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Dernière édition par Ayden Gimhae le Jeu 1 Juin - 21:57, édité 1 fois
     








Ft Kim Hye-Soon & Gimhae Ayden


타는 냄새가 난다
5 mai, Bureau du Professeur Kim, Poudlard

Outch... Bon. Fallait pas se leurrer. Tu te doutais que le changement de directeur allait être un peu plus contraignant. En même temps... Une coréenne traditionnelle à la tête des Gryffondor... Il y allait avoir un peu plus de rigueur au sein de la maison. Mais... T’étais loin de te douter qu’un tel foutoir allait avoir lieu au sein même de l’école... T’avais fait le mur quand la catastrophe des hybrides avait plongé Poudlard dans la tourmente pendant une nuit entière. Sauf que... Bah, t’étais déjà parti à dix-neuf heures et tu étais pas le seul à avoir fait le mur... Contrairement à certains potes, tu t’étais un peu trop bourré la gueule et donc... T’avais fini endormi comme une vieille loque dans l’un des lits de la tavernière qui te connaissait bien. C’était donc la tête dans le cul que tu avais rejoint Poudlard en utilisant la statue de la sorcière borgne et... il était 6h30, logiquement... personne n’était encore vraiment là à cette heure-ci non ? Et pourtant... Tu eus le droit à toute l’histoire... Ah. Donc là, on peut dire que tu étais bien dans la merde.

Et ça n’avait pas loupé. Puisque tu avais reçu une convocation de la directrice de maison. Un soupir s’échappant de tes lippes alors que tu marchais nonchalamment jusqu’au bureau du professeur Kim. Bon, tu savais déjà ce que l’on allait te reprocher. Mais t’avais déjà plus ou moins prévu ton plaidoyer pour calmer la colère de la coréenne. Du moins, t’avais bon espoir de la rouler sans qu’elle ne puisse vraiment te blâmer. T’allais sûrement avoir de belles heures de colle et des points en moins... Mais franchement, tu t’en foutais royalement. Ce qui te soûlait vraiment... C’était le timing. Car oui, tu t’en voulais de pas avoir été présent. Donc si elle venait à te rabâcher que si tu avais été là, tu aurais pu agir, du moins si elle avait connaissance de ton don... Ce qui devait être le cas, vu qu’elle avait l’air d’être plus que rigoureuse.
Frappant à la porte, tu attendis qu’on t’intime l’autorisation d’entrer puis tu pénétrais à l’intérieur du bureau. T’inclinant poliment et avec respect comme quelqu’un qui avait connaissance des traditions et mœurs coréennes, ce qui était ton cas. Tu restais debout, du moins jusqu’à ce qu’elle t’autorise à t’asseoir si tel était son désir.

- Bonjour Professeur Kim.

Disais-tu dans un Coréen maîtrisé et avec toutes les formules de politesse qui allaient avec. Car il ne fallait pas l’oublier... Face à un professeur, un aîné... La langue devait s’adapter à la hiérarchie. Tu avais donc utilisé les bons termes afin de ne pas paraître irrespectueux. Si ta mère apprenait que tu manquais de respect à tes profs... Elle allait te faire tâter du mur, enfin... Façon de parler. Tu restais donc debout avant de finalement ajouter.

- Je ne vous ferais pas l’affront de me donner les raisons de ma convocation. Je sais très bien ce qui m’est reproché.

Oh que oui... Tu avais parfaitement conscience que tu avais enfreint... Hm... Peut-être trois ou quatre articles du règlement et qu’en plus de ça, ton aide aurait été précieuse. Mais peut-être qu’elle avait autre chose à ajouter, qu’elle allait remuer le couteau dans la plaie ? Mais ton père t’avait appris à gérer ce genre de situations... Sauf que... Ici, c’était l’Écosse. Pas la Corée. Donc... si le comportement de ta directrice était un peu trop coréen, tu allais lui rappeler gentiment qu’elle devait s’adapter au pays où elle exerçait et que ce n’était pas au pays de s’adapter pour elle. Surtout que tu avais eu le temps de te renseigner et de voir qu’elle avait été Gryffondor ici. Donc... aucune excuse pour parler de différence culturelle.

- Puisque l’objet de ma convocation est déjà connu. Dois-je m’attendre à une sanction à la hauteur de mes infractions ? Ou puis-je me permettre de tenter de vous expliquer ma situation ?

Il y avait deux options qui s’offraient à la professeure de défense contre les forces du mal... Être tyrannique à la hauteur de Salazar Serpentard ou être à la hauteur de la directrice qui avait occupé ce poste à l’époque de la grande guerre... C’est-à-dire faire preuve de compréhension et écouter avant de sanctionner. Mais tu ne connaissais pas assez bien le professeur Kim pour pouvoir juger de sa personnalité ainsi que de sa pédagogie. Pour le moment... Tu jouais le caméléon, comme tu aimais le dire... Te montrer vulgaire, indisciplinée et incorrigible comme tu l’étais réellement... Serait totalement contre productif. Même si tu jouais très souvent aux cons... Tu n’étais pas non plus dénué d’intelligence, bien au contraire... Tu étais juste... Un gros feignant dans l’âme. Ainsi, tu gardais un visage neutre et tu regardais la professeure, droit dans les yeux, preuve que tu acceptais tes torts. Par ailleurs, il n’y avait aucune espièglerie dans tes iris. Du moins... pas pour le moment... Autant ne pas lui donner de bâton pour mieux te battre, n’est-ce pas ?

••• By Aardbei

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#12247 -


Dernière édition par Hye-Soon Kim le Mar 6 Juin - 19:36, édité 1 fois










                                                     타는 냄새가 난다
Ft Ayden Gimhae et Kim Hye-Soon
05 Mai 2023, Bureau du Professeur



Le soleil se levait tout juste lorsque le professeur Kim regagna son bureau.
Si la journée commençait pour certains, pour elle, elle s’étirait déjà depuis la veille. La nuit précédente avait vu se produire l’incident le plus discutable de ces dernières années et nul ne se serait permis le moindre repos en ces heures sombres. Tout s’était enchaîné sans leur laisser le moindre répit : Les quelques élèves rendus fous se jetant sur leurs camarades, l’ensemble de l’école évacuant dans la grande salle, l’inutile concertation au sein du corps professoral, et la splendide intervention du département de la justice magique.
Considérant la multiplicité des informations à relever, Hye-Soon s’accorda un temps de réflexion afin de retracer les évènements :

En début de soirée, elle avait reçu une note urgente de la direction l’avisant que plusieurs élèves hybrides avaient perdu le contrôle. Requise au sein des dortoirs de sa propre maison, elle s’était précipitée dans la salle commune des Gryffondors afin de prendre en compte l’incident. Deux de ses élèves s’étaient révélés être victimes de cette étrangeté : Victoire Weasley, et Jessalyn Brennan . Si la seconde avait été contenue par ses camarades au sein même du dortoir, la première elle, avait d’ores et déjà gagné le salon principal lorsque la Coréenne les avait rejoint. Les signes extérieurs avaient été criants de vérité : Le regard fou, l’absence de propos cohérents, le charme vélane poussé à son paroxysme, l’agressivité sans bornes.. tout leur avait suggéré que la demoiselle n’était plus maître de sa raison. Tiraillée entre son envie d’efficacité, et sa considération pour le bien être de la jeune femme, Hye-Soon s’était abstenue d’assommer la pauvre enfant d’un coup de baguette trop vif.
S’accompagnant de deux de ses étudiants, Matthew Gimhae et Diego Diaz-Wright, elle avait tenté de percer les secrets de ce maléfice. Se précipiter en contention, ou même à la maîtrise de la demoiselle en l’assommant sans sommation… voilà qui n’était pas du style de la coréenne. Et en cela, ses alliés l’avaient gênée. Elle se remémora un court instant l’emportement inutile du Préfet, ses répliques à la limite de l’insolence et son dédain pour la seconde victime. Le paradoxe avec ce qu’il avait montré de son caractère jusqu’alors avait été si frappant qu’il avait déstabilisé Hye-Soon. Elle s’était alors promis à elle même qu'une telle immaturité ne se produirait plus sans conséquences.
Pas de la part d’un préfet de sa maison.
Diaz-Wirght lui, avait d’abord fait preuve d’un excès de zèle en se montrant offensif - quoi qu’efficace puisque cela lui avait permis d’éviter que son professeur se retrouve défiguré – puis il s’était rendu coupable d’un petit moment d’égarement : Se faire arracher la baguette des mains par une Vélane furieuse n’avait rien de bien fameux.
Et parlons-en, de miss Weasley. Nul sortilège de révélation n’avait fonctionné. Pas plus que le bézoard enfoncé dans sa gorge. Le second avait écarté les empoisonnements, mais le premier n’avait pas même révélé la moindre trace de magie.
Pas une seule.
La dame avait étudié bien des maléfices et autres objets de magie, noire ou non, et si elle savait le Revelio basique, jamais il n’avait trahi. Loin d’afficher une fiche descriptive de la cible, il avait toujours eu cette capacité à révéler les moindres traces, aussi subtiles et légères soient elles.
Elle ne s’était certes pas attendu à résoudre le mystère à l’aide de ce dernier, mais constater l’absence de signes la navrait.
La coréenne avait songé un instant à faire usage du sort Legilimens puis s’était ravisée. Il y avait des limites à ne pas franchir, et le respect de la vie privée de son étudiante en faisait partie. N’étant pas en capacité d’obtenir son consentement, il fallait admettre que la démarche aurait été fort déplaisante.
Oui, une fois la tempête passée, milles et unes solutions s’offraient désormais à elle. Le temps ne jouait plus contre eux et il aurait été aisé de débusquer l’origine de ce foutoir.
Ça avait été sans compter sur l’intervention du ministère et de sa justice.
Se remémorer cette partie de la soirée lui donna mal au crâne et elle dû se passer un main fraîche sur le visage pour tenter de se débarrasser de sa lassitude. Quelque chose clochait depuis lors.
Si les élèves concernés avaient été transportés à l’infirmerie, le soucis de leur bien être n’avait pas duré. Bien vite confrontés par des agents de la justice magique et leurs responsables, il avait été impossible de les approcher.
Impossible d’organiser leur transfert à Ste Mangouste.
Amère, la coréenne laissa échapper un rire goguenard. Même la Directrice avait perdu de sa superbe en cédant du terrain à ces derniers. L’époque prestigieuse d’Albus Dumbledore était bien loin derrière eux, et c’en était fort regrettable.
Il était désormais logique de se questionner sur les motivations de chacun. En ce qui concernait le Professeur Mcgonagall, des raisons, elle n’en trouvait aucune. La femme avait toujours eu ce panache héroïque à défendre les adolescents envers et contre tout. Grande de l’expérience acquise auprès du précédent directeur, elle avait été rendue célèbre pour sa conduite « anti-intervention du ministère », agissant éternellement pour le plus grand bien des jeunes sorciers, n’hésitant pas à friser l’insolence et le mépris envers qui osait lui donner tord. Que cela change aujourd’hui était ahurissant : Il y avait des trahisons encore fraîches qui n’auraient pas dû la défaire de sa méfiance envers eux.
Plus encore, elle la savait suffisamment intelligente pour comprendre qu’il y avait là une insulte aux principes mis en place par Albus Dumbledore. L’histoire avait suffisamment de pages dans ses ouvrages pour prouver que la moindre intervention du ministère avait trahi une malversation, et que chacune d’elle s’était vue offrir une résistance farouche de l’école.
Élèves,
Et équipe pédagogique confondus.
Il y avait ensuite cette implication du ministère. Il était déjà communément admis que tout ce qui se passait à Poudlard, ne concernait que Poudlard. L’école avait toujours jouit d’une indépendance certaine et appliqué ses mesures disciplinaires et ses enquêtes internes à la lettre. Si elle avait toujours su calmer les foules en montrant son efficacité et le fruit de sa gérance en interne, personne ne s’était réellement osé à prendre définitivement la main sur « les affaires de Poudlard »
Il y avait eu cette effrayante chronique relative à la chambre des secrets.
Ou un garde-chasse avait été enfermé à tord sur de simples soupçons. Ce même garde-chasse qui, mis en cause lors du décès d’une élève plusieurs années auparavant, avait enduré expulsion et destruction de baguette.
Le ministère n’apprenait guère de ses erreurs.
Et l’école avait défendu son garde-chasse contre vents et marées.
Que ce soit en faisant éclater la vérité, où en le maintenant en poste au sein même de l’école. Cette fois encore, Poudlard avait fait fie du Ministère et de ses lubies.
A cette idée, Hye-Soon tenta de retracer l’ensemble des décès survenus dans l’école. Sang-purs ou non, familles influentes ou non, il y en avait tant qui avait été pris en charge par la direction de l’école… La scolarité magique était truffée de dangers et d’accidents.
Que tout ceci s’emballe sans pondération trahissait un problème sous-jacent. D’autant plus sous la main experte de la ministre Granger, connue pour sa justesse et son intelligence certaine.

Et… il y avait cet incident. Enragée par tant d’injustice, le professeur avait envoyé un hibou dans l’heure au responsable du département de la justice afin de solliciter une entrevue. Si la direction et le corps professoral comptait digérer les ingérences sans moufter, elle n’était pas femme à laisser de jeunes victimes être traitées comme des criminels. Les motifs de sa venue à Poudlard étaient clairs et la protection des jeunes sorciers avaient toujours été sa seule priorité. Attendre d’elle qu’elle reste passive face à cette énormité relevait du miracle.
Pourtant….
Le hibou n’avait pas tardé à revenir.
La missive, toujours accrochée à sa serre délicate, n’était pas parvenue jusqu’à son destinataire. La situation devenait ainsi de plus en plus clair : Quelqu’un lui refusait ce droit. Là était la preuve que la démarche d’Hye-Soon pouvait être problématique et, en un sens, cela se révélait satisfaisant. Qui que ce soit, il était bien mal informé sur son entêtement. Prendre attache avec ce représentant devait déranger quelqu'un, et son instinct lui soufflait que ce n'était pas sans lien avec l'incident.

Enfin, qu’en était-il du département de la justice ? A ce jour, il semblait bien plus opportun de mener les investigations que de se préoccuper de la santé des concernés. Il était clair que ces derniers n’étaient pas uniquement motivés par la manifestation de la vérité. Qui pouvait bien faire pression au point de les pousser à bafouer sans vergogne les droits octroyés par la Charte de la justice magique ? Il ne manquait plus que ces derniers soient enfermés dans une quelconque geôle du ministère et ils auraient atteint le seuil critique du ridicule.
A cette pensée, la Coréenne se saisit d’une plume et d’un morceau de parchemin. Elle y griffonna quelques mots à l’intention de la bibliothèque de l’école, a qui elle l’expédia sans attendre d’un coup de baguette impatient. Il serait de bon ton de rassembler de précieuses informations aux fins de justifications de ses arguments. Vu la tournure que prenait les choses, elle se doutait que les rôles de chacun deviendraient chaotiques, voir indus. La main gantée qui avait si habilement dévié son hibou en route pour le ministère n’hésiterait pas à réitérer ses manigances et il fallait rester prudent.
Ses élèves passeraient avant tout. Si elle devait reculer pour mieux les protéger, elle saurait dissimuler habilement ses propres plans.

Dans tous ce chaos, voilà qu’un énième problème surgissait : Ayden Gimhae. Cette famille sonnait pour la seconde fois à ses oreilles en terme de … « problématique » et ce en moins de 24h. L’agacement de la coréenne était à la hauteur de son impatience en ces heures de frustration, ainsi l’avait-elle convoqué sans même lui laisser le plaisir du petit-déjeuner.

L’intéressé avait tout bonnement disparu depuis la veille. D’abord passée inaperçue, son absence s’était faite ressentir lors du comptage à la grande salle. Il était vite apparu qu’Ayden Gimhae leur avait faussé compagnie et ne se cachait pas dans un recoin de la salle commune. Les multiples tableaux du château avait été missionnés afin d’avertir la coréenne du moindre pan de robe du fuyard. Même les plus discrets, si soucieux de ne jamais trahir les écarts de conduite des élèves, avaient consenti à se lancer à sa recherche…. Après tout, les circonstances appelaient à garantir la sécurité de tout à chacun.
Ce fut avec la plus grande des surprises que, deux heures plus tard, une fermière dodue à la chevelure dressée était apparue depuis l’un des tableaux suspendus à l’entrée de la grande salle. Ce dernier, bien trop étroit pour sa magistrale stature, peinait à contenir son visage rougi par, à n’en pas douter, sa course folle à travers les divers paysages du château.
J’l’ai trouvé avait-elle crachée, effectivement essouflée. *Dans l’un d’mes tableaux à Pré-au-Lard* Puis elle avait reniflé avec mépris *M’parait évident que vous z’êtes inquiétée pour rien. L’bougre profite de sa bièraubeurre sans se préoccuper des Doxys qui lui rongent l’arrière train *
Le professeur avait étouffé un juron odieux, auquel la campagnarde avait répondu d’un haussement d’épaules. L’impertinent avait fait le mur tel un adolescent. Rajouter ce problème supplémentaire à sa longue liste de préoccupations l’avait submergée de colère.
Son enquêtrice avait clos son rapport en reniflant bruyamment, attendant sûrement un quelconque dédommagement.
Et Hye-Soon l’avait remerciée d’un hochement de tête agacé

Le bon point de cette escapade… ah….certes… L’intéressé n’avait pas eu à subir les mésaventures de la soirée. Loin des tumultes du château, il était resté sain et sauf. Au moins un qui n’irait pas minauder à l’infirmerie pour se plaindre des retombées psychologiques.
L’élève allait ainsi être le premier à se confronter aux mesures disciplinaires de la Coréenne, et en cela, elle ne comptait pas le ménager. Frapper un grand coup dès le départ éviterait aux petits malins de se motiver à… réitérer les réjouissances. Elle n’était pas née de la dernière potion, le fait que les élèves bravent le couvre-feu était presque une tradition, surtout chez les Gryffondors téméraires.
Se faire attraper était en soi bien plus honteux que d’enfreindre le règlement.* Pas de chance* reconnut-elle en s’installant confortablement derrière son bureau, prête à le recevoir. Le timing n’avait pas joué en sa faveur.

Les premiers rayons du soleil inondaient déjà la pièce d’une lumière claire et vivifiante. Celle-ci n’aurait aucun mal à mettre en valeur leurs cernes respectives, qu’elles soient héritées de fêtes ou de péripéties.
Après avoir tremblé de quelques coup secs, la porte s’ouvrit sur le jeune Coréen qui avait été invité à entrer. Bien loin de la contrition d’Ollivander, ou de l’humilité de Lewis, c’est un minois assumé et volontaire qui franchit le seuil. Elle reconnut derechef l’allure presque narquoise du Gimhae, empreinte d’un manteau de velours aux allures de respect moqueur. Il y avait chez ce jeune homme une malice qui aurait pu le rendre sympathique, mais qui en ce jour, aurait tôt fait d’avoir raison de la patience du professeur Kim.
Entre l’arrogance de Matthew et la discrète provocation d’Ayden, elle trouvait la seconde bien plus redoutable et c’est avec méfiance qu’elle en guetta les signes avant coureur.
Il fallait lui reconnaître une chose.
Alors qu’il la saluait selon leurs traditions, il avait pris soin de ne pas paraître impertinent. Ses mots avaient ce quelque chose que l’on prête aux fortes têtes : Nulle dérobade.
Il était donc de circonstances d’en faire autant.

- Commençons par retirer 50 points à Gryffondor en guise d’introduction – tança la Coréenne d’un trait sifflant – Asseyez-vous.

Ses sourcils n’avaient jamais été si arqués, et si elle avait été dotée d’une frange, ils auraient probablement intégralement disparus. Nulle trace de Coréen dans son langage, coupant court à toute notion susceptible de lui faire croire qu’ils auraient quelque chose en commun lors de cet entretien.
Sans même s’assurer qu’il s’était exécuté elle poursuivit d’un ton froid :

- Mesurez bien chacune de vos paroles, je n’hésiterai pas à augmenter le compte si elles ne sont pas de circonstances.

Il y avait là l’un des plus gros défauts susceptible de porter préjudice à sa maison : Hye-Soon n’aurait aucun scrupule à vider le sablier si elle estimait un élève hors des clous. Peu importait leur quatrième place, et le peu d’élèves s’impliquant au gain de rubis. Elle avait, par ailleurs, une bien grande envie d’occuper chacune de ses soirées restantes jusqu’à la fin de l’année scolaire… Quitte à se punir elle-même en s’infligeant sa présence. Son exigence avait la fibre coréenne et son mépris de l’irresponsabilité avait traversé les frontières avec elle. Les lubies de tous ces jeunes gens commençaient à bien faire. Elle avait été suffisamment claire lors de sa prise de poste et comptait bien rester fidèle à son annonce.

- J’écoute donc vos justifications – conclut-elle d’un ton lourd de sens, laissant planer la menace des limites qu’elle venait de fixer... Des éclairs dans les yeux, elle fixait son interlocuteur en sachant pertinemment qu’aucune d’elle ne serait convaincante.
Son absence avait été arrangeante en un sens, elle devait le reconnaître. Elle ne le pensait pas capable de contenir les humeurs de Matthew... mais tout à fait disposé à l'envoyer sur les roses. Et le coup de main supplémentaire... Non il n'aurait pas été si indispensable que cela. Utile oui.
Mais pas indispensable.
En réalité, il y avait dans la sévérité du professeur les échos de la crainte qu’elle avait eu en constatant son absence. Il y avait aussi les vestiges de tous les efforts déployés pour le retrouver, et le temps perdu pour ce faire. Les caprices d’un adolescent s’adonnant à la boisson étaient tellement dérisoires face à l’incident de la veille…
Que la Dame fulminait de ne pouvoir occuper ce précieux instant en des activités plus productives.


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Dernière édition par Ayden Gimhae le Mer 7 Juin - 17:11, édité 1 fois
     








Ft Kim Hye-Soon & Gimhae Ayden


타는 냄새가 난다
5 mai, Bureau du Professeur Kim, Poudlard


Ah... On peut dire que ça commençait bien. Songeais-tu ironiquement alors qu’elle t’arrêtait tout de suite en parlant en anglais. Hm... Visiblement, elle n’était pas d’humeur et il ne fallait pas être legilimens pour le constater, ni même posséder le troisième œil... Fin bon, la première sentence vint à tomber. Ce sera donc déjà cinquante points en moins pour gryffondor. Super... Pensais-tu dans ton for intérieur, des points qui n’allaient pas être difficile de regagner mais... Il fallait pas spécialement se réjouir. Son regard en disait suffisamment long... C’était loin d’être terminé, ce n’était que le commencement. De longs soupirs internes résonnaient dans ton esprit comme l’écho des cloches de Poudlard qui sonnaient généralement la fin des cours. Est-ce que cela allait être le tintement de la fin des temps pour toi ? Non, t’y croyais pas une seconde. Bien, au contraire... T’étais pas le premier à faire le mur et tu seras sûrement jamais le dernier. C’était juste que là... bah, c’était clairement mal tombé. Le pire qui pouvait arriver, c’était que tes parents soient prévenus de ta transgression du règlement. Mais tu pouvais pas doser le sadisme de cette prof-là... ni la percer véritablement à jour.
Elle t’intimait l’ordre de t’asseoir, ce que tu fis sans la quitter des yeux. Baisser la tête ou même se placer en “victime” serait ridicule. T’avais chié sur le règlement et tu l’assumais pleinement. De toute évidence, elle avait les preuves nécessaires pour te coller jusqu’à la fin de l’année si l’envie subite l’en faisait. Par contre, c’était pas dit que tu allais rester passif et fermer ta gueule. Nan, tu allais faire preuve d’intelligence, même si on avait tendance à te croire plus con que tu l’étais réellement, tu allais tout simplement... Dire la vérité.

- Je vais parler sans détour et avec franchise, comme je l’ai toujours fait.

Avais-tu répondu à sa menace de mesurer tes propos. Oh ? Parce qu’elle croyait que t’étais pas déjà dans le contrôle ? Elle pensait sincèrement que tu allais faire le mariole devant elle ? Certes, t’avais que dix neuf ans, mais tu n’étais pas non plus l’idiot de Pré-au-Lard. Fin bref, tu attendis donc qu’elle te donne l’autorisation de justifier ton absence. Tes mains posées sur tes cuisses, le regard droit et le visage des plus neutres. Pas de malice dans le regard, pas d’impétuosité comme tu avais l’habitude de le faire. Là, tu devais jouer franc jeu... Ainsi, tu entamais ton plaidoyer.

- Tout d’abord, sachez que j’ai quitté Poudlard pour me rendre à Pré-au-Lard aux trois balais. Je suis sorti de l’école à dix-neuf heures. Jusque là, je n’avais pas dépassé le couvre-feu.

Ouais, t’estimais qu’il était important de le souligner. Et puis, tu savais que les tableaux étaient bavards... surtout un qui avait tendance à tout le temps avoir la parlotte si on lui promettait de bien lustrer les dorures de son tableau. Tu te demandais d’ailleurs si l’un d’eux avait prévenu la coréenne ou si c’était le fameux comptage qui t’avait trahi... Même si ce détail avait pas d’importance, tu allais quand même vouloir savoir. Histoire d’être un peu plus méfiant la prochaine fois.
Toutefois, ton récit n’était pas encore terminé. Ce n’était que le début... Tu savais après avoir entendu l’histoire de l’incident que celui-ci avait commencé à vingt-trois heures... Soit, l’heure du couvre-feu des étudiants si tu te souvenais bien du règlement.

- La vérité est que si je n’étais pas à Poudlard cette nuit, c’était parce que j’avais abusé de l’alcool. M’étant trop enivré, la tavernière qui me connait bien, ne m’a pas laissé le choix et je n’avais pas de camarades pour me raccompagner jusqu’à l’école. Elle m’a donc porté jusqu’à l’une des chambres où j’y ai dormi. Je n’ai retrouvé mes moyens qu’aux alentours de cinq heures trente du matin. Le temps d’arriver à Poudlard à pied avec une l’ivresse de la nuit passée, cela m’a pris beaucoup plus de temps.

Cela justifiait aussi le fait que tu sois arrivé “après la guerre” en quelque sorte... Mais bien entendu, tu savais que cela ne suffirait pas à te sauver la mise et que tu allais prendre très cher si tu n’étais pas plus précis.

- Si vous n’avez pas confiance en mes paroles, je peux vous donner le nom et le prénom de la tavernière des trois balais qui m’a gentiment mis au lit. Vous mentir ne m’apportera rien.

Effectivement, ça n’allait t’apporter que des emmerdes en plus et puis... Elle pouvait bien user de veritaserum si elle le désirait, tout ce que tu disais, était la stricte vérité. Sauf que tu avais pas l’intention de lui broder un mensonge. De toute évidence... Tu savais pas mentir, c’était quelque chose que tu ne parvenais jamais à faire. D’ailleurs, elle pouvait constater que pendant toute ton explication, ton regard n’avait pas dévié, tu ne t’étais pas mordu la lèvre ou tu n’avais pas un geste démontrant le moindre stress. Serein ? Complètement. Pour vrai, la seule chose qu’elle pouvait te reprocher véritablement, c’était d’avoir enfreint le couvre-feu.
Mais tu tenais à ajouter quelque chose d’important.

- Pour être encore plus sincère avec vous, j’aurais préféré être là. J’aurais pu venir en aide à ma cousine et à Jessalyn sans qu’il y ait des blessés. Je pense que vous dire que je me sens coupable ne changera rien, mais c’est le cas. Si j’avais eu le don de voyance, j’aurais préféré ne pas être allé boire ce soir-là.

Sauf que c’était devenu une habitude. A la différence que cette fois, tu étais totalement seul... Même si tu faisais l’étalage d’une confiance en toi débordante. La rupture que tu avais eu avec Erin, même si celle-ci fut effectué proprement... t’avait énormément atteint. Tes sentiments pour elle n’allaient pas disparaître du jour au lendemain. Oui, tu l’aimais encore. Oui, tu éprouvais toujours des sentiments envers la professeure de la magie... Mais commencer à parler de peine de cœur avec ta directrice de maison ? Ou encore même lui évoquer tes états d’âmes amoureux alors que des élèves avaient failli mourir pendant cette nuit ? Non. Certainement pas, non. Ce serait clairement déplacé et puis sincèrement... ça ne regardait que toi et Miss Carter pour le coup... La psychomage t’était d’une grande aide afin de passer cette étape compliquée... La passion n’avait pas encore disparu et tu te demandais si elle allait finir par disparaître... D’ailleurs... La coréenne put voir dans tes iris de la mélancolie et du réel remord...
Soufflant doucement du nez, tu clignais légèrement des yeux avant de conclure.

- Professeur Kim... Je vous demanderais seulement de ne pas me flageler et me dire que ma présence aurait pu changer quelque chose... car, je sais qu’au fond de moi, j’aurais pu être utile. Mais avec des “si” l’on pourrait mettre Poudlard dans une fiole. Je suis prêt à assumer les conséquences de mes actes et mon manquement au règlement. Je vous demande juste de ne pas me blâmer plus que je ne me blâme moi-même.

Car effectivement... Ton don aurait été d’une aide précieuse... Tu aurais pu user de celui-ci afin d’ôter l’oxygène nécessaire pour qu’elle puisse tomber dans les citrouilles sans douleur... Ou encore même la faire léviter... Mais ça... C’était bien beau d’y songer alors que le mal était déjà fait. Tu savais que ta cousine, Jessalyn mais aussi Erin... avaient dû vivre une expérience bien traumatisante... L’idée même d’imaginer Erin enfermée à l’infirmerie comme si elle était un monstre... Ta main serrait le tissu de ton pantalon pour contenir ta propre colère... Car oui, la présence du ministère ne sentait pas bon... Tu en voulais à la directrice aussi... Elle est devenue sénile ou soumise la McGo ? Depuis quand ça se laisse faire ? Depuis quand le ministère s’en prend aux élèves de Poudlard ? C’était quoi ce bordel ?! Prenant une grande inspiration afin de tenter de tempérer ta fureur, tu demandais toutefois avec un brin d’amertume.

- Par ailleurs... Je sais que ça ne me concerne pas... Que je ne devrais pas poser la question. Mais ça me brûle les lèvres. Qu’est-ce que le ministère vient se mêler des affaires de l’école ? Est-ce que ça sous-entend que Poudlard ne peut plus gérer ses affaires en interne ? Nous ne sommes plus en sécurité dans notre propre école, elle ne nous protège plus ?

Pour avoir étudié l’histoire de la magie mais aussi celle de l’école... Tu savais que Poudlard était toujours partisan de protéger ses étudiants et là ? Où était passé ce dogme ? Depuis quand le ministère fourrait son putain de nez dans les affaires de l’école ? Y avait des pourris ? Des agents cachés du ministère ? Y avait quoi devenir parano nan ? Fin... déjà que de base, tu étais pas fan du ministère anglais... là, c’était encore pire. Après t’y connaissait rien en droit, tu savais pas s’ils avaient le droit d’interférer dans les affaires de l’école.


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                                                     타는 냄새가 난다
Ft Ayden Gimhae et Kim Hye-Soon
05 Mai 2023, Bureau du Professeur




Le professeur tiqua dès les premières explications de son élève. Il y avait dans son discours une sorte de justification évidente, comme si l'usage excessif de boisson pouvait l'excuser, et non pas subir une énième sanction. Le fait même d'allouer à la tavernière une quelconque autorité à le retenir sur place était effarant. Cette dernière aurait dû alerter l'école dans l'instant, et elle devinait aisément qu'elle s'en était abstenu afin de le couvrir. Voila qui était bien mal remercié puisque le Gimhae dénonçait sa complicité sans sourciller.

Ce dernier poursuivit sans décence aucune en demandant à ce qu'on lui épargne toute culpabilisation. Ajoutant sans détours être prêt à assumer les conséquences. Spéculant enfin sur l'agissement du ministère.
La colère de la dame monta d'un cran.
Qu'avaient-ils tous à croire que leur bonne foi et leur volonté à assumer, rendait leurs démarches plus honorables ? La maturité devait naître aux prémices mêmes de leurs fautes, pas à sa fin ! S'il avait montré cette même droiture à Pré-au-lard, il se serait évité bien des ennuis ! La Coréenne bouillonnait de le voir enchaîner tant de palabres grotesques. Ainsi attendit-elle qu'il retrouve le silence pour le reprendre :

- Le gestion de l'école est hors de votre responsabilité, vous serez prié de vous inquiéter de votre sort sans tenter de vous y dérober !

Le ton avait été tranchant sans pour autant se hausser.  Le regard brûlant du professeur semblait prêt à embraser l'étudiant tout entier. La coréenne ouvrit la bouche puis la referma, retenant de justesse la poignée de points qu'elle s’apprêtait à lui retenir pour cette incartade. L’avertissement était clair, la prochaine dérobade serait sanctionnée. Elle ajouta néanmoins :

- Le professeur McGonagall a toute latitude pour..... requérir - le terme se coinça un instant dans sa gorge tant son instinct se révoltait à cette simple idée - l'intervention du ministère si elle le juge nécessaire, je vous invite à lui faire part de vos réclamations.

Et cela était vrai. Sa décision pouvait être discutable, elle n'en demeurait pas moins réalisable. Le ministère était roi en matière de bourdes et faire appel à eux signifiait d'accepter de s'y exposer. Elle-même condamnait cette décision, condamnait les décisions que prenaient ces derniers, condamnait les moyens... Mais elle s'adressait à lui en qualité de directeur de maison, et sa présence ici concernait ses propres erreurs. Il était HORS de question d'avoir une telle discussion avec lui. Elle comprenait sa méfiance, l'adoptait même, mais se refusait à lui accorder du crédit. Et il était d'ailleurs bien futile de recommander au jeune homme d'adresser ses doléances à la directrice... Cette invitation couvait une provocation évidente : Nul étudiant ne se serait permis de la confronter. A quoi bon s'engager dans une guerre perdue d'avance ? La directrice ne céderait aucunement face aux caprices des élèves... L'insolence de la démarche aurait même tôt fait de leur attirer ses foudres.

- En ce qui concerne votre propre « ingérence ».. - continua-t-elle sans se départir de son ton impérieux - ... je vous trouve bien audacieux de la justifier par un excès de boisson. Dois-je réguler vos sorties à Pré-au-Lard dans le cadre de votre internat à Poudlard ?

La majorité d'Ayden Gimhae n'autorisait nullement ce genre de déboires. Étudiant au sein de l'école, il était soumis, au même titre que ses camarades, au règlement intérieur. Ce dernier ne mentionnait nullement la consommation de boisson au sein du village mais était pourtant très clair sur les heures de couvre feu. Si les excursions provoquaient des désagréments, quels qu'ils soient, il était bel et bien prévu de les restreindre pour sanction.

- Impliquer la tavernière dans vos tords est indigne de vous ! - rugit-elle enfin, agacée à la simple mention de ce point précis de son explication – Vous devriez lui être reconnaissant de ne pas avoir avisé l'école et d'avoir tenté de couvrir votre bêtise ! Quels genre de remerciements tentez-vous de lui adresser en la prenant ainsi à parti ?

Elle acheva, peu amène :

- Je vous laisse vous débrouiller avec votre conscience monsieur Gimhae, ne vous croyez pas indispensable au point que votre absence se soit fait ressentir. Elle a néanmoins monopolisé des moyens supplémentaires lorsqu'il a fallut s'assurer que tous avaient été rassemblés.

Se remémorant la frayeur qui l'avait saisie en s'apercevant qu'un élève manquait à l'appel, le professeur se raidit un peu plus, si cela était seulement possible. Le jeune inconscient cherchait à se justifier là où la Coréenne ne voyait aucun motif suffisamment légitime. Tel le rapport d'autorité que l'on retrouvait souvent, l'un parlait trop et l'autre ne tolérait pas même le bruit d'un pet de doxy.
Qu'en était-il de cet excès d'alcool ? Aurait-il l'insolence de lui sortir une excuse larmoyante ? « Noyer son chagrin » au même titre que certains grands hommes, pour se donner des airs de martyrs insondables, voilà qui aurait le don de l'irriter.

Hye-Soon agita sa baguette d'un air agacé et un formulaire lisse s'envola de son étagère pour venir se poser devant elle. Bien que l'étudiant ne puisse l'examiner qu'à l'inverse, il n'aurait aucun mal à deviner l'intitulé de ce dernier : AUTORISATION DE SORTIE

- Dois-je aviser vos proches de vos problèmes d'alcool ? - interrogea-t-elle d'un air exagéré en se pliant à ses obligations de Directeur de maison,  alors qu'elle s'apprêtait à frapper la feuille de son « Suspendue » le plus écarlate.


••• By Aardbei

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Ft Kim Hye-Soon & Gimhae Ayden


타는 냄새가 난다
05 mai, Bureau du Professeur Kim, Poudlard

Si tu n’étais pas face à ta directrice de maison... Ton sourcil se serait arqué si haut... Elle était sérieuse ? C’était tout ce qu’elle avait à te répondre pour justifier l’enfermement dans l’infirmerie ? Intérieurement, tu étais entre l’indignation et la perplexité. Ton sort à toi ? Mais qu’est-ce que tu en avais à foutre ? Et à quel moment tu te dérobais ? Tu assumais avoir enfreint le règlement et elle te balançait que tu étais en train de changer de sujet ou de te défiler ? Bon... La neutralité présente dans tes iris vint à disparaître un peu plus alors que tout l’agacement et la révolte pouvaient se lire dans celles-ci. Mais... Finalement, elle vint elle-même à se trahir. La façon dont elle utilisait le mot “requérir”... était claire, elle n’était pas d’accord. Mais en sa qualité de directrice de maison et de professeur, elle ne pouvait pas ouvertement dire que la McGo avait mal agi. Et elle t’invitait même à lui faire part de tes réclamations.

- Si l’occasion s’y prête, soyez assuré que je n’hésiterais pas.

Evidemment, tu parlais sous le ton de l’impulsivité. Mais à tête reposée, était-ce une bonne idée de hurler ton mécontentement ? Pas particulièrement. Surtout que tu n’avais aucune information ni aucune piste te permettant de faire face à la sorcière qui était effectivement, bien plus à même de savoir ce qui était bon ou mauvais pour l’école. Enfin... le sujet de ton absence revint sur le tapis et... tu retins à rire quand elle vint à te demander si elle devait gérer tes sorties. Elle se prenait pour ta mère ? Pour une fois que tu t’étais fait prendre, tu allais être salement puni ?

- Si vous estimez que faire preuve de franchise ou d’honnêteté est une forme d’audace, je ne suis pas un Gryffondor pour rien.

N’étais-ce pas l’un des dogmes de la maison ? L’audace et la témérité ? Enfin... Tu ne pus cette fois pas retenir un élan de recul quand elle vint à te crier dessus. Alors, tu pouvais entendre qu’elle avait passé une nuit blanche mais de là à hurler comme une harpie, tu trouvais ça un peu fort de café.

- Sauf votre respect, il y a une différence entre vous donner des preuves de ma bonne foi et impliquer injustement quelqu’un. Et pour votre information, elle m’a indiqué elle-même qu’elle se portait garante.

En se montrant si venimeuse avec toi, cela déteignait sur toi... et clairement... ton esprit impulsif et ta grande gueule hurlait de l’envoyer sur les citrouilles... Londubat avait au moins un esprit un peu plus souple qu’elle. C’était une mal baisée ou quoi ? Et voilà qu’elle en rajoutait une couche en te disant que tu devais faire face à tes propres responsabilités... Finalement, tu vis cette feuille que tu devinais être ton autorisation de sortie et tu répondis avec froideur cette fois.

- Vous avez assurément mieux à faire que vous souciez de ça. Nul besoin d’aviser qui que ce soit.

Bouillonnant intérieurement, tu prenais une grande inspiration mentale alors que tes iris envoyaient des éclairs à cette professeur que visiblement... tu n’allais pas blairer. Actuellement, tu avais juste le sentiment d’avoir été son putain de bouc émissaire, c’était donc toi qui allais servir d’exemple ? Oh... pauvre d’elle... Elle n’était pas prête avec ce qui allait suivre... Bien au contraire, tu étais tellement en colère contre elle... tu espérais pour elle que ta fureur allait redescendre ou que ton frère et ta jumelle allait réussir à te réussir à te calmer.

- Vous avez d’autres griefs ? Ou je peux prendre congé ?

L’envie de l’envoyer se faire foutre était si violente... Mais tu prenais en considération qu’elle avait été inquiète et tu essayais de rester un minimum logique... Pour toi, sa punition était excessive et son comportement aussi. Mais... cela n’allait pas t’empêcher de sortir qu’elle le veuille ou non. La statue de la sorcière borgne allait simplement être ta meilleure amie. Et dans le pire des cas, si on te dénonçait, c’était la parole d’un élève contre la tienne. Normalement entre gryffys, ça se serrait les coudes. Donc si elle accordait plus de crédit à un étudiant d’une autre maison, est-ce qu’elle méritait vraiment son rôle de directeur de Gryffondor ? La question pourrait se poser.

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