La bibliothèque était l’endroit que j’avais toujours préféré à Poudlard. Grouillante d’élève certaines heures, elle devenait plus calme qu’un cimetière dès lors que les repas sonnaient ou que tous devaient rentrer dans leurs salles communes. Cela pouvait paraître morbide, je l’admettais, mais c’était pourtant bien cela qui me plaisait. Cette inconstance, ce savoir un jour admiré, l’autre jour boudé par tout ces élèves qui arpentaient les couloirs de Poudlard.

Aujourd’hui était un jour avec. Le nombre d’élève dans les lieux se trouvait être bien plus important que la normale, preuve que la fin d’année, doucement, approchait. Cinquième et Septième années étaient, en effet, les plus présents ici, ayant laissé disparaître les plus jeunes visiblement plus désireux de profiter du beau temps revenant que de rester enfermer ici. Cela ne me dérangeait pas. En un sens, d’ailleurs, je les comprenais, même. Il était vrai, qui plus est, que la bibliothèque, à cette heure, n’était pas réellement le lieu le plus propice aux révisions, paradoxalement à ce que je désirais pour les élèves. Pouvais-je y faire quelque chose ? Pas vraiment. Tous respectaient le règlement, chuchotant, tentant de faire le moins de bruit possible… Tous, oui. Provoquant ce bruit de fond impossible à éviter de ce fait.
Pour dire toute la vérité, à force de travailler ici, je n’entendais même plus ces bruits. Leur absence en devenait d’ailleurs, presque, angoissante. Mais bientôt, l’heure du repas sonna, provoquant le départ de bien des étudiants et un retour au silence imposé. Concentrée sur mes commandes, griffonnant et raturant le parchemin que je tenais entre mes mains, mon prénom me fit presque sursauter malgré la voix basse qui l’avait prononcé. J’avais, il était vrai, peu l’habitude qu’une voix aussi grave m’appelle, plus habituée aux jeunes élèves.

- Bonjour Marcus. Répondis-je poliment en hochant la tête alors qu’il me faisait part de sa question.

Accéder à la réserve interdite ? Ce n’était pas une chose peu courante chez les professeurs. La réserve renfermait bien des ouvrages intéressants pour chacune de leur matière. Seule leur puissance, leur contenu les rendait inempruntable par les élèves.

- Bien sûr. Acquiesçai-je en roulant mon parchemin. Nous pouvons y aller maintenant si cela vous va. Je vous poserais les questions de rigueur là-bas. Lui soufflai-je sans qu’un sourire ne s’inscrive sur mon visage.

Je n’étais pas réellement la personne la plus accueillante du monde, pas avec la plupart des gens en tout cas. Si j’étais toujours apte à aider, à renseigner et à conseiller, il était vrai que chercher de la douceur dans mon visage n’était pas réellement… La chose à faire et cela bien que mes traits se soient, malgré tout, adoucis depuis quelques semaines.
Prenant avec moi la clé de la réserve, je fis signe au Professeur de Métamorphose de me suivre, laissant le bureau à mon apprentie.

- Je suis désolée de devoir faire preuve de curiosité. Repris-je ainsi en ouvrant la réserve. C’est malheureusement la procédure pour quiconque désire accéder à ma réserve.

Un rappel obligatoire de peur de le braquer, je l’admettais, car si je n’étais pas la personne la plus accueillante du monde, Marcus, lui, était sans doute bien pire que moi. Ou mon égal si l’on se fiait à son visage et ses traits.

- Alors avant de vous laisser chercher ou de vous aider… Pourriez-vous me dire quel ouvrage vous désirez trouver et pour quelle raison ? Et je vous en prie, ne vous attardez pas sur les détails. Il s’agit que de la sécurité des ouvrages et de leur connaissance, pas d’une dissertation. Soufflai-je en me rappelant l’exposé interminable que m’avait fait la Professeur d’Histoire de la Magie pour un simple registre…

- Je n’ai effectivement pas à me justifier, repris-je, mais c’est la moindre des choses. Croyez bien que certains professeurs n’apprécient pas que l’on mette le nez dans leurs affaires.

C’était, qui plus est, une méthode comme une autre pour faire la « conversation ». Quand bien même cette dernière était-elle limitée par une information stricte, claire et définie dans le temps. Arrivés dans la réserve, alors que je refermai la grille derrière nous afin qu’aucun élève ne puisse y entrer à notre suite, quand bien même nous étions là, je me permis enfin de poser les questions établie par la direction : quoi et pourquoi ?

Ainsi voulait-il deux ouvrages. Le premier concernant la métamorphose atmosphérique cataclysmique, sujet pointu, et le second de pouvant m’être révélé. Bien peu perturbée par ce manque de transparence, j’hochai la tête.

- En temps normal, le justificatif est à donner en même temps que la recherche. Lui soufflai-je. Mais en ma qualité de Bibliothécaire en chef, je vous fais confiance. Vous n'aurez qu'à me le fournir plus tard.

Ce n’était pas réellement dans mes attributions, entendons-le. D’ailleurs le protocole m’interdisait, en théorie, de donner ma confiance à tout va. J’étais là pour protéger ces ouvrages de toute personne voulant en prendre connaissance. Pour autant, j’étais seule maîtresse des lieux. C’était donc à moi de juger de chaque personne parcourant ses couloirs. Ce que je faisais actuellement.

- Je vous laisse aller trouver votre seconde recherche. Acceptai-je donc, témoignant de ma confiance de le laisser seul dans les allées de la réserve. Je vais vous trouver votre première demande. Laissez moi seulement un instant.

Le quittant alors qu’il m’assurait ne vouloir sortir aucun livre de ma réserve, j’hochai la tête en direction des ouvrages concernant la métamorphose atmosphérique. Pour dire toute la vérité, je voyais expressément le livre que désirait le professeur. Mais mon emploi n’était pas seulement d’indiquer l’emplacement d’un seul ouvrage, non. Il s’agissait aussi de conseiller et d’aiguiller les utilisateurs… Ainsi revins-je au bout de quelques minutes avec non pas un mais bien trois ouvrages sur le sujet qui me suivaient, flottant dans les airs à mes côtés avant de se déposer délicatement sur la table de travail.

- Je me suis permis de vous ajouter deux autres livres sortis pour l’un il y a huit mois et pour l’autre il y a un mois. Présentai-je ainsi les deux ouvrages. L’un est une thèse sur la création d’ouragan à partir du déplacement d’orages, l’autre une étude des paramètres de création de tempêtes à partir des cycles atmosphériques. Expliquai-je.

Bibliothécaire… C’était là un métier bien particulier. Incapable de maîtriser les sorts que ces livres pouvaient nous apprendre, peu désireuse de le faire, d’ailleurs, j’étais néanmoins en mesure et pour la grande majorité des ouvrages ici, de donner à chacun l’étude qui se trouvait dans les pages des œuvres.

- Désirez-vous autre chose ? Un autre ouvrage peut-être si cela ne vous suffit pas ? Demandai-je, soucieuse de l’éducation que recevait nos élèves grâce à ce genre de recherches. Ou un café, peut-être ? J’admet que je ne suis pas friande des boissons dans ce lieu, mais je suppose que vous êtes bien moins maladroit que nos élèves de première année. Soufflai-je dans un effort de sociabilisation.

Au moins pouvais-je affirmer que Marcus Avery n’était pas difficile à gérer. Bien loin de là. Acceptant sans rechigner que je suive le protocole qui m’avait été édicté à la lettre, il accepta ma remarque en corrigeant même son « erreur » qui n’en était une que de nom. Merlin que j’appréciais ce genre de gestion… Pourquoi tout le personnel de Poudlard ne lui ressemblait-il pas ?
Enfin. Je le laissai ainsi chercher l’ouvrage dont je n’avais connaissance que l’existence afin de partir à la recherche du premier livre demandé. Un livre qui en attira deux autres en suppléments, comme bien souvent lorsque j’aidais professeurs et élèves dans leurs recherches. Ainsi, revenant à la table de travail sur laquelle il s’était installé, je vins à déposer les œuvres, lui expliquant la raison de leur présence avant que sa remarque ne m’arrache un sourire.

- Vous aurez beau le leur répéter, la moitié l’oublient à peine sorti de votre salle et l’autre moitié préfère se contenter du minimum, soulignai-je consciente que j’exagérais tout de même légèrement.

Enfin… Vraiment légèrement, oui. Car peu d’étudiants prenaient la peine de me poser de réelles questions quant à leur recherche. Et ceux qui le faisaient étaient encore moins à utiliser mes conseils. Oh. Je n’en étais pas vexée pour autant. J’en avais l’habitude certaine et je me concentrais sur les étudiants désireux d’approfondir leur recherche. Restant disponible pour les autres, cela me permettait d’être, malgré tout, moins frustrée.

Sa question, elle, m’arracha un nouveau sourire alors que je venais à lui proposer un café. Hochant la tête, je m’excusai auprès de lui pour m’éclipser le temps de cinq minutes. Sa question ? Je ne l’avais pas oublié. Absolument pas. Ainsi revins-je, un plateau en main et une pile d’une dizaine de livre me suivant à la trace. Livres qui se posèrent ainsi sur la table, délicatement, alors que je servais le café au professeur, restant debout, comme à mon habitude.

- Je me suis permise de vous amener les ouvrages scientifiques moldus que nous possédons pour le moment. Ouvrir un rayonnage supplémentaire ne me dérangerait pas. Je l’avais commencé par ces œuvres ici présentes mais au vu du peu d’intérêt qu’avaient les utilisateurs de la bibliothèque, nous avions pris la décision de ne pas l’agrandir. Pour autant, je serais ravie, si vous y trouvez un intérêt, d’en créer un conséquent. Il me faut seulement le type d’ouvrage que vous désirez plus particulièrement.

Sur la table, des ouvrages de mathématiques, de chimie mais aussi de physique et de biologie fondamentale. Des bases, certes, mais qui avaient, au moins, le mérite d’exister, quand bien même ils étaient boudés par tous les étudiants. La preuve, d’ailleurs, en été donnée sur la carte de prêt qui se trouvait en première page : toutes étaient affreusement vide. Trop pour un livre.

- Et je pense qu'il me faudra aussi votre voix pour appuyer ce projet auprès de la direction. Les fonds ne manquent pas, mais ils restent toujours aussi frileux concernant l'agrandissement de la bibliothèque sur des ouvrages non référencés.

Il n’avait pas tort, effectivement. Faire retenir deux mots à la plupart des étudiants relevaient presque du miracle. Oh. Ce n’était pas tant que je les sous-estimais évidemment que non, mère d’adolescents moi-même, je savais pertinemment comment ces derniers fonctionnaient et j’admettais aisément que leur fonctionnement était particulièrement… Lent. Souvent. Trop souvent. Lent et bien trop orienté vers des sujets dont l’intérêt éducatif n’existait pas.
Enfin. Parce qu’il n’avait pas tort et semblait dépité, sûrement avait il besoin de café, chose qu’il accepta, me permettant de lui ramener de nouveaux livres moldus. Une collection que j’avais peiné à commencer sans pouvoir, pour autant, la terminer, à mon grand dépit. Déposant les ouvrages et le café sur la table dès lors que je revins, j’expliquais ainsi à Marcus ce qu’il en était. Cette collection n’était malheureusement pas prisée par nos élèves et par les autres utilisateurs de la bibliothèque. De quoi nous décourager, il fallait l’admettre.

Je n’étais pour autant pas fermée à retenter l’expérience, bien sûr et même au contraire. Mais il me faudrait plus que mes petits bras pour cela, il allait me falloir une voix plus sûre, plus claire pour m’aider à cela, pour les convaincre.

- C’est un fait certain. Admis-je à ses mots. Pour autant, le gouvernement est ce que l’école n’est pas forcément, l’histoire nous l’a déjà montré. Et si je ne doute pas du Professeur McGonagall, d’autres ont déjà été difficiles à convaincre, croyez bien.

Il allait nous falloir des arguments solides dont personne ne douterait. Sans hésiter sur la capacité de ce professeur à faire entendre sa voix, ni de la mienne à taper du poing sur la table, je préférais encore que nous puissions assurer nos arrières et nos idées avant de proposer cela.

- Biologie moléculaire, physique quantique, chimie organique et chimie inorganique… Bien… Répétai-je, pensive. Je ne suis pas très à même des sciences moldues mais… Ne faudrait-il pas ajouter des mathématiques et des physiques classiques ? Nos étudiants sont souvent plus intelligents qu’ils ne le laissent penser, mais de là à pouvoir comprendre des études poussées sans base, j’admet avoir un léger doute. Soufflai-je dans un léger sourire amusé.

Mais le professeur acceptait et appuierait ma demande. C’était là ce qu’il me fallait. Il l’avait bien compris. Et j’en étais ravie quand bien même le sourire sur mon visage restait léger. M’installant au bureau, j’observai les ouvrages moldus. Il allait aussi me falloir trouver un fournisseur et… Fronçant les sourcils, je jetai un coup d’œil au professeur de Métamorphose.

- Marcus… Repris-je quelque peu soucieuse. Pensez-vous… Soupirant je secouai la tête. C’est idiot mais pensez-vous que la possession déclarée de livres moldus ici ne risque pas d’attiser la haine montante ? Nous avons déjà eu une agression de né moldu cette année… Et beaucoup parlent de « néo mangemorts » au sein de l’école. Je n’y crois pas mais… Enfin qu’en pensez-vous ?

J’aurais donc un poids supplémentaire dans la balance sous le nom du Professeur Avery. Un poids qui pèserait bien plus lourd qu’une simple bibliothécaire, quand bien même j’étais responsable de ce lieu chargé de connaissance aussi importantes que potentiellement dangereuses. Esquissant un léger sourire, j’hochai doucement la tête.

- Je doute que quiconque ici doute de votre intelligence malgré tout, Professeur. Soulignai-je alors.

C’était certainement le cas de tous les Professeurs de Poudlard. Enseigner ici demandez bien plus que des connaissances, cela demandait une façon d’être, de se comporter, une personnalité forte et une intelligence dont personne ne pouvait décemment douter.

Ainsi n’avais-je aucun mal à le croire lorsqu’il affirmait que la base que l’école possédait déjà servirait bien assez à assouvir le besoin de connaissance et de complétude de nos étudiants. Dans tous les cas, pousser le sujet serait inutile ou tout du moins impossible à intégrer à un programme déjà trop complet. Acquiesçant donc à ses dires, je pris note de commander quelques ouvrages supplémentaires.

- Je vous fournirais la liste des ouvrages que nous pourrons commander avant passage à la Direction, si cela vous convient. Proposai-je avant qu’une question, plus sombre, plus inquiète, ne vienne s’imposer à moi.

Ces ouvrages n’allaient-ils pas non plus causer quelques problèmes ? La haine, le racisme était déjà présent, trop présent d’après moi et l’ambiance me semblait de plus en plus électrique… Cela n’allait-il pas donc attiser la haine de chacun ? Marcus, lui, ne cacha pas son point de vue, tout du moins sur certains de ses collègues et élèves. Un point de vue nuancé, admettant que cette réalité n’était qu’une façon biaisée qu’avait l’esprit de se rassurer.
Evidemment, mon approbation quant à ses mots, fut certaine lorsqu’il discuta de l’importance des sciences moldues. Sans équivoque, les moldus avaient apportés au monde sorcier. Nous étions deux univers liés et l’un ne pouvait, à mon sens, exister sans l’autre. Je n’avais, bien sûr, que peu de liens avec ce monde, préférant mes facilités sorcières, ayant déjà tout à disposition. Mais malgré tout… Renier les non magiques me semblaient être la pire erreur que nous, sorciers, pouvions faire. Une hypocrisie certaine, comme le soulignait le Professeur de Métamorphose.

- Malheureusement, soufflai-je quelque peu dépitée à ce propos, l’hypocrisie est ce qui définit le mieux l’espèce humaine. Moldus ou sorciers.

Mais il y avait bien autre chose qui m’inquiétait dans cette haine montante. C’était la sécurité de nos élèves et cette présence potentielle des Néo Mangemorts. Une présence à laquelle croyait visiblement fermement le Professeur.

- Sûrement aurait-il été plus facile que les livres soient le fondement du conflit. Soupirai-je à mi-voix, consciente que les moments qui nous attendaient risquaient d’être bien plus compliqués que ce que nous pouvions imaginer. J’espère que vous avez raison. Que la tendance n’est pas encore inversée et surtout qu’elle ne le sera jamais.

J’avais encore les images de la bataille. Ces images qui, jamais, sûrement, ne quitteraient mon esprit, comme si cela s’était alors passé la veille.

- Nous avons déjà eu trop de perte par le passé. Rappelai-je bien plus à moi-même qu’au Professeur bien assez au courant de cela. L’existence de cette chappe de plomb est déjà difficile à accepter lorsque l’on a connu le Seigneur Noir… Nos élèves ne méritent pas de vivre dans la crainte. Qu’ils soient sangs pur ou nés moldus…

- Les réputations ont la vie dure, répétai-je, acquiesçant ce propos, mais les faits restent les faits. Vous êtes un homme intelligent. Effrayant sûrement bon nombre d’élève, je l’admets et je crois avoir déjà entendu cela dans les couloirs de la bibliothèque, mais personne n’oserait remettre en question que vous êtes un bon professeur. Et certainement pas la bibliothécaire que je suis.

Je n’étais pas réellement la personne la plus ouverte d’un point de vue compliment. Je n’étais, d’ailleurs, certainement pas la personne la plus ouverte tout court depuis le décès de mon mari. Pour autant, j’avais toujours – et aujourd’hui encore – mis un point d’honneur à respecter mes collègues, quels qu’ils soient. Marcus, lui, faisait partie des collègues que je connaissais depuis le plus longtemps. Un homme que je respectais, donc, mais pas seulement par obligation car cela, j’en étais convaincue : c’était un bon professeur.
Et parce qu’il s’agissait d’un bon professeur, je n’émettais évidemment aucune objection à sa demande, partageant, même, l’idée d’agrandir les rangs de livres de ce lieu presque saint pour moi. Je ferais, de toutes les manières, en sorte de parvenir à compléter notre collection afin que tous les élèves puissent avoir une éducation optimale.

Pourtant, malgré tout, je craignais que l’apparition réelle d’ouvrages moldus dans notre collection ne vienne alimenter ce qui existait déjà et avait toujours existé, malheureusement. Et si nous ne pouvions pas réellement vaincre le racisme, je ne pouvais m’empêcher de craindre de le voir se développer toujours un peu plus, dans un sens comme dans l’autre.

- Je suis d’accord avec vous. Acquiesçai-je, hochant la tête. Et j’espère que nous pourrons en sauver certain de la haine qui pourrait les assaillir.

Certains se laisseraient embrigader, je ne me faisais aucune histoire sur ce fait. Malléables, un peu trop à l’écoute, il y avait bien des raisons de croire en la haine envers l’autre. C’était à nous de tenter de les remettre sur le droit chemin.

Hochant, finalement et de nouveau, la tête face au constat de mémoire, je soufflai alors longuement avant d’esquisser un léger sourire.

- Bien… Je suppose que nous avons bien assez plombé notre humeur pour ce soir. Tentai-je de plaisanter. Vous fallait-il quelque chose d’autre, par hasard ? Et j’accepte d’aller vous rechercher un café si cela vous est utile dans vos recherches.