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#14147 -


Dernière édition par Agnela Wellington le Ven 20 Oct - 20:18, édité 2 fois


Agnela savourait un instant de paix.

Rentrée à Poudlard depuis une semaine, elle se sentait reprise immédiatement dans le tourbillon de la vie étudiante du château. Elle avait participé à son premier cours de droit, ce qui, malgré son aspect austère, l’avait énormément intéressé - et surtout, avait retrouvé avec plaisir son charmant dortoir et sa vieille tour de Serdaigle, dont l’énigme annuelle avait été changée.

En somme, la jeune Wellington était repartie dans une agréable routine emplie de devoirs et de la régularité des cours. Mais elle ne se sentait plus de fierté désormais, car elle arborait depuis la veille l’insigne tant convoitée de préfet de Serdaigle, un honneur qui la comblait d’une joie aussi intense que puérile. Elle en avait informé aussitôt sa cousine, son oncle et ses parents, par missive ; et tremblait presque d’excitation à l’idée de croiser son cousin pour lui partager la bonne nouvelle.

Cependant, la fille de l’Ambassadeur de Russie se devait d’être sérieuse et de montrer l’exemple ; aussi, ce matin-là, s’était-elle vêtue d’une jupe blanche et d'une blouse bleu azur, aux jolies manches bouffantes rehaussées de dentelle d'un aspect suranné aux yeux de la mode moldue, et s'était résignée à prendre un petit déjeuner léger avant de s’installer sur une des larges tables sculptées de sa Maison, étalant un parchemin vierge devant elle avant de  s’armer de son encre dorée.

Elle devait commencer par le plus fastidieux, à savoir imaginer un objet pour aider les moldus à la rentrée des classes. Si la jeune fille ne détestait pas cette matière, ce n’était pas sa préférée non plus, loin s’en fallait, aussi lui fallait-il une bonne de courage et de détermination.

Elle soupira, entreprit de commencer à natter ses longs cheveux bouclés pour gagner du temps, en cherchant l’inspiration … puis, tout à coup, fit signe à une silhouette masculine et adolescente qui paraissait se diriger vers les dortoirs.

- "Adraste ! Viens ici !"

Peut-être y avait-il une lueur d’espoir ?
Agnela lui offrit un grand sourire, tout en bombant un peu le torse pour pour qu’il puisse mieux, épingler sur le tissu azur de son corsage, la belle insigne flambant neuve. Elle savait son cousin extrêmement doué en dessin, ce qui pourrait l'aider dans son entreprise.

- "Viens donc tenir compagnie à ta pauvre cousine... La première semaine n'est pas terminée et je suis déjà désespérée. Viens donc t'asseoir près de moi !"

Elle pouffa de rire, peu sérieuse, les yeux amusés et insouciant, et fit de la place pour son cousin à côté d'elle.
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#14159 -
Si ce n'est la présence de son père, tout s'est bien passé, les habitudes sont vite revenues à Poudlard, ce château qui est si agréable pour tous ses élèves. Adraste a réinvestit les lieux, et il a survécu à cette première semaine déjà bien chargée. Il s'est même fait un planning pour ses devoirs, essayant de se dégager beaucoup de temps pour la métamorphose, matière où il doit impérativement s'améliorer, matière importante pour son nouveau but à atteindre dans sa vie professionnelle, du moins s'il ne change pas d'avis, hésitant encore avec sa première idée.

Comme à son habitude, il est assez isolé, peut-être que cette année sera différente, mais pour l'instant, même sans avoir de soucis avec aucun de ses camarades, il n'est l'ami d'aucun non plus. En-dehors des cours donc, où il est avec ceux de son année, il passe le plus clair de son temps avec sa sœur et sa cousine, du moins dès qu'il le peut sans les embêter. C'est que même s'il les apprécie énormément toutes les deux, il ne veut pas être une gêne pour elles. Etant dans la même maison qu'Agnela, c'est avec celle-ci qu'il est le plus souvent, puisque Ariadné ne peut bien entendu pas entrer dans la salle commune des Serdaigles. C'est d'ailleurs à cet endroit qu'il se trouve à cet instant, ce dimanche ensoleillé qui s'annonce bien chaud. Il a comme toujours les cheveux en bataille, vêtu d'un t-shirt bleu rehaussant ses yeux et d'un jean, somme toute assez banal, comme si se fondre dans la masse étant une évidence pour Adraste. Il se dirige vers les dortoirs, allant chercher ses notes sur le cours de métamorphose pour les revoir encore une fois, et terminer les devoirs que le professeur lui a donné quand une voie l'interpelle.

Il avise immédiatement sa cousine, en train de natter ses longs cheveux. Puisqu'elle l'appelle, il change de direction pour la rejoindre. Il lui rend son sourire chaleureusement, toujours content d'être en sa présence, et il avise l'insigne sur son torse. Il distingue clairement celui-ci et surtout la poitrine mise en avant. Il fait déjà chaud, et la température monte encore, c'est certain vu comme il a soudainement chaud.

"Préfète, félicitations cousine, tu le mérites vu tous les efforts que tu fais."

Peut-être que s'il fait des bêtises, elle le laissera tranquille, fermant les yeux, c'est donc plutôt une aubaine, bien qu'il sache qu'elle est très sérieuse. Mais bon déjà, il faudrait qu'il en fasse, lui qui est plutôt calme et discret. Il s'assoit à côté d'elle comme elle lui demande, décollant son regard de son corsage, sans même s'être rendu compte de ce qu'il venait de faire. Il se rapproche quand elle lui fait de la place, prêt à lui donner de son temps, comme il l'a toujours fait depuis qu'elle a rejoint la famille.

"Dis-moi tout Agnela, qu'est ce qui te désespère tant que ça ? Si je peux t'aider, tu sais que je le ferais sans soucis."

Il plonge son regard azur dans celui d'émeraude de sa cousine souriant d'amusement en la voyant pouffer.

"Qu'est-ce qui est si drôle que ça ? j'ai quelque chose sur le visage ?"

C'est bien entendu d'un ton détaché qu'il lui dit cela, son humeur étant devenue instantanément joyeuse en voyant sa cousine ainsi.
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#14176 -


Agnela rougit de plaisir.

Décidément, son cousin savait dire ce qu'elle souhaitait entendre. Il était vrai qu'elle était ravie de devenir préfète, mais surtout heureuse de le mériter par l'assiduité de ses efforts. Ce qu'elle avait dit à sa directrice de maison, afin de la persuader de lui offrir la position tant convoitée, était entièrement sincère, même si les mots s'étaient bousculés dans sa bouche, et qu'elle avait eu l'impression d'avoir été un peu confuse.

Néanmoins, tout s'était bien passé.
Avec un grand sourire, elle tapota son parchemin de sa plume, secoua sa tête devant la moue amusée de son cousin.

- "C'était une plaisanterie, c'est tout, Adraste. C'est juste que je suis un peu préoccupée de mes études, en ce moment. La rentrée a été mouvementée, et j'ai un devoir qui me pose des difficultés. Et toi ? Est-ce que tout se passe bien ? Comment s'est passée cette première semaine ? Maintenant que je suis préfète de Serdaigle, je suis encore mieux placée pour t'aider si tu en as besoin. D'ailleurs, j'ai eu une idée que je voulais soumettre à la directrice, et j'ai besoin de ton avis !"

L'adolescente se mordit la lèvre. Elle n'était pas certaine d'avoir le droit de faire des propositions, si tôt, par ailleurs, dans la prise de ses nouvelles fonctions, mais elle était déterminée à les prendre tout à fait au sérieux.
Elle ne put s'empêcher de rougit à nouveau, laissant ses doigts esquisser sur le parchemin, en jolies lettres calligraphiées :

"La Trousse Reparo"

Elle aimait beaucoup cette encre dorée - presque couleur bronze - qui brillait sur l'ivoire de son vélin, avec l'élégance propre aux Sang-pur, et elle eut une pensée pour Min-Hwan Park, le tutorant de son cours d'astronomie. Il était vraiment très mignon, et prise de l'impulsion du moment, esquissa un petit cœur discret sur un coin de son parchemin.

- "En fait, j'aurai aimé créer une permanence d'aide psychologique. Si quelqu'un a des ennuis, si ses parents lui manque ou qu'il s'en fait trop pour ses notes, j'essaierai de le réconforter un peu. Nos professeurs nous poussent à nous montrer durs... et cette école n'est pas un endroit si facile. Cela doit être difficile aux premières années d'être séparés de leurs parents."

Dans un éclair, l'adolescente se demanda si les mangemorts le seraient devenus s'ils s'étaient trouvé plus choyés, si leurs parents avaient exigé moins d'eux. N'étaient-ils pas si malheureux, qu'ils déversaient leur haine sur les autres ?

- "Qu'est-ce que tu en penses ? Je suis sûre que si je présente un véritable projet... Peut-être avec la demande d'une salle, ou peut-être mieux, d'un petit salon, ça serait adéquat ? Mais je me demande si la directrice me rira au nez..."

Agnela se mordit à nouveau les lèvres - un tic récurrent chez elle - écrivit la première phrase de son devoir, avec application.

"Tout le monde sait que les stylos et que les crayons des enfants se cassent souvent. Et pour les moldus, c'est un vrai casse-tête de devoir remplacer le contenu fréquemment."
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#14228 -
Quand Agnela lui annonce que c'est une plaisanterie, il lui adresse une moue humoristique de celui qui s'est fait avoir, mais comprend l'humour. Moue qui se transforme en sourire en l'entendant dire qu'elle se soucie de ses études. A quel moment est-ce qu'elle ne s'en souci pas ? Elle qui veut être parfaite, et briller dans tout ce qu'elle fait. Il lui manque peut-être plus de distraction tellement sa cousine est studieuse. L'entendre dire qu'elle a un problème avec un devoir est des plus surprenants, aussi Adraste retrouve son air sérieux. Quand elle lui dit pouvoir plus l'aider maintenant qu'elle est préfète, il se retient de rire, elle l'aide déjà beaucoup, et avoir cette distinction ne changera rien à cela, et vu qu'il ne fait, jusque maintenant, pas de bêtise, il ne devrait pas avoir besoin de ses services, mais il le note tout de même dans un coin de son cerveau

"Tu sais comment me berner, c'est incroyable ! Mais raconte moi donc ton problème, tu as bien plus de connaissances que moi, et je ne pourrais sans doute pas beaucoup t'aider, mais qui sait ? Peut-être."

Il se pliera en quatre pour venir en aide à sa fratrie, cousine incluse, et sans se poser la moindre question. Il regarde ce qu'elle écrit, tout en lui expliquant l'idée qu'elle vient d'avoir en relation avec son titre, oubliant son devoir, ce qui l'étonne. Les filles savent faire plusieurs choses en même temps, parait-il, et Agnela illustre en ce moment bien cet adage. Il ne loupe pas le cœur qu'elle inscrit sur son parchemin, se demandant la raison de celui-ci, ne voyant aucun rapport avec ce qu'elle écrit, ni la proposition qu'elle lui explique vouloir faire à la directrice. Il réfléchit à son arrivée à Poudlard. Lui-même n'a pas eu trop de soucis, ayant sa sœur et sa cousine de présente à l'école et dans sa maison de Serdaigle pour cette dernière. Il a reçu le soutien de ses proches, n'ayant pas souffert. Mais il est vrai que pour les ainés ou les enfants uniques, coupés du cordon familial, cela ne doit être facile tous les jours, surtout dans un internat ou on ne voit ses parents qu'aux vacances. Poudlard est bienveillant dans son ensemble, mais cela ne remplace pas ses proches. Il ne voit donc pas pourquoi Agnela est inquiète concernant son projet

"Je pense que ton idée est fabuleuse, et je ne comprends pas ton angoisse de voir la directrice te rire au nez. Malgré son air revêche, je ne la vois pas comme quelqu'un de désagréable, au contraire. Je suis certain qu'elle écoutera ta demande avec sérieux, et qu'elle la trouvera très bien."

Adraste se pose là, en soutien de sa cousine, prêt à l'épauler si elle en a besoin

"Je suis sûr qu'il y aura rapidement pas mal de première année qui viendront, après avoir fait semblant que tout va bien, heureux de trouver une oreille attentive à leurs problèmes. Et puis, se faire réconforter par toi est un privilège qu'ils ne manqueront pas de remarquer."

Adraste espère avoir répondu à la question de sa cousine, se demandant si ce qu'il vient de dire va en soulever de nouvelles, mais il est surtout intrigué par ce qu'elle écrit sur son parchemin, se demandant si c'est le sujet de ses difficultés.

"Ce dont tu me parlais, sur ton devoir qui t'embête, est-ce en rapport avec ce que tu écris là ?"

Il ne peut s'empêcher de sourire de nouveau, et de la taquiner.

"Et ce cœur, il est pour qui ? Aller dis-le-moi !"

Il pose son index sur le cœur qu'elle a dessiné sur le côté de son parchemin, avide de savoir si sa cousine à un amoureux en vu, elle qui ne semble avoir que ses études en tête.
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#14247 -


Agnela sourit à son cousin, les joues roses.
Elle était touchée par sa sollicitude et son soutien inconditionnel. Il était toujours ainsi, gentil, intéressé par sa famille, par tout ce qui la touchait, et bien qu'il soit de deux ans son cadet, elle avait toute confiance en lui. Elle était ainsi très heureuse qu'il approuve son projet. Peu importait qu'il soit un peu jeune pour savoir vraiment ce que ça valait, surtout aux yeux de la directrice de Serdaigle : mais il l'aidait à avoir confiance en elle, ce qui était probablement le plus important.

- "Je ne sais pas pour les 1ères années, et puis, c'est vrai qu'il y a déjà une psychologue au château, mais parfois, un enfant n'a pas envie de voir un adulte. Même si je les orienterai vers madame Carter si besoin. Regarde, j'ai déjà.... enfin, bref..."

La préfète s'interrompit, la plume à la main.
Il ne fallait pas se déconcentrer : Adraste avait raison de lui parler de son devoir. Cela devait être sa priorité, bien avant un projet hypothétique qui avait tout juste été formulé, et dont le développement n'en était qu'à ses balbutiements.
Elle baissa le nez sur les quelques lignes qui venaient d'être écrites, rougit très fort, alors que ses yeux clairs se posaient sur le petit cœur qu'elle y avait dessiné.

Puis, fixant son cousin, Agnela émit un petit rire gêné, alors qu'elle songeait au professeur d'Astronomie. Il était si peu sûr de lui, si intelligent - et totalement inaccessible, ce qui était assez confortable. Mais n'était-il pas un Sang-Pur ? Peut-être qu'étant ambassadeur, son père accepterait peut-être un étranger dans la famille... peut-être qu'Alastor serait d'accord pour arranger un mariage entre eux ?
Mais elle n'avait pas besoin d'y réfléchir longtemps pour savoir que son idée était ridicule. Elle ne connaissait pas Min-Hwan Park - il faudrait trouver un prétexte, un moyen pour passer du temps avec lui, et mieux le connaitre.

L'adolescente ressentit une bouffée de fierté, qu'elle tenta aussitôt de chasser.

- "Ce... oh ce n'est rien, j'aime bien... dessiner des cœurs, c'est tout. Mais... C'est juste .. pour passer le temps !"

Elle avait un peu honte de mentir ainsi à son cher cousin ; mais avait-elle le choix ? Elle ne voulait absolument qu'il se moque d'elle !

- "P-pour le devoir, tu as raison. Je voulais dessiner des modèles de trousse à l'intention du professeur d'Etudes des Moldus. C'est le thème que j'ai choisi. Tu vois, l'idée de la rentrée, pour les aider, ce serait que la trousse elle-même répare les problèmes des stylos et des crayons utilisés par les moldus. Comme ça, les élèves auront toujours de quoi écrire, même s'ils ont un problème en classe. J'aurai aimé créer une trousse qui aille aussi bien aux garçons qu'au filles. Et puis, pour que cet objet passe inaperçu, il faudrait aussi qu'on en voit la marque. Les moldus aiment ça. Enfin, je crois. Ca ressemblera à un objet tout à fait normal, sauf qu'il sera spécialement enchanté."

Prise d'une inspiration subite, elle trempa rapidement sa plume dans son pot d'encre, avant d'écrire à nouveau, à la suite de son premier paragraphe :
"Avec la Trousse Sauveuse de Crayons, plus besoin de faire attention ! Les enfants pourront écrire toute l'année, avec le sort "Reparo" intégré à l'objet. Une trousse tendance, reconnaissable comme un objet moldu grâce à sa magnifique marque bien visible, et qui rassurera n'importe quel parent moldu.
Disponible en trousse pour fille et pour garçon, pour que l'enfant soit heureux de se trouver avec toute l'année scolaire !"

Avec la Trousse Sauveuse de Crayons, partons à l'assaut de la casse !


- "Tu penses quoi de mon jeu de mot ? La classe... La casse..."

A nouveau, elle pouffa de rire avant de redevenir sérieuse.

- "Tu vois, j'ai essayé déjà de faire plusieurs croquis hier soir. Je n'arrive pas à illustrer mon concept."
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#14482 -
Adraste ne manque pas de remarquer le rose qui monte aux joues de sa cousine, ce qui l'amuse, taquin comme il sait l'être, il ne va pas la lâcher jusqu'à ce qu'il sache. Ils sont proches et ils s'épaulent chaque fois qu'ils le peuvent, présent l'un pour l'autre et vice versa sans jamais réfléchir ou rechigner. Comme ils passent beaucoup plus de temps ensemble en raison de leur maison commune, les liens se resserrent inévitablement.

Bien qu'ayant déjà une idée définit en tête, et un projet en route, il n'est pas surpris de la voir hésiter, toujours à chercher les failles, les limites à tout ce qu'elle entreprend, peaufinant au maximum, tant qu'elle n'est pas certaine que c'est parfait. Mettant de côté, temporairement bien entendu, cette histoire de cœur, il se doit de la rassurer, comme il le fait à chaque fois.

"Je sais très bien que tu as déjà pensé à tout, et je suis d'accord avec toi. Fais-le en équipe avec la psy, va la voir avant de te diriger vers la directrice si tu souhaites te rassurer. Je suis certain que ton projet à du bon, et qu'il peut aider beaucoup de jeunes à se sentir mieux, à franchir la séparation avec leur famille, et s'intégrer plus facilement, même si l'école est vraiment très bien. Avoir plus de possibilités pour parler de ses problèmes n'est jamais un mal, au contraire."

Virant du rose au rouge, en raison de son allusion à ce cœur, Adraste la voit balbutier, ce qui n'est pas dans son tempérament, il sait qu'il tient quelque chose, sa curiosité piquée au vif. Il lui donne un coup de coude.

"Ho allez, je ne te vois pas dessiner des cœurs si souvent que cela, dis moi donc qui est l'heureux élu, pas de cachotteries entre nous non ?"

Il lui force un peu la main, indiscret au possible, fouineur comme il sait l'être quand il veut savoir quelque chose, et désireux d'apporter une réponse à ses interrogations. Aucune méchanceté, ni moquerie dans ses mots, il n'est pas de ce style. Lui-même commence à regarder les filles autour de lui, avec d'autres pensées que la franche camaraderie, ce qui n'était pas le cas les années précédentes. Malheureusement, la comparaison de celles-ci avec sa cousine et sa sœur est compliquée. De plus, même si une fille lui plaît, il a bien du mal à aller l'aborder, ce qui règle la question.

La coquine détourne le sujet, revenant sur son idée concernant son devoir, elle est maligne, c'est certain. Il regarde son parchemin pendant qu'elle écrit tout en l'écoutant expliquer le concept qu'elle a imaginé. Le Wellington pouffe en entendant le jeu de mots, une fois de plus sans vouloir se moquer.

"Excellent. Ton idée est superbe, mais comment vas-tu pouvoir faire passer ça après des moldus ? Des stylos qui se réparent tout seul ? Pour sûr que ça les aidera beaucoup par contre."

Rêveur, et souvent perdu dans ses pensées, Adraste est un bon dessinateur, appréciant d'illustrer ses rêves, et de les poser sur un papier. Sans s'en rendre compte, il prend la plume de la main d'Agnela, leurs mains ce touchants par la même occasion, bien qu'il ne s'en rende pas compte, pris dans l'instant. Il commence à esquisser les contours d'une trousse avec agilité, sa prise ferme sur le stylo et les lignes qui se démarquent, nettes, droites malgré l'absence de règles, d'une main qui a l'habitude de dessiner. En son centre, sans savoir pourquoi, il y dessine une clé et un tournevis qui se croisent en leur centre, ce qui est ridicule, et pas du tout attirant pour un acheteur potentiel, mais ça marque l'endroit où le symbole se trouvera, symbolisant la réparation en même temps

"Qu'en penses-tu ? De ce style-là, ou tu as une tout autre idée sur le design que tu souhaites ?"

Complètement absorbé maintenant qu'il tient cette plume, il en a oublié le reste, pour le moment.
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#14491 -


L'adolescente sourit à son cousin.

Elle devait reconnaitre qu'il était toujours aussi gentil, aussi attentionné. Elle avait confiance en lui, et ses mots la touchèrent, comme chaque fois qu'il était là pour la réconforter. Qui d'autre faisait cela pour elle ? Ses parents n'étaient jamais là, même s'ils l'aimaient ; son oncle ne s'intéressait qu'à sa réussite scolaire, sans jamais exprimer son affection, et sa cousine, bien que très proche, s'était refermée comme une huitre à la mort de sa mère.

Elle aimait la gaieté et l'enthousiasme d'Adraste, et se frotta les cheveux sans lui répondre tout de suite. Ses yeux clairs se posèrent sur le dessin qu'il était en train de lui croquer, et, en silence, la jeune fille admira son doigté et son assurance dans les traits.

Agnela était contente que son cousin l'approuve, surtout en ce qui concernait son projet avec la psychologue. Il lui tenait beaucoup à cœur de mettre à profit son statut de préfète pour se consacrer au bien-être et à la sécurité des autres élèves, mais aussi - elle devait se l'avouer sans honte et sans détour - de redorer le blason de leur nom. Mais l'évocation, à nouveau, de son dessin un peu stupide stoppèrent net ses nobles et prétentieuses pensées, et, finalement, la moscovite se tourna en direction de son confident.

- "Eh bien..."

C'était si ridicule ! Tout à coup, elle se sentie emplie de honte. Une pudeur étrange la prenait alors qu'elle ne lui avait jamais rien caché, et qu'elle ne faisait aucun mal ... mais la situation semblait si étrange que les mots avaient de la peine à sortir de sa bouche.
A nouveau, elle tritura une mèche de cheveux, avant de se lancer à l'eau, avec la désagréable impression qu'elle allait se noyer. Et s'il se moquait d'elle ?!

Mais tout aussitôt, elle changea d'avis. Jamais Adraste ne se moquerait d'elle. C'était une certitude !

- "Eh bien.. Je... Tu sais, le nouveau professeur tutorant d'astronomie..."

Son coeur battait la chamade. Elle avait très chaud. Mais enfin, qu'est-ce qui lui prenait ?

- "Enfin, je l'ai trouvé très gentil et doux... et tu sais, il était si peu sûr de lui... J'ai trouvé que c'était touchant. Je crois que je suis amoureuse de lui. Mais.. mais-mais, ne le dis à personne ! Je sais que c'est ridicule, et puis, c'est sans conséquences, alors ... Je sais que c'est parfaitement idiot."

Agnela s'en voulait un peu de l'avoir exprimer. Dit tout haut, ce sentiment lui paraissait déplacé et dérangeant : son oncle n'irait probablement pas voir un autre professeur pour lui demander s'il était célibataire - surtout qu'il n'était ni russe, ni anglais.

- "Bref, tu vois, cela ne valait pas la peine de s'appesantir dessus. En tout cas, ton dessin est magnifique, mais je voyais un autre symbole. Je pensais à des étoiles, tu vois, quelque chose qui... fasse... mystique. Qui fasse rêver. ...Je ne sais pas si tu comprends mon idée. Je me dis qu'un enfant aura du mal à être cru de ses parents s'il affirme que son crayon s'est réparé seul. Je voulais faire une trousse, parce que je me suis dis que tout le monde proposerait un sac plus léger, ou sans fond. Et puis, j'ai cassé ma plume tellement de fois que j'exaspérais toujours ma mère, quand j'étais petite. Il faudrait aussi que la trousse soit grande : si on met beaucoup de choses dedans, l'enfant a plus de chance d'oublier que son stylo était cassé et ce sera plus discret. Qu'est-ce que tu en penses ?"

La jeune fille esquissa un sourire plus chaleureux encore,, poussa un petit soupir.

- "Je suis désolée de n'avoir parlé que de moi. Comment se passe ta scolarité ? Est-ce que tu aurais besoin de mon aide pour tes devoirs, toi aussi ?"

Elle était contente de pouvoir lui rendre service. Son cousin faisait naturellement parti de sa vie, et elle appréciait de se trouver en sa présence, de lui confier ses pensées. Son futur époux lui serait-il aussi proche ? En tout cas, l'adolescente l'espérait fortement...
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#14552 -
Pris dans son dessin, concentré, il ne s'attend en fait pas à ce qu'Agnela réponde à sa question sur ce fameux cœur qu'elle a dessiné. Ils sont proches, et ils se font naturellement confiance, mais chacun aime parfois garder son jardin secret, et il lui impensable d'être trop intrusif dans sa vie si elle ne le souhaite pas. Curieux par nature, il l'interroge bien évidemment, toutefois, il ne se formalise pas si elle ne souhaite pas répondre. Alors lorsqu'elle se lance dans des explications sur la raison de son dessin, il s'arrête dans son esquisse, tournant la tête vers elle, la regardant de ses yeux tous ronds se triturer les cheveux comme elle le fait quand elle se sent embarrassée. Il s'agit donc du professeur d'astronomie, un cours qu'il aime bien, mais sans plus. Il se souvient de l'enseignant, qui est fort jeune. Adraste conçoit bien le crush de sa cousine pour celui-ci, en effet, bien qu'étant un garçon, et totalement hétérosexuel, il n'est pas de ceux qui trouvent tous les autres hommes moches ou fades, il sait reconnaître un beau spécimen, et Min-Hwan Park est loin d'être repoussant.

Agnela cherche tous les prétextes pour minimiser cela, et même s'il est évident que c'est ridicule, c'est ainsi que sont fait les sentiments des gens, L'on ne peut pas les contrôler, et chez les professeurs femmes, il y en a aussi quelques-unes qui sont très attrayantes. Malheureusement, du haut de ses quatorze ans, et étant un élève, il sait pertinemment que c'est ridicule, et que ses rêves et fantasmes sont voués à en rester, mais c'est ainsi que l'être humain est fait. Il sent qu'elle a pris sur elle pour lui dévoiler ce secret, et à aucun moment il ne la juge, bien au contraire, cela fait un nouveau sujet de conversation croustillant entre eux.

"Agnela, tu sais bien que je ne le dirais à personne, c'est notre secret, tu sais que tu peux tout me dire, et que si tu me dis de n'en parler à personne, je ne le ferais pas, nous nous connaissons suffisamment bien maintenant."

C'est un fait qu'Adraste sait conserver un secret, et l'emporter dans la tombe comme on le dit. Ce n'est pas une balance, il ne l'a jamais été, et il n'a pas envie de le devenir.

"Je te comprends, il est assez mignon. Je ne sais pas quel âge il a, mais il est fort jeune, alors qui sait, lorsque tu auras finis tes études."

Il ne souhaite pas forcément l'encourager, mais elle a tout de même deux ans de plus que lui, et la majorité est pour bientôt, alors qui sait ?

Revenu sur le dessin qu'il a esquissé, il écoute ce qu'elle lui dit, gommant le symbole qu'il a mis juste pour marquer l'endroit, et y retraçant une étoile avec une traînée derrière, accompagnée d'autres, plus petites, autour de la première.

"Comme ça ? N'hésite pas pour les modifications, c'est ton idée, je ne suis que la plume de ta pensée. Je pense que ton idée est extra, cela rendra un énorme service, et évitera sans aucun doute que certains enfants se fassent punir par leurs parents, tout cela grâce à toi."

Adraste l'écoute ensuite s'excuser, étonné de ce changement de cap.

"Hey, pourquoi tu t'excuses ? C'est normal de parler de toi puisqu'on est sur ton projet. Mais puisque tu le demandes, même si j'ai décidé de travailler dur cette année, j'aurais sans doute besoin de ton aide, je ne veux pas décevoir père, tu le sais. J'ai pas mal de lacunes en métamorphoses, et en soins aux créatures magiques, du coup, je n'hésiterais pas, si tu as du temps à m'accorder, de recourir à tes connaissances sur le sujet."

Il tire la langue, pas par moquerie, mais pour marquer son incompétence dans ces deux matières qui lui posent pas mal de problèmes.

"Mais pour l'instant, c'est le début d'année, ça va, focalisons nous sur ton devoir, si nous réussissons à le terminer, voire à bien l'avancer, cela nous laissera du temps pour autre chose."

Il sourit à sa cousine, déjà à la recherche de sujets de conversations, et d'excuses pour passer du temps avec elle dans la tour des Serdaigles.
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