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Sei il mio cuore, la mia anima
La veille de l'anniversaire d'Aurora



Aurora Yaxley & Amara Macini-Yaxley



Si la douleur physique n’était plus une chose qu’Amara craignait, celle de son cœur, elle, oui. La matriarche tomba à genoux, à même le sol, glissant ses mains fines et douce dans les mains osseuses frêles de son époux.

- Je t’en supplie. Je ferai tout ce que tu veux, mais pas ça… laisse la vivre. Elle est si jeune…

Le vieillard baissa son regard azur sur sa femme. Il remarqua alors une larme rouler sur la joue hâlée de cette dernière. De son pouce, il l’essuya, faisant frémir Amara. Il posa sa main entière sur cette joue si douce et charnue et en caressa la pommette.

- Amara… souffla-t-il de sa voix roqueuse. Je suis désolé. Je suis désolé si je t’ai laissé croire que ton avis m’importait.

Il resserrera alors sa prise sur la pommette de l’Italienne, la serrant si fort, qu’Amara pouvait presque sentir les ongles de ce dernier se planter dans sa chair. Il releva alors son menton avec force, forçant Amara à relever son menton vers lui. Il planta son regard électrique dans le sien et avant de lui administer une giffle si violente que la femme tomba à la renverse. Allongée sur le tapis, elle toussota, secouée par sa chute. Corban se leva et transplana dans un silence de glace. Le souffle haletant, Amara se leva posant sa main sur sa joue meurtrie, rougie. Elle hoqueta, ravala ses larmes et prit une grande inspiration.

Aurora avait été autorisée à quitter Poudlard pour le weekend pour circonstances exceptionnelles. Ses filles arriveraient donc d’ici quelques heures au manoir. Quelques heures, durant lesquelles elle devrait transformer la demeure en un lieu chaleureux. Elle ne devait donc pas traîner. Sa fierté ravalée, la mère de famille s’activa. Elle avait tant à faire…

Heureusement, la mère de famille fut prête à accueillir ses filles, comme si de rien était. Vêtue d’une sublime robe rouge mettant en valeurs ses formes féminines, elle se tenait aux côtés de Corban comme si de rien était même si les sortilèges avaient peine à masquer sa joue noircie par un bleu conséquent. A peine ses filles étaient-elles rentrées que le dîner fut servi. C’est à peine si Amara parvint à manger tant sa mâchoire la faisait souffrir. Elle prétexta une baisse d’appétit, dûe au bonheur de retrouver son aimé.

Finalement, le dîner toucha à sa fin et Corban parti se coucher. Amara resta seule en bas, prétextant le besoin de coordonner le rangement de la maison. Pourtant, une fois tout le monde dans ses chambres respectives, Amara se rendit à la chambre de sa benjamine. Elle frappa et actionna doucement la poignée. Un petit paquet à la main, la Yaxley entra, tentant de sourire tant bien que mal en dépit de ses zygomatiques terriblement douloureux. En silence, elle referma la porte.

- Carina mia, puis-je te parler quelques minutes ? demanda-t-elle à mi-voix, entièrement en italien.

Son cœur se serra. Elle observa sa fille, son visage innocent, ses yeux doux, ses traits si fins et angéliques… comment Corban pouvait-il faire une telle chose ?





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Ft Amara Mancini-Yaxley & Aurora Yaxley




Tu es mon cœur, mon âme
La Veille de l’anniversaire d’Aurora,
Manoir Yaxley, Londres


Candide, innocente ou inconsciente des événements qui allaient suivre dans ta vie... Voilà ce que tu demeurais. Malgré tout, tu étais assez étonnée d’avoir été appelé pour fêter ton anniversaire... Dix-sept ans, c’était simplement une façon de rentrer dans la vie d’adulte. Qu’est-ce que cela changeait au juste ? Aucune idée. Par ailleurs, ta sœur aînée et toi aviez été conviées à passer le week-end à la maison... Depuis le retour de ton père... Une certaine pénombre s’était ressentie. Incapable de mettre véritablement le doigt dessus, tu avais décidé de ne rien dire. Le silence était l’une des plus belles vertus quand l’ignorance planait.
Néanmoins, une fois à la maison... tu pus voir le visage de ta mère. Tes sourcils se froncèrent en ayant l’impression qu’il y avait un souci... Par ailleurs, tu allais embrasser ton père et ta mère chaleureusement comme tu l’avais toujours fait, une contenance que tu n’avais jamais eu avec eux. Tu restais la préférée de ton père après tout... En dépit de Bella qui était assurément celle de ta mère.

Le repas fut annoncé à peine arrivé, le tout fut assez... bizarre ? Oui. L’ambiance te semblait très... tendue ? Tes iris bleutées se posant sur ta mère qui mangeait à peine. Quelque chose clochait, il y avait anguille sous roche... Bien entendu, il était mieux de ne pas le souligner et d’attendre la fin de soirée pour en discuter possiblement ou même demain quand cette tension palpable aurait eu le temps de redescendre.
Après une bonne douche et avoir enfilé ta robe de nuit, tu étais en train de trier tes affaires d’entraînements en hésitant à les ramener avec toi pour avoir plus de changes puis... tu entendis toquer à ta porte. Tes sourcils se haussèrent avant que tu ne te redresses en voyant ta mère. Son rictus semblait forcé... Tu avais beau être jeune, tu n’étais pas stupide ou naïve... Elle te parla en italien et tu acquiesçais d’un hochement de tête en souriant faiblement.

- Bien sûr, Maman.

T’approchant d’elle, tu lui pris la main pour l’inviter à te suivre et t’asseoir sur l’un des divans présents dans ta grande chambre. Une fois assise, ta main glissait sur cette joue qui semblait trop enflée par rapport à d’habitude et... tu retirais instinctivement tes phalanges.

- Tu veux bien me dire ce qu’il s’est passé ?... Je connais ton sourire habituel, il est bien plus pétillant et chaleureux, là... tu sembles... effacée, morose, comme si les nuages avaient recouvert le soleil...

Même si tu n’avais pas la chance d’être aussi proche de ta mère que ta sœur aînée, tu étais observatrice... Tu pensais reconnaître les émotions de ta bien-aimée maman... Et là, elle s’était éteinte... comme si la chaleur qu’elle dégageait habituellement s’était consumée... Le paquet qu’elle avait dans les mains t’avait intrigué également mais... tu te concentrais surtout sur l’état de ta mère.

- J’ai fait quelque chose qui a mis Papa en colère ?...

Triste à dire mais tu savais que ton père était... expressif et qu’il avait tendance à se montrer un peu trop... mouvementé quand il était en colère. Ainsi... tu voulais savoir si tu étais la cause du mal-être de ta mère...

••• By Aardbei

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Sei il mio cuore, la mia anima
La veille de l'anniversaire d'Aurora



Aurora Yaxley & Amara Macini-Yaxley



Entrant dans la pièce, la mère de famille se soucia alors de savoir si Aurora aurait le temps de s’entretenir avec elle. Évidemment, cette dernière accepta. Son visage aux traits si fin et innocents semblaient tiré par l’inquiétude ce qui lui brisait littéralement le cœur. Amara s’approcha et s’assit sur le sofa. Aurora posa alors ses doigts sur sa joue et l’Italienne eut un léger soubresaut face à la douleur. Si elle était habituée aux coups de Corban, ils en demeuraient douloureux. La jeune rousse ne tarda pas à ôter sa main avant de finalement mettre les mots sur son inquiétude. Amara reprit la main d’Aurora dans la sienne et la porta à ses lèvres avant de déposer un doux baiser sur ses phalanges, touchée par l’inquiétude de sa fille. Lorsque cette dernière s’inquiéta d’avoir fait quelque chose de mal, la Sicilienne secoua négativement la tête.

- Ôte toi cette idée de la tête, carina mia. Tu n’as rien fait de mal.

Sa voix était presque un murmure qui s’éteignait dans la nuit. Elle hésita un instant, sur quelle langue employer. Et si Corban l’entendait comploter en anglais ? Ou pire… s’il l’entendait comploter dans une langue qu’il ne comprenait pas ? Ne serait-ce pas pire encore ? Pourtant, elle n’avait aucune envie que son époux ou même qui que ce soit dans cette maison comprenne ses paroles. Ni Bella, ni Ottavia. Elle serra doucement la main d’Aurora dans la sienne, entrelaçant ses doigts aux siens.

- Ton père m’a informé de quelque chose, souffla-t-elle alors en fourchelang, jugeant que c’était la meilleure option puisque Corban n’aurait jamais assez bonne oreille pour parvenir à demander traduction à Bill. Je ne sais pas par où commencer…

Elle soupira, comment lui dire ? Comment lui dire qu’elle était vendue comme un vulgaire animal ? Comment lui dire que son innocence se terminerait d’ici le lendemain ? Marquant une légère pause, Amara finit par se jeter à l’eau.

- Demain soir… une réception aura lieu pour ton anniversaire, tu le sais. Nous célébrerons ton anniversaire et le retour de ton père. Néanmoins… il y a une autre chose, que ton père a prévu depuis sa cellule et qu’il compte annoncer demain. Il… il a organisé tes fiançailles. Elles seront annoncées demain au moment du toast de ton père, expliqua-t-elle dans la langue des serpents.

Elle serra encore plus la main d’Aurora dans la sienne, baissant les yeux. Merlin, elle se sentait si inutile ! Son rôle de mère était de protéger son enfant, pas de la conduire à la potence !

- Aurora… je suis tant désolée mon coeur. Je te le jure, je ferai absolument tout ce que je peux pour te sortir de là, je te le promets.

Elle se redressa et prit vivement le visage de sa fille entre ses mains, la forçant alors à la regarder dans les yeux.

- Je t’en fais la promesse mon ange. Je ferai tout pour que tu gardes ta liberté. Tout.

Elle attira le visage de sa fille vers elle et embrassa son front alors que sa gorge se nouait sous la douleur de devoir confier sa si jeune fille à un homme.






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Ft Amara Mancini-Yaxley & Aurora Yaxley




Tu es mon cœur, mon âme
La Veille de l’anniversaire d’Aurora,
Manoir Yaxley, Londres


Ce tressaillement qu’eut ta mère quand tu vins à effleurer de quelques centimètres sa joue... était bel et bien significatif du mal que tu avais potentiellement causé. A vrai dire, tu comprenais la chose de manière... particulière. N'ayant aucun souvenir concernant la violence de ton père envers toi, tu supposais grandement qu’il se déchargeait sur ta mère... Sans doute pour t’inciter à mieux te comporter. Et à cet instant... Même si ta mère te disait le contraire... tu compris. Quelque chose s’était produit. Tu avais conscience qui t’arrivait de te laisser aller, de commettre des erreurs sans t’en rendre compte, ton côté intrépide te rendait parfois un peu trop impulsive... Cela avait déplu ton père ? Tu ne le savais pas... Mais tu te doutais véritablement qu’un fait dont tu ignorais la provenance, avait été la cause de cette blessure. Papa devait vraiment être très en colère pour que le bleu soit aussi vilain et difficile à cacher....

Silencieuse, tu regardais ta mère. Sa beauté minée par cette marque sur son visage, son sourire si triste et ses yeux qui semblaient démontrer une tristesse des plus déchirantes... Autant le dire, tu craignais le pire... Alors que tu caressais le dos de sa main avec ton pouce, serrant ses doigts. Tes sourcils se froncèrent quand elle se mit à te parler fourchelangue. La conversation ne devait être entendue que par toi et toi seule... Clignant des yeux, tu souriais grandement en essayant de la rassurer.

- Parle sans crainte, Maman. Je suis toute ouïe.

Avais-tu répondu en parlant cette langue qui était l’un des seuls points communs que tu avais ta si belle maman... Le silence qui suivit, te paraissait presque oppressant mais tu parvenais à garder ce rictus pour démontrer que tu n’avais pas peur, même si c’était sembler crédule sur le moment. Puis... Le couperet vint à tomber. La sentence déclarée, le bûcher allumé, la peine annoncée... Fiancée ? Avant Bella ? Sur le coup... Tu restais muette, dubitative... aucun son ne sortait de ta bouche. Avais-tu bien compris ? Repassant ses paroles dans ton esprit, tu desserrais la prise que tu avais sur sa main et ton regard se perdit quelques instants. Déjà ? Aussi tôt ? Mais pourquoi ?...  
Tes iris bleutées se posant de nouveau sur ta mère alors que tu prenais une grande inspiration mais... cela fut bien trop court, ton visage fut pris en coupe avant qu’elle ne t’embrasse le front... Non. Surtout pas. Elle ne devait rien faire du tout. Si elle s’opposait à ton père, elle reprendrait encore des coups pour son manque d’obéissance. Ta main vint à glisser sur le poignet de ta maman puis tu vins à secouer la tête.

- Non, Maman... S’il te plait. Ne fais rien. Tu as suffisamment subi nos incompétences, nos désobéissances et notre manque de retenue... Je ne veux pas que tu prennes des coups car je ne fais pas mon devoir de femme... Je vais avoir dix-sept ans... C’est normal que je sois fiancée...

Effectivement, c’était une forme de normalité. A une époque qui n’était pas celle-ci. Mais malgré tout, tu essayais de rassurer ta mère. Tu devais te montrer digne et mature pour elle, tu devais être forte et la rendre fière... L’estomac noué, tu déposais un baiser sur la paume de sa main avant de sourire innocemment.

- Ne t'en fais pas, Maman... Je sais que ça va aller... Je me suis préparée toute ma vie à ça. Je promets de ne pas te décevoir toi et Papa... Si je suis irréprochable, il pourra voir que tu as été une mère parfaite et il te récompensera plutôt que de te punir...

Avais-tu envie de te marier ? Non. Bien sûr que non. Mais tu le devais, ce n’était pas un choix, tu n’avais pas à l’avoir. De par ton sexe et ton nom, tu devais honorer les Yaxley... Même si tu étais réduite à l’état de marchandise...  

- Et comme ça... Il pourra peut être oublié la relation de Damian et Bella... Elle pourra continuer de s’épanouir dans son amour et tu seras libérée d’un poids... Je n’ai pas été à la hauteur de Bella et je ne le serais jamais. Peut être qu’en me montrant docile pour ce mariage... Je pourrais enfin faire ta fierté et celle de Papa... Je suis fatiguée d’être la mauvaise fille... Au moins, Papa a trouvé une solution pour pallier mes défauts...

Tes paroles étaient horribles mais tu ne disais que le fond de ta pensée. Jamais tu n’étais parvenue à être aussi belle, féminine et fière que Bella... Jamais tu n’avais su captiver les regards comme ta mère... Ainsi, tu allais pouvoir rattraper ce manquement en donnant ce que voulait ton père... comme ça, ta mère pourrait souffler un peu... et serait débarrassée de l’épine que tu demeurais.

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Sei il mio cuore, la mia anima
La veille de l'anniversaire d'Aurora



Aurora Yaxley & Amara Macini-Yaxley



Amara avait conscience de combien les nerfs d’Aurora devaient être mis à rude épreuve par son silence et ses hésitations. Elle le voyait par le calme de sa fille, par son indéfectible attention, par son regard azur rivé sur elle et enfin, par ce sourire. Ce sourire qui semblait si rassurant, plein de confiance, mais qu’Amara savait être un sourire forcé. Aurora l’encouragea à parler sans crainte et la mère de famille se jeta donc à l’eau, parlant sans détour des fiançailles et lui promettant de tout faire pour empêcher cela.

Aurora saisit son poignet avec douceur, secouant la tête, l’air résigné. Elle lui demanda de ne rien faire, de rien tenter pour… ne pas prendre de coups pour leurs désobéissances. Amara secoua alors la tête à son tour, ne comprenant pas. Les désobéissances qui lui avaient valu des cours, n’étaient que les siennes. Elle s’apprêta à parler, mais Aurora reprit la parole, des paroles qui déchirèrent encore plus son cœur.

- Non… souffla-t-elle, la gorge encore nouée par les émotions et par ce besoin indescriptible de protéger sa fille.

Elle l’écouta à nouveau parler de ne pas être à la hauteur, de corriger, de faire honneur à sa famille. Comment pouvait-elle avoir plus tort qu’à cet instant ? Amara glissa une main dans ses propres boucles d’ébène, les remettant en place, cherchant à ses peser ses mots, à faire comprendre à sa fille qu’elle n’était en rien forcée de cela. Merlin… deux semaines plus tot, elle avait une conversation aux antipodes de celles ci avec Heather et… cette dernière lui semblait tellement plus sensée que celle qui consistait à fiancer sa fille de 16 ans.

- Non, répéta-t-elle avec plus de conviction et de force. Tu n’as rien à te reprocher, tu m’entends ? Tu es ma fierté, tout autant que Bella et Ottavia. Et ce n’est pas parce que nous ne partageons pas les mêmes centres d'intérêt ou parce que nous ne nous ressemblons physiquement pas que tu ne fais pas honneur. Par Merlin Aurora… je ne peux pas… je ne peux pas te laisser avancer vers un mariage. Tu es presque majeur mais… tu as la vie devant toi. Les temps changes, les mariages se font plus tard de nos jours…

Elle se leva, et vint s’agenouiller à même le sol, posant son menton sur les genoux d’Aurora et prenant ses mains dans les siennes.

- Je t’aime plus que ma propre vie, ma fille. Je serai prête à tout pour toi. Dis-moi, dis-moi et je ferai tout pour te sortir de là. Tu n’auras pas ma vie, je ne le tolérerai pas.

Elle pressa les mains de sa fille dans les siennes. Du sol, elle avait plongé son regard dans celui d’Aurora. Probablement jamais elle n’avait eu une conversation aussi… vive et sentimentale avec elle, aussi incisive. Dire qu’elle était prête à tout n’était pas un euphémisme. Elle y était résolument. De plus, aujourd’hui, tout était différent. Aujourd’hui, Amara avait son propre entourage. N’était pas la jeune épouse de Corban sans défense et n’ayant que Christina Gaunt pour seule amie. Aujourd'hui, elle avait Abadone et Amos sur qui elle pouvait compter pour faire sortir Aurora de là.





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Ft Amara Mancini-Yaxley & Aurora Yaxley
 

 

Tu es mon cœur, mon âme
La Veille de l’anniversaire d’Aurora,

Manoir Yaxley, Londres
 

 

A quoi bon lutter face à l’inévitable ? Pourquoi tenter d’échapper à une réalité qui allait te tomber dessus un jour ou l’autre ? Dans un sens... Tu savais que cela arriverait... Que ton père allait finir par trouver le parti qui lui semblerait le plus acceptable afin de consolider sa position en tant qu’unique homme de la famille Yaxley... Néanmoins, il n’était pas parvenu à avoir de fils... Le nom était voué à disparaître. Une chose horrible assurément... Mais au moins, peut-être qu’il était parvenu à te trouver le fiancé idéal ? Evidemment... Etant encore élève à Poudlard, il fallait que tu obtiennes ton diplôme non ? Hormis si ton mari ne te le permettait pas... Mais à qui étais-tu promise ? Tu l’ignorais... Actuellement, c’était ta dernière priorité. A cet instant, tu ne voyais que le cœur déchiré de ta bien-aimée maman... Elle qui te croyait si triste, si effrayée par le destin qui t’attendait. Bien évidemment, tu n’étais pas sereine... Bien sûr que tu avais des doutes. Mais au point d’inquiéter davantage ta mère ? Non. Tu devais t’assurer de son bien-être et surtout lui éviter une peine plus grande.

Néanmoins, tes mots ne parvinrent pas à la rassurer... Au contraire, elle semblait dévastée... Même si elle parvenait à garder cette éloquence et cette beauté dans ses gestes... Ses iris trahissaient à quel point, ta mère était malheureuse. Alors qu’elle se levait pour finalement s’agenouiller au sol pour poser son menton sur tes genoux en prenant tes mains... Tu sentis... les larmes monter... L’entendre dire qu’elle t’aimait plus que sa vie... qu’elle était prête à tout pour toi... A cet instant, tu te sentais si ingrate, si indigne de son amour... Sans que tu ne puisses contrôler quoi que ce soit... Les gouttelettes vinrent à perler tes joues... coulant sans que tu ne parviennes à les contrôler. Les paroles de ta mère te faisaient autant de mal que de bien...  

- Pardon, Maman... Je suis désolé de te faire autant de peine... Je suis vraiment désolé... Jusqu’au bout, j’aurais fait tout de travers...

Même dans le passage à l’âge adulte, tu parvenais à décevoir ou faire souffrir ta mère. Cela te déchirait le cœur de voir à quel point, elle n’allait pas bien. Pressant un peu plus les mains de ta mère, tu vins finalement à la rejoindre au sol pour fondre en sanglots dans ses bras. Pleurant toutes les larmes de ton corps... Tout ce que tu avais contenu pendant longtemps, toute la honte et l’infériorité que tu avais gardé en toi... N’arrêtant pas de t’excuser d’avoir été une si piètre fille, de n’être pas parvenue à lui offrir cette tranquillité qu’elle aurait dû avoir en te mariant...  
Il te fallut quelques minutes avant de pleinement te remettre, c’était plusieurs années de frustration qui s’étaient déversées assez rapidement. Reniflant doucement, essuyant tes joues avant de retrouver le sourire, tu ajoutais.

- Au moins, une fois mariée... Je ne serais plus un poids dans ton cœur, Maman... Tu n’auras plus à t’inquiéter, je serais entre de bonnes mains... Je suis sûre que Papa a trouvé le parti idéal... Il m’aime, tu sais... Je sais que je suis sa préférée...

Sans doute car tu demeurais celle qui lui avait donné le plus d’attention même pendant son incarcération... ou parce que tu étais celle qui lui ressemblait le plus physiquement... Déposant un baiser sur la joue de ta mère, tu restais dans ses bras. La serrant comme si ta vie en dépendait... Cet amour maternel que tu ne t’étais pas forcément autorisée pendant tout ce temps... Tu pouvais sentir son cœur battre, humer son parfum si rassurant... tu te sentais retomber dans ta petite enfance quand tu avais un petit chagrin... à cette époque où le moindre petit bobo était balayé par un baiser magique et un câlin réconfortant... Tu retombais dans cet état d’innocence, au moins un court instant... Tu aimais ta mère d’un amour inconditionnel... et pourtant, tu ne cessais de la blesser même en ne faisant rien... Tu n'avais pas conscience de ce qui se passait, tu ignorais l'épée de Damoclès qui était nichée au dessus de ta tête mais également celle de ta mère...

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Sei il mio cuore, la mia anima
La veille de l'anniversaire d'Aurora



Aurora Yaxley & Amara Macini-Yaxley



Plus rien n’avait d’importance à cet instant. Les disputes n’avaient plus d'importance. Le refus constant d’Aurora à développer sa beauté n’avait plus d’importance. Les futilités du quotidien n’avaient plus d’importance. La seule chose qui importait, c’était que sa fille soit en sécurité. En sécurité pleine et entière. Malheureusement, Amara n’était pas en mesure d’apporter cela à son enfant. Peut-importait combien Amos dévouait d’effort, jamais il ne parviendrait à déployer sa stratégie à temps pour éviter les fiançailles d’Aurora. Une Aurora qui, à cet instant, se laissait elle aussi submerger par l’émotion. Amara vit les larmes de sa fille s'échapper de ses iris azurs et venir couler sur leurs mains enlacées. Elle s’excusa plusieurs fois. De quoi exactement ? Amara l’ignorait.

- Tu ne me fais aucune peine ma princesse, souffla-t-elle difficilement, la gorge elle-même nouée par l’émotion.

Aurora se glissa alors au sol à son tour, fondant en larmes. Une chose qu’Amara ne parvint pas à supporter. Alors, rapidement, elle passa ses bras autour du corps frêle et musclé de sa fille et l’attira à elle. Elle la laissa se lover contre sa poitrine, venant presque la bercer, comme si elle était redevenue un bambin. Avec une infinie tendresse, Amara fit allonger Aurora, reposa sa tête sur ses cuisses, contre son ventre. Ses bras entourés autour de sa fille, Amara continua de la bercer avec tout l’amour du monde.

Pourtant, la jeune Yaxley continuait de pleurer durant de longues minutes. Des larmes infinies, lourdes, pleines de poids. Amara la laissa pleurer et déverser toutes ses émotions, continuant de la bercer. Elle glissa une main dans les cheveux roux de sa fille, des cheveux qui mériteraient bien un petit masque à l’huile d’amande douce, mais elle n’en dit rien. Ce n'était pas important, pas pour l’heure. Les pleurs d’Aurora se firent alors plus minces et finalement… elle parla. Merlin, Amara aurait préféré ne jamais entendre cela.

- Un poids dans mon coeur ? demanda-t-elle presque choquée par ce qu’elle avait entendu.

Elle secoua doucement la tête de manière négative, et reprit la parole directement baissant son visage sur celui de sa fille :

- Aurora… je te défends de croire que tu es un poids… Ma douce, tu n’en as jamais été un et tu n’en seras jamais un. Mariée ou fiancée, je resterai ta mère et mariée ou fiancée, tu pourras toujours compter sur moi et sur mon soutient.

Elle se pencha et déposa un tendre baiser sur le front de sa fille à son tour.

- Amore, j’ai quelque chose pour toi, un petit cadeau, un peu en avance, dit-elle en reprenant usage de l’italien, se fichant bien que Corban l’entende parler cadeau et bijoux. De toutes manière, elle avait obtenu une augmentation de son budget shopping par Bill et avait bien le droit d’user de son argent chez un bijoutier. Elle se redressa alors et demanda : Tu veux voir ?





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Ft Amara Mancini-Yaxley & Aurora Yaxley
 

 

Tu es mon cœur, mon âme
La Veille de l’anniversaire d’Aurora,
Manoir Yaxley, Londres
 

Depuis toujours, tu avais eu cette constante impression d’être si imparfaite aux yeux de ta mère, si différente... Elle était la perfection incarnée, une déesse parmi les êtres humains, la quintessence de la beauté et du charme... Et toi ? Tu avais toujours préféré courir, danser, jouer, voler ou encore t’amuser... Mais entretenir une quelconque beauté ? Mais pourquoi faire ? Même avec tous les efforts du monde, tu ne serais jamais parvenue au dixième de ta mère ou même de ta sœur. Les complexes étaient bien présents, ceux-ci s’étaient amplifiés une fois à l’école... Car quand tu fis ton entrée à Poudlard... Les chuchotements qui avaient suivi... “C’est vraiment la sœur de Bella ? Nan, impossible.”, “C’est vraiment une Yaxley, celle là ?” ou encore “D’ordinaire c’est la cadette qui est plus jolie mais là...”, il n’y avait qu’à voir les possibles réflexions que tu avais pu entendre pendant tout le long de ta scolarité. Des remarques que tu n’avais jamais cherché à contredire ou même de te défendre. A quoi bon nier l’évidence ? C’était ridicule...  

Et pourtant à cet instant, tu ne cessais de t’excuser pour le manque d’effort... Car si tu avais au moins essayer de t’y plier... Peut être que cela ne serait pas arrivé ? Peut être que ta mère t’aurait davantage aimé ? Peut être qu’elle aurait été davantage fière de toi... Tu avais donc pleuré à chaudes larmes jusqu’à lui dire ces derniers mots... Cette vérité que tu pensais réalité... Et... tes yeux s’écarquillèrent légèrement alors que tu dévisageais longuement ta maman. Elle semblait choquée de te l’entendre dire et pourtant... tu avais toujours été persuadé que c’était le cas...
Ses mots vinrent te rassurer, mettant du baume sur ce cœur qui avait subi tant de coups suite à une détestation véritable de ton apparence. Acquiesçant doucement en profitant du baiser qu’elle t’offrit. Elle reprit en italien, tu inclinais la tête en essuyant délicatement tes joues et venant t’asseoir convenablement à côté de ta mère.

- Un cadeau pour mon anniversaire ?

Intriguée et un peu étonnée qu’elle te l’offre également en avance, tu hochais toutefois doucement la tête, regardant finalement cette boite qu’elle avait pris avec elle. Papa avait donc été assez généreux pour augmenter le budget de ta mère ? Inclinant un peu plus la tête en te demandant de quoi il s’agissait, tu prenais la main de ta maman avant de sourire.

- Tu m’as toujours trop gâté, Maman...

Certes ces paroles étaient dites avant même d’avoir vu de quoi il s’agissait mais tu connaissais les goûts de ta mère, tu savais qu’elle avait toujours de très bonnes idées. Ainsi, tu la laissais te montrer le présent qu’elle désirait t’offrir. Bien curieuse de savoir de quoi il s’agissait... D’ordinaire, tu ne réclamais jamais rien. Pour la simple et bonne raison que tu arrivais toujours à te contenter de ce que tu possédais déjà. A quoi bon avoir une myriade de vêtements alors que ceux que tu avais déjà, suffisaient amplement... Tu n’avais d’ailleurs jamais compris ta mère et ta sœur sur ce point. Surtout que tu passais le plus clair de ton année à Poudlard en uniforme... A quoi bon s’envahir de vétilles inutiles... Mais l’intention était là et tu en étais très heureuse.

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Sei il mio cuore, la mia anima
La veille de l'anniversaire d'Aurora



Aurora Yaxley & Amara Macini-Yaxley



Au fond, Aurora restait une enfant. Une enfant à gâter, une enfant à choyer. Une enfant qui serait jeter dans la vie de femme d’ici moins de 24 heures, sans le moindre filet, sans la moindre préparation. Cette triste réalité brisait le cœur d’Amara. Aurora abordait la question avec une maturité extrême. Plus grande que celle de Bella, même. Alors, la Mancini avait besoin de gâter un peu plus Aurora, le temps qui lui restait pour le faire. Lui proposant de lui offrir son cadeau en avance, la jeune rousse vint se rassoir avec un peu plus d’élégance pour recevoir son cadeau, non sans une certaine surprise. A sa question, Amara hocha positivement la tête, serrant doucement la main de sa fille dans la sienne.

- Bien-sûr. Tu es ma douce Aurora, répondit-elle quant au fait qu’Aurora estimait avoir toujours été trop gâtée par sa mère.

Amara lâcha alors la main de sa fille et se saisit du petit écrin qu’elle avait apporté. Elle connaissait les goûts (ou plutôt l’absence de goûts) de sa cadette quant aux vêtements et autres bijoux. Pourtant, elle avait décidé tout de même de lui en offrir un cette fois-ci. Elle tendit alors l’écrin à sa fille et lui fit signe de l’ouvrir.

Elle patienta que cette dernière se soit exécutée et ait découvert le contenu : un bracelet d’or, fin et discret, mais élégant, représentant un serpent aux yeux d'émeraudes. La matriarche reprit alors la parole :

- Je sais que les bijoux ne sont pas ce que tu préfères et que tu aurais été bien plus heureuse de recevoir un nouveau balai de Quidditch. Mais… je désirais que tu disposes d’un peu de nous deux, d’un peu de moi. Je voulais un objet que tu puisses toujours garder près de ton cœur, quoi qu’il arrive.

Elle lui adressa un petit sourire, marquant une pause. La matriarche leva doucement sa main en direction du visage au teint laiteux de son enfant et glissa l’une de ses mèches de feu derrière son oreille avec un tendresse des plus maternelles.

- Rappelle toi toujours que je serai là pour toi. Toujours. Peu importe que tu sois fiancée, mariée. Tu pourras toujours compter sur moi. Je sais que nous ne sommes pas toujours si proches et que… nous avons peu en commun. Mais… ça n’empêche pas que je t’aime de tout mon coeur et que ce sera toujours le cas.

Elle se pencha alors en avant et vint déposer un doux baiser sur la tempe de sa fille.

- Mais tu ne devrais pas trop veiller ce soir. Demain sera une longue journée. Il nous faudra te trouver une nouvelle robe et t’apprêter des plus décemment.

Cette fois-ci… elle ne put s’empêcher de regarder la qualité des cheveux de sa fille. Eeeeeeeerh… une remarque n’allait pas pouvoir lui échapper.

- Et Diable tu n’as absolument pas utiliser l’après-shampoing que je t’ai donné pendant les vacances.





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Ft Amara Mancini-Yaxley & Aurora Yaxley



Tu es mon cœur, mon âme
Manoir Yaxley, Londres


A n’en point douter, ta mère a toujours été parfaite en tout point. Tu n’aurais pas pu rêvé d’une mère aussi exceptionnelle qu’elle le fut. Malgré tes défauts, elle t’avait donné autant d’amour qu’elle en donnait à Bella et Ottavia. Aucun traitement de faveur n’avait été perçu te concernant. De plus, tu avais toujours essayé de palier à tes imperfections avec d’autres capacités. Ton intelligence, ton comportement mais aussi ta façon d’être en société. Tu avais su t’adapter de sorte à ne pas faire honte à ta mère et t’assurer qu’on ne chante que des louanges de son éducation. Ainsi, tu faisais honneur à la réputation de ta bien aimée maman... Du moins, tu essayais.
Ainsi, alors qu’elle désirait te faire ouvrir ton présent pour ton anniversaire. Tu t’étais assise afin de pouvoir recevoir ce cadeau. Bien évidemment, tu te permis de dire à ta mère qu’elle demeurait bien trop gâteuse avec toi. Prenant l’écrin qui te fut tendu, tu ouvris le receptacle et... tu pus y voir un magnifique bracelet en or, subtile et pourtant très détaillé, il s’agissait d’un merveilleux serpent... Certes, tu n’étais pas une grande adepte des bijoux mais celui-ci... il était véritablement dans tes goûts. Discret et comme le disait Amara... ce serpent était aussi l’indéfectible lien que tu avais avec ta mère, celui d’être née fourchelangue. L’intention te touchait véritablement... tu sentais ton cœur se serrer et tes yeux brillaient d’une grande émotion.

- Merci Maman... Je le chérirais et ne le retirerais que pendant mes entrainements de Quidditch afin de ne pas l’abimer. Il est magnifique... Et comme tu l’as dis, il a une part de nous...

Après tout, c’était ta seule fierté. La seule chose que tu avais pu avoir de plus que ta sœur aînée et ta petite sœur, celle d’être Fourchelangue... Le seul point commun que tu avais avec ta mère. Ainsi, tu ne pouvais qu’être heureuse d’un tel présent. Ainsi... Sans véritablement attendre, tu te permis de prendre le bracelet afin de le placer à ton poignet droit, ta main dominante, celle qui avait le reflexe d’aller vers ton cœur.

- Je te promets de toujours prendre soin de toi, Maman... Je continuerais à faire honneur à ton éducation, même quand je serais mariée.

Car il ne fallait pas se leurrer... Tu savais pertinemment que ton père allait s’enquérir de tes réussites et tes faux pas... et il s’empresserait de réprimander ta mère si tu faisais la moindre erreur... De ce fait, tu préférais également la rassurer sur cela. La laissant caresser tes cheveux, jusqu’à ce qu’elle tombe sur quelques nœuds. Tu avais omis la brosse à cheveux ce matin... En même temps, tu avais eu Quidditch le matin...
Ne réprimant pas un rire quand elle vint à faire la réflexion sur cet après-shampoing, tu haussais les épaules.

- Pourtant, je l’utilise une fois semaine, ce n’est pas ce qu’il faut faire ?

Bien entendu, tu savais pertinemment ce qu’il fallait faire avec un tel produit cosmétique. Mais... tu oubliais souvent. Il n’y avait que ta sœur pour te faire des piqures de rappel sur ton apparence et l’entretien de tes cheveux. Néanmoins... Maman n’avait pas tort... Tu allais devoir faire des efforts... Et cela commençait aussi par ton apparence... Personne ne voudrait d’une pouilleuse.

- Tu penses que ça va bien se passer ?...

Toi-même, tu te demandais si tu parviendrais à être à la hauteur. Si Bella n’y était pas parvenue... est-ce que toi, tu ressortirais victorieuse et honorable ?

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Sei il mio cuore, la mia anima
La veille de l'anniversaire d'Aurora



Aurora Yaxley & Amara Macini-Yaxley



A la promesse d’Aurora de chérir son bijou et de ne pas le porter lors des entraînements de Quidditch, Amara hocha doucement la tête, un léger sourire bienveillant sur le visage. Après tout, plus qu’un objet de valeur, c’était un cadeau qui venait sincèrement du plus profond de son cœur. Peut-être Aurora et elle n’étaient pas aussi proches qu’elle ne l’était avec Bella, mais Amara aimait sa fille du plus profond de son cœur.

- Tout comme tu seras toujours une part de moi, promit-elle.

Elle ne pouvait pas promettre à sa fille qu’elle serait en sécurité, ce qui la rendait terriblement folle de frustration. Mais au moins, elle pouvait promettre de veiller sur elle. De toute évidence, à la minute où Amara aurait à qui Aurora avait été promise, la matriarche des Yaxley irait tenir une conversation avec son futur gendre. Alors qu’Aurora entreprenait de mettre son bracelet à son poignet droit, Amara lui adressa un léger sourire.

- Laisse moi t’aider.

Il était toujours plus simple de maîtriser un fermoir avec l’aide d’une personne. Ainsi, Amara referma le bracelet autour du fin poignet de sa fille et en contempla un instant les reflets dorés sur sa peau laiteuse.

- Je le sais, répondit-elle à sa promesse de faire honneur à son éducation. Tu n’as rien à me promettre que je ne sache déjà.

La conversation s’allégea de nouveau, Amara n’ayant pu retenir un commentaire sur l’état des cheveux de sa fille avant de prendre un air outré lorsqu’elle entendit qu’Aurora ne l’utilisait qu’une fois par semaine.

- Merlin Aurora ! Une fois par semaine ? Ne me force pas à demander à Amos de t’escorter sous la douche et te faire promettre d’utiliser ton après-shampoing ! dit-elle sur un ton réprobateur, usant volontairement d’une image totalement absurde puisqu’il y avait bien longtemps qu’Amara avait cessé d’espérer un usage très fréquent de tous les produits de beauté qu’elle utilisait elle-même.

Elle se leva alors, faisant signe à Aurora de l’attendre ici. Mais sa fille s’enquit alors de lui demander si “ca allait bien se passer”. Naturellement, Amara se doutait qu’elle ne parlait pas des trois minutes de pose de son après-shampoing. Elle hocha néanmoins la tête.

- Bien-sûr que cela se passera bien, dit-elle avant de quitter la pièce.

Il ne lui fallu que quelques minutes pour revenir après un passage en express dans la salle de bain qu’elle partagea avec Corban pour récupérer l’un de ses propres produits de beauté. Elle croisa son époux au détour d’un couloir et le prévint de ne pas l’attendre qu’elle “s’occupait déjà de préparer Aurora au lendemain”. Le père de famille avait protesté, mais Amara s’était lancé dans une liste des choses à faire entre nourrissement des cheveux, épilation des sourcils, masque hydratant et… elle n’avait pas fini sa liste que Corban la coupa, ordonnant de ne pas le réveiller quand elle viendrait se coucher. Parfait. La voilà débarrassée de son époux et apte à passer un peu plus de temps avec Aurora sans que Corban ne vienne espionner, par peur de tomber sur une histoire de menstruation ou autre chose féminine qu’il n’avait aucune envie d’entendre.

Armé de son flacon, Amara retourna dans la chambre, cette fois-ci sans frapper. Elle referma la porte derrière elle.

- Assieds toi sur le sol, le dos contre le sofa, demanda-t-elle d’une voix douce.

Elle s’installa elle même sur le sofa et attendit qu’Aurora vienne s’asseoir à même le sol, le dos contre ses genoux et ouvrit enfin le flacon qu’elle avait apporté. Immédiatement, une délicieuse odeur d'amande douce et de jasmin embauma la pièce. La même odeur que les cheveux d’Amara.





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Tu es mon cœur, mon âme
Manoir Yaxley, Londres


Les paroles de ta bien aimée maman te réchauffaient le cœur. Evidemment, tu ne te sentais pas digne de l’amour qu’elle te portait. Ayant toujours jalousé énormément ton aînée pour la perfection qu’elle représentait... Ou du moins d’un point de vue physique... En ce qui concernait le comportement, il y avait encore du travail à faire. Ta mère représentait la sensualité, la séduction élégante et la beauté fatale... Ta sœur semblait avoir voulu être semblable à la matriarche mais... Elle avait choisi un chemin qui menait un peu plus à la vulgarité et au laisser-aller... Ce qui avait créé cette situation...  
Néanmoins, tu étais heureuse. Puisque de cette façon, tu allais avoir un autre point commun avec ta mère... Tu allais être mariée jeune et tu allais pouvoir faire honneur à ton nom... Souriant grandement à ta mère, tu acquiesçais quand elle vint à te dire de la laisser t’aider. Ainsi, tu tendais ton poignais ainsi que le bracelet pour qu’elle puisse te le mettre. Elle te faisait confiance, elle croyait en tes capacités et ça... c’était sûrement le plus beau cadeau qu’elle pouvait te faire. Tu l’admirais tant, elle était cette parfaite vision de la femme que tu avais... Et cette merveilleuse beauté que tu ne pourras jamais atteindre... L’admiration que tu avais pour ta mère était aussi grande que l’amour filial que tu lui portais...  

Néanmoins quand tu lui avouais n’avoir utilisé son après-shampoing qu’une fois par semaine, tu la vis pester d’indignation. Malheureusement... Tu ne pouvais pas le nier... Tu n’étais pas du tout coquette, tu n’avais pas cette féminité naturelle et cette appréciation des apparences...
Voyant qu’elle t’invitait à rester assise et de l’attendre, tu te redressais toutefois avant qu'elle ne parte, tu lui demandais si elle pensait que ça allait bien se passer... Elle te le confirma avant de quitter la pièce. Soufflant doucement, tu demeurais pensive... Avait-elle dit cela uniquement pour te rassurer ? Ou le pensait elle réellement ? Tu préférais ne pas en douter et ainsi, tu relevais doucement la tête quand elle entra de nouveau dans ta chambre. T’exécutant en t’asseyant sur le sol comme elle te l’indiquait, tu savais qu’elle allait commencer à prendre soin de ton apparence pour le lendemain... Après tout, il y avait du travail... Une fois le dos contre ses genoux, tu la laissais s’occuper de toi.

- Bella sera aussi présente demain ? Ou bien... Elle a été appelé ailleurs ?

Intérieurement, tu doutais que ta sœur aînée serait conviée demain... Pour la simple et bonne raison que ce serait supposer que c’était elle qui avait été choisi. Ou bien... Ce serait l’humilier que toi en tant que cadette, tu sois mariée avant elle... Une humiliation comme celle-ci pourrait détruire son orgueil avec férocité.

- Je... Je sais que la question ne va pas te plaire, Maman mais... Est-ce que tu auras... des conseils à me donner pour... le moment après le mariage ?... Qu’est-ce que je dois faire, ne pas faire...

C’était une question bien douloureuse à entendre pour ta mère, elle qui devait également te penser saine et non touché... Mais, il était légitime que tu t’interroges sur la question. Néanmoins... tu vins simplement ajouter à ta mère en essayant de dédramatiser.

- Dans le pire des cas, si je tombe sur un homme qui travaille déjà... Je pourrais au moins finir mes BUSES à la fin de l’année et je ne pourrais vivre avec lui qu’à l’obtention de mon diplome.

Essayais-tu de rassurer ta mère d’une certaine manière ? En quelque sorte... Après tout, tu avais conscience de certaines choses... Plus de choses que ta mère ne l’imaginait...

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La veille de l'anniversaire d'Aurora



Aurora Yaxley & Amara Macini-Yaxley



Amara refit donc surface avec l’une de ses lotions magiques capable de dompter n’importe quelle tignasse. Demandant à Aurora de s’installer à même le sol, à ses pieds, elle attendit que sa fille s'exécute pour déposer un peu de cette huile miracle entre ses paumes. Frottant ses mains l’une à l’autre pour chauffer l’huile et ainsi, ne pas alourdir les cheveux d’Aurora, Amara entreprit alors le soin capillaire. Elle glissa ses doigts fins jusqu’aux racines rousses, massant le cuire chevelue avec douceur pour ne pas trop brusquer la fibre capillaire. Un traitement sommetoute très agréable. Entre l’irrésistible odeur de jasmin et d’amande douce, et les phalanges expertes d’Amara, il était clair qu’Aurora aurait pu passer un bien pire moment. A vrai dire, la matriarche y déposait un peu plus de douceur et de tendresse que nécessaire, décidée à apporter un peu de détente à sa cadette qui ne passerait probablement pas la nuit la plus paisible de sa vie.

- Bella ne sera pas là, non. Ton père a estimé que sa présence serait un mauvais message. Seule Ottavia sera là. Ton père la veut présente pour… marquer un contraste avec toi et faire paraître plus mature.

Bon. Elle ne le dirait pas, mais Corban avait aussi insinué que l’héritier pourrait fortement préférer Bella pour son apparence plus charmante. Néanmoins… Amara ne le révèlerait pas. A quoi bon répandre le venin de ce vieillard ?

Cependant, Aurora avait des questions. En entendant la première, Amara s’arrêta presque net dans son massage. Etait-elle surprise par la question ? Pas vraiment. Mais tout de même. Elle n’avait aucune envie d’envoyer sa si jeune fille vers le lit nuptial. Elle reprit alors ses massages, d’abord en silence, avant de finalement prendre la parole :

- Mh, chaque homme est différent. Tu te devras de respecter ses souhaits, dit-elle en haïssant ses propres mots. Laisse-toi guider. Tu verras c’est… plutôt naturel et finalement assez instinctif. Le moment vue, je te ferai don d’une potion supposée, te détendre et te préparer à accueillir un homme en ton intimité. Ensuite… je t’apprendrai à dévier son attention, si le besoin s’en fait sentir.

Elle aurait bien préféré que sa fille choisisse son partenaire et se dirige naturellement vers des fiançailles, un peu comme elle avait essayé de faire avec Bella. Enfin… si Bella avait estimé convenablement sa chance, ce qui n’avait pas été le cas.

Aurora parla ensuite de tomber sur un homme qui travaille, de pouvoir finir ses études, au moins ses BUSES. La matriarche laissa échapper un soupir, clairement peu appréciateur de cette conversation.

- Ce sera à lui de choisir. Néanmoins, je compte être présente aux prochaines négociations et demander à ce que tu puisses finir tes ASPIC et aller au delà si ton désir est tel.

Elle avait déjà réfléchi à des arguments de poids que Corban lui même ne pourrait nier. Il fallait être intelligente et savoir quoi dire pour convaincre la gente masculine, c’était tout. Mais à défaut de ne pas avoir pu empêcher les fiançailles, Amara tiendrait sa promesse : Elle ferait tout son possible pour rendre la chose supportable pour Aurora et lui offrir une vie convenable.





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Tu es mon cœur, mon âme
Manoir Yaxley, Londres


Comme tu t’en doutais, ta mère t’indiquait que ta sœur aîné ne sera pas présente. Evidemment... Cela aurait fait mauvais genre. Par contre, le fait de placer Ottavia dans cette réunion familiale, tu n’avais pas bien compris... Mettre en avant que tu étais plus mature que ta petite sœur ? Enfin... ça tombait sous le sens... la benjamine était bien plus jeune que toi... Mais, tu n’allais pas discuter les choix de ton père, il savait ce qu’il faisait et de toute évidence... Même ta mère ne pouvait pas aller à l’encontre de ce qu’avait décidé ton père.

- D’accord...

Ne cherchant pas à discuter plus longuement sur ce point, cela ne servait à rien de remuer le couteau dans la plaie. Et même si ta mère ne le disait pas... Tu savais que ton père aurait eu tendance à penser que ta sœur était bien plus belle que toi et que ton futur fiancé pourrait lorgner sur la beauté sulfureuse de celle-ci... Tu n’étais pas stupide, même s’il pouvait peut être penser le contraire.
Bien entendu, tu voulais entamer une discussion un peu plus intime avec ta mère. Elle était parvenue à donner trois beaux enfants à ton père, donc... c’était qu’elle demeurait une très bonne épouse. Même si Corban n’avait eu que des filles, ta mère n’avait pas manqué de fertilité ni de charme. Sans doutes, était-elle particulièrement exaltante pendant les rapports intimes... La laissant te masser malgré l’arrêt qui suivit pendant quelques secondes, tu compris l’avoir gêné mais... elle te répondit.

- Une potion particulière ? Aura-t-elle mauvais goût ?

Bien évidemment, tu savais de quelle potion elle te parlait... Puisque tu avais été contrainte d’utiliser l’une d’elles afin d’avoir ta première expérience sans que cela ne soit désagréable. Tu te souvenais que celle-ci avait eu un goût immonde mais qu’elle avait effectué son travail comme il le fallait. Même si ça n’avait pas été particulièrement agréable pour autant.
Néanmoins, ta mère vint également à te rassurer sur le fait qu’elle serait présente pour les possibles négociations afin que tu puisses terminer tes études. Te tournant légèrement pour la regarder, tu lui fis tes yeux de biche et une petite moue.

- Oui, s’il te plait... Je veux au moins pouvoir continuer mes études en droit... Tu sais que j’ai pour projet de devenir juge. Mes études risquent d’être longues... Tu penses que mon futur mari me le permettra ?...

C’était une question dont ta mère ne pouvait pas avoir la réponse. Surtout qu’elle devait aussi ignorer de qui il s’agissait... Malgré cela, tu souriais doucement en reprenant ta place correctement, pinçant tes lippes en soupirant un peu plus.

- Tu penses que je vais devoir aussi porter des enfants tôt ?... J’avoue que je ne me sens pas prête à être maman. J’aurais peur de pas être à ta hauteur... Tu as été une si bonne mère, il me faut encore du temps avant de pouvoir espérer t’égaler un peu....


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Aurora Yaxley & Amara Mancini Yaxley
La veille de l'anniversaire d'Aurora

- Tout ira bien, ne t’en fais pas, souffla la douce matriarche face à la réaction d’Aurora en apprenant la stratégie de Corban pour la faire paraître plus mature qu’elle ne l’était.

Néanmoins, Aurora semblait avoir quelques questions, principalement sur… la nuit de noces. Amara ignorait que sa fille jouait un jeu et n’avait besoin d’aucune réponse à ses questions. Aurait-elle réprimandé sa fille pour le fait d’avoir perdu sa virginité ? Non. Ce serait extrêmement hypocrite de sa part. Amara aurait aimé se lancer dans son mariage avec un tant soit peu plus d'expérience que ce qu’elle n’avait eu et de ne pas avoir à attendre de perdre sa moralité avec Chris pour découvrir les réels plaisir de la chair. Quant au goût de la potion, Amara haussa doucement les épaules.

- Mh, oui. Je préfère y glisser quelques goûtes d’extrait de vanille. Je le ferai pour toi, indiqua-t-elle donc à demi-mot qu’elle consommait toujours cette potion de manière régulière.

A vrai dire, Corban n’avait jamais vraiment pris le moindre soin quant au bien-être d’Amara. Les préliminaires ? Elle ne les avait connus pour la première fois qu’avec son amant. Elle avait d’ailleurs été pour le moins… surprise, la toute première fois, ne comprenant absolument pas ce que Chris fabriquait. Cela dit, elle avait très rapidement compris…

Continuant le massage d’Aurora pour nourrir et prendre un si bon soin de ses cheveux, la Sicilienne prit note des désirs de sa fille d’étudier. Pour autant, ne connaissant pas ledit fiancé, Amara ne pouvait apporter aucune supposition.

- Je l’ignore, carina mia. Ton père ne m’a pas révélé l'identité de ton fiancé, je le découvrirai en même temps que toi, (Ma douce)

Frustration intense, d’ailleurs. Incapable de préparer sa fille comme elle se le devait. Incapable d’aller apposer une ou deux menaces audit garçon. Cela dit, ce n’était que partie remise.

Les prochaines questions d’Aurora furent d’une logique absolue. Elle ne se sentait pas prête à être mère. Bien-sûr que non ! Elle était si jeune…

- Tu seras une mère brillante, j’en suis certaine. De plus, tu pourras compter sur moi. Pour ce qui est de ton désir de ne pas porter d’enfant tôt… il te faudra le négocier avec ton époux. Le mieux sera de prétexter que notre société à évoluer d’une telle sorte qu’une grossesse si jeune pourrait jeter un véritable regard noir sur ton nom d’épouse. Si tu as la moindre résistance de la part de ton époux, dis le moi. Je te procurerait un certificat de Ste Mangouste attestant que ta fertilité n’est pas encore arrivée à son meilleur moment qu’il te faudrait attendre quelques petites années.  

Après tout… elle avait fait l’exacte opposé en demandant faveur à Henry Macmillan. Amara ne voyait donc aucune raison qu’il refuse pour sa fille. Et quand bien même il refuserait, elle trouverait facilement moyen de le convaincre en lui assurant un service de son choix à l’avenir. Elle noua alors les cheveux d’Aurora en une tresse pour la nuit avant de la terminer par un ruban de soie apporté à cet effet.

- Bien, il est tard. Si tu ne veux pas subir trop de maquillage demain, alors je te conseille d’éviter les cernes.

Elle se leva alors et se dirigea vers le lit de sa fille avant d’ôter la couverture pour qu’elle puisse s’y glisser, comme elle avait si souvent fait quand elle était enfant, ou comme elle faisait encore pour Ottavia.

- Vient dormir.

••• By Aardbei

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Ft Amara Mancini-Yaxley & Aurora Yaxley



Tu es mon cœur, mon âme
Manoir Yaxley, Londres


Sincèrement, tu n’étais pas particulièrement ravie du stratagème utilisé pour te faire sembler plus attirante. Ton père manquait cruellement de subtilité sur ce point. Mais tu ne pouvais pas vraiment lui en vouloir d’essayer de bien te faire voir à cette famille, qui était supposé t’accueillir...
Néanmoins, tu lui avais fait part de ces “inquiétudes” dites normales pour l’intimité. Si tu ne lui avais rien demandé à ce sujet, cela aurait pu trahir le fait que tu n’étais plus chaste. Et ça... Tu préférais que ta mère l’ignore. Ne désirant pas être une déception supplémentaire. Bella avait fait suffisamment parlé d’elle, tu n’allais pas en rajouter une couche. Néanmoins, elle te confirmait le fait que le goût de la potion était vraiment ignoble et qu’elle faisait attention à mettre de l’extrait de vanille pour que cela soit plus passable. Remerciant ta mère pour cette attention qu’elle prévoyait de faire, tu te détendais de plus en plus en sentant les doigts agiles de ta mère. Tu adorais qu’elle te caresse les cheveux, cela te procurait un véritable bien-être. Tu te souvenais même que plus jeune... tu t’endormais de cette façon.
Tu pus aussi apprendre que ta mère aussi ne le savait pas. Eh bien... Ce sera la surprise dans ce cas là. Bonne ou mauvaise... Adviendra que pourra, songeais-tu intérieurement. Par ailleurs, tu fis part à ta bien aimée maman tes doutes concernant ta future maternité... Et... comme à son habitude, elle fut parfaite pour te rassurer. Donnant même une solution pour que tu ne sois contrainte à devoir être engrossée trop rapidement. Lui offrant un tendre sourire, tu tournais la tête.

- Merci beaucoup, Maman... Je ne me vois vraiment pas être maman aussi jeune... Je ne sais pas comment j’aurais pu faire si je n’avais pas eu une mère aussi parfaite que toi...

Avais-tu murmuré en la laissant nouer tes cheveux en te redressant à ton tour. Tu la vis se poser sur ton lit et tu vins à la rejoindre sans aucune hésitation pour te blottir contre elle. Cette époque où tu t’endormais dans ses bras... Cela te faisait un bien fou de sentir son parfum et de pouvoir caresser sa peau si douce et parfaitement entretenue. Ta mère était une véritable déesse descendue des cieux pour illuminer le monde de sa douceur et de sa beauté... L’admiration que tu avais pour elle, allait bien au-delà de ce que tu ne pouvais exprimer verbalement... Souriant tendrement, tu glissais ton bras sur sa hanche pour te blottir un peu plus contre elle avant de murmurer doucement.

- Buona notte mamma. Ti amo....

Sur ces douces et tendres paroles, tes yeux vinrent se cloturer après avoir déposer un baiser sur la joue de ta mère. C’était sûrement ta dernière nuit en tant qu’enfant... Ta maman t’accordait ce moment en sa présence et tu lui étais plus que reconnaissante...  


••• By Aardbei

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