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#12394 -








Une main tendue en pleine tempête
Ft Sebastian Carrow & Merindah Kareela
Début juin 2023, Cabinet d'avocat Carrow

Honnêtement, quitte à aller à Londres, Merindah aurait largement préféré y aller pour boire un verre, visiter un peu plus la ville ou sortir entre amis. Enfin bref, tout, sauf se rendre à un cabinet d’avocat. Surtout pour une histoire de meurtre. C’était ridicule, et le pire, c’était qu’après sa conversation avec Morgan et ses 58 lectures de la lettre de rupture d’Amos, elle commençait à douter des intentions de son ex petit ami. Planification ou pas, peut-on vraiment mêler un être sincèrement aimé à cela ? L’oublietter semblait une stratégie de la rendre probablement impossible à questionner, puisque Morgan avait avancé un argument bien intéressant : on ne peut restaurer des souvenirs perdus par une oubliette et poursuivre quelqu’un sans connaissance de cause, temps qu’on peut le prouver. Enfin… c’était plus ou moins ce qu’il avait dit. Mais il avait sincèrement conseillé de porter plainte contre ledit petit ami. Le problème c’était… qu’elle n’avait pas osé avouer de qui il s’agissait. Pas au milieu de la bibliothèque, pas comme ça. Ferait-elle le poids ? Après tout ce qu’Amos lui avait rapporté sur sa famille, sa plainte suffirait-elle ?

Ainsi, elle ne voyait qu’une personne capable de l’aider en cet instant : ce jeune avocat qui lui avait donné ses coordonnées. L’embaucher voulait dire que toute leur conversation serait placée sous le secret professionnel. Du moins… c’était aussi ce qu’elle avait compris. Alors, comme Sebastian Carrow l’avait prédit, un nouvel interrogatoire, cette fois-ci prévu pour le mardi lui avait été communiqué par hibou. De toute évidence, les enquêteurs semblaient encore avoir assez de doutes pour la “convier” sous une date future. Soit… cela devait être bon signe, non ? Toujours était-il qu’il lui fallait donc s’entretenir avant avec Carrow.

Après avoir demandé rendez-vous par hibou aux coordonnées indiquées, Merindah avait donc reçu cette fameuse date du vendredi. Soit… elle n’allait pas s’en plaindre, oui, c’était court après avoir vu Maître Carrow deux jours plus tôt à peine, mais entre louper un jour de travail et se voir inculpée de meutre, le choix était bel et bien aisé.

Ainsi, en ce vendredi après-midi, elle avait terminé plus tôt. Elle avait troqué sa tenue d’interne contre une robe un peu plus estivale, aux couleurs rouges, mettant en avant son teint hâlé et ses yeux bleus. Ses cheveux blonds étaient encore noués en ce chignon qu’elle portait pour le travail et qui avait tendance à lui donner un air un peu plus mature. Résignée, elle avait décidé de marcher jusqu’au cabinet d’avocat, au lieu de transplaner, profitant de cette “balade” pour pouvoir réfléchir, faire le tri dans ses idées, et surtout… se résigner. Oui. Se résigner, parce que Morgan avait raison : si elle ne parlait pas elle risquait de plonger pour Amos. Et ce n’était pas comme si Amos était présent pour lui expliquer quoi que ce soit. Non. Il était absent depuis plus d’un mois et ne répondait à aucun hiboux, pas même ceux envoyés récemment, pour lui donner l’opportunité de se justifier sur cette situation ou du moins… d’éclaircir tout cela.

Son sac sur l’épaule, contentant quelques preuves de sa relation avec Amos ainsi que la fameuse missive reçue (parce que, autant venir avec tout le nécessaire), Merindah passa la porte du cabinet. Se présentant au secrétariat, on lui demanda alors de patienter, “Maître Carrow ne tardant probablement pas à la rejoindre”. Merindah, respectueuse et disciplinée, remercia la secrétaire et se dirigea jusqu’à la salle qu’on lui avait indiquée pour patienter. Elle s’installa sur l’une des chaises, croisant ses jambes hâlées, ne pouvant s’empêcher de battre un certain tempo frénétique à l’aide son pied, signe indéfectible d’une certaine tension. Faisait-elle au moins la bonne chose en se tournant vers Sebastian Carrow ? Elle n’en était pas certaine. Il lui avait semblé parfaitement compétent lors de leur première entrevue. Mais… le patron de ce cabinet était, selon ses recherches “Elegius Carrow”, aussi surnommé par la Gazette du Sorcier “l’avocat du diable”. Ça n'était donc aucunement rassurant. Quelle image aurait-elle de se faire défendre par l’avocat favori des anciens Mangemorts ? Merlin… espérons que son fils soit assez compétent pour qu’aucun procès ne vienne s'immiscer dans sa vie. Mais autant respirer. Elle avait fait de nombreuses recherches sur lui, découvrant sans surprise qu’il était un ancien élève de Poudlard, relativement jeune, et appartenait au même milieu qu’Heather. Merde. Peut-être aurait-elle dû faire venir Heather, en fait. Aaaaaaarh. Pourquoi n’y avait-elle pas penser ? Allez. Cela suffit Merindah. Il ne sert à rien de penser à tout cela maintenant. Ce qui comptait, c’était que Carrow la sorte de ce pétrin.


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#12441 -

Une main tendue

Début juin 2023 - Cabinet Carrow
Merindah Kareela & Sebastian Carrow

Si j’avais facilement parié avec moi-même que la jeune Kareela reviendrait vers moi, j’admettais avoir été surpris de la vitesse à laquelle cela se produisit. Deux jours. Il ne me fallut que deux jours pour recevoir un hibou. Une demande de rendez-vous. Mmh. La situation était-elle donc réellement critique ? Peut être même plus que j’avais pu le prédire. Cela m’arrangeait, évidemment. Je n’étais pas une personne particulièrement connue pour sa patience.
Ainsi un rendez-vous fut-il fixé au vendredi, en fin de semaine. Un rendez-vous rapide m’obligeant à annuler quelques entretiens bien moins importants, m’excusant auprès de certains clients. Mieux valait, pour ma carrière, que je puisse m’occuper de cette jeune femme. Socialement plus importante, elle pourrait m’ouvrir bien plus de porte que le moindre de mes autres clients. J’en étais convaincu.

Installé à mon bureau, le nez plongé dans les parchemins de l’affaire Yaxley, je tentais de me remettre en tête le moindre aspect des événements. Ce que je savais, en tout cas ; comblant les trous par une logique implacable. Il me manquait des choses. C’était évident mais quoi ? Et surtout… Comment avoir ces choses ? Mmh… Soit.

- Maître Carrow ? Votre rendez-vous de 15h00 est arrivé.

Levant la tête vers la porte, j’hochai la tête. Bien. Si Miss Kareela avait la moindre information, c’était le moment. Usant d’un coup de baguette afin de lancer le sort de légilimencie, je soufflai doucement aux pensées de ma secrétaire bien peu professionnelle. Ses ongles… Merlin. Les femmes avaient-elles réellement toutes ce genre de considération « importante » ? Je ne l’espérais pas.
Dans tous les cas, elle fut au moins utile, amenant la sorcière attendue jusqu’à moi alors que je me relevai, m’approchant de l’australienne pour lui serrer la main.

- Miss Kareela. J’aimerais être ravi de vous voir mais je suppose que puisque vous êtes ici, vous ne devez pas l’être. Soulignai-je en lui tirant une chaise devant mon bureau pour me réinstaller à ma place. Bien… J’ai cru comprendre par votre hibou et les bruits de couloirs bien trop importants au Ministère que vous aviez de nouveau été convoqué.

J’étais au courant. Autant ne pas perdre de temps et aller droit au but. Nous avions certainement bien d’autres choses à faire.

- Alors dites-moi… Avant que je ne déroule un tapis imbuvable de lois et de raisons vous permettant de vous protéger. Qu’attendez-vous exactement de moi ?

Car je pourrais tout faire, tout ce que je désirais, si cela ne correspondait pas à ses besoins, cela ne servirait à rien.

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#12509 -








Une main tendue en pleine tempête
Ft Sebastian Carrow & Merindah Kareela
Début juin 2023, Cabinet d'avocat Carrow

Dans la salle d’attente, Merindah s’impatientait. Non pas qu’elle s'énervait, mais l’angoisse de la situation lui faisait battre un tempo frénétique à l’aide de son pied. Quand la secrétaire infirma Merindah de la suivre, la jeune femme se leva d’un bond, comme si elle était montée sur ressort. Suivant donc cette femme, elle arriva jusqu’à un bureau où se trouvait l’avocat qui l’avait fait sortir de cette salle d’interrogatoire tel un roman moldu policier, ou… cette série d’avocats que sa sœur regardait tant. Maître Carrow se leva et vint lui serrer respectueusement la main alors qu’il lui montrait être déjà largement au courant de la situation.

- Bonjour, Maître Carrow, salua-t-elle. En effet, ils m’ont reconvoquée pour mardi.

Elle s’installa, n’en perdant pas une certaine grâce, en dépit de son corps quelque peu rigidifié par l’anxiété. Merlin. Si elle s’était imaginée à se retrouver dans une telle situation, elle n’y aurait jamais cru. Il lui demandait alors tout de suite ce qu’elle attendait de lui. Bonne question, à vrai dire.

- Je vous veux, lâcha-t-elle de but en blanc avant de réaliser le double sens un brin tendancieux de sa phrase. Elle secoua donc légèrement la tête, nerveuse, avant de reprendre : Je vous veux comme avocat. Vous m’avez fait sortir en dix minutes la première fois.

Elle marqua une nouvelle pause, inspirant profondément pour se donner un élan de courage. Une fois ses mots prononcés, il n’y aurait pas moyen de revenir en arrière. Mais Morgan avait raison, elle devait se protéger, tant pis pour Amos.

- Le lien entre Corban Yaxley et moi, c’est que les potions qui ont servi à le tué ont été préparées par mes soins. Celles qui ont servi à le paralyser et à ouvrir son esprit, elles ont été préparées par mes soins aussi.

Elle déglutit, avouant ouvertement avoir menti aux enquêteurs mais aussi à son avocat. Cet aveu, mal utilisé, pourrait faire de bien trop gros dégâts. Du moins… sur elle-même. Alors, elle ouvrit son sac et en sorti les quelques preuves de sa relation avec Amos : quelques rares photos prises, d’eux à Paris, s’embrassant, quelques petites missives échangées en secret, et finalement la lettre de rupture. Elle posa le tout sur le bureau, les glissant vers Sebastian.

- Je n’ai pas menti, je l’ignorais. J’ai été oubliettée, par lui. C’est le cousin de l’épouse de Yaxley. Je n’aurai jamais accepté de faire cela à quelqu’un, ou de tuer quelqu’un… je ne sais pas comment il m’a convaincu de le faire, je ne sais pas si j’y ai été contrainte physiquement ou verbalement. Mais je sais qu’il m’a fait tout oublier, avant de disparaître avec cette lettre. Un ami, en doctorat de droit, dit que vous pouvez faire prouver que j’ai été oubliettée, que même si je suis responsable, on ne peut pas m’accuser de cela.

Elle en sortit alors ensuite de son sac les notes rédigées par Morgan, deux jours plus tôt, à la bibliothèque et les posa sur le bureau, où il avait griffonné les quelques conseils offerts à Merindah. Porter plainte, révéler l’oubliettement et ainsi, se dédouaner.

- J’avais une relation intime interdite avec le directeur de la maison Poufsouffle, Amos Mancini. Il m’a fait soigner les marques de coups de sa nièce, Ottavia, plus d’une fois.


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#12563 -

Une main tendue

Début juin 2023 - Cabinet Carrow
Merindah Kareela & Sebastian Carrow

Hé bien... Au moins cette jeune femme allait-elle droit au but, m'arrachant un rire soudain tant sa phrase tendancieuse, bien que comprise, avait été prononcé de but en blanc.

- Neuf minutes et demi. Précisai-je dans un léger sourire amusé.

Au moins n'était-elle pas une cliente désagréable. Fort heureusement. Car au vu de ce qu'elle m'apprit... La situation semblait bien assez désagréable à elle seule. Une situation visiblement compliquée et particulièrement tordue. L'observant, sourcil arqué, dans un air particulièrement sérieux, je me rendis ainsi compte de son mensonge, me félicitant même pour avoir douté d'avoir tous les éléments. Bien. Donc. Elle avait préparé les potions. Bon élément prouvant sa culpabilité. Mais c'était facile, trop facile. Elle avait eu tellement peur qu'elle n'aurait pas pu mentir, pas à moi lorsque je m'étais positionné en sauveur, ou tout comme.
Et cela s'expliqua. Elle avait été oubliettée... Hochant la tête, sans une émotion notable au visage, j'avais parcouru très rapidement les quelques mots et la lettre de rupture. Abrupte, cette lettre. Même pour moi.

- Nous le pouvons. Effectivement. Il nous faudra faire appel à des médicomages enquêteurs mais c'est effectivement possible. Et je ne doute pas de votre innocence, rassurez-vous.

Prenant en main les notes posées sur mon bureau, j'arquai un sourcil.

- Vous êtes visiblement bien entourée et renseignée. Commentai-je. N'hésitez pas à dire à votre ami de passer me voir s'il désire un stage. Un aparté rapide alors que son explication me stoppa.

Un professeur de Poudlard ? Oui... Je me disais que ce visage me disait quelque chose... Voilà une chose qui pourrait servir à Abadone... Plus tard.

- Sa nièce Ottavia ? Soufflai-je avant de froncer les sourcils. Bien... Je pense que nous avons bien assez de possibilité pour vous faire reconnaître innocente, Miss Kareela. Décrétai-je. Dans un premier temps, je ferais venir lundi un médicomage enquêteur qui vous examinera. Je vous ferais parvenir l'heure demain. Pour ce qui est de la jeune Ottavia Yaxley, je me permettrais de contacter sa mère que j'ai fort heureusement dans mes contacts. Nous aurons quelques questions à lui poser qui ne peuvent malheureusement pas attendre la fin d'un deuil pour vous éviter Azkaban. Repoussant les divers éléments vers la jeune femme, mon air s'aggrava. Je suppose que vous avais conscience de la gravité de votre situation et des éléments qui peuvent peser contre vous, Miss. Repris-je. Alors nous allons devoir nous mettre d'accord sur plusieurs choses. De votre côté, avant votre interrogatoire, lundi matin au maximum, avant votre rendez-vous avec le médicomage, portez plainte. Comme vous l'a conseillé votre ami. Donnez tous les éléments sans parler de la jeune Ottavia pour le moment. Je me charge de cette enfant et autant éviter qu'elle doive s'expliquer pour le moment face à des inconnus. Alors, pour être certain : qu'allez-vous dire lors de votre plainte ?

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#12582 -








Une main tendue en pleine tempête
Ft Sebastian Carrow & Merindah Kareela
Début juin 2023, Cabinet d'avocat Carrow

Neuf minutes et demi. Il avait donc chronométré. Merindah ne savait pas trop quoi en penser, mais elle avait toujours trouvé les juristes quelque peu… particulier. Donc… pourquoi pas. Néanmoins, elle avait rapidement annoncé la couleur : elle le voulait comme avocat. Certes, elle l’avait prononcé dans une tournure quelque peu… obscène, qui n’avait absolument pas été volontaire, mais il pouvait désormais se considérer comme embauché. Et du coup… avec ça, allait donc toute la vérité. Dans une tirade, Merindah lui avait tout révélé : sa relation avec Amos, la préparation des potions, les conseils de Morgan… tout. Cela faisait beaucoup, elle en était consciente, mais c’était bien pour cette raison qu’elle était là : elle avait terriblement besoin d’une aide professionnelle adequat. Il confirma la possibilité de faire expertiser le fait qu’elle avait été oubliettée. Autant, ça ne lui plaisait pas qu’on touche de nouveau à son esprit, autant elle en voyait l’utilité. Si elle était oubliettée, elle devenait victime à son tour. Elle hocha la tête, lorsqu’il confirma les propos de Morgan. Non pas qu’elle avait douté de leur véracité, mais voir le Carrow satisfait au point de proposer un stage… c’était extrêmement flatteur pour le Falwey et elle ne manquerait pas de lui transmettre.

- Je lui dirai. Il est en doctorat, répondit-elle avec un léger sourire.

Néanmoins, la priorité en ce jour n’était malheureusement pas un hypothétique stage pour Morgan, mais plutôt garder Merindah hors de prison.

Et quand finalement Merindah arriva sur la question de la nièce d’Amos, le Carrow sembla tiquer. Pour autant, il annonça quelque chose qui fit souffler Merindah de soulagement : il y avait bien assez pour prouver son innocence. Merlin Merci. Sans visiblement avoir besoin de particulièrement de temps pour dresser un plan, l’avocat déploya presque du tac au tac une stratégie qui semblait… sans faille, comme réfléchie sous le moindre angle. Donc… en effet, la réputation du fameux cabinet d’avocat était belle et bien fondée. Tout commencerait lundi, quand un médicomage enquêteur viendrait l’examiner. Soit… ça n’était pas… reluisant mais c’était nécessaire.

- Que fera t il ? demanda-t-elle non sans une certaine inquiétude à l’idée qu’on vienne fouiller ses pensées. Va t il devoir… tout lire ?

Ouh, espérons le pas.

Le second pas était donc de questionner la jeune Ottavia. Merindah grimaça légèrement, n’ayant qu’un souvenir positif de cette enfant adorable. La savoir mêlée à tout cela… Néanmoins, Sebastian disait connaître la mère, pour les lui poser à elle. Merindah hocha doucement la tête. Peut-être que la cousine d’Amos serait un peu plus informée ou, espérons-le, disposée, puisque le Mancini avait déguerpit du pays.

- D’accord, murmura-t-elle presque.

L’avocat reprit ensuite la parole, parlant de la gravité de son cas. Oui… elle s’en doutait bien. Néanmoins, elle avait une certaine honte à l’idée de dénoncer Amos et mêler la petite Ottavia a tout cela. Honte vis à vis de Sienna, qui n’avait jamais été que la gentillesse incarnée envers elle. Comment allait-elle prendre cette histoire ?

- Avant lundi ? répéta-t-elle. Merlin, c’était court… il faudrait faire cela au plus tard ce weekend. Je ne veux pas attirer de problème à Ottavia. Elle.. elle est toute jeune.

Précisa-t-elle, n’ayant pas la moindre conscience de la proximité des Carrow avec les Mancini. Ni qu’Ottavia avait failli être la demi-sœur de l’avocat qui l’aidait actuellement.

Mais qu’allait-elle dire à sa plainte ? Bonne question. Merindah soupira. Dire qu’elle ne voulait pas attirer de problème serait probablement mauvais pour son cas.

- Que je viens porter plainte contre Amos Mancini, dit-elle avec un très très clair manque d’aplomb. Qu’il a… probablement abusé de sa position de professeur en m’oubliettant. Et que…

Aïe. Même elle, elle l’entendait. Trop de supposition. Elle avait l’air presque à douter. Elle soupira, secouant la tête avant même que le Carrow ait le temps de dire quoi que ce soit.

- Je suis navrée, je… c’est si étrange. Je sais qu’Amos a quitté le pays la veille où les hybrides ont attaqué l’école et a démissionné le lendemain. Vous avez dû en entendre parler non ? Est-ce que la plainte sera même prise au sérieux ? Il ne répond à aucun hibou. Et si tenté qu’il finisse par réapparaître et nie tout ? Je… je vous le promet, je sais que c’est lui qui l’a fait. Je le sais. Il a laissé… des mots, un des mots, est vraiment vraiment suspect… lui.

Elle glissa le dit mot sur la table où en effet, Amos avait une formulation assez étrange, où il disait “craindre les conséquences”.

- Et honnêtement… une oubliette aussi précise, aussi… sélective… y a pas beaucoup de gens qui savent en jeter, non ?

Et pourtant… il était professeur de sortilège. Qui de mieux placé au sein de l’école pour cela ?


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Une main tendue

Début juin 2023 - Cabinet Carrow
Merindah Kareela & Sebastian Carrow

Une affaire qui pourrait me rapporter gros et un potentiel stagiaire. Parfait. Ma journée s'annonçait, au moins, productive. Quoique le stagiaire ne soit pas réellement le plus important à cet instant. Bien loin de là. Le plus important se trouvait être face à moi. Miss Kareela m'avait, en effet, tout raconté, finalement. Au moins cela m'avait-il conforté dans cette impression que j'avais de passer à côté de certaines choses. Mais mieux que me conforter dans mes compétences, cela allait nous permettre de monter une ligne de défense, de trouver les meilleurs angles d'attaque.

- Personne ne peut vous forcer à penser à ce qui entourent ces événements. Lui fis-je remarquer. Pour autant, je ne saurais que vous conseiller de bien réfléchir à votre question. Il me semble, d'un point de vue tout à fait personnel, important que l'enquêteur ait accès à tous vos souvenirs, à toutes vos émotions pour pouvoir compléter notre dossier. Rassurez-vous, tout comme moi, il sera soumis au secret et nous ferons par la suite, ensemble, le tri de ce que vous acceptez de révéler, ou non. Mais rappelez-vous que nous sommes ici pour vous défendre et non pour vous juger.

Et c'était une donnée bien assez importante pour le rappeler. Dans tous les cas, elle serait maîtresse de ses pensées. Personne ne l'y obligerait, je ne faisais là que la conseiller de bien réfléchir. Pour le reste, je m'en chargerais et notamment d'Ottavia Yaxley dont j'allais devoir aller voir la mère. Amara allait être ravie, par Merlin. Mais il en allait de cette affaire, ses états-d'âmes ne m'intéressaient donc que très peu. Et cela sembla allait à Miss Kareela. Tant mieux. Cette fois elle n'avait pas réellement d'autres choix. Sa situation n'était pas la plus simple, et elle risquait gros. Je voulais qu'elle s'en rende compte. Il fallait agir et rapidement.

- Avant lundi, oui. Répétai-je. Miss Yaxley est justement jeune, elle ne risquera rien, seulement le fait de se faire questionner mais rassurez-vous. Tout est adapté aux jeunes enfants.

S'inquiéter de la vie d'un autre alors que la sienne, que sa liberté était menacée... Je ne comprenais pas réellement, à vrai dire, mais soit. Si cela l'amusait, pourquoi pas. Peut-être cela lui permettrait-il de ne pas trop penser à la finalité de l'affaire si nous venions à rater - ce que je ne craignais pas, bien sûr. J'avais toute confiance que nous briserions chaque accusation. Il allait, d'ailleurs, falloir qu'elle porte plainte, comme lui avait conseillé son ami alors qu'allait-elle dire ? La question était claire mais la réponse... Bien moins.
Arquant un sourcil, je secouai la tête, retenant difficilement un soupir.

- Ne vous excusez pas. Vous êtes une victime. Ce n'est pas à vous de vous excuser. Mais il allait tout de même falloir qu'elle sache quoi dire. Je vous crois. Soufflai-je néanmoins. Et nous avons les moyens de le prouver, mais il faut que vous croyiez en votre propre version. Vous excuser n'aidera en rien, Miss Kareela. Mon ton était implacable, mais il fallait qu'elle le comprenne, qu'elle l'admette. Il vous faut expliquer les choses selon vos propres mots, que s'est-il passé ? Quand ? Quelle était votre relation ? A quel point a-t-il joué avec vous ? Répondez à ces questions. Car en effet, seuls de très bons sorciers sont capables d'une telle chose. Le médicomage enquêteur viendra prouver vos dires mais il faut, d'abord, que vous le racontiez vous-mêmes. Je vais donc répéter ma question : qu'allez-vous dire lors de votre dépôt de plainte, Miss ?

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Une main tendue en pleine tempête
Ft Sebastian Carrow & Merindah Kareela
Début juin 2023, Cabinet d'avocat Carrow

Autant le dire, fouiller ses souvenirs et son esprit n’avait rien qui charmait Merindah. Elle n’y aspirait aucunement. Véritablement. Aucunement. Pour autant, elle en comprenait la nécessité et avait donc questionné l’avocat à ce sujet. Ce dernier fut plutôt clair : personne ne pourrait là forcer à penser à ce qui entourait cet événement, pour autant, il était important que l’enquêteur ait acces à tout ses souvenirs, pour le bien de l’enquête. Au moins, il était soumis au secret professionnel, ce qui avait aussi quelque chose de rassurant en dépit de tout. Elle hocha donc doucement la tête, même si son regard azur ne trahissait pas la moindre envie de faire cela.

- Je comprends, se résigna-t-elle ainsi. Fais donc cela. Pourriez-vous être présent ?

Merlin, elle avait l’impression d’être une gamin qui avait besoin qu’on lui prenne la main pour traverser la route. Mais en cet instant, Sebastian avait cette aura rassurante, de savoir ce qu’il faisait. Elle aurait pu faire venir Heather ou Meghan, ou encore Mika. Mais… était-elle prête à ce que ses plus intimes souvenirs risque de leur être révélé ? Pas vraiment. Surtout la partie concernant Amos. Mika se questionnait déjà bien assez sur sa sexualité pour être témoin de celle de sa sœur de cœur.

Ainsi, elle fut informée que le plus tôt serait le mieux pour porter plainte et, que justement, ce “le plus tôt” devrait être avant lundi. C’était court, mais puisque son interrogatoire était annoncé pour mardi, elle en comprenait l’urgence. Elle soupira, posant son coude contre le bureau et laissa son front retomber dans la paume de sa main. Pourquoi avait-elle mit les pieds dans cette fichue histoire ? Au moins, dans tout ça, Ottavia serait tout de même relativement bien traitée, probablement amenée à expliquer ce qu’elle avait vu. Et qu’avait elle vu au mieux ? Merindah débarquer chez Amos en pleine nuit et ce dernier enlacer Merindah. Peut-être un chaste baiser, si l’Australienne s’en souvenait bien. Rien de traumatisant, non ? Elle avait toujours été très heureuse de voir Merindah, l’appelant “l’amoureuse de tonton Amos”. Donc en soit… tout irait bien pour la petite fille. Non ?

- Bien… je vous fais confiance, concéda t elle de nouveau.

Alors, Merindah étant décidée à suivre les conseils de son avocat et de Morgan, elle allait porter plainte. A juste titre, Sebastian la questionna sur ce qu’elle dirait et… le résultat fut si catastrophique que même l’avocat ne put s’empêcher de soupirer.

- Je sais, c’est pitoyable, soupira-t-elle à son tour face à cette réaction sonore du Carrow.

Il lui dit alors de ne pas s’excuser, qu’elle était une victime et lui demanda à quel point Amos avait-il joué avec elle. Bonne question. Et s’il avait effacé d’aventage de souvenirs ? Elle avait su être manipulée grâce au professeur Nott, mais s’il y en avait d’autres ? Mais dans tous les cas, il fallait qu’elle se fit à ce que Heather lui avait dit. Amos n’était pas autorisé à fréquenter une élève. Rien que cela demeurait un abus en soit.

- Que lors d’une relation contraire au règlement, dans laquelle Amos a outrepassé ses fonctions de professeur et de directeur de maison, il a supprimé mes souvenirs. Qu’il a probablement abusé de ma confiance pour me faire préparer des potions  visant à attenter à la vie et à la santé mentale d’un homme avant de supprimer tout souvenir.

Elle se mordit la lèvre inférieure plongeant son regard dans celui de l’avocat. Elle avait tenté de dire les choses telles qu’elles étaient. Sans ses émotions, sans ses sentiments. Pour autant… cela ne tarda pas à revenir à la charge. Dans un aparté, elle demanda alors :

- Est-ce que je peux vous poser une question ?  

Attendant la réponse positive, elle reprit :

- Et s’il y a d’autres souvenirs qu’il a effacé ? C’est impossible de savoir quoi exactement et je n’arrive même plus à être certaine si mes souvenirs comportent des trous ou quoi que ce soit. J’ai beau comparé cela au reste, je ne ressens pas le moindre… “vide”comme s’il manquait des pièces au puzzle. Le simple fait qu’il ait pu effacer mes souvenirs avec autant de…. compétences, ne me fait que questionner tout ce que j’ai vécu avec lui. Il y a eu… d’autres choses. Qui ne relèvent pas à cette affaire mais…

Elle hésita, mais… peut-être Sebastian avait une expérience dans ce domaine.

- Comme, une fois, je me suis réveillée avec lui, dans un lit. Je ne me souviens absolument pas ni comment je suis entrée dans ce lit. Mais est-ce que je me suis simplement endormie et il a prit soins de moi ou est-ce qu'il a effacé ma mémoire pour masquer une conversation ou... autre chose ? Il m’a ensuite rejoint à Paris pendant les vacances de Noël. Mais là encore, et s’il y avait des blancs dans mes souvenirs ? S’il m’avait dit ou… demandé des choses dont je ne me souviens pas ? Comment je suis supposée croire tout ce que dont je pense me souvenir ? Comment je suis même supposée croire tout ce que je pense savoir ? J’ai l’impression de devenir folle. Et… et si la police magique ne me croit pas, parce que justement, Amos a pu altérer tout cela ? Comment on fait ?


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#12811 -

Une main tendue

Début juin 2023 - Cabinet Carrow
Merindah Kareela & Sebastian Carrow

- Evidemment. Acquiesçai-je en hochant la tête. Le contraire aurait été malvenu. Je m’assurerais que tous vos droits sont effectivement respectés.

C’était là ma tâche principale, celle de l’aidait dans toute cette affaire, de garder ses droits intacte et de m’assurer qu’elle serait traitée comme la victime qu’elle était. Au moins ma cliente me faisait-elle confiance mais avait-elle, finalement, le choix ? Pas vraiment. Pas si elle voulait échapper à la prison, tout du moins. Mieux valait, donc, qu’elle suive mes conseils et mes ordres concernant l’affaire.

- Ce n’est pas « pitoyable », Miss Kareela. Rectifiai-je malgré tout. Mais comprenez bien que si vous ne croyez vous-même pas en vos mots, personne ne pourra le faire pour vous.

C’était la base. Elle devait être convaincue de ce qu’elle faisait, quand bien même elle trouvait cela difficile à croire. Elle devait y croire, elle, avant toute chose. Elle n’avait ainsi pas à s’excuser, pas lorsqu’elle était victime d’un manipulateur apparemment puissant. Alors qu’allait-elle réellement dire lors de son dépôt de plainte ?

- Parfait. Appuyai-je. Nous allons avoir plusieurs angles d’attaques. Le premier, votre relation ayant outrepassé le règlement, Monsieur Mancini a en effet abusé de sa position. Quand bien même vous étiez consentante… L’étiez-vous ? Soufflai-je malgré tout en fronçant les sourcils. L’on ne savait jamais, après tout. Ensuite, repris-je, la suppression des souvenirs, interdit évidemment, en deuxième lieu, puis les potions qu’il vous a obligé à préparer dans l’unique but de nuire à Monsieur Yaxley. Trois angles assez simples lorsque nous aurons toutes nos preuves, rassurez-vous.

Fallait-il encore avoir les preuves… Mais cela viendrait, je n’en doutais pas. En attendant, la jeune femme semblait avoir une question. Hochant la tête pour l’y autoriser, je me mis alors à réfléchir à une réponse convenable.

- A vrai dire, commençai-je, sourcils froncés, je ne peux rien vous promettre, ni qu’il soit possible de vous faire retrouver votre mémoire entièrement, ni que nous puissions savoir si d’autres événements ont été effacés. La mémoire est une chose bien complexe et même s’il ne me semble pas impossible que vous ayez pu avoir oublier d’autres faits… Rien ne dit que vous pourrez les retrouver. Manipuler la mémoire demande de grands pouvoirs, une immense maîtrise des sortilèges ou des potions. Le cerveau humain reconstituant les trous comme il le peut, il n’est pas étonnant que vous ne ressentiez pas de « vide ». Pour autant… Nous pouvons demander à l’enquêteur son avis. Les reconstructions d’un cerveau endommagé créent souvent des incohérences qui, si elles ne vous semblent pas existantes, le seront pour un tiers extérieur. Ce sera donc à vous de décider si vous désirez l’avis ou non du médecin enquêteur. Mais au cas où vous désireriez cet avis, je tiens malgré tout à vous prévenir. Il ne vous faudra pas bloquer vos pensées au risque de fausser cet avis. C’est la condition sine qua non. Pour autant, sachez que dans le cas où cela serait le cas, nous aurions un tour supplémentaire dans notre sac. Les incohérences seront visibles. Rassurez-vous. Nous ferons ce que nous pourrons et dans tous les cas, Miss. Ce n’est pas le seul angle d’attaque, comme j’ai pu vous le dire. Pour autant, j’aimerais que vous répondiez à une question afin que nous nous mettions en accord sur une chose… Me redressant dans ma chaise je l’observai un instant avant de poser ma question. Monsieur Mancini a-t-il usé de son influence pour vous faire tomber sous son charme ?

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#12895 -








Une main tendue en pleine tempête
Ft Sebastian Carrow & Merindah Kareela
Début juin 2023, Cabinet d'avocat Carrow

Bien. Sebastian Carrow serait présent et s’assurerait que tous ses droits soient respectés. Merindah hocha doucement la tête. Certes, elle aurait préféré que l’avocat claque des doigts et que tout s’envole comme par magie, mais cela ne fonctionnait pas comme ça. A défaut, elle pouvait au moins compter sur son soutien.

- D’accord. Vous pouvez arranger le rendez-vous, donc.

Peut importe l’heure, elle se débrouillerait pour être là. Henry McCoy ne serait probablement pas trop compliqué à lui donner des jours de congés pour raison personnelle. Surtout vu la manière avec laquelle il l’avait questionné sur le traitement de Corban Yaxley quelques mois plus tôt. Merlin… elle aurait dû se douter qu’il y avait raison à ces questions.

Puisqu’elle était décidée à suivre les conseils de Maître Carrow et Morgan en portant plainte, l’avocat lui fit répéter ce qu’elle comptait dire. Face au résultat qui sorti de la bouche de Merindah, elle ne put s'empêcher de se réprimander elle-même, qualifiant son propre discours de “pitoyable”. Patient, pédagogue, Sebastian la détrompa. Il avait raison. Qui la croirait si elle même doutait ? La brigade de la police magique ne serait pas constituée de Heather, Meghan, Morgan et Mika. Alors, hocha la tête et se reprit, récitant que lors d’une relation contraire au règlement, dans laquelle l’Italien avait outrepassé ses fonctions de professeur et de directeur de maison, il avait supprimé ses souvenirs, probablement abusé de sa confiance pour lui faire préparer des potions visant à attenter à la vie et à la santé mentale d’un homme. Même à elle, ça lui semblait délirant et commencer à réaliser que c’était bien ce qu’Amos avait fait la mettait dans une immense colère. Pourtant, Sebastian semblait satisfait de son résumé, dégageant trois lignes de défense.

- Je vois…

Mais sa question, semi rhétorique resta. Elle repensa aux questions que lui avaient posées Marcus Avery, toutes ciblées pour comprendre à quel point Amos avait outrepassé ses fonctions, ne l'incriminant jamais elle. Elle n’avait pourtant pas osé tout lui dire. Elle n’avait révélé que la surface. Mais peut-être… peut-être devrait-elle tout lui révéler à lui aussi. Toutes ces choses qu’elle se demandait, parce que, comment pouvait-elle être certaine qu’Amos n’avait pas altéré d’autres souvenirs ? Comment pouvait elle faire confiance à ses souvenirs ? Amos l’avait aimée, elle en était sûre. Elle en était sûre quand elle repensait à la petite Ottavia ou à Sienna. Mais comment expliquer le reste ? Quand on aime, on protège. Quand on aime, on abandonne pas. Quand on aime, on ne fuit pas. Alors, elle avait fini par demander à Sebastian ce qu’ils pourraient faire si Amos avait altéré d’autres souvenirs. Elle risquait d’être décrédibilisée. Toutes ses questions poussèrent Merindah a demander si ses souvenirs seraient un problème, confessant avoir le sentiment de devenir folle à tout remettre en question. Alors qu’il lui offrait son opinion et quelques conseils, Sebastian prononça donc cette dernière demande… qui traduisait ce qu’elle se demandait aussi. “Monsieur Mancini a-t-il usé de son influence pour vous faire tomber sous son charme ?”. Elle aurait répondu que non. Elle aurait aimé répondre que non.

- Je pense que… Amos a usé de sa position pour… faciliter certains points. Pour rentrer de Ste Mangouste, au lieu de me donner accès à la cheminée de l’infirmerie, il m’a donné accès à celle de son bureau. Puis… à son appartement. La première nuit, avant que tout commence, où j’ai rejoint son bureau, il m’a enfermé dedans, accidentellement. Quand je me suis réveillée, il était là. On a passé plusieurs nuits ensemble comme ça. D’abord… à simplement discuter. Puis… puis bien plus. Mais je me suis jamais sentie, menacée. Je… pense qu’il m’aimait. Mais… qu’il a prit de mauvaises décisions pour servir ses propres intérêts.

C’était la seule chose qu’elle pouvait penser de manière rationnelle. Elle secoua légèrement la tête, réalisant qu’elle parlait peut-être un peu trop.

- Donc… si je fais tout ce que vous avez dit, dans une semaine, c’est terminé, non ?


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#13053 -

Une main tendue

Début juin 2023 - Cabinet Carrow
Merindah Kareela & Sebastian Carrow

- Ce sera lundi en soirée pour vous laisser le temps de porter plainte. Expliquai-je. L’heure exacte vous sera envoyée dès que notre rendez-vous aura pris fin.

Mais il lui fallait justement encore porter plainte et, pour ce faire, expliquer ce qu’il s’était passé. En détail et surtout en se faisant confiance. Je dus ainsi la reprendre, lui faire répéter ce qu’elle semblait trouver pitoyable et qui n’était pourtant qu’une preuve supplémentaire que nous pourrions utiliser contre Monsieur Mancini. Dégageant plusieurs axes de défense, je ne pouvais malheureusement pas répondre à certaines de ses questions, hors de mon expertise.
Je n’étais pas réellement une personne compatissante, bien au contraire. Je n’étais pas une personne que l’on pouvait appeler « bienveillante ». J’étais attiré par le gain, par le pouvoir et le contrôle. Et je ne m’en cachais d’ailleurs presque pas. Alors… Non. Je n’étais pas vraiment touché par son histoire. J’y voyais seulement une façon, pour moi, de m’enrichir, de toutes les façons que ce soit. Du pain béni, en tant que tel. Mais je ne pouvais pour autant pas prendre les informations sans en donner. Il en allait d’un juste retour des choses propre à ma profession. Tout comme la recherche de nouvelles pistes. Ainsi vins-je à m’enquérir d’une chose bien spécifique : avait-il abusé d’elle ?
A l’entendre, ce n’était pas le cas, mais la question des sentiments qu’elle pouvait éprouver était de mise. Il me serait impossible de savoir ce qu’il en était immédiatement et j’admettais espérer que le professeur de Poudlard ait pu effacer d’autres souvenirs.

- Bien. Ponctuai-je en posant ma plume. Néanmoins, Miss Kareela, notez bien que, quand bien même d’autres souvenirs viendraient bousculer vos dires actuels, ils ne pourront pas vous décrédibiliser. Effacer des souvenirs de la sorte est un acte puni par la loi et nous jouerons, de toutes les manières, sur sa position et son influence.

Cela signifierait peut-être que, si elle avait été en tout point consentante, elle soit obligée de mentir ou d’arranger la vérité mais… Nous n’en étions pas là. Et je préférais croire en son innocence totale que de m’ajouter plus de travail là où il n’y en aurait sûrement pas besoin.

- Je ne peux pas vous promettre que tout sera terminé dans une semaine. Comprenez que le risque de jugement est malgré tout présent et que ce dernier peut prendre quelques mois. J’essaierais, néanmoins, de faire passer votre dossier avant toute chose et surtout de faire annuler toute l’affaire. Mais cela ne dépendra pas uniquement de moi. Je ferais seulement le nécessaire. Alors il va vous falloir vous armer de patience et surtout… Rassurez-vous. Nous avons bien trop d’éléments en mains pour que vous risquiez plus qu’une perte de temps. Finis-je par lui répondre en souriant de manière professionnelle, ce sourire à la chaleur fausse et pourtant dirigée vers mes clients. Tout va bien se passer, Merindah. Faites-moi confiance. Car c’était désormais la dernière chose à faire. Me faire confiance et me laisser faire mon travail.

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#13106 -








Une main tendue en pleine tempête
Ft Sebastian Carrow & Merindah Kareela
Début juin 2023, Cabinet d'avocat Carrow

Lundi en soirée. Donc. Merindah hocha doucement la tête. Cela semblait presque être demain tant tout lui semblait… précipité, rapproché.

- Très bien, souffla-t-elle d’une voix rendue un peu plus rauque de part la tension qu’elle ressentait.

Ses inquiétudes avaient des réponses. Des réponses qui allaient généralement dans son sens. Peut importe ses souvenirs, le fait de les avoir effacé était donc un act répréhensible qui primait donc. Elle hocha de nouveau la tête.

- Je dois vous prévenir aussi d’autre chose… admit-elle. Un des professeurs de Poudlard, Marcus Avery, semble… considérer ça comme un abus de position, tout comme vous. Il m’a questionnée plusieurs fois mais… Je n’ai pas voulu entrer dans les détails. Je sais qu’il n’attend qu’une seule chose : que je lui dise la vérité. Il y a aussi… Erin Wheeler. Elle m’a prévenue, il y a très peu de temps, qu’Amos est un legilimens inné qui avait donc accès à toutes mes pensées. Le… le fait de les avoir, tous les deux, de mon côté… Je ne parle pas de les faire témoigner ou quoi que ce soit. Mais le fait qu’ils soient de mon côté, ça… ça nous rajoute une chance, non ? Mais… eux, ça ne va pas les mettre en porte à faux, n’est-ce pas ? Je ne veux pas qu’ils… qu’ils aient des problèmes à cause de ça.

Difficile de dire quelle serait la réaction de Minerva McGonagall. Merindah ne la connaissait que très peu. Pour autant, elle avait confiance en Erin, peut-être bien plus qu’en Amos, du fait d’avoir noué une certaine relation avec elle.

Il fallait bien l’admettre, Sebastian Carrow avait réponse à tout. Et merlin que c’était rassurant. Il avait l’air tellement en contrôle que Merindah avait envie de croire chacun de ses mots. Certes… s’il lui disait, là, de sauter par la fenêtre pour le bien de l’affaire, elle ne le ferait pas. Mais tout de même. Elle était on ne peut plus impressionnée par son professionnalisme, en dépit de son âge qui avait l’air assez jeune.

- Je vous fais confiance, confirma-t-elle, n’ayant de toutes façons pas vraiment d’autres choix. Je veux seulement en finir au plus vite avec tout ça.

Ça pourrait probablement se comprendre. Qui affectionnait se retrouver au milieu de poursuites judiciaires pour meurtres avec préméditation via empoisonnement ? Personne. Probablement personne. D’ailleurs… ce genre de charge avait probablement attiré l’attention de son père. Ou si ce n’était pas fait, ce serait imminent. Même si Robert Kareela respectait l’indépendance de sa fille, Merindah ne pouvait que s’attendre à ce que le Premier Ministre ne reste pas les bras complètement croisés pour autant. Elle se racla la gorge, presque d’un air désolé.

- Il y a… hum… autre chose. Il y a fort à parier qu’une équipe d’avocats Australiens vous harcèle de hiboux pour suivre à la loupe toute l’affaire et votre stratégie. Si ce n’est d’ailleurs pas déjà fait… Mais, ne le prenez pas mal, s’il vous plaît. Je ne les ai pas embauchés. Juste… j’ai juste un père qui pense être discret. J’apprécierai si vous pouviez partager vos informations avec eux, leur montrer que tout est sous contrôle.


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#13112 -

Une main tendue

Début juin 2023 - Cabinet Carrow
Merindah Kareela & Sebastian Carrow

- Monsieur Avery et Madame Wheeler donc… Répétai-je.

Deux professeurs de Poudlard qui pourraient avoir un poids considérable dans cette affaire si le besoin s’en faisait sentir d’autant plus concernant la légilimencie apparemment connue par certains. Soit. Cela serait encore plus facile que je ne pouvais l’imaginer. Esquissant un sourire rassurant, je secouai néanmoins la tête.

- Rassurez-vous. Même s’ils venaient à devenir témoin en cas de besoin, ils seraient protégés et ne risqueraient rien. Néanmoins, avec la légilimencie de Monsieur Mancini… J’observai un instant la jeune femme avant de secouer la tête. Cela serait plus évident. Un professeur abuse de sa position et de son don pour s’approprier une jeune étudiante. Récitai-je. Le plus difficile à admettre seront certainement les retombées si cet événement devient connu, ce que nous allons évidemment tenter d’éviter. Mais effectivement. Deux professeurs de Poudlard rajoutent du poids, sans aucun doute.

Au moins me faisait-elle confiance, quoiqu’elle n’avait pas réellement le choix. Et elle désirait en finir. Très bien. Je n’aimais pas les affaires qui duraient dans le temps et me faisait perdre, ainsi, de l’argent autant que de la réputation. Nous allions donc nous débarrasser des charges bien rapidement, c’était certain.

Arquant néanmoins un sourcil, pensant en avoir terminé, je ne pus, cette fois, m’empêcher d’esquisser un sourire amusé en sortant un petit paquet de lettres estampillés d’Australie.

- Je comprend mieux qui sont ces personnes. Soufflai-je en déposant le paquet sur le bureau. J’admet ne pas avoir pour habitude de partager mes informations avec qui que ce puisse être, une question de confidentialité – et surtout de risque de vol d’affaires comme il y en avait souvent eu – mais je ferais le minimum pour leur assurer votre bonne prise en charge, si cela vous convient, à vous et à votre père. N’hésitez, d’ailleurs, pas à lui dire de me contacter en personne si le besoin s’en fait sentir. Les pères ne devraient pas être « mis de côtés » dans de telles affaires.

Et cela me ferait double avantage… Une réputation forgée en Angleterre, certes, mais après tout, pourquoi pas non plus en Australie directement, en passant par ce cher Monsieur Kareela et son poste de Premier Ministre ? Je n’allais pas m’en priver.

- Je répondrais donc à votre équipe australienne dès que possible, c’est promis. Ne m’en voulez cependant pas de ne pas tout révéler, certaines choses doivent rester de l’ordre du secret jusqu’au procès, vous comprendrez sûrement que cela est pour vous aider, bien sûr… Conclus-je alors.

Pour l’aider, oui, mais aussi pour m’assurer ce que j’avais précédemment souligné, évidemment.

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Une main tendue en pleine tempête
Ft Sebastian Carrow & Merindah Kareela
Début juin 2023, Cabinet d'avocat Carrow

Entendant Sebastian répéter les noms, Merindah hocha doucement la tête, de manière positive, comme pour confirmer. Difficile de savoir s’ils accepteraient de témoigner. Merindah espérait que cela ne serait pas nécessaire, n’ayant pas la moindre envie de les mêler à cela, même si… honnêtement, Erin lui donnait bien plus confiance et elle serait probablement bien trop gentille pour refuser. “Un professeur abuse de sa position et de son don pour s’approprier une jeune étudiante” avait-il ensuite dit. Aaarh. Elle avait l’impression d’entendre Morgan qui lui avait fait la même remarque. Bon… il semblait qu’elle avait définitivement été prise pour une idiote. Elle qui avait encore une part d’elle croyant en la bonté d’Amos… les faits qui s’enchaînaient commençaient à amoindrir cette possibilité.

- Gardons cette affaire la plus étouffée possible, s’il vous plaît, en effet… confirma-t-elle. Savoir que je couchais avec mon directeur pourrait lourdement décrédibiliser ma thèse. Même si Amos n’a jamais fait quoi que ce soit en ce sens.

Bon, au moins une chose où il avait fait preuve d’une minimum d'éthique. Pourtant… Merindah ne tolérerait pas que sa thèse soit décrédibilisée à cause de tout cela. Pas après avoir passé trois ans dessus !

Elle avait ensuite mis en garde l’avocat de la possibilité qu’il soit contacté par les avocats de son père… ce qui ne manqua pas à en juger par le paquet de missives reçues. Merde. Son père était bien mieux informé qu’elle ne le croyait… Mais en soit… n’était-ce pas ce qu’on attendait d’un chef de gouvernement ? Pourtant, s’il n’avait pas débarqué, c’était qu’il n’avait pas conscience de l’empleure des problèmes, et ça, c’était tant mieux pour le moment. Pour autant, Sebastian sembla très compréhensif en ce sens, acceptant d’être contacté, quand bien même partager ses informations n’était pas dans ses habitudes.

- Mmh… il n’a donc vraiment pas tardé, soupira-t-elle. Non je… je préfèrerais autant le laisser le plus possible en dehors de ça pour le moment. Surtout si vous pouvez me sortir de là sans encombre… il n’a pas besoin de tout savoir.

… Parce qu’il y avait bien trop et qu’en dépit de tout, Merindah avait profondément honte de tout cela. Honte d’avoir été stupide, honte d’avoir prit des risques, honte d’avoir enfreint le règlement, honte… de tout, à vrai dire.

- Assurez-leur simplement que vous avez largement de quoi faire pour m’innocenter.

Ça avait l’air d’être le cas. A chaque nouvelle information, Sebastian Carrow semblait plutôt satisfait pour leur affaire. De toutes manières, elle commençait à sérieusement le voir elle même : Amos avait profité d’elle et de sa bonté pour arriver à ses fins. Les avocats des Kareela n’allaient pas se montrer insistants à ce stade, mais il y avait fort à parier que cela deviendrait le cas si l’affaire prenait en ampleur.

- Autre chose à faire, ou savoir ? demanda-t-elle finalement, ne sachant pas vraiment s’ils avaient fait le tour de la question.



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#13142 -

Une main tendue

Début juin 2023 - Cabinet Carrow
Merindah Kareela & Sebastian Carrow

- Nous ferons notre maximum pour. Acquiesçai-je d’un hochement de tête. Si ce n’est pas pour Poudlard, au moins pour votre thèse, ne vous en faites pas. Et dans le cas où les choses se sauraient, nous étoufferont l’affaire dans l’œuf. C’est pourquoi les noms que vous m’avez cités pourront être potentiellement importants. Plus tard. Si les choses évoluent en ce sens, ce que je ne souhaite pas.

Plus vite les choses seraient réglées, plus vite je pourrais passer à autre chose et si les retombées médiatiques pourraient m’être favorables, j’admettais ne pas avoir ni l’envie, ni le temps de gérer ce genre de communication.
J’aurais d’ailleurs fort à gérer en ce sens avec les avocats du père de ma cliente. Quoique cela, au contraire, ne me dérange pas. Si cela pouvait me permettre de nouvelles touches, je n’allais certainement pas m’en priver. Ainsi, j’acceptai le partage d’information, quoique cela ne soit pas ni dans mes habitudes, ni dans mes envies. Mais je ferais l’effort, plus ou moins.
La jeune femme refusa, néanmoins, de le mêler à ces affaires. Il n’avait pas besoin de tout savoir ? Arquant un sourcil, je ne pus m’empêcher d’esquisser un très léger sourire narquois. Je pouvais effectivement comprendre. Elle ne voulait pas que son père apprenne ses écarts de conduite avec un professeur. Evident.

- J’ai bien largement de quoi vous faire entièrement innocenter et de quoi reporter toutes les charges sur Amos Mancini. Rassurai-je ainsi. Votre père ne saura donc que ce que je dirais à ses avocats. Je veillerais à taire les éléments les plus… Disons… Discréditant envers vous.

A savoir la nature de sa relation avec Monsieur Mancini, en grande partie. Pour le reste, je n’aurais qu’à édulcorer les faits. Je n’étais pas à cela près et quand bien même mes « mensonges » seraient plus tard révélé, je n’aurais qu’à me targuer d’avoir voulu protéger ma cliente sous sa demande implicite.

- Je pense que nous avons fait le tour des choses à faire et à voir… Soufflai-je en réfléchissant. Néanmoins n’hésitez pas à me contacter à toute heure du jour et de la nuit en cas de doute, de question ou de nouvel évènement vous revenant en mémoire. Ce ne serait qu’un plus, mais les plus permettront d’aller encore plus vite dans le traitement d’un dossier déjà, à mon sens, bouclé. Esquissant un nouveau sourire, je me relevai alors, tendant la main vers l’étudiante australienne pour la lui serrer. Nous nous reverrons, de toutes les manières, lundi. Je vous fait parvenir d’ici quelques minutes et par hibou direct l’heure de convocation du médecin. Je vous y attendrais autant pour vous accompagner que pour prendre la copie de votre dépôt de plainte. Sur ce, Miss Kareela. Portez vous bien et surtout ne vous inquiétez pas. Cette histoire sera très bientôt derrière vous, je vous en fait la promesse.

Cela allait être un jeu d’enfant.

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