Le démarrage d’une nouvelle année était toujours source de questionnement pour Albus. Il ne savait pas comment les choses allaient se passer et il avait tendance à ne pas trop aimer le fait de se retrouver au milieu du monde tout d’un coup. Mais il y avait des sécurités. Rose, Anne et la jolie Zoé. Son équipe de choc qui le rassurait au milieu de la foule des élèves de l’école. Albus n’avait rien contre ses camarades, mais il appréciait la sécurité affective et sociale de son petit groupe d’amis. Avec eux, il n’avait pas besoin de faire des efforts. Il pouvait rester qui il était.

Arrivé le premier, il avait rapidement embrassé sa mère et son père et s’était glissé à l’intérieur du train avant l’habituelle raillerie de son frère. Il aimait autant que James aille voir ses propres copains. Pour le moment, il préférait rester seul. Il s’était trouvé un compartiment dans lequel il allait attendre les filles. Ils pourraient faire le trajet ensemble et se raconter leurs vacances et Albus leur raconterait les dernières aventures qu’il avait imaginées pendant les derniers jours. Pour le moment, il se laissait rêvasser en regardant la gare, imaginant qui étaient les voyageurs et ce que pouvait être leur vie.

Il était dans les nuages et il fallait espérer que quelqu’un n’en vienne pas à lui demander de s’asseoir parce qu’il ne serait probablement suffisamment pas alerte pour refuser. Il allait devoir attendre que ses amis arrivent pour redescendre sur terre. C’était ainsi qu’il fonctionnait, qu’il avait toujours fonctionné. Il y avait tout-de-même des gens qui méritaient un minimum de son attention, et non, le fait que ce soit des enseignants n’entraient pas trop en ligne de compte ou si peu. Cela en venait beaucoup à l’instinct ou à la capacité de la personne de le garder concentré sur elle. Il n’y en avait pas beaucoup qui accomplissaient cet exploit.

Un rapide baiser à son père et Anne monta dans le train en trainant sa malle avec l’enthousiasme naturel qui la caractérisait. Une nouvelle année d’école, c’était de nouvelles aventures avec ses amis, une victoire écrasante pour la Coupe de Quidditch -on pouvait toujours rêver, après tout- et des occasions pour en apprendre plus sur le chapitre des potions. Elle était donc ravie de retourner à Poudlard et de passer une année à s’amuser, et oui, à étudier aussi au moins un peu. Juste le minimum pour pouvoir passer dans les matières qui comptaient et pour les autres, on verrait bien ce qui se passerait.

En avançant, elle entendit quelqu’un demander devant elle à une personne dans un compartiment s’il pouvait s’installer. Une fille de sa maison, qui avait toujours eu tendance à vouloir draguer Albus, pas parce qu’elle le trouvait sympa ou autre, mais parce qu’elle était une fan inconditionnelle de Harry Potter, que Albus était plutôt facile à vivre et qu’il était un moyen d’aller voir son idole de plus près. Ca l’agaçait. Pour Albus, aucun souci, puisque la plupart du temps, il ne s’apercevait même pas de sa présence, mais Anne la trouvait fausse et hypocrite, et elle la soulait. En voyant Albus dans le compartiment, elle n’hésita pas.

« Dégage, Matthews, la place est réservée ! On a des trucs à se dire avec les As de la Cinquième et t’es pas invitée ! »

Bousculant sans ménagement l’importune, elle entra et d’un geste assuré, elle monta la valise dans l’espace prévu pour les bagages. Voyant la valise de Albus posée sur le siège, elle la lui monta aussi. Elle gratouilla la tête de son chien qui dormait tranquillement sur la banquette et s’assit en lieu et place de la valise qu’elle avait montée, sans aucune notion de délicatesse. Il n’y avait pas besoin de faire des chichis et des prêchi-prêcha avec Albus, et ce serait pareil quand Zoé et Rose seraient arrivés. C’était ce qui était cool d’être tous ensemble. Cette année commençait bien, décidément.

« Alors, Bubus, tes vacances ? Bien ou bien ? »

Une nouvelle année scolaire va commencer et le rituel est toujours le même. Elle va prendre le train pour se rendre à Poudlard et retrouver ses meilleures amis afin de passer le temps du trajet ensemble. Mais la fin de cet été a permis d'améliorer la relation avec son petit frère et cela la rend très heureuse. Il a fallu qu'il se fasse agresser pour qu'il se rende compte qu'elle tient réellement à lui. Au moins désormais, ils s'entendent plutôt bien même s'il y a encore des restes du passé qui reviennent par moment. Elle est donc sur le quai et dit au revoir à ses parents. Elle souhaite un bon trajet à ses frères et soeur puis part à la recherche de ses trois meilleurs amis. Elle voit Anne dans le couloir qui rembarre un élève. Elle la remercie intérieurement quand elle voit que c est celle qui a tendance à coller Albus. Elle qui veut toujours comprendre et ne pas être dans le jugement, ressent toujours une furieuse envie de l'éloigner d'albus.

Elle rentre dans le compartiment et va pour mettre sa valise en hauteur. Sauf que ses pensées sont obnibules par Albus et une envie de lui faire un câlin. Elle trouve cela étrange et oublié de faire attention à ses gestes. Elle sent sa valise qui lui échappe des mains et qui chute en direction de la tête d'Albus. Elle n'a pas le temps de réagir mais Anne oui. Elle est toujours impressionnée par la capacité de son amie à rattraper ses maladresses. Anne rattrape à temps la valise et la remet à sa place en ayant évité à Albus de se faire assommer. Zoé est gênée d'avoir failli le blesser et en même temps morte de rire de sa propre maladresse. Ses amis ont l'habitude de sa maladresse légendaire. Elle s'assoit à côté d Albus et dépose un bisous sur sa joue pour le saluer. Elle se sent un peu rougir et gratifie Anne d'une bise. Elle se sent tellement bien en leur présence.

-Désolé Albus, mes réflexes ne se sont pas améliorés pendant les vacances. Comment ce sont passées vos vacances ? Il m'est arrivé un truc de dingue avec mon frère Natan, il faut absolument que je vous raconte.

La rentrée était très vite arrivée, je ne pouvais pas le nier bon en même temps quand on a une famille comme la mienne, on ne s'ennuie jamais cependant, j'étais très contente de prendre le train à King's Cross pour aller au château. En effet depuis notre première année, avec mon cousin Albus ainsi qu'Anne et Zoé, on formait un quatuor qu'on avait appelé le carré d'as après avoir dit au revoir à mes parents, je montai à bord avec ma valise.

Il ne me fallu pas très longtemps pour les trouver, ils étaient déjà tous dans le même compartiment, ce n'était pas mon genre d'arriver en dernière, mais il a fallu que mon frère traîne et que, de ce fait, on a dû se dépêcher au point où même ma mère à fini par s'énerver. J'entrai dans le compartiment au moment où Zoé manqua d’assommer mon cousin alors je dis en criant de panique :

- Albus attention !

Par chance, ce fut Anne qui réagit afin de rattraper la valise de la serdaigle tandis que la jeune Moreau fit la bise à Anne et Albus quant à moi, j'hésitai a mettre mes bagages de peur qu'il m'arrive la même chose.