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Unissons nos noms | Ft Fawley & Yaxley

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Mar 31 Jan - 19:54

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Ft les Falwey et les Yaxley

21 janvier 2023, manoir Yaxley

Amara avait beau s’efforcer de garder le sourire et son impeccable air d’épouse un peu trop heureuse, c’était une journée de merde. Non pardon, une semaine de merde. Elle reposa le pinceau kabuki qu’elle avait utilisé pour ôter l'excédent de blush pêche qu’elle venait de déposer sur la pommette d’Aurora.

- Sorridi per me, angelo mio, demanda-t-elle à Aurora tout en attrapant un pinceau bien plus fin et un rouge à lèvre nude. ("Souris pour moi, mon ange")

Cette dernière s’exécuta, souriant légèrement. Amara applique donc le maquillage avec une infinie douceur sur les lèvres de sa fille. Une fois fait, elle se recula, observant son travail. Un maquillage doux, élégant et naturel. Elle n’avait en rien dénaturé la personnalité d’Aurora, bien moins que d'habitude. Elle se redressa et passa derrière sa fille avant de venir déposer quelques gouttes d’huile d’amande douce entre ses mains qu’elle réchauffa avant de venir glisser ses doigts fins sur les pointes de cheveux roux. En temps normal, elle aurait particulièrement apprécié maquiller, coiffer et habiller Aurora. Mais pas aujourd’hui. Non. Pas aujourd’hui. Elle déposa un baiser ô combien tendre sur le front de sa cadette avant de revenir en face d’elle.

- Sei così bella. Forza, è ora.

("Tu es si belle. Allez, c'est l'heure.") Elle lui adressa un nouveau sourire avant de prendre sa main et de l’entraîner au rez-de chaussé où Corban attendait déjà les deux femmes en compagnie d’une Ottavia ravissante dans sa jolie robe émeraude. Si la benjamine ne se gêna pas pour se précipiter aux côtés de sa sœur, soufflant d’admiration combien cette dernière était belle, Corban ne manqua pas de mettre un terme aux effusions.

- Cela suffit. Les Fawley arriveront d’une minute à l’autre et je vous serai grâce de ne pas me faire honte avec votre hystérie, ordonna-t-il d’une voix ferme. Et je vous défend d’employer le moindre italien ce soir, c’est clair ? J’en ai assez de cette fichue langue à tout va.

Le regard noisette de la petite Ottavia se remplit alors de larmes, encore choquée par les événements ayant eu lieu quelques jours plus tôt. Néanmoins, la sonnette de la grande porte d’entrée retentit, réclamant l’attention de Corban. Amara laissa échapper un soupir et glissa sa main dans celle de la petite Ottavia, faisant signe de la tête à Aurora de suivre le mouvement.

Les Fawley, eux, furent accueillis par l’elfe de maison qui les débarrassa de leurs manteaux et invités à prendre place dans le petit salon privé de la famille. Un feu de cheminée brûlait chaleureusement non loin d’un magnifique piano à queue. Les lieux étaient impeccables : nobles, chaleureux et tout hurlait la prestance. Même Amara qui, dans cette pièce, ressortait comme la parfaite épouse trophée. Un sourire remarquable sur ses lèvres carmin, une robe rouge mettant en valeur son teint mat, et un visage aux traits parfaits, dont le maquillage cachait les bleus et cernes de manière infaillible. Corban salua le premier les Fawley usant de son charme et d’une politesse d’un autre temps.

- Mes chers amis, se réjouit-il. Quel plaisir de vous recevoir. Cela fait bien trop d’années.

Amara salua chaque membre de la famille avec toute sa chaleur, laissant sa personnalité pétiller bien moins que celle de son époux, restant en arrière, mais prenant soin de laisser tout l’espace à Aurora de suivre ses mouvements. Avec tout son charme,Corban se dirigea vers Madame Fawley qu’il salua tout aussi chaleureusement :

- Oh vous êtes toujours de toute beauté, le temps n’a vraiment aucune emprise sur vous, lança-t-il à la matriarche Coréenne avant d’offrir une poignée de main à Morgan.

Il invita ensuite la famille à prendre place sur les sofa de velours alors que l’elfe de maison apportait des flûtes de Champagne. Comme si ça n’était pas assez gênant, Aurora fut discrètement poussée par son père à s’asseoir à côté de Morgan.

- Je suis absolument charmé que vous ayez accepté de vous joindre à vous. C'est un honneur remarquable de vous avoir parmi nous, tant pour célébrer le retour de mon bien aimé époux qu’en ce jour si particulier qu’est l’anniversaire d’Aurora, dit enfin Amara, calculant chaque mot pour se plier aux exigences de Corban.

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Mar 31 Jan - 21:12

Ft les Fawley & les Yaxley

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21 janvier, Manoir Yaxley, Londres

Le fameux jour était arrivé... Les présentations allaient être faites et surtout, ta vente. Car c’était sûrement le terme adapté pour résumer cette soirée. Tu allais être vendu pour racheter l’honneur de la famille. Mais ce n’était pas bien grave, si cela permettait à ton père et ta mère d’être fiers de toi... Tu étais prête à faire ce sacrifice. Malgré tout, tu ne savais pas qui tu allais épouser... Tu ne connaissais que son nom et son prénom, tu ignorais jusqu’à son apparence... Ces songes ne cessaient de t’envahir alors que le doux italien de ta mère t’y sortit. Clignant des yeux, tu souriais légèrement à sa demande. Elle te maquillait, t’apprêtait pour que tu sois suffisamment agréable à regarder ce soir... Tu n’aimais pas te maquiller, tu trouvais ça inutile. Mais il fallait faire des efforts pour que Papa soit satisfait.
Laissant ta mère s’appliquer, ton regard était nonchalant. Mais tu t’efforçais de montrer un beau sourire. Tu savais que ce mariage affectait énormément ta mère et tirer une tête d’enterrement n’allait pas l’aider à mieux se sentir. Donc... Il valait mieux faire bonne figure afin de lui ôter ce poids des épaules. C’était ton rôle d’apaiser les troubles de ta bien aimée maman. Alors qu’elle déposait un baiser sur ton front, tu serrais sa main.

- Merci, Maman. Ça va aller, ne t’en fais pas.

Descendant également, tu pouvais voir ton père qui attendait avec ta petite sœur. Ottavia était vraiment adorable dans sa robe semblable à celle d’une princesse. Lui offrant un magnifique sourire, tu te baissais pour venir la serrer dans tes bras et... en entendant ton père, tu pinçais tes lippes légèrement avant d’acquiescer d’un faible hochement de tête. Il semblait particulièrement irrité... Tu ne saurais pas dire pourquoi.
Suivant donc le mouvement pour aller dans le petit salon, c’est ainsi que les mondanités allaient commencer. Sincèrement... Tu détestais ça. Certes, c’était ton rôle et tu allais le tenir à merveille. Mais... Il n’empêche que l’ambiance te semblait bien trop tendue. Alors que les Fawley rentraient, tu vis d’abord le père Fawley, puis... la mère ? Clignant des yeux de surprise en constatant qu’elle était asiatique. Tu ne disais rien, te contentant de sourire et d’incliner poliment la tête. Suivant les traditions et distinctions habituelles afin de ne pas faire honte à tes parents. Pour ta part, tu étais vêtue d’une robe rose pâle qui te mettait plutôt en valeur, ta mère était toujours très douée pour rendre magnifique ce qui est initialement potable. Pendant ce temps-ci ton père faisait son numéro de charme à la mère de ton fiancé... Tes yeux discrètement, se posèrent sur le fameux Morgan. Jeune... Bien plus jeune que tu ne l’aurais pensé... Ou peut être était-ce ses traits asiatiques qui cachaient son âge... Il faut dire que tu n’eus pas vraiment le temps de faire de recherches poussées le concernant... et... ton père t’invita à t’asseoir à côté de lui, tu t’exécutais en parvenant à garder une totale contenance alors qu’intérieurement, tu avais juste envie de disparaître. Bon clairement, tu étais gênée intérieurement. Tu n’étais pas supposée le savoir... Mais c’était évident... Cela se voyait comme le nez au milieu de la figure.

- Comme le dit si bien, Mère... C’est un véritable privilège que vous nous honoriez de votre présence.

Mentalement, tu aurais été tenté de dire que tu n’en demandais pas tant. Mais ta langue resta muette sur ce point, tu essayais de ne pas trop regarder ton futur fiancé... Il ne fallait pas le toiser trop au risque qu’il comprenne que tu étais en train de le décrire... Ainsi, tu regardais la famille. Tu savais que les Fawley étaient pro-ministères... et surtout qu’ils avaient compté un ministre dans leur famille, c’est pourquoi, tu faisais particulièrement attention à ce que tu disais... Tu osais finalement à demander avec calme et douceur.

- Sans indiscrétion, quel âge avez-vous, Monsieur Fawley ?

Evidemment, tu t’adressais au mi-coréen en gardant les formules de politesse courtoise... Mais c’était réellement en train de te trotter dans la tête. Ta sœur avait le droit à un homme du même âge qu’elle et toi... tu allais être avec un homme... plus vieux. Autant que tu saches jusqu’où. Et puis, cela donnait l’impression que tu t’intéressais véritablement au sorcier, toujours dans les apparences... Après tout, il pouvait encore se raviser à tout moment.

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Morgan Fawley

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Mar 31 Jan - 22:09

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☽ • ☾

Je n’étais pas stupide, à l’instant où l’on m’annonça notre visite chez les Yaxley, je compris qu’il serait question de mariage. Mon père me connaissait alors assez pour me confirmer ce fait, la seule question que j’avais c’était de savoir laquelle. Je connaissais la réputation de la plus âgé de la famille, je savais aussi qu’il y avait un risque, un gros risque pour notre nom. Heureusement, il fut assez évident que ce n’était pas elle, c’était une plus jeune, Aurora, que je ne connaissais pas plus que ça, qui me semblait bien jeune. Mais je n’avais pas mon mot à dire, si le choix avait été fait, c’était qu’il avait été réfléchit, malgré les allégeances passés de cette famille. Était-ce réellement les Yaxley que mes parents avaient visés ou les Mancini derrière ? Rien n’était impossible, mais je le saurais en temps et en heure.

Accompagné de mes parents, je me retrouvais donc devant le domaine, face à cette porte derrière laquelle j’aurais à assumer un nouvel avenir. J’étais vêtu d’un costume classique, mais élégant, bien taillé, censé me donner le sérieux d’un futur homme politique. Entrant à la suite de mes parents, j’abordais un large sourire, courtois et solaire, comme à mon habitude. « C’est un plaisir partagé Corban. », souffla mon père en lui serrant la main alors qu’il était évident que notre famille ne pouvait ignorer le statut de l’homme. Il sortait d’Azkaban, nous étions une famille de ministre, cette association était improbable. Honorant ma mère de quelques compliment, elle lui répondait avec chaleur, « Bien loin de votre chère épouse. », ce fut alors à mon tour, lui serrant la main avec assurance, je me contentais d’une phrase respectueuse, « Je vous remercie pour votre invitation Monsieur Yaxley, c’est un honneur de vous rencontrer. » assurais-je en faisant le premier pas car je lui devais ce respect.

Nous faisant conduire dans un petit salon, la jeune femme qui serait de toute évidence destinée à m’épouser, fut poussé à mes côtés. La laissant s’asseoir à mes côtés non sans m’incliner légèrement, je la rejoint sur ce sofa alors que la maitresse de maison prenait pour la première fois la parole. Heureuse de nous recevoir, elle prenait donc l’excuse de la sortie de prison de son mari, mais surtout l’anniversaire de sa fille, Aurora. « Si nous avions su nous ne serions pas venu les mains vides. », commença mon père, « Nous aurons donc l’honneur de fêter votre anniversaire jeune fille », sauf que je doutais qu’il l’ignore, ce n’était pas une coïncidence, loin de là.

Glissant les yeux sur la jeune femme, je profitais de sa question pour l’observer avec plus d’attention. Elle était mal à l’aise, habillé avec précaution, mais de toute évidence c’était une bonne façon de se vendre. Elle aussi. Cherchait-elle à se rassurer sur mon âge ? « 24 ans. » soufflais-je dans un sourire chaleureux, conscient qu’en cet instant, je serais scruté, qu’il me faudrait être chaleureux et accepter pleinement la situation. Ce qui était le cas, je faisais ce que ma famille attendait de moi, mais il fallait que mes supposition ne filtre pas, « Et vous ? Quelle année allons nous célébrer en votre présence ? » demandais-je alors que je sentais le regard de mes parents sur moi.

☽ • ☾

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Jeu 2 Fév - 16:32

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21 janvier 2023, manoir Yaxley

Amara remercia Madame Fawley pour son compliment, prétendant d’être infiniment touchée par ses dires. En soit, elle ne l’était pas. Elle se savait terriblement belle. Mais soit.

Quel beau manège de perfection et de théâtralité alors que l’accueil des Fawley se faisait dans les règles de l’art. Si Amara avait mentionné la sortie de prison de son époux, c’était bien parce que ce dernier avait été libéré légalement. Oui. Légalement. C’était encore difficile à avaler, même pour Amara et ça ne manquait pas de faire Corban aux éclats à chaque fois. Mais toujours était-il que si “la justice et les Aurors avaient décidé de faire confiance au Yaxley, c’était pour une bonne raison : sa repentance”. Oui, comme un tourne disque parfaire calibré. Alors que tout le monde prenait place dans le petit salon, l’elfe de maison des Yaxley, armé d’un plateau, se plaçait de convive en convive pour offrir du Champagne, commençant par Madame Fawley, puis son époux, leur fils, et enfin les Yaxley. Même lui semblait avoir appris la parfaite chorégraphie.

Alors que Monsieur Fawley prétendait ne pas savoir qu’il s’agissait de l’anniversaire d’Aurora, Corban secoua légèrement la tête et Amara usa de tout son éternel charme :

- Oh voyons, votre présence en elle-même est déjà un merveilleux présent, dit-elle avec un sourire lumineux.

Aurora s’enquit alors de l’âge de son futur fiancé. 24 ans. Les doigts de la matriarche se crispèrent autour du pied de son verre. 24 ans. Bien trop jeune. Corban n’avait-il donc pas pu lui trouver un fiancé de son âge ?! Merlin elle n’était qu’une enfant ! La colère montait en le Sicilienne, même si extérieurement, son visage était plus paisible et chaleureux que jamais. C’est à peine si Corban laissa à Aurora le temps de répondre sur son propre âge que le vieillard reprit :

- Un très bel âge, commenta Corban, probablement plus pour énerver sa femme qu’autre chose. Et dites moi, j’ai ouïe dire que vous êtes en études de droit, n’est-ce pas ? Un merveilleux choix. Celui que j’ai suivi moi-même il y a maintes et maintes années, même si le programme scolaire a dû largement changer. Puis-je vous demander vos futurs perspectives ?

Intérieurement, Amara se crispa d’autant plus, bouillant presque de rage et luttant contre l’envie de prendre Aurora par le bras et transplaner loin d’ici. Corban savait parfaitement la réponse à sa propre question et ce petit jeu de politesse et de surprise la frustrait au plus haut point. Pourtant, elle le savait, faire sortir Aurora ne rimait à rien. Pour aller où ? Même Amos et Abadone ne pourraient l’aider, c’était trop tôt. Bien trop tôt. Ainsi, à la place, en parfaite hôtesse, Amara proposa quelques amuse-bouches aux invités. D’un geste souple et élégant du poignet qui ne laissait rien transparaître des contusions, elle fit signe à leur elfe de servir quelques petites douceurs salées afin de les mettre en appétit. Si Amara n’avait eu aucun choix et aucune connaissance dudit fiancé, elle avait “au moins pu choisir les mets servis”, comme l’avait si bien dit son époux. Ah. Croban… si appréciable…

- Vous devez être fort fier de votre fils. C’est un jeune homme parfaitement accomplit, commenta Corban.

D’un regard des plus discrets, Amara invita Aurora à appuyer les dires de son père. Elle tiendrait sa promesse : elle guiderait sa cadette autant que possible.

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Jeu 2 Fév - 17:35

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21 janvier, Manoir Yaxley, Londres

N’étant pas dupe, tu savais ce que ton père attendait de toi... Que tu sois aussi rayonnante, douce et agréable que ta mère. Semblable au rôle de femme que tu allais devoir entretenir le restant de tes jours. Même si tu songeais que le tout était un peu prématuré... Tu supposais que c’était sans doute mieux ainsi. Ta mère avait suffisamment subi les erreurs de ton aînée... Il ne fallait donc pas la décevoir et briller pendant cette soirée.
Par ailleurs, il ne fut pas complexe de retenir un froncement de sourcil en entendant le Fawley père... Comme s’il ignorait véritablement qu’il s’agissait de ton anniversaire... et que ce jour scellait également ta majorité magique... Sincèrement, c’était presque de mauvais goût. Si ta mère t’avait prévenu la veille, cela prouvait que toute cette mascarade avait été orchestrée... Depuis combien de temps ? Tu l’ignorais. Mais autant jouer la comédie et continuer sur cette lancée. Ta mère fut celle qui précisait que leur présence en elle-même était un cadeau. Oh... Elle songeait aisément que ce présent était empoisonné... Elle ne voulait pas de ces fiançailles, si elle avait pu... si elle avait eu un quelconque poids, elle s’y serait lourdement opposé. Mais ton père avait des projets pour toi... et visiblement, il voulait redorer la réputation familiale en te faisant épouser un sorcier pro-ministère... Soit, ce n’était pas comme si tu avais également ton mot à dire.

Alors que tu avais questionné le dénommé Morgan sur son âge. Tes sourcils se haussèrent légèrement de surprise. 24 ans ? Il ne les faisait pas vraiment... Et... c’était bien plus jeune que tu ne l’aurais espéré. Un soupir de soulagement hurlait de s’échapper de tes lippes, mais tu n’en fis rien. Tu devais rester parfaite. Ainsi, tu offris un léger sourire avant de répondre.

- Je fête mes dix-sept ans.

Et... Ton père en rajoutait une couche sur l’âge de ton futur fiancé. Même si ta mère ne laissait rien paraître, tu savais qu’elle était contrariée et qu’elle n’aimait pas du tout ce qu’elle entendait. Par ailleurs, tu demeurais attentive à tout ce qui se passait autour de toi. Et tu vis le regard discret de ta mère. Il fallait que tu appuies donc les propos de ton père... Souriant doucement et courtoisement, tu acquiesçais d’un élégant hochement de tête.

- Avec un avenir qui semble des plus prometteurs. Nul doute que vous faites aisément la fierté de votre père.

En espérant que tu fasses celle du tien également... Mais ça, tu ne pouvais le dire. Malgré les sourires et douceurs... Tu avais une pression monumentale sur les épaules, tu la sentais te ronger les os. Néanmoins, il ne fallait rien laisser paraître, tout devait rester sous contrôle... Tu regardais les amuses-bouches proposés, pour ta part... Tu n’avais pas faim du tout. Le stress interne te tordait l’estomac. Tu fis un léger geste de main pour refuser poliment de manger. Même si tu étais tendue, cela ne se voyait pas du tout... Après tout, tu avais appris de ta mère à jouer des apparences... Elle était un exemple parfait de contrôle...
Intérieurement... Tu n’attendais qu’une chose... Que ton père arrête de tergiverser pour aller à l’essentiel. Tu attendais que ce couperet s’abatte enfin, un regard se posant sur Morgan... Lui aussi, il savait... Il devait se douter qu’il n’avait pas été invité “juste comme ça”, il devait voir clair dans ce jeu non ? Ou bien... Lui aussi savait depuis le début ? Tu l’ignorais... Et sincèrement, cela n’avait pas grande importance non plus... Tes yeux se posèrent sur ta mère. L’espace de quelques secondes, tu lui offris un regard doux, désireuse de la rassurer encore... Tu acceptais ton destin...

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Ven 3 Fév - 14:06

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Je n’étais pas certain qu’une fille aussi jeune qu’elle voit ce qui allait suivre comme un cadeau, mais je préférais ne rien dire, sourire largement, comme mes parents qui continuaient à brosser l’homme dans le sens du poil. M’intéressant donc un peu plus à elle, j’essayais de déterminer son âge, lui demandant donc avant que son père n’essaye de repousser la question et que dans son innocence à elle, elle ne me réponde. 17 ans… Même si je savais que c’était courant, impossible de nier qu’épouser une femme à peine sortie de son enfance m’était étrange, voir même désagréable.

Heureusement dans un sens que l’homme reprit pour me poser une nuée de question, cachant alors le doute qui avait pu s’insuffler dans mon sourire pourtant radieux. Ainsi donc il savait pour mes études, rien de bien étonnant, ce qui l’était en revanche c’était de savoir qu’un homme comme lui avait pu suivre ce genre d’étude pour se faire corrompre aussi facilement, « C’est bien ça, je suis au milieu de ma première année de Doctorat. », commençais-je avec retenue, bien que mon sourire demeure, « J’ai pour ambition de succéder à notre Ministre, j’ai grand espoir de pouvoir être le second Fawley à briguer ce poste. Bien évidemment, j’ai conscience que cela ne se limite pas qu’au droit, une carrière politique est bien plus large, mais j’ai complémenté mon cursus avec les options nécessaires. », de l’ambition, j’en avais, et pas qu’un peu. Je ne m’en caché d’ailleurs pas.

Alors oui, un avenir prometteur, une fierté à plus d’un niveau, mais un intérêt que je en pourrais lui retourner. Non pas que je pense que le devoir d’une femme était d’enfanter, mais il ne fallait pas chercher bien loin pour savoir que c’était la vision qu’avait l’homme d’une femme. « J’espère en effet rendre fier mon père. » assurais-je à la jeune femme avant que son père ne pose directement la question à mon père, « Effectivement, Morgan a toujours su prendre de bonnes décisions, d’autant plus lorsqu’il est question de son nom. », assurément, cela sous entendait que je saurais prendre épouse et ne pas me rebeller contre eux. « C’est le propre de chaque enfant de faire le nécéssaire pour assurer l’honneur et la réputation de sa famille. » ajoutais-je simplement.

Tournant les yeux vers la jeune fille, j’eus un sourire un peu plus désolé avant d’essayer de me défaire de cette mascarade pour me concentrer un peu plus sur nous, « Si je ne me trompe pas, vous êtes en sixième année ? », trop jeune pour que je puisse réellement avoir fait attention à elle contrairement à sa soeur qui marquait un peu trop les esprits, « Votre premier cycle se passe bien ? » demandais-je alors, faisant ce qu’on m’avait demandé, même si pour le coup, je reconnaissais qu’il y avait aussi de l’intérêt. Je ne voulais pas d’une femme objet.

« J’ai cru comprendre qu’il y avait eu beaucoup de mouvement en ce début d’année, le départ du professeur MacKelled, son remplacement à la direction de Serpentard par le professeur Avery et le remplacement au poste de professeur de potion par Miss Gaunt. J’espère que votre enseignement n’en souffrira pas trop. Il serait dommage de condamné une année aussi cruciale. », celle avant les ASPICs, elle aurait beaucoup à passer… Enfin j’espérais que l’homme n’avait pas pour projet de la faire quitter son collège… Je n’avais pas pour ambition d’avoir d’enfant aussi jeune et encore moins avec une enfant qui n’avait pas fini ses études. J’avais mes limites.

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Ven 3 Fév - 15:38

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21 janvier, Manoir Yaxley, Londres

Malgré tout... Tu pus voir dans son regard, une forme d’hésitation quand il entendit ton âge. Hm... Visiblement, il devait s’attendre à une femme et non une jeune adulte. Il pouvait être déçu, tu ne lui en tiendrais pas rigueur. Ta sœur aînée aurait sûrement été un parti bien plus intéressant si elle n’avait pas eu l’idée saugrenue de réduire à néant sa réputation, en se montrant si volage... Mais il était sûrement trop tard pour avoir des états d’âmes ou même des remords.
La conversation se suivit... Comme tu t’y attendais, ses études étaient orientées sur le droit et sur la politique. Ce qui n’était pas plus mal, tu avais l’intention de faire de même. Tu avais d’ailleurs pris l’option droit de la magie en même temps que Kathleen. Par ailleurs, tes songes furent rapidement dissipés par les propos de Fawley fils... Puisqu’il vient à dire des mots qui te semblèrent plus que justes “le propre de chaque enfant est de faire le nécessaire pour assurer l’honneur et la réputation de sa famille.” Tu étais en total accord avec lui, même si tu aurais aimé avoir un peu plus de temps avant de devoir remplir cette fonction qu’allait être la tienne.

Ton regard s’était porté sur ta mère qui était revenue, la mère Fawley se mit à discuter de choses bien plus féminines... Et les deux pères de familles semblaient pris sur un autre débat politique un peu plus poussés... Avec ton rôle de jeune femme à marier, cette conversation ne t’était pas véritablement destinée, l’envie de t’éclipser était bien présente. Par ailleurs tu fus tiré de tes pensées quand le mi-coréen se tournait vers toi afin de te questionner. Inclinant doucement la tête, tu écoutais ses interrogations puis tu lui fis un léger sourire.

- Tout à fait, le premier cycle s’est très bien passé pour ma part. Les différents événements ne m’ont pas vraiment troublés. Sans vouloir me montrer désobligeante, le professeur Mackelled n’était ni un bon professeur de potions, ni un bon directeur de maison. Le professeur Avery est bien plus investi et Miss Gaunt a beaucoup plus de talents dans la matière. L’année ne peut que bien se terminer.

Venais-tu ouvertement de dire que Mackelled était un incompétent ? Pour sûr. Tu n’avais aucune honte à le dire. Il s’était distingué avec ses diverses lacunes et surtout... il n’avait pas su être à l’écoute de beaucoup de ses étudiants. De ce fait... Cela t’importait peu que son départ ait été précipité.

- Il faut savoir s’adapter face aux situations qui paraissent compliquées.

L’expression était plutôt “s’adapter ou mourir” mais... cela risquerait de casser lourdement l’ambiance si tu te permettais une telle phrase. Par ailleurs, tu lui rendis la pareille. Tu avais entendu parler qu’il y avait eu quelques émois au sein du ministère de la magie, mais tu allais te montrer un peu plus vague.

- Vous avez déjà eu l’occasion de faire des stages au département de la justice magique ?

Néanmoins... Tu savais qu’il fallait que tu montres ton intérêt pour le jeune homme... De ce fait, tu posais délicatement ta main sur la sienne, prenant un air véritablement pétillant, comme pour démontrer que tu serais impressionnée si cela avait été le cas. Oui... tu devais jouer ce rôle de femme intéressée... Même si tu réprimais les contacts physiques, ce n’était pas le moment de jouer la fine bouche ou la prude...
Evidemment, tu faisais exactement ce que l’on t’avait appris, tout dans la finesse, la subtilité... Tu devais suivre l'exemple de maman qui était parfaite...

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Ven 3 Fév - 21:23

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J’étais dans un sens plus rassuré à l’idée de n’être pas entièrement dans le centre de l’attention. Bien sûr il était évident qu’on nous observé, ça serait stupide de croire le contraire dans un sens, mais nous n’avions pas de compte à rendre directement. Il était possible de parler entre nous, de se poser des questions, notamment sur cette reprise un peu cavalière. Elle n’aimait pas son ancien professeur, c’était une évidence, après j’avais moi aussi des chose à dire, mais peut-être pas pour les mêmes raisons. Un mangemort, même ancien, au pouvoir me semblait depuis mon arrivée à l’école quelque chose de stupide qu’aucun directeur n’aurait dû accepter. Qu’un fils de mangemort comme Marcus Avery puisse être là, c’était une chose, il n’avait jamais fait réellement preuve de défaut, mais quelqu’un s’étant ouvertement associé à Voldemort…

Mais impossible de souligner ce fait avec son père dans les parages. Ça serait prendre un risque que je ne pouvais pas vraiment prendre. Pas sans que ma famille puisse en payer le prix. « Je n’ai plus vraiment de souvenir du professeur Mackelled, mes cours de potion remontaient et mon directeur est monsieur Mancini. Difficile de savoir si c’est un manque d’intérêt de ma part, ou de charisme de la sienne. », c’était sans doute la façon la plus agréable de dire les choses. « Le principale étant que votre formation ne soit pas compromise. ». Après, l’adaptation serait davantage dans ce mariage, je le crains. Devoir assumer le devoir d’une femme quand on était loin d’en être une, c’était parfois difficile. Je ne pourrais pas lui reprocher.

« Une école doit demeurer un lieu d’enseignement sécurisé, les changement de direction ne doivent pas affecter les élèves. », il n’était pas question d’adaptation ici, mais c’était bien le monde extérieur le danger. S’intéréssant alors à moi, comme la bonne petite sang purs qu’elle était, je ne réagissais pas au contacte de sa main sur la sienne, gardant mon sourire, ma chaleur, pour accepter ce geste comme quelque chose de naturel même si il trahissait plus d’une réalité. « 5 mois l’année dernière et ma dernière année est une année de stage en quelque sorte, je serais constamment au tribunal. », plus qu’un an et demi de formation dans un sens, c’était passé vite, j’avais du mal à me dire qu’il faudrait bientôt évoluer avec d’autres personnes en fonction et qu’il faudrait marquer les esprits pour se trouver une place.

Je n’en avais pas peur, loin de là, mais il était évident que les erreurs ne serait plus permises. « Veuillez excuser mon interruption, mais serait-il possible qu’Aurora puisse me faire visiter votre demeure ? Je n’ai jamais eu l’occasion de venir et l’histoire des bâtisses aussi anciennes que la votre s’inscrit dans leurs murs, j’apprécierais l’idée d’en apprendre d’avantage sans avoir besoin de vous solliciter Monsieur Yaxley, ni d’interrompre votre femme avec une demande sommes toute peut-être un peu égoïste, je le reconnais. », mon sourire demeurait grand, mais je voulais surtout nous isoler loin d’eux pour confirmer qu’il n’y aurait aucunes surprises d’aucun côté. Elle agissait d’une façon qui ne laissait que peu de doute, mais elle pouvait croire être dans une mission bien moins arrêté.

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Mar 7 Fév - 0:16

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21 janvier, Manoir Yaxley, Londres

Ton ancien directeur de maison avait été très peu compétent dans la matière qu’il enseignait mais aussi dans son rôle de sous-directeur. Un sourire malgré tout vint à se dessiner quand il évoquait ton oncle Amos, tu ne pus t’empêcher de faire la remarque afin qu’il puisse aussi être au courant de cela. Bien que... rien n’avait réellement été caché.

- Avec mon oncle Amos comme directeur de maison, je ne peux que vous envier. Mais je pense que cela ira avec le Professeur Avery. Il n’y a pas de doute à avoir sur ce point.

Certes, Amos était le cousin de ta mère et donc un oncle éloigné mais... Il avait été bien plus présent que les frères de ta propre mère donc... Tu l’avais toujours considéré comme tel. Malgré tout, tu ne démentais pas sur le fait qu’il était bien mieux ainsi. Notamment qu’Oncle Amos avait pris le poste de sous-directeur et qu’il allait être bien mieux que ce Mackelled qui s’en était allé comme le dernier des laches. A quoi pouvait-on s’attendre venant de lui ?
Néanmoins, tu sentis le regard insistant de ton père... Celui de passer à l’action et de te montrer bien plus “gentille”. Intérieurement, ça t’agaçait de devoir jouer la comédie mais... Il fallait que tu tiennes ton rôle et que tu parviennes à faire l’étalage d’une éducation puritaine. Ainsi, tu demeurais attentive à ses propos en acquiesçant d’un faible hochement de tête.

- Vous allez pouvoir vous faire votre propre expérience et élargir votre carnet d’adresse.

Ce qui était essentiel pour le métier qu’il désirait faire... Ou du moins, c’était ce que tu supposais. Par ailleurs, il vint à faire la demande de visiter la demeure. Ton père haussa légèrement les sourcils avant d’acquiescer en disant qu’il n’y avait aucun problème à cela. Mais, tu eus le droit à un regard évocateur... Celui où tu avais interdiction de l’emmener dans une chambre ou dans une pièce où il n’avait pas à accéder.
Te redressant donc en te levant, tu t’inclinais poliment vers Monsieur et Madame Fawley avant d’inviter Morgan à te suivre.

- Le manoir est assez grand, j’espère que vous aimez la marche.

Un doux sourire au visage alors que tu sortais du petit salon en laissant Spurcus l’elfe de maison refermer la porte derrière ton futur fiancé. Tu profitais d’être de dos pour laisser échapper un discret soupir avant de te retourner.

- Je vais vous faire visiter l’étage en premier, comme ça nous pourrons terminer avec le rez-de-chaussée avant de retourner auprès de nos parents.

La gorge un peu sèche, tu n’étais pas pleinement sereine à l’idée de te retrouver totalement seule. Mais... Tu ne pouvais pas refuser. Même si ton père t’avait indiqué subtilement de ne pas aller dans les chambres... Tu n’avais aucune garantie que le sorcier ne fasse pas ce qu’il veut dans les couloirs. Commençant à monter les escaliers, tu venais à demander.

- Vous savez pourquoi vous êtes ici, n’est-ce pas ?

Tu te doutais qu’il n’était pas assez crédule ou naïf pour ne pas s’en douter. Mais tu voulais savoir s’il était de mèche avec ses parents ou s’il avait été lui aussi pris sur le fait... Après tout, les parents pouvaient disposer de leurs enfants comme bon leur semblaient... Même si ta mère ne voulait pas de ce mariage... Elle n’avait pas pu s’opposer à ton père. A l’évidence, en tant que femme... Tu n’avais aucun poids.
Par ailleurs... Laisser ta mère avec ton père et les deux parents du sorcier... Cela ne te plaisait pas beaucoup mais bon... Il ne fallait pas décevoir les invités...

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Dim 12 Fév - 19:38

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Il était vrai qu’elle était lié au Mancini par sa mère, mais j’avais même l’impression que c’était le cas avec son nouveau directeur de maison, « Marcus Avery n’est pas le parrain de votre soeur ? », demandais-je pour éviter un potentiel autre impair. Je devais connaitre sa famille, pas faire preuve de négligence. Continuant à m’intéresser à elle car c’était un peu ce qu’on me demandait mais aussi car c’était le seul moyen de savoir comment serait l’avenir, elle me renvoya la balle, s’intéressant à mes études, à mes stages. « C’est exactement ça. », mais je voulais m’assurer qu’elle savait ce qui l’attendait, que ce n’était pas une surprise. Je ne voulais pas la piéger.

Demandant donc à visiter les lieux sous un prétexte nébuleux, je suivais la jeune femme jusqu’à l’étage, pas franchement attentif à ce qu’elle pouvait me dire, du moins jusqu’à ce qu’elle ne me demande si je savais pourquoi j’étais ici. Elle n’était pas stupide, un bon point pour elle. Souriant alors, je glissais mes mains dans les poches de mon pantalon, « Oui. », soufflais-je dans un premier temps, le regard perdu dans le couloir, à la recherche d’une ombre qui pourrait perturber cette discussion, « Vous l’étiez avant mon arrivée ? », car il y aurait une différence entre ce qu’on saurait deviner d’une situation et ce qu’on avait pu apprendre. De part son âge et malgré le fait qu’elle soit une valeur marchande, je ne concevais pas qu’elle puisse l’avoir appris aujourd’hui. Je n’aimais pas ce genre de raccourcis, pas quand une vie pouvait changer à la décision d’un homme.

« Je n’ai en réalité pas vraiment d’intérêt pour votre demeure, j’avais besoin de nous isoler pour savoir ce qu’il en était exactement de la situation. », mais elle avait du le deviner aussi. La différence était peut-être qu’elle ne devait pas savoir que je me méfiais réellement de son père.

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Dim 12 Fév - 21:37

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21 janvier, Manoir Yaxley, Londres

Acquiesçant d’un faible hochement de tête quand il vint à parler de Marcus, tu ne pouvais pas démentir sur ce point. Après tout, la plupart des familles de sang-purs étaient liées entre elles... De ce fait, ce n’était pas étonnant que les arbres se croisent entre eux... Un vrai casse-tête familial pour le commun des sorciers, mais pour des êtres comme Morgan et toi... C’était quelque chose d’assez courant et peu choquant.
Néanmoins... Une fois seule avec lui, tu l’avais finalement questionné sur les intentions de sa famille. Et tu avais eu la réponse que tu voulais. Au moins, il faisait preuve d’une certaine honnêteté. Un soupir s’échappait de tes lippes alors que tu fronçais les sourcils.

- Normalement, je n’aurais pas dû le savoir avant ce soir. Mais j’ai pu l’apprendre hier à mon retour de Poudlard. De toute évidence, je me serais forcément questionnée si l’on m’avait dit de bien m’apprêter pour ce soir.

Avec ton manque cruel de féminité et le fait que tu sois particulièrement naturelle dans ton quotidien... Il y avait des chances que l’attention qu’on aurait prêtée à ton apparence t’aurait mis la puce à l’oreille...
Il ajoutait finalement qu’il avait besoin de voir avec toi ce qu’il en était de la situation. Tes sourcils se froncèrent avec une légère stupeur. Hm... Où voulait-il en venir ? C’était pourtant clair et limpide, non ? Cette rencontre avait été organisée pour vérifier que le tout passait bien et que tu serais suffisamment convenable pour la famille Fawley afin de valider un potentiel mariage. Enfin... Il ne fallait pas être dans l’ordre de Merlin pour le savoir. Mais bon, s’il souhaitait véritablement étayer sur ce point, tu rajoutais.

- Pourtant, la situation me semble parfaitement claire. Mon père a invité votre père afin qu’il puisse voir de lui-même que je suis assez convenable pour vous, mais aussi pour que nous puissions nous rencontrer avant l’annonce de fiançailles. Ça me semble assez simple. Mon père vient de ressortir de prison, il est évident que s’allier à une puissante famille pro-ministère... Reste une très bonne façon de regagner la grâce qu’il a injustement perdue.

Venais-tu d’innocenter ton père pour ses actes ? Bien sûr. Tu étais persuadée qu’il avait été contraint et forcé. Il était si bon avec toi et si doux... Il ne pouvait pas être aussi cruel que ces aurors l’avaient dépeints... Et puis... S’il avait commis des actes immondes, il avait suffisamment fait de prison pour se repentir. Il avait également le droit à la rédemption, comme tout le monde. Après tout, personne n’était véritablement irréprochable.

- De toute évidence, nos parents se sont déjà concertés avant même de nous parler de cette soirée. Que nous nous plaisions ou non, je pense que le tout est déjà acté. Autant continuer à jouer la comédie devant nos parents respectifs, cela nous évitera bien des soucis. Vous ne pensez pas ?

Cela avait été dit avec un petit sourire qui se voulait rassurant. Mais intérieurement, la soirée était éprouvante pour toi. Tes chaussures te faisaient mal, tu avais l’impression d’étouffer dans cette robe... Tu n’étais pas du tout à l’aise mentalement, mais physiquement... Tu paraissais parfaitement en contrôle.

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Lun 13 Fév - 9:25

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Elle avait donc su avant, c’était une bonne chose, une preuve que rien n’était réellement perdu dans un sens. Elle n’allait pas tomber devant le fait accompli. Cela dit elle se serait quand même posé des question si on lui avait dit de bien s’habiller pour ce soir. Normal, elle n’était pas stupide, c’était une autre bonne chose, en revanche, elle avait du mal avec les nuances. Elle jugeait la situation assez clair, et… Aveuglé par son père ? Sans doute, mais lui expliquer les choses n’étaient pas au programme, j’avais voulu avoir une confirmation, je l’avais eu, je n’avais pas besoin de creuser d’avantage pour le moment.

De toute façon dans un manoir où tout pouvait nous espionner, il serait mal venu de faire preuve d’opinion contraire. « Rassurez-vous, je n’ai pas l’arrogance de penser que mes décisions seront plus pertinentes que celles de mes parents, je voulais simplement savoir si vous saviez ce qui allait nous arriver, je ne suis pas spécialement fan des surprises dans ce genre de situation. », même si j’aurais bel et bien préféré ne pas associer mon nom au sien pour le bien de ma famille, je ne pouvait pas annuler un contrat de mon père, il devait y avoir des choses auxquelles je ne pensais pas, ou que j’ignorais.

Ce que je n’aurais en revanche pas voulu, c’était bien qu’elle soit aussi soumise à son père. Certes il restait une chance pour que cela ne soit qu’une façade, mais elle me semblait quand même assez dévoué à ce dernier pour que ce soit différent. Il faudrait être plus discret, mais il faudrait bel et bien la décrocher de cette ombre que je ne voulais pas avoir à mon arbre familiale. « Nous prendrons le temps de faire connaissance à Poudlard, quelque soit les arrangements entre nos parents, je préfère prendre le temps de vous connaitre dans un contexte plus tranquille. » ajoutais-je dans un sourire doux avant de regarder derrière moi, « Nous ferions mieux d’y retourner. », qu’on ne nous envoie personne qui pourrait éventuellement savoir que j’avais quand même à coeur de la découvrir avant de l’épouser.

Je ne voulais pas d’une femme objet, certes je saurais m’en accommoder si je n’avais pas le choix, mais mes ambitions n’étaient pas compatible avec une femme qui ne ferait rien pour faire grandir notre nom. Il fallait quelqu’un d’intelligent, sachant composer et jouer sur plusieurs tableau, certes je n’en attendrais pas autant si rapidement, elle était trop jeune et visiblement formaté, pour ça, mais avec le temps, il faudrait qu’elle puisse suivre la cadence et pour ça, je devais apprendre à la connaitre, à la comprendre aussi.

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Lun 13 Fév - 20:35

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21 janvier, Manoir Yaxley, Londres

Jaugé le niveau de dévotion et de devoir de ton fiancé, c’était une chose qui te semblait essentielle. Après tout, tu avais été éduqué pour faire honneur à ton nom et ta famille. Ton aînée ayant failli à cela, tu étais celle qui allait devoir redresser le tout sans que cela ne se brise entre tes doigts... Le seul moyen de faire ton devoir ? C’était simple. Bien te comporter en société et ne rien laisser paraître devant le reste du monde. Ce qui se passera en privé, devra le rester. S’il y a une possible mésentente avec ton époux, cela ne devra pas être perçu ni par ta famille ni le commun des sorciers. Tout devait transpirer la perfection, notamment si tu portais le nom d’une famille pro-ministère...
Il avouait ne pas apprécier les surprises. Pourtant, tu étais persuadée qu’il en s’agissait d’une. Aurait-il songé un instant être marié à une jeune femme qui avait sept ans de moins que lui ? Tu ne le pensais pas. Intérieurement, tu émettais quelques doutes sur le fondement de sa pensée. Il ne fallait pas être légilimens pour te questionner.

- J’en ai conscience, oui. Après tout, nous avons tous les deux été éduqués pour que cela nous arrive un jour. Certes, j’aurais pensé que ma sœur serait la première à convoler en justes noces avant moi. Mais il semblerait qu’il en a été décidé autrement. Soit, nous n’avons certainement pas notre mot à dire sur ce point et je suppose que je devrais me sentir reconnaissante.

Reconnaissante d’avoir un mari qui n’avait que sept ans de plus que toi et non trente. Bien consciente de la différence d’âge entre ta mère et ton père... Il était évident que tu n’avais pas peur de démontrer que cela t’allait d’épouser le “jeune” Fawley. Il ajoutait que vous pourrez apprendre à vous connaître à l’école. Pourquoi pas. De toute évidence, il fallait que les apparences continuent de perdurer. Acquiesçant donc d’un simple hochement de tête, tu te tournais à ton tour en fronçant les sourcils.

- Nous nous sommes suffisamment éloignés comme vous dites. Allons-y.

Lui faisant un léger sourire, tu retrouvais cet air parfait et élégant avant d’être sortie de la pièce. Prouvant ainsi que tu savais parfaitement tenir un masque et que tu allais devoir continuer ainsi... Offrant un regard à ta mère quand tu retournais à l’intérieur du petit salon, tu attendis que Morgan reprenne place afin de te remettre à côté de lui. Dans un sens, tu te doutais que l’annonce n’allait pas tarder à se faire. Tu en profitais pour regarder ta mère du coin de l’oeil en te retenant de lui parler fourchelangue... c’était un moyen de communication que tu utilisais souvent avec elle pour être discrète et que tes paroles ne soient pas comprises. Sincèrement, cette soirée était un véritable calvaire pour toi, tu voulais juste que le couperet tombe et que ton père face cette maudite annonce pour que ta mère ne soit plus torturée et que tout redevienne plus calme... En un sens, heureusement que Morgan n’était pas dans la même maison que toi, cela pourrait éviter d’être constamment fausse.

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Mer 15 Fév - 8:40

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21 janvier 2023, manoir Yaxley

La soirée poursuivait son cours au salon. Les deux parents s’étaient plongés dans des conversations sans le moindre intérêt. Les deux hommes discutaient d’un côté, les deux femmes de l’autre et la petite Ottavia avait quitté la pièce pour regagner le confort de son propre lit vue l’heure qui défilait. Les amuses-bouches avaient tous été débarrassés et les verres étaient vides. Alors qu’Amara était plongée dans une conversation sur la haute-couture coréenne avec Madame Fawley, leurs progénitures respectives firent de nouveau leur apparition. Un seul regard d’Aurora et Amara comprit combien sa fille subissait cette soirée. Même si Amara ne répondit pas, elle avait entendu la demande tacite de sa fille et entreprit alors de se lever. Joignant ses deux mains parfaitement manucurées, elle affiche un sourire des plus élégants.

- Bien, Morgan et Aurora étant revenus de leur visite, j’imagine qu’il est temps que nous passions à table.

Corban se leva, passant son bras autour de la taille de son épouse dans un geste plus territorial que véritablement tendre. Mais Amara ne régit pas, si ce n’est par une certaine nausée interne. Bien habituée à n’être traitée que comme une femme trophée, elle connaissait la tendance de Corban de la traiter comme un joli pot de fleur. En bonne maîtresse des lieux, Amara conduisit la famille Fawley à la salle à manger, effleurant tendrement le poignet d’Aurora en toute discrétion. Un geste parfaitement simple et presque invisible, mais non dénué de sens. “Tout ira bien.”

Ainsi, dans la salle à manger où l’entrée avait été servie, Corban s’installa à un bout de la table, Amara d’un autre, comme le disait l’étiquette de la haute société. Elle invita les convives à prendre place, mais Corban resta debout. Poussant son époux à faire son annonce et pas un nouveau discours pompeux, Amara décida de faire remplir les flûtes de Champagne et non les verres à vin, symbole de quelque chose à célébrer. Corban la toisa un instant du regard, comprenant l’ordre de son épouse. Oh, Merlin, elle allait probablement écumer de quelques représailles pour l’avoir contraint de la sorte, mais elle s’en moquait bien.

- J’aimerais porter un nouveau toast, dit-il, l’air de rien, en levant sa flûte. A nos deux familles et aux futurs liens qui nous uniront. Des liens d’amitié, des liens fraternels, mais pas que. De manière à formaliser cette merveilleuse amitié entre nous, nous avons donc décidé d’en faire émerger une union matrimoniale. Aurora, Morgan, vous êtes notre futur. Par conséquent, vous êtes le fruit de cette amitié et c’est grâce à vous qu’elle perdurera. C’est un véritable honneur que ma si chère petite fille portera le nom de Fawley.

Amara s’efforça de sourire, l’air aussi heureuse que son époux, même si, intérieurement, elle hurlait. Elle se leva alors, dans toute sa grâce et son élégance.

- A vous chers enfants, aux futurs Monsieur et Madame Falwey, dit-elle en levant sa flûte pour ponctuer le toast de son époux.

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Mer 15 Fév - 11:46

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Revenant vers eux non sans qu’elle et mots ne raisonnent dans mon esprit, j’allais devoir prendre sur moi de lui faire comprendre les choses en douceur. Une démarche qui serait longue, surtout si un connard comme lui avait fait autant de dégât.

Nous étions donc dans la salle à manger, assis, lorsque ce bouffon se leva, voulant porter un toast, associant nos familles à des notions d’amitié, familiale. Qu’était-il passé par la tête de mon père pour vouloir s’associer à lui ? Leur fortune était-elle si grande où ils étaient les seuls à apporter quelque chose dans leur sang en plus d’une position pas trop mauvaise ? J’allais finir par croire que c’était ça car il n’y avait rien chez ce pervers qui puisse faire échos à mon père.

Annonçant donc officiellement que nos destinées étaient liés, il effaça tout doute en affirmant que sa fille porterait bientôt mon nom. Levant ma flute dans un sourire humble, bien que complètement de surface, j’inclinais légèrement la tête devant l’époux, avant d’en faire de même avec sa femme et sa fille, « C’est un honneur pour moi de pouvoir vous compter au sein de ma famille. », non, c’était un déshonneur complet, pour son cas du moins. Sa femme et sa fille ne dépendaient pas du même traitement, c’était lui le gros dégueulasse, pas elles. « Aurora… Je souhaite que notre union soit aussi solide que l’amitié entre nos parents. Permettez moi de vous assurer mon complet investissement dans ce mariage qui sera le notre. », souriant, toujours, je cachais tout ce que je pouvais vraiment en penser.

Ce qui ne dût pas échapper à mon père qui abattit sa main sur mon épaule, la serrant avec précaution alors qu’il ajoutait, « Corban, je compte sur vous pour faire partager à mon fils l’étendu de vos connaissances, il connait son vieux père, mais nul doute qu’il puisse en apprendre tout autant de vous. Mon fils deviendra aussi le votre d’ici peu. », il n’en pensait pas un mot, mon père était fier de moi, mais il n’irait jamais partager mes réussites avec quelqu’un d’autre. C’était un avertissement qui m’était destiné. Celui de supporter. « Amara, si vous le permettez, j’aimerais pouvoir échanger avec vous sur la préparation de leurs unions, inutile d’embêter nos maris avec des détails. Vous pourrez m’en apprendre davantage sur votre fille ! », le jeu des apparences, une condamnation pour une fille si jeune, si résigné aussi. Le supporter serait difficile.

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Mer 15 Fév - 19:33

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21 janvier, Manoir Yaxley, Londres

Ta plainte silencieuse fut donc entendue par ta mère. Tu étais ravie qu’elle prenne les devants et qu’elle invita tout le monde à passer à table. Ayant également le droit à un effleurement de la main par ta mère, indiquant qu’elle était là pour te soutenir. Une lueur de courage venant s’éveiller alors que tu suivais tout le monde à table. Mais avant même que le repas ne soit lancé, ta mère entreprit de servir le champagne. Sincèrement, ta maman était une bénédiction à elle seule, au moins... Le tout allait être abrégé.
Prenant ta flûte silencieuse en gardant le sourire, tu entendis le discours de ton père. Enfin... Le couperet venait de s’abattre, l’annonce avait été effectuée. Inclinant la tête devant les parents de ton futur mari ainsi que lui-même, tu répondis avec un rictus doux et très élégant. Les yeux qui semblaient pétiller de bonheur.

- Tout l’honneur est pour moi, également. Je n’ai nul doute quant à notre entente future. Je suis impatiente de faire partie de votre digne famille.

Ton impatience allait surtout vers ton désir de finir cette maudite soirée et d’aller t’écrouler dans ton lit comme l’avait fait Ottavia plus tôt dans la nuit. Les deux couples de parents se mirent donc à échanger de leur côté sur les potentiels préparatifs du mariage. Oh... Il y avait le temps non ? Pas besoin de précipiter les choses, n’est-ce pas ? Pour ta part, tu étais sereine. Tu connaissais ta mère et tu savais pertinemment qu’elle ferait le nécessaire pour le retarder un maximum.
Sincèrement... Tu fatiguais mentalement de devoir faire semblant. Non pas que la situation était si désagréable que cela, mais... Tu sentais le regard de ton père, le poids des attentes qui pesait lourdement sur tes épaules. Malgré tout, tu restais parfaitement souriante et démontrais que tu étais pleinement heureuse de demeurer une future mariée. Mais sincèrement... Quelle gamine de dix-sept ans serait ravie de se marier aussi jeune ? Intérieurement, tu te demandais si ton père avait conscience de cela... Mais tu te disais qu’il avait besoin d’arranger les choses pour que cela ne nuise pas à la réputation familiale.

- Je risque malheureusement de ne pas être présente pour les préparatifs du mariage, mes obligations éducatives et scolaires prenant une grande place dans mon emploi du temps. Je me remets donc à vous Madame Fawley et à ma mère pour l’intégralité des préparatifs. Je n’ai aucune inquiétude quant à la perfection de cette réception si vous vous alliez. Vous êtes toutes les deux des modèles de grâce et d’élégance.

Ah... La flatterie. Une chose si facile à manier. Dorer l’ego de quelqu’un était d’une simplicité presque usante. Par ailleurs, tu étais sincère pour les deux femmes. Toutes les deux demeuraient de belles matriarches, tu n’étais que l’unique ombre à ce magnifique tableau. À cet instant... Tu te disais également que Bella aurait été un choix bien plus acceptable si celle-ci n’avait pas commis trop d’impairs...
Ainsi... La soirée se prolongeait, le repas semblait bien se passer. Ta mère invitant celle de Morgan afin de discuter des préparatifs autour d'une tasse de thé et assurer que la réception soit somptueuse. Pour ta part, tu étais restée parfaite. Du moins, à l'image que ton père désirait. Mais pour ta part... Ces fiançailles étaient à la fois une aubaine mais aussi source de crainte... Allais-tu réussir à être à la hauteur ?... Eh bien, tu ne le sauras qu'en temps voulu... La conclusion de cette soirée était que ton fiancé avait l'air d'être gentil mais tu sauras vite si ce n'était qu'une façade une fois à Poudlard...

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