Nous étions en vacances, j'allais passer en troisième année et de ce fait, j'allai avoir deux nouveaux cours que j'avais choisis bien évidemment cependant, il est vrai que celui que je préférais était vol. Il fallait donc qu'on aille à un moment donné au chemin de traverse pour y acheter le nécessaire scolaire pour chacun d'entre-nous néanmoins, on était comme chaque année, on était séparé en deux groupes.

Cette fois-ci, c'était avec maman et ma grande sœur Zoé tandis que papa était avec Noelyne et Lyam, ça ne m'enchantait pas vraiment de ne pas être avec ma sœur jumelle toutefois, je n'avais pas tellement le choix que d'accepter. Le seul point positif, c'est que maman serait avec du moins, c'est ce que je croyais, car à peine arriver au chemin de traverse, la mère de la famille Moreau nous laissa seul Zoé et moi avec un peu d'argent.

Une fois que notre mère fut éloignée la serdaigle me demanda où je voulais aller, ma sœur et moi, on n'aimait pas vraiment les mêmes choses pour ma part, c'était le quidditch tandis que Zoé, c'était les livres d'ailleurs, je ne voyais même pas ce qu'elle trouvait d'intéressant là-dedans.

- À quoi ça sert que je te le dise Zoé, lui répondis-je. De toute façon, tu ne voudras pas, car tu vas t'emmerder.

Je parlais bien évidemment du magasin d'accessoires de quidditch, car comme j'allais intégrer l'équipe de ma maison ou du moins essayer, je voulais être déjà bien équiper.

Comme à mon habitude avec Zoé, l'agressivité était montée de plus, nous étions totalement différents de ce fait, j'étais certain qu'elle n'accepterait pas d'aller au magasin d’accessoires pour le quidditch. Pourtant, je me trompais et royalement visiblement puisque la serdaigle me proposa de faire un compromis suite à cela, ma tête changea d'expression dans un premier temps, mais très vite l'aiglonne me proposa d'y aller et d'ensuite lui faire plaisir en retour.

- Oui, d'accord, ça me va, lui répondis-je après quelques secondes de réflexion. Je pensais vraiment que tu n'accepterais pas Zoé.

Nous nous mimes donc en route vers la boutique en question, c'est alors que ma grande sœur me dit qu'elle était contente qu'on allait passer l'après-midi ensemble pour ma part, je ne savais pas trop quoi en penser en réalité. Nous arrivâmes devant le magasin et pas de chance pour moi, c'était fermé du coup, je baissai la tête et dis en soupirant :

- Moi aussi jusqu'à ce que je voie ça Zoé. Tant pis je ...

C'est alors qu'une personne m'attrapa par la peau du dos et me plaqua contre le mur de la boutique et il se tourna vers la jeune Moreau pour lui dire qu'elle n'avait rien vu, l'agresseur s'éloigna de celle-ci tout en m'emportant avec, j'étais tétanisé de peur.

Qu'est-ce qui était en train de m'arriver ? Pourquoi cet homme m'enlevait ? Je n'en savais rien, mais une chose était sûre, c'était que j'étais totalement paniqué du coup, j'essayai de me débattre comme je le pouvais, car mon agresseur était plutôt braqué, on ne pouvait pas le nier. Clairement, je ne savais pas me délivrer et je me voyais m'éloigner de ma grande sœur sans que je ne le veuille et du coup, je pensais même que j'étais fichu et que je ne verrais plus jamais ma famille.

- ZOEEEEEEEEEEEEEEEEEE, criai-je. AU SECOURSSSSSSSSS ! À L'AI...

Je n'eus pas le temps de dire quoi que ce soit de plus que mon kidnappeur posa sa main sur ma bouche, j'étais fichu, c'était certain pourtant quelques secondes plus tard, j'entendis la voix de Zoé puis tout se figea. Elle avait réussi à pétrifier l'homme toutefois, il me tenait toujours cependant j'entendis ma sœur me dire de dégager du mieux que je pouvais et de la rejoindre où je savais de ce fait j'essayai comme elle me l'avait dit. Il me fallut donc quelques minutes pour savoir enfin me libérer de l'emprise du kidnappeur ensuite, j'allai d'abord me cacher dans un premier temps. Puis lorsque je vis que celui-ci était parti, je me mis à la recherche de la librairie toutefois, je ne la trouvai pas du coup, je criai en pleure :

- Zoé, où es-tu ? J'ai peur qu'il revienne...

Zoé est rempli d’adrénaline. Elle doit agir et n’a pas le temps de pensé. Elle vient de pétrifier l’agresseur de manière partielle et elle est soulagée de constater que cela permet à son frère de se libérer et de s’enfuir. Au moins, il en est sécurité et l’autre ne pourra plus l’enlever. Elle attend qu’il soit hors de vue et constate que l’agresseur est toujours pétrifié. Son sort est plutôt utile. Dans le feu de l’action, elle prend quelques secondes pour dessiner un portrait de celui qui a tenté d’enlever son frère. Elle doit avoir une preuve pour quand ils devront prévenir les autorités. Ce n’est pas vraiment une preuve mais plutôt une image du responsable pour que les autorités puissent le retrouver plus rapidement. Une fois que cela est fait, elle part en courant pour aller attendre son frère à l’endroit prévu. Une fois arrivé, elle trouve l’attente très longue. Les minutes passent et il n’arrive pas. Doit-elle prévenir leur mère ? Ce serait raisonnable et permettrait de mettre un adulte dans la boucle. Mais cela lui ferait perdre du temps. Soit il lui est arrivé quelque chose soit il est perdu. Dans tous les cas, il doit être paniqué et il a besoin d’elle. Elle n’a pas le temps de chercher sa mère, de lui expliquer pour ensuite enfin aller le chercher. Cela prendrait bien trop de temps et elle doit le trouver. Elle sait qu’elle en est capable. Elle prend une grande inspiration pour rester la plus zen possible et se met à sa recherche. Il a dû dans la panique se perdre en errant un peu n’importe où. En même temps quand on fuit, on ne regarde pas forcément où on va. Elle aurait dû partir avec lui au lieu d’assurer leurs arrières. Elle se déteste en cet instant et elle doit réparer son erreur. Elle est très inquiète pour son frère.

Elle ne sait pas du tout ou il peut être et elle le cherche. C’est très long, elle ne le trouve pas et commence à vraiment s’inquiéter. Elle tourne en rond et ne sait plus trop ou elle. Elle s’auto insulte en se disant qu’elle n’aurait jamais dû le laisser seul. C’était complétement idiot de le laisser partir tout seul. Elle aurait dû rester avec lui quitte à courir le risque d’être poursuivi. Elle aurait dû être plus intelligente et y penser avant de lui dire de s’enfuir. Mais non, elle l’a laissé tout seul sur le chemin de traverse et il pourrait être n’importe où. Elle aurait dû prévenir un adulte et maintenant même elle ne sait plus vraiment ou elle se trouve. Elle est totalement stupide, elle s’est perdue en plus. Elle continue d’avancer et de chercher. Et d’un coup elle entend une voix qui lui semble familière. Elle doit rêver ce n’est pas possible : c’est un mirage comme dans le désert. Mais la voix lui semble bien familière. Elle s’approche et elle croit rêver : Natan est bien là. Il est en pleur. Zoé court vers lui et le serre très fortement dans ses bras. C’est la première fois qu’elle a un tel geste envers lui mais elle a tellement eu peur. Il aurait pu lui arriver n’importe quoi. Elle ne le lâche plus :

-Je suis là, c’est fini Natan. Promis il ne t’arrivera plus rien. Je t’aime mon petit frère.

Elle a un air sérieux et dans ses yeux se lit un peu d’inquiétude. Elle tente de se montrer la plus calme possible mais dans une pareille situation elle ne sait pas masquer totalement ses émotions. Mais elle ne veut pas le paniquer encore plus. Elle le tient encore dans ses bras. Elle a eu tellement peur de le perdre. C’est son frère et elle l’aime tellement. C’est une des personnes qui compte le plus au monde pour elle et elle ne supporte pas qu’il lui arrive quoi que ce soit. Elle s’est toujours montrée protectrice envers ses frères et sœurs même s’ils n’étaient pas toujours en accord avec cela. Mais aujourd’hui, il est hors de question que Natan la repousse et elle espère sincèrement qu’il acceptera son geste d’affection. Cela n’est pas toujours simple entre eux mais elle sera toujours là pour lui. Elle tente d’apaiser ses pleurs et lui murmure des paroles de réconforts tout en le gardant dans ses bras.

Je paniquais et pleurais de plus en plus, car je me trouvais dans une rue complètement déserte de plus, j'avais peur que le kidnappeur revienne pourtant, je parvins tout de même à parler probablement que ce n'était pas très compréhensible. Toutefois, ça avait l'air d'avoir fonctionné puisque la serdaigle finie par me rejoindre et immédiatement, elle eut un geste de tendresse avec moi, une chose qu'elle n'a jamais eu avec moi du moins, pas que je m'en souvienne.

L'aînée des Moreau essaya de me rassurer du mieux qu'elle pouvait en me disant qu'elle que tout était finie qu'il ne m'arrivait plus rien, car elle était la pour me protéger. D'habitude, j'étais du genre à repousser ma sœur lorsqu'elle essayait de me faire un câlin par exemple et je ne supportais pas qu'elle me surprotégeait. Cependant, aujourd'hui, c'était totalement l'inverse au point où moi-même, je la serrai très fort aussi et mon cœur commença à battre très fort lorsque ma grande sœur me dit qu'elle m'aimait.

- Moi ... Moi aussi, je t'aime, lui répondis-je toujours avec les yeux remplis de larmes. Tu es sûr qu'il ne reviendra plus grande sœur ?

Bien évidemment, ce n'était plus de pleur de panique, mais d'émotion par rapport au rapprochement que j'étais en train de vivre avec Zozo d'ailleurs en n'y repensant, j'avais toujours été exécrable avec elle pourtant cette dernière ne méritait pas du coup, je la regardai dans les yeux et dit :

- Je... Je suis désolé, Zoé, je n'ai pas été très gentil avec toi auparavant, je regrette tellement tout ce que je t'ai dit par le passé.

Au fond de moi, je savais que je ne méritais pas ce que cette dernière venait de faire pour moi toutefois, j'étais incapable de lui dire de peur de la blesser ce que je ne voulais pas d'ailleurs, j'étais incapable de dire quoi que ce soit de plus.

Elle est soulagée de retrouver son petit frère et qu’il ne soit pas blessé. Elle a imaginé le pire et s’est énormément inquiété pour lui. Alors quand elle le retrouve, elle le prend dans ses bras et ne veut plus le lâcher. Elle tente de le rassurer mais fut surprise de sentir que lui aussi la serre dans ses bras. C’est très rare, en réalité ce n’est pas arrivé depuis sa toute petite enfance. Il a passé plus de temps à la repousser qu’autre chose. Mais aujourd’hui est différent et ce qu’il vient de vivre à un potentiel traumatique. Elle est très touchée qu’il lui dise que lui aussi l’aime et le serre très fort dans ses bras.

-Non il ne reviendra plus et je suis là pour te protéger. On va retourner voir Maman Natan.  

Ils doivent retourner voir un adulte pour raconter ce qui s’est passé et prévenir les autorités compétentes. Et elle a beau être une grande sœur, elle n’a que quinze ans et ressent le besoin d’être près d’un adulte. Elle ne montre pas à son frère ses peurs et crainte pour ne pas augmenter ses angoisses. Elle est étonnée de l’entendre s’excuser pour son attitude par le passé. Elle comprend très bien qu’il ait pu avoir du mal avec son attitude de sœur surprotectrice et puis entre les frères et sœurs c’est toujours compliqué. C’est ainsi dans beaucoup de famille et Zoé a ses tords aussi. Elle le regarde avec toute l’amour et l’affection qu’elle lui porte :

-Tu n’as pas à être désolé tu n’as rien à te reprocher. Même si on se taquine et que ce n’est pas toujours rose, je n’ai jamais douté que tu m’aimes et c’est ça le plus important. Moi aussi je t’aime et quoi qu’il se passe je serais toujours là pour toi. Parfois tu auras envie, parfois tu en auras assez mais jamais je ne t’abandonnerais petit frère. Et je sais bien que je ne suis pas toujours facile. Ce n’est pas une chose aisée d’avoir une grande sœur parfaite qui en plus est une excellente élève.

Sa dernière phrase est dite avec un petit rire. Elle use un peu d’humour pour dédramatiser la situation. Mais il va vraiment falloir qu’ils retrouvent un adulte. Elle le serre encore une fois fort contre elle puis prend sa main pour le ramener. Elle espère retrouver son chemin mais cela l’inquiète tout de même un peu. En réalité, elle ne sait pas vraiment où ils sont.  Elle cherche un point de repère et croit en avoir trouver un. Elle tente d'avoir un air confiant et avance en tenant son frère par la main. Les minutes passent et elle ne reconnait rien. Les ruelles s'assombrissent de plus sans qu'elle n'arrive à se repérer. L'angoisse monte en elle mais elle reste rassurante. Elle va bien finir par trouver une solution. Ils sont dans une ruelle sombre et elle se met à raconter des blagues pour qu'il pense à autre chose et ne panique. Elle le tient fermement par la main mais il doit trouver cela étrange que Zoé raconte des blagues, cela n'arrive jamais:

-Oh j'ai une blague à te raconter Natan. Qu'est ce qu'un point jaune dans le ciel?

Je me sentais rassuré dans les bras de Zozo et je n'avais pas envie de la lâcher au point où je parvins même à lui dire, je t'aime, c'était bien la première fois du moins si je l'avais fait auparavant, je n'en avais pas le moindre souvenir. Néanmoins, j'avais le besoin de savoir si mon kidnappeur ne reviendrait pas immédiatement, ma grande sœur me répondit que non, elle serait également là pour me protéger pour terminer, la serdaigle me dit qu'on allait retrouver maman.

- D'accord grande sœur, lui répondis-je. Elle nous laissera probablement, plus jamais, seul sur le chemin de traverse lorsqu'elle sera au courant de ce qui s'est passé.

Alors que je venais de m'excuser pour mon comportement que j'avais eu avec la jeune Moreau, ce à quoi, elle m'expliqua que je n'avais rien à me reprocher que c'était pas toujours tout rose entre frère et sœur cependant, elle savait que je l'aimais. L'aiglonne dit même sur le ton de la rigolade que ce n'était pas toujours simple de la supporter, c'est-à-dire surproductrice et intelligente et celle-ci me serra à nouveau fort avant de me prendre la main.

- Zoé, lui dis-je qu'on commençait à marcher. Je ne pensais pas qu'un jour, on deviendrait aussi proche tous les deux.

On marchait depuis je ne sais pas combien de temps, mais une chose était sûr, je n'étais pas très à l'aise à voir toutes ses ruelles et y compris celle où on était, car elle était sombre même trop à mon goût et j'avais peur que le kidnappeur revienne dans ce genre d'endroit. Ma grande sœur commença à me raconter différentes blagues probablement afin de détendre l'atmosphère ou pour cacher ses angoisses à elle peut-être. Je n'étais pas débile quand même, je savais qu'on était perdu et je ne me sentais pas capable de pouvoir l'aider, tout ça m'avait épuisé néanmoins, je répondis :

- Le soleil ? Dis-moi Zoé, c'est quand qu'on va rentrer à la maison ?

Je me retins de bâiller.

Zoé sourit quand Natan évoque que plus jamais leur mère les laissera seul sur le chemin de traverse. Déjà qu’elle avait fortement hésité et avait finit par accepter car ils étaient tous les deux. Mais il est clair que désormais, elle ne voudra plus jamais. Ses craintes se sont réalisées alors que Zoé dédramatisait en lui disant qu’elle ne s’inquiète pour rien.  Elle prend conscience des dangers que représente le monde extérieur. Mais elle ne peut pas se laisser aller à l’inquiétude. Elle doit être forte pour eux deux. C’est elle la grande sœur et c’est donc son rôle. Elle ne veut pas qu’il culpabilise pour ce qu’il a pu lui faire pour elle. C’est ainsi et c’est dû aux relations entre frère et sœur. Elle ne lui en veut pas du tout et au fond de son cœur, elle est contente de l’avoir ainsi dans ses bras. Il aura fallu un événement grave pour qu’ils puissent se rapprocher. Elle sera toujours là pour lui et rien ne pourra l’éloigner de lui. Elle lui sourit et lui dit :

-Oui c’est clair maman ne nous laissera plus partir que tous les deux et je ne pourrais plus sortir toute seule non plus. On ne va pas avoir le choix de lui raconter. Je serais heureuse si on arrivait à se rapprocher petit frère. Je t’aime plus que tout et je serais toujours présente pour toi. Ca ne m'empêchera pas de toujours t'embêter un peu et que toi aussi tu me taquines

Ils sont bel et bien perdus et Zoé se rend bien compte qu’elle ne retrouve pas leur chemin. Elle tente de détendre l’atmosphère en racontant des blagues. Mais elle ne sait pas du tout où ils doivent aller. Il y a plusieurs possibilités soit elle arrive à retrouver le chemin, soit elle utilisera le sortilège pour émettre des étincelles rouges. Ce sera son dernier recours et cela permettra à leur mère ou en tout cas des adultes de les retrouver. Vu l’heure, leur mère doit déjà être morte d’inquiétude et en train de les chercher. Elle remarquera surement des étincelles. Mais elle veut tenter une nouvelle fois de les retrouver. Elle va continuer d’occuper Natan avec ses blagues même s’il semble avoir conscience de la situation.

-Non ce n’est pas le soleil. Essaie encore petit frère. On va rentrer bientôt à la maison promis.

Elle tente de reprendre ses esprits pour ne pas se laisser envahir par la panique. Elle tourne encore ainsi avec son frère pendant une demi heure puis une idée lui vient en tête. Elle se souvient d’une discussion sur les labyrinthes et décide de suivre le même principe. Ils vont suivre toujours la même direction pour espérer tomber sur la rue principale. Elle ne voit que cela pour retrouver son chemin. Elle garde la main de Natan dans la sienne et l’entraîne. Ils avancent dans des ruelles sombres et au fur et à mesure du temps, elle commence à douter de son idée. Elle se dit qu’elle s’est peut-être trompée. Mais elle s’aperçoit que la lumière devient de plus en présente. Ils voient désormais des magasins et beaucoup plus de monde. Ils sont revenus dans la rue principale. Elle serre très fort son frère dans ses bras.

-Voilà nous avons retrouvé la rue principale. Allons retrouver maman.

Ma sœur me confirma que notre mère ne nous laisserait plus jamais tout seul à deux ou même elle-même sans surveillance en sachant ce qui venait de se produire et celle-ci avait raison, on ne pouvait pas le cacher à nos parents. La serdaigle me dit alors qu'elle souhaitait que l'on se rapproche et cette dernière serait toujours là pour moi bien qu'elle m'embêterait toujours un peu.

- Zoé. On... On doit vraiment lui en parler ? On ne passera plus jamais en moment à deux, lui dis-je à la fois ému. et triste rien que d'y penser. Je... Je ne sais pas si ça changerait quelque chose entre nous, mais une chose est sûr Zoé, je voudrais faire plus de choses en ensemble, je veux dire tous les deux seulement.

Ce n'était pas que je n'aimais pas faire des choses avec Noelyne ou même Lyam quoi que... Avec mon petit frère, c'était assez compliqué, car nous étions déjà tous les deux perdants ce qui entraînait souvent des disputes entre lui et moi. Apparemment, ce n'était pas le soleil et Zozo me demanda de réfléchir encore, certes, je n'avais pas vraiment la tête à ça toutefois, je ne voulais pas la décevoir du coup, j'essayai de trouver la réponse.

- Je ne vois vraiment pas Zoé, lui répondis-je un peu déçu. Donne-moi un indice ou même la réponse grande sœur.

La jeune Moreau continuait tout de même en parallèle à me rassurer en disant qu'on allait bientôt rentrer à la maison et finalement, on parvint à retrouver l'allée principale puis Zozo me dit qu'on allait retrouver maman. Je fis un signe affirmatif de la tête néanmoins, j'avais tout de même peur de la réaction de notre mère, que devais-je faire ? Le dire à Zoé ou bien prendre sur moi ? Tel étaient les questions que je me posais.

Son frère qui lui demande s’ils doivent vraiment en parler à leurs parents. Ce ne serait que Zoé qui serait concernée, elle ne dirait rien aux parents. Mais là, il s’agit de son frère et ce n’est plus pareil. Elle est responsable de son frère et leurs parents doivent être au courant de ce qui s’est passé. Il n’ay a pas le choix. « Oui c’est important de leur dire ». Son frère dit qu’il aimerait qu’ils fassent plus de choses tous les deux. Cela fait très plaisir à Zoé qui est contente de voir que cela semble avoir rapproché son frère d’elle. Elle aurait bien aimé qu’il n’ait pas besoin de se faire agresser pour cela. « On trouvera toujours des moments pour être tous les deux et je te promets que nous passerons davantage de temps tous les deux ». Tout en discutant de tout cela, Zoé finit par retrouver le chemin vers la rue principale. Elle est soulagée de se retrouver sur la grande rue. Elle sait désormais qu’elle va retrouver son chemin et les ramène immédiatement au point de rendez vous. Elle n’a aucune idée de l’heure qu’il est. Alors qu’ils arrivent, elle voit que c’est son père qui est là. Elle arrive devant lui et lui dit d’un ton calme et posé. « Natan a subi une tentative d’agression mais il a réussi à s’en sortir. "J’ai dessiné un portrait de l’agresseur ». Elle tend le portrait à son père. Elle ne raconte pas ce qu’elle a fait car elle n’en est pas fière et ce n’est pas la priorité. Elle tente de rester maitresse de ses émotions et de ne pas montrer ce qu’elle a pu ressentir. Elle ne parle pas non plus qu’ils se sont perdus. Son père la questionnera sûrement mais elle espère que non.

Nous avions fini par retrouver notre chemin au bout de combien de temps, je l'ignorais et lorsque je vis mon père, j'étais rassuré néanmoins ma grande sœur fut plus rapide que moi pour courir dans ses bras. Bien évidemment, Zoé m'avait prévenu qu'elle en parlerait à nos parents et je ne pouvais pas le cacher, j'avais peur de leur réaction surtout de celle de maman puisque c'était elle qui nous avait laissés tous les deux.

Je craignais aussi que notre mère refuse catégoriquement qu'on fasse à nouveau des sorties Zoé et moi au chemin de traverse ou même dans un tout autre endroit de peur que ça se reproduise. Je savais que c'était compréhensible étant donné ce qui venait de se passer, mais comme je m'étais rapproché de l'aînée des enfants de notre famille, je souhaitais faire plus de choses rien qu'avec elle.

C'est alors que papa me serra contre lui et commença à me poser des questions tout paniqué quant à moi, j'étais en train de pleurer très certainement le coup de l'émotion, j'essayai de me reprendre néanmoins, j'avais beaucoup de mal à parler.

- Je ... Je ... Dis-je en sanglot. Quelqu'un m'a enlevé papa, j'ai eu tellement peur.

Tout en parlant, je tremblais bien que notre père me caressait les cheveux ainsi que les joues puis il se tourna à nouveau vers ma grande soeur qui lui tendait un portrait du kidnappeur qu'il lui arracha presque des mains. Ensuite, ce dernier nous posa mille et une question avant de nous fixer chacun à notre tour.

- Je... Je n'en sais rien papa, dit-je. c'est trop floue, j'arrive pas a me souvenir de quoi que ce soit.