Chronologie
0000
0000
0000
0000
Annonces du staff
Invité
Invité
Onglet 1
Onglet 2
Onglet 3
#3576 - Lun 21 Nov - 21:48
L'espoir fait vivre Botanique, Défense contre les forces du mal, histoire de la magie, métamorphose, potion, sortilèges, vol sur balais, soins au créatures magiques... Une surabondance de nouveau sujets qui sont bien plus plaisants que d'apprendre des mathématiques ou tenter d'essayer un nouveau langage bien que les sortilèges ne sont pas entièrement en anglais, n'est-ce pas? Un monde entier, tout nouveau, tout brillant et... tout éreintant. Est-ce que j'avais conscience, lorsque je me suis inscrit dans cette école, du retard que j'aurais sur nombre d'autres quant à ce qui était du monde des sorciers? Non, car j'avais eu un espoir d'enfin mettre fin à mes songes qui étaient à la fois réels et irréels. Le hic est simple... La lecture n'a jamais été mon sujet le plus fort et ce n'était que cela dans un bon nombre de mes cours quant à ce que je devais savoir. Ce qui est évident pour un sorcier n'est pas une évidence pour moi tout comme je sais que pour eux, certaines choses que je sais ne sont une évidence. Les premiers devoirs de l'année étaient derrière moi à ce point et, je l'avoue, j'aurais pu faire mieux mais il est clair que j'aurais pu faire pire mais j'ai conscience que mes lacunes sont entièrement miennes... Je dois mieux comprendre, je dois tant apprendre mais je ne sais par où commencer. Ce fait une semaine que, dès les cours terminés, je m'enfuis à la bibliothèque, évitant mes nouveaux amis afin de me concentrer, une tâche ardue! Bon, pas tant mais le problème est tout autre, un sentiment bourgeonnant que ma sottise peut être le sujet de railleries. Camille moins, sans doutes, mais d'autres semblent être mécontents de me voir, mes questions m'attirant une attention que je ne désire. Une semaine, donc, que je m'enfouissais dans mes livres afin de trouver... Eh bien, un rythme ou une logique à ce monde. Un ouvrage ne donnait une histoire entière, référant à un autre qui en faisait autant, rapidement ma table se remplissait de livres et ne laissaient, pour moi, que davantage de questions, ce sentiment de ne jamais arriver à ce que je dois comprendre car je dois couvrir un monde entier de connaissance, d'histoire que je ne connais guère... Autant le dire, je suis débordé, dépassé et alors que le dixième livre approchait enfin du sujet que je pensais être l'origine de la ségrégation entre sorciers et mortels, le livre fait référence à... un nouveau livre que je devrai chercher. Une bulle passe, je ne peux expliquer cela alors que le texte se brouille, je sais très bien ce que ce veut dire mais je ne vais pas pleurer pour si peu, si? Eh bien, il faut comprendre que je n'ai habitude de voir tout ce que je fais être bloqué de manière brutal de la sorte et les larmes vont couler. Je recule avec hâte de la table pour écraser de ma cape de sorcier les larmes de frustration et d'incompréhension. Je déteste cela, ce sentiment que peu importe ce que je fais, rien ne sera à la hauteur... Peut-être ne suis-je à ma place ici, comme j'avais entendu quelqu'un le dire à ses amis portant du vert et argent... Peut-être est-ce que je faisais perdre du temps à d'autres par mes inepties... Codage par Libella sur Graphiorum |
Invité
Invité
Onglet 1
Onglet 2
Onglet 3
#3629 - Mar 22 Nov - 23:18
Garde espoir ! Chaque année, Poudlard accueillait de nouveaux élèves venus de tous horizons. Des étrangers, en échange scolaire, des adultes venus se reconvertir à l’université, des « sang purs » et des « sangs mêlés », quoique je n’apprécie pas vraiment ces mots et des nés-moldus. C’était peut-être ces derniers qui, à mon sens, étaient les plus à plaindre, quoique cela ne soit pas le terme le plus adéquat. Perdus dans un monde dont ils n’avaient, pour la grande majorité, aucune idée avant leur admission, le choc pouvait être particulièrement rude pour eux et bien d’entre ces derniers finissaient par se sentir noyé. Sûrement à raison, soyons d’accord. Le monde magique était riche, complexe et peuplé de choses dont aucun moldu ne pourrait sûrement jamais se douter. Ainsi, chaque année, des réunions internes au personnel nous informait des noms à surveiller, des élèves potentiellement perdus dans ce vaste monde et plus particulièrement au Collège. Ainsi faisais-je ma tournée de bibliothèque, vérifiant que les quelques réfractaires au règlement du lieu se fassent « gentiment » expulser pour laisser les plus assidus travailler, aidant les élèves en recherche d’ouvrage précis et… Mmh… Me surpris-je à penser comme Erskin Walker. M’approchant doucement du bureau sur lequel s’était installé un élève qui me semblait bien jeune pour être dans un tel état. M’installant calmement à ses côtés, j’esquissai un léger sourire rassurant en observant l’élève. - Bonjour, dis-je dans un ton particulièrement doux contrairement à ce que mon visage froid pouvait malgré tout faire imaginer. Alors dites-moi. Qu’est-ce qui peut bien vous mettre dans un tel état au sein de la plus belle pièce de Poudlard ? Une plaisanterie ? A moitié. J’étais, à vrai dire, convaincue qu’il s’agissait là de la plus belle pièce de Poudlard, n’en déplaise à tous les afficionados du faux plafond de la Grande Salle. Et pourtant, il s’agissait là, malgré tout, d’une plaisanterie visant à faire, au moins, esquisser un sourire à ce triste élève. Observant alors les « quelques » livres autour de lui, je fronçai les sourcils. Hé bien… Au moins, l’on ne pouvait pas dire qu’il n’était pas sérieux… La ségrégation entre sorciers et moldus… Mmh… (Par Merlin, Walker me parasitait !) Peut-être un né moldu ?... - Attendez. Vous n’avez pas besoin d’autant. Soufflai-je alors en sortant ma baguette pour ranger tout ses livres et en sortir un nouveau, bon résumé de l’état politique entre les deux mondes. Là. Vous trouverez l’essentiel ici, Monsieur ?... Son nom donné, j’hochai la tête. Un né-moldu, donc. Je me souvenais de son nom, vu en réunion. Esquissant ainsi un sourire entendu, je repris. - Je suis Madame Evans. La bibliothécaire. Et les pleurs sont interdits ici à moins qu’ils ne soient motivés par une peine de cœur. Plaisantai-je (comme quoi j’en étais capable) de nouveau. Je suppose que vous vous sentez un peu perdu ? Demandai-je. C’est normal. Vous allez vous y faire, je vous le promets. Ce n’est qu’une question de temps. |
Invité
Invité
Onglet 1
Onglet 2
Onglet 3
#3806 - Sam 26 Nov - 8:55
L'espoir fait vivre Est-ce que c'est honteux d'être débordé lorsque tu te fais envoyer dans un lieu reculé où les gens sont parfois sympathique et d'autres fois te donnent l'impression que tu es moins que rien? Le fait est que ces larmes de frustration sont aussi celles du dégoût de ce que j'avais trouvé dans ces pages... Certes, les "moldus" comme ils se font appeler par les sorciers ne sont pas innocent dans le tout mais... s'ils sont capables de lancer des sorts et manipuler les choses comme ils le font, pourquoi ne pas simplement l'avoir fait? Pourquoi le secret alors que les deux mondes sont unis dans la réalité, un se cachant de l'autre? Est-il honteux d'être sorcier et pourquoi ceux-ci sont-ils si arrogants dans leur confiance de supériorité quant aux non-magiciens? Et ajouter la frustration que le tout dure depuis longtemps, si longtemps... La frustration continuait de se déverser doucement de mes yeux lorsque je vois la chaise près de moi se faire tirer et la bibliothécaire prendre place près de moi avec un sourire que je connais... Celui des adultes qui savent que tu ne vas pas mais qui ne veulent te brusquer. Ce sourire me fait penser avec le coeur lourd à ma propre maman, loin d'ici, sans moi et sans aide si elle en a besoin dans son âge avancé... Elle me fait cependant sourire de la notion que cet endroit est le plus beau de Poudlard et je vais sécher mes pleurs de nouveau du dos de la manche de ma cape avant de tenter de répondre avec la même énergie joueuse, même si je ne la sens pas véritablement. Je fais une façade pour tenter de rassurer celle-ci mais ma voix craque un peu malgré tout... Elle le fait souvent ces derniers temps et pas que par mes émotions. "La plus belle? Une fois que j'aurai vu toutes les pièces, je pourrai valider mais elle est exceptionnelle, oui." La dame regarde ma sélection de livres et je remarque de suite qu'elle semble comprendre un peu ce qui se trame derrière mon esprit en pleine fusion comme de la lave, les livres que j'avais consulté et gardais de côté lévitant pour retourner à leur place, un seul venant se poser devant moi alors qu'elle me parle que je saurai l'essentiel et qu'elle me demande par la même occasion mon nom. Et une plaisanterie quant aux peines d'amour mais... pourquoi l'amour causerait-il des peines? "Winters, madame. Erik Winters." Je remarque de suite qu'elle a un sourire de compréhension et elle se présente. Madame Evans, la protectrice des livres et écrits de l'école des sorciers. Je lui offre un timide sourire avant de hocher la tête et baisser les yeux, mon coeur s'allourdissant de nouveau. "Je ne sais rien du monde dans lequel je me trouve, je l'avoue. Ma mère est une moldue et mon père, s'il était sorcier, n'a jamais rien dit mais le fait est que le ministère aurait agi avant, non, si j'étais un fils de sorcier, n'est-ce pas?" Je déglutis, ma gorge se serrant comme chaque fois que je parle de mon père. "Je ne sais rien, et plus j'en apprends, plus je me sens dépassé... Les gens me détestent parce que je ne suis d'une famille de sorcier et j'ai entendu des gens dire des trucs que je devine des gros mots... je me demande parfois s'ils ont raison, que je n'ai ma place ici..." Elle était gentille, je doutais qu'elle pourrait comprendre exactement ce que je sens mais j'avais effectivement entendu des bribes de paroles de groupes de gens qui m'ont mis un malaise dans l'âme quand j'approchais trop d'eux... Codage par Libella sur Graphiorum |
Invité
Invité
Onglet 1
Onglet 2
Onglet 3
#3867 - Dim 27 Nov - 14:41
Garde espoir ! Voilà un étudiant des plus réfléchis. Il était vrai que l’on ne pouvait juger d’une chose sans avoir vu, tout d’abord, sa globalité. Cela pouvait semblait normal mais ne l’était, à vrai dire, pas pour la plupart des gens et encore moins à cet âge, m’arrachant un sourire amusé malgré tout. Rangeant la plupart des ouvrages que le jeune garçon avait pris pour étudier, je lui indiquai doucement la nécessité de ne pas se perdre dans tant d’ouvrage, lui demandant son prénom au passage. - Je vous souhaite donc la bienvenue Monsieur Winters. Soufflai-je doucement en tentant de rester la plus douce possible, me présentant à mon tour avant de l’écouter. Il était normal qu’il se sente perdu. Evidemment. Il tombait là dans un monde qu’il ne connaissait pas, un monde totalement différent voire même en opposition à celui dans lequel il avait grandi, catapulté loin de sa famille, de sa mère plutôt si je comprenais bien ses dires. La perte des repères était toujours un moment difficile à vivre, pour tout jeune élève arrivant à Poudlard et cela était ainsi logiquement exacerbé lorsque tout autour de nous changé et pire encore lorsque nous nous sentions pris en tenaille comme semblait l’indiquer le jeune homme. - Personne ne vous déteste. Dis-je ainsi pour toute réponse, doucement. Ceux qui vous font croire que votre place n’est pas ici se trompent et à bien y réfléchir… Ne pensez-vous pas plutôt qu’eux même se trompent de place ? Esquissant un léger sourire, je repris alors. L’Ecole ne se trompe jamais quand il s’agit d’intégrer des étudiants. Je ne vais pas dire que c’est une chance et que vous devriez être absolument heureux mais… Mais en un sens oui. C’est une chance. Un monde entier s’ouvre à vous, des possibilités infinies que jamais vous n’auriez pu avoir dans le monde Moldu. La magie n’est pas uniquement faite pour faire jolie… Elle peut aussi se révéler particulièrement utile lorsque l’on sait la maîtriser et c’est pourquoi vous êtes là. Pour apprendre. Et l’apprentissage sera long, très long. Sûrement le sien sera-t-il empli d’embûches et de difficultés. Mais cela n’était pas seulement le lot des né-moldus. Non. Tous les élèves et même tous les adultes avaient leurs problèmes. Malheureusement. Et quoique nous fassions, cela ne changerait jamais. Je ne pouvais, donc, que rassurer le jeune Poufsouffle sur l’avantage de la magie plus que sur sa vie en elle-même. - Est-ce que vous désirez parler de ce que ces imbéciles vous ont dit ? Demandai-je alors sans, consciemment, faire attention à mon langage, espérant, comme je le faisais avec mes enfants, désacraliser la position d’adulte au profit de la communication intergénérationnelle. Vous savez… Repris-je en réfléchissant. Je me souviens d’un jeune homme qui venait lui aussi d’une famille de non mage. Il est arrivé ici, perdu, triste et loin de sa famille, ne sachant plus où était sa place… Il vous ressemblait un peu à vrai dire… Mais il est aujourd’hui devenu éleveur de dragon en Roumanie. Comme quoi… Tout peut être possible, ne pensez-vous pas ? |
Invité
Invité
Onglet 1
Onglet 2
Onglet 3
#4021 - Mer 30 Nov - 21:20
L'espoir fait vivre Dépassé, découragé, mon entrain avait perdu un brin de son allant avec le temps et ce sentiment de manque d'appartenance. Je pourrais en parler avec Lyam et Camille, voir d'autres Poufsouffles mais le fait est que je sais que ceux qui viennent de famille moldues sont davantage l'exception que la règle, les enfants que d'autres disent "sang mélés" sont la majorité de l'école, et ceux qui scandaient la pureté de leur sang, comme si c'était un honneur... Mais le fait est qu'on ne choisi pas de quelle famille on vient, n'Est-ce pas? Où est le mérite du hasard de chaque vie et mort dans ce monde? J'écoute la bibliothécaire cela dit, alors qu'elle se met à me dire que personne ne me déteste... C'est difficile à expliquer pour dire vrai, mais la suite de son discours me rassure un brin. La crainte d'une erreur administrative de la part de l'école était bien réelle mais le fait est donc qu'on me déteste... pourquoi? Elle tente de me faire penser plus haut de ma personne que je devrais, alors qu'elle dit que ceux qui parlent dans mon dos sont ceux qui n'ont leur place et doucement je seccoue la tête de manière négative. Ils ont leurs places... Et moi, je dois apprendre la mienne. "Je ne doute de l'utilité de la magie, mademoiselle Evans, mais bien du fait que j'essaie et échoue encore et encore alors que les autres réussissent. Je semble ne pas avoir le moindre talent particulier et sinon mon enthousiasme dans certains cours, je n'ai au mieux que des O..." Est-ce que je m'attendais à voir un talent particulier un jour surgir? Je n'en sais rien, pour dire vrai... J'aime le cours de soins aux créatures magiques mais c'est mon enthousiasme et non une aptitude dans la matière qui assure de bons résultats. J'ai l'impression d'être un cancre et ce me déplait... "C'est... Difficile à expliquer. La majorité du temps, ils ne me parlent pas. J'ai entendu un d'eux dire un truc comme "sandebourbe" mais ce ne semble pas être un sortilège sinon c'en est un que je ne connais pas... Sinon c'est comme... Comme une boule dans mon estomac quand je vois quelqu'un. Je change de direction parce que je sais que si je vais là, quelque chose de mal va m'arriver. C'est comme la fois que j'ai su que nous aurions des ennuis dans la cours de la voisine, mon ami voulait aller chercher la balle, je l'ai arrêté et c'est moi qui ai été attaqué par le chien... J'écoute le récit et frissonne un brin de l'idée de dragons. Mon estomac sombre mais mon esprit, lui, s'envole. Un autre né moldu qui a vu son éducation magique le faire aller travailler avec des créatures aussi dangereuses... "Wow... Mais il doit avoir travaillé quatre fois plus dur que tout autre, n'est-ce pas... C'est... stupide. Le secret magique fait que ceux qui ne naissent avec connaissance comme moi avoir un handicap massif..." Codage par Libella sur Graphiorum |
Invité
Invité
Onglet 1
Onglet 2
Onglet 3
#4172 - Dim 4 Déc - 13:38
Garde espoir ! - L’échec fait partie de l’apprentissage. Lui soufflai-je doucement. Pensez-vous que le Professeur McGonagall ait été toujours aussi douée en magie ? Et votre directeur de maison, le Professeur Mancini, pensez-vous qu’il a toujours sur la façon de lancer un sort de lévitation ? Non. Bien sûr que non. Sans vous citer de nom, je vous assure même que certains de vos professeurs ont pu recevoir des T dans quelques matières. Plaisantai-je en souriant. Mais l’important est que vous aimiez ce que vous apprenez et que vous vous donniez le maximum de vous-même. C’était là la condition sine qua none pour réussir dans ce Collège. Nul élève ne pouvait se targuer d’être bon partout, à moins de travailler sans relâche, ce que je ne souhaitais à aucun d’entre eux. Ainsi le jeune homme pouvait-il, à mon sens, être déjà fier de ce qu’il accomplissait. - Vous avez des Optimaux ? M’enquis-je. Connaissez-vous au moins le barème des notes ? Optimal est la meilleure note, cela signifie que vous y arrivez, Monsieur Winters. L’encourageai-je dans un sourire. Mais voilà qu’un mot venait me faire froncer les sourcils. Ainsi des élèves utilisaient-ils toujours cette insulte ? Par Morgane… Cela n’en finirait donc jamais ? Pourquoi diable ces familles de « sang purs » imaginaient-elles être meilleures que les autres, faisant preuve d’un racisme sans précédent et inculquant à leurs enfants des valeurs que je ne souhaiterais jamais voir chez mes propres enfants, élevés dans le respect et la générosité pour tous. - Si un élève, un jour, vous appelle « Sang-de-bourbe », prévenez immédiatement un professeur ou votre directeur de maison. Ce mot est insultant et interdit au sein de ce Collège. Dis-je particulièrement sérieusement. Personne n’a le droit de vous insulter de la sorte. Est-ce que vous me comprenez ? Mon ton était grave, je l’accordais, mais il était, à mon sens, important que ce jeune homme ne se laisse pas faire face à ce que j’appelais des petits imbéciles. Il ne méritait pas tel traitement pour la simple raison idiote de son sang. - Est-ce des pressentiments que vous avez là ? Demandai-je cette fois plus doucement avant de froncer doucement les sourcils. Ses pressentiments semblaient malgré tout précis et véridiques mais… Pourquoi pas après tout… Cela pouvait en être… Avec un peu plus d’instincts que d’autres… - Profitez de ce don, Monsieur Winters, plaisantai-je alors. Apprenez même le Quidditch, si vous pouviez éviter quelques cognards à votre équipe par pressentiment, je suis sûre qu’ils vous remercieraient. En attendant, j’étais bien décidée à le rassurer sur sa qualité de futur sorcier. Beaucoup avaient réussi avant lui, comme cet éleveur de dragon dont je lui comptai la rapide histoire tandis que son commentaire m’arrachait un sourire. - Pas forcément. Connaissez-vous le nom de notre Ministre de la Magie ? Demandai-je sans même vouloir le piéger. Hermione Granger… Savez-vous qui sont ses parents ? Esquissant un sourire, je l’observai un instant en silence avant de répondre. Des moldus. Tout simplement. Beaucoup d’étudiants sont venus étudiés ici sans ne rien connaître au monde magique. Aujourd’hui, la très grande majorité ont un emploi stable, plaisant et sont de grands sorciers. Alors pensez-vous, vraiment, que votre handicap que vous définissez comme « massif » le soit autant que cela ? Demandai-je finalement. |
Invité
Invité
Onglet 1
Onglet 2
Onglet 3
#4242 - Mar 6 Déc - 9:50
L'espoir fait vivre Les enfants sont cruels, les gens ont tendance de dire mais peu savent la profondeur de cette cruauté sans l'avoir connue. J'ai onze ans, et pourtant j'en sais un chapitre sur la douleur, sur le mépris. Fils d'une mère monoparentale de l'âge de la grand-mère de la majorité de mes confrères, sans père, pauvre, la vie n'a été douce avec moi même avant mon arrivée à Poudlard et ce qui me tuait le plus était cette désillusion que me donnait le monde "magique" qui ne l'est que de nom. J'avais bourdé en parlant de mes notes, perdu dans mes émotions alors que j'avais dis optimal en lieu d'effort exceptionnel. La bibliothécaire était gentille, très gentille et sympathique, elle est aussi des plus sincère, c'est là ce que je sens alors qu'elle me parle des essais et erreurs des enseignants de l'école de magie. Je l'écoute, mais autant dire que je savais bien que je serais désavantagé dans ces lieux. Ce que je n'avais anticipé était l'ampleur de la haine et ma pure ignorance. Elle me demande si je sais ce que les optimaux veulent dire, induite en erreur par ma propre idiotie alors que je secoue doucement la tête. Optimal est le maximum que je peux espérer atteindre mais je ne me sens l'envie de mentir. "Je voulais dire "effort exceptionnel", je crains que je me sois trompé, désolé. Oui, autant qu'elle sache aussi combien je suis un cancre dans tout ce que j'entreprends, n'est-ce pas? Cela dit, le changement soudain de ton de la dame aux livres me laisse savoir ce que j'avais déjà préssenti, que le terme "sang de bourbe" était une moquerie interdite... C'est bien pourquoi ils le disaient sous leur souffle quand je passais près d'eux. La suggestion de mademoiselle Evans était d'aller chouiner et rapporter ceux qui le disaient et j'hoche la tête alors qu'il est clair, pour elle comme pour moi, que je n'en ferai rien. Ce n'est en rapportant les gens que je vais me faire respecter, n'est-ce pas? "C'est une insulte sur mes origines, sans doutes... Est-ce que c'est pour rire du fait que je suis pauvre ou le fait que je suis simplement un moldu qui aurait dut être cracmol au mieux?" Oui, encore une fois, j'expose combien j'avais été moqué et dédaigné par certains qui avaient les yeux bien ancrés sur ce qui était immuable de moi. J'ai aussi eu droit à du nabot et du nain mais ça, c'est simplement un truc qui changera avec le temps! Mais la professeur relève ce que j'avais dit quant à mes préssentiments et... je préfère autant en discuter avec elle. Je ne me sens jugé ni troublé... "Pas que des préssentiments... Des rêves aussi parfois. J'ai vu l'école depuis mes 7 ans, pour dire vrai... et des cauchemars... Si je décris une créature, vous pourriez m'aider? Car je sais que les cauchemars ne sont que ça mais celui-là..." Mon estomac se serre et la gentille demoiselle me donne son accord alors que je prends une inspiration "C'est une créature humanoïde qui vole, portant une cape noire qui... qui est difficile à distinguer. Je ne vois rien sous la cape mais ce que je ressens.." Un frisson d'effroi alors que je baisse les yeux. "Pardon... C'est mon pire cauchemar, je ne sais si c'est cela mais je n'ai tendance de rêver plus d'une fois la même chose... La seule autre chose est l'école et la forêt qui hante mes songes." Elle va sans doutes se moquer... Ou me dire fou. Cela dit, elle me parle aussi de la ministre de la magie et elle dit que celle-ci est comme moi... Alors peut-être tout n'est pas aussi sombre que paraît? Codage par Libella sur Graphiorum |
Invité
Invité
Onglet 1
Onglet 2
Onglet 3
#4524 - Sam 10 Déc - 20:36
Garde espoir ! Esquissant un sourire amusé à son « erreur » qu’il reprenait alors, je secouai négativement la tête, l’air malgré tout certaine de ce que je disais là. - Bien, alors connaissez-vous toute la notation à Poudlard ? Repris-je. Effort Exceptionnel est la deuxième meilleure note. C’est une note plus qu’admirable, Monsieur Winters. Quoique vous puissiez en penser. Avoir Effort Exceptionnel est un gage de réussite. Tout comme avoir Acceptable, à mon avis. L’important n’était, à mon sens, pas tant la note que la façon dont les élèves utilisaient leur connaissance au final. Oui, évidemment, les notes étaient importantes pour vérifier la compréhension de chacun. Mais qu’étaient-elles réellement lors que les élèves utilisaient leur magie pour de mauvaises choses ? Le Collège ne faisait pas qu’apporter un enseignement théorique, il s’agissait aussi d’apprendre à vivre ensemble, de s’entraider et de s’accepter… Chose que certains avaient bien du mal à comprendre comme le faisait remarquer Erik. Soupirant au manque d’ouverture de certains élèves du Collège, je tentai, malgré tout, de faire comprendre au jeune Winters qu’il ne devait certainement pas hésiter à demander de l’aide au personnel de l’école. Il ne fallait pas que ce genre de chose reste impunie. C’était là quelque chose que je n’acceptais pas. - Vous n’auriez pas pu être cracmol. Soufflai-je malgré tout. Les cracmol sont les enfants de deux sorciers sans pouvoir magique. Ce qui n’aurait donc pas pu être votre cas. Mais effectivement. Soufflai-je, transparente. Il s’agit d’une insulte car vos parents ne sont pas des sorciers. Une insulte que personne n’a le droit de prononcer. Est-ce que vous comprenez cela, Erik ? Tentai-je d’insister jusqu’à user de son prénom. Mais un autre sujet semblait venir perturber le jeune élève. Un sujet concernant des pressentiments qu’il précisa aussi en rêve voire cauchemar… Fronçant les sourcils, je ‘l’écoutai alors avec attention. - Oui bien sûr… Soufflai-je Je n’étais peut-être pas experte en créature mais au moins pouvais-je tenter de l’aider. Dans le pire de cas il nous resterait les livres pour chercher sa mystérieuse créature ou le professeur de Soins aux Créatures Magiques. Mais… Je n’en aurais effectivement pas besoin. Fronçant les sourcils à sa description, il ne me fut pas difficile de comprendre de quelle créature il s’agissait. - Comment diable avez-vous pu voir des Détraqueurs ? Vous ne les étudiez pas en première année et encore moins début d’année... Répondis-je en secouant la tête, surprise avant de reprendre. Il s’agit de Détraqueurs. Ils étaient les gardiens d’Azkaban. Ce sont des créatures qui vous ôtent la moindre parcelle de joie de votre corps… Soucieuse de ne pas l’effrayer, je m’arrêtai néanmoins à cette explication. Mais j’aimerais comprendre, Monsieur Winters… Avez-vous déjà vu des livres d’illustration avec cette créature ? Une description quelque part qui aurait pu se matérialisée dans votre esprit peut être ? Qu’un jeune élève né moldu puisse décrire précisément ce genre de créature, cela n’était certainement pas une coïncidence. Et en cela, je voulais comprendre. Ne fut-ce que pour pouvoir le rassurer… |
Invité
Invité
Onglet 1
Onglet 2
Onglet 3
#4762 - Mer 14 Déc - 22:33
L'espoir fait vivre La sorcière me questionne sur ma compréhension des notes dans l'école de magie mais le fait est que je ne suis pas satisfait... J'ai tellement l'impression de tares mais elle me fait tout de même la leçon sur ce point en disant que c'était une note excellente... mais j'avais vu d'autres avoir de meilleures notes et je préfère autant taire mon insatisfaction personnelle sur ce point avec une moue boudeuse. Elle semble être certaine que c'est une bonne note mais je n'ai envie de me prendre avec la gentille demoiselle et risquer de faire un idiot de moi. Mon commentaire sur les cracmols me vaudra d'être corrigé, un sourire vient au coin de mes lèvres en imaginant ma mère dans ce genre de lieux que Poudlard..."Le contraire d'un cracmol alors, parce qu'aucun de mes deux parents est sorciers... du moins, que je sache." La pensée vient et je regarde l'enseignante, pensant... "Il y a un régistre de sorciers? Peut-être mon père en était-il un et il le gardait de ma mère pour le souci du secret magique?" Je n'y avais pensé mais le sujet de "sang de bourbe" semble piquer et je cligne les yeux, plissant un peu le nez. "Pourquoi c'est insultant?" Puis une lumière "Sang pur, sang mélé et... oh." JE viens de comprendre. On insulte la qualité de mon sang, dans un sens. Je regarde mon poignet où je peux voir mes veines mais le fait est que je ne vois de bourbe là. Finalement on vient au sujet et je vois bien l'expression de la bibliothécaire se faire un peu plus froide, cette attitude lorsque les adultes sont pris de surprise et mis sur la défensive. L'explication viendra, et je plisse un peu plus le nez "Détraqueurs? C'est stupide comme nom... Azka.. ban? C'est quoi ça? Et pourquoi ce prend la joie...?" Un frisson me traverse alors que les songes viennent à mon esprit... ce froid qui m'avait glacé jusqu'au fond de mon âme. Je la regarde et cligne les yeux avant de secouer doucement la tête. "Je n'ai jamais entendu parler de ces choses et... les cauchemars venaient bien avant que je vienne ici, que je sache ce qui est du monde et du secret magique alors... comment je peux en rêver? Pourquoi je peux sentir le froid qui vient quand ils sont là et me réveille congelé..?" Codage par Libella sur Graphiorum |
Invité
Invité
Onglet 1
Onglet 2
Onglet 3
#4793 - Jeu 15 Déc - 18:36
Garde espoir ! Si la moue boudeuse du jeune Winters me montrait qu’il n’était pas forcément en total accord avec mes dires, je préférai ne pas insister sur ce point pour ne pas risquer de le braquer. En tant qu’élève, il n’aurait de toutes les manières pas le choix que d’admettre, un jour, qu’Efforts Exceptionnels étaient synonymes de réussite. Oui, ce n’était pas la meilleure note mais fallait-il, à tout prix, faire la course à la première place ? L’important n’était-il pas de réussir à son rythme et surtout d’être heureux et à sa place ? C’était, du moins, là, ma façon de penser. En attendant, son commentaire de l’être corrigé. Mieux valait comprendre comment le monde sorcier « fonctionnait » pour l’affronter avec toutes les armes. - Il n’y a pas vraiment de contraire à cracmol. Expliquai-je ainsi. Vous pouvez être sorcier de sang pur ou de sang mêlé, que ce soit avec des créatures comme les vélanes ou les géants, quoique certains les appellent « hybride », ou des moldus. Vous pouvez aussi être cracmol, descendant de sorciers mais sans pouvoir magique. Ou Moldu lorsque votre famille est elle-même moldue. A la question du jeune homme, je me mis à réfléchir. Un registre des sorciers… Oui… Oui, il y en avait un mais quelque chose de plus facile était bien plus accessible au sein même de ce collège. - Le Ministère détient forcément l’identité de tous les sorciers ayant existés en Angleterre mais je vous conseillerais, d’abord, de chercher dans les registres de l’école. La Bibliothèque n’est pas seulement là pour vous aider dans vos cours. Soufflai-je avec un léger sourire. Nous conservons aussi les archives de l’école et donc le nom de tous les sorciers ayant foulé ce sol. Je peux, si vous le désirez, vous montrer où trouver tout ça. C’était là une faveur que je lui faisais, les archives étant, en général, peu accessible aux élèves par simple raison de préservation des documents. En effet, auparavant ouvertes à tout vent, bon nombre d’élèves avaient désiré retracer leur famille à travers Poudlard… Mauvaise idée. Certains documents avaient mis des années pour être restauré entièrement. Enfin… Le jeune homme venait de comprendre l’insulte faite aux enfants de moldus… L’observant ainsi baisser son regard vers son poignet, j’esquissai un sourire désolé. Le pauvre garçon n’avait pas à subir cela… Mais comment lui faire admettre qu’il pouvait et surtout devait demander de l’aide lorsqu’il en ressentait le besoin et notamment lorsque quelqu’un l’insultait ?... Impossible s’il n’en avait pas envie, à vrai dire. Il préféra néanmoins quitter ce sujet insultant pour un autre bien plus intriguant pour moi. Des Détraqueurs… Il avait donc vu des détraqueurs sans même en connaître le mot ou le sens ?... Sans même connaître la prison pour sorcier la plus connue ? - Azkaban est une prison pour sorciers au nord du Royaume-Uni. La prison la plus sécurisée du monde si je peux me permettre. Ils prennent la joie car… A vrai dire, c’est là leur énergie. La vitalité, le bonheur humain est leur nourriture. Expliquai-je rationnellement. Je ne savais pas répondre à ces dernières questions. Je ne comprenais pas, non plus, ce qu’il pouvait se passer mais… Quelque chose n’était effectivement absolument pas cohérent. - Je ne peux pas répondre à ces questions, malheureusement… Mais je peux vous proposer que nous cherchions des réponses. Et je pense que la première personne qui pourrait vous aider serait le Professeur McLarren, le professeur de divination. Vous devriez aller le voir. De mon côté… Je pourrais commencer des recherches si cela peut vous aider à comprendre. |
Invité
Invité
Onglet 1
Onglet 2
Onglet 3
#4992 - Mar 20 Déc - 5:20
L'espoir fait vivre Il semble que ma blague ne soit comprise par l'adulte mais c'est souvent le cas. Un cracmol est incapable de magie mais vient d'une famille de sorcier alors que je suis, pour ma part, un sorcier venant d'une famille de moldus. Le contraire total, mais bon, je n'ai envie de devoir expliquer la blague, elle perd beaucoup en rythme lorsqu'il faut les expliquer, n'est-ce pas? Toujours est-il que mademoiselle Evans est très douce et ses intentions ne sont en rien de me brusquer aussi je vais laisser planer ma blague loin au-dessus de sa tête avec un sourire et hochant la tête, bien que la suite de ses propos... Je suis innocent en bien des choses mais je sais comment se font les bébés, maman ne m'a rien caché de la chose qui m'a parut des plus dégoutant mais coucher avec un géant..? Il faut une échelle, vu la taille de ceux-ci non? Mais je préfère secouer la tête pour chasser ces pensées qui sont à la fois loufoque et un brin dégoutantes. Elle en revient à ce registre qui contient les noms de sorciers et mon espoir est rapidement douché de l'idée de devoir demander à un ministère... J'ai entendu assez longtemps maaman parler de celui des moldus et je vois mal celui des sorciers être bien plus efficace... Cela dit, mon enthousiasme douché sera ravivé alors que mademoiselle Evans me parle des registres des gens qui sont venus à l'école ici, me penchant et posant les mains sur la table. "Oui, oui, mille fois oui je vous en prie!" Mon entrain m'a fait hausser le ton et je pose mes deux mains sur ma bouche en me souvenant où nous sommes, bloqué dans mon enthousiasme par une gène bien sentie avant de hocher la tête. Je sais, à ce point, reconnaître quand on me fait une concession et j'hoche la tête, reprenant bien plus doucement. "S'il vous plait." Bien plus distingué aussi. On n'exige pas, on demande. Cela dit, nous revenons à... Mes cauchemars. Autant le dire, je ne suis que troublé de savoir que ces choses qui ont hantés mes nuits depuis si longtemps n'étaient pas simplement le fruit de mon imagination et, entendant la description? Mon sentiment de froid au creux de mon ventre devient de plus en plus présent alors que je parle d'une voix douce mais... absente. "Je les verrai bientôt. Ils attendent leur heure." Je me reprend et cligne les yeux, sentant ma tête plus légère et à la fois plus lourde alors que je me reprends et écoute le conseil de la demoiselle. Le cours de divination ne commençait que pour les secondes années, non? Je souris et tranquillement hoche la tête. "Je verrai donc à rencontrer le professeur McLarren, merci... Pouvons-nous aller voir pour mon père? Il aurait maintenant 69 ans, alors..." Le calcul mental n'est ma force, et qui sait... peut-être la demoiselle prendra-t-elle pitié de moi qui compte dans ma tête. L'absence de calculatrices se faisait sentir dans cette école! Codage par Libella sur Graphiorum |
Invité
Invité
Onglet 1
Onglet 2
Onglet 3
#5275 - Mer 28 Déc - 0:33
Garde espoir ! Au moins avais-je réussi à obtenir un certain enthousiasme de la part du jeune garçon. Pour mon plus grand plaisir. Esquissant un sourire à son geste alors que son entrain avait dépassé la bienséance du lieu dans lequel nous nous trouvions, je me mis doucement à rire, malgré moi. Les jeunes gens avaient cette innocence que beaucoup trop d’entre eux allaient perdre les années passant. Et je devais avouer que cela restait toujours particulièrement rafraichissant que d’être à leur contact. Malheureusement… Le frais qu’apporté le jeune Winters ne dura pas alors qu’une chose le perturbait et en venait à me perturber, moi. Comment diable pouvait-il connaître l’existence des détraqueurs sans rien avoir lu à leur sujet ? Et comment pouvait-il dire de telle chose de manière si… Je n’arrivais à vrai dire même pas à le décrire. - Monsieur Winters… Repris-je néanmoins. Est-ce quelque chose qui vous arrive souvent ? De voir des choses dont vous n’avez pas idée ? Secouant doucement la tête, je soupirai néanmoins. Mais vous ne verrez pas de détraqueur à Poudlard, rassurez-vous. Oh il y en avait bien eu, il y a de cela de très nombreuses années alors que le Seigneur des Ténèbres Vous-Savez-Qui régnez en maître. Mais cela ne risquait certainement plus d’arriver de nos jours. Les Ténèbres avaient été, fort heureusement, vaincues. Esquissant néanmoins un sourire, je vins à me lever, faisant enfin signe au jeune garçon de me suivre. - Soixante neuf ans donc… Répétai-je en le menant à travers les allées pour prendre la direction des archives de Poudlard. Il serait donc né en 1953 et aurait intégré Poudlard entre 1964 et 1965 si je ne me trompe pas dans mes calculs. Arrivés devant les étagères aux multiples registres, je plissai alors les yeux, réfléchissant intensément à quel ouvrage prendre pour nous faciliter la tâche. - Nous allons observer dans le registre de 1966. Indiquai-je en sortant ma baguette pour faire venir le registre jusqu’à nous. Le posant sur une table, j’esquissai un nouveau léger sourire au jeune élève, tournant le registre vers lui. - A vous l’honneur. C’est votre recherche, Monsieur Winters. Soufflai-je. Si je ne me suis pas trompée, votre père devait être en deuxième ou en troisième année en 1966. Il vous suffit donc de rechercher son nom à ces deux années. S’il est inscrit, votre Père a été à Poudlard. Sinon… Nous regarderons les registres de 1964 et 1965 et les inscriptions prévues afin de nous assurer qu’il était au moins inscrit, à défaut d’y avoir étudié. Fronçant les sourcils, je me rappelai de son statut de Né-Moldu pour lui expliquer ce qu’il en était. Tous les sorciers anglais et des alentours proches sont inscrits dès leur naissance au Collège Poudlard. C’est comme un automatisme qui n’a jamais connu le moindre raté. Nul doute, donc, que nous trouverons votre père si ce dernier est anglais et sorcier. |
Invité
Invité
Onglet 1
Onglet 2
Onglet 3
#5599 - Mer 4 Jan - 4:53
L'espoir fait vivre Je regarde la dame qui semble savoir quelque chose que je ne sais quant à mes pouvoirs mais qu'en savais-je vraiment, mine de rien? Le fait est que ces rêves sont partie de ma vie depuis ma plus tendre enfance, les songes de la forêt et de cette créature... Je sens un nouveau frisson me traverser l'esprit alors que je considère la question. À quelle fréquence ai-je de ces songes? Hmm. Une question qui mérite que je m'y attarde mais il faut avouer que je n'ai jamais pris la peine d'analyser la fréquence de ces derniers. "Les rêves sur ces créatures sont bien moins fréquents maintenant, mais ils n'ont jamais vraiment été nombreux par comparaison à quand je rêvais de ce qui est clairement la forêt interdite... Je savais que je l'avais vue très souvent dans mes rêves mais je n'ai jamais été un pour tenir un journal de mes songes" Pénaud? Un brin, puisque ce semble être un point qui intéresse véritablement la bibliothécaire mais le fait est que je sais avec certitude que la forêt de mes rêves est celle qui borde l'école. "Je dirais en fait que ce qui pourrait être proche de la voyance est mon ressenti, là, quand un truc grave va se produire... C'est... Difficile à décrire mais sincèrement, si vous pensez que de parler avec le professeur McLarren, je le ferai... si vous voulez aussi me dire où se trouvent ses bureaux." Un sourire pénaud vient à mes lèvres. Le cours de divination ne m'a pas encore été présentée comme classe, aussi je ne saurais dire où aller. Mais pour l'heure, le sujet me semble des plus clos alors que la dame me fait signe de suivre, ce que je fais volontier en prenant soin de ne faire crisser contre la pierre la chaise que j'occupais un instant plus tôt pour aller vers un mur de livres. Des registres, donc? Je regarde avec attention la dame qui se concentre avant qu'un livre ne se mette à léviter doucement vers nous et se pose avec prudence. Mine de rien, les documents manuscrits ont tendance d'être bien délicat aussi, avant même de toucher le livre, je regarde mes mains qui sont propres de toute encre et saleté mais j'essuie malgré tout celles-ci. Je vais ouvrir le livre avec la bénédiction de la libraire et mon attention se focalise sur ce que je lis. L'ordre est alphabétique aussi je vais doucement tourner les pages vers les dernières, Winters n'est pas près du début. L'explication me fait froncer les sourcils alors que je regarde madame Evans. "Un automatisme? Comment ce fonctionne? Et pourquoi ne m'a-t-on approché avant mon 10e anniversaire alors si on savait que j'étais sorcier?" Une question bien logique mais mon attention retourne vers le livre. Il y avait certes des Winters mais... Le nom de mon père n'était là. Un prénom bien unique mine de rien. Gregg, avec trois G, mais il n'est mentionné dans ce livre malgré tout. Un soupir me vient alors que je secoue la tête négativement et, avec toute la révérence dut à ce livre, je le referme. "Pas là..." Est-ce anormal d'être déçu? Peut-être bien. Mine de rien, savoir que mon père avait été sorcier aurait au moins pu expliquer... Rien, en fait. JE suis sorcier et la suite de mes recherches, assisté par la dame, vont me laisser bredouille. Le registre de 1965 ne me donne de signe et 1964 me laisse sincèrement un brin blessé mais je fais de mon mieux. Au final, le livre sera clos et je souris à la dame. "Il semble bien que mon père n'ait été sorcier... Je suis donc la première génération sans doutes." Ce me serre le coeur malgré tout. Si mon père avait été sorcier, j'aurais peut-être eu plus de chance de trouver quelque chose de sa vie... Une famille, que sais-je. Codage par Libella sur Graphiorum |
Invité
Invité
Onglet 1
Onglet 2
Onglet 3
#5821 - Dim 8 Jan - 13:05
Garde espoir ! - Vous aviez donc vu la forêt… Oui… Définitivement, le Professeur McLarren allait lui être utile. Je n’étais malheureusement pas assez compétente dans ce domaine. Je savais que cela existait, bien sûr. Tout le monde le savait. Les visions de l’avenir… Mais… De là à savoir quoi dire ou faire face à un jeune garçon dans le besoin ? Je ne pouvais pas risquer de lui faire plus de mal que de bien avec quelconque conseil pouvant ne pas être adapté. Ainsi hochai-je la tête, doucement. - Je le pense, effectivement. C’est le professeur de divination. Son bureau se trouve dans la Tour Nord. Mais je suppose que vous pourrez tout aussi bien le trouver en Salle des Professeurs lorsqu’il est présent. Soufflai-je doucement. Si vous avez besoin d’aide pour le contacter, n’hésitez pas à revenir me voir ou à demander à votre Directeur de Maison, il est aussi là pour ça, d’accord ? Vous devriez, par ailleurs, en parler à votre Directeur. C’est une chose à ne pas prendre à la légère, une chose qui pouvait lui servir, certes, mais une chose qui pouvait alors tout autant provoquer des angoisses qu’il faudrait traiter. Ainsi était-il important qu’un responsable soit au courant. Sans dire que je ne l’étais pas, le Professeur Mancini serait plus à même d’encadrer quotidiennement le jeune né-moldu. Mais était-il réellement né moldu ? Là était la question que le jeune homme se posait. Ainsi avions-nous convenu d’aller voir dans les registres de Poudlard, là où je l’entrainai alors, au fond de la bibliothèque. - C’est ainsi. Expliquai-je simplement. Les règles sont ce qu’elles sont. Toute naissance de sorcier est automatiquement inscrite au registre mais le sorcier en question ne reçoit sa lettre que tardivement. Si je devais réfléchir à la raison de cette règle… Je pense que cela permet aux jeunes gens né-moldus de profiter d’une enfance « comme les autres ». Sans différence. Si l’on prévenait les familles en avance, le risque de voir certains jeunes traités comme des fous serait certainement trop important. Votre cours d’Histoire de la Magie vous permettra de comprendre le Secret Magique et cette donnée. Dis-je alors dans un sourire avant de le laisser feuilleter les différents registres. A son regard, il était inutile de faire le moindre commentaire : le nom de son père ne s’y trouvait pas. Et je pouvais imaginer combien était sa déception… Beaucoup préféraient en effet être des Sangs-Mêlés plutôt que des Nés-Moldus, et je pouvais le comprendre face aux réflexions infondées de certains élèves. - Etes vous certain de son prénom ? Osais-je alors demander. Mais dans tous les cas… Vous n’êtes pas forcément le premier de votre lignée. Il y a pu y avoir des sorciers dans votre branche généalogique et le « gène » a alors pu réapparaitre chez vous. Vous pouvez peut avoir des oncles ou des tantes sorciers… Je ne désirais pas lui donner de faux espoirs, mais là était l’une des réalités possibles : il pouvait ne pas être seul. - Tout ce que je peux néanmoins vous conseiller… Ce sont les registres du Ministère, dans ce cas. Si votre père était sorcier et est passé en Angleterre, son nom sera inscrit au Ministère là où Poudlard n’a pas de registres de tous les sorciers existants… Mais c’est là ma dernière idée… Soufflai-je, l’air réellement désolée. |
Invité
Invité
Onglet 1
Onglet 2
Onglet 3
#6316 - Lun 16 Jan - 21:22
Drops of chaos Je suis sincèrement surpris de l'attention que porte mademoiselle Evans de ce que je sens être une simple partie de moi, une chance de cocu ou plutôt une intuition très poussée mais je vais lui sourire alors qu'elle insiste que je rencontre l'Enseignant de divination. Ces cours sont bien au-delà de mes années et j'hoche la tête de sa demande de conseil auprès de discuter avec mon directeur. un sourire sincère vient à mes lippes "Je prendrai rendez-vous avec le professeur Mancini alors, et verrai pour les disponibilité du professeur, je ne veux non plus vous embêter davantage avec cela." Oh, je sais très bien que je ne dérange pas mais la gratitude envers la libraire est des plus sincère alors que les registres sont consultés. La question que je pose se voit répondue mais dans un sens que je n'anticipais véritablement alors que je regarde la dame avec un sourire pénaud, visiblement je m'étais mal exprimé... Mère serait déçue. "Je me demandais surtout du "comment" ce se produit... Est-ce que la magie est celle qui le dit? Pourquoi alors dans des livres bien particuliers? Ou est-ce un sortilège qui détecte la magie dans une région? Ou..." Je commençais à m'emporter et je préfère me taire, sentant mes joues commencer à chauffer un peu alors que je me remets à la consultation de ces livres. L'absence de mon père est bien présente, mais mademoiselle Evans semble dire que j'ai possiblement de la famille étendue qui était sorcière... Me faisant secouer doucement la tête. "Je n'ai ni d'oncles ni de tantes, autant de ma mère que de mon père... Si c'est là une circonstance de génération sautées comme les jumeaux, je suppose alors que c'est plus loin que mes grands-parents..." Et il faut dire que ma mère ne me parle pas véritablement de la famille de mon père. Ils avaient certes couvert de long en large le point que je ne devais croire qui que ce soit quant à être de la famille, les photos avec leurs propres parents... Je n'ai de famille étendue. La pensée me fait un peu mal alors que je pense à tous qui ont des oncles et tantes, des cousins, de la famille... C'est bien un point qui m'est important, je suis un peu triste mais je ravale ma déception en regardant la gentille libraire. "Oui, je suis certain du nom de mon père... C'est la seule chose que je sais de quelqu'un de vivant qui est mort avant que je puisse me souvenir de lui..." Je vais me reculer et, avec le soin adéquat, fermer le livre que la dame avait eue la bonté de fairae venir à moi et me lever pour m'incliner de façon bien courtoise pour celle qui m'a dévouée de son temps. "Merci pour votre aide et votre temps, mademoiselle Evans." Codage par Libella sur Graphiorum |
Invité
Invité
Onglet 1
Onglet 2
Onglet 3
#6418 - Mer 18 Jan - 16:52
Garde espoir ! - Oh… Soufflai-je. Comment ? Hé bien… Je ne sais pas comment cela se passer pour les autres pays. Mais au Royaume-Uni nous avons une plume magique qui détecte les natifs sorciers et qui inscrit automatiquement leur nom sur un parchemin. On peut donc dire que la magie est détectée par la magie. J’espérais cette fois avoir répondu à la question du jeune homme. Restant souriante, je ne pouvais néanmoins qu’avoir de la compassion pour ce pauvre garçon visiblement complètement esseulé. Comment faire pour l’aider ? Pour le soulager ? Je n’avais, paradoxalement et malheureusement pas de baguette magique pour ce faire… - C’est effectivement possible. Certaines familles voient trois ou quatre générations être sautées avant que ne réapparaisse un sorcier dans la lignée. Il finit d’ailleurs plus par s’agir de chance que de génétique lorsque le sang se mêle avec celui des moldus. Admis-je sans la moindre rancœur vis-à-vis des non mages. Mais sachez une chose ? Monsieur Winters. Et j’aimerais que vous vous le répétiez souvent. Vous n’êtes pas seul. La famille de sang est une chose. Importante, certes. Mais la famille de cœur, celle que vous vous ferez ici est tout aussi importante. Vous trouverez des amis à Poudlard, des personnes que vous aimerez comme des frères et des sœurs alors souriez. Poudlard est votre seconde maison. Sûrement avais-je « bien » fait de le lui rappeler dans toute la douceur possible malgré mon visage quelque peu fermé comme à son habitude. Le garçon n’avait rien trouvé. Rien qui ne puisse le guider sur les traces d’une famille proche sorcière. - Si vous avez besoin de quoique ce soit, Monsieur Winters, si vous désirez un jour aller au Ministère, n’hésitez pas à venir me voir, d’accord ? Ce n’était pas réellement dans mes prérogatives, je l’entendais. C’en était même en tout point éloigné. Mais ce jeune garçon me semblait dans un tel désarroi que je me refusais de le laisser réellement seul et sans ressources. Oh. Bien sûr, je ne doutais pas du professeur Mancini pour s’occuper de ce dernier, mais je n’étais pas professeur et bien des élèves préféraient ainsi me demander un avis plutôt qu’aller voir leur professeur, façon de voir les choses. Le jeune homme se recula alors, fermant le livre délicatement. Me remerciant, je secouai doucement la tête de droite à gauche. - Ne me remerciez pas. Je suis là pour vous. Alors je vous le répète. N’hésitez pas et rappelez vous que vous n’êtes pas seuls. Si vous avez besoin de parler vous savez où me trouver. Lui dis-je ainsi pour tout aurevoir avant de le regarder partir. Pauvre garçon… |
Contenu sponsorisé
Onglet 1
Onglet 2
Onglet 3
#0 -
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum