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#2141 -

Acrobaties dans les arbres de la forêt interdite

@Maïwenn Zaig & Camille Hastings


Le mois de septembre et une grande partie de celui d’octobre étaient passés à toute vitesse. Camille avait donc eu l’occasion de commencer l’exploration du château – finirait-elle un jour, il était permis de se poser la question – avait assisté à des cours dans toutes les disciplines. La façon dont se déroulaient les cours pour elle dépendaient sensiblement de sa forme du moment, de son état d’esprit et de sa maladresse. Son parrain lui avait offert une occasion en or pour découvrir un bout de la forêt interdite et l’enfant avait fort apprécié l’endroit, même si moins de s’y perdre…. Et de ne pas trouver la clairière aux licornes. Oh, elle n’avait pas eu peur pour autant et puis son parrain l’avait retrouvée. Non, elle était juste restée frustrée de cet épisode, qui, trouvait-elle, ne lui correspondait pas.
Et les vacances n’étaient pas encore là que Max lui avait déjà offert une occasion de rentrer à ce qui était désormais, depuis l’été, sa maison et son foyer. Elle avait pu en profiter pour faire découvrir les lieux à ceux d’entre ses proches qui ne les connaissaient pas.
Mais, il n’y avait pas que du positif, car souvent, la nuit, le décès de son père et les mauvais traitements de sa marâtre lui revenaient en mémoire, sous forme de cauchemars. Elle avait ainsi découché plus d’une fois, explorant le château à des heures indues. C’était une des seules choses qui la calmaient. Surtout qu’elle savait parfois qu’il était vain d’espérer se rendormir. Elle n’avait pas jugé bon de parler de ses mauvaises nuits aux adultes, même si cela commençait sûrement à se voir sur son visage.

Et ce jour-là, après une mauvaise nuit, une énième, où elle avait réentendu entre autres Harriet lui reprocher la mort d’Arthur, son père, elle avait repensé en boucle à ce jour fatidique une bonne partie de cette journée du 30 octobre. Une de ces journées où elle n’avait pas suffisamment d’activités à son emploi du temps, une fois les devoirs faits. Car malgré sa tendance à enfreindre le règlement, elle faisait consciencieusement ses devoirs et apprenait ses leçons. Et puis, elle voyait Halloween ainsi que la Toussaint, la fête des morts approcher. Elle n’aimait pas du tout, mais du tout ces cérémonies. Oh elle n’avait rien contre les bonbons et les déguisements, mais c’était plutôt ce que signifiaient ces jours qui lui posait problème.
Enfin bref, à force de ressasser l’accident qui avait été fatal à Arthur, ce qu'elle avait eu tout le loisir de faire, Camille était arrivée pour la énième fois à la conclusion que sa marâtre avait raison et qu’elle était pour le moins responsable de ne pas avoir évité à son père la chute… Conclusion erronée, encore plus si l’on pensait à l’âge qu’elle avait alors. Elle ignorait ou ne voulait pas accepter que par définition, un accident est un événement fortuit. Il lui aurait donc été impossible de prévoir ou d’empêcher ce qui allait se produire ce jour-là. Il avait fallu trouver un coupable, réaction humaine, et au lieu d’incriminer l’entretien des routes par exemple, sa marâtre l’avait désignée elle. La question à se poser aurait été : comment une enfant de six ans aurait-elle pu éviter à un homme dans la pleine force de l’âge de chuter ? Mais elle n’était pas encore parvenue à cette conclusion, la force de la culpabilité, renforcée par l’attitude d’Harriet à son égard, étant ce qu’elle était. Quant à la marâtre, tout était bon pour rudoyer l’enfant.

Alors, Camille avait fait ce qu’elle faisait à chaque fois qu’elle allait mal. Plutôt que d’aller parler à un adulte ou un de ses proches, ce qu’elle ne parvenait toujours pas à faire, elle avait tiré la sonnette d’alarme à sa manière. Si elle ne parlait pas de tout ce qui s’était passé c’était sans doute un peu la force de l’habitude, il ne fallait pas le faire sous peine de représailles. Mais, là, à Poudlard, elle était loin de sa marâtre, inatteignable. Pourtant, elle ne parvenait plus à évoquer ce qui la perturbait, ayant été conduite par sa belle-mère à se renfermer bien trop profondément.
Toujours est-il que chez Camille tirer la sonnette d’alarme, c’était éventuellement s’exprimer de manière inhabituelle, mais surtout laisser libre cours à son côté casse-cou sans réfléchir une seconde aux conséquences de ses actes. Et donc se mettre en danger. C’était ainsi que pendant l’été, elle était tombée de son arbre, se cassant le bras. Ceci dit, on pouvait dire qu’en juillet, cela avait marché, la sonnette d’alarme avait été tirée. Au prix d’une belle peur pour tout le monde.
En ce 30 octobre, Camille se rendit donc dans la forêt interdite. Paradoxalement, elle cherchait la solitude autant qu’elle cherchait à attirer l’attention, à faire savoir qu’elle n’allait pas aussi bien que ce qu’elle voulait bien faire croire avec son sourire. Et elle grimpa dans un arbre, avec l’agilité d’un écureuil. Comme c’était encore bien trop facile, elle alla de plus en plus haut, s’arrêtant cette fois-ci avant que la branche ne fut trop fine, mais tout juste. Néanmoins, au lieu de monter trop haut, cette fois-ci, elle commença à faire mille acrobaties sur ses branches, passant par le cochon pendu ou mettant en jeu son équilibre. Le sien était bon, mais elle se trouvait à plusieurs mètres au-dessus du sol et jouait de plus en plus avec les limites de sa capacité d’équilibriste et d’acrobate. Et puis, elle était fatiguée par le manque de sommeil et n’avait pas pris en compte que ses limites n’étaient donc pas les mêmes que d’habitude, qu’elle pouvait plus facilement lâcher prise.

La Gryffondor ne faisait absolument pas attention à ce qu’il se passait autour d’elle, en bas. A savoir donc ni aux créatures qui pouvaient venir à passer – c’était leur lieu de vie après tout – et qui n’étaient pas toutes pacifiques, ni aux adultes qui pourraient vouloir surveiller les lieux. Quand sa témérité allait jusqu’à l’inconscience, elle pouvait aller très loin dans le manque de prudence élémentaire. Et c’était donc le cas ce jour-là.

KoalaVolant
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#2679 -
Acrobaties aériennes



Une première année d’enseignement et de découverte. Une année qui s’annonce riche et éprouvante. Elle doit faire face à une personne de son passé et à des événements dont elle culpabilise énormément. Elle prend aussi ses marques en tant qu’enseignante et découvre les élèves au fur et à mesure. Elle n’a aucun problème pour retenir les prénoms des élèves et de ses collègues. Elle a une excellente mémoire. Elle a découvert qu’enseigner demande de l’énergie mais qu’elle adore cela. Elle trouve cela très satisfaisant de transmettre son savoir aux élèves et de les mettre en situation. Elle est persuadée qu’ils ont besoin d’être confrontés à la réalité pour être prêts à faire face dans leur futur quel que soit la voie qu’ils choisiront. Ils auront toujours des obstacles à surmonter et devront en permanence se dépasser. Il n’y a pas de voie plus tranquille qu’une autre même si le métier d’auror est dangereux par essence. C’est bien pour cela qu’elle a pris aussi sous son aile un élève qui veut peut-être devenir auror. Ainsi, elle l’entraîne plusieurs fois par semaine.

Mais ce jour-là, elle s’entraîne seule. Elle a fait ses exercices de musculation avant de se lancer dans un parcours du combattant qu’elle a créé elle-même. Elle aime se mettre des challenges et relever des défis. Aujourd'hui son objectif était de battre son propre record. Après deux heures d’entraînement intensif, elle est en sueur mais se sent bien. Elle adore cette sensation après un bon entraînement: le corps est fatigué mais il se dégage une impression de planer. Elle compte aller prendre une bonne douche pour se remettre d’aplomb avant une journée de cours. Sauf que du mouvement l’alerte. Elle a l’impression que quelqu'un est dans la forêt interdite. Ce qui l’alerte est le mouvement des feuilles des arbres et le bruit des branches. Déjà, il est inconsidéré de se rendre dans cette forêt et en plus dans les arbres. Elle est surprise car elle ne connait personne qui grimpe ainsi aux arbres. Mais elle est certaine que ce n’est pas un animal au vu du bruit. Elle se rend donc dans la forêt interdite dans un mouvement pressée. Elle ne court pas mais se dépêche tout de même. Elle pénètre dans la forêt interdite jusqu’aux bruits entendus. Elle  lève la tête et il lui semble distinguer une silhouette, haut dans les arbres.

Elle se décide à grimper pour aller voir de qui il s’agit. Elle n’a pas envie d’hurler d’en bas et a toujours été très à l’aise pour monter aux arbres. Quand elle était petite, elle n’arrêtait pas de le faire alors c’est une habitude. Elle grimpe aisément jusqu’à être en dessous d’une jeune élève qui réalise des acrobaties sur des branches très fines. Elle ressent un profond mal-être émanant de la jeune élève. Elle semble en souffrance et Maïwenn va tenter de comprendre ce qui se passe. Avant de sévir, elle doit voir si elle peut aider cette jeune élève. Elle ne monte pas plus haut car elle a bien conscience que les branches ne supporteront pas son poids. C’est déjà juste pour la jeune élève alors pour Maïwenn ce serait clairement les mettre en danger. Elle reconnaît l’élève: il s’agit de Camille et c’est une première année. Elle lui parle d’une voix douce mais qui porte tout de même:

-Bonjour Camille. Est ce que tu veux bien descendre pour venir à mes côtés s’il te plait?

Elle sait ce que c’est de se mettre en danger pour attirer l’attention. Il ne sert à rien de lui hurler dessus car elle a commis une bêtise. Elle a plus besoin de compréhension et d’écoute pour que justement, elle n’ait plus envie de recommencer. Elle a envie d’être une professeur à l’écoute de ses élèves et pas du genre à balancer des punitions à tout va sans tenter de comprendre. Elle attend de voir si l’élève va descendre pour la rejoindre.



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