là Mathias est parti avec nos parents. Le lendemain c’était les vacances, je suis parti de Poudlard et quand je suis arrivée mes parents étaient mort. J’ai toujours eu des sentiments pour James, mais je n’ai encore jamais réussi à le lui dire et puisque j’ai en tête cette fameuse nuit, j’ai encore du mal à trouver comment le lui expliquer, car je fais un blocage avec mes souvenirs. Une fois dans la maison, je récupère la serviette que James me tend et je vais prendre une douche. L’habitation du Serpentard est bien plus rustique que la mienne, mais je m’y sens bien. Je prends alors une douche rapide, je lave mes cheveux et je m’essuie. Je me sèche pour ensuite enfiler de nouveau mes vêtements. Je le rejoins ensuite dans le salon et je m’assois à côté de lui pour profiter de mon thé et de mes gâteaux comme au bon vieux temps, puis toujours souriante, je demande. « Dis, tu as dit que je n’avais vue que la moitié de ton travail. Tu penses que tes protégés m’accepteraient pour un jour ? Je suis en vacances et je loge en ville. Je pourrais venir demain matin et rester toute la journée avec toi pour découvrir ton travail. Enfin, si ça te tente bien sûr » Je ne voulais surtout pas m’imposer en fait. Et je ne savais pas trop comment lui dire que j’avais envie de rester. Je prends un gâteau et doucement quand il finit de répondre, je lui fourre dans la bouche en ricanant. J’aurais bien demandé à dormir ici, mais je ne vois pas de lit d’appoint et je n’ai pas envie de prendre son lit et de lui laisser le sol. Et je doute qu’il accepte que je dorme sur le sol de sa maison. |
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#683 - Mer 17 Aoû - 22:17
James se souvenait très bien de la soirée où ils s'étaient fait attrapés dans les couloirs de Poudlard à grignoter des gâteaux. Cela l'avait amusé de voir qu'une poufsouffle aussi mignonne et aussi intelligente qu'elle avait le goût du risque et cela faisait partie de son charme à ses yeux. Il se souvenait très bien avoir été aussi le seul à perdre des points sur ce coups là, mettant la faute sur lui, car oui, ça ne pouvait être que sa mauvaise influence qui l'avait poussé à enfreindre le couvre feu et ça ne pouvait être que lui qui avait prit des gâteaux dans les réserves, mais ça, il en avait l'habitude à ce moment là et puis, au vu de ce qu'il avait entendu sur l'état de son frère, il pouvait comprendre qu'elle est un traitement de faveur sur ce coups là. Il avait donc eut le temps de ranger ses affaires et, faire à nouveau chauffer de l'eau sur le feu, le temps qu'elle prenne sa douche, se rasseyant à table avant de la voir réapparaître fraîche et propre pour qu'elle s'assoie dans sa nouvelle tenue à sa table. Il attrapa la théière une fois de nouveau tous les deux, puis la servit avant de s'en verser à lui aussi, reposant la théière sur le pose plat en fer forgé à coté du morceau de métal retiré, posé lui aussi sur la table. Les mains autour de sa tasse de thé chaude, il entendit la jeune femme reprendre la parole, lui rappelant ses mots lorsque le dragon était reparti. Il se mit à sourire, d'abord un peu, puis beaucoup plus sous ce qu'il put entendre, s'amusant de sa question sur les dragons avant de lui préciser qu'elle était en vacances dans le coin pour un moment. Son cœur s'était réchauffé sous ses mots tel la forge lorsqu'il avait actionné le soufflet, lorsqu'elle lui dit vouloir repasser demain pour passer la journée avec lui et découvrir son métier, ou plutôt sa passion à ce niveau. Son sourire était plus que sincère et, il lui répondit sans avoir à réfléchir. " Ce serait avec grand plaisir et, je pense que oui, ils t'accepteraient, mais ce sera long et cela reste risqué. Toute la parcelle de terrain autour de chez moi est considérée comme une zone neutre, elle m'appartient, donc elle ne peux pas être réclamé par un dragon, alors c'est l'endroit le moins risqué. " Il jeta machinalement un coup d’œil vers la fenêtre, même alors qu'il faisait nuit avant de se tourner de nouveau vers elle. " Bon, à cette heure-ci c'est compliqué à voir, mais autour de chez moi, dans la prairie, tu peux voir des rocher pas plus haut qu'un mouton avec des glyphes gravé dessus, même si la plupart sont cachées par la mousse, ils sont encore actifs et agissent comme un rappel sur eux pour cela. " Cela dissuadait les juvéniles et les adolescents de chercher à faire la loi dans cet endroit, mais ce n'était qu'un avertissement, rien de plus, si cela devait mal tourner, c'était au dragonnier, et donc à lui, de faire renier le calme dans ce coin neutre des Hébrides. Puis avec tout cela, il lui revint quelque détail et donc il lui fallait poser quelques questions auparavant pour se préparer pour demain " Cela fait combien de temps que tu as fait du balai ? " Car oui, une partie de son travail de demain serait de faire un peu de patrouille dans cette vaste zone d’Écosse, car si Roxanne avait suivi un peu ce passage dans les cours de soin aux créatures magique, elle se souviendrait peut être de la tailles des territoires des noir des Hébrides qui avait été évoqué à un moment. Mais un autre point vint lui revenir en tête, ses yeux se rouvrant un peu en allant vers les siens. " Mais, tu as un endroit où dormir au fait ? " Car oui, elle avait dit qu'elle était en vacances, mais étant donné qu'elle était venue avec des affaires de rechanges, peut-être qu'elle n'avait pas pris de chambre dans le village le plus proche. " Si tu n'a pas d'endroit de prévu, tu peux prendre mon lit, j'ai le canapé dépliant pour moi." Dit-il de bon cœur en la regardant. Le canapé était confortable, mais il ne la voyait pas dormir dedans et surtout, étant donné qu'il devait s'occuper de l'œuf toutes les trois heures, cela lui éviterait de passer devant elle à chaque fois et de la réveiller. |
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#695 - Lun 22 Aoû - 17:03
Depuis le temps...J’ai demandé à James si éventuellement je pouvais venir le voir demain. J’avais vraiment envie de découvrir son monde et surtout de le revoir même si jamais je n’oserais lui dire en face. Alors forcement quand il m’explique que cela va être long mais que je suis en sécurité proche de sa maison, un grand sourire s’affiche sur mon visage. D’ailleurs il m’explique comment il a fait pour que ce terrain soit le sien. Il peut clairement voir sur mon visage que je l’écoute avec beaucoup d’attention. Lorsqu’il me questionne sur les cours de balais, je ricane et je réponds en le taquinant. « Il est loin le temps où tu pouvais te moquer de moi quand je tombais du balais. J’ai fais de gros progrès et c’est devenue mon moyen de transport préféré. » Et oui je m’étais entrainé parce que clairement j’en avais assez d’être la dernière en cours de balais. C’était mon gros point faible donc forcément. Rapidement James oublie le boulot et me demande si j’ai un endroit où dormir. C’est tout lui ça. Quand il est à fond dans quelque chose il oubli la moitié des mots qu’on lui dit. Je ricane et je lui redis. « Je loge en ville dans un petit Hôtel . Je te l’ai dit y a cinq minute tête de linotte » Et vue qu’il me propose son lit et lui le canapé. J’hésite grandement. Oui j’ai payer ma chambre, ça serai du gâchis. Mais d’un autre coté je me sens bien dans cette maison. Je soupir un peu en tenant mon mug, puis je me jette à l’eau. « C’est dérangeant qu’on dorme dans le même lit ? Je vais être honnête avec toi, je sais que tu as des valeurs et que tu ne partage pas le lit d’une amie. Mais Je me sens bien ici et une fois mes vacances finis, tout comme toi je suis bloqué à ma boutique. Alors bah j’aimerais bien profiter encore un peu de nos retrouvailles et dormir ici. Mais il est hors de question que tu dormes dans le canapé. Et si tu n’es pas d’accord, dans ce cas je retourne à mon hôtel et je reviendrais ici aux premiers rayons de soleils » James me connais assez pour savoir que je ne suis pas le genre de fille à lâcher l’affaire quand je refuse quelque chose. Et je suis catégorique, il ne dormira pas dans le canapé. C’est chez lui il prend son lit et je sais qu’il va refuser que je prenne son canapé alors nos choix son restreint. Je le taquine un peu et j’ajoute. « Promis je ne prendrais pas toute la place. Et puis on a plein de chose à se dire, je doute qu’on dorme beaucoup. » Je le laisse réfléchir pendant que je finis mon thé. S’il préfère que je dorme à l’Hôtel, je boirais mon thé, papoterais un peu avec lui et ensuite je transplanerais à l’Hôtel. S’il préfère enfreindre ses valeurs et me faire une place dans son lit pour dormir, je finirais mon thé, puis je le suivrait pour qu’on aille s’allonger afin de ne pas trop tarder à chercher le sommeil. Et bien sûr c’est là qu’on pourra se raconter nos souvenirs. J’attends donc la réponse de James en souriant et en jouant avec une de mes mèches de cheveux tout en le regardant se faire surement des nœuds au cerveau. |
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#696 - Mar 23 Aoû - 16:36
James fut ravi d'entendre qu'elle s'était améliorée aux balais, car il se souvenait très bien des cours en commun qu'il avait eu avec elle et si elle était restée à ce stade, cela aurait été compliqué pour la suite. Car oui, si tout se passait bien demain, il devrait l'emmener avec lui pour faire un état des lieux du secteur proche de la maison, car, la pièce en métal trouvé dans la gueule du dragon et se trouvait désormais sur la table du salon provenait bien de quelque chose et il devait s'assurer que ce n'était rien de grave, autant pour la sécurité des Moldu que pour les dragons eux mêmes. " Je suis ravi de l'entendre." Dit-il donc en souriant, préférant ne rien dire pour garder la surprise pour la journée de demain. Il était toujours aussi ravis d'entendre sa voix et ce sourire franc qu'elle avait sur son visage, si rayonnante à ses yeux, cela réchauffait à chaque fois son coeur. Après cela, il se mit à poser une question dont il avait déjà eu la réponse, mais entre parler de sa passion, l'instant avec le dragon juvénile, mais surtout le fait que ce soit elle, il y avait quelques détails qui avaient été occultés par sa mémoire. Et c'est donc, se frottant la nuque et un peu gêné, que James lui répondit honnêtement. " Désolé ... j'avais sûrement la tête ailleurs et puis .. le fait que tu ais des vêtements de rechange m'a fait penser que tu n'avais peut être pas encore pris de chambre." Mais il n'était pas prêt pour la phrase qui venait de suivre ses paroles, entendant la jeune femme lui demander, après qu'il lui ait dit qu'elle pouvait prendre son lit et que lui dormirait sur son canapé convertible si cela était si grave qu'il dorme ensemble. Il se retrouva à prendre une bouffée d'air en se redressant sous ses mots, son éducation venant lui fouetter la colonne tandis qu'elle lui exposait ses arguments et elle en avait des bons. James regarda un instant ailleurs, sans vraiment fixer son regard sur quelque chose d'existant, réfléchissant à ce dilemme. On lui avait toujours inculqué les choses, on ne dort pas avec une femme si l'on n'est pas marié avec. Mais là, contrairement à son ex futur marié, avec qui il n'avait jamais dormi, c'était Roxane, c'était celle qui avait toujours fait battre avec force son cœur, celle qui avait hanté ses pensées et la seule personne à part sa famille, à qui il voulait qu'elle soit fier de lui à qui son opinion comptait. Mais est ce qu'elle le verrait s'il disait oui ? Et à contrario, comment le prendrait-elle s'il refusait ? Il put l'entendre tenter de le détendre par une blague qui le fit légèrement sourire, mais il continuait de réfléchir, ses doigts pianotant les uns sur les autres sous une pression qu'il se mettait tout seul. Puis, tournant de nouveau sa tête vers lui, il lui donna sa décision,soupirant discrètement en la voyant jouer avec ses cheveux, conquis par ce geste qu'il trouvait mignon. " D'accord ... Tu peux rester et .. Dormir avec moi." Il lui aurait bien sorti l'excuse comme quoi il faisait nuit noire et que ce n'était donc pas prudent pour elle de rentrer jusqu'au village le plus proche, mais il savait que cela ne marcherait pas. Il avait pris cette décision, car, comme elle l'avait dit, ils n'avait pas forcément beaucoup de temps à partager, leur deux boulot prenant beaucoup de temps à chacun et, dormir à ses côtés avait été un de ses rêves, ajoutant comme argument dans sa tête que, il était un serpentard et les serpentard son bien connu pour contourner les règles, tant que ses parents ne l'apprennent pas. La discussion continua en essayant de passer à un autre sujet, discutant de tout et de rien sur leur souvenir, ce qui lui faisait du bien, devant ensuite s'absenter un peu au vu de l'heure pour aller remettre l'œuf à bonne température. Revenant à l'intérieur, il s'essuya donc un peu pour ne pas être trop ragoûtant, puis au vu de l'heure, il était bien temps d'aller se coucher. Problème à cet instant, James ne dormais qu'en boxer, donc, il lui fallut un peu de temps, gêné de se déshabiller devant elle, pour le faire afin d'ensuite se glisser sous les draps, s'étant bien sur tourné par politesse lorsqu'elle avait dû se changer pour dormir. |
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#697 - Ven 26 Aoû - 20:55
Depuis le temps...Je savais que ma proposition de dormir avec lui allait chambouler sa tête. En sois, je ne voulais pas dormir avec lui pour qu’on fasse quoique ce soit d’intime. Je n’étais pas de ce genre-là, surtout que je n’ai encore jamais rien fait avec un homme. J’ai fait passer mes études, mon boulot avant les hommes alors disons que juste là dormir dans le même lit que James allait être une révolution pour moi. Le seul garçon avec qui j’ai partagé un lit, c’est Mathias mon frère aîné quand y avait de l’orage. Mais je dois avouer que je jubile un peu de voir dans quel état je mets James. Mais plus le temps passait, plus je me disais que James avait envie de dire non, et quand il accepte enfin suite à ma blague, je commence à culpabiliser un peu. Je l’ai forcé ? Il a eu peur en disant non que je me vexe comme pas mal d’autre femme l’aurais fait ? Je relâche alors ma mèche de cheveux et je tente de ne pas montrer mon malaise. Je n’ai d’ailleurs aucun mal à éviter d’afficher mon questionnement mental, car on dévie rapidement sur nos souvenirs de Poudlard et quand James s’absente pour l’œuf, j’en profite pour aller me laver les dents et enfiler un pyjama que j’avais dans mon sac vu que je n’avais pas eu le temps de déposer mes affaires à l’hôtel. Une leggings noire et un débardeur noir. Je trouve sans soucis la chambre vu qu’il n’y a pas des millions de portes et je vais m’allonger sur le lit du Serpentard. Avec ma baguette, je m’amuse à faire apparaître un ciel étoilé au-dessus du lit et je fais passer des étoiles filantes. Je fais briller des étoiles et je m’amuse à faire des constellations en souriant pour oublier que j’ai sûrement un peu forcé James à dormir avec moi ce soir. Une boule se forme dans mon ventre. J’ai mal en y repensant. La porte de la maison grince signe que James est rentré. Je l’entends se débarbouiller, puis quand il entre dans la chambre, je le sens gêné. Je ne dis pas un mot quand il se déshabille et lorsqu’il est en boxer, je rougis un peu, mais pour ne pas paraître mal polie, je fixe mon plafond étoilé alors que je relis les étoiles pour former un cerf. Je sens le Serpentard se faufiler dans les draps et doucement, je tourne la tête vers lui alors que je suis sur les draps et non en dessous. Je murmure en souriant. « Tu te souviens quand on s’amusait avec ce plafond ? » C’était un sort que j’avais toujours su manipuler et quand on enfreignait le couvre-feu on s’amusait à faire sa allongé dans un couloir de l’école. Je fais bouger ma baguette pour continuer les dessins et je murmure ensuite doucement. « Je suis désolée de… de t’avoir forcé la main. Tu sais, je peux aller dans le canapé ça ne me dérange pas. Je voulais juste te taquiner. Toi et tes valeurs, c’est une grande histoire » Je rougis encore et je tourne la tête vers lui croisant son regard envoûtant. Je pose ma baguette entre nous, car je commence à avoir mal au bras à force de le tendre en l’air. Je souris doucement et je soupire en ajoutant. « Je suis contente que notre distance soit juste l’œuvre d’un quiproquo. J’ai vraiment crue que tu me détestais et que j’avais fait un truc qu’il ne fallait pas, tu sais. » Durant des années, j’ai crus que James était en colère contre moi. Alors certes, il l’était, enfin, il était déçu, mais ce n’était pas ma faute, nous n'avions été piégées rien de plus. Le plafond continu d’agir alors que je me mets sur le côté pour regarder James avec un timide sourire. Puis je décide de profiter du moment pour lui confier un secret. « Tu sais… On se moque toujours des Poufsouffle, qu’on est nié, utopique etc. Bah, tu vas pouvoir rire. Tu es le premier avec qui je dors. Je n’ai même encore jamais embrassé qui que ce soit. » |
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#722 - Mer 31 Aoû - 18:50
Alors qu'il était rentré et arrivant dans sa chambre, James put à son grand plaisir, la voir faire comme dans leur jeunesse, placer un plafond d'étoile pour égayer tout cela. Grâce à ce geste, il se sentait un peu moins stressé de devoir se déshabiller devant elle, un certain bout de pudeur lié à son éducation, mais surtout par ses sentiments pour elle. Allait-elle le trouver beau, ou au contraire serait-elle déçue de sa carrure, c'est cela qui faisait battre son cœur en plus de se retrouver à dormir à ses côtés. Lorsqu'il s'installa sous les draps, vêtu seulement de son boxer, il put l'entendre jouer un peu avec sa mémoire. Il se mit à rire, se souvenant d'un moment bien précis en tournant son regard vers elle. " Tu te souviens du préfet de serdaigle qui avait failli nous surprendre et que je m'étais amusé à le narguer avec des étoiles filantes ? " Ah ça, il se souvenait bien de l'avoir fait tourner en bourrique une dizaine de minutes, l'entendre fulminer et les menacer s'il ne se montraient pas. Mais son rire s'estompa quelque peu pour être remplacé par un peu de gêne quand elle se mit à s'excuser de lui avoir forcer la main pour dormir avec lui. Soupirant, il prit un peu sur lui et sa gêne pour lui répondre " Tu vas sûrement te moquer de moi, mais ... j'en ai rêvé depuis longtemps." Pouvoir être à ses côtés, de quelques façons que ce soit, pouvoir passer une nuit avec elle sans devoir se séparer pour retourner dans leur dortoir respectif, bien des choses qu'il avait voulu faire avec elle, mais qui n'étaient restées que de l'ordre du rêve ou du fantasme, jusqu'à maintenant. La conversation continua et, c'était peut être l'ambiance, le lieu ou l'instant, mais il était arrivé le moment des confessions, des aveux l'un pour l'autre, l'entendant reprendre sur le sujet du début de soirée, lui donnant ses peurs, où il se mit à lui répondre d'une voix tendre, son regard toujours captivé par le sien en hochant négativement la tête, appuyé sur son coude. " Je ne t'ai jamais détesté et c'est bien le sentiment le plus éloigné que j'ai pour toi." Non, toute cette distance n'avait été l'œuvre que de sa famille, des maisons, bref, presque du monde, mais apparemment, le destin était fait pour qu'il se retrouve, donc est ce que cela avait tant d'importance au final ? La regardant se tourner elle aussi pour discuter plus agréablement, il se mit à sourire un peu plus, la trouvant vraiment belle ainsi, jusqu'à l'entendre reprendre la parole, ses premiers mots l'intrigant. Mais ce qu'elle lui dit le fit rire à tous les points, que ce soit sous ses mots, ou sous la coïncidence énorme derrière tout ça, venant se frotter la nuque en regardant ailleurs un court instant pour finir par lui répondre en tournant son visage de nouveau en sa direction. " Si l'on ait sur ce genre d'aveux, je dois t'avouer que je suis dans le même cas .... Je n'ai jamais dormi ou ... embrasser quelqu'un. La fille du balle que ma sœur m'avait mis dans les pattes était parti d'un coup sans crier gare et .... Mon ancienne future épouse." Cela devenait d'autant plus gênant pour lui de lui parler de ça, car il n'avait jamais rien ressenti pour cette dernière, il ne l'avait vu que très peu de fois et leur dialogue avait plus ressemblait à ceux de deux banquiers. " On était tous les deux forcé de se marier, mais pas de s'aimer et je ne l’intéressais pas du tout, et vice-versa." Surtout pas en ayant eu toujours le visage angélique de Roxanne en tête chaque fois qu'il fermait les yeux. |
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#723 - Jeu 1 Sep - 18:05
Depuis le temps...Je glousse de joie quand James me rappel nos souvenirs. C’est à la fois super mais aussi dommage. Nous n’avons que nos souvenirs d’écoles pour rire vue que durant de longues années nous ne sommes pas vue à cause des idiots qui voulaient nous séparer. Je relance le souvenir du préfet de Serdaigle afin de lui montrer que oui je m’en souviens très bien. Je m’excuse ensuite de lui avoir forcé la main. Finalement je ne suis pas fière de l’avoir fait céder. Si j’avais été une Serpentard, à coup sur j’aurais jubilé mais là… Bref il m’informe alors que depuis longtemps il rêvais de dormir avec moi. Mes joues se mirent à rougir alors que je souriais timidement. Là c’est sur il ne risque plus d’avoir de doute sur le fait que moi aussi j’avais envie de dormir avec lui. Pour le pas le mettre mal à l’aise et pour que moi aussi je ne le sois pas, je change de sujet en disant que j’étais heureuse d’être avec lui et de savoir qu’il ne me détestait pas. Rapidement il me reprend en me disant que me détester ne faisait clairement pas partis de ses projets. Je me met sur le côté pour mieux le voir quand je lui parle et je lui confis que c’est la première fois que je dors avec un garçon. Je lui confie aussi que je n’ai jamais embrassé personne. Est-ce une façon pour moi de lui faire comprendre que j’adorerais que mon premier baiser soit de lui ? surement. Mais va-t-il le comprendre ? James se lance aussi dans les confidences. Je grimace un peu quand il me parle de sa fiancée, ou ex fiancée plutôt. Mais je ne dis rien, je préfère écouter. Une petit sourire s’affiche sur mon visage quand il me confie qu’il ne l’avais jamais aimé et elle non plus. Je me rapproche alors un peu de lui sans le toucher pour autant. Mais j’étais assez proche pour sentir sa chaleur corporelle. Je rougie encore un peu alors que je pose ma tête sur ma main que je maintient avec ma main le coude posé sur le lit. Je le regarde attendant qu’il pose son regard sur moi et doucement je murmure. « Mais du coup tu es toujours fiancé ? ou c’est finis ? Tes parents ne devait pas être content si tu as tout stoppé » Je les connais assez pour savoir que ses parents aiment tout contrôler et cela jusqu’à la couleur du boxer de leur fils. Je l’écoute alors me répondre et doucement j’effleure le bras de James en rêvassant. Lorsqu’il termine de me parler, je lui confie. « Je n’ai jamais laisser personne m’approcher. Je crois que le fait que Mathias est perdu la tête , le harcèlement de Poudlard, je me suis renfermé. Quand je t’ai écris, je m’étais décidé de m’ouvrir à nouveau et… Je trouvais que la personne la plus apte à me comprendre c’était toi. Car malgré les années de séparations, tu es celui qui me connait mieux que quiconque. » Je souris tendrement, je sens le souffle de James sur mon visage, il sens surement le mien car nous ne sommes plus très éloigné et je dois avouer que l’ambiance de la maison est bien plus cocooning que quand je suis arrivée. J’aurais pus l’embrasser, j’en avait envie. Mais… Un bruit au loin, surement un dragon raisonne. Rien de méchant, mais suffisant pour que l’ambiance se dissipe. Je souris en gloussant un peu et j’annonce. « Si demain je dois me lever aux aurores pour découvrir ton monde, il vaudrait mieux que je dorme. Je n’ai pas dormis beaucoup la nuit dernière » Je pose mes lèvres sur sa joue comme je le faisais à Poudlard quand je devais repartir au dortoir. Puis je tapote mon coussin et je m’emmitoufle sous le drap en lui tournant le dos. Le pauvre il ne sait pas encore que quand je dors je bouge. Autant dire que dès qu’il se recul, je recule aussi et il va devoir supporter mon petit corps glacé toute la nuit collé à lui quitte à ce qu’il soit à deux doigts de tomber dans le vide. |
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#725 - Ven 2 Sep - 19:27
La conversation et les confessions continuait d’être donné de chaque coté du lit, alors que, sans forcement s'en rendre compte, ils se rapprochaient l'un de l'autre. Pourtant, cette proximité, le corps et le cœur de James le ressentaient, battant fortement sous le souffle de la jeune femme, sous son regard et sa voix. La nouvelle question de la jeune demoiselle porta sur sa dernière confession, venant à demander plus de détail sur l'état de sa relation avec son ex futur épouse, d'où la fin de sa phrase lui laissa ressortir un leger rire. " Oh il m'en ont voulu bien évidemment, même si ce n'était pas moi qui ai tout stoppé ... La famille de la marié a décidé à quelques mois du mariage qu'il y avait meilleure alliance ailleurs, que mes résultats n'avait pas été à la hauteur de ce qu'ils espéraient pour leur famille. " Il hocha un peu les épaules, accompagné d'une légère grimace qui en disait long. Certes, il aurait aimé avoir de meilleurs résultats à ses examens finaux pour devenir dragonnier, mais il avait eut un bon classement tout de même, insuffisant aux yeux des autres malheureusement. Mais son sourire revint bien rapidement, sentant la douceur des mains de Roxanne caresser son bras. Il ne les avait senties qu'à travers ces vêtements, ou pour lui attraper la main pour le tirer sans son avis dans une direction ou une idée qui lui avait traversé l'esprit. Mais, que ce soient ces dernières choses énumérées ou les caresses qu'elle faisait sur son bras, il adorait cela, se voyant de nouveau confier une confession de sa part. Sous ses mots et comme pour tout ce qu'elle avait dit, il l'écouta attentivement, les premiers mots abaissant son sourire pour compatir à sa douleur au sujet de son frère, comprenant tout à fait que ça avait dû être un enfer pour elle. Puis, quand ses mots se tournèrent vers lui ou plutôt vers eux dans ce cas, son sourire apparu à nouveau, ses mots réchauffant son cœur d'un espoir qu'il avait perdu depuis si longtemps. " Il n'y a qu'une seule personne à part toi qui me connaît réellement, mais tu est la seule aussi proche." Car oui, il y avait bien son elfe de maison qui était à ses côtés depuis qu'il était né, mais, elle, elle avait pu voir des choses différentes, plus profondes de lui. Mais, sur ses mots, encore une fois ils s'étaient rapprochés, pouvant sentir leur souffle glisser l'un sur l'autre. Le cœur de James s'emballait alors que tous ses sentiments pour elle étaient portés à ébullition sous cette proximité, ses sentiments pour elle, toutes ces années où elle l'avait manqué. Ses yeux hésitaient sur où se placer, passant de son regard à ses lèvres. James hésitait encore, appelé par cette envie de l'embrasser, mais ralenti par le fait de ne pas savoir si elle le prendrait bien, si ce serait mal se conduire ou si elle le fuirait, c'était peut-être trop tôt. Mais alors qu'il allait pour enfin se lancer, son cœur ayant décidé de lancer une mutinerie sur son cerveau, il put la voir tourner la tête sous le bruit d'un dragon au loin qui avait dû faire craquer un arbre en se tournant dans son sommeil. Le regard un peu fuyant et se reprenant, légèrement honteux de s'être loupé, il s'éclaircit la voix sous ses paroles pour lui répondre. " Hmm ... tres bien ... et bien, Bonne nuit à toi alors, j'espère que le lit est assez confortable pour toi." Dit-il gentiment, un léger sourire parcourant toujours ses lèvres avant de s'allonger complètement. Après ces politesses pour souhaiter une bonne nuit, James ferma donc les yeux, cherchant à s'offrir un court sommeil entre les réveils pour s'occuper de l'œuf. La nuit avait été plutôt agitée, mais rien de trop grave, car l'un des bizutage qu'il avait pu avoir pendant ses études fut de dormir avec un jeune dragon, chose bien moins confortable qu'une demoiselle, pour ce qui était de sa température, cela ne le dérangeait pas, ayant l'habitude d'avoir chaud où d'avoir dû dormir à la belle étoile, il trouvait cela plutôt agréable. Mais lui, à contrario, espérait ne pas trop briser son sommeil à chaque fois qu'il dut se lever pour aller s'occuper de l'œuf, cherchant à faire le moins de bruit possible en sortant de la maison avant de revenir dans les draps. Et bien vit l'aube arriva, le réveil venant les emmener à se lever, ouvrant les yeux pour l'apercevoir pour la première fois au petit matin et surtout, ravis de voir que ce n'était pas un rêve. " Bonjour Mademoiselle." Dit-il tout sourire. |
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#730 - Sam 3 Sep - 18:16
Depuis le temps...James m’explique sa relation avec ses parents suite à l’annulation du mariage. Je me retiens de hurler, car si James est devenu Dragonnier, c’est que ses examens étaient bons. On ne devient pas un maître dragon avec des mauvaises notes. Mais encore une fois, je remarque que ces maudites familles de sangs purs bourgeoises se croient toutes permis quitte à rabaisser un bon étudiant. Mais je ne dit rien, je n’ai pas envie de nuire à l’ambiance qui s’installe doucement entre nous. Je change alors de sujet et je me confie à mon tour. Je suis touchée quand James me confit que je suis une des rares à le connaître et que je suis celle dont il est le plus proche. C’est d’ailleurs cette phrase qui continue de créer ce rapprochement. J’en étais à sentir son souffle contre le mien, mes joues rougissaient et… On va s’embrasser, je le sens. Mais le destin en décide autrement. Un dragon fait du bruit et j’ai ce mouvement de recul qui brise tout. Un peu gênée, ne sachant pas trop comment gérer ça, je lui explique qu’il est temps pour moi de dormir pour être en forme demain. Surtout si je dois faire du balai. On peut dire que dormir dans cette maison, avec James m’avais permis de passer une bonne nuit. Moi qui en général ai tendance à faire des insomnies. Je ne l’avais pas entendu se lever, mais à chaque fois qu’il revenait dans le lit, il pouvait me trouver à sa place. Donc je crois qu’on a souvent inversé nos places. J’ouvre les yeux avant James, avant le réveil. Discrètement, je l’observe dormir. Son visage semble tellement apaisé dans son sommeil. Doucement, je quitte le lit et je vais faire chauffer de l’eau pour du thé. Lorsque je reviens dans la chambre, ma maladresse prend le relais et je m’éclate le petit orteil dans la calle du lit. Je me retiens de hurler et d’insulter la maman du lit sur dix générations. Je m’allonge dans le lit en râlant un peu ce qui à sûrement réveillé James en plus du réveil et je souris doucement. « Salut » Je souris tout en le fixant du regard, puis j’enfonce ma tête dans le matelas en râlant. « Je me suis explosé le pied dans le pied de ton lit » Je tourne ensuite la tête vers lui et je soupir alors que mon orteil vire déjà au rouge. Bon ça va, je ne me suis pas non plus déboîté l’orteil, mais ce n’est jamais agréable. Je soupire puis j’écoute James parler ou juste émerger et je prends ensuite la parole. « J’ai fait chauffer de l’eau pour du thé. Je vais finir de préparer le temps que tu te réveilles. » Alors vous savez le matin y a deux groupes de gens. Ceux qui veulent le calme et boire un café et y a les gens comme moi qui parlent directement, qui rigolent et qui n'ont aucun mal à se réveiller et à sauter du lit. Je pars donc dans la cuisine et rapidement, je remplis deux tasses de thé que je pose sur la table. Je prends ensuite place. J’aurais bien préparé un petit-déjeuner, mais clairement, je n’ose pas fouiller chez James. J’attends alors que le dragonnier arrive et lorsqu’il me rejoint, je lui souris en demandant. « Alors ? Quel est le programme Sir Mackenna ? » |
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#740 - Mer 7 Sep - 18:20
James ne l'avait pas entendu décéder à cause du pied de lit, mais, peut être qu'inconsciemment il l'avait entendu. La journée pouvait tourner autant au vinaigre qu'il puisse etre possible de faire, juste le fait de se réveiller à ses côtés et avec son sourire en face de lui pouvait balayer tout cela d'un revers, un véritable rayon de soleil, en mieux même, car il pouvait la regarder autant qu'il le souhaitait, il ne deviendrait pas aveugle. Après cela, il put la voir enfoncer sa tête dans l'oreiller, lui expliquant, la voix étouffée par le tissu qu'elle s'était explosé l'orteil contre le lit, ce qui le fit rire " Tu n'a vraiment pas changé de ce côté-là. " Il savait qu'elle avait toujours été maladroite et dans un sens, il était heureux de voir que ce qui pouvait paraître pour un défaut aux autres était toujours là. Pour lui, cela faisait partie de son charme et le faisait sourire à chaque fois. Il Souria sous l'attention qu'elle avait eu, ravis d'entendre qu'elle avait pensé à lui, puis se leva pour regarder l'heure. Il lui restait un bon trois-quarts d'heure avant de retourner voir l'œuf pour sa température et donc, il commença à s'habiller, pour le moment légèrement. Par la fenêtre, on pouvait voir le paysage se mettre petit à petit à s'illuminer, laissant voir des pâturages surplombant la mère, scintillant sous la rosée, un léger brouillard restant en surface. Roxane lui rappelait un souvenir d'étude, avec sa vigueur et son énergie dès le réveil, il se souvenait de ses études, sa troisième année qu'il avait passé ici où il avait du veiller au chevet d'un jeune dragon malade. Tous les matins, le dit dragon, haut comme un cheval le réveillait avec énergie, le poussant, le léchant ou rugissant pour qu'il se lève, son estomac criant toujours famine à un horaire régulier. James lui, était dans la catégorie des gens qui se levait vite, mais, au vue de son éducation, n'était pas le plus turbulant ou ne piaillait pas directement au reveil, sauf si l'on lui autorisé d'une façon ou d'une autre à parler librement. Venant la rejoindre à table, il put voir que le thé était bien prêt, mais qu'il n'y avait rien d'autre. Il se doutait bien que la demoiselle à ses côtés n'avait pas osé fouiller dans les placards et donc, se releva pour aller chercher de quoi déjeuner. il sortit la plaque à cheminée en remettant une bûche au feu, puis, vint faire griller quelques tranches de pain. Le temps que tout soi bon, il put aller chercher miel et confiture pour les déposer sur la table, ainsi que des ustensiles nécessaire pour cela. Alors que le pain finissait de griller, il put l'entendre lui demander le programme d'aujourdhui et, fit une legere grimace, gené par ses dernier mot. Certes, il était Sir, mais ... il n'aimait pas avoir ce titre avec elle, il avait toujours l'impression que certes, c'était une marque de respect que de le dire, mais l'entendre de sa bouche sonnait comme un éloignement, comme une barrière entre eux, meme si il savait que c'était pour le taquiner. Revenant donc avec les tartines il les déposa dans une assiette sur la table avant de s'asseoir et répondit en même temps " Alors, en premier lieu, vérifier l'œuf, ensuite, s'habiller pour aller faire un tour dans les Hébrides et vérifier dans les territoires les plus proches que tout se passe bien, ce qui prendra quelques heures, ensuite, s'il y a le temps ..." Il vint prendre la pièce de métal déformé se trouvant sur la table avant de reprendre. " Voir si l'on trouve un indice d'où cela peut bien provenir." Il la reposa sur le bois, laissant un cours tintement se faire entendre avant qu'il ne prenne un couteau, puis écarquilla les yeux en se relevant. " Excuse-moi, j'ai oublié le beurre." Il se mit donc à marcher à nouveau fans la cuisine pour récupérer ce dernier, puis revint pour enfin commencer à manger. " Tu a bien dormi ? " |
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#751 - Jeu 8 Sep - 18:16
Depuis le temps...Il se moque de moi ! Ouais, bah, j’ai l’habitude, ce n’est pas comme-ci à Poudlard, je m’étais déjà pris une porte de placard sur le front, un mur dans le nez et une table dans le genou. Je suis une calamité en ce qui concerne mon corps et les objets. D’ailleurs une fois le professeur Mackelled m’avait demandé de ramener un chaudron remplis en réserve. Je vous laisse imaginer sa tête quand il a entendu que j’ai glissé dans la réserve et que je chaudron est tombé. Bref par contre j’ai fais un truc bien ce matin, j’ai fait du thé. Je le laisse donc se réveiller tranquillement et je retourne dans ce qui sert de salle à manger avec la cuisine et je prépare le petit dej avec ce que j’ai sous la main. Ce qui se résume à deux mug et du thé. Assise à table, je remplissais les mug et James vint à ramener ce qu’il fallait pour des tartines. J’adore ça. À Poudlard en plus des gâteaux, souvent, je piquais de quoi faire des tartines quand on se retrouvait dans les couloirs la nuit lors de nos insomnies gourmande. Je demande alors à James ce qu’on a de prévue aujourd’hui et comme souvent il n’apprécie pas que je la taquine sur son statut. Moi ça m’amuse, car cela ne veut rien dire pour moi ces trucs de Duc, Compte, Sir ect. Je prends alors du pain et je me fait une tartine quand il ramène tout. Je ne suis pas fan du beurre donc ça ne me gêne pas de ne pas en avoir, je préfère l’écouter me parler. Nous allons donc retourner voir l’œuf, faire du balai et chercher d’où vient ce bout de métal qui avait dérangé le sommeil du dragon d’hier. James me demande alors comment j’ai dormis après être revenue avec le beurre. Je réponds donc tout naturellement. « J’ai bien dormis. Tu es une très bonne bouillotte sache le. Je vais sûrement te payer cet hiver pour t’avoir dans mon lit pour mes pieds froids » Durant le petit-déjeuner, encore une fois, nous discutons de tout. Comme-ci enfin, nous pouvions avoir une vraie relation amicale sans être jugé par nos camarades. Une fois le petit-déjeuner fini, je me lève et je débarrasse avec lui pour ensuite aller me changer. Je fouille dans mon sac sans fond et je sors une salopette un peu grande pour moi, un t-shirt de Poufsouffle jaune et un sweat noir à capuche pour le balai, car je vais sûrement avoir froid. Je rejoins ensuite James et nous partons à la forge. Une fois finis, vint le temps de faire du balai. Je suis très excité à l’idée de lui montrer mes progrès en vol. Je récupère donc le balai qu’il me donne et je monte dessus pour quitter le sol afin de faire du surplace. « Surpris ? Zéro à-coups… Zéro tremblement » Je ricane puis je lui explique ma botte secrète. « Alastair, mon oncle, m’a aidé à me rattraper mes lacunes. Je suis capable de faire la course maintenant. » J’attends donc que James me montre le chemin et je le suis tout en restant à son écoute pour ne surtout pas faire de bêtise. |
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