Je vis le jour le 16 mai 2006 d'une mère merveilleuse et monoparentale qui n'a eue besoin d'aucun homme et n'en a toujours pas besoin. Projection? Possiblement, mais le fait est que la gente masculine est toujours bien aisée à manipuler et contrôler lorsque ce vient à leurs hormones. Que de pulsions, que de flammes à faire danser dans la paume de ma main. Enfin, je m'avance là bien trop. Je peux aisément vous ennuyer de l'histoire longue et laborieuse d'une femme qui a connue bien des difficultés mais ce serait un mensonge éhonté. Je viens d'une longue lignée de sang pur qui n'ont connu de grandes difficultés. Mes grands-parents? Ils sont dans cette fameuse prison qu'est Azkaban, laissant le tout entre les mains de ma mère très capable. Celle-ci a profitée de temps pour se lancer dans un métier de journaliste. Un métier qui devrait l'éloigner et pourtant je ne peux dire avoir manquée d'amour maternel.

J'ai grandie sous la vigilance de nourrices et de tuteurs veillant à mon éducation sans grands manquement, me donnant de l'aide dans l'importance des priorités et ce qui a de la valeur: Un intellect acéré et l'ambition de savoir les utiliser. J'ai eue une belle vie mine de rien mais, comme toute enfant, j'ai un jour osée demander à ma mère ce qui en était de mon père mais la fuite de celle-ci me fit poser la question suivante, vu la valeur que je voyais mère porter à cela en sa personne: Le statut de l'homme qui a partagé sa couche. Sang pure, certes, bien que la réaction m'a incité un doute mais je ne suis dupe de penser que mère me mentirait. La franchise entre nous est brutale, violente par moment alors il n'est guère anormal de penser que c'est là la vérité.

Mes talents ont prit un temps de se développer mais je n'ai été voir qui que ce soit pour cela, aidée par ma mère dans le contrôle des flammes, utilisant plus tard les elfes de maison qui ne sont assez rapide pour ne pas être vu comme des cibles, bien que l'odeur fut rapidement assez déplaisante pour que je ne souhaite voir de nouveau ces petits cochons grillés.

Lorsque j'eus 11 ans, j'ai fait mon entrée dans l'école magique de Poudlard où j'ai intégrée ma maison, observant les interactions des gens pour savoir ce qui en est. Les lèches-bottes ont été légion de par mon nom et la qualité de mon sang, les dérisions envers les sang-mélés et les nés-moldus fut des plus apparentes mais le fait est que je voyais aussi la vérité de cela. un sorcier est sorcier, peu importe ses origines et j'ai donc pris sur moi d'aider mes confrères et consoeurs dans leurs études sans pour autant sacrifier mes propres résultats. Une bonne étudiante, certes, mais le fait est que l'injustice pique malgré tout. Voir un né-moldu m'a souvent piqué au début mais le fait est que c'était là l'attitude immature d'une enfant... Et ce me fit voir d'un point différent ma mère.

J'avais certes remarquée l'attitude de ma mère après quelques-uns de ses entretiens mais le fait est que j'ai appris d'Abadone plus tard, utilisant non pas le réseau maternel mais celui de mes propres devoirs pour pouvoir apprendre sur ce point. Ma mère est une araignée, menant les gens mais je ne veux guère être simplement un point de plus.

Je suis dans Poudlard pour tisser ma propre toile, et je compte bien voir le monde brûler.

Âge : de pierre
Pseudo : Ursus
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