Chronologie
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#1485 - Sam 8 Oct - 10:38
Une relation fragile Carlin Evans Plus d’un mois que je suis revenue à Poudlard et je n’ai pas encore été voir ma mère. J’ai du mal à venir vers elle. Pour plusieurs raisons. Déjà, parce que je me sens coupable de ne pas avoir pu aider mon père, j’ai fui mentalement quand ma mère a eu besoin de soutien après la mort de l’homme de sa vie et aussi parce que… Paracerque, je sais que même si je suis fier d’être un partisan même minimum des ténèbres, je sais qu’elle n’approuverait pas et donc le petit garçon au fond de moi à honte. Mais ce matin, je décide de faire un effort. Un gros effort. Je passe à la cuisine de Poudlard et j’ordonne à un Elfe de l’école de me donner deux cafés et deux brioches. L’elfe râle, mais il me connaît assez pour savoir que je peux lui faire beaucoup de mal s’il ne m’obéit pas. Je repars donc de la cuisine avec deux brioches dans ma poche enroulé dans des serviettes et deux mug de café. Il n’est tôt personne n’est encore sortis de son dortoir, mais je sais que ma mère est une lève-tôt ou parfois un insomniaque. J’entre alors dans la bibliothèque et je me dirige vers le comptoir où elle bosse en général. Elle n’est pas là, mais j’entends du bruit donc je sais qu’elle est dans les rayons. Je pose son mug sur le comptoir, sa brioche sur une serviette et quant à moi, je me mets dans un siège dont je fais venir avec ma baguette et je m’avachis dedans avec mon café en parlant fort comme elle le déteste. « Le café froid ce n’est pas bon ! » J’entends les bruits de pas signe qu’elle arrive. Elle à sûrement reconnu ma voix sinon je serais déjà mort pour avoir parlé sans chuchoter dans sa bibliothèque. Je bois une gorgée de mon café alors que j’ai posé ma brioche sur une serviette sur ma jambe que j’ai croisée et qui fait office de support. « Salut… Je me suis dit qu’un café à deux ça serait sympas » Avant, je me serais jeté sur elle, je lui aurais fait un gros bisou sur la joue. Mais depuis la mort de papa, on dirait que je fais une crise d’adolescence en retards. Je reste dans mon siège, j’accueille un bisou si elle m’en fait un, mais en tout cas, je n’irais pas en chercher. Je bois une autre gorgée et je l’écoute parler ou bien je la regarde bosser. Je n’ai pas envie de parler, mais j’ai dit que je ferais un effort pour voir ma mère. Ma sœur ne s’est pas gêné pour me dire que j’étais un connard, car je n’étais toujours pas venue la voir. Si elles savaient toutes les deux… Je jongle entre les études, Abadonne et mon don. Donc, non, je n’ai pas le temps. Mais je sais que je ne dois pas éveiller de soupçon alors je dois faire un effort pour être bien vue par le personnel, mais je dois surtout éviter que ma mère comprenne ce que je trafique et par chance, je suis assez malin et manipulateur pour ça. |
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#1526 - Dim 9 Oct - 16:07
Une relation fragile Comme bien des matins, je m’étais levée tôt. Pas forcément par envie, je devais l’admettre, mais seulement par habitude, ou peut être par obligation. Après tout pourquoi restée dans un lit lorsque l’on y dormait plus ? Ainsi, c’était à 4h30 que je m’étais réveillée, après une nuit toujours aussi agitée de 4h00 ou peut être un peu plus. Je n’en avais même aucune idée. Et cela m’importait peu. La fatigue ? Je la ressentais évidemment. Mais mieux valait ne pas y penser et me concentrer sur mon travail. C’est d’ailleurs ce que je faisais. Comme tous les jours. Sans avoir déjeuné, préférant sauter ce repas afin de ne pas entendre les remarques – bien que gentille – de mes collègues sur mon habitude de lève-tôt nullement dû à une quelconque envie, je le répétais, je m’étais ains rendue dans la bibliothèque, cet endroit qui m’apaisait et qui me faisait oublier la nuit que j’avais passé. Ainsi m’étais-je mis au travail, fouillant, rangeant et vérifiant l’un de mes rayonnages afin d’y noter chacun des références puisque j’avais décidé de changer tout mon système de classement afin de me simplifier, au final, la tâche. Une finalité bien loin d’être atteinte, je devais l’admettre, tant j’avais de travail à effectuer pour y arriver. - Le café froid ce n’est pas bon ! Levant la tête, surprise par cette présence de si bon matin, je ne mis pas longtemps à reconnaître à qui appartenait cette voix. Il aurait, d’ailleurs, été étonnant du contraire. La voix de mon fils était l’une de celle auxquelles je répondais le plus aisément et, de ce fait, un léger sourire s’afficha sur mes lèvres alors que je déposai mes livres sur la table pour approcher du comptoir d’où je l’avais entendu. - Will… Soufflai-je en approchant alors qu’il me saluait. Ainsi avait-il pris la peine d’apporter un petit déjeuner aussi tôt… A vrai dire, cela me touchait. Je n’avais que peu de moment avec mes enfants et notamment avec William. Ainsi ce simple geste signifiait-il beaucoup. D’ailleurs pris-je la peine de faire le tour du comptoir pour venir embrasser, de moi-même, sa tempe. - Merci chéri. Lui dis-je alors avant de venir m’installer sur mon bureau, face à lui, non sans prendre la tasse de café en main. Comment vas-tu ? Ce n’est pas trop tôt pour sortir de ta salle commune ? Il ne s’agissait là en rien d’un reproche, bien au contraire. C’était tout à fait touchant de sa part d’être venu aussi tôt et je craignais même qu’il n’ait, de ce fait, pas assez dormi. Et à vrai dire… Je ne savais pas quoi demander ou même dire de plus. J’avais beau chercher, j’avais beau avoir envie de serrer mon petit garçon, ou du moins celui que je voyais toujours comme tel, contre moi, rien ne sortait. Buvant une gorgée, je fronçai alors doucement les sourcils contre moi-même. - Comment est-ce que se passent les cours ? M’enquis-je alors, visiblement décidée de rester dans les affres de la banalité. Je n’ai eu aucun reproche de tes professeurs, je suppose donc que tout se passe pour le mieux… C’est tant mieux… Lui souris-je doucement. Ton père serait fier de te voir réussir. Ce n’était peut-être ni le lieu ni le moment mais il me semblait toujours important, dès que cela était possible, de rappeler à chacun de mes enfants le fait qu’Isaiah aurait été fier d’eux et les aimait toujours de l’au-delà. - Qu’est ce que tu as à faire aujourd’hui ? Terminai-je alors, tentant de passer rapidement outre cette partie bien « malheureuse ». |
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#1539 - Dim 9 Oct - 18:53
Une relation fragile Carlin Evans Trop tôt pour sortir du dortoir ? En soit au pire, je risquais une remontrance des professeurs. Mais j’ai une bonne excuse, je vais voir ma mère, pas traîner dans les couloirs. Mais je me contente juste de hausser les épaules en guise de réponse. Je bois une gorgée de café et je l’écoute parler. En effet, je me tiens bien. Elle ne connaît pas mes activités extrascolaires, mais je me tiens bien en apparence et c’est ce qui compte. Ainsi, ma mère me fait confiance. Mais quand elle parle de mon père, j’inspire bruyamment. J’ai horreur quand elle parle de lui. C’est ce qui attise ma colère en général. Mais je me contiens. Inutile de faire un scandale-là et en plus je risque de dire des choses qui vont blesser ma mère et ça même si je suis distant avec elle, je n’en ai pas envie. Par chance, elle change de sujet. Je lève les yeux vers le plafond pour réfléchir et me souvenir de mon planning. « Mhhhh J’ai Sortilèges, Potion et Botanique aussi. Mais j’ai pas mal de devoir aussi donc une fois mes cours finis, je vais pas mal bosser. Peut-être que je viendrais ici avec des potes sinon j’étudierais à la salle commune » Je croque dans ma brioche et je lui retourne la question. Même si je me doute qu’elle ne va pas bouger d’ici comme souvent. Je lui demande d’ailleurs. « Ça ne te soûle pas à force d’être ici ? Tu ne sors jamais… Franchement Mam, tu devrais bouger un peu. Tu va finir par sentir comme les elfes de maison. » Ouais, du respect, je n’en ai pas des masses pour eux. Les créatures, je ne les vois pas forcément comme mes égaux. Au contraire et je crois que la plus parts le savent. Je souris à ma mère signe que je ne changerais pas d’avis. Je termine ma tasse, puis je m’étire et je demande à ma mère. « Dis-moi, j’aimerais étudier un peut sur les voyants pour un devoir. Tu as des recueil à me conseiller ? » Je n’ai jamais parlé de mon don à ma mère. Elle n’est pas au courant pour mes rêves, ni pour ce que je fais. Alors dire que je faisais un devoir sur des voyants pouvait être une bonne excuse. Je me lève et je me met devant elle en souriant doucement. Tel un gentil garçon à sa maman, je propose. « Je t’aide à chercher si tu veux… » Je me doute que mon statut de fils ne m’ouvrira pas la réserve interdite, mais avec un peu de chance, j’arriverais à avoir un titre et je pourrais voir avec mes amis haut placé pour me procurer les livres. Mais en attendant, je sais qu’ici dans les rayonnages, j’aurais déjà de quoi étudier sans soucis. Je pose le mug sur le bureau de ma mère et je met à la poubelle ma serviette pour ensuite attendre une réponse de ma génitrice. S’il faut, je la suis dans les rayonnages sans un mot. |
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#1589 - Lun 10 Oct - 17:43
Une relation fragile Esquissant un sourire, j’hochai la tête doucement. Qu’il vienne ici ou non ne me dérangeait pas. Je le savais en sécurité au sein du château et c’était bien la chose la plus importante pour la mère que j’étais. Bien sûr préférais-je l’avoir près de moi, tout comme sa sœur. Mais je n’étais pas assez maman poule et surtout surprotectrice pour lui en vouloir s’il ne venait pas à la bibliothèque. Néanmoins, une chose me fit plisser les yeux alors que je goutais une nouvelle fois à mon café. Soufflant, je secouai doucement la tête. - William. Dis-je sérieusement en l’observant. Un peu de respect pour ceux qui te nourrissent et qui nous aident au quotidien. Voilà bien une chose que je n’appréciais pas. Ayant combattu à l’époque de ma scolarité pour la liberté de tous, j’avais, je l’imaginais tout du moins, élevé mes enfants dans le respect de tous, sorciers, moldus comme créatures. Ainsi n’hésitai-je certainement pas à rattraper mon fils sur ce que j’estimais être des écarts de langage. - Quant au fait d’en avoir marre d’être ici, je suppose que tu connais ma réponse depuis le temps. Soufflai-je cette fois un peu plus gentiment. Les livres sont ce que j’ai toujours aimé et en tant que fils de bibliothécaire tu n’es certainement pas sans ignorer le pouvoir qu’ils renferment. Dis-je presque solennellement. Goutant la brioche ramenée par William avec plaisir, il fallait l’avouer, j’observai le sourire de mon fils l’air quelque peu dépité. Je ne comprenais pas cet air quelque peu supérieur lorsqu’il parlait des créatures et, à vrai dire, si l’envie de lui faire passer une semaine en compagnie des elfes de maison de Poudlard était très forte, je n’imaginais pas cela possible ou même « bien ». Nous avions tant de difficulté de communication que je craignais, à vrai dire, que la moindre réelle remarque de ma part ne brise à jamais le peu de lien que nous avions encore. Or, perdre mon fils était peut-être une chose à laquelle je ne pourrais décemment par survivre. Ainsi ne répondis-je pas, prenant sur moi pour ignorer son sourire avant d’arquer un sourcil à sa demande. - Un devoir sur les voyants ? M’étonnai-je. C’est bien la première fois que ton professeur de divination demande quelque chose comme ça mais… Laisse-moi réfléchir… Mon café fut terminé lors de ma profonde réflexion alors que je me laissai tomber au sol, posant la tasse vide sur mon bureau et jetant le papier de la brioche pour faire signe à William de me suivre. J’avais une idée en tête. Si son professeur voulait un devoir sur les voyants, et le connaissant pour ses idées quelque peu farfelues, ce n’était pas directement sur un don de voyance qu’il fallait se concentrer mais sur ce qui tournait autour, donc les façons de voir l’avenir, à commencer par la lecture des astres. - J’ai beaucoup de chose sur le thème de la voyance. Expliquai-je en passant à travers les rayons de livres. Mais pour commencer… Mmmh… Je pense que… Ah ! Voilà ! Sortant un livre de son étagère, je le déposai sur une table non loin de nous. - Les yeux dans les étoiles de Wilmetta Challes. Je pense que cela pourra facilement commencer ton devoir. Ton parchemin doit être de quelle longueur ? M’enquis-je afin de savoir si d’autres ouvrages allaient être nécessaires. Tu trouveras dans ce rayon d’autres livres sur la lecture astrale et dans le rayon d’à côté quelques notes sur la lecture des feuilles de thé. Cela pourrait peut-être déjà structurer ton parchemin sur la voyance… Même si je dois bien avouer que le thème me paraît, même à moi assez flou… Est-ce que tu voudrais que je voie ton professeur pour savoir quel était exactement son souhait pour cette dissertation ? Demandai-je alors. Mère poule ? Moi ? Oui… Et non. Cela dépendait des moments. Mais les études de William comme de Katie étant particulièrement important, je ne pouvais pas faire autrement que de les suivre avec particulièrement d’intention, quitte à, peut-être, les aider un peu plus que prévu. |
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#1651 - Mar 11 Oct - 20:41
Une relation fragile Carlin Evans Du respect pour les elfes ? Tss, je ne relève même pas ce qu’elle me dit, comment puis je avoir du respect pour des lèche-bottes soumis ? Bref inutile de me lancer dans un conflit social avec ma mère. Enfin bref, je change de sujet et je lui parle du fait qu’elle s’isole ici. Encore une fois, nous n’avons pas la même notion de vie et je commence à me dire que j’ai beaucoup évolué depuis la mort de mon père. Je ne suis donc plus ce petit garçon fan de lecture que ma mère affectionnait tant. Une fois notre petit-déjeuner terminé, je lui parle d’un devoir sur les voyants afin qu’elle m’aide à avoir un livre intéressant. J’aurais pus être tranquille, mais non. Voilà que ma mère parle et me dit qu’elle trouve ça étonnant que mon professeur demande ça. Merde c’est vrai qu’elle parle avec les professeurs du coup… Je sens que je vais éveiller des soupçons en elle si je ne trouve pas vite une nouvelle excuse. Je la suis en proposant mon aide, mais elle est déjà dans ses pensées comme souvent, quand on lui demande un truc. Je dois trouver une excuse et vite. Je me mordille la lèvre inférieure en la laissant penser à haute voix. La taille de mon parchemin ? Rah… Elle me trouve un livre et propose de voir mon prof ok ! Je vais trouver un autre mensonge. Je joue alors la carte du pauvre petit garçon endeuillé. Je baisse la tête en prenant le livre et je lui confie. « Tu vas me prendre pour un fou si je te dis la vérité…Je n’ai pas de devoir à faire. » J’attends de voir sa réaction et je relève la tête pour la regarder. La mélancolie envahit mes iris et je soupire. « Je cherche juste à… Bordel, je me dis que si j’avais mieux étudié la divination, j’aurais pu, je ne sais pas…Tirer des oracles ou lire dans le marc de café et… Prévoir que papa allait mourir » En sois,je ne mens pas. Je cache la vérité sur le fait que mes rêves m’auraient aguillé si je les avais écoutés. Mais je tourne ça différemment et je regarde ma mère qui va sûrement croire un peu plus à ce bobard qu’au devoir imaginaire. Surtout si elle va en parler à prof de divination qui lui dira clairement qu’il n’a jamais donné ce devoir à des étudiants. C’est le genre de devoir qu’il demande à des cinquième année plutôt. J’ouvre le livre et je le feuilletais en marmonnant. « Donc… Le futur n’est pas stable. Ça veut dire quoi ? Genre les tireurs de cartes prédisent un truc, mais il se peut que ça change ? Pourquoi ? Ça ne sert à rien dans ce cas-là. » Je trouve un chapitre sur les rêves. Et rapidement, je passe au-dessus pour ne pas que ma mère réagissent, puis je lui dit. « Je pense que ce livre va pas mal m’occuper Mame…Je peux l’emprunter ? Ou il fait partie de la collection des bouquins qu’on ne peut pas prendre. » |
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#1659 - Mar 11 Oct - 22:05
Une relation fragile Plongée dans mes pensées à la recherche d’un livre qui pourrait contenter William et son devoir. Ainsi, comme souvent, je filai à travers les rayonnages jusqu’à m’arrêter face à l’ouvrage que je désirai. Le présentant à mon fils, je tentais d’en savoir plus sur ce devoir afin de l’aider d’avantage lorsqu’il me sembla que quelque chose n’allait pas. Fronçant doucement les sourcils, je l’observai alors en penchant doucement la tête, l’observant avec attention. Je connaissais Will, « comme si je l’avais fait » comme diraient certain ainsi comprenais-je que quelque chose ne collait pas… Mais quoi ? Au moins William ne me laissa pas dans le flou trop longtemps et, à vrai dire, son explication me brisera bien rapidement le cœur. Il n’avait donc pas de devoir… Mais… Soupirant, le regard particulièrement triste, je me levai pour pendre Will contre moi, le serrant dans mes bras comme lorsqu’il était un petit garçon. - Chéri… Murmurai-je doucement. Tu n’aurais rien pu faire… Personne n’aurait pu faire quoi que ce soit… Médecins comme voyants… Et cela… J’avais mis des mois à le comprendre… Ou presque. A vrai dire, il m’arrivait encore bien trop souvent de ressentir une colère sourde contre toutes les personnes qui connaissaient Isaiah et qui n’avait pas su intervenir. Pour autant, je ne pouvais décemment pas le dire à William. Impossible. Pour lui comme pour sa sœur, je me devais de rester forte et résiliente. - Ecoute moi, Will. Dis-je alors en me détachant de lui. Ton père s’est battu contre sa maladie. Il a eu les meilleurs médecins, les meilleurs remèdes. Alors que l’on ait pu le prévoir ou non, la finalité aurait été la même. Soufflai-je en posant ma main sur sa joue. D’accord ? Je comprenais, néanmoins, qu’il ait envie d’en savoir plus, d’avoir quelque chose auquel se raccrocher comme je m’étais raccroché à mon emploi et ainsi ne posais-je pas plu de question, acceptant, simplement, de l’aider, sans une autre question, sans une autre réflexion. Le laissant ainsi parcourir le livre, je l’observai attentivement, le regard malgré tout triste. J’aimais William, plus que tout, plus que ma vie elle-même et je ne supportais pas le voir triste. C’était plus fort que moi. Et alors que je ne pouvais rien faire pour alléger sa peine, spectatrice malheureuse de son désarroi, j’espérais, au fond de moi, que cette idée de voyance puisse l’aider à passer son deuil… Sans vraiment d’espoir réel, je devais bien l’admettre. - Le futur n’est jamais stable. Lui dis-je doucement. Le futur dépend de ce que chaque personne en fait. Je crois que… Je crois que c’est Timothy Lovejoy qui a, le premier, développé cette thèse. Quant au pourquoi… Je n’étais certainement pas une spécialiste de la voyance, bien loin de là. Personne, à ma connaissance, dans notre famille ne s’était réellement intéressé à ce domaine, ainsi n’avais fait que suivre le courant, ne m’y intéressant que par les quelques ouvrages présents dans cette bibliothèque. - Tu peux évidemment l’emprunter. Dis-je en lui souriant doucement. A vrai dire, tu peux emprunter tous les ouvrages présents dans ce rayonnage. Seul le livre des Rêves Obscurs ne t’est pas accessible. Expliquai-je alors. C’est peut-être le seul de la réserve que je ne pourrais te montrer. Mais il ne te sera certainement pas d’une très grande utilité. J’avais toute confiance en William, je ne lui avais, d’ailleurs, jamais vraiment caché l’existence ou même les titres des ouvrages de la réserve interdite. Il fut un temps, d’ailleurs, où je le taquinais même quant au fait qu’il ne pouvait y aller. Un temps révolu, évidemment… - Ta « passion » pour la voyance… Commençai-je alors. Ta passion pour la voyance ne te ramènera pas ton père, Will. Tu en es conscient ? Hésitai-je malgré tout à lui demander. Je ne veux pas que tu te fasses d’illusion ou même que tu espères échapper à la perte d’autres proches… Enfin… Je soupirai doucement. Je sais que c’est difficile, chéri. Je le sais plus que quiconque… Mais je vois que ça ne va pas. Et… Je ne veux pas que tu te renfermes dans des espoirs vains… Tu comprends ? |
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#1766 - Ven 14 Oct - 14:03
Une relation fragile Carlin Evans Me serrer dans ses bras, voilà une chose qu’elle n’a pas fait depuis longtemps. Mais je crois que c’est notre faute à nous deux. Elle a eu sa période de deuil et ensuite moi, je me suis renfermé. J’ai beau être un petit connard, je ne peux résister à l’étreinte maternelle. Je passe alors mes bras autour de sa taille signe que j’accepte ce câlin qu’elle m’offre même si au fond de moi une petite voix me dit de la repousser. Je peux faire du mal à beaucoup de monde, mais je n’arrive pas à détester ma mère, ni ma sœur même si je sais que je ne suis pas agréable. Quand elle se détache de moi, je la relâche et je la fixe du regard alors qu’elle me parle. Ma mâchoire se crispe, je sais qu’il a eu tout ce qu’il fallait, mais je ne l’accepte toujours pas. Je la laisse tout de même caresser ma joue avec tendresse. Une tendresse qui parfois me manque, surtout quand je repense à mon enfance. Je soupire sans un mot signe que je l’ai écouté et que je comprends. Mais cela ne calmera pas ma colère. Je me concentre alors sur le livre qu’elle m’a donner et je reprends la parole pour changer de sujet et revenir sur l’avenir. Rapidement, elle répond à mes interrogations et je l’écoute. J’allais pouvoir avancer avec ce livre. Mais voilà qu’elle me parle d’un livre. Je fais exprès de ne rien laisser paraître, mais ce livre est important pour moi. Rapidement, un visage me vient en tête. Kathleen, ce genre de connerie va l’intéresser et quelque chose me dit que le petit gobelin à l’égo obèse sera ravis de m’accompagner. Elle doit gagner ses galons pour avoir ma confiance et mon aide. Je ferme le livre alors que ma mère me parle de ma passion. Elle a raison, mais ma passion me permettra d’évoluer et de contrôler énormément de chose. Je réponds alors avec un ton neutre. « Ne t’en fais pas pour moi Maman… Cela me permet surtout de m’occuper et de penser à autre chose. C’est ce que tu voulais non ? » Je soupire et je m’approche d’elle pour doucement poser mes lèvres sur sa joue. Je quitte ensuite le livre laissant ma mère enregistrer mon emprunt. Une fois, dehors, je réfléchis à comment récupérer ce livre interdis. Je vais me prendre une semaine pour observer ma mère et surtout connaître son planning afin de voir quel soir sera le mieux pour entrer dans cette réserve maudite. Il me faut ce livre à tout prix. Il me manque juste qu’a croisé mon Elfe de maison et lui donner envie de me suivre dans cette aventure. On ne sera jamais trop de deux et puis j’aimerais trouver aussi ce livre de potion interdite. Je suis sûr qu’elle aimerait en apprendre plus sur la potion. Je rentre donc au dortoir et je vais étudier mon bouquin afin de mieux comprendre mes rêves et surtout de préparer mon carnet de voyance sous les conseils de mon mentor. |
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